• Les impasses du rapport parlementaire sur les #stupéfiants
    https://www.mediapart.fr/journal/france/220118/les-impasses-du-rapport-parlementaire-sur-les-stupefiants

    L’autoproduction de #cannabis séduit de plus en plus de fumeurs, ici à Marseille en 2013. © LF Un rapport parlementaire préconise la mise en place d’une #amende_forfaitaire pour usage de stupéfiants, sans distinguer le cannabis des autres produits. La création d’une amende délivrée directement par les policiers risque de systématiser la répression et d’éloigner toute approche sanitaire et sociale.

    #France #drogues

  • Nan Goldin, Pain/Sackler
    https://www.artforum.com/inprint/issue=201801&id=73181

    I SURVIVED THE OPIOID CRISIS. I narrowly escaped. I went from the darkness and ran full speed into The World. I was isolated, but I realized I wasn’t alone. When I got out of treatment I became absorbed in reports of addicts dropping dead from my drug, OxyContin.

    Leave the world a better place than when you entered it.
    —Arthur Sackler to his children


    via @izo
    #painkillers #addiction #drogues #big_pharma #photographie

  • Your smartphone is making you stupid, antisocial and unhealthy. So why can’t you put it down ? - The Globe and Mail
    https://www.theglobeandmail.com/technology/your-smartphone-is-making-you-stupid/article37511900

    Your smartphone?is making you? stupid, antisocial ? and unhealthy ?. So why can’t you put it down❔⁉️

    A decade ago, smart devices promised to change the way we think and interact, and they have – but not by making us smarter. Eric Andrew-Gee explores the growing body of scientific evidence that digital distraction is damaging our minds

    #technologie #smartphones #aliénation #réseaux_sociaux #addiction #drogue_électronique #drogue_numérique #skam

    Dans la série télé norvégienne « skam », le scénario est basé et écrit très largement autour de l’utilisation des réseaux sociaux par les protagonistes. C’est en norsk mais vous pouvez regarder un épisode en spoolant pour voir comment les écran FB, instagram, etc... s’inscrivent sur l’écran presque au même niveau que les sous-titres. Je n’avais jamais vu ça avant.

    https://tv.nrk.no/serie/skam
    http://skam.p3.no
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Skam_(s%C3%A9rie_t%C3%A9l%C3%A9vis%C3%A9e)

  • Turkish interior minister tells police to break drug dealers’ legs

    Turkey’s interior minister, #Süleyman_Soylu, has called on police to break the legs of drug dealers, the Ahval news website reported based on a Sputnik story.

    https://www.turkishminute.com/2018/01/04/turkish-interior-minister-tells-police-to-break-drug-dealers-legs

    #drogue #violence (et je ne sais pas quoi d’autre... #casser_les_jambes ?)

    Petite réaction spontanée à cette news :
    Süleyman Soylu comme #Rodrigo_Duterte, la #Turquie comme les #Philippines...
    #it_has_begun

  • #Drogues : un rapport fait état d’usages variés selon les villes
    http://www.lagazettedescommunes.com/541911/drogues-des-usages-varies-selon-les-villes-rapport-ofdt

    L’Observatoire français des drogues et des #toxicomanies insiste, dans son rapport général, sur la présence très forte des drogues « classiques », tant dans les usages que dans les #trafics. Ainsi, la cocaïne est de plus en plus recherchée par toutes sortes de publics : insérés, festifs ou au contraire très précaires. Ces usagers mettent en avant une « qualité » nouvelle qui contribue à donner une meilleure image et une nouvelle impulsion à ce produit, très disponible sur tous les sites.

    L’héroïne jusqu’alors surtout présente au nord et à l’est du pays, à proximité des marchés néerlandais et belge, est désormais plus visible dans la partie sud du pays. De même, l’offre de cannabis ne cesse de croître et sa production se professionnalise.

    L’Observatoire pointe également « l’engouement pour des comprimés d’ecstasy dont les producteurs et trafiquants soignent la forme et le design », attirant ainsi « une clientèle jeune mais aussi, parfois, des ex-usagers des années 1990, aujourd’hui quadragénaires, qui consomment à nouveau la substance ».

  • Sur la route mortelle des opioïdes - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2017/06/25/sur-la-route-mortelle-des-opioides_1579449

    Aux Etats-Unis, l’addiction aux psychotropes de synthèse fait des ravages, avec la complicité de labos et médecins sans scrupules. Reportage en Virginie-Occidentale.

    La première chose qui frappe, ce sont ses yeux. Vert foncé, surmontés de fard à paupière rose. Pétillants et espiègles sans doute à l’adolescence, mais aujourd’hui empreints d’une profonde lassitude. Comme recouverts d’un voile cotonneux. A lui seul, le regard de Tiffany Vincent trahit une vie d’excès. Son épais maquillage ne gomme pas la dureté des traits de cette femme de 33 ans passée par toutes les drogues ou presque. Et brisée à la fois par l’addiction et le deuil. A l’étage de la modeste maison où elle nous reçoit, dans la petite ville morose de Madison, en Virginie-Occidentale, Tiffany a retrouvé le corps sans vie de sa mère, Mary Kathryn, décédée d’une overdose à l’âge de 50 ans. C’était le 23 décembre 2015, deux jours avant un Noël qui devait être le premier en famille depuis trois ans. « Elle avait acheté des cadeaux pour tout le monde. Elle était si excitée, si heureuse, comme une enfant », se souvient Tiffany, les larmes aux yeux.

    L’addiction de Mary Kathryn a débuté en 1997. Un violent accident de voiture. De lancinantes douleurs au dos. Et un médecin qui lui prescrit de l’Oxycontin, puissant analgésique dérivé de l’opium. Un an plus tôt, ce médicament a été introduit aux Etats-Unis par le laboratoire Purdue Pharma, qui en assure une promotion marketing agressive auprès des docteurs et pharmaciens. Les arguments sont rodés : l’Oxycontin serait un opiacé sûr, capable de soulager des douleurs sévères sans générer d’addiction. La réalité se révèle bien différente. Le cercle infernal est enclenché : on estime qu’au moins 2 millions d’Américains sont accrocs aux opiacés, qui ont tué plus de 300 000 personnes en quinze ans.

    « En quelques mois, Mary Kathryn est devenue dépendante », résume Kay Mullins, la mère de la défunte, et grand-mère de Tiffany. Pendant près de deux décennies, cette mère courage qui, à 70 ans, travaille encore chez un fleuriste de Madison pour faire vivre la famille - Tiffany et ses deux fillettes habitent chez elle - a tenté d’aider sa fille à s’en sortir. A plusieurs reprises, elle l’a envoyée dans de rares et coûteuses cliniques de désintoxication. Sans succès. Pour se procurer les pilules dont elle avait besoin, Mary Kathryn a écumé les cabinets médicaux et pharmacies sans scrupules de la région, roulant parfois près de deux heures pour se procurer ici une ordonnance, là une boîte de médicaments. « Le dernier docteur qui l’a reçue était néphrologue ! Il lui a prescrit du Xanax et de l’oxycodone, deux médicaments que vous n’êtes pas censé associer car cela peut vous tuer. Elle l’a vu le lundi. Le mercredi, elle était partie », se désole Kay.

    Ordonnances

    Après les funérailles de sa fille, la septuagénaire à la voix douce et au regard affable a décroché son téléphone pour appeler le cabinet du néphrologue. A la secrétaire, elle se souvient simplement d’avoir dit que Mary Kathryn ne reviendrait pas pour son prochain rendez-vous, prévu quelques jours plus tard. Si le médecin en question n’a pas été inquiété, d’autres ont en revanche été contraints de fermer boutique. Certains ont été poursuivis en justice. A l’image de Michael Kostenko, qui délivrait des ordonnances à la chaîne dans une clinique au milieu de la forêt, où il animait officiellement des groupes de parole fondés sur la spiritualité. Tiffany, qui y a accompagné sa mère, se souvient : « Les gens passaient la nuit devant le bâtiment pour pouvoir entrer. Il y avait 40 personnes dans une salle. Le docteur te disait que Dieu était le seul à pouvoir soulager ta douleur. Puis il te donnait ta prescription. »

    L’an dernier, le docteur Kostenko a été arrêté et inculpé pour avoir fourni de l’oxycodone sans raisons médicales à de nombreux patients, dont au moins deux ont succombé à une overdose. Le dossier constitué par le procureur donne le tournis. En une seule journée, en décembre 2013, ce médecin aurait par exemple signé 375 ordonnances pour 271 patients, sans en avoir vu un seul. Soit plus de 22 000 pilules d’oxycodone prescrites en échange de plus de 20 000 dollars (18 000 euros) en espèces.

    Le 25 avril, Michael Kostenko a plaidé coupable devant un tribunal fédéral. Il encourt jusqu’à vingt ans de prison et un million de dollars d’amende. Sa peine sera prononcée le 23 août. Certains de ses patients ont déjà écopé, bien malgré eux, de la peine capitale. Mi-juin, pas moins de 47 personnes ont été arrêtées dans l’Etat pour avoir écoulé illicitement de l’oxycodone.

    A une cinquantaine de kilomètres au sud de Madison, Logan symbolise le déclin économique de la Virginie-Occidentale, berceau sinistré de l’industrie du charbon. Dans cette région reculée, à l’ombre des Appalaches, des milliers d’emplois ont disparu dans les mines. Laissant derrière eux une génération de chômeurs en proie à des douleurs physiques et des traumatismes mentaux. Un terreau parfait pour l’épidémie d’opiacés qui, contrairement à celle de crack dans les années 80, touche davantage l’Amérique blanche et rurale.

    Si les experts notent une corrélation entre chômage et consommation de drogue, le fléau n’épargne aucun milieu social. Chelsea Carter peut en témoigner. « J’ai grandi dans une belle maison. Mon père était le maire. Nous allions à l’église deux fois par semaine, le mercredi et le vendredi », raconte cette femme de 30 ans, blonde aux yeux bleus et à la taille de guêpe. Quand on l’entend raconter son passé de « gymnaste et pom-pom girl au collège », on ne peut s’empêcher de penser à l’adolescente qui fait tourner la tête de Kevin Spacey dans American Beauty. A 12 ans pourtant, l’ado modèle déraille au contact de l’une de ses amies qui lui raconte comment, le week-end, elle « se défonce » avec son père dealer. Chelsea essaie l’alcool puis l’herbe. Suivront pilules antidouleur, cocaïne, méthamphétamine et ecstasy. Le tout avant l’âge de 15 ans.

    « Les opiacés étaient vraiment ma drogue préférée », se souvient-elle. La mort rapprochée de sa grand-mère et d’un ami (d’une overdose) la font basculer. Sa rencontre, à 19 ans, avec un dealer de deux fois son âge l’entraîne vers le fond. Ils entament une relation « drug fueled » (« alimentée par la drogue ») : « A l’époque, je consommais jusqu’à 10 pilules d’oxycodone par jour. Chacune coûtait 100 dollars au marché noir. Je faisais à mon dealer tout ce qu’il voulait et en échange, j’obtenais la drogue dont j’avais besoin. » Chelsea finit par rompre cette relation toxique. Mais pour financer sa consommation, elle monte une bande de cambrioleurs. L’arrestation du gang fait la une du journal local. Condamnée, elle échappe à la prison en échange d’une cure de désintoxication et de contrôles réguliers. Elle replonge presque aussitôt. « J’ai échoué à un test antidrogue. Ils m’ont mis les menottes, une combinaison orange et m’ont conduite en prison. Il n’y a pas d’endroit plus humiliant sur Terre », dit-elle d’un accent traînant.

    « Un fléau familial »

    C’était le 29 septembre 2008. Pour ne jamais oublier cette date, Chelsea l’a fait tatouer récemment sur l’intérieur de son poignet gauche. Précédé de ces quelques mots : « I once was lost » (« Jadis, j’étais perdue »). Depuis ce jour, elle n’a jamais retouché à la drogue. « Cela fait neuf ans que je suis sobre et cela se passe bien. Je ne dis pas que je n’ai pas pensé par moments à replonger. Vous savez, les drogués recherchent la satisfaction immédiate. Se désintoxiquer n’apporte pas de satisfaction immédiate. C’est beaucoup de travail », confie-t-elle. Un travail qui est devenu le sien : après des études de psychologie et de travail social, Chelsea est aujourd’hui thérapeute dans un centre de traitement des addictions à Logan.

    Dans son bureau épuré, la trentenaire à la longue chevelure soignée a accroché quelques cadres « feel good » : « Dreams come true », « Love is all you need », « Follow your heart ». Il y a aussi, dans un coin, une copie de son mugshot - la photo méconnaissable prise par la police le jour de son arrestation - et quelques coupures de presse sur son parcours. Rare exemple de désintoxication et de reconversion réussie, Chelsea tâche de transmettre un message d’espoir aux centaines de toxicomanes qu’elle suit. Tout en constatant à la fois l’ampleur de la crise et le manque de moyens : « Tous les jours, je reçois des gens dont la mère, le fils, le père sont aussi suivis ici. C’est un fléau familial. Nous avons besoin de plus de centres de traitement. Nous avons besoin d’aide. Notre Etat traverse une crise profonde, et nous voyons mourir devant nos yeux des générations entières. »

    « Heroin babies »

    Une étudiante de 21 ans au volant de sa voiture accidentée. Un père de 47 ans et son fils de 26 ans sur le sol de leur salle de bain. Trois amies de 23, 27 et 32 ans dans un jardin. Un homme de 59 ans dans un buisson. Un couple de quadragénaires dans les toilettes d’une station-essence. Le 15 août 2016, ces neuf personnes - et près d’une vingtaine d’autres - ont fait une overdose à Huntington, deuxième ville de Virginie-Occidentale. Vingt-six overdoses en à peine quatre heures. Un traumatisme pour la ville et ses services de secours. « C’est comme si l’enfer s’était déchaîné », dira plus tard Steve Williams, le maire de Huntington, 50 000 habitants. Comme un miracle au milieu de cet enfer, toutes les victimes ont pu être sauvées, la plupart grâce au Narcan, médicament antidote à base de naloxone, administré par intraveineuse ou par voie nasale et qui annule les effets des opiacés.

    Ce jour-là, toutes les victimes avaient consommé la même héroïne frelatée. Face aux contrôles accrus imposés aux médecins et aux pharmaciens, se procurer des opiacés sur ordonnance s’avère de plus en plus complexe. Les toxicomanes se tournent alors vers des médicaments contrefaits ou, de plus en plus fréquemment, vers l’héroïne, bien moins chère mais aussi beaucoup plus dangereuse. Entre 2014 et 2015, les overdoses mortelles d’héroïne ont ainsi bondi de plus de 20 % aux Etats-Unis. Car la drogue, principalement importée par les cartels mexicains, est souvent mélangée avec d’autres molécules, dont le fentanyl. Trois grains de sable de cet opiacé synthétique, cent fois plus puissant que la morphine, constituent une dose mortelle.

    Selon les statistiques du Centre de contrôle et de prévention des maladies (CDC), plus de 33 000 Américains ont succombé à une overdose d’opiacés en 2015, quatre fois plus qu’en 1999. Avec un taux d’overdoses mortelles de 41,5 pour 100 000 habitants, la Virginie-Occidentale était de loin l’Etat le plus touché, devant le New Hampshire et le Kentucky. Une enquête récente du journal local, le Charleston Gazette-Mail, récompensé au printemps d’un prix Pulitzer, a montré que 780 millions de pilules d’opiacés (oxycodone et hydrocodone) ont été écoulées en Virginie-Occidentale entre 2007 et 2012. Et les chiffres de 2016 indiquent qu’en dépit de la prise de conscience, l’épidémie n’a pas encore atteint son pic. L’an dernier, 818 personnes sont mortes d’une overdose en Virginie-Occidentale - 13 % de plus qu’en 2015.

    Au milieu de cette marée de statistiques, un chiffre stupéfie plus que tout autre : un bébé sur cinq né l’an dernier dans le principal hôpital d’Huntington a été exposé à la drogue au cours de la grossesse. La moitié d’entre eux, soit environ 9 % des nouveaux-nés, ont hérité de l’addiction de leur mère aux opiacés. On les appelle familièrement les « heroin babies », victimes les plus jeunes - et les plus vulnérables - de cette épidémie ravageuse. « Ils souffrent de tremblements très rapides et incontrôlés, d’un sommeil très agité, de crampes, de diarrhées. Ils pleurent de manière effrénée, ont du mal à s’alimenter et à réguler leur température », décrit le néonatalogiste Sean Loudin.

    Outre une unité spécialisée au sein de la maternité, une structure externe baptisée Lily’s Place a ouvert fin 2014 pour accueillir ces nourrissons qui souffrent du syndrome d’abstinence néonatale (SAN). La clinique compte douze chambres et chaque bébé bénéficie d’un traitement médical personnalisé. Du type de drogue et de la quantité consommée par la mère dépend la durée du sevrage. Quelques semaines le plus souvent, plusieurs mois parfois. Les parents, privés de la garde de leur enfant dès que de la drogue est détectée dans son organisme, sont autorisés à venir s’en occuper la journée, sous la supervision des infirmières. « Certains sont présents tous les jours, du matin au soir. D’autres ne viennent quasiment jamais et disparaissent parfois pendant plusieurs semaines », raconte Rhonda Edmunds, l’une des deux fondatrices de Lily’s Place.

    Infirmière depuis trente ans, elle a assisté à l’explosion du nombre de bébés atteints de SAN. « En 2011, nous sommes allés visiter le seul endroit aux Etats-Unis qui s’occupait de ces bébés, dans l’Etat de Washington [nord-ouest du pays, ndlr]. En vingt ans d’existence, ils avaient acquis beaucoup d’expérience. On a compris qu’on ne faisait pas les choses de la bonne manière. » A leur retour, Rhonda et sa collègue infirmière adaptent donc leurs méthodes. A l’hôpital d’abord, puis au sein de Lily’s Place. Finies les lumières vives, place à un éclairage tamisé. Les bercements de haut en bas sont remplacés par des mouvements latéraux, mieux tolérés par les nourrissons.

    Bataille

    Malgré l’ampleur du phénomène - plus de 27 000 bébés américains nés avec le SAN en 2013, dix fois plus qu’en 2000 -, cette expérience acquise par l’équipe de Lily’s Place reste peu connue. Et peu partagée. La recherche sur le sujet demeure embryonnaire et les structures quasi inexistantes. Pour le néonatalogiste Sean Loudin, directeur médical de Lily’s Place, le fait que des milliers de bébés à travers le pays ne reçoivent aucun traitement approprié pour leur addiction s’apparente à de la torture. « Un bébé en manque qui n’est pas traité traverse d’énormes souffrances. Tout le monde serait choqué si, dans un hôpital, on laissait partir sans traitement un adulte dépendant aux opiacés en sevrage. Cet adulte serait en train de hurler, de vomir, il aurait la diarrhée. Si quelqu’un voyait cet être humain, il dirait que c’est une injustice. Et pour les bébés alors ? » s’emporte-t-il.

    Retour à Madison. Devant la maison familiale, Tiffany Vincent s’amuse avec ses deux filles de 7 et 11 ans. Après deux heures d’interview douloureuse, entrecoupée de longs silences et de sanglots, c’est la première fois qu’on la voit sourire. Adossée au porche écaillé, sa grand-mère, Kay, observe la scène. Dans son regard avenant, on perçoit tantôt la joie, celle de voir ses arrières petites-filles heureuses. Tantôt l’angoisse morbide de celle qui en a trop vu et se demande si Tiffany sera encore vivante dans trois, cinq ou dix ans. Car Tiffany, comme sa mère décédée, combat depuis longtemps les démons de l’addiction. Opiacés, speed, héroïne, méthamphétamines : elle a beaucoup testé. Et beaucoup consommé.

    Lors de notre rencontre, elle assurait être sobre depuis six mois environ. Mais sa grand-mère ne semblait guère convaincue. En pleurs, Tiffany s’est confessée sur ses peurs. Et mis des mots déchirants sur sa bataille : « Je peux être sobre pendant plusieurs mois. Mais quelque chose va m’arriver, le sol va se dérober sous mes pieds et je vais aller me défoncer. Et je ne pourrai rien y faire. J’aime mes filles plus que tout. Mais quand je suis défoncée, mon addiction prend le dessus et je commence à aimer la drogue plus que j’aime mes enfants. Ce truc, c’est comme le diable. C’est le diable. Je peux courir pour lui échapper. Je peux ne pas le vouloir. Je peux me cacher. Mais il trouvera toujours son chemin jusqu’à moi. »
    Frédéric Autran Envoyé spécial en Virginie-Occidentale

    #drogue #opiacés #héroïne #Virginie #addiction #overdose #big_pharma
    Très bon article.
    Drogues légales, drogues illégales, dealer en blouse blanche ou dealer de la rue, au final le même résultat, la dépendance dans toute sa cruauté. On notera que comme tout phénomène social, les rapports de classe jouent leur rôle puisque celle qui s’en sort dans l’article est celle qui vient d’un milieu friqué, fille du maire.

  • Il a fallu 24 policiers pour 7 grammes de shit
    http://www.lessentiel.lu/fr/news/insolites/story/Il-a-fallu-24-policiers-pour-7-grammes-de-shit-22296369

    Un tweet de la police nationale française la veille du jour de Noël a provoqué les moqueries des internautes sur les moyens mobilisés pour trouver une petite quantité de haschich.

    Une opération antidrogue organisée par la police à l’hôpital de Nantes la semaine passée est la risée des réseaux sociaux. En effet, le 23 décembre, la police nationale du département Loire-Atlantique a publié un tweet relatant les détails de l’action. Et c’est là que le bât blesse : pas moins de 24 agents, accompagnés de 2 chiens spécialisés dans la recherche de stupéfiants, ont été mobilisés pour ne découvrir finalement que 7 grammes de résine de cannabis.

    Un bien maigre butin raillé par les internautes, comme le relève Francetvinfo. https://mobile.francetvinfo.fr/faits-divers/police/nantes-la-police-decouvre-7-grammes-de-cannabis-et-provoque-les-moqueries-sur-les-reseaux-sociaux_2532089.html#xtor=CS1-746&xtref=http://m.facebook.com

    Ces derniers pointent le décalage entre les moyens engagés et le résultat obtenu.
    Bravo pour cette inutilité !— Delphine Blanchard ???? (@Galatee) December 23, 2017

    J’espère que notre société réalisera bientôt qu’elle a d’autres priorités que celle de mobiliser 24 personne pour 7g d’une substance consommée par des adultes consentant— Nestor le Castor (@CastorNestor) December 23, 2017

    Ici le porte-parole d’Europe Écologie – Les Verts estime que les « forces de l’ordre ont mieux à faire de leur temps ».
    Hé ben. Je serais pas déjà pour la légalisation du cannabis que cette anecdote finirait de me convaincre. La pénalisation ne sert ni la prévention ni la sécurité et nos forces de l’ordre ont mieux à faire de leur temps ! https://t.co/FRjBpInu82— Julien Bayou (@julienbayou) December 23, 2017

    Mais le plus virulent est le réalisateur Matthieu Kassovitz.
    _ Bande de batards. 7g !!! 24 policiers !!!!! Vous êtes une belle bande de bon à rien.

    @PoliceNationale https://t.co/EZSWQXSAgg— mathieu Kassovitz (@kassovitz1) December 23, 2017 _

    #Efficacité #En-Marche #police #drogue Nantes #France #stupéfiants #Hôpital #MDR

  • Tandem (5/28) : « Sur les traces du rebetiko » suivi de « La nuit Radio »
    https://www.franceculture.fr/emissions/creation-air/tandem-528-sur-les-traces-du-rebetiko-suivi-de-la-nuit-radio?platform=

    Le #rebetiko, #musique populaire grecque, est né au début du 20ème siècle, au moment où la #Grèce connaît de nombreux bouleversements. Ses thèmes de prédilection témoignent de la dureté de la vie à cette époque : l’#exil, la #pauvreté, la #solitude, la #drogue, la #prison, la mort …

    Dans les #bidonvilles du port du #Pirée, là où échouent les bateaux en provenance d’Asie Mineure, dans les sous-sols des cafés à l’ombre du pouvoir, les « rébètes », tout imbibés des vapeurs de #haschich, composent des mélodies empreintes de mélancolie, des vers naïfs et bruts, servis par les sonorités déchirantes du bouzouki. Leurs voix rauques chantent ces thèmes simples et puissants, destinés à chasser les peines et les souffrances quotidiennes.

    Ce #documentaire nous entraîne de Syros à Athènes, sur les traces de #Markos_Vamvakaris (1905-1962), l’un des plus grands rébètes que la Grèce ait connu. À ses côtés, on part à la rencontre de celles et ceux qui, aujourd’hui, vibrent aux sons de cette musique. On explore ainsi ses résonances contemporaines, car les évolutions successives de cette musique tracent en filigrane l’histoire de la Grèce moderne. Que peut-elle nous raconter de la nouvelle page que sont en train d’écrire les Grecs ?

    #Création_On_Air #France_Culture #radio

  • [Rattrapage de quelques articles que le flux rss a oublié de publier sur seenthis.]

    "Pascale Pascariello : « Provoquer la parole qu’on n’entend pas »"
    http://syntone.fr/pascale-pascariello-provoquer-la-parole-quon-nentend-pas

    Du quotidien de dealers marseillais pour l’émission Les Pieds sur Terre sur France Culture aux récits de braqueurs dans sa dernière série pour Arte Radio , la journaliste indépendante et reporter #Pascale_Pascariello travaille depuis de nombreuses années à faire entendre des discours tus et des témoignages peu entendus. Rencontre avec une adepte de l’enquête et du travail au long cours.

    À écouter, entre autres choses :

    Trois reportages diffusés en 2012 dans l’émission Les Pieds sur Terre sur #France_Culture, consacrés au trafic de #drogue dans les quartiers nord de #Marseille :

    Sur le chemin du parloir
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/sur-le-chemin-du-parloir-13

    Pourquoi les dealers vivent-ils chez leur maman ?
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/pourquoi-les-dealers-vivent-ils-chez-leur-maman-23

    La réunion des parents
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/la-reunion-des-parents-33

    Deux reportages autour de la situation du collège Versailles à Marseille, un établissement scolaire oublié à la violence par les pouvoirs publics, diffusés dans Les Pieds sur Terre sur France Culture en janvier 2017 :

    Le collège Versailles dans l’impasse
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-college-versailles-dans-limpasse

    Le collège n’arrête plus les balles
    https://www.franceculture.fr/emissions/les-pieds-sur-terre/le-college-narrete-plus-les-balles

    Les Braqueurs , une série en 11 épisodes réalisée par Sara Monimart et diffusée sur Arte Radio en 2017
    https://www.arteradio.com/serie/les_braqueurs

    #audio #radio #création_sonore

  • Le stazioni si stanno trasformando in fortezze contro i poveri

    Faccio e rifaccio il conto, ma non riesco a credere al risultato. Eppure è sempre lo stesso: nella mia vita, tra anni di pendolarismo e stagioni di viaggi frequenti, ho attraversato la stazione centrale di Bologna almeno diecimila volte. E non una di queste mi sono sentito in pericolo. Un forte disagio, invece, l’ho provato davanti alla campagna di stampa dell’estate 2017 che la dipingeva come un luogo da cui scappare a gambe levate, dove i viaggiatori sono vessati dalle pretese dei mendicanti e circondati da “una folla di disperati”. Cosa che, semplicemente, non è vera. I poveri che gravitano attorno alla stazione lo fanno per cercare risposta a semplici necessità, come quella di trovare un bagno per lavarsi o un riparo tranquillo per la notte. E, ancora, la stazione è un luogo dove chiedere l’elemosina o proporsi come facchini.

    https://www.internazionale.it/reportage/wolf-bukowski/2017/10/30/stazioni-poveri
    #gare #anti-pauvres #pauvreté #exclusion #Italie #sécurité #militarisation #contrôles_d'identité #surveillance #tri #migrations #asile #réfugiés #SDF #sans-abris

    signalé par @albertocampiphoto

  • « En tant que dealer, je suis un macroniste en puissance »

    Sur le débat estival grenoblois de la légalisation du cannabis, on entend beaucoup les politiques et un peu les consommateurs enthousiastes. Mais il existe des personnes particulièrement concernées dont on ne connaît pas l’opinion : les dealers. Le Postillon a décidé de faire témoigner l’un d’entre eux.
    On l’appellera Ali. Il est quarantenaire et « dans le business » depuis le collège. L’ancien petit dealer de cannabis d’une cité grenobloise, installé maintenant dans un autre quartier, a gravi progressivement les échelons, au point de gérer désormais son propre réseau, en partenariat avec quelques associés. Polyconsommateur - « coke et shit, occasionnellement MDMA » - mais « petit consommateur », insiste-t-il, il vend « de tout sauf de l’héroïne » : cannabis, cocaïne, ecstasy, amphétamine, LSD, kétamine... Avec ses plus de 25 ans d’expérience dans ce milieu, il nous donne son avis à propos de la légalisation, mais surtout « raconte l’histoire d’un destin ».

    Lire la suite sur
    https://www.lepostillon.org/En-tant-que-dealer-je-suis-un-macronist-en-puissance.html

    #Deal #légalisation #guerredesgangs #grenoble #macronisme #business

  • Heroin, Methamphetamine, and Marijuana Are All Getting Stronger in the U.S. - Pacific Standard
    https://psmag.com/economics/your-drugs-are-getting-stronger

    Over the past few years, dealers have cut the heroin they sell in many parts of America with fentanyl, an opioid chemical that’s much more potent—and dangerous—than heroin. That’s led to a spike in overdoses and deaths. But opioids aren’t the only drugs to have become much stronger in recent years. In a new report, the Drug Enforcement Administration finds that methamphetamine and marijuana in America have also increased in strength.

    The more powerful drugs are a sign of an ever-more-competitive recreational drug marketplace, driven by the rising popularity of potent opioids, RAND Corporation drug-policy researcher Rosalie Pacula told the Los Angeles Times. Punchier drugs likely also mean these products are widely available to Americans, putting traffickers under pressure to have stronger offerings, the DEA suggests in its report. If methamphetamine goes the way of opioids, that could mean more overdoses in the future, but the available data makes it hard to know yet if that’s happening.

    #Opioides #Drogues #Marché

  • #Albanie : pouvoir, police et armée sont gangrénés par le trafic de #drogue
    https://www.mediapart.fr/journal/international/161117/albanie-pouvoir-police-et-armee-sont-gangrenes-par-le-trafic-de-drogue

    Le premier ministre Edi Rama, lors d’un meeting électoral, le 23 juin 2017. © Reuters L’Albanie du premier ministre social-démocrate Edi Rama a longtemps fait figure de « bon élève européen » dans les Balkans. Mais depuis 2014, la production et le trafic de drogue explosent, pesant près d’un tiers du PIB. Les Occidentaux haussent le ton face aux scandales à répétition qui impliquent le pouvoir et tous les partis.

    #International #cannabis

  • Marchands de #mort : les pharmaceutiques, le Congrès et l’épidémie américaine des #opioïdes
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/oct2017/drog-o23.shtml

    Un aperçu de la #corruption et des machinations politiques à l’origine de l’#épidémie mortelle de #drogue aux États-Unis a été fourni récemment par une enquête produite par le Washington Post et l’émission télévisée « 60 Minutes » sur CBS News.

    L’enquête expose les manigances bipartites dirigées par le représentant républicain au Congrès Tom Marion visant à empêcher la Drug Enforcement Administration (DEA) de restreindre la vente illicite d’opioïdes. La vente massive d’analgésiques à base d’opioïdes dans les communautés ouvrières économiquement dévastées a donné des milliards de dollars aux entreprises de distribution de #médicaments tout en tuant des centaines de milliers de personnes à travers les États-Unis et causant la dépendance chez des millions d’autres.

  • #tabac & dictature : Nouveau dérapage totalitaire de l’OMS ~ Vapolitique
    http://vapolitique.blogspot.com/2017/10/tabac-dictature-nouveau-derapage.html

    "En plus de l’autoritarisme violent, être lié d’intérêt avec la production de tabac brut semble presque devenu un critère pour influer sur les recommandations de l’OMS. Vera daCosta, brésilienne à la tête du bureau anti-tabac, l’influence de l’Inde lors de la dernière convention sur son territoire, la Thaïlande prise en exemple à suivre... L’arrivée du Zimbabwe dans le domaine lié des maladies non-transmissibles pourrait presque passer pour logique dans ce monde orwellien qu’est devenu l’OMS. Les violations brutales des droits humains écrasés au nom d’un culte d’une bonne santé réduite à l’abstinence et l’obéissance à l’ordre paraissent acquises dans la matrice de l’organisme onusien." "Harry Shapiro rappelle cette semaine que, dans les années 1990’, l’OMS interdisait déjà à ces (...)

    #drogues #oms #santépublique

  • The Secretive Family Making Billions From the Opioid Crisis
    http://www.esquire.com/news-politics/a12775932/sackler-family-oxycontin

    You’re aware America is under siege, fighting an opioid crisis that has exploded into a public-health emergency. You’ve heard of OxyContin, the pain medication to which countless patients have become addicted. But do you know that the company that makes Oxy and reaps the billions of dollars in profits it generates is owned by one family?

    les frères Sackler, la #pharma #drogue et le #profit qui provoque l’actuelle crise d’overdoses, et le #whitewashing à travers les donations aux #musées

  • Cannabis : les premiers résultats de la #légalisation
    https://www.mediapart.fr/journal/france/121017/cannabis-les-premiers-resultats-de-la-legalisation

    Dans le 3D Cannabis Center, à Denver au Colorado. © Iris Deroeux Selon l’étude Cannalex, la légalisation du cannabis en Uruguay et dans deux États nord-américains n’a pas produit « de retournement de tendance en termes de consommation ». La consommation des adultes, qui était déjà en hausse, a continué à augmenter, sauf dans un État. Celle des mineurs est restée stable, sauf en Uruguay.

    #France #Fil_d'actualités #dépénalisation #drogues

  • #stupéfiants : vers une réforme en trompe-l’œil
    https://www.mediapart.fr/journal/france/071017/stupefiants-vers-une-reforme-en-trompe-loeil

    L’autoproduction de #cannabis séduit de plus en plus de fumeurs, ici à Marseille en 2013. © LF Depuis un mois, une mission parlementaire se penche sur la mise en place de l’amende forfaitaire annoncée par Emmanuel Macron en campagne. Loin d’être un pas vers une légalisation contrôlée, la création d’une amende délivrée directement par les policiers risque de systématiser la répression et d’éloigner toute approche sanitaire et sociale.

    #France #amende_forfaitaire #drogues

  • #stupéfiants : une réforme en trompe-l’œil
    https://www.mediapart.fr/journal/france/071017/stupefiants-une-reforme-en-trompe-loeil

    L’autoproduction de #cannabis séduit de plus en plus de fumeurs, ici à Marseille en 2013. © LF Depuis un mois, une mission parlementaire se penche sur la mise en place de l’amende forfaitaire annoncée par Emmanuel Macron en campagne. Loin d’être un pas vers une légalisation contrôlée, la création d’une amende délivrée directement par les policiers risque de systématiser la répression et d’éloigner toute approche sanitaire et sociale.

    #France #amende_forfaitaire #drogues

  • Comment le Portugal a révolutionné la guerre contre la drogue
    http://www.ulyces.co/camille-hamet/comment-le-portugal-a-revolutionne-la-guerre-contre-la-drogue

    Le 1er juillet 2001, le Portugal a choqué le monde en dépénalisant l’usage de toutes les drogues. De toutes les drogues. Du cannabis, mais aussi de l’héroïne, de la cocaïne et de l’ecstasy – pour ne citer qu’elles. Beaucoup ont alors redouté une crise sanitaire ayant des répercussions sur la productivité de plusieurs secteurs de l’économie, une prolifération des trafics, et bien évidemment une augmentation de la toxicomanie et de la consommation, en particulier chez les jeunes. Plus de quinze ans après, leurs craintes semblent infondées. (...)

    Selon l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies, le taux de décès causé par la drogue au Portugal, soit trois décès par million d’habitants, est plus de cinq fois inférieur à la moyenne de l’Union européenne, qui est de 17,3 décès par millions d’habitants. Les décès par overdose sont passés de 80 en 2001 à seulement 16 en 2012. Le nombre de consommateurs d’héroïnes est maintenant estimé à 50 000, ce qui signifie qu’il a été divisé par deux. La plupart d’entre eux seraient en outre sous traitement de substitution, d’après João Goulão.

    (...) les mesures prises par le Portugal ont également permis de faire chuter le taux des nouvelles infections au VIH, qui sont passées de 1 016 en 2001 à seulement 56 en 2012. Et pour cause, en parallèle des efforts du gouvernement, des associations telles que le GAT fournissent des seringues propres aux toxicomanes et leur ouvrent leurs portes dans les grandes villes. La proportion de personnes incarcérées pour crimes commis sous l’influence de stupéfiants ou pour nourrir une addiction est quant à elle passée de 41 % en 1999 à 21 % en 2008.

    #drogue #santé

  • Why Oklahoma has the highest female incarceration rate in the country | Public Radio International
    https://www.pri.org/stories/2017-10-03/why-oklahomas-female-incarceration-rate-so-high

    For over 25 years, Oklahoma has led the nation in the rate at which it sends women to prison. Roughly 151 of every 100,000 Oklahoma women are behind bars — twice the national average.

    And, they’re staying longer. Stephens County, a mostly rural area where Allen is from, had the third-highest rate of women in prison. Allen is serving 20 years for possession of methamphetamines — two times longer than the state average.

    “You can sometimes find ... three generations of a family incarcerated at the same time. For example, a mother, a grandmother, the daughter,” she said.

    The majority of women incarcerated in Oklahoma are doing time for nonviolent crimes and drug-related offenses. As Sharp explains, women, particularly mothers, are treated more harshly and sometimes receive longer sentences than men because their crimes are drug-related.

    “I think the general population of the state feels that a woman — particularly a woman who has children — who uses drugs, violates all the norms in a way that they find unacceptable and they would rather see those children grow up in foster care than to be with a mother who had a drug problem.”

    Sharp also explains that Oklahoma has outdated attitudes about what constitutes proper womanhood.

    “This is an extremely conservative state and an extremely religious state and very evangelical and a lot of biblical literalism. So, the belief that women have a certain role in society — that role is to give up themselves and put themselves and their own wants, goals, desires secondary to taking care of their husband and children.”

    #prison #femmes #justice #drogue

  • Ornithorynque #261 | Les Chroniques de l’Ornithorynque
    http://leschroniquesdelornithorynque.fr/WordPress3/ornithorynque-261


    Ça fout les jetons !

    À l’instar de l’opium ou de la méthamphétamine, la #cancoillotte est ingérée de différentes façons par les toxicomanes de Franche-Comté ou d’autres contrées oubliées des dieux. Comme pour le crack, l’habitude commence dès la première prise et crée souvent des dommages irréversibles sur les cerveaux des plus fragiles, au fur et à mesure d’une consommation qui exige des doses hélas de plus en plus conséquentes.

    La plupart des personnes dépendantes se contentent d’étaler rapidement trois à quatre litres de cette matière repoussante, dégoulinante et pâle sur quelques tranches de mauvais pain, avant de l’avaler en poussant des grognements de contentement plus ou moins perceptibles, selon leur degré d’addiction.

    Comme pour l’opium, le niveau social des addicts joue à la marge. Derrière les rideaux des nombreuses fumeries clandestines de cancoillotte qui infestent le Doubs et la Haute-Saône, les plus aisés y ajoutent d’autres ingrédients, tant destinés à étaler leurs richesses qu’à relever le goût particulièrement fade de la cancoillotte brute : de l’ail, des noix, des morilles hallucinogènes, du vin jaune et parfois du caviar d’esturgeon sauvage pour les personnes les plus fortunées. D’autres enfin s’en servent en cuisine, allant jusqu’à bousiller d’honnêtes poulets en les tartinant de l’infecte mixture. Certains la sniffent, cherchant confusément à se remplir le nez de cancoillotte en dépit de sa ressemblance frappante avec les glaires d’un pestiféré.

  • La guerre des #gangs déferle sur le #Brésil
    https://www.mediapart.fr/journal/international/031017/la-guerre-des-gangs-deferle-sur-le-bresil

    Des membres des forces armées à la Rocinha, une favela de #Rio_de_Janeiro, le 25 septembre 2017 © Reuters Les deux principaux groupes criminels s’affrontent à travers tout le pays, tandis qu’à Rio, sur fond d’impuissance et de corruption policière, des bandes locales tentent de garder le contrôle et ensanglantent la favela de la Rocinha, où les combats sont quotidiens.

    #International #drogues