• Angry misogynist murders women at showing of film by feminist comedian; police worry “we may not find a motive.”
    http://wehuntedthemammoth.com/2015/07/24/angry-misogynist-murders-women-at-showing-of-film-by-feminist-co

    Un terroriste neo-nazi tue deux femmes, blesse neuf autres personnes et se suicide dans un cinéma qui diffuse un film écrit par une comédienne féministe. Et les flics se demandent quel est le motif de l’attentat.

    Comme d’habitude quand le terroriste est un mec blanc, les autorités et les médias sont prompt à expliquer ça par un désordre mental : « Le type était bipolaire donc ça n’était pas un terroriste, juste un malade. » alors qu’ils ne se posent jamais la question de l’état mental des terroristes non-blancs et que, jusqu’à preuve du contraire, le fait d’être bipolaire ne suffit pas à faire de quelqu’un un néo-nazi misogyne qui tue des (...)

    #feminisme #terrorisme

  • Déni d’altérité et production sociale de psychopathes. À propos d’Andreas Lubitz et du crash de la German Wings.
    Prélude : http://seenthis.net/messages/166218
    Analyse du cas actuel dans son contexte social :

    je sais pas comment vous expliquer que les fous d’amour sont pires que les fous de dieu. on va tenter.
    le fou de dieu se place en DISCIPLE. en inférieur à sa cause. le fou d’amour se place en DETENTEUR du sacré, tu vois l’écart ?
    le fou de dieu quand il tue il a conscience de tuer ses congénères. il tue l’Autre dont il sait qu’il lui est semblable mais qu’il estime coupable inférieur ou impur ou que sais je. le fou d’amour lui quand il tue il ne tue pas l’Autre. il n’y a PAS d’Autre dans son système.
    le fou d’amour est le seul détenteur du sacré, en l’occurrence l’amour, et il tue PARCE QU’il est seul (=dépit amoureux) justement.
    il tue des objets qu’il ne considère pas comme des semblables une seule seconde, qu’il ne considère même pas comme vivants.
    là cui là il a tué 150 personnes qui pour lui n’étaient rien de plus que les sièges de l’avion mais vraiment.
    y’avait un mec hurlant de désespoir et tapant à la hache derrière lui ça n’a même pas modifié sa respiration.
    ces mecs (déso, la plupart c’est des mecs) tuent froidement, le + souvent la femme qui ne les a pas aimés selon leur trip de l’amour et/ou les enfants nés de cette union (qui ne sont rien si ils ne sont pas les fruits de l’amour selon le taré, tu suis ?)
    on n’est plus dans la souffrance ou ans la croyance à ce stade. on est au niveau #psychopathe/ #sociopathe. zéro #altérité.

    ce que jte dis là ça fait des lustres que les #femmes victimes de ces gens le disent sur tous les tons
    et pour toute réponse on n’a jamais obtenu que des analyses de merde tentant à démontrer que NOUS étions des espèces de victimes nées
    alors qu’en réalité le délire de ces mecs se construit sans personne et pourrait s’appliquer sur n’importe qui.
    d’ailleurs je vous en veux pas mais la plupart font plusieurs #victimes femmes au cours de leur vie.
    (et en suivant à chaque fois la mm construction délirante et le mm mode opératoire) (psychopathie point final)

    maintenant demandons nous d’où vient le #délire amoureux de ces mecs, silteplé.
    d’où vient ce trip de l’amour qui tolère tout se sacrifie en tout point, est total, toujours fidèle et ne faillit pas SINON ce n’en est pas.
    (et dans la tête de ces mecs si ce n’en est pas alors ça ne mérite pas de vivre ce n’est rien de plus qu’un animal au mieux )
    (on est dans un cas qui se rapproche du #pervers narcissique, là)
    (mais avec passage à l’acte public au lieu de privé comme on a d’habitude le plus souvent)
    (c’est pas à prendre en compte amha. c’est juste une question de moyens, ça. nimporte quel PN pourrait faire pareil s’il était pilote)

    bref vraiment les psys si vous voulez servir à quelque chose considérez la dimension de privation d’altérité parce que c’est flagrant, là.
    (et on se tue à vous le hurler depuis des décennies alors il serait temps) (je vous hais toujours, notez)
    dimension de privation d’altérité qui soutient non seulement ce cas précis de meurtre de masse mais aussi tellement de souffrances sociales.

    (routine : devriez écouter les concernées. qui mieux que celles qui ont vécu avec ces tarés peuvent vous décrire leur fonctionnement, hein)
    (au lieu de nous considérer comme de braves victimes inertes limite des paillassons humains, vous pourriez ptète imaginer que rien que pour essayer de pas crever on a mené l’étude de terrain qui manque aux psys et jte jure BIEN SERIEUSEMENT)
    (il manque peut être à la plupart d’entre nous les vocabulaires et concepts mais jte jure on a pigé et bien pigé)
    (enfin celles qui sont pas mortes...)

    franchement on a un audio qui prouve que le gars est au niveau d’entendre hurler taper etc SANS MODIFIER MEME SON SOUFFLE il vous faut quoi ?
    c’est pas un dépressif, ça. c’est un putain de psychopathe complètement vrillé au dernier stade, merde.
    ya un moment va falloir reconnaître qu’on arrive à les fabriquer. pis bien, bordel. bien au point bien capables.

    Sources :
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/581454789164183552
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/581457728121356288
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/581458570077564928
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/581461086093770754
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/581463219065069568
    https://twitter.com/feeskellepeut/status/581467227427184640
    #narcissisme #barbarie #cynisme #individualisme #néolibéralisme
    #vie_intérieure

  • « Un drame familial, aboutissant à la mort d’une personne, s’est produit en pleine rue à Grenoble vers 10 h 15, mercredi 26 novembre. »

    Quant la presse est complice des pires machos et se refuse encore et toujours a nommer la violence sexiste par son nom.
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2014/11/26/fusillade-mortelle-en-pleine-rue-a-grenoble_4529571_3224.html

    –----

    http://www.crepegeorgette.com/2014/06/26/il-na-pas-supporte-quelle-quitte

    #drame_familial #féminicide #misogynie #sexisme

    • 18/11/2014
      Tarn : deux morts dans un drame familial à Graulhet
      Une mère de 2 enfants aurait été abattue par son beau-père
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/2014/11/18/tarn-deux-morts-dans-un-drame-familial-graulhet-594262.
      –---
      15/11/2014
      Drame familial dans les Pyrénées-Orientales : deux enfants et leur mère retrouvés morts
      http://www.sudouest.fr/2014/11/15/drame-familial-dans-les-pyrenees-orientales-deux-enfants-et-leur-mere-retro
      –----
      11/11/2014
      Une adolescente tuée et son jumeau blessé dans un probable drame familial
      Le beau-père des jumeaux, qui était séparé de leur mère depuis quelques jours
      http://www.ledauphine.com/france-monde/2014/11/11/une-adolescente-tuee-et-son-jumeau-blesse-dans-un-probable-drame-familia
      –----
      04/11/2014
      Drame familial dans le canton de Berne : trois morts sur un parking
      Un homme aurait abattu son ex-femme, qui s’était remariée il y a deux mois, ainsi que son nouveau mari, avant de mettre fin à ses jours.
      http://www.lalsace.fr/actualite/2014/11/04/drame-familial-dans-le-canton-de-berne-trois-morts-sur-un-parking
      –----

    • Annik Houel, Patricia Mercader et Helga Sobota. Psychosociologie du crime passionnel. À la vie, à la mort. PUF, Paris, 2008, 234 pages - Cairn.info
      http://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2010-1-page-213.htm

      Le chapitre III, intitulé « Une politique sexuale du genre », part de l’idée que pour rendre compte du crime dit passionnel, c’est la notion d’appropriation des femmes telle qu’elle a été théorisée par Colette Guillaumin qui est la plus pertinente (p. 62). D’un point de vue social, les hommes qui tuent dans la sphère privée sont des hommes « sociologiquement ordinaires ». Mais, sous couvert de normalité, ces couples se caractérisent par un durcissement assez net de l’asymétrie qui régit les relations privées entre homme et femme (p. 64). On peut ainsi, à travers l’étude des mobiles, montrer leur dissymétrie « selon une vectorisation de genre » (p. 64). Les hommes tuent une femme qui les quitte ou menace de le faire ou encore une femme qui les trompe, alors que, chez les femmes, dominent comme mobiles la mésentente ou les violences conjugales ; en somme, les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint (p. 66). Mais, par-delà leur sexe, ces criminel-le-s partagent, d’une part, une problématique de dépendance et, d’autre part, la pauvreté de la symbolisation (p. 67). Les femmes, comme les hommes, ont vécu leur enfance dans un environnement autoritariste et inégalitaire, avec des mères « maternalistes », uniquement centrées sur leur rôle maternel exercé selon un mélange d’emprise et de négligences, et des pères autoritaires, violents, à qui on ne peut pas parler. Ce système sociétal, dans lequel ils ont grandi, a eu une influence considérable sur leur évolution subjective. Il a entraîné, pour les femmes, un véritable interdit de s’appartenir et d’investir la sphère culturelle et sociale et, pour les hommes, une contrainte d’obéir aux canons de la virilité, avec son « idéologie du travailleur » (p. 143) et une adhésion rigide à des valeurs traditionalistes dans lesquelles la violence masculine est finalement légitime (p. 72). Ces criminel-le-s n’ont d’autre choix que d’être comme leur père ou comme leur mère, ils sont « malades de la politique duale du genre » (p. 79).

      #genre

    • #Glissement_sémantique, #novlang, pour masquer cette #culture_du_viol et cette propension à toujours considérer comme immuable la soit-disante faiblesse des femmes et la violence des hommes en les faisant surgir d’un ordre naturel abscons (d’où la sacralité de cet ordre ou sa religiosité originelle pour poser des lois et trier en hiérarchisant le chaos mental qui découle du non ordre de la nature, dans tous les cas, non conscientiser ce processus aboutie à ces névroses sectaires de défenseurs de non-dits religieux que l’on voit en marche dans le fond de la scène politique, tenants de valeurs pourries mais aux croyances naturelles) mais un ordre des choses qui sied aux tenants du pouvoir mais aussi à ceux dont les neurones se mettent au pas du genre masculin (et ce quelque que soient leurs sexes) pour qui il vaut mieux que rien ne bouge ni ne soit réinterroger. D’où les dérives possibles et misérablement actuelles qui tiennent la nature biologique comme le plus beau des ordres en refusant de voir que nous sommes d’abord des constructions sociales dans des rapports de force et de domination ayant d’abord peur de faire crouler l’édifice des certitudes. Mais comment les dominants pourraient-ils s’interroger sur un ordre qui ne les questionnent pas ? Un rempart pour éviter de s’interroger sur nos modes de société. J’ai bien entendu aussi sexisme ordinaire pour remplacer maltraitance sexuelle , et ce de la bouche d’une jeune femme qui ne pouvait que refuser qu’on évoque la violence latente qui prédomine dans les rapports hommes femmes pour balayer devant les pas de son maître présent. Ce qui en dit long sur l’incapacité devenue obligation à accepter une réalité de violence telle qu’il faut même se soumettre et émettre un vocabulaire cousu de mensonges, ce qui revient à se faire disparaitre en tant qu’être, en tant que femme.

      Alors la compréhension donne assez de force pour refuser que cet ordre tacite et masculin des mots érigé en négation de l’autre continue d’être employé.

    • Merci @touti pour l’extrait de « Psychosociologie du crime passionnel. À la vie, à la mort. »
      les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint

      Elles (les femmes) sont notamment à l’origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s’est penché sur ce phénomène de société

      http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2011/11/07/01016-20111107ARTFIG00732-quand-les-femmes-decident-le-divorce.php

      –-----
      « disparaitre en tant qu’être, en tant que femme. »
      J’ai l’impression que c’est un des principe de base de la féminité en patriarcat. S’habituer à l’effacement de soi. De la fillette qu’on écoute pas, à la veille qui se doit d’être invisible avec sa petit pension et son petit chat. Si une femme doit être visible, c’est dans sa période de fécondité et en relation avec l’agrément masculin(1), comme le harcelement de rue le montre bien.
      Dans mes préoccupation actuel sur l’historicité des femmes, hier j’avais mis un truc à ce sujet sur mon blog des Atheniennes http://ecole-athena.blogspot.fr/2014/11/la-legende-noire.html

      Ca se croise avec l’idée que les femmes sont des marmites(2), que s’échangent les hommes pour qu’elles leur fassent des fils(3). Les femmes n’ont pas de noms, passant de celui du père à celui du mari. Là dans les crimes misogynes que j’ai trouvé du mois de novembre en cherchant juste 5 minutes, combien de ces femmes portaient le nom de leur bourreau ?

      Je ressort au passage le tag #droit_aquis_lésé
      http://seenthis.net/messages/104808

      –-------------------------------------------
      (1) La dessus j’avais été très troublé par cette phrase entendu dans plusieurs conférences féministes : « les lesbiennes ne sont pas des femmes » ca viens de Monique Wittig que je ne connais pas mais ca me semble être cette idée que les femmes sont une valeur sur le marché hétérosexuel et quant elles n’ont pas cette valeur elles ne sont pas des femmes, mais des filles, des vieilles, des lesbiennes, des moches, des grosses...

      (2) Voire ici sur le #principe_de_la_marmite
      http://seenthis.net/messages/132696

      (3) Une belle illustration de la préciosité des fils pour les machos AOC, sur l’article de Libé sur les 40 ans de l’IVG :

      Jean Foyer, député de la majorité de droite, monte à la tribune. « Le temps n’est pas loin où nous connaîtrons en France ces "avortoirs", ces abattoirs où s’entassent des cadavres de petits hommes et que certains de mes collègues ont eu l’occasion de visiter à l’étranger. »

      La beauté de la grammaire française je m’y ferais jamais.
      http://www.liberation.fr/societe/2014/11/26/la-bataille-de-simone-veil-pour-le-droit-a-l-avortement_1149560

    • les hommes tuent pour garder leur femme et les femmes pour se débarrasser de leur conjoint

      Ah oui @mad_meg, ça te saute aux yeux aussi cette phrase ?
      J’ai fait une recherche et l’actualité corrobore cruellement cette phrase : plusieurs femmes ont dernièrement tué leur conjoint pour se défendre. Cela n’empêche pas la justice française de leur coller de plus lourdes peines que pour les hommes, comme si à cet endroit aussi il fallait obliger les femmes à encore subir.

      Elles (les femmes) sont notamment à l’origine des trois quarts (70%) des divorces contentieux et personne ne s’est penché sur ce phénomène de société

      Je viens d’écouter la vidéo d’Eliane Viennot que tu as mis sur ton blog, et entre autres choses passionnantes qu’elle raconte, son long parcours pour accéder à l’université, donc oui… les phénomènes de société liés aux femmes sont des sujets de recherche oubliés, tout comme les études historiques. Cf Patronnes et mécènes en France à la Renaissance http://genrehistoire.revues.org/384

      « disparaitre en tant qu’être, en tant que femme. »

      Dans mes préoccupation actuel sur l’historicité des femmes, hier j’avais mis un truc à ce sujet sur mon blog des Atheniennes ▻http://ecole-athena.blogspot.fr/2014/11/la-legende-noire.html

      Oui, ça recroise complètement le sujet !
      D’autant que le mode de disparition des femmes dans l’histoire de france est tout à fait méconnue et tabou, comme le raconte E. Viennot dans la vidéo http://www.elianeviennot.fr/FFP-livres.html avec cette invention de la Loi salique.
      http://seenthis.net/messages/301058
      J’ignorais que les français se vantaient de n’avoir pas de femmes au pouvoir en politique et avaient étendu ces lois à la famille et au privé !

      Je trouve très intéressant de voir le traitement de ces féminicides actuels et des violences faites aux femmes sous l’éclairage de l’histoire de la disparition consciente et programmée des femmes et des filles de la vie publique. D’ailleurs la langue française définit une femme publique comme prostituée, ce qui témoigne encore de la difficulté à choisir son devenir.

      Les femmes n’ont pas de noms, passant de celui du père à celui du mari.

      Et méfiance car l’anonymat est lié à la folie me soufflait il y a peu une copine psychanalyste. Est-ce la raison qui permet de traiter celles qui tentent de s’émanciper d’hystériques ?
      Et le vocabulaire employé comme le nom à effacer comme toute ces représentations symboliques racontent encore la disparition voulue et annoncée de la femme en tant que personne. Voire également la mythologie autour de la femme construit de mystères et d’inconnu autour d’un sexe qui ne se voit pas, ou ne veut pas se voir. À ce propos, la première échographie de clitoris date de … 2008 !
      http://www.liberation.fr/societe/2013/03/29/odile-buisson-le-point-gyneco_892403

      Et quant au corps, celui-ci n’existe souvent qu’en tant que trace du masculin…

    • C’est pas tout à fait le même problème, mais il faudrait faire une charte plus étendue qui prennent aussi en compte les violences conjugales et aider ces journalistes à ne plus confondre accident domestique, drame famillial et crimes contre les femmes, féminicides, violences misogyne.

      Comment les journalistes peuvent-ils parler des violences sexuelles : proposition de charte
      http://www.crepegeorgette.com/2014/11/19/charte-journalisme-viol

    • Drame familial présumé dans l’Oise : trois personnes, dont une adolescente, décédée
      http://www.liberation.fr/societe/2014/12/23/drame-familial-presume-dans-l-oise-trois-personnes-dont-une-adolescente-d

      Un homme a tué sa compagne et la fille de celle-ci avant de se suicider dans leur pavillon de Trumilly (Oise), petite commune au sud de Compiègne, a-t-on appris mardi de source judiciaire.
      Les premières constatations privilégient l’hypothèse d’un drame familial, sous réserve de vérifications, a expliqué le parquet de Senlis, confirmant des informations de la presse locale.

      L’habitant, un quadragénaire, selon la presse, aurait tué sa compagne et à l’adolescente de 16 ans dans la nuit par arme à feu puis appelé les gendarmes en fin de matinée lundi pour prévenir de son geste et annoncer qu’il allait se donner la mort. Il s’est suicidé avant l’arrivée des gendarmes.

    • On n’arrête pas le progrès dans la presse française : Aujourd’hui le « Drame Passionnel »

      C’est visiblement un « drame passionnel ». Ce jeudi matin, un homme est entré en trombe vers 10 heures dans une supérette de Nice (Alpes-Maritimes) et a ouvert le feu avec un fusil de chasse. La caissière, une femme de 45 ans, est décédée, rapporte Nice-Matin.

      http://www.leparisien.fr/faits-divers/nice-il-tue-la-caissiere-d-une-superette-et-se-suicide-29-01-2015-4489111

    • Drame familial près de Pau : un père tue sa fillette avant de se donner la mort
      http://www.liberation.fr/societe/2015/10/04/drame-familial-pres-de-pau-un-pere-tue-sa-fillette-avant-de-se-donner-la-

      Un homme de 33 ans a tué sa fillette de 3 ans avant de se donner la mort, samedi à Billère, près de Pau, selon le vraisemblable scénario d’un drame familial aux raisons encore inconnues, a-t-on appris dimanche de source judiciaire.

      C’est la mère, absente du domicile au moment des faits, qui a donné l’alerte samedi vers 18H30, en trouvant la porte de l’appartement familial verrouillée de l’intérieur. Après avoir forcé l’entrée, les pompiers ont découvert les corps du père et de la fillette.

    • C’est toujours intéressant, et pas si fréquent, de lire les détails de la collecte et de la production de données.

      http://www.usatoday.com/story/news/nation/2013/12/03/fbi-mass-killing-data-inaccurate/3666953

      Accurately accounting for mass killings — having a definition, sticking to the definition, trying to find all the incidents — that may seem somewhat pedantic but it’s actually very important.

      To get a more accurate count, USA TODAY began with 156 such incidents reported to the FBI from 2006-11. But after investigating each one and finding others missing, USA TODAY found the FBI data had an accuracy rate of just 61%, throwing doubt on conclusions that might be drawn from analyzing it.

      Et d’ailleurs, la définition retenue pour mass killing est la suivante (c’est la toute première question que je me suis posée)

      How many times have at least four people died at the hands of another in a single incident?

      Parmi les joyeusetés de la collecte (et les charmes des vraies données…)

      Florida and Native American reservations do not report homicides to the FBI. Nor did Nebraska or Washington, D.C., until 2009. USA TODAY found at least a dozen such cases. They were not counted in the error rate, however, since their absence is well-documented.

      C’est comme ça !

      Enfin, on notera que la moitié des 231 meurtres de masse recensés entre 2006 et 2011 se passent en famille et que pour un peu plus de la moitié on ne connait pas précisément la date ( invalid date dans la table de données…)

    • Ça manque beaucoup de statistiques genrées. On sait juste que 96% des tueures de masse sont des hommes mais impossible de savoir le ratio pour les victimes. Il est dit aussi que les tueuses de masse ne choisissent pas les mêmes armes pour leurs assassinats mais je n’ai pas vu plus d’explications la dessus. Plus de la moitier des tueurs de masse sont des hommes de 30ans et blancs qui assassinent avant tout leur compagne et leurs enfants ça me semble pertinent de ne pas invisibiliser ceci.
      Voir à ce sujet
      http://seenthis.net/messages/104808
      #droit_aquis_lese

    • Malheureusement, USA Today ne donne pas accès (ou je n’ai pas trouvé où c’était) aux informations dont il dispose sur les victimes. Il a l’information sur l’âge (sauf pour 5 des victimes 1161 dénombrées dans la table accessible) et certainement aussi sur le sexe.

      C’est le résultat d’un travail de longue haleine que le journal a sans doute commencé il y a un an après le massacre de l’école élémentaire de Newtown le 14/12/12. Un premier résultat de dénombrement était publié quelques jours après
      http://www.usatoday.com/story/news/nation/2012/12/18/mass-killings-common/1778303

      Ce premier article se terminait par une relativisation

      But for all the attention they receive, mass killings still accounted for only a tiny fraction — about 1% — of all the Americans who were murdered over those five years. During those five years, more died from migraines and falling out of chairs than were murdered by mass killers, according to death records kept by the U.S. Centers for Disease Control and Prevention. Three times as many people perished from sunstroke.

      Alors que l’article d’aujourd’hui s’ouvre sur ces mêmes 1% mais souligne qu’il y en a plus souvent que ce que l’on en perçoit à travers les médias.

      MASS KILLINGS HAPPEN ABOUT EVERY TWO WEEKS
      While only about 1% of all murders nationally, mass killings still happen frequently.

  • La France orange mécanique
    http://www.surlering.com/article/article.php/article/la-france-orange-mecanique

    La France orange mécanique

    SURLERING.COM - MURDER BALLADS - par Laurent Obertone - le 08/11/2012 - 24 réactions - Facebook Twitter Wikio print.jpg, 760B

    13 000 vols, 2 000 agressions, 200 viols. En France. Toutes les 24 heures. Le 10 janvier prochain, l’enquête la plus aboutie sur un sujet tabou : l’ensauvagement d’une nation.

    "Nul n’est censé ignorer la réalité : ces derniers jours, un charmant individu, que nous nommerons Vladimir, a ramassé 30 ans pour le meurtre de sa compagne. Période de sureté de 22 ans, soit un an le coup de marteau. Ledit Vladimir, quelques semaines plus tôt, était jugé dans le cadre de la désormais célèbre « affaire des tournantes », où la justice a expliqué aux françaises, sans trembler, qu’on pouvait être un violeur en réunion et s’en tirer avec du sursis. Sur 14 prévenus, Vladimir était l’heureux élu, le seul à prendre de la prison ferme. Un an. Pendant ce temps-là, une dame âgée de cent ans a été poussée au sol et gravement blessée par « plusieurs personnes ». Une montre et un collier, ça valait le coup. Pendant ce temps là, une jeune femme qui refusait d’enlever sa burqa, qui a agressé des policiers, qui n’a pas pris d’avocat, qui a boudé son audience, a été condamnée à 6 mois de sursis et 100 euros d’amende. Si vous êtes flashé à 51km/h dans un village, sans burqa ni contestation, vous vous en tirez pour 10 euros de moins. Les policiers seront ravis d’apprendre que leur agression vaut 10 euros, TTC. Neuf fois moins qu’un km/h de trop. Pendant ce temps-là, on apprend que Christine Taubira, Ministre de la Justice, veut « rompre avec le tout-carcéral », qui n’existait pas sous Nicolas Sarkozy. Pendant ce temps-là, dans notre société de confiance et de civisme, on apprend que les barquettes de viande vendues dans un supermarché de Lille sont protégées par des antivols. Pendant ce temps-là, un policier de la BAC a été lynché dans une « cité sensible » de Montpellier. Pendant ce temps-là, un Toulousain a eu l’idée pas très vivre-ensemble de klaxonner derrière un véhicule qui bloquait la chaussée d’un « quartier populaire ». Vigilants, vingt riverains lui ont administré une correction citoyenne, à coups de chaises et de tessons de bouteilles. Alors, pourquoi ce livre ?

    Car aujourd’hui, un simple regard peut tuer. » Laurent Obertone.

    Diplômé de l’École Supérieure de Journalisme de Lille et considéré par Michel Houellebecq comme l’une des grandes signatures de demain, Laurent Obertone a présenté sa démission à l’hebdomadaire qui l’employait pour se consacrer librement à ce document capital.

    Le truc utilisé par tous les pétochards pour justifier de leur islamophobie. Oui, la Justice est clémente pour les sauvages et dures avec les bons blancs. Je ne parviens pas à m’y faire avec ces raisonnements. Elles disent quoi les vraies études sur le sujet ? Est-ce que la justice est plus clémente avec les violences en banlieues ?

  • hypathie - Blog féministe et anti-spéciste : Pourquoi ne parlerions nous pas de violence et de masculinité ?
    http://hypathie.blogspot.fr/2012/12/pourquoi-ne-parlerions-nous-pas-de.html


    En 2010, dans un article intitulé « Suicide by Mass Murder », Rachel Kalish et Michael Kimmel ont donné un nom à ce phénomène : l’« aggrieved entitlement » (droit acquis lésé). Dans leur article, ils décrivent une « culture de masculinité hégémonique aux États-Unis », qui crée un « sentiment de droit acquis lésé, propice à la violence ». Pour les jeunes hommes, et surtout les hommes blancs, la colère et la violence sont des privilèges auxquels les autres personnes ne peuvent prétendre, et dont l’exercice hors de cette caste, est clairement puni. Quant à notre système carcéral industrialisé, il déborde d’un nombre disproportionné de jeunes hommes noirs. Alors que les hommes qui tuent une partenaire intime écopent en moyenne de peines de deux à six ans, les femmes qui tuent leur conjoint sont condamnées, en moyenne, à 15 ans de prison. Le privilège de se mettre en colère et d’user de violence n’est pas également distribué. Pas plus que le fait d’admettre que les hommes souffrent de maladie mentale, un domaine que nous dépeignons comme presque exclusivement réservé aux filles et aux femmes.

    #droit_aquis_lese

    • Les jeunes hommes noirs sont plus punis (plus longtemps) que les jeunes hommes blancs, ou bien ils sont plus enclins à laisser exprimer de la colère et de la violence que les hommes blancs ? C’est ambigu, et cette information de la fréquentation des prisons vient semer le trouble dans le raisonnement.
      Pour ma part, je fais l’hypothèse que les hommes noirs américains sont plus enclins à laisser exprimer de la colère et de la violence que les hommes blancs, mais pour des raisons sociologiques, et non des raisons racistes. Du coup la précision sur la couleur de peau des prisonniers vient parasiter le raisonnement.
      Il faudrait se concentrer sur l’étude des verdicts des condamnations masculines pour des faits de violence équivalents, selon qu’on est blanc ou noir, si l’on veut appuyer la thèse de l’« aggrieved entitlement ».

      C’est dommage, car pour le reste, le sujet est pertinent. On sait bien aussi qu’une clémence abjecte est accordée aux violeurs masculins victimes de leurs hormones...
      Ici encore la violence serait le pendant de la virilité... Circonstances atténuantes..

    • J’avais pas vu ta remarque @petit_ecran_de_fumee pour moi la phrase que tu commente est claire, elle indique que la violence des groupes dominés (les noirs et les femmes) sont bien plus réprimé que les dominants (hommes blancs) mais je ne voie nulle part l’idée que les hommes noirs seraient plus violents, au contraire le texte dit plusieurs fois que niveau meurtre de masse c’est de la violence masculine et blanche qui domine très très largement et que si l’aspect blanc de cette violence est parfois commenter, le côté du sexe et du genre n’est que peu questionner et encor moins de ce côté de l’Atlantique.