#droit_à_l'information

  • Dans les coulisses des États Généraux de l’Information
    https://labrique.net/index.php/52-droit-a-l-information/1311-harry-cover

    Le 3 octobre 2023, l’Élysée lance « les états généraux de l’information » : 6 mois pour dresser des constats et propositions pour réformer la presse. Macron voulait une participation citoyenne d’ampleur donc le Conseil Économique Social et Environnemental (CESE) a réuni 100 citoyen.nes tiré.es au sort pour participer aux « journées délibératives des États Généraux de l’Information ». Coup de bol pour vous, Harry Cover est dans la place… Point d’étape avant le rendu final en juin : c’est pas joli à voir.

    #En_vedette #Droit_à_l'information

  • Quitte à toucher la mort, nous travaillerons pour la vérité - L’Orient-Le Jour Par Mountasser Abdallah, journaliste
    https://www.lorientlejour.com/article/1354045/quitte-a-toucher-la-mort-nous-travaillerons-pour-la-verite.html

    Quand les affrontements dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Heloué ont cessé en septembre dernier, je pensais pouvoir enfin me reposer. Après un mois et demi sur le terrain, j’espérais prendre quelques jours de vacances dans mon village natal de Khiam, à la frontière sud du Liban. Ce n’est qu’à partir de l’an 2000, lors du retrait des troupes israéliennes du Liban-Sud, que j’avais à nouveau pu m’y rendre. Khiam a tout connu : déplacements de population, bombardements, destruction et vingt-deux ans d’occupation. Les souvenirs de la guerre planent sur chaque événement heureux.

    Rien ne pouvait laisser présager que, très vite, Khiam soit aussi au cœur d’une nouvelle tempête. Mais l’attaque du 7 octobre a aiguisé ma vigilance, considérant les répercussions que cela pourrait avoir sur le Liban, particulièrement sur le front sud. Comme attendu, dès le lendemain, le Hezbollah attaquait des positions de l’armée israélienne sur les collines occupées de Kfarchouba, affichant ainsi son soutien au Hamas. Une nouvelle fois, j’anticipais une escalade de la situation.

    Le Hamas et le Jihad islamique ont commencé à lancer des roquettes du Liban-Sud, et jour après jour, les opérations contre Israël ont augmenté. Les contre-attaques israéliennes se sont étendues, ciblant des villages frontaliers et parfois des habitations. Les images de la guerre de 2006 et les images de bombardements, de destructions, de morts et de blessés me sont revenues. La peur de revivre de telles scènes était palpable.

    Mes 44 ans d’expérience à couvrir des conflits m’y avaient pourtant préparé : l’invasion de 1982, les guerres de 1993, 1996 et 2006. Je sais que je ferai à nouveau face à la peur, au déplacement, à la destruction et à la mort. Même 14 jours après le début de l’escalade dans le sud, il ne suffit pas de téléphoner à ses nombreuses sources pour couvrir une situation de conflit. Il faut se rendre sur place, regarder, écouter, surveiller et attendre. Vous devez être présent pour rapporter la réalité et la vérité, et donc prendre des risques. Parfois, vous regardez un bombardement depuis une colline, vous entendez les clashes et vous observez. Vous parcourez les villages frontaliers, passez voir les gens.

    À Kfar Kila, une localité frontalière, certains, toujours hantés par les souvenirs de 2006, quittent leur maison par peur de les revivre. Mohammad, 60 ans et père de 5 enfants, me dit : « La guerre de 2006 nous a pris par surprise. Nous avions quitté la maison pieds nus, sans vêtements. Maintenant, je suis préparé. Tout le monde annonce que la guerre va arriver, alors avant qu’elle ne commence, je pars avec ma famille vers un endroit plus sûr ». Abou Hussein, un autre résident, est déterminé à rester chez lui. Il cite un poème de Mahmoud Darwish. « En temps de guerre, nous sommes les victimes sur qui chaque forme de tuerie a été essayée, même avec les armes les plus récentes. Pourtant, nous sommes le miracle qui ne meurt pas et ne peut être tué ».

    Pendant les guerres, les émotions parfois disparaissent, notamment quand on parle avec les victimes, les apeurés, les déplacés ou les blessés. Si nous pouvions parler aux morts, nous le ferions. Un instant, vous parlez avec ceux qui ont fui leur maison sans remarquer leur peur. Puis avec les blessés sans ressentir leur peine. Enfin, avec les morts sans les regarder dans les yeux. C’est comme si il n’y avait plus de vie, plus d’humanité. Comme si nous étions dans un rêve. Mais quand on termine un reportage et que le calme autour de nous reprend la main, soudain c’est comme se réveiller de ce rêve. Nos souvenirs nous envahissent. Nos émotions nous transpercent. Nous pleurons. Nous réalisons enfin ce qu’il vient de se passer. Il n’y a qu’un fil entre notre profession et notre humanité. Il vaut mieux ne laisser aucune dominer l’autre.

    En apprenant la mort de Khalil Hashem et de son épouse Rabab el-Akoum à Kfarchouba, mon premier souci a été de confirmer ou d’infirmer l’information, sans ressentir d’émotion. Une fois leur mort confirmée, quand le toit de leur maison s’est effondré sur eux après un bombardement israélien, j’ai enfin saisi la mort de ces deux êtres humains et je les ai pleurés.

    La guerre est terrifiante. Les humains, tristement, n’y deviennent que des nombres. La guerre peut vous coûter votre vie. C’est ce qui s’est passé avec mon ami, le vidéographe de Reuters, Issam Abdallah, lui aussi originaire de Khiam. Le 13 octobre, la voiture de son équipe a été bombardée par un missile israélien, la détruisant, tuant Issam sur le coup et blessant les autres. Du haut de ses 37 ans, Issam a couvert de nombreuses guerres. Sa mort m’a profondément affecté. Lors de ses funérailles, nos yeux se sont remplis de larmes et la tristesse nous a enveloppés. Nous pleurions doucement jusqu’à en étouffer. Sa sœur nous disait : « Ne haussez pas la voix pour ne pas la réveiller ». Chuchotant, nombreux de ses collègues se demandaient lequel d’entre eux suivra Issam.

    Notre métier n’est pas de nous mettre dans le pétrin, mais nous touchons au danger, nous touchons à la mort. Comme toi, tu l’as touchée, Issam. La guerre n’est pas encore là. Qu’importe, nous travaillerons pour la vérité. Nous essaierons d’apaiser les douleurs. Mais si la guerre devait commencer, alors seuls les morts pourront témoigner quand elle finira.

    #journalisme #droit_à_l'information #guerre #crime

  • Tous avec Julian Assange pour sa libération
    https://www.blast-info.fr/articles/2022/tous-avec-julian-assange-pour-sa-liberation-vejValwqQe6NO1DBKVhx9A

    À Londres, la menace d’extradition du lanceur d’alerte vers les États-Unis, où il croupirait le restant de sa vie en prison, est plus proche que jamais. En France, plus d’une trentaine d’organisations et de médias signataires de « L’Appel de Paris pour…

    #Droit_à_l'information #Justice #Liberté_de_la_presse
    https://static.blast-info.fr/stories/2022/thumb_story_list-tous-avec-julian-assange-pour-sa-liberation-vejVa

  • Plus malade du médicament que de la maladie

    Depuis le 1er avril 2018, date que j’ai choisie pour inspirer de la joie au regard de mon traitement contre une rechute, je prends chaque jour un cachet de #tamoxifène (en plus des gouttes journalières pour ne pas devenir aveugle avec un glaucome aux deux yeux découvert presque en même temps que le cancer du sein). La pharmacienne ne peut m’en fournir pour plus d’un mois, ce qui m’oblige à aller régulièrement demander ma dose.
    Depuis un mois, j’ai commencé à perdre mes cheveux, c’est un des problèmes de ce traitement. Je ne sais pas si mon moral est affecté, mais c’est pas génial de ne pas comprendre pourquoi je manque autant d’énergie dans le même temps.
    Je pense que je vais arrêter, je prends cependant mes précautions et vous donne ici quelques liens de réflexions.

    En premier, la dénonciation du communiqué de presse qui accompagne une étude considèrant qu’il faut mentir aux femmes sur les traitements d’hormonothérapie. Ce traitement, comme la prise de tamoxifène agit contre la production d’œstrogènes et les femmes non ménopausées ont des risques de déclencher celle-ci.
    http://guerir-du-cancer.fr/non-les-effets-secondaires-de-lhormonotherapie-dans-le-cancer-du-se

    22/08/2016 L’université de Marburg publie une étude dans Annals of Oncology, consacrée au lien unissant les effets secondaires anticipés par les patientes et les effets finalement ressentis, dans le cadre d’un traitement par hormonothérapie après cancer du sein. L’étude est largement relatée dans les médias.

    Pour soutenir cette thèse de l’origine psychosomatique des effet secondaires, les auteurs soulignent que beaucoup d’effets déclarés sont « non spécifiques », c’est-à-dire qu’ils les estiment « non attribuables à l’action du médicament », et attribuables par conséquent à l’effet nocebo. Problème : cette classification apparaît arbitraire et infondée. Exemple parmi bien d’autres : la perte de cheveux (alopécie) figure bel et bien comme effet « fréquent » dans le RCP du tamoxifene, ou de l’exemestane, les deux produits cités dans l’étude, et s’explique directement par leur action androgénique. Elle est pourtant classée par les auteurs parmi ces effets « nocebo ».

    Trois des sept auteurs sont liés financièrement aux laboratoires commercialisant les médicaments concernés, qui se félicitent qu’on se propose d’imputer la responsabilité des effets indésirables aux patientes et non à leurs produits.

    Le sur-risque d’embolie pulmonaire sous tamoxifene est de l’ordre de 1 embolie/1000 femmes par an.

    Bon, je fais le rappel ici qu’une femme sur 8 en France traversera un cancer du sein, et on en est encore à vouloir affirmer que les femmes inventent les effets indésirables des merdes qui sont censés les soigner.

    L’information donnée aux femmes sur les effets secondaires de l’hormonothérapie, lourds et particulièrement fréquents (71% souffrent de douleurs articulaires dans cette étude par exemple, mais également 53% de prise de poids, 46% de bouffées de chaleur, entre autres) était déjà notoirement insuffisante. Au point que des patientes se sont réunies en association (AFICS ) pour tenter d’apporter l’information objective qu’elles n’ont pas reçue des soignants. Cette étude et le tapage médiatique qui l’entourent risquent de nuire davantage au droit à l’information de ces patientes.

    Elle risque également d’amener les patientes elles-mêmes à s’autocensurer et négliger de signaler des effets secondaires, en particulier si on les leur a décrits comme purs produits de l’effet nocebo.

    Le tamoxifene a prouvé qu’il pouvait sauver la vie de 4% des femmes (1 femme sur 25) au bout de 5 ans de traitement, et encore de 2.5% (1 femme sur 40) les 5 années de traitement suivantes.[4] En revanche, au bout de 10 ans, une étude récente de l’anti-aromatase letrozole ne démontre aucun bénéfice en termes de mortalité, en dépit d’une couverture médiatique récente, là encore aussi massive que trompeuse[5].

    Il appartient à chaque patiente de choisir pour elle-même, en fonction de ses risques et préférences personnels, entre ce bénéfice potentiel et le risque d’une qualité de vie altérée. Mais pour que ces femmes puissent exercer ce droit, il faut qu’on les informe et non qu’on les « rassure », encore moins qu’on les manipule. Nombreuses sont les patientes qui s’expriment sur les forums pour regretter de n’avoir pas eu ce choix.

    #faire_des_histoires #cancer #hormonothérapie #femmes #droit_à_l'information #alopécie #santé #effets_indésirables

    • AFICS : Association de Femmes pour l’Information après Cancer du Sein
      http://www.afics-association.fr

      L’association a été créée en 2015 par le Docteur Danielle Barbotin, médecin gynécologue, victime elle-même d’effets indésirables importants de l’Arimidex®. L’idée le la création de l’association lui est venue suite du constat de l’absence d’information données aux femmes lors de la prescription d’un inhibiteur de l’aromatase et de la sous-estimation des effets indésirables importants de ces médicaments. Elle a aussi écrit un livre sur le sujet.

      http://www.afics-association.fr/Couverture.JPG

    • http://www.afics-association.fr/Presentation.html

      Présentation

      ON VOUS A PRESCRIT UN INHIBITEUR DE L’AROMATASE

      Ces médicaments s’appellent :

      – ARIMIDEX® : anastrozole du laboratoire ASTRA-ZENECA
      – FEMERA® : létrozole du laboratoire NOVARTIS
      – AROMASINE® : exemestane du laboratoire PFIZER

      Ces traitements ont pour but de diminuer le risque de récidive après cancer du sein, mais leur observance est mauvaise, plus de 60% des femmes l’ont arrêté avant 5 ans (durée de la prescription)

      #refus_de_soin

    • Je trouve finalement la description des effets indésirables que je ressens et qui me donnent l’impression d’avoir de la béchamel à la place du cerveau, sans parler des insomnies …

      http://www.afics-association.fr/Informationsmedicales12.html

      Les effets indésirables révélés secondairement sont l’insomnie, la dépression, la baisse de libido, ainsi que des effets graves sur la santé à moyen et long terme articulaires, cardio-vasculaires et neuro-cognitifs, cependant ces effets sont aujourd’hui peu reconnus.

    • merci @colporteur du témoignage pour ton ami, j’espère qu’il va mieux. J’ignorais que les hommes pouvaient prendre une hormonothérapie, qui annihile les hormones contrairement à son nom.
      Pour les cancers du sein, les 2/3 sont hormonodépendants, ce sont les œstrogènes qui les aident à proliférer. C’est pourtant ce qu’on donne aux femmes depuis des années pour la ménopause et la contraception. #bétail #juments #reproduction_animale #femmes_de_laboratoire

      Après 8 mois de traitement, je me vois me transformer en vieille femme, ne pas trouver mes mots, perdre mes cheveux, être lente, avoir des insomnies, zéro libido et j’en passe. Je ne suis pas dépressive pour autant (j’ai appris à ne pas me mentir et je me suis posée la question clairement) par contre cela m’affecte de ne plus être la maitresse de mes cellules, de mon corps de mon ressenti. Je suis en colère de cette dépossession. J’ai envie de croire que ma guérison viendra plus de ma capacité à me com/prendre en compte et à regagner en fierté d’envoyer bouler toutes ces merdes chimiques plutôt que de subir cette déchéance.

      J’apprends par l’AFICS qu’il faut connaitre le taux de risque de récidive qui détermine le taux de réussite de l’hormonothérapie.
      Si ce taux n’est pas élevé, c’est moins dangereux d’arrêter car cela à moins d’influence.
      Oui, on a le droit de choisir ce que l’on veut vivre en toute connaissance de cause. Aucun médecin ne m’a donné mon taux de risque de récidive, aucun ne m’en a parlé, je ne le connais tout simplement pas ! c’est juste dingue.
      #manipulation #sexisme_médical qui continue de considèrer les femmes comme incapables de traiter une information :/

      Pas d’autre choix que de retourner voir la MG qui m’a fait perdre un an avant que je détecte moi même le machin et de me remettre à l’étrangler pour qu’elle daigne me donner l’info. Ça va être sympa.
      #envie_de_meurtre

    • Pour lui, ça a très bien marché, rémission complète jusqu’à plus ample informé. En l’occurence, la testostérone amplifie le développement des cellules cancéreuses de la prostate, il a donc un traitement qui en supprime la production, et je crois, de la progestérone. Ce dont ils se plaint, c’est de vivre une bonne partie des symptômes associés à la ménopause (bouffées de chaleur, irritabilité). Il en a pour un an avec des contrôles de l’état de la prostate tous les deux mois.

    • Voila maintenant un an que j’ai arrêté l’hormonothérapie et je ne le regrette pas. Mes cheveux ont rapidement arrêté de tomber et je ne les perds plus du tout, ils ne sont plus cassants, je n’ai plus de nausée et les troubles cognitifs ont cessé tout comme les bouffées de chaleur (et de sueur) qui étaient insupportable. Mieux, et je ne sais pas si je peux le lier à l’arrêt du traitement arrêté au bout de 7/8 mois mais j’ai retrouvé une sorte de joie simple qui me rappelle à une vie plus légère comme lors d’un retour de voyage, mais ici d’un sale voyage en terre médicale et en médocs plombants.
      Voila, voila … courage aux femmes qui traversent cette période.

  • Peut-on critiquer les magistrats ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/130117/peut-critiquer-les-magistrats

    Le premier président de la #Cour_de_cassation Bernard #Louvel trouve légitime de questionner le travail des magistrats. Le procureur général Jean-Claude #Marin, lui, se plaint d’attaques venant des responsables politiques et des médias. Les magistrats sont-ils intouchables ?

    #France #BMA #Borrel #CEDH #Chirac #Droit_à_l'information #Justice #Karachi #Lagarde #Liberté_d'expression #magistrature #Perol #Poncelet #Sarkozy #tarnac #tiberi #Woerth

  • The Internet’s Own Boy HD VOSTFR - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=7ZBe1VFy0gc

    "Ce film raconte l’histoire de Aaron Swartz, programmeur de génie et activiste de l’information. Depuis l’aide qu’il a apporté au développement de RSS, l’un des protocoles à la base d’Internet, à la co-fondation de Reddit, son empreinte est partout sur Internet. Mais c’est le travail révolutionnaire de Swartz autour des questions de justice sociale et d’organisation politique, combiné à son approche sans concession de l’accès à l’information pour tous, qui l’a pris au piège dans un cauchemar légal de deux années. Cette bataille s’est terminée par son suicide à 26 ans. L’histoire d’Aaron touche une corde sensible chez des personnes même éloignées des communautés online parmi lesquelles il était une célébrité. Ce film est une histoire personnelle à propos de ce que nous perdons lorsque nous restons (...)