#Sociologie : Stéphane Foucard relate les travaux de Robert #Brulle sur les organisations du #climatosepticisme aux #États-Unis et notamment leur financement.
Outre-Atlantique, entretenir le doute sur la réalité du #réchauffement anthropique peut être une activité lucrative. Elle fait vivre une centaine d’organisations de toutes sortes, qui parviennent à lever près d’un milliard de dollars chaque année. Dans une étude publiée dans la dernière édition de la revue Climatic Change, le sociologue américain Robert Brulle (Drexel University à Philadelphie), spécialiste des sciences de l’#environnement, dresse la #cartographie la plus complète à ce jour de cette nébuleuse de think tanks et d’associations professionnelles – qu’il baptise « contre-mouvement sur le changement climatique » – et de ses voies de financement.
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Le sociologue américain montre que, depuis 2008, les #dons se font de moins en moins de manière directe. « De 2003 à 2007, les Fondations #Koch ou la Fondation #ExxonMobil étaient lourdement impliquées dans le financement des organisations du contre-mouvement sur le changement climatique, écrit M. Brulle. Mais depuis 2008, elles ne font plus de contributions publiques. » De manière concomitante, note-t-il, le Donors #Trust (qui collecte les dons de fondations philanthropiques pour les redistribuer de manière opaque) prend une place centrale dans le dispositif.
Les trois quarts environ des sommes perçues par la galaxie climatosceptique américaine sont désormais intraçables.
▻http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/31/les-climatosceptiques-qui-valaient-des-milliards_4341572_3244.html