• #DoxUMP : ça sent mauvais, très mauvais… | bluetouff
    http://reflets.info/doxump-ca-sent-mauvais

    L’affaire du piratage de l’UMP a mis de nombreux parlementaires en émoi. Ils semblent découvrir, avec la presse, qu’il est possible de pirater des données, que ça fout vachement la trouille, bref qu’Internet est plat et que si on s’approche trop près du bord, on va tous tomber dans le vide. Comme vous devez vous en doutez, chez Reflets, ça nous fait doucement rigoler. Nous vous faisions récemment part de nos quelques questions suite à cette divulgation de données, il faut croire que nous sommes bien les seuls à nous les poser. Et le plus surprenant là dedans, c’est que les concernés eux-mêmes semblent se refuser à se les poser. Toute cette histoire est franchement curieuse... très curieuse. Rappelons deux ou trois bases, histoire d’être bien assurés que nous parlons de la même chose. Internet est un espace public Ça, c’est la base de la base. Internet est un réseau public et ouvert. Il n’appartient à personne, ou plutôt à tout le monde. Chaque internaute constitue un no

    • * Pourquoi aucun des fichés ne s’est ému de l’existence même de ce fichier ?

      C’est pour moi le plus LE plus gros mystère. Une personne normalement cortiquée, avant même de s’offusquer de la diffusion au public de ce fichier devrait se demander qui a constitué ce fichier et surtout dans quel but. Même le Député Tardy qui s’intéroge légitimement sur les modalités techniques qui ont conduit à cette fuite ne semble pas plus que ça ému de l’existence de ce fichier. Tout ceci ne me parait pas du tout normal, et pour tout vous dire, j’entrevois deux hypothèses :

      1. Les fichés ont eu pour instruction de se taire
      2. Ils étaient tous au courant de son existence et font comme s’ils ne l’étaient pas

      … dans un cas comme dans l’autre il y a baleine sous gravillon.

      La situation est particulièrement grave, les systèmes d’information du Sénat et de l’Assemblée Nationale doivent à ce jour être considérés comme compromis. Concrètement des personnes qui exploiteraient ces données de manière malveillante pourraient par exemple altérer ou modifier des propositions de lois, à peu près tout et n’importe quoi peut être envisagé. Oui, il faut vraiment être le dernier des crétins pour stocker massivement en ligne des informations si sensibles, sur une machine aussi percée. C’est totalement irresponsable.