• [La Brique et le Pavé] 3ème épisode : #gentrification, j’écris ton nom
    https://www.radiopanik.org/emissions/la-brique-et-le-pave/3eme-episode-a-la-conquete-des-quartiers-populaires

    « Le contraire de la gentrification, ce n’est pas l’appauvrissement, la ghettoïsation ou la déglingue. Le contraire de la gentrification, c’est un projet d’amélioration et de renforcement de tout ce qui fait ressource pour les classes dominées dans les #quartiers_populaires (et au-delà), un #droit_à_la_ville populaire, en somme. »

    Ces mots, extraits de l’article « La ville est un champ de bataille », sont ceux de Mathieu Van Criekingen. Géographe, professeur à l’Université Libre de Bruxelles et auteur de nombreux articles aussi bien dans des revues scientifiques que grand public, Mathieu est aussi l’auteur d’un livre passionant intitulé « Contre la gentrification ».

    Dans ce nouvel épisode de La brique et le pavé, nous parlons donc de gentrification, et nous allons reconnecter ce terme à ses origines, (...)

    #résistance #promotion_immobilière #droit_au_logement #politiques_urbaines #dépossession #résistance,gentrification,droit_à_la_ville,promotion_immobilière,droit_au_logement,politiques_urbaines,dépossession,quartiers_populaires
    https://www.radiopanik.org/media/sounds/la-brique-et-le-pave/3eme-episode-a-la-conquete-des-quartiers-populaires_17317__1.mp3

  • Le calvaire de Mr et Mme Marinho
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1278-le-calvaire-de-mr-et-mme-marinho

    Franchissant le seuil d’une de ces portes cochères qu’on trouve en grand nombre dans cette partie du Vieux-Lille, aux alentours de la rue Négrier et de la rue Royale, on entre chez Monsieur et Madame Marinho par la cuisine. L’appartement en rez-de-chaussée est modeste et sobrement décoré, avec 2 chambres, une salle de bain et un salon. On imagine les souvenirs de la famille, les joies et les peines qui se sont vécues entre ces murs. Autour d’un café et de biscuits, le couple de retraités revient sur ses péripéties avec l’association diocésaine de Lille qui fut leur employeur, et aujourd’hui encore, leur propriétaire.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • La lutte des places
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1270-lille-la-lutte-des-places-de-stationnement

    Annoncé dès septembre 2022 par la mairie de Lille, les quartiers de Vauban-Esquermes et Wazemmes deviennent totalement payants en 2023. Cette décision provoque une levée de bouclier de la part d’unions de commerces locaux, notamment parce qu’il n’y a pas d’abonnement pour les commerçants et leurs employés, qui doivent alors payer plein pot. Mais quelques jours avant le lancement du parking payant, des horodateurs de Wazemmes, Moulins et Vauban ont été repeints.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Les métropoles européennes face à une gentrification galopante

    Flambée des prix de l’immobilier, politiques volontaristes de rénovation urbaine, « airbnbisation »… Partout en Europe, les agglomérations connaissent de profondes mutations. Au risque d’une certaine uniformisation et d’une exclusion d’une partie de la population.


    Dans le quartier du Cours Julien, à #Marseille, le 30 avril 2023. STUART FREEDMAN / IN PICTURES VIA GETTY IMAGES
    Par Emeline Cazi, Yan Gauchard(Nantes, correspondant), Alexandre Lenoir, Claire Mayer(Bordeaux, correspondante) et Gilles Rof(Marseille, correspondant)

    Et s’il ne fallait pas s’arrêter uniquement au visage subitement pris par une rue commerçante ? Si tout était plus complexe que les conclusions hâtives que l’on pourrait tirer en comparant les enseignes d’une rue comme celle de l’Eglise, à #Montreuil (Seine-Saint-Denis), avec les magasins présents il y a encore quelques années ? Car, effectivement, cette allée semi-piétonne, à deux pas de la mairie de cette ville de la proche banlieue de Paris, où s’installent nombre de familles de l’est de la capitale, n’a plus rien à voir avec son allure d’il y a dix ans.
    Au Royal, « spécialités orientales », avec ses tables en plastique dressées dehors, ont succédé L’Atelier, un fournil où les boules de pain (khorasan, pavot, olives de Kalamata) ne se cuisent pas aux aurores et s’achètent avec un shortbread aux fruits rouges. Un peu plus loin, il y a l’Archi-Boucher, littéralement un architecte devenu boucher à 46 ans, dont la vitrine, façon verrière industrielle, a remplacé l’entrée du garage de l’Eglise.
    Il faudrait aussi citer, en lieu et place du Bureau information jeunesse, La Petite Epicerie, où les figues, les tomates, les chèvres, les boudins, et peut-être même les paquets de chips, arrivent tout droit du producteur ; la poissonnerie et ses palourdes « sauvages » qui a succédé à la bibliothèque sonore ; « l’artisan québabiste » au serrurier. Deux fois dans l’année, des parents patientent une heure devant la librairie jeunesse pour inscrire leur enfant au club de lecture et à la soirée Harry Potter.
    Dans ce quartier, terminus de la ligne 9 du métro parisien, la véritable bascule s’est opérée, il y a six, sept ans, quand La Petite Epicerie a ouvert, que le déménagement du Méliès, « plus grand cinéma public d’art et essai d’Europe », a consacré le réaménagement de la place, et que le promoteur Nexity livrait sur les vestiges de l’ancien garage une résidence de standing et son quota de logements sociaux. Le magasin Biocoop a suivi de peu. « Gentrification ! », dénonceront certains, sans renoncer à leur tournée fournil, boucher, fromager du samedi.
    Concept né dans les années 1960
    « Nous n’avons pas vocation à dresser des ponts-levis et des herses à l’entrée de la ville. Montreuil est attractive, nous devons avoir une capacité d’accueil, répond Gaylord Le Chequer, l’adjoint au maire (PCF) chargé de l’urbanisme. Mais il faut permettre à ceux, déjà là, de continuer à y vivre. » Il pense notamment aux jeunes adultes de la cité de la Noue, toujours chez leurs parents faute de trouver un studio à un prix décent. En proche banlieue est de Paris, les prix des appartements à l’achat sont en moyenne passés de 4 000 euros le mètre carré à plus de 5 000 euros en cinq ans.
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2023/07/11/les-metropoles-europeennes-face-a-une-gentrification-galopante_6181395_3234.
    https://justpaste.it/anjen

    On rigole. À Montreuil, par exemple, il y a 3-4 ans, le budget municipal de préemption commerciale était de 60 000 e/an. Pas de quoi faire face à une pression foncière que le financement d’équipements municipaux (le multiplex) et régionaux (transports) alimentent mécaniquement.
    Certes, bourgeoisisme et bourgification sont immanents à la société du capital. Endiguer ces tendances, supposerait, à défaut ou dans l’attente de mettre à bas un régime fondé sur la propriété et la production pour la production (économie), une tension antagoniste massive, intense, une force de rupture apte à requalifier les orientations politiques institutionnelles et les expérimentations micro (dont la multiplication n’assurera jamais à elle seule une transformation radicale : dès que l’anormalité ne peut être captée ou endiguée, elle a vocation à être écrasé).

    #gentrification #métropole #ville #droit_à_la_ville #logement

  • #Douarnenez : ni volets fermés, ni ghettos dorés

    Habiter une ville touristique, une vue sur mer pour les précaires (Éditions du commun) est le résultat de plusieurs années d’enquête du collectif Droit à la ville Douarnenez sur la « #touristification » de la petite ville bretonne. De quoi questionner la #gentrification de nos territoires et ouvrir des pistes de #résistance. Entretien avec deux de ses auteurs.

    Dans quelle ville voulons-nous vivre ? Au profit de qui se transforme-t-elle ? Depuis 2018, le collectif Droit à la ville Douarnenez cherche à répondre à ces questions1. Galères de logement, modelage de l’espace aux goûts supposés des touristes, luxueux projets immobiliers inaccessibles aux locaux… Ses membres ont voulu comprendre comment le port finistérien en est arrivé là, tout en proposant des pistes pour un #littoral réellement accueillant. Le résultat ? Une riche enquête de terrain parue en avril dernier aux Éditions du commun : Habiter une ville touristique, une vue sur mer pour les précaires. Rencontre avec Charlotte et Guillaume, membres du collectif, dans un bistrot du port du Rosmeur.

    Comment est né ce projet de « recherche-action » autour de la gentrification à Douarnenez ?

    Charlotte : « En 2018, on a organisé une réunion publique à propos d’un projet de “pôle d’arts numériques” porté par l’avocate d’affaires Stéphanie Stein et censé prendre place dans l’ancien abri du marin de Douarnenez2. Ça nous a paru complètement hors-sol et révélateur d’une #spéculation croissante. À la suite de ces échanges, on a eu envie de s’organiser pour penser les évolutions récentes de la ville : d’un côté de nouveaux projets immobiliers, de l’autre de plus en plus de galères pour se loger. Des rencontres avec différents collectifs ont eu lieu au Local, un espace associatif autogéré. Sauf qu’en déballant ça sur la place publique, on s’est vus accusés de créer une mauvaise ambiance dans la ville, de ne pas être objectifs… On s’est dit que ce serait une manière de récolter de la matière dans de bonnes conditions, avec l’aide financière de la fondation Un monde par tous et en se faisant accompagner par l’association Appuii3, mobilisée sur ces problèmes de logement. »

    Guillaume : « Pour nous, la recherche-action est une recherche qui vient de la base : elle est conduite par les gens qui font partie de l’objet d’étude. Cela n’empêche pas d’avoir le soutien du milieu universitaire, mais on ne peut pas comprendre ce qu’il se passe à Douarnenez sans laisser place à l’émotionnel et au ressenti. Les données froides, les indicateurs, comme le nombre d’habitants, ou de Airbnb n’en rendront jamais compte de manière satisfaisante. C’est aussi un travail au long cours avec une volonté de transformer le réel. Notre objectif est de décrire ce qu’il se passe, mais aussi d’agir, en organisant des actions, des manifs ou de la solidarité concrète. »

    Le livre aborde différentes facettes de Douarnenez à travers une mosaïque de portraits et d’entretiens : un couple d’habitués des bistrots, une « néo-douarneniste » ou un vieux militant… Vous présentez aussi plusieurs lieux, par exemple Luzin4, un bâtiment assez emblématique de Douarnenez. Comment est venue cette manière d’écrire la ville ?

    C. : « De l’envie d’avoir un format hybride, composé de plein de petites cartes postales. Dans le collectif, chacun et chacune a pu travailler sur sa petite lubie. “T’as envie d’aller fouiller aux archives ? Super !” Moi, par exemple, j’étais au Conseil d’administration du festival du cinéma de la ville, du coup j’ai interrogé des personnes de l’association. On retrouve ainsi dans le livre des plumes et des points de vue différents, même si l’ensemble est lissé par le travail en commun. »

    Vous décrivez notamment l’impact du modelage du territoire au profit du tourisme et des résidents secondaires…

    C. : « En 2021, Douarn’ a été lauréate du dispositif “Petites villes de demain5”, ce qui lui a permis de financer la construction d’une promenade longeant le front de mer, un des attributs typiques des stations touristiques. Ils ont aussi produit une carte de la ville, soi-disant destinée aux habitantes et habitants. Mais Pouldavid et Ploaré, des quartiers un peu éloignés du centre-ville et de l’activité touristique, n’y figurent pas ! À côté de ça, cela fait des années que les habitants de Pouldavid demandent à la municipalité d’intervenir contre la dégradation de la cité HLM, et tout ce qu’on leur répond c’est “Désolé, c’est pas prioritaire, on trouve pas les sous”. »

    G. : « C’est une erreur de penser qu’avant Douarnenez c’était la pêche, et que maintenant c’est le tourisme. Il y a du tourisme depuis très longtemps. La question est de savoir ce qu’il produit sur le territoire. » Il y a un paradoxe dans cette « touristification » : elle détruit « l’authenticité » qu’elle vend aux visiteurs…

    C. : « Lors de la rénovation du port du Rosmeur, les Bâtiments de France6 ont imposé le blanc pour les ravalements de façades afin de produire une uniformité sur l’ensemble des ports de Cornouaille7. Alors que beaucoup des façades anciennes de Douarnenez sont peintes avec des restes de peinture de bateau. Et puis ce port, il est censé servir à quoi ? La promenade des touristes et la consommation dans les cafés ? Quitte à interdire la baignade et la pêche sur la cale – comme c’est le cas depuis 2019 – parce que ça fait sale ? »

    G. : « Il y a aussi le paradoxe du résident secondaire qui vient dans une ville qu’il espère vivante, alors qu’il contribue à l’étouffer. On a cette anecdote croustillante d’une personne nous racontant qu’elle a vendu sa résidence secondaire dans le Golfe du Morbihan “parce que là-bas c’est complètement mort”, pour en acheter une ici, “parce que la ville est vivante” ! »
    Quand ils sont interpellés sur les problèmes de logements, les élus des communes littorales se réfugient souvent derrière une indomptable « loi du marché ». Quel est leur rôle dans ces évolutions à Douarnenez ?

    C. : « Il y a quelques années, la municipalité se targuait de posséder pas mal de bâtis. Mais elle en a depuis vendu une bonne partie à des promoteurs immobiliers, parfois au détriment de projets collectifs ou associatifs. La majorité municipale de droite le justifie par une volonté de produire de la “mixité sociale par le haut”. Ces politiques ne sont pas menées pour les habitantes et habitants à l’année, mais pour favoriser les usages de résidents et résidentes secondaires, et pour des personnes qui ne sont pas encore sur le territoire. Elles se tournent vers un habitant hypothétique, dans une logique d’attractivité creuse. »

    Vous écrivez : « Nous ne sommes pas un collectif opposé au tourisme […] Nous sommes en revanche opposé·es au devenir touristique de la ville »…

    G. : « On a envie de défendre les vacances. Mais ce qui est important, c’est comment on décide collectivement de la juste place accordée au développement touristique. Comment accueillir plus de monde, sans artificialisation des sols, et en laissant de la place pour les gens qui souhaitent vivre ici à l’année ? »

    C. : « Il n’y a pas de solution simple, le livre n’est pas un manuel qui donne une liste d’actions à faire. Il invite juste à penser les choses dans leur complexité. Comme de se rendre compte que, contrairement à ce qu’il se dit, la moitié des résidents secondaires ne sont pas parisiens, mais bretons ! »

    https://cqfd-journal.org/Douarnenez-ni-volets-fermes-ni

    #Bretagne #droit_à_la_ville #tourisme #urbanisme #TRUST #Master_TRUST #logement #recherche-action #émotionnel #ressenti #données_froides #petites_villes_de_demain #Pouldavid #Ploaré #authenticité #résidences_secondaires #mixité_sociale_par_le_haut #aménagement_du_territoire #attractivité

    • Habiter une ville touristique. Une vue sur mer pour les précaires

      Dans quelle ville voulons-nous vivre ? C’est par cette question que commence le travail du collectif Droit à la ville Douarnenez. La ville bretonne connaît depuis quelques années un boom de l’immobilier. Les prix et le nombre de résidences secondaires augmentent et les habitant·es ont de plus en plus de mal à se loger. La ville se transforme, mais pour qui ?

      Ouvrage inédit, qui s’attache à décrire les mécanismes de touristification des villes côtières, cet essai montre comment ceux-ci mettent au ban une partie importante et précarisée des populations locales. À partir de l’exemple de la ville de Douarnenez, le collectif a mené une riche enquête dont ce livre restitue les principaux éléments. Analyses, entretiens et focus historiques, c’est par un travail fourni et protéiforme que le collectif produit la critique de ce processus déjà à l’œuvre dans de nombreuses villes européennes et mondiales.

      Par sa faculté à renouveler nos perceptions de l’habiter au sein des villes touristiques, et ce depuis la situation de celles et ceux qui en subissent les évolutions, ce texte constitue un outil important pour penser le droit à la ville, le droit au logement et le tourisme de manière générale.

      https://www.editionsducommun.org/products/habiter-une-ville-touristique-droit-a-la-ville-douarnenez
      #livre

      –-> déjà signalé par @simplicissimus ici :
      https://seenthis.net/messages/999762#message999764

  • #Glasgow becomes UK’s first city to adopt feminist town planning approach

    SCOTLAND’S biggest city has become the first in the UK to back a “#feminist_town-planning” strategy.

    Councillors in Glasgow have backed a motion which called on the council to ensure the needs of women are put at the centre of how planning decisions on roads, parks and new buildings are made.

    It could see new rules introduced requiring new pavements to be wide enough to accommodate buggies or for parks to be brightly lit at night.

    Greens councillor Holly Bruce put forward the motion which was backed by a majority of the local authority on Thursday.

    She said that traditional town planning rules did not adequately cater to the needs of women.

    Her motion called on the council to make the needs of women central to “all aspects of planning, public realm design, policy development and budgets”.

    Bruce added: “Women, and those of marginalised genders, have a right to the city, have a right to not only to exist but to flourish in its environment.

    “I’m delighted that our motion received unanimous support from across the chamber today and it’s so exciting to consider how much better Glasgow can become with a feminist approach to designing our city.

    “For too long, our streets, parks and buildings have been designed by men. The apparently ‘gender-neutral’ approach that we’ve used for centuries has meant that the male perspective has become the default.

    "These shortcomings have often been unintended, and are an obvious consequence of having too few women in the rooms where decisions are made.”

    https://www.thenational.scot/news/23083380.glasgow-becomes-uks-first-city-adopt-feminist-town-planning-a

    #féminisme #villes #Holly_Bruce #planification_urbaine_féministe #femmes #droit_à_la_ville
    #TRUST #master_TRUST

  • Rente foncière et mixité contre droit à la ville
    https://metropolitiques.eu/Le-projet-de-renovation-du-quartier-de-la.html

    Le projet de rénovation du quartier de la Butte-Rouge, à #Châtenay-Malabry, suscite diverses mobilisations, visant à préserver le patrimoine et la vocation sociale de la #cité-jardin. Azadeh Akrami-Castanon pointe les hésitations de l’État et l’insuffisance des politiques de logement à l’échelle régionale. Le quartier de la Butte-Rouge, cité-jardin située à Châtenay-Malabry (92), comporte environ 4 300 logements « très sociaux ». Ce modèle emblématique de l’urbanisme social de l’entre-deux-guerres est reconnu #Essais

    / cité-jardin, #logement_social, #démolition, #rénovation_urbaine, Châtenay-Malabry

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-akrami-castanon.pdf

  • Quand la terre se fait entendre en ville
    https://metropolitiques.eu/Quand-la-terre-se-fait-entendre-en-ville.html

    Donner la parole à la terre, voilà ce que propose Flaminia Paddeu dans un ouvrage passionnant. Elle part à la rencontre de celles et ceux qui cultivent en ville et redonnent au vivant une place centrale dans nos environnements urbains. Sous les pavés, la terre propose de nouveaux récits d’agricultures urbaines à travers un voyage transatlantique passionnant. À coups de bêche, de grelinette, de matières grises, de collectifs, de vivants humains et non humains, le livre dessine de nouveaux sillons #Commentaires

    / #agriculture_urbaine, #métabolisme, #foncier, #communs, #droit_à_la_ville, #habitants, #résistance

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-bertrais.pdf

  • Manuel d’autodefense pour locataire en galère | Droit à la ville Douarnenez
    http://www.droitalaville-dz.org/article/manuel-dautodefense-pour-locataire-en-galere

    Habiter Insister Résister

    Aux locataires qui insistent pour habiter dans les territoires touristiques.

    À celles et ceux qui se plient en quatre pour trouver ou garder un logement.Aux propriétaires qui croient être dans leur bon droit.

    La relation du propriétaire et du locataire est un rapport du fort au faible. Il arrive que les choses se passent bien, mais, en cas de conflit, seul l’un des deux risque de perdre son logement : le locataire, évidemment.

    Entre les deux, il y a un contrat, le bail et au-dessus d’eux, un tiers, garant du respect de ses termes : le droit. Il y a beaucoup à dire sur la violence sociale qu’entérine le droit qui sacralise la propriété privée. Le droit est un champ de bataille où la bourgeoisie tient les places fortes. Malgré tout, des luttes pour l’amélioration collective de nos conditions méritent d’être menées, certaines ont déjà été gagnées.

    Il est des propriétaires, beaucoup même, qui disent leur souffrance devant les locataires qui détériorent, qui ne respectent pas leur bien et tout, « Et puis que, si c’est comme ça, qu’on leur parle du droit, qu’on les menace, alors il vont mettre leur appartement sur Airbnb »

    Pour les classes populaires, l’enchérissement (attractivité, spéculation) du foncier dans les espaces touristiques produit une double peine : la montée en gamme des marchandises touristiques (les terrains de camping municipaux revendues aux promoteurs deviennent des résidences fermées de luxe) les excluent du littoral comme habitant.es temporaires (47 % de la population ne part pas en vacances 59 % des ouvriers ne partent pas contre 29 % des cadres supérieurs), et la spéculation immobilière les exclut comme habitant.es permanents (en cinq ans, les prix de l’immobilier ont augmenté de 16% en Normandie, de 29% en Bretagne et de 26% en Nouvelle-Aquitaine.).

    Avec cette brochure, nous voulons donner de la force à celles et ceux qui se trouvent en position de faiblesse. Si vous vous en sentez le courage, que vous en avez l’énergie, vous pouvez trouver dans cette brochure de la matière pour résister.

    Connaitre ses droits et lutter collectivement pour les faire appliquer prend place dans une constellation de pratiques pour le droit à la ville.

    Des collectif se sont constitués de Saint-Malo à Saint-Jean-de-Luz qui luttent contre airbnb, occupent des résidences secondaires, imaginent des leviers législatifs efficaces à destination des élu.es, s’installent en habitat léger ou mobile ou se réapproprient des logements vides.

    Contre le dépeuplement (hausse des résidences secondaires et des Airbnb, ) des villes littorales, nous souhaitons continuer à faire vivre des espaces de solidarité et protéger leurs fonctions d’accueil et de refuge pour toutes et tous.

    Nous invitons chacun.e à prendre contact avec le collectif le plus proche de chez lui ou s’il n’y en a pas à en monter.

    #logement #tourisme #droit #proprié_privée #airbnb #droit_à_la_ville

  • Dénigrer les quartiers n’est pas informer, pour résister : racontons nos vies !
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1247-denigrer-les-quartiers-n-est-pas-informer-pour-resister-racontons-nos

    Depuis quelques mois, La Brique échange avec des membres du Labo148. À la lisière entre pratiques journalistiques et artistiques, cette agence de production est basée à la Condition Publique, dans le quartier du Pile, à Roubaix. Elle accueille des jeunes de 15 à 30 ans, sur la base du volontariat, pour créer des revues, des émissions de radio, des expositions et collages dans l’espace public… L’objectif de cet échange est d’écrire ensemble un dossier consacré à Roubaix dans notre prochain numéro. Mais Zone Interdite a publié sa propre émission sur le sujet… Nassim, roubaisien et membre historique du Labo, nous offre dans cette tribune son point de vue sur le traitement médiatique réservé à sa (...)

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Murmure culturel contre vacarme marchand
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1249-murmure-culturel-contre-vacarme-marchand

    Printemps 2022 à Lille. On l’attendait tous.tes, c’est le retour d’un événement qui avait suscité des polémiques passionnées et des crises de nerfs à la mairie. Le festival « Elnorpadcado » prépare sa deuxième édition. Les organisateur.ices annoncent le même objectif qu’en 2019 : dans le fond comme dans la forme, aller à l’encontre des grands mastodontes de la culture, et particulièrement Lille 3000, association à but très lucratif créée en 2004, à laquelle La Brique a déjà consacré un paquet d’articles. Perspectives contre-culturelles et décryptage de la nouvelle édition de Lille 3000, la bien mal nommée « Utopia ».

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Ville : l’envers de la métropole — Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/140122/ville-l-envers-de-la-metropole

    (vu que la moitié)

    Grand Paris, capitales culturelles, rénovation urbaine, urbanisme olympique : la notion de « métropole » surgit partout quand on parle de ville. Lubie bureaucratique, outil démocratique ou mise en œuvre du capitalisme sécuritaire ? Décryptage et discussion avec trois observateurs et observatrices critiques : Stany Cambot, Cécile Gintrac, et Rémi Eliçabe.

    Stany Combot, architecte et membre du groupe Échelle inconnue, qui vient de publier une revue en ligne : « Glauque est une couleur. Observatoire critique de la métropolisation ».
    Cécile Gintrac, enseignante en géographie et membre du Comité Vigilance JO, codirectrice (avec Matthieu Giroud) de Villes contestées. Pour une géographie critique de l’urbain (publié en 2014 par Les Prairies ordinaires, repris désormais par les éditions Amsterdam).
    Rémi Eliçabe, sociologue, membre du Groupe Recherche ACtion, et coauteur de Quartiers vivants (avec Amandine Guilbert et Yannis Lemery), éditions D’une certaine gaieté, 2020. Il a également participé au numéro de la revue Métropoles consacré au thème « Contester la métropole ».

  • Les jours de la Commune
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1213-les-jours-de-la-commune

    Les 150 ans de la Commune, une commémoration muséale ? Une nouvelle page de folklore militant, en souvenir d’un passé qui ne finit pas de mourir ? Ce serait oublier que, selon notre actuel président, « Versailles, c’est là où la République s’est réfugiée lorsqu’elle était menacée » 1. Les Versaillais, macron nous le confirme, sont bien toujours là. L’antagonisme est de plus en plus net. L’ennemi s’avance d’un pas sûr. À nous donc de nous instruire auprès de cet événement où l’heure n’était plus aux faux-semblants. À Lille, une représentation militante de la pièce de Brecht Les jours de la Commune nous y a aidé.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Reinventing Segregation in Northern California: An Interview with Alex (...) - Metropolitics
    https://metropolitics.org/Reinventing-Segregation-in-Northern-California-An-Interview-with-Alex

    Reinventing Segregation in Northern California: An Interview with Alex Schafran
    Darian Razdar - 14 May 2019
    Lire en français
    Darian Razdar interviews Alex Schafran about his new book Road to Resegregation: Northern California and the Failure of Politics. They discuss a new form of segregation called “resegregation” and the roots of this manifestation of unequal geography that impacts poor and racial-minority residents in Northern California’s peripheral cities.
    segregation / resegregation / housing / race / social class / inequalities / Northern California / California / Bay Area

    Over half a century since the Civil Rights Era, cities and urban regions in the United States remain divided and rife with inequality. Alex Schafran’s new book, Road to Resegregation: Northern California and the Failure of Politics, takes a new look at what segregation means in 21st-century US cities and regions through an in-depth analysis of Northern California’s political fragmentation and regional planning. This book urges its readers to recognize financial crisis, economic precarity, and housing unaffordability as a part of a broad and structural process of resegregation. This new form of segregation, characterized by regional geographies of precarity and coerced mobility, expels the poor and racially-marginalized from city centers, while maintaining their insecure access to resources.

    Resegregation in Northern California first became visible with widespread foreclosures that ravaged entire blocks and communities in cities like Oakland and Antioch beginning in 2007. Northern California is simultaneously home to wealth and inequality, and the region continues to make the news with San Francisco’s record-high rents. Road to Resegregation calls our attention to previous failures in city- and region-building and points toward solutions, which Schafran argues can only be addressed through coalition politics concerning our “common purpose” (p. 254).

    Dr. Alex Schafran (PhD, City & Regional Planning, University of California - Berkeley) currently holds the position of Lecturer at University of Leeds School of Geography.

    Darian Razdar: Your book outlines a novel understanding of unequal geographies in US urban regions, which you call “resegregation.” What distinguishes the re-segregation of today from the segregation faced in mid-20th-century US cities?

    Alex Schafran: My notion of resegregation, which builds on the work of other writers like Jeff Chang, is probably better thought of as a new form of segregation. The new geography of race and class in places like Northern California—people of color increasingly living in far away suburbs and exurbs with long commutes, shaky fiscal conditions, overstretched finances, rising poverty, high housing and commuting costs—is clearly different from postwar ghettoized segregation. But since we are still talking about racialized inequality spread across a metropolitan region, we must still call this new inequality segregation. Calling it resegregation implies a step backwards, which I think is politically important, and certainly better than segregation 2.0.

    DR: The Road to Resegregation builds from fieldwork you conducted in California’s Bay Area. Why did you choose to study this region to understand resegregation?

    AS: The simple answer is that it is where I am from, and it’s the place I know best. I knew that in order to really understand what was happening, I needed a depth of knowledge it would be hard to replicate in a place I wasn’t deeply familiar with. Sadly, it is also a major epicentre of resegregation, as it was for the foreclosure crisis. There is the added wrinkle that the Bay Area is supposed to be different. It is the wealthiest and supposedly most progressive region in the country. Somehow I had a sense that this was part of the story—and it was.

    DR: The stories you tell from the Bay Area come from cities and towns like Antioch, Modesto, and Patterson—places often out-shadowed by their neighbors to the west: San Francisco, Oakland, Berkeley, and San Jose. Could you elaborate on your decision to center the periphery in your methodology? How did this choice impact the research process and your findings?

    AS: The project originally started out as an investigation into gentrification in Oakland, but almost as soon as I began poking around, people started asking me where folks had moved to once they left. Even though I was born and raised in the Bay, and I knew the names of these places, I had never been. By the time I made my first trip to Antioch, the foreclosure crisis had hit, and I knew that I had found my story. The challenge then became the opposite—how to tell the story of places like Antioch, Modesto and Patterson without making it all about them, as clearly these places are not entirely responsible for the challenges they face. So while I do my best to tell their stories, and they are arguably the heart of the book, I’m not sure they are the center. I worked hard to write a truly regional book about Northern California, as virtually every corner of this massive place played a role in resegregation.

    DR: In what ways is this region a paradigmatic example of resegregation of US regions—is it special? To what extent does resegregation in the Bay Area reflect what’s happening across the country?

    AS: Northern California is an extreme example of a generalized phenomenon, one made worse by vast wealth and a complicated geography. It has a lot in common with other big and wealthy regions like New York and Los Angeles, but some form of resegregation is happening everywhere. I’d say there are two sets of differences between regions. One is geographic: in some places, it is older, inner ring suburbs that have become the key sites of rising racialized poverty and inequality, while in others it is exurbs far away from central cities. The other major difference is the extent to which this new form of segregation is dominant, vis-à-vis older forms of postwar segregation which still very much exist. It’s critical to keep two things in mind about resegregation. First, it does not imply desegregation happened. Many places went from one form of segregation to the other. The second, and more important, is that the new form of segregation doesn’t replace the old one. They exist together, and actually drive each other. People leave or get pushed out of older segregated neighborhoods and end up in far away zones with characteristics of resegregation.

    DR: You explain that today’s segregation is rooted in our failure to address the structural, racist issues around urban property tenure, regional mobility, gainful employment, and regional form. What does your research say about the current capacity to address “the failure of politics” in the US’s urban regions?

    AS: That is a tough question, especially given how much worse the political climate has gotten between the time when I finished research and the book was published. The key argument in this regard that I make in the book is that we need to change the focus of our politics. Housing, transportation, infrastructures, schools and water and sewage systems—this is what I call our “common purpose,” the stuff we must discuss and debate collectively, as we built these systems collectively. We must make this the heart of our politics, not just at the local level. I dream of a presidential campaign decided by who focuses most intently on housing and transport policy. We are starting to see some research which suggests that on these issues, partisanship ebbs a bit. The only hope I have for a better political future for the US is one where our debates focus on these systems. The hard part is that in order to get there, we have to build more trust in the political economy of development. To me, that starts with recognizing our past failures, and especially just how racist these systems have been for generations.

    DR: What is to be done before the next economic crisis to ensure we are ready to resist efforts to further re-segregate our cities and regions?

    AS: Well, I’d argue we are already in a state of long-term economic and ecological crisis, and I think it’s best that we just accept where we are and work towards a better future. I think it is particularly critical that we also see resegregation as a future that is already here (like climate change), not one to be avoided. Too often we do politics based on an imagined past or future, instead of just admitting where we are. My book is like a confessional for Northern California, what I hope is an accurate and honest portrayal of where we are at and how we got there. Accepting and admitting this is the first step.

    #ségrégation #segregation #San_Francisco #racisme #ville #droit_à_la_ville

  • Struggles! | Our first collection of stories
    https://www.otherwisemag.com

    Issue no. 1
    November 2020 - February 2021
    ¡STRUGGLES!
    Adelaide Di Nunzio/New Cairo

    STRUGGLES is our first collection of stories.

    1 story every 3 weeks from mid-November until the beginning of February

    Life is a struggle. In this issue, we explore individual and collective struggles and the pursuit of something different, better or, in some cases, real. Ana Gutiérriez recounts the story of Denise and her journey through sex work in London, and the dilemmas of lying and caring. Letizia Bonanno illustrates the struggles of carrying out fieldwork in austerity Athens. Marco Di Nunzio narrates the life of Anna and her struggle to deal with exclusion, injustice and the camorra in Naples. AbdouMaliq Simone tells us how forgetting creates spaces of possibility in West Papua. Finally, The Justice & Empowerment Initiatives share experiences of the anti-eviction movement in Lagos and its fight for a more just city.

    #droit_à_la_ville #luttes #urban_studies

  • Balade décoloniale Berne

    Carte interactive

    Koloniale Spuren aufdecken

    Die Schweiz war nie eine Kolonial- oder Seefahrtsnation und dennoch in der Kolonialzeit tief in ein Netz internationaler, kommerzieller, intellektueller und politischer Beziehungen eingebunden. Wie andere europäische Städte verbirgt auch Bern Spuren dieser Geschichte – einige davon macht diese Webseite der Stiftung Cooperaxion sichtbar.

    Cooperaxion – Bern Kolonial
    https://bern-kolonial.ch

    #balade_décoloniale #Berne #Cooperaxion #racisme #droit_à_la_ville

  • Newcomers’ Right to the City - SPUI25
    https://spui25.nl/programma/newcomers-right-to-the-city

    NIAS Talk Newcomers’ Right to the City
    15-02 2021 18.30 – 20.00

    With increasing worldwide migrant mobilities it is not always clear who has the right to the city. What is the role of the newcomer in an urbanized world?

    The moving populations that cross borders heading to Europe and North America contest and destabilize both territorial certainties and established urban policies. In public debates these displaced people are often framed as passive recipients of the State, NGO or philanthropic practices. However, newcomers themselves ­organize, struggle and generate movements of insurgent citizenship, claim the right to the (centre of the) city and enact the production of collective housing and shared common spaces based on principles of solidarity and mutual help. During this NIAS Talk we explore commoning practices used by newcomers as a way of self-organisation and the concept of spatial justice for an increasingly heterogeneous urban society.
    About the speakers

    Michael Keith is Professor at the University of Oxford’s Center on Migration, Policy and Society, and Director of the PEAK Urban Research Programme which aims to aid decision-making on urban futures. He will

    Maria Kaika is NIAS fellow 2019-2020 and Professor of Urban Regional and Environmental Planning at the University of Amsterdam. She was researching ‘debt as biopolitics’ at NIAS and will be discussing the newcomers right not only to the city but to the heart of the city, to have access to the political, social and cultural activities of urban life.

    Charalampos Tsavdaroglou is a Marie Curie Fellow at the University of Amsterdam. He will be a discussant for this talk and his research interests include critical urban theory, autonomy of migration, and intersectional, decolonial and affective geographies.

    Fenneke Wekker (moderator) is a Political sociologist, writer and Head of Academic Affairs at NIAS.

    #droit_à_la_ville #right_to_the_city

  • Main mise sur les villes, Claire Laborey (2013)
    https://www.youtube.com/watch?v=g_i_Ti1unOs

    Ces dernières années, partout en Europe, des milliers d’habitants sont descendus dans la rue pour remettre en cause la représentation politique, mais aussi défendre le droit à l’espace urbain. L’hyperurbanisation à coup de bulldozer et les expropriations massives imposées par les autorités publiques stambouliotes expliquent en partie la révolte de la place Taksim. Plus près de nous, l’installation d’un Ikea dans le centre-ville de Hambourg ou la construction d’un gigantesque centre commercial, portée par Auchan pour le projet du Grand Paris, arrangent les pouvoirs publics, qui n’ont plus les moyens d’investir dans l’espace urbain. Ces exemples charrient leur lot d’interrogations sur l’état de la démocratie urbaine aujourd’hui : comment la ville se transforme-t-elle et quelle place y occupent les citoyens ? Les habitants ont-ils leur mot à dire face aux technocrates, politiques, urbanistes et promoteurs qui façonnent les métropoles ? Les pouvoirs publics sont-ils toujours garants d’une ville ouverte et accessible ?

    Contre-pouvoir
    De Berlin à Copenhague en passant par Londres ou Toulouse, un voyage émaillé de rencontres avec des experts (la chercheuse Anna Minton, les architectes-urbanistes Jan Gehl et Frédéric Bonnet, le philosophe Thierry Paquot…). Ils décryptent les rapports de force à l’œuvre et s’interrogent sur la constitution de contre-pouvoirs.

    Avec une messe d’inauguration du premier Ikéa de centre ville à Hambourg.

    #droit_à_la_ville #PPP #ville

  • La Bataille De La Plaine - Le Film - Primitivi
    https://labataille.primitivi.org

    « Marseille, février 2019, La Plaine est encerclée par un mur de 2m50 de haut pour assurer le bon déroulé des travaux et enferme le rêve d’un quartier fait par ses habitants. Mais comment donner à voir ce qui n’est plus sur les images et qu’on est pourtant sûrs d’avoir vécu ? »

    #Marseille #La_Plaine #film #ville #habitants #gentrification #luttes #luttes_urbaines #urbanisme #droit_à_la_ville

  • The House is Ours: How Moms 4 Housing Challenged the Private-Property (...) - Metropolitics
    https://metropolitics.org/The-House-is-Ours-How-Moms-4-Housing-Challenged-the-Private-Property-

    The House is Ours: How Moms 4 Housing Challenged the Private-Property Paradigm
    Lauren Everett - 6 October 2020
    In the midst of a global housing affordability crisis that has been heightened by the Covid‑19 pandemic, it is time to reconsider how the right to profit from property ownership is privileged in policy, funding, and ideology in the United States. Oakland-based Moms 4 Housing’s bold direct action presented a concrete challenge to the status quo.
    housing / affordable housing / community land trusts / property ownership / property / homeownership / private property / real estate / speculation / California / United States / Oakland

    On November 18, 2019, in west Oakland, California, Dominique Walker and Sameerah Karim started moving their families into the vacant three-bedroom home at 2928 Magnolia Street (Holder and Mock 2020). They pressure-washed the exterior, patched the roof, installed a water heater, and added a refrigerator and stove. It was a new beginning for both women—single Black mothers who had experienced homelessness due to the cost of housing in Oakland, despite working full-time. The only problem was, they were neither leaseholders nor owners: The house was owned by Wedgewood Properties, described by its own CEO, Greg Geiser, as the largest “fix-and-flip” company in the United States (Dreier 2016). Historically Black neighborhoods are being gradually eroded in Oakland, with a roughly 50% decline in Black Oaklanders between the 1980s and today. One would have to earn $43.46 an hour, or $86,920 annually, to afford a two-bedroom home in the ZIP code where the Magnolia house is located, while Black women in the area earn an average of $49,369. The city also had more than 4,000 unhoused residents in late 2019, representing a 47% increase since 2017 (Holder and Mock 2020).

    #Oakland #Etats-Unis #logement #housing #homelessness #droitàlaville #droitaulogement

  • C’est froid, ça brûle
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1163-cest-froid-ca-brule

    Les habitant.es de la résidence Trévise, rue Jean Jaurès dans le quartier de Moulins, vivent dans des conditions indignes depuis plusieurs années. En septembre dernier, les résident.es ont subi une coupure de chauffage qui a mis en évidence l’ensemble des dégradations de la résidence. Un collectif d’habitant.es s’est constitué pour qu’enfin LMH réagisse.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • #Earthquake_Tourism by #Left_Hand_Rotation_Collective

    On 1 November 1755 an earthquake destroyed the city of Lisbon.
    Its impact was such that it displaced man from the center of creation. Its ruins legitimized Enlightened Despotism.
    Lisbon today is trembling again, shaken by a tourist earthquake that transforms the city at cruising speed.
    Its impact displaces the inhabitant of the center of the city. What new absolutisms will find their alibi here?
    As the right to the city collapses, drowned by the discourse of identity and the authentic, the city creaks announcing the collapse and the urgency of a new way of looking at us, of reacting to a transformation, this time predictable, that the despair of the Capitalism pretends inevitable.

    Left Hand Rotation is a collective based in Lisbon since 2011.
    #Terremotourism is a subjective portrait of a city and its transformation during the last 6 years.

    –—

    Pour voir le #film :
    https://vimeo.com/195599779

    J’ai découvert ce film par une affiche qui annonçait sa projection à Athènes, en juillet 2019 :

    #Lisbonne #Portugal #tourisme #tremblement_de_terre #droit_à_la_ville #urban_matter #villes #géographie_urbaine #transformation #documentaire #film_documentaire #capitalisme

  • Usine à frites géante, addition salée pour les habitant.es
    https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1162-usine-a-frites-geante-addition-salee-pour-les-habitant-es

    Au delà de la frontière, mais pourtant juste à côté de nous, sévit depuis bientôt 33 ans un nouveau géant belge. Clarebout Potatoes s’est installé d’abord à Neuve-Église, entre Bailleul et Armentières, puis à Warneton en 2008. L’année passée, l’entreprise familiale a essayé de s’installer près de Mons en Belgique, mais les habitant.es du village de Frameries ne se sont pas laissé.es faire et soutenu.es par quelques élu.es, les Belges ont refusé. Le projet : avoir une nouvelle chaîne de production qui alignerait plus de 2500 tonnes de frites par jour. De quoi nourrir plus qu’un Plat-Pays. Après cet échec, Clarebout tente son installation en France et plus précisément à St-Georges-sur-l’Aa, un village de 300 habitant.es entre Dunkerque et Calais. Un désastre écologique, économique, olfactif et humain dénoncé (...)

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Henri Lefebvre – Le droit à la ville. Un film de Jean Louis Bertuccelli, 1974 – ETEROTOPIA FRANCE
    http://www.eterotopiafrance.com/television/le-droit-a-la-ville-henri-lefebvre

    HENRI LEFEBVRE – LE DROIT À LA VILLE. UN FILM DE JEAN LOUIS BERTUCCELLI, 1974
    Henri Lefebvre (1901-1991), est un marxiste « indépendant », en cela il se présente comme « marxien », même si à plusieurs reprises il chemine avec le Parti communiste français (PCF). Il se dit également « utopien » et un temps « situationniste ». Incroyablement inventif et intuitif, il perçoit l’importance de la vie quotidienne et y consacre trois ouvrages majeurs (Critique de la vie quotidienne, 1947, 1962 et 1981), de l’urbanisation et de la ville qu’il analyse dans six ouvrages (Le droit à la ville, 1968 ; Du rural à l’urbain, 1970 ; La révolution urbaine, 1970 ; La pensée marxiste et la ville, 1972 ; Espace et politique, 1973 et La production de l’espace, 1974), de l’informatique (Vers le cybernanthrope, contre les technocrates, 1973), de l’altérité (Manifeste différentialiste, 1971), sans compter ses réflexions sur l’État, la dialectique, le marxisme…

    #ressources #géographie #urbanisme

  • Reprendre place. Contre l’#architecture_du_mépris

    Pourquoi avons-nous cette étrange impression que la ville ne nous appartient pas ? De n’être que de passage alors même que nous y résidons ? Quel est ce malaise que nous ressentons à la vue d’un #banc design segmenté en places individuelles, de #pics au rebord d’une vitrine, de #grillages et de caméras tous azimuts ? Ce sont autant de symptômes de #suspicion et de mépris de la ville à notre égard, autant de sensations de #dépossession. Loin d’être une chose inerte, l’espace urbain formé par les urbanistes et architectes est politique, vivant et signifiant. Il envoie des signaux de reconnaissance et de mépris à destination de ceux qui y vivent. C’est pourquoi il est plus que temps d’apprendre à décrypter le #langage_urbain pour pouvoir reprendre place en son sein et exiger de ceux qui la fabriquent, architectes et politiques en tête, qu’ils prennent en compte sa destination véritable : servir ses habitants.

    https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/reprendre-place-9782228924542
    #livre #urban_matter #villes #géographie_urbaine #vidéosurveillance #droit_à_la_ville #urbanisme #architecture #villes

    ping @karine4

    –---

    ajouté à la métaliste sur le #mobilier_urbain #anti-sdf / #anti-réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/732278

    #architecture_défensive #SDF #sans-abri #anti-SDF #architecture_hostile