Les phallosophes
Un jour peut être que les phallophores arrêterons de se prendre pour des photophores. En attendant quant un sage me montre la lune, je ne voie qu’un ego boursoufflé qui me gâche le paysage.
Les phallosophes
Un jour peut être que les phallophores arrêterons de se prendre pour des photophores. En attendant quant un sage me montre la lune, je ne voie qu’un ego boursoufflé qui me gâche le paysage.
Oh non stp @intempestive je suis pas sage ?
mais je suis contente si mon jeu de mot n’amuse pas que moi. ?
Bonne journée a toi. ?
#mad_wisdom ca claque bien. J’ai fait rigoler mes copines sur #WhatsApp aussi.
Bon assez d’auto congratulation, je retourne dessiner.
Excellente continuation à toi.
De Ferenczi à Winnicott : le « nourrisson savant » et le faux-self
▻https://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=COHE_189_0122
La crypte et le fantôme
►https://scribium.com/marco-la-loggia/a/nicolas-abraham-et-maria-torok-la-crypte-et-le-fantome
Les psychanalystes Abraham et Torok explorent le thème des secrets de famille et du "retour du refoulé" dans l’histoire familiale.
Nicolas Abraham, un psychiatre d’origine hongroise, a publié en 1978 avec sa compagne Maria Torok un ouvrage intitulé l’Ecorce et le Noyau, (1) et dans ce livre, Abraham parle des notions de « crypte » et de « fantôme ». Ces deux éléments vont se révéler comme étant extrêmement importants dans le développement de la psychogénéalogie.
Abraham et Torok, théoriciens des "secrets de famille"
Abraham et Torok, en approfondissant l’étude de ces deux concepts, ont donné des bases cliniques aux notions jusque-là assez vagues de « secrets de familles », ou même de « roman familial ». Ainsi, l’histoire exprimée ou non de la famille est une sorte de « geste » au sens moyen-âgeux du terme, où seront embellis bien entendu les soi-disant « exploits » de tel ou tel ancêtre, mais où les faits moins glorieux commis par ces mêmes ancêtres seront tus… Ces faits cachés prennent dès lors une importance d’autant plus grande que l’on aura fait beaucoup d’efforts pour les cacher : « L’ombre de l’objet ne cesse d’errer autour de la crypte jusqu’à se réincarner dans la personne même du sujet » (2) .
On voit ici comment, par le processus d’incorporation du secret, du non-dit familial, la personne "cryptophore" pour reprendre l’expression d’Abraham et Torok, s’approprie à ce point l’indicible qu’elle n’aura de cesse, tout en le voilant au sein de cette crypte, d’incarner le non-dit, le secret, de manière manifeste, dans sa vie, ses actes, ses maladies mêmes...
Qu’est-ce qu’une "crypte" et un "fantôme", selon Abraham et Torok ?
Les recherches cliniques qu’ils ont effectuées leur ont permis d’étudier les cas de personnes ayant fait certains actes ou prononcé certaines paroles « comme si ce n’étaient pas elles », comme si quelque chose ou quelqu’un avait agi à travers elles à ce moment. Ils ont alors émis l’hypothèse qu’un « fantôme transgénérationnel » s’exprimait à travers elles, une sorte de fantôme d’un ancêtre ayant créé lors de son existence une crypte : un secret, un non-dit, un acte inavouable, un traumatisme, etc.
Cet événement qui n’a pas été métabolisé dans le psychisme de celui qui l’a vécu reste dès lors dans le domaine du refoulé ; d’où cette notion de « crypte », de pièce mystérieuse en dessous des pièces à vivre du « conscient », pièce où continue à se jouer et à se rejouer cette « légende familiale » loin de la lumière, loin de l’exprimé, d’autant plus agissante, efficace, qu’elle est là, latente…