• Le Centre d’Action Laïque refuse une nouvelle tentative de mettre les femmes sous tutelle
    https://www.laicite.be/centre-daction-laique-refuse-nouvelle-tentative-de-mettre-femmes-tutelle

    Ce texte, signé par l’ancien président du Spa John Crombez et la députée NVA Valérie Van Peel, voudrait protéger in utero les futurs enfants dont les mamans boivent, se droguent ou souffrent de troubles psychiques. Louable intention, sauf que les moyens prévus sont, non seulement humainement atroces, mais totalement inadaptés à ces situations. Les assuétudes cela se soigne, avec un accompagnement et des produits de substitution pas par un sevrage abrupt, qui non seulement ne fonctionne jamais, mais engendre de terribles souffrances physiques, pour la future maman et donc pour l’enfant qu’elle porte. Ces députés devraient écouter les soignants qui accompagnent ces femmes pendant leur grossesse, mais qui doivent les renvoyer à leur solitude. Car, chez nous, il n’y a pas de financement pour les garder (...)

    #belgique #drogues #politique #sexisme

  • Hors-Série - Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans
    https://www.hors-serie.net/Aux-Ressources/2018-03-03/Heroine-la-catastrophe-invisible-id290

    Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans. Dans cet entretien on retrace ensemble les grandes étapes de l’histoire sociale, culturelle et politique de l’héroïne en France, « la Découverte » (1964-1973), « la Bascule » (1973-1987) et « le Reflux » (1988-1996), pour saisir comment l’héroïne connaît « une transformation totale, passant du statut de produit “chic”, valorisé, voire médicalement approuvé, à celui de monstre épidémique. En changeant de statut social, ou plus exactement, d’univers culturel et social d’ancrage, elle change aussi de statut politique, institutionnel, imaginaire ». — <a href="https://my.framasoft.org/u/rouge-glace/?zfv3ug&quot ; (...)

    #addictions #drogues #partage_collegues #rdr

  • Hydroxychloroquine (Plaquenil®) et substances psychoactives : message à l’attention des usagers de drogues et aux patients sous traitements psychoactifs
    CENTRE D’ADDICTOVIGILANCE DE PARIS (CEIP-A), le 26 mars 2020
    http://addictovigilance.aphp.fr/2020/03/26/hydroxychloroquine-plaquenil-substances-psychoactives-message-

    L’hydroxychloroquine est une substance torsadogène (troubles du rythme graves). En association avec d’autres substances torsadogènes, le risque est accentué :

    -Substances illicites : Vous prenez des drogues ? Il faut savoir que certaines substances psychoactives dont la cocaïne, les amphétamines et le cannabis sont toutes susceptibles d’être arythmogènes.
    -Substances médicamenteuses : vous êtes sous MSO (méthadone ou buprénorphine), sachez que le Plaquenil® peut augmenter le risque de troubles du rythme.

    Vous prenez du tramadol, sachez qu’il existe également ce risque cardiaque. De même si vous êtes traités par hydroxyzine, antidépresseurs (imipramine, mirtazapine, fluoxétine, citalopram, clomipramine, sertraline, venlafaxine), et antipsychotiques (clozapine, quétiapine, risperidone, aripiprazole, prométhazine, haloperidol, cyamemazine)

    #coronavirus #addictions #chloroquine #psychotropes #drogues

  • Didier Sicard : « Il est urgent d’enquêter sur l’origine animale de l’épidémie de Covid-19 »
    https://www.franceculture.fr/sciences/didier-sicard-il-est-urgent-denqueter-sur-lorigine-animale-de-lepidemi

    D’un côté, déforestation massive et trafic d’animaux sauvages. De l’autre, désintérêt et financement anémique des recherches sur les virus hébergés par ces mêmes animaux… Tableau flippant d’un cocktail explosif par un spécialiste des maladies infectieuses
    #coronavirus

    • #animaux #animaux_sauvages #déforestation

      #Rony_Brauman en parle un peu :

      Le point commun du Covid, du Sras, du Mers et d’Ebola est que ces maladies sont le fruit d’un passage de la #barrière_virale_d'espèces entre les #animaux et les hommes. L’extension des certaines mégapoles entraîne une interpénétration entre #ville et #forêts : c’est le cas d’Ebola, qui trouve son origine dans la présence des #chauves-souris en ville et qui mangeaient par des humains. Mais ce paramètre, s’il faut avoir à l’esprit, est à manier avec une certaine retenue. Car il s’agit d’une constance dans l’histoire des épidémies : la plupart, à commencer par la #peste, sont liées à ce franchissement. L’homme vit dans la compagnie des animaux depuis le néolithique, notre existence est rendue possible par cette coexistence. Mais la peste avait été importée par la puce du rat qui était disséminé sur les bateaux et les caravanes ; pour le corona, ce sont les #avions qui ont fait ce travail. La spécificité du Covid-19, c’est sa vitesse de #diffusion. Le professeur Sansonnetti, infectiologue et professeur au Collège de France, parle d’une « maladie de l’#anthropocène » : en superposant la carte de l’extension du virus et celle des déplacements aériens, il montre que les deux se recouvrent parfaitement.

      https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20200327.OBS26690/rony-brauman-repond-a-macron-la-metaphore-de-la-guerre-sert-a-disqualifie

      Et #Sansonetti dans sa conférence :
      https://seenthis.net/messages/834008

    • L’indifférence aux #marchés d’#animaux sauvages dans le monde est dramatique. On dit que ces marchés rapportent autant d’argent que le marché de la #drogue.

      [...]

      on sait que ces #épidémies vont recommencer dans les années à venir de façon répétée si on n’interdit pas définitivement le #trafic d’animaux sauvages. Cela devrait être criminalisé comme une vente de cocaïne à l’air libre. Il faudrait punir ce #crime de prison. Je pense aussi à ces élevages de poulet ou de porc en batterie que l’on trouve en #Chine. Ils donnent chaque année de nouvelles crises grippales à partir de virus d’origine aviaire. Rassembler comme cela des animaux, ce n’est pas sérieux.

      [...]

      C’est comme si l’art vétérinaire et l’art médical humain n’avaient aucun rapport. L’origine de l’épidémie devrait être l’objet d’une mobilisation internationale majeure.

    • animaux sauvages ou non (poissons oiseaux mamifères) avec les parasites et les insectes par les déjections alvines à ciel ouvert ou en bout de canal , le cycle de contamination n’est jamais simple

    • Les pangolins, les mammifères les plus braconnés au monde, ont été identifiés comme des porteurs du coronavirus.
      https://www.nationalgeographic.fr/animaux/2020/03/les-pangolins-sont-bien-porteurs-de-souches-de-coronavirus

      Bien que le commerce international des huit espèces connues de #pangolins soit strictement interdit, ceux-ci restent les mammifères les plus braconnés au monde. Les écailles de milliers de pangolins sont chaque année passées en contrebande en Chine à des fins médicinales. Leur viande est par ailleurs considérée comme un mets délicat par certaines franges des populations chinoise et vietnamienne. Étant donné que les coronavirus peuvent être transmis par certains fluides corporels, les matières fécales et la viande, le commerce de pangolins vivants à des fins alimentaires est plus préoccupant pour la propagation de la maladie que celui des écailles.

    • Ban wildlife markets to avert pandemics, says UN biodiversity chief

      Warning comes as destruction of nature increasingly seen as key driver of zoonotic diseases.

      The United Nations’ biodiversity chief has called for a global ban on wildlife markets – such as the one in Wuhan, China, believed to be the starting point of the coronavirus outbreak – to prevent future pandemics.

      Elizabeth Maruma Mrema, the acting executive secretary of the UN Convention on Biological Diversity, said countries should move to prevent future pandemics by banning “wet markets” that sell live and dead animals for human consumption, but cautioned against unintended consequences.

      China has issued a temporary ban on wildlife markets where animals such as civets, live wolf pups and pangolins are kept alive in small cages while on sale, often in filthy conditions where they incubate diseases that can then spill into human populations. Many scientists have urged Beijing to make the ban permanent.
      Using the examples of Ebola in west-central Africa and the Nipah virus in east Asia, Mrema said there were clear links between the destruction of nature and new human illnesses, but cautioned against a reactionary approach to the ongoing Covid-19 pandemic.

      “The message we are getting is if we don’t take care of nature, it will take care of us,” she told the Guardian.

      “It would be good to ban the live animal markets as China has done and some countries. But we should also remember you have communities, particularly from low-income rural areas, particularly in Africa, which are dependent on wild animals to sustain the livelihoods of millions of people.

      “So unless we get alternatives for these communities, there might be a danger of opening up illegal trade in wild animals which currently is already leading us to the brink of extinction for some species.

      “We need to look at how we balance that and really close the hole of illegal trade in the future.”

      As the coronavirus has spread around the world, there has been increased focus on how humanity’s destruction of nature creates conditions for new zoonotic illness to spread.

      Jinfeng Zhou, secretary general of the China Biodiversity Conservation and Green Development Foundation, called on authorities to make the ban on wildlife markets permanent, warning diseases such as Covid-19 would appear again.

      “I agree there should be a global ban on wet markets, which will help a lot on wildlife conservation and protection of ourselves from improper contacts with wildlife,” Zhou said. “More than 70% of human diseases are from wildlife and many species are endangered by eating them.”

      Mrema said she was optimistic that the world would take the consequences of the destruction of the natural world more seriously in the wake of the Covid-19 outbreak when countries returned to negotiate the post-2020 framework for biodiversity, billed as the Paris agreement for nature.

      “Preserving intact ecosystems and biodiversity will help us reduce the prevalence of some of these diseases. So the way we farm, the way we use the soils, the way we protect coastal ecosystems and the way we treat our forests will either wreck the future or help us live longer,” she said.

      “We know in the late 1990s in Malaysia with the outbreak of Nipah virus, it is believed that the virus was a result of forest fires, deforestation and drought which had caused fruit bats, the natural carriers of the virus, to move from the forests into the peat farms. It infected the farmers, which infected other humans and that led to the spread of disease.

      “Biodiversity loss is becoming a big driver in the emergence of some of these viruses. Large-scale deforestation, habitat degradation and fragmentation, agriculture intensification, our food system, trade in species and plants, anthropogenic climate change – all these are drivers of biodiversity loss and also drivers of new diseases. Two thirds of emerging infections and diseases now come from wildlife.”

      In February, delegates from more than 140 countries met in Rome to respond for the first time to a draft 20-point agreement to halt and reverse biodiversity loss, including proposals to protect almost a third of the world’s oceans and land and reduce pollution from plastic waste and excess nutrients by 50%.

      A major summit to sign the agreement in October was scheduled in the Chinese city of Kunming but has been postponed because of the coronavirus outbreak.

      https://www.theguardian.com/world/2020/apr/06/ban-live-animal-markets-pandemics-un-biodiversity-chief-age-of-extincti

      #animaux_sauvages

  • Le livreur de #cocaïne par #Arte_Radio

    Elie parcourt #Paris la nuit en scooter pour livrer de la cocaïne. Toutes les commandes passent par la « cabine », un genre de standard qui trie les demandes et dirige Elie vers les clients. Employé modèle d’un réseau très particulier, #travailleur_précaire affecté aux livraisons, Elie est le dernier maillon d’un dangereux trafic qui augmente au rythme de la demande en « C ».

    (1/2) : Aux ordres de la cabine
    Elie sillonne Paris en scooter pour livrer des grammes de coke.
    https://www.arteradio.com/son/61663122/le_livreur_de_cocaine_1_2_aux_ordres_de_la_cabine

    (2/2) : Les clients
    Une ascension sociale grâce à la déchéance des riches
    https://www.arteradio.com/son/61663188/le_livreur_de_cocaine_2_2_les_clients

    #podcsat #précarité #drogue #livraison

  • Romain Goupil, mollir à 60 ans - Par Laura Raim | Arrêt sur images
    https://www.arretsurimages.net/articles/romain-goupil-mollir-a-60-ans

    #expert_de_plateau #revolution_&_retraite

    MOLLIR À 60 ANS

    "Dans la vie, #Romain_Goupil est #cinéaste. Son film le plus célèbre, Mourir à trente ans (1982), raconte les désillusions du militantisme en retraçant le parcours de son ancien camarade Michel Recanati, responsable du service d’ordre de la Ligue communiste révolutionnaire, qui s’est suicidé en 1978. Depuis, il a réalisé une vingtaine de films de tous genres, parmi lesquels La traversée, un road-trip tourné avec son ami Daniel Cohn-Bendit, 50 ans après Mai 68, pour aller voir si la France « est #moisie ». Une scène cocasse dans un café avec leur ami « Emmanuel », accessoirement président de la République, marquera les esprits.

    [...]

    Le réalisateur n’est évidemment pas le seul à être passé « du Col Mao au #Rotary », pour reprendre le titre de la « Lettre ouverte » de Guy Hocquenghem, qui dénonçait dès 1986 la trajectoire de ses amis contestataires #maoïstes ou #trotskistes - de Serge July à Alain Finkielkraut en passant par BHL et Jack Lang - lesquels abandonnèrent rapidement la révolution pour faire carrière dans les médias ou la politique. Mais Goupil va plus loin. Il est l’un des rares supporters français de l’invasion américaine de l’Irak en 2003. Même Bernard Henri Lévy prend alors la peine de se distinguer de la ferveur va-t-en-guerre de son ami, avec qui il partageait pourtant une passion commune pour la résistance bosniaque.

    [...]

    Sa plus-value, c’est que sur certains sujets dit « sociétaux », celui qui aime à se définir comme « libéral libertaire » est resté fidèle aux valeurs de sa jeunesse, et il lui revient souvent de camper le rôle de « gauchiste » sur le plateau de 24 H Pujadas. Ainsi explique-t-il en novembre qu’il faut « régulariser la consommation de #drogue », face à une Julie Graziani consternée.

    [...]

    « Je ne supporte plus de voir un militant politique. C’est comme les anciens alcooliques, je suis devenu intolérant »

    #ben_couillon !

  • L’#or_vert ou la stupéfiante odyssée du #khat

    Le khat est consommé dans de nombreux pays d’#Afrique_de_l'Est. Vendue sous la forme de feuilles et de tiges, cette plante psychotrope provoque une sensation stimulante d’#euphorie impulsée par une accélération du rythme cardiaque. Mais le khat crée aussi des effets d’accoutumance et de manque, doublés de déprime, de léthargie, et chez certains, notamment les enfants, de troubles mentaux. Ancien dépendant au khat, #Abukar_Awalé, membre de la diaspora somalienne en Grande-Bretagne, a alerté les autorités britanniques et milité pour la fin de la tolérance. Ce film suit son combat courageux, remonte la filière du khat à travers le monde et en expose les ravages et les enjeux économiques.


    https://www.programme.tv/l-or-vert-ou-la-stupefiante-odyssee-du-khat-156617631
    #film #documentaire #film_documentaire
    #drogue #UK #interdiction #Corne_de_l'Afrique #Ethiopie #Awaday #Londres #café #traumatisme #guerre #conflit #santé_mentale #Somalie #Somaliland #argent #revenu #prix_du_café #accord_international_sur_le_café #Dadaab #Kenya #réfugiés #camps_de_réfugiés #toxicomanie #dépendance #femmes #hommes #oubli #alternative #Angleterre #genre #qat

  • En Italie, le cannabis light provoque la chute des ventes de médicaments et des revenus de la mafia
    https://www.lamota.org/fr/blog/italie-cannabis-light-ventes-medicaments-revenus-mafia

    En Italie, la vente de cannabis légal a non seulement fait exploser les estimations les plus optimistes, mais a aussi entraîné une baisse significative du nombre d’anxiolytiques, de sédatifs et d’antipsychotiques prescrits par le Service national de santé. De plus, la « fièvre de l’or vert » a également provoqué une chute des profits du crime organisé, puisque les consommateurs préfèrent désormais se tourner vers un produit plus sûr, mieux contrôlé et disponible en magasin plutôt que d’avoir recours au marché noir pour s’en procurer.

  • On a découvert les mécanismes probables de l’addiction, et ce n’est pas ce que vous pensez, HuffPost, by Johann Hari
    https://www.huffingtonpost.fr/johann-hari/causes-addictions-drogues_b_6643266.html

    Par l’auteur de Chasing the Scream : The First And Last Days of the War on Drugs (2015)

    Dans leur grande majorité, les rats qui menaient la belle vie n’étaient pas attirés par l’eau additionnée d’héroïne. Ils buvaient en moyenne un quart de ce que les sujets isolés consommaient, et ne développaient pas de dépendance. Aucun n’y succombait. A l’inverse, les rats isolés ou malheureux devenaient rapidement accro.

  • Spatio‐temporal assessment of illicit drug use at large scale: evidence from 7 years of international wastewater monitoring - González‐Mariño - - Addiction - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/add.14767


    Figure 6: 2011–17 total average number of doses/1000 people/day

    Abstract

    Background and aims
    Wastewater‐based epidemiology is an additional indicator of drug use that is gaining reliability to complement the current established panel of indicators. The aims of this study were to: (i) assess spatial and temporal trends of population‐normalized mass loads of benzoylecgonine, amphetamine, methamphetamine and 3,4‐methylenedioxymethamphetamine (MDMA) in raw wastewater over 7 years (2011–17); (ii) address overall drug use by estimating the average number of combined doses consumed per day in each city; and (iii) compare these with existing prevalence and seizure data.

    Design
    Analysis of daily raw wastewater composite samples collected over 1 week per year from 2011 to 2017.

    Setting and Participants
    Catchment areas of 143 wastewater treatment plants in 120 cities in 37 countries.

    Measurements
    Parent substances (amphetamine, methamphetamine and MDMA) and the metabolites of cocaine (benzoylecgonine) and of Δ9‐tetrahydrocannabinol (11‐nor‐9‐carboxy‐Δ9‐tetrahydrocannabinol) were measured in wastewater using liquid chromatography–tandem mass spectrometry. Daily mass loads (mg/day) were normalized to catchment population (mg/1000 people/day) and converted to the number of combined doses consumed per day. Spatial differences were assessed world‐wide, and temporal trends were discerned at European level by comparing 2011–13 drug loads versus 2014–17 loads.

    Findings
    Benzoylecgonine was the stimulant metabolite detected at higher loads in southern and western Europe, and amphetamine, MDMA and methamphetamine in East and North–Central Europe. In other continents, methamphetamine showed the highest levels in the United States and Australia and benzoylecgonine in South America. During the reporting period, benzoylecgonine loads increased in general across Europe, amphetamine and methamphetamine levels fluctuated and MDMA underwent an intermittent upsurge.

    Conclusions
    The analysis of wastewater to quantify drug loads provides near real‐time drug use estimates that globally correspond to prevalence and seizure data.

    article en libre accès

  • Mapping international drug use through the world’s largest wastewater study — ScienceDaily

    https://www.sciencedaily.com/releases/2019/10/191023093445.htm

    A seven-year project monitoring illicit drug use in 37 countries via wastewater samples shows that cocaine use was skyrocketing in Europe in 2017 and Australia had a serious problem with methamphetamine.

    In a paper released today in Addiction, researchers from 41 international institutions released their findings after analysing sewage samples from 60 million people between 2011 and 2017, the largest wastewater-based study undertaken in the world.

    University of South Australia chemist Dr Richard Bade — one of the lead authors — says Adelaide, Canberra and Toowoomba were the three Australian cities monitored among 120 cities worldwide.

    In 2017, Adelaide’s wastewater was monitored for a week, revealing between 507 and 659 milligrams of methamphetamine per 1000 people each day. In contrast, both Canberra and Toowoomba recorded levels of between 271-331 milligrams of methamphetamine.

    #drogue #cartographie

    • Voir aussi:
      https://seenthis.net/messages/773781
      https://seenthis.net/messages/807126

      #cocaine #MDMA #methamphetamine #ecstasy #drogues #Mass_spectrometry #Science

      Article original:

      Spatio‐temporal assessment of illicit drug use at large scale: evidence from 7 years of international wastewater monitoring.
      Iria González‐Mariño, Jose Antonio Baz‐Lomba, Nikiforos A. Alygizakis, Maria Jesús Andrés‐Costa, Richard Bade, Leon P. Barron, Frederic Been, Jean‐Daniel Berset, Lubertus Bijlsma, Igor Bodík, Asher Brenner, Andreas L. Brock, Daniel A. Burgard, Erika Castrignanò, Christophoros E. Christophoridis, Adrian Covaci, Pim Voogt, Damien A. Devault, Mário J. Dias, Erik Emke, Despo Fatta‐Kassinos, Ganna Fedorova, Konstantinos Fytianos, Cobus Gerber, Roman Grabic, Stefan Grüner, Teemu Gunnar, Evroula Hapeshi, Ester Heath, Björn Helm, Félix Hernández, Aino Kankaanpaa, Sara Karolak, Barbara Kasprzyk‐Hordern, Ivona Krizman‐Matasic, Foon Yin Lai, Wojciech Lechowicz, Alvaro Lopes, Miren López de Alda, Ester López‐García, Arndís S. C. Löve, Nicola Mastroianni, Gillian L. McEneff, Rosa Montes, Kelly Munro, Thomas Nefau, Herbert Oberacher, Jake W. O’Brien, Kristin Olafsdottir, Yolanda Picó, Benedek G. Plósz, Fabio Polesel, Cristina Postigo, José Benito Quintana, Pedram Ramin, Malcolm J. Reid, Jack Rice, Rosario Rodil, Ivan Senta, Susana M. Simões, Maja M. Sremacki, Katarzyna Styszko, Senka Terzic, Nikolaos S. Thomaidis, Kevin V. Thomas, Ben J. Tscharke, Alexander L. N. Nuijs, Viviane Yargeau, Ettore Zuccato, Sara Castiglioni, Christoph Ort
      Addiction, 2019
      https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/add.14767

  • Science décalée : l’eau des WC révèle le niveau de vie
    https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/sante-science-decalee-eau-wc-revele-niveau-vie-78006


    Les riches, ces gros pochtrons !

    Alors que les biomarqueurs du tabac sont répartis de façon équitable dans la population, ceux de l’alcool sont fortement corrélés à trois indicateurs : les personnes ayant un haut niveau de revenu, celles occupant un poste de manager et celles habitant un logement à loyer élevé. Autrement dit, les personnes aisées boivent plus, « la consommation d’alcool étant un marqueur de statut social », affirment les auteurs. De même, « la consommation de café semble fortement associée à un niveau d’éducation élevé et à une bonne aisance financière ». Une conclusion en contradiction avec le stéréotype qui veut que les personnes défavorisées se saoulent davantage.

    • Pour une étude publiée dans la revue PNAS, des chercheurs de l’université du Queensland et de l’Institut de recherche norvégien de l’eau ont prélevé quotidiennement durant une semaine des échantillons d’eau usée provenant de 22 stations d’épuration australiennes représentant 21 % de la population, puis ils ont croisé les données avec celles d’un recensement concomitant. Les chercheurs ont ainsi pu comparer la composition de l’eau avec les données socio-économiques issues du recensement, comme l’âge, le niveau d’éducation et de revenu, le taux d’emploi ou la qualité du logement. Quelque 43 biomarqueurs ont ainsi été passés au crible et les chercheurs ont découvert des corrélations parfois étonnantes, mais aussi des constatations assez logiques.
      Alimentation

      Davantage de biomarqueurs de vitamine B se trouvent dans les urines des personnes aisées, ce qui atteste d’une alimentation plus diversifiée, notent les chercheurs. Les auteurs ont également constaté une forte corrélation entre la consommation de fibres et le niveau d’éducation

      Médicaments

      La consommation d’opioïdes est à peu près équitablement répartie selon le niveau de vie et l’âge. Avec deux exceptions : la morphine, dont la consommation augmente significativement quand on vieillit (révélant une plus forte fréquence de maladies chroniques), et le tramadol, très courant chez les ouvriers (sans doute plus exposés aux douleurs au travail). L’analyse des biomarqueurs d’antidépresseurs est elle aussi très révélatrice. De manière générale, ces derniers sont davantage présents chez les populations défavorisées, mais chaque antidépresseur semble avoir sa cible privilégiée

      #pauvreté #richesse #inégalités #addictions

    • Ca me rappelle cet article :

      Estimation of illicit drugs consumption by wastewater analysis in Paris area (France).
      Karolak S, Nefau T, Bailly E, Solgadi A, Levi Y. Forensic. Sci. Int. 200:153-160 (2010)
      https://seenthis.net/messages/773781

      Cocaine and its major metabolite benzoylecgonine (BZE), amphetamine, 3,4-methylenedioxymethamphetamine (MDMA) and buprenorphine were measured in raw water and WWTP effluent using HPLC-MS/MS after SPE extraction. Amphetamine was rarely detected. Cocaine and BZE were quantified at levels from 5 to 282 ng L(-1) and 15 to 849 ng L(-1), respectively. MDMA and buprenorphine concentrations remained under 20 ng L(-1). Cocaine consumption was estimated from cocaine or BZE concentrations measured in raw water and the results showed significant difference in drug taking during week or weekend. The estimated doses observed in this study are lower than those reported for others countries, especially Spain and Italy. MDMA consumption was estimated at lower levels than cocaine.

      #cocaine #MDMA #drogues #France #Mass_spectrometry #Science

  • Du concept de prohibition à la notion de guerre | vih.org
    https://vih.org/20150424/du-concept-de-prohibition-a-la-notion-de-guerre

    La guerre à la drogue est un slogan qui cache une profonde modification du principe originel de #prohibition pour « faire de la politique avec d’autres moyens ». Pour Fabrice Olivet d’ASUD, à qui nous ouvrons nos colonnes, cette guerre a été conçue et perpétrée pour cibler certaines catégories de population. La guerre à la drogue serait aussi une guerre sociale, une guerre culturelle, une guerre raciale.

    http://www.asud.org/2013/12/15/la-guerre-aux-drogues-une-guerre-raciale
    https://seronet.info/article/ce-qui-tue-cest-bien-la-guerre-aux-drogues-84022

    Michelle Alexander nous parle d’une nouvelle société de caste, née sur les décombres d’une guerre à la drogue, menée rigoureusement et méthodiquement et contre la communauté afro-américaine. Une société ou un adulte noir de sexe masculin sur deux, a été incarcéré au moins une fois pour un délit lié aux stupéfiants. L’actualité des banlieues françaises éclaire ces propos d’un jour sinistre. Et si Michelle Alexander nous parlait de notre futur ? Et si le New Jim Crow était en train de s’appeler le nouveau Mohamed ?

    http://www.asud.org/2013/03/30/the-new-jim-crow-et-le-nouveau-bougnoule
    http://www.asud.org/2013/05/13/dix-questions-a-michelle-alexander
    #drogue

  • " le sida, la banlieue, l’héroïne, le 3 en 1 des années 80 "
    Drogue et banlieues : une histoire encore méconnue (France, années 1970-1980) | vih.org

    Les banlieues furent des terrains privilégiés de l’épidémie d’héroïne depuis les années 1980, avec sans doute des milliers de morts silencieuses, d’overdose ou des effets du VIH contracté par la pratique de l’injection. Les processus de massification des trafics et de précarisation des usages de drogue en banlieue demeurent mystérieux, les travaux de recherche historique étant encore trop peu nombreux. à partir de l’exemple parisien, essayons de comprendre comment la drogue a délaissé les centres-villes pour s’enraciner en banlieue et comment cette épidémie fut paradoxalement à la fois médiatisée et tue.

    https://vih.org/20150803/drogue-et-banlieues-une-histoire-encore-meconnue-france-annees-1970-1980
    http://www.annecoppel.fr/banlieues-les-oublies-de-lheroine


    http://www.asud.org/2016/10/24/documentaire-france-3-ces-jeunes-qui-tombent
    #VIH #banlieue #drogue

  • Niger : Has Securitisation Stopped Traffickers ?

    In the past five years there has been an increase in border controls and foreign military presence in Niger; paradoxically this has only diversified and professionalised the criminal networks operating there. In fact, this development was to be expected. Sustained law enforcement against smugglers removes the weaker players while allowing those with greater means and connexions to adapt, evolve and in some cases even monopolise criminal markets. As such, although Western-supported goals of curtailing irregular migration in Niger have been reached in the short term, criminal networks continue to thrive with devastating consequences for the wider Sahel region. Recorded migrant deaths in northern Niger have hit record highs and illicit flows of drugs and arms through the country continue to fuel conflicts. To address the country’s chronic lack of security and underdevelopment, innovative approaches that prioritise the fight against criminal networks while considering the negative socio-economic impacts of interventions must be developed.

    The economic, social and security landscape of Niger has undergone four milestone events, which have all led to changes in the country’s criminal networks. These included the criminalisation of the migration industry in May 2015; the clampdown on the Djado goldfield in February 2017; the ensuing multiplication of armed actors and growing banditry, which had already increased after the outbreak of the conflicts in Libya in 2011 and northern Mali in 2012; and the militarisation of Niger since 2014.

    The EU-backed enforcement of law 2015-036 criminalising migrant smuggling in mid-2016 delivered a first, considerable blow to northern Niger’s informal economy. Transporting foreign migrants to Libya, a practice that had become a source of livelihood for thousands of people in northern Niger, was outlawed overnight. Dozens of passeurs (migrant smugglers) and coxeurs (middlemen who gather migrants for passeurs) were arrested and hundreds of vehicles were seized in a crackdown that shocked the system.

    The second blow, which was closely linked to the first, was the closure of the Djado goldfield in February 2017. Up until its closure, the gold economy had been a vital back-up for ex-passeurs. Many had repurposed their activities towards the transport of artisanal miners to and from northern Niger’s gold mines to compensate for lost revenue from the outlawing of migrant smuggling. Many passeurs also invested in artisanal gold extraction. The goldfield was officially shut down for security reasons, as it had become a key hub for the operations of armed bandits. However, the fact that it was also a key stopover location for migrants travelling north was perhaps more influential in the government’s decision-making.

    Many analysts have attributed the rise in banditry and convoy hijackings over the past two years to these two economic blows. While it is difficult to determine whether the actors involved in these attacks are the same as those previously involved in the migration industry, it is clear that the lack of economic opportunities have pushed some to seek alternative sources of revenue.

    Although the migration industry initially shrank, it has now partially recovered (albeit still very far from 2015/2016 levels) with the transport of Nigerien migrants who are increasingly seeking seasonal work in Libya. But although a majority of passeurs have repurposed their activities towards the tolerated practice of transporting Nigeriens to Libya, many passeurs are still ready to transport foreign migrants, who pay up to eight times what local Nigeriens pay. To do so, smuggling networks have become both more professional and clandestine. Passeurs also take more dangerous and remote routes through the desert that avoid security forces. This has posed a significant risk to migrants, who are increasingly vulnerable to death from unexpected breakdowns in the desert. The number of recorded migrant deaths increased from 71 in 2015 to 427 in 2017.

    Currently, the number of active drivers is close to that before the peak of migration in 2015/2016. But the number of migrants who can afford the journey has lessened. In some reported cases, the price for the Agadez-Sebha journey has increased five-fold since 2016. Passeurs incur higher costs primarily as a result of longer, more clandestine routes that require more fuel. They must also pay higher fees to coxeurs, whose role in gathering migrants for passeurs has become central since migrants have been more difficult to find in Agadez. Prior to 2016, migrants could easily reach the town with commercial bus companies. Today, these undergo stringent checks by Nigerien police. Even migrants from the Economic Community of West African States (ECOWAS), who have the right to visa-free travel to Niger with valid documentation, are having to pay higher bribes to security forces to reach Agadez through commercial transportation.

    To compensate for this lack of more lucrative foreign migrants, many passeurs have turned to the smuggling of synthetic opioids (especially Tramadol), the demand for which has boomed across the Sahel-Sahara in recent years.[1] Smugglers can sell Tramadol purchased from Nigeria for up to 15 times the price in Libya, transporting the drugs along the Chadian border through Niger.

    These developments have mostly been undeterred by the increased militarisation of Niger since 2014, which saw the posting of French and American security forces in key strategic locations in the north (with bases in Madama, Dirkou, Agadez, Aguelal) and south (in the Tillabéri and Diffa regions). While their primary concern has been the fight against terrorist networks in the Sahel, French security forces in Madama have also specifically targeted arms and high-value narcotics trafficking (albeit prioritising those suspected of having links to terrorist networks). The increased scrutiny of French troops on key trafficking crossroads is seen as a key factor in making the trans-Sahelian cocaine route less attractive for conveying drugs from Latin America to destination markets in Europe and the Middle East, with traffickers increasingly favouring maritime routes instead.

    The increased targeting of drug convoys by armed groups is also a key factor behind the reduced use of the trans-Sahel cocaine route. These groups, which have multiplied in northern Mali, southern Libya and north-western Chad since the Libyan revolution in 2011 and Malian rebellion in 2012, have increasingly shifted their business model towards armed robbery and the hijacking of convoys that transit northern Niger. One such group includes armed men mostly composed of Chadian military defectors, who have used the Djado area (600 km north-east of Agadez) as a base to target convoys trafficking drugs, arms and goods but also artisanal miners traveling to and from gold mines (such as the Tchibarakaten goldfield).[2] The Forces Armées Nigériennes, whose capacity is limited in northern Niger’s difficult terrain, have so far failed to overrun the group.

    Nevertheless, recent cocaine seizures, including a record seizure of 789 kilograms of cocaine in March 2019 in Guinea-Bissau, suggest that the route is still being used, boosted by increasing cocaine production in Colombia in recent years. In fact, trafficking routes seem to have simply pushed outwards to areas bordering Algeria and Chad, avoiding the patrolling and surveillance activity taking place out of the French outpost of Madama.[3] However, this route shift may be temporary. France’s withdrawal from its temporary base in Madama since May (although officially announced in July) has reduced its oversight over the Toummo crossing and Salvador Pass, both key trafficking gateways to Libya. In reaction to France’s withdrawal from Madama, one passeur interviewed by phone boasted: ‘maintenant on opère comme des rois [now we operate like kings]’.[4]

    Niger’s stability relies on a fragile economic, political and social equilibrium that is threatened by the current approaches to achieving Western priorities of reduced terrorism and irregular migration. The EU and its member states successfully addressed the latter by disrupting the business model of passeurs and raising the costs of migration. But while the EU must be commended for initiating projects to compensate for passeurs’ lost income, these have not yielded the results that had been hoped for. Many passeurs accuse the local non-governmental organisation in charge of dispensing funds of having been nepotistic in its fund allocation. Only a fraction of passeurs received EU support, leaving many to be forced back into their old activities.

    If support is not effectively delivered in the long term, current approaches to reducing irregular migration and terrorism may be undermined: poverty and unemployment fuel the very elements that securitisation hopes to tackle.

    Currently, strategies to tackle smuggling and illicit flows have targeted easily-replaceable low-level actors in criminal economies. Yet to have a longer-lasting impact, actors higher up in the value chain would need to be targeted. Criminal culture in Niger is as much a top-down issue as it is a bottom-up one. The participation of the Nigerien political elite in trans-Sahelian illicit economies is strong. Their business interests are as much a catalyst of flows as the widespread poverty and lack of economic opportunities that push so many into criminal endeavours. This involvement is well-known and recognised by international partners behind the scenes, yet it is not prioritised, perhaps for fear of impeding on strategic counterterrorism and anti-irregular migration goals. Meanwhile, the illicit flows of arms, drugs, goods, and people continue to foster instability in the wider region.

    References

    [1] Micallef, M. Horsley R. & Bish, A. (2019) The Human Conveyor Belt Broken – assessing the collapse of the human-smuggling industry in Libya and the central Sahel, The Global Initiative Against Transnational Organized Crime, March 2019.

    [2] Micallef, M., Farrah, R. & Bish, A. (forthcoming) After the Storm, Organized Crime across the Sahel-Sahara following the Libyan Revolution and Malian Rebellion, Global Initiative against Transnational Organized Crime.

    [3] Micallef, M., Farrah, R. & Bish, A. (forthcoming) After the Storm, Organized crime across the Sahel-Sahara following the Libyan Revolution and Malian rebellion, Global Initiative against Transnational Organized Crime.

    [4] Telephone interview with Tebu passeur based in Dirkou, July 2019.

    https://www.ispionline.it/it/pubblicazione/niger-has-securitisation-stopped-traffickers-23838
    #Niger #trafiquants #frontières #fermeture_des_frontières #smugglers #smuggling #migrations #réseaux_criminels #asile #réfugiés #criminalisation #économie #économie_informelle #passeurs #saisonniers_nigériens #prix #Sebha #Agadez #pauvreté #chômage #travail #Tramadol #drogue #trafic_de_drogue
    ping @karine4 @pascaline

  • Toutes ces critiques sur le gaz hilarant (N2O), c’est avant tout une posture autoritaire réactionnaire.
    Ces maires cherchent l’ordre à outrance, ce qu’il font s’apparente au controle des masses, le contrôle des jeunes.
    Ils ne devraient pas avoir ce type de pouvoir.
    C’est pas des outils juridiques pour protéger, c’est pour normaliser.

    A mon petit niveau, je trouve juste chiant de trouver les capsules sur la chaussée, car elles sont éjectées vers la piste cyclable pour rejoindre les feuilles mortes et les éclats de verre et c’est encore les même qui trinquent (ça fait glisser les vélos).
    Si on infligeait la même chose aux 4 roues, il faudrait répandre des clous et de l’huile sur la chaussée... une idée pour la prochaine vélorution....
    Mais je reste néanmoins POUR l’usage du N2O, faut pas déconner.

    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/08/28/des-maires-s-alarment-de-la-hausse-de-la-consommation-de-gaz-hilarant_550352

    #protoxyde #drogues #jeunes #velo #cycliste #velorution #maire #sherif

  • Le « naming », un piège à Louvre Texte Nicolas Cori Photo Denis Allard/Réa Édité par François Meurisse - 6 Aout 2019 - Les Jours

    Le musée s’est embourbé dans un contrat de mécénat avec la généreuse famille Sackler, accusée d’avoir créé la crise des opioïdes aux États-Unis.

    Prenez La Joconde, son sourire mystérieux et ses millions de visiteurs annuels. Imaginez maintenant des hordes d’activistes dénoncer régulièrement devant elle la complicité du Louvre face à l’une des plus grandes crises sanitaires qu’ait connues les États-Unis.
    Un tel scénario a dû donner des cauchemars à la direction du musée parisien. Le 1er juillet dernier, une poignée de militants emmenés par la photographe américaine Nan Goldin, les pieds dans l’eau et des banderoles à la main, ont manifesté devant la pyramide du Louvre afin de demander à ce que l’aile Sackler des antiquités orientales soit débaptisée. La famille Sackler est propriétaire du groupe pharmaceutique Purdue Pharma, accusé d’avoir incité les médecins américains à prescrire à tout va depuis le début des années 2000 de l’Oxycontin, un analgésique contenant de l’opium, créant ainsi la plus grosse épidémie d’overdoses médicamenteuses jamais vue outre-Atlantique. Eh bien, quelques semaines après ce modeste happening, la direction du Louvre a décidé d’effacer en toute discrétion le nom de Sackler de ses salles, tout en adoptant une communication très alambiquée.

    Interrogé le 16 juillet sur RTL, Jean-Luc Martinez, le président du Louvre, a ainsi affirmé qu’il n’avait pas à « débaptiser ces salles » car elles ne portaient « plus le nom de Sackler » depuis des années, étant donné que le « nommage » des salles – datant des années 1990 – ne durait que « vingt ans ». Une information que, visiblement, seul l’intéressé possédait : pourquoi une manifestation quinze jours auparavant sinon ? Cet épisode est révélateur de la gêne de la direction du Louvre, mais aussi des problèmes éthiques pesant sur l’une des contreparties (lire l’épisode 2, « Les riches jouent aux gros dons ») les plus contestables du mécénat : le « naming » ou « nommage » d’espaces pour remercier un donateur particulièrement généreux. Permettre qu’une entreprise ou une personne fortunée donne son nom à un bout de musée, c’est prendre le risque de voir la réputation de l’établissement mise à mal si le mécène ne s’avère pas sans reproches. Et qui est sans tache ? Le récit du mécénat Sackler au Louvre permet de s’en rendre compte..

    Overdoses
    En 2015, le nombre d’overdoses mortelles dues à des médicaments opioïdes a atteint le chiffre de 33 000 contre 4 000 en 1994, avant l’introduction de l’Oxycontin. Ce médicament était à l’origine destiné à soulager les malades du cancer mais la firme Purdue Pharma a développé une politique marketing très agressive, convaincant les médecins de prescrire ce médicament à tous les publics. . . . . . . .

    La suite, payante sur : https://lesjours.fr/obsessions/mecenes-mecenat/ep5-louvre-sackler

    #art #musée #mécénat #culture #peinture #musées #exposition #mémoire #merci #france #opioides #sackler #Oxycontin #big_pharma #drogues #opiacés #addiction #drogue #pharma #santé_publique #overdose #opioids #Louvre #naming

    • Le discours de Nan Goldin
      « Je suis ici aujourd’hui pour demander à ce que le Louvre retire le nom “Sackler”. Il y a douze salles dans le département des antiquités orientales qui ont le nom “Sackler”. Les Sackler possèdent un groupe pharmaceutique qui a déchaîné la plus grande crise de santé publique aux États-Unis. Les gens meurent à cause d’eux. (…) 1,7 million de personnes sont dépendantes. »

  • Tex Williams - Smoke ! Smoke ! Smoke ! (That Cigarette) 1947
    https://www.youtube.com/watch?v=65_-vNtWLLs

    La chanson du générique du film Thank You for Smoking .

    Now I’m a fellow with a heart of gold
    With the ways of a gentleman I’ve been told
    The kind of fellow that wouldn’t even harm a flea

    But if me and a certain character met
    The guy that invented the cigarette
    I’d murder that son-of-a-gun in the first degree

    ’Course, it ain’t cause I don’t smoke myself
    And I don’t reckon they hinder your health
    I’ve smoked them all my life and I ain’t dead yet

    But nicotine slaves are all the same
    At a pettin’ party or a poker game
    Everything’s gotta stop while they smokes a cigarette

    (Smoke, smoke, smoke that cigarette)
    (Puff, puff, puff and if you smoke yourself to death)
    Tell St. Peter at the Golden Gate
    That you hates to make him wait
    You’ve gotta have another cigarette

    In a game of chance the other night
    Old Dame Fortune was doin’ me right
    The kings and the queens just kept on comin’ around

    I got a full and I bet ’em high
    But my bluff didn’t work on a certain guy
    He just kept on raisin’ and layin’ that money down

    He’d raise me, I’d raise him
    I sweated blood, you gotta sink or swim
    He finally called, didn’t raise the bet

    I said “aces full pal, how ’bout you?”
    He said “I’ll tell you in just a minute or two
    Right now, I just gotta have myself a cigarette”

    (Smoke, smoke, smoke that cigarette)
    (Puff, puff, puff and if you smoke yourself to death)
    Tell St. Peter at the Golden Gate
    That you hates to make him wait
    You’ve gotta have another cigarette

    The other night I had me a date
    With the cutest little gal on East 50 States
    One ’em high-bred, uptown, fancy little dames

    She said she loved me and it seemed to me
    That everything’s bout like it oughta be
    So hand in hand we strolled down lover’s lane

    She was oh so far from a chunk of ice
    Our smoochin’ party was goin’ real nice
    So help me, Hannah I’m thinking I’ve been there yet

    I give her a kiss, a little squeeze
    She said, “Tex, excuse me please
    But I just gotta have a filtered cigarette”

    (Smoke, smoke, smoke that cigarette)
    (Puff, puff, puff and if you smoke yourself to death)
    Tell St. Peter at the Golden Gate
    That you hates to make him wait
    You’ve just gotta have another cigarette

    #musique #santé #drogues

  • Mexico, country of 2,000 clandestine graves
    https://visionscarto.net/2000-clandestine-graves

    From 2006 to 2016 almost 2,000 illegal burials were discovered where criminals disappeared persons. The barbarity encompasses 24 states in the country, and one out of every 7 municipalities. In this investigation we document more clandestine graves than the government recognizes: one grave every two days. by Alejandra Guillén, Mago Torres y Marcela Turati On February 20, 1943, the Purépecha community in Angahuan, Mexico, watched with great astonishment as the earth opened up, expelled black (...)

    #Articles

  • La classification des drogues n’a rien de scientifique, et c’est un problème | Slate.fr
    http://www.slate.fr/story/178929/sante-publique-classification-drogues-licites-illicites-politiques-internation

    Bien évidemment, les frontières séparant les substances légales de celles qui ne le sont pas n’ont aucune valeur scientifique ou médicale : la cartographie, ici, n’est que la résultante d’une longue histoire de domination culturelle, économique et politique. Ces frontières sont d’ailleurs mouvantes, comme en témoigne l’actuel courant international de dépénalisation/légalisation du cannabis. Aucune corrélation n’est établie entre les effets psychotropes, les plaisirs procurés et les dégâts individuels et collectifs.

    Quant à la classification actuelle, loin d’être scientifiquement fondée, elle est bien souvent « tributaire de l’idéologie, des préjugés et de la discrimination de groupes de population marginalisée, voire des intérêts financiers de l’industrie pharmaceutique ».

    Ca me fait pensé à l’émission sur la chasse écouté hier
    https://seenthis.net/messages/789877
    Le problème des classification me semble etre le même.
    Les chasseurs se vantent d’être des écolos qui connaissent, aiment et entretiennent la nature. Or dans la chasse les animaux sont classés en fonction de l’arme utilisé pour les tuer. Gros gibier = gros calibre, petit gibier = petit calibre. Pour les drogues, le classement des drogues est fonction de l’histoire coloniale.

    #taxonomie #catégories #drogue #vocabulaire #colonialisme

  • El país de las dos mil fosas
    https://visionscarto.net/el-pais-de-las-2000-fosas

    Desde 2006 a 2016 fueron descubiertos casi 2000 entierros ilegales donde criminales desaparecieron personas. La barbarie abarca 24 estados del país, y uno de cada 7 municipios. En esta investigación documentamos más fosas clandestinas que las que el gobierno reconoce: una fosa cada dos días. por Alejandra Guillén, Mago Torres y Marcela Turati El 20 de febrero de 1943 la comunidad purépecha de Angahuan observó atónita cómo se abrió la tierra, expulsó humo negro de su interior y comenzó a parir al (...)

    #Artículos

  • Paris : des policiers du XVIIIe arrondissement au cœur d’une vaste affaire de corruption Lohan Benaati — 21 juin 2019
    https://www.liberation.fr/france/2019/06/21/paris-des-policiers-du-xviiie-arrondissement-au-coeur-d-une-vaste-affaire

    Cinq policiers ont été mis en examen dans l’enquête sur les soupçons de corruption et de trafic de stupéfiants qui secoue la brigade anticriminalité parisienne. La semaine dernière, un brigadier de 45 ans connu sous le nom de « Bylka » a été écroué.

    Le scandale policier révélé par le site les Jours https://lesjours.fr/obsessions/police-drogue/ep1-goutte-dor-bilka continue de prendre de l’ampleur. En une semaine, pas moins de cinq policiers de la brigade anticriminalité (BAC) du XVIIIe arrondissement de Paris ont été mis en examen dans cette affaire, notamment pour « corruption », « faux en écriture publique » et « trafic de stupéfiants ». S’ils font l’objet de lourdes charges, seul Karim M. a été placé en détention provisoire par le juge d’instruction chargé de l’enquête. Connu dans le XVIIIe arrondissement sous le surnom de « Bylka », il est soupçonné d’avoir protégé et racketté des dealers, puis blanchi l’argent obtenu. Des investigations, parties d’une dénonciation, avaient conduit le parquet de Paris à ouvrir en 2018 une enquête préliminaire puis une information judiciaire, confiées à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), la « police des polices ». Les « bœufs-carottes » ont été jusqu’à sonoriser la voiture de service de deux suspects pour les confondre.

    Selon les Jours, les habitants du quartier de la Goutte-d’Or attribuent à Bylka un système de « racket massif rodé » allant de vols réguliers d’argent et de stupéfiants au « paiement de l’assurance » nécessaire pour bénéficier de sa protection. Tout le monde connaissait les agissements du brigadier, qui officiait dans le secteur depuis de longues années. Décrit comme sûr de lui, avec une forte influence sur ses jeunes collègues, l’homme avait « instauré comme un droit de travail pour les dealers du secteur », affirme une source policière dans des propos rapportés par le JDD. « S’ils ne voulaient pas être arrêtés, les revendeurs étaient obligés de payer. Mais c’était devenu intenable avec des mecs qui menaçaient de tout balancer… »

    Des propos confirmés par les habitants qui ont eu affaire de près ou de loin à Karim M., le « boss du quartier ». Nombreux sont ceux à avoir alerté l’IGPN à la suite de procès-verbaux falsifiés, d’arrestations violentes, de vols ou de rackets. « [Mes clients] me disaient que ce policier faisait la loi dans ce quartier, et qu’en échange d’une petite commission, on les laissait tranquilles. Ils ne voulaient pas dénoncer ces faits puisque c’était leur activité », assure aux Jours Keren Saffar, avocate de plusieurs habitants du quartier mis en cause dans des affaires de stupéfiants. Lors d’un procès, l’an dernier à Paris, Me Saffar avait émis des doutes sur plusieurs procès-verbaux dressés par les équipes de Karim M. La justice avait donné raison aux fonctionnaires de police, mais un procès en appel aura lieu en décembre.

    Les mises en examen des trois collègues de Karim M. portent à sept le nombre de personnes poursuivies dans cette affaire, dont cinq policiers de la BAC du XVIIIe arrondissement. Et, au vu de la gravité des faits, le chiffre pourrait encore augmenter.

    #police #corruption #faux_témoignage #fait_divers #drogue