• Existe-t-il un « devoir de travailler », comme l’a suggéré Gabriel Attal ?
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/02/15/existe-t-il-un-devoir-de-travailler-comme-l-a-suggere-gabriel-attal_6216756_


    Le premier ministre, Gabriel Attal, en déplacement à Villejuif, dans la banlieue sud de Paris, le 14 février 2024. EMMANUEL DUNAND / AFP

    Invoqué par le premier ministre au sujet de la grève des contrôleurs de la SNCF, le principe d’un « devoir de travailler » figure bien dans le Préambule de la Constitution de 1946. Il n’en demeure pas moins un concept juridiquement « flou », rappelle la maître de conférences en droit social, Bérénice Bauduin, dans un entretien au « Monde ».
    Propos recueillis par Louise Vallée

    Quarante-huit heures avant le mouvement de grève des contrôleurs de la SNCF prévu ce week-end, le premier ministre Gabriel Attal a opposé mercredi 14 février le droit de grève à un devoir de travailler. « Les Français (…) savent que la grève est un droit, mais je crois qu’ils savent aussi que travailler est un devoir », a lancé le premier ministre, interrogé sur le mouvement qui devrait perturber la circulation des trains en plein week-end de vacances scolaires.

    Les deux principes que M. Attal semble opposer sont extraits du Préambule de la Constitution de 1946. L’alinéa 5 affirme que « chacun a le devoir de travailler et le droit d’obtenir un emploi » tandis que le septième précise que « le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui le réglementent ». Quelle est la portée juridique de ces deux principes ? Sont-ils vraiment opposables ? Pour Bérénice Bauduin, maître de conférences en droit social à l’université Paris-I-Panthéon-Sorbonne, il serait « hypocrite » de mettre ainsi en regard deux principes qui n’ont pas la même valeur dans la jurisprudence constitutionnelle, où le « devoir de travailler » ne figure pas.

    Sommes-nous tous soumis à un « devoir de travailler » ?

    Le devoir de travailler est une notion très large ; on peut y mettre un peu ce qu’on veut car elle n’a pas été réellement définie juridiquement. Surtout, elle n’a jamais fait l’objet d’une décision de jurisprudence par le Conseil constitutionnel. C’est-à-dire que ses membres n’ont jamais eu à se prononcer sur une loi qui viendrait se confronter à ce principe. L’idée même d’un devoir de travailler est gênante car, dans le droit français, on ne peut pas obliger quelqu’un à travailler. On ne peut pas empêcher un salarié de démissionner, c’est un droit protégé. Même le principe de réquisition, qui peut s’appliquer dans certaines circonstances, est très encadré. Cela va aussi à l’encontre de certains principes internationaux, comme le travail forcé qui est interdit par l’organisation internationale du travail.

    Si le « devoir de travailler » a pu être opposé au droit de grève dans certains discours politiques, d’un point de vue juridique, le Conseil constitutionnel refuse de se saisir de notions qui sont trop floues, et pour lesquelles il n’est pas en mesure de déterminer ce qu’a été la volonté du constituant. Le devoir de travailler a peut-être été pensé en 1946 comme un devoir moral. Mais il est difficile d’établir que la volonté des constituants était d’en faire une obligation imposable aux citoyens.

    Un principe qui figure dans le Préambule de la Constitution peut donc ne pas avoir de réelle valeur juridique ?

    Le Préambule de la Constitution de 1946, dont sont issus le principe du « droit de grève » comme celui du « devoir de travailler » a été écrit sous la IVe République, au sortir de la seconde guerre mondiale. A l’époque, c’est un texte principalement symbolique qui vise à garantir une République avec plus de droits sociaux, pour compléter la Déclaration des droits de l’homme qui se concentre plutôt sur les droits civils, et éviter une nouvelle exploitation politique de la misère, comme celle qui avait conduit le nazisme au pouvoir. Mais le texte n’avait pas été pensé par ses rédacteurs comme pouvant avoir une valeur juridique contraignante.
    Ce n’est que depuis une décision de juillet 1971 que le Conseil constitutionnel s’est reconnu compétent pour contrôler la conformité des lois aux droits et libertés fondamentales garantis par la Constitution. Tous les principes qui figurent dans le préambule de 1946 n’ont toutefois pas été activés de la même manière dans la jurisprudence.

    Peut-on dans ce cas opposer droit de grève et devoir de travailler, comme semble le faire Gabriel Attal ?

    On peut être tentés de les opposer dans certains discours, mais cette opposition est de l’ordre du sophisme. Sur le droit de grève, le Conseil constitutionnel a été amené à plusieurs reprises à se prononcer sur des lois qui avaient pour objectif d’encadrer ce droit, comme l’instauration d’un préavis obligatoire, ou la loi relative à la continuité du service public. Pour limiter le droit de grève, il faut justifier d’un objectif proportionné, de même valeur constitutionnelle.
    Ce n’est pas le cas pour le devoir de travailler. Même dans une décision comme celle de décembre 2022 sur l’application de la loi relative à l’assurance-chômage, le Conseil constitutionnel ne s’appuie pas sur le « devoir de travailler » mais y invoque plutôt un « objectif d’intérêt public » ou une incitation des travailleurs à retourner à l’emploi.

    Il y a donc quelque chose d’assez hypocrite à utiliser, comme s’ils avaient la même valeur, le droit de grève, protégé en tant que tel par des décisions du Conseil constitutionnel, et le devoir de travailler qui, juridiquement, est inexistant. Par ailleurs, la grève n’est pas une méconnaissance du devoir de travailler. On ne fait pas grève dans le but de ne pas travailler, mais bien pour obtenir la satisfaction de revendications professionnelles.

    #Préambule_de_la_Constitution #Devoir #devoir_de_travailler #travail #grève #droit_de_grève #chômage

  • Führt Argentinien Bitcoin als gesetzliches Zahlungsmittel ein? Nein, aber…
    https://www.heise.de/news/Fuehrt-Argentinien-Bitcoin-als-gesetzliches-Zahlungsmittel-ein-Nein-aber-95810
    La catastrophe sociale en Argentine

    21.12.2023 von Daniel AJ Sokolov - Argentinier dürfen jetzt vielleicht für Starlink mit Bitcoin zahlen – wenn sie das vereinbart haben. Klingt normal, ist es aber nicht.​

    Nein, aber…
    Volle Vertragsfreiheit
    Kein Mieterschutz, weniger Verbraucherschutz, Wucherzinsen
    Mehr Macht für Arbeitgeber, geringerer Mindestlohn, höhere Preise

    „Wir bestätigen, dass argentinische Verträge in Bitcoin abgeschlossen werden können“. Diese Mitteilung Diana Mondinos, der argentinischen Ministerin für auswärtige Angelegenheiten, internationalen Handel und Anbetung, sorgt für Freude bei Fans von Kryptowährungen. Bisher war das nämlich – kompliziert. Jetzt sorgt ein Notdekret des neuen argentinischen Staatspräsidenten Javier Milei für Tumult. Es könnte einen Generalstreik auslösen.

    Auf einen Schlag möchte der Mann mit seinem Decreto de Necesidad y Urgencia (DNU) zahllose Gesetze entweder zur Gänze aufheben, grundlegend ändern oder ihnen weitgehend die Wirkung absprechen. Und das sehr flott, nämlich spätestens zum Jahreswechsel. Bitcoin wird in dem 83 Seiten langen Dekret nicht erwähnt. Doch öffnet die umfassende Deregulierung von Wirtschaft und Verwaltung auch Türen für Kryptowährungen.
    Volle Vertragsfreiheit

    Das kommt so: Bislang ist es in Argentinien nicht möglich, Naturalexekution zu führen, selbst wenn Vertragspartner das ausdrücklich vereinbart haben. Das macht Tauschgeschäfte eine unsichere Sache. Wer beispielsweise vertraglich vereinbart, Autoreifen gegen ein Kalb, einen Rembrandt gegen einen Schiele, oder ein Fahrrad gegen eine Goldmünze zu tauschen, ist womöglich seine Sache los, erhält im Gegenzug aber nur argentinische Pesos. Denn argentinisches Recht erlaubt bislang jedem Schuldner, schuldbefreiend in der gesetzlichen Landeswährung zu zahlen.

    Das gilt auch, wenn eine ausländische Währung wie Dollar und Euro als Zahlung für eine Leistung vereinbart waren. Dabei kommt dann noch ein offizieller Wechselkurs zur Anwendung, der weit vom tatsächlichen wirtschaftlichen Wert der ausländischen Währung abweicht. Ganz zu schweigen von der galoppierenden Inflation, die im November bei über 160 Prozent lag. Wer auf seinen Vertragspartner vertraut hat, ist dann der Gelackmeierte. Der Rembrandt ist weg, der Schiele kommt nicht. Stattdessen darf man sich Pesos an die Wand picken.

    Das Notdekret soll das alles ändern. Ab sofort gilt, was die Parteien vereinbart haben. Sei das nun Bezahlung in „Kilo Jungochse oder Liter Milch“, formuliert es Monidno. Damit ist auch der Weg frei, durchsetzbare Verträge mit Bezahlung in Dollar oder Kryptowährungen wie Bitcoin zu vereinbaren. Politisches Ziel der neuen Regierung ist allerdings die Dollarisierung der argentinischen Wirtschaft.
    Kein Mieterschutz, weniger Verbraucherschutz, Wucherzinsen

    Gleichzeitig reduziert die Reform den Verbraucherschutz und kann Verträge deutlich länger und komplizierter machen. Nicht nur schafft Milei das Verbot sittenwidriger Verträge ab, er entzieht dem Wirtschafts- und Vertragsrecht generell die Geltung; Gerichte dürfen es nur noch heranziehen, wenn im gegenständlichen Vertrag zu einem bestimmten Punkt nichts vereinbart ist. Das bedeutet: Freie Fahrt für allerlei überraschende Klauseln.

    Überhaupt abgeschafft werden das Mietrecht, Einschränkungen von Großgrundbesitz durch einzelne Inländer, Einschränkungen des Immobilienerwerbs durch Ausländer, sowie Branchengesetze, wie es sie für Bergbau, Weinbau oder Zucker gibt. Abgeschafft werden gleichzeitig Bestimmungen, die kleinen Unternehmen und regionalen Anbietern den Weg auf den Markt erleichtert haben. Parallel entfallen die Pflicht zur Preisauszeichnung sowie jegliche Preisregulierung, selbst bei Medikamenten sowie für im Voraus bezahlte Leistungen.

    Zinsen können ebenfalls in beliebiger Höhe vereinbart werden, und Banken dürfen jene Gebühren, die Händler bei Akzeptanz von Kredit- und Debitkarten zahlen müssen, frei festsetzen. Bislang galten hier Grenzen von drei respektive 1,5 Prozent. Feuerschutzbestimmungen werden reduziert, Zollbestimmungen verändert und elektronische Arzneimittelrezepte eingeführt. Fußballvereine müssen keine Vereine mehr sein, Wettbewerbsbeschränkungen im Tourismussektor sind Geschichte, Führerscheine werden digital, es gibt keine Pflicht mehr, Zulassungsbescheinigung und Versicherungsnachweis mitzuführen, und Gebrauchtwagen dürfen selbst bei unbezahlten Verkehrsstrafen den Eigentümer wechseln, und so weiter. Deregulierung soweit das Auge reicht.

    Sämtliche staatliche Unternehmen werden in Aktiengesellschaften umgewandelt und sollen verkauft werden, darunter die Fluggesellschaft Aerolíneas Argentinas. Der Erlös aus deren Privatisierung könnte allerdings bescheiden ausfallen, schließlich dürfen in Zukunft auch ausländische Anbieter Inlandsflüge durchführen oder zwischen Argentinien und Drittstaaten fliegen. Freigegeben wird zudem der Betrieb von Satellitendiensten; Starlink dürfte zwar seit 2021 in Argentinien funken, hat jedoch den Vertrieb dort nicht aufgenommen. Das mag an der hohen Inflation und der Pflicht zur Akzeptanz von Pesos zu einem willkürlichen Wechselkurs liegen, was sich nun ändert. Die Kompetenzen von Bundesstaaten und Kommunen werden beschnitten.
    Mehr Macht für Arbeitgeber, geringerer Mindestlohn, höhere Preise

    Gibt es in einem Betrieb höchstens fünf Beschäftigte, gelten sie nicht mehr als Arbeitnehmer. Damit entfällt für sie jeglicher Arbeitnehmerschutz oder Mindestlohn. Für andere Beschäftigte wird die Berechnungsgrundlage des Mindestlohns deutlich gesenkt und das Streikrecht erheblich eingeschränkt; in manchen Branchen müssen selbst bei einem Streik mindestens 50 Prozent der Beschäftigten voll arbeiten. Im Bildungsbereich sind es sogar 75 Prozent.

    Dem nicht genug, entzieht das Dekret den Gewerkschaften auch noch ihre Finanzierungsgrundlage. Nicht nur sie bezeichnen das Dekret als verfassungswidrig, fordern eine Rücknahme diverser Bestimmungen und drohen mit Generalstreik – solange sie das noch dürfen.

    Erst vor kurzem hat Milei die Landeswährung gegenüber dem US-Dollar um die Hälfte abgewertet. Begründet hat er diese Maßnahme so wie das am Freitag erlassene Dekret: mit der wirtschaftlichen Notlage und enormer Inflation. Aufgrund der Notlage sei es unmöglich, den üblichen Gesetzgebungsprozess zu durchlaufen, sagt der neue Präsident. Das ist Voraussetzung für die juristische Zulässigkeit seines Dekrets. Es wandert nun ans Parlament, dessen beide Kammern binnen zehn Tagen entscheiden müssen. Dort reicht jeweils eine einfache Mehrheit, um das weitreichende Dekret in Kraft zu setzen. In so kurzer Zeit ist es unmöglich, alle Auswirkungen der weitreichenden Novellen abzuschätzen.

    Stimmt das Parlament zu, drohen Argentiniern niedrigere Einkommen und höhere Preise. Das reicht von Wohnungsmieten über Immobilienkauf bis zu Lebensmitteln. Weil bisherige Exportverbote plötzlich unwirksam sind, werden sich die Lebensmittelpreise an die deutlich höheren Weltmarktpreise angleichen. So befeuert das Decreto de Necesidad y Urgencia die Inflation sogar noch, selbst für Inhaber von Bitcoins.

    Das Decreto de Necesidad y Urgencia (DNU)
    https://www.heise.de/downloads/18/4/5/1/7/4/4/3/el-decreto-historico-de-milei-para-derogar-300-leyes-7081774.pdf

    #Argentine #libéralisme #droit_de_grève

  • Justice patronale : les syndicats de Tisséo condamnés à 15.000 euros d’amende pour faits de #grève
    https://www.revolutionpermanente.fr/Justice-patronale-les-syndicats-de-Tisseo-condamnes-a-15-000-eu

    Lundi 18 septembre, les quatre organisations syndicales de Tisséo (CGT, CFDT, FNCR, Sud) étaient assignées par leur direction au tribunal. Cette dernière demandait 40.000€ d’amende par syndicat (!) pour « abus du droit grève » suite au mouvement historique qui avait secoué l’entreprise durant les derniers mois.

    Ce lundi 20 novembre, la décision de justice a été rendue : les quatre syndicats sont condamnés ensemble à payer 15 000 euros (dont 10 000 euros d’amende et 5 000 euros de frais de justice) pour le « blocage de deux entrepôts de bus et tramway les 30 et 31 mai 2023 ». Les syndicats de Tisséo ont rappelé avoir seulement filtré les entrées sans les bloquer, mais la justice a finalement donné raison à la direction, rappelant son caractère de classe, du côté des patrons.

  • Des écoles ouvertes pendant la grève ? Le service minimum expliqué aux Britanniques
    https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-royaume-uni-des-ecoles-ouvertes-pendant-la-greve-le-ser

    Vu du Royaume-Uni. Des écoles ouvertes pendant la grève ? Le service minimum expliqué aux Britanniques

    L’heure est aux grandes grèves en France et au Royaume-Uni. Mais alors que les deux pays se retrouvent bloqués certains jours, la vie reste un peu plus facile dans l’Hexagone grâce au service minimum, constate le “Daily Telegraph”.
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    Courrier international
    Publié le 02 février 2023 à 16h11 Lecture 1 min.
    La manifestation contre la réforme des retraites, à Paris, le 31 janvier 2023. Photo BENOIT TESSIER/REUTERS

    “Les Français gardent les écoles ouvertes pendant des grèves monstres : comment font-ils ?” s’interroge le Daily Telegraph à Londres. Alors que le Royaume-Uni est pris dans le plus important mouvement de grève des dernières décennies, le quotidien conservateur, d’ordinaire toujours prompt à dénoncer les faiblesses du modèle français, jette un regard envieux par-dessus la Manche.

    “Alors qu’en Grande-Bretagne les parents et les familles doivent composer comme ils peuvent avec leurs obligations professionnelles et la garde des enfants, en France, quand des grèves paralysent le pays, les écoles restent ouvertes”, rapporte le quotidien. Et de préciser que le Premier ministre britannique Rishi Sunak souhaite instaurer un service minimum dans plusieurs secteurs clés au Royaume-Uni.
    Lire aussi Bras de fer. Face à la colère sociale, Londres dégaine une “loi antigrève”

    Le journal rappelle la phrase de Nicolas Sarkozy restée célèbre : “Désormais, quand il y a une grève en France, personne ne s’en aperçoit.” C’est sous sa présidence, en 2007, que la loi sur le service minimum a été adoptée. Le texte contraint les écoles primaires et élémentaires, avec d’autres secteurs publics comme les transports, à assurer un service minimum en fonction du nombre de grévistes parmi les professeurs.

    Si 25 % ou plus des enseignants d’un établissement sont déclarés grévistes, c’est à la commune que revient la charge d’organiser l’accueil des enfants, dans l’école ou dans d’autres locaux.

    C’est ainsi que mardi 31 janvier, alors que des milliers de professeurs grévistes étaient dans la rue pour participer aux manifestations qui ont réuni 1,3 million de personnes contre la réforme des retraites, les écoles sont restées globalement ouvertes aux heures de classe.
    Lire aussi Vu du Royaume-Uni. À l’ère du télétravail, les grèves sont-elles devenues inutiles ?

    Quelque 25,92 % des enseignants de France métropolitaine ont fait grève le 31 janvier, en moyenne pondérée, contre 38,50 % le 19, selon le ministère de l’Éducation nationale, qui ne communique pas sur le nombre d’établissements restés fermés.

    Le système ne s’applique pas à l’enseignement secondaire, observe le Telegraph, et les enseignants des collèges et lycées ne sont pas tenus de déposer leur préavis de grève 48 heures à l’avance.

    Si les établissements maintiennent l’accueil des élèves, “certains collégiens et lycéens sont dans l’impossibilité de se rendre en cours en raison des blocages organisés par leurs camarades. Cette semaine, des opérations de ce genre ont ainsi eu lieu dans 200 établissements du secondaire”.

    Courrier international

    Quand il y a le feu au lac, c’est toujours mieux chez le voisin. Question d’optique.

    Les grévistes des écoles en France (Éducation nationale et territoriale) sont souvent fustigés par le « bon peuple » (via la presse, notamment) pendant les journées de grève. Rappelons qu’il n’y a pas encore d’obligation effective de service minimum dans les collectivités territoriales et l’Éducation nationale mais que divers gouvernements (notamment ceux de Sarko et Macron) visent à l’imposer. L’État n’a pas hésité à casser les grèves l’automne dernier dans le secteur des carburants avec les réquisitions ; ces dernières étant utilisées également dans le secteur de la santé. On entend cette petite musique, depuis quelques semaines, selon quoi ce serait vraiment bien d’imposer ça à tout le service public et les secteurs d’activité « stratégiques ». Nous avons connu ces dernières années des remises en causes du droit de grève dans la fonction publique territoriale par la mise en place de nouvelles conditions sur les délais de préavis et de déclaration préalable à la participation à la grève. Du coup nous avons décidé, dans mon syndicat (quand je travaillais), de déposer systématiquement un préavis pour 30 jours, chaque premier jour du mois, de façon à couvrir tout mouvement, même ceux qui ne sont pas à l’initiative des centrales syndicales (il peut y avoir des grèves « catégorielles » qui ne touchent que les écoles ou les crèches, par exemple). Après chaque grève, le nombre d’écoles fermées donnent à chaud un aperçu (pas vraiment scientifique mais assez significatif quand même) du suivi de local de la grève. J’espère que les écoles seront massivement fermées demain et que le blocage touchera bien d’autres secteurs, sur plusieurs journées consécutives. Je suis convaincu que ce sera la seule manière d’obtenir un rapport de force significatif pour faire plier le gouvernement et, au-delà, de favoriser ("créer les conditions pour") l’alternative révolutionnaire à la hauteur de la situation.

    La grève massive dans les écoles, c’est aussi l’occasion de créer de vrais moments de solidarité entres parents et d’expliquer que les grévistes luttent pour l’émancipation de la société et pour les droits des tous, enfants, parents, professionnels.

    #droit_de_grève #service_minimum #grève_générale

  • Les attaques pleuvent, préparons la riposte de l’ensemble des travailleurs ! (#éditorial des bulletins d’entreprise #LO du 26 décembre 2022)
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/les-attaques-pleuvent-preparons-la-riposte-de-lensemble-des-travaill

    La #grève des contrôleurs de la SNCF a sans doute gêné de nombreux voyageurs pendant le week-end de Noël et a donné lieu à un déchaînement anti grévistes du gouvernement et des journalistes. On ne les entend pas autant le reste de l’année, quand les retards et les suppressions de train dus aux économies réalisées par la direction de la #SNCF entraînent la galère quotidienne pour des millions d’usagers. C’est que la gêne des usagers, durant ce week-end de fêtes comme le reste de l’année, est le cadet des soucis du gouvernement.

    Face à des #travailleurs en grève, salariés des #raffineries de #Total, #éboueurs, travailleurs des transports ou de #GRDF, le refrain de la « prise d’otage » est un réflexe chez ces dirigeants. Par contre, face à l’envolée du prix du caddie, aux factures d’électricité ou de gaz qui doublent ou triplent, il n’est pas question de prise d’otage, pas plus que quand le patronat fait pression sur les #salaires et les #conditions_de_travail ! Ils choisissent leur vocabulaire selon les intérêts de la #classe_capitaliste qu’ils servent.

    Macron a saisi l’occasion pour dire qu’il faudrait interdire le #droit_de_grève à certaines périodes, au nom du droit à la libre circulation. Comme si ce n’étaient pas les mesures prises par ce gouvernement en faveur du capital qui entravent la liberté de millions de travailleurs de circuler, de se chauffer, de se loger et de vivre dignement !

    Les #contrôleurs ont mille fois raison de se battre. Ils dénoncent non seulement l’aggravation de leurs conditions de travail, mais aussi des salaires insuffisants, malgré des primes qui ne compensent pas des salaires qui démarrent sous le Smic, sautent en cas d’absence et ne comptent pas pour la retraite. Même s’ils l’ont exprimé de manière catégorielle, le problème posé par les contrôleurs est celui de tous les travailleurs aujourd’hui : des salaires qui ne suffisent pas pour vivre.

    L’autre aspect qui reste en travers de la gorge du #gouvernement_Borne comme de la direction de la SNCF, c’est que les travailleurs sont passés par-dessus les directions syndicales. Les contrôleurs ont propagé la grève eux-mêmes, non seulement sur les réseaux, au travers d’un collectif national, mais aussi dans les discussions individuelles et collectives. C’est ce qui a conduit à la démonstration de force du premier week-end de décembre, où 80 % des contrôleurs étaient en grève, puis à la mobilisation du week-end de Noël.

    Le ministre des transports, #Clément_Beaune, s’est insurgé contre ce collectif fait « pour contourner les syndicats ». Les commentateurs ont parlé d’irresponsabilité des grévistes, qu’ils imaginent forcément manipulés, car il est impensable pour eux que des travailleurs du rang, syndiqués ou non, puissent discuter de leurs intérêts et agir sans l’aval des #directions_syndicales. C’est pourtant bien toutes les grèves qui devraient être organisées et contrôlées par les travailleurs eux-mêmes.

    Les syndicats se sont empressés de signer un accord avec la direction, qui promet une prime annuelle de 720 euros et la création de 200 emplois supplémentaires. Dans la foulée, ils ont levé le préavis de grève pour le week-end prochain. Quelle que soit la décision des contrôleurs sur la suite du mouvement, c’est bien leur grève qui a permis d’obtenir ce premier résultat.

    Contre les grévistes, Véran a déclaré : « À Noël, on ne fait pas la grève, on fait la trêve ». Mais les attaques de son gouvernement et du grand patronat ne connaissent pas de trêve et leurs cadeaux pour l’année prochaine sont loin de nous faire rêver.

    Ainsi, le gouvernement a choisi le 23 décembre pour annoncer une nouvelle #mesure_anti_chômeurs : à partir du 1er février, la durée d’indemnisation pourra baisser de 40 % si le taux de chômage officiel ne dépasse pas les 6 %. C’est un moyen de plus de faire pression sur tous les travailleurs pour accepter n’importe quel emploi, à n’importe quelles conditions et pour n’importe quel salaire. S’y ajoutent la #réforme_des_retraites et la volonté du gouvernement d’allonger la durée du travail, ce qui condamnerait nombre de travailleurs, jetés dehors bien avant 65 ans, aux petits boulots et à des pensions de misère. Sans oublier, encore et toujours, la valse des étiquettes et le pouvoir d’achat qui dégringole.

    Des grèves éclatent ici et là sur les salaires. Pour faire reculer le patronat et le gouvernement, qui prennent nos #conditions_de_vie en otage, il faudra une riposte de l’ensemble de la classe ouvrière. C’est en discutant entre travailleurs, en décidant nous-mêmes de nos actions et de notre façon de nous organiser et en contrôlant nos représentants que nous pourrons la bâtir.

    #lutte_de_classe #grève_générale #collaboration_de_classe #Lutte_Ouvrière

  • Dans ce système, il est « raisonnable » & « opportun » de saccager les services publics utiles à la population, mais « déraisonnable » et « inopportun » de lutter pour empêcher leur démolition, pour les préserver de la rapacité du capital et de ses agents.

    Au lendemain de la #grève des infirmières,la première depuis plus de cent ans, le #gouvernement_britannique maintient sa position face à un mouvement ayant la sympathie d’une majorité de l’opinion.
    Dans une interview au « Daily Mail », le Premier ministre, #Rishi_Sunak, confronté à son premier grand test social, a répété qu’il tiendrait bon face aux revendications salariales « déraisonnables ». « J’exhorte les syndicats à prendre en considération l’impact de ces grèves sur la vie et la santé des gens et à juger si elles sont opportunes », a-t-il ajouté.

    (Les Échos)
    #hôpital #royaume-uni #service_hospitalier #service_public

  • Réquisitions dans les raffineries : le gouvernement contre le droit de grève – Libération
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/requisitions-dans-les-raffineries-le-gouvernement-contre-le-droit-de-grev
    https://www.liberation.fr/resizer/nVNmxhClgqxucNVlfLBOXEuy2W8=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/RS4WURHPZVGABMKXFBSR22G4ZM.jpg

    En utilisant un dispositif prévu pour des situations de troubles particulièrement graves comme la guerre, l’exécutif érode des libertés acquises de haute lutte, estime un collectif de spécialistes du droit.

    • En effet, les pouvoirs traditionnels de réquisition trouvent leur fondement dans les dispositions de la loi du 11 juillet 1938 sur « l’organisation générale de la nation pour le temps de guerre », qui préparait le conflit avec l’Allemagne nazie, à quelques semaines de la crise des Sudètes et de la marche inexorable vers la Seconde Guerre mondiale. Cette loi fut prorogée après 1944 jusqu’à sa modification par une ordonnance du 6 janvier 1959 prise par le premier gouvernement du général de Gaulle – sur le fondement des pouvoirs exorbitants attribués par l’article 92 de la Constitution de 1958 – et qui étendait significativement les prérogatives de l’exécutif dans le contexte de la guerre d’Algérie.

      Ces textes, prévus donc pour ne s’appliquer que dans des situations de troubles particulièrement graves (guerres ou conflits extérieurs), ont pourtant été, avec le temps, utilisés par les différents gouvernements pour tenter de mettre fin à des mouvements de grève. Des personnels grévistes ont par exemple été réquisitionnés, en 1961, dans le cadre d’un conflit social né au sein de la régie de transports de la ville de Marseille, avant que le décret ne soit jugé illégal par le Conseil d’Etat.

      Bien plus tard, une loi du 18 mars 2003 a étendu ce pouvoir de réquisition aux préfets, fondement actionné aujourd’hui contre les salarié·e·s grévistes. A l’époque, le ministre de l’Intérieur, Nicolas Sarkozy, répondant aux craintes de donner aux préfets un pouvoir trop général contraire aux libertés, indiquait devant l’Assemblée nationale qu’il s’agissait uniquement de faire face à des catastrophes naturelles, industrielles ou à des risques sanitaires…

      https://justpaste.it/8li96

    • Aujourd’hui, ce n’est plus dans le cadre d’une guerre ni d’une catastrophe naturelle ou industrielle que la réquisition est employée, mais dans le cadre d’un conflit social entraînant nécessairement des conséquences sur les transports dépendants du carburant fossile qu’est le pétrole. L’atteinte qui est ainsi faite au droit de grève de ces salarié·e·s grévistes n’est donc ni nécessaire, ni proportionnée à un but légitime.

      L’usage récurrent par l’exécutif de lois initialement présentées comme n’ayant vocation à être mises en œuvre que de manière exceptionnelle est désormais abondamment documenté et régulièrement dénoncé.

      Nous savons les implications liberticides de l’état d’urgence mis en place par les gouvernements qui se sont succédés depuis les attentats de 2015, profitant de cette aubaine juridique pour surveiller et réprimer les mouvements sociaux. Nous savons aussi les errances et détournements de l’exécutif dans la mise en œuvre de l’état d’urgence sanitaire en 2020 et 2021, au mépris de nos libertés d’aller et venir et de manifester.

      #grève #droit_de_grève

  • Le Royaume-Uni veut limiter le droit de grève aux seuls cas où les négociations ont échoué
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/09/23/le-royaume-uni-veut-limiter-le-droit-de-greve-aux-seuls-cas-ou-les-negociati

    Alors que les mouvements de grève pour les salaires se multiplient depuis des mois dans le pays face à une inflation record, le chancelier de l’Echiquier britannique, Kwasi Kwarteng, a annoncé, vendredi 23 septembre, que le gouvernement allait limiter le droit de grève aux cas où les négociations entre les syndicats et les employeurs ont « véritablement échoué ».

    « Nous allons légiférer pour obliger les syndicats à soumettre des offres salariales [faites par les employeurs] à un vote de leurs adhérents » avant de pouvoir se mettre en grève, a expliqué M. Kwarteng lors d’une présentation budgétaire devant le Parlement britannique. Il s’agit de « garantir que les grèves ne puissent être déclenchées qu’une fois que les négociations auront véritablement échoué », a-t-il précisé devant les députés britanniques.
    Le ministre des finances a aussi annoncé l’intention du gouvernement de mettre en place un service minimal pour « empêcher les syndicats de paralyser le réseau de transport », comme le font déjà « d’autres pays européens », a-t-il justifié.

    Le précédent gouvernement conservateur avait déjà introduit une loi autorisant le recours à des intérimaires pour remplacer des salariés grévistes. Elle a suscité l’ire de nombreuses organisations syndicales, qui ont annoncé en début de semaine une action en justice contre la mesure.
    Cheminots, mais aussi postiers, dockers, avocats pénalistes ou éboueurs ont multiplié depuis juin les mouvements de grève, mais plusieurs syndicats avaient décrété une pause dans leurs mouvements pendant la période de deuil national qui a suivi le décès de la reine Elizabeth II. Les mouvements reprennent de plus belle face à une inflation au plus haut en quarante ans outre-Manche, à 9,9 % sur un an en août, la plus forte du G7.
    Une grève des conducteurs de trains reprendra ainsi au début d’octobre, tandis que les dockers du port anglais de Felixstowe prévoient un nouveau débrayage d’une semaine entre la fin de septembre et le début d’octobre faute d’avoir obtenu gain de cause lors d’un mouvement similaire en août.

    #grève #droit_de_grève #modèle_allemand

  • Grèves au Royaume-Uni : « Ce qui frappe, c’est l’ampleur du mouvement », souligne un spécialiste
    https://www.francetvinfo.fr/economie/pouvoir-achat/greves-au-royaume-uni-ce-qui-frappe-c-est-l-ampleur-du-mouvement-soulig

    https://www.francetvinfo.fr/pictures/6K2hOG6o-64cvbXzYyP7ejoHxag/1500x843/2022/08/20/phpfjpepP.jpg
    La gare ferroviaire King’s Cross de Londres, quasi déserte, en raison de la grève, le 18 août 2022. (LEILA NEZIREVIC / ANADOLU AGENCY)

    Marc Lenormand : Ce qui est historique dans ce mouvement, ce sont les secteurs en #grève. Au cours des trente dernières années, les principales grèves au Royaume-Uni ont surtout touché le secteur public, principalement contre les politiques d’austérité. C’était le cas par exemple pendant ce que l’on a appelé « l’hiver du mécontentement », en 1978-1979. Ce qui est particulier aujourd’hui, c’est de voir des secteurs privés, parfois industriels, en grève, ce qui n’a pas été le cas selon les secteurs depuis vingt, trente, voire quarante ans. Par exemple, à partir de demain, il y a une grève de huit jours qui démarre dans le principal #port de containers du pays. Et c’est la première fois depuis 1989 qu’il y aura une grève dans ce port. Dans les chemins de fer, c’est la première grève nationale depuis 1994. Ce qui frappe, c’est l’ampleur du mouvement, mais aussi le nombre d’entreprises dans lesquelles les travailleurs ont voté pour la grève.

    Les mouvements de grèves sont relativement rares au Royaume-Uni, sont-ils considérés comme une action extrême ? Comme le signe d’une situation très difficile ?

    C’est surtout quelque chose qui est très compliqué à mettre en œuvre. En France, le droit à la grève est inscrit dans la Constitution. Ce n’est pas le cas au Royaume-Uni puisque dans les années 1980 et 1990, les gouvernements conservateurs ont introduit un cadre extrêmement restrictif. Cela veut dire qu’aujourd’hui, pour faire grève, il faut que les organisations syndicales fassent une campagne longue auprès de leurs adhérents, qu’ils organisent un scrutin et que ce scrutin vote majoritairement en faveur de la grève. Il y a même des seuils encore plus élevés dans certains secteurs puisque dans les transports, il faut non seulement au moins la moitié des adhérents et adhérentes consultés, mais aussi 40% du corps électoral, c’est-à-dire de l’ensemble des travailleurs susceptibles de se mettre en grève.

    C’est le signe d’un malaise très profond chez les travailleurs britanniques ?

    Ce qui est tout à fait remarquable, c’est qu’effectivement dans ces consultations, il y a des taux de participation très forts, souvent de plus de 80%. Cela a été le cas dans le rail, sur les docks par exemple. Et des votes pour l’action de grève ont dépassé les 90% : dans le secteur de la #Poste, 98% des postiers ont voté pour la grève. Donc, cela manifeste effectivement une détermination, et en tout cas une situation dans laquelle un grand nombre de travailleurs et travailleuses estiment qu’il est impérieux de passer à l’action pour obtenir des augmentations salariales. Parce que l’on sait que l’inflation au Royaume-Uni va dépasser 13% cette année, et qu’il est possible que près de deux tiers des foyers britanniques ne puissent pas payer leurs factures d’énergie cet hiver.

    #salaire #transports #droit_de_grève

  • Le cas hors normes du lycée de Drancy, où le Covid-19 a tué 20 parents d’élèves, la fermeture demandée - ladepeche.fr
    https://www.ladepeche.fr/2021/03/28/le-cas-hors-normes-du-lycee-de-drancy-ou-le-covid-19-a-tue-20-parents-dele

    C’est une véritable catastrophe qui frappe actuellement le lycée Eugène-Delacroix de Drancy (Seine-Saint-Denis). Alors que les établissements scolaires de la région Île-de-France sont actuellement frappés par une vague de Covid-19 d’ampleur, ce lycée fait face à une vague de contaminations sans précédent : depuis le 1er mars dernier, 60 élèves ont été contaminés par le virus. Pire encore, 20 parents d’élèves sont morts en l’espace d’un an.

    #désastre_sanitaire

  • La Ville de Marseille signe un accord sur [contre] le droit de grève dans les écoles
    https://www.lamarseillaise.fr/social/la-ville-de-marseille-signe-un-accord-sur-le-droit-de-greve-dans-les-

    Après Rennes, Marseille est devenue la deuxième ville de France à appliquer la loi pour la transformation de la fonction publique. « Délai de prévenance de la grève de 48 heures » et « exercice du droit de grève dès la prise de service » sont au cœur de cet accord signé par FO, la CGC, l’Unsa et la CFTC.

    A travers cet accord, la Ville de Marseille indique vouloir assurer la continuité du service public ( C.W. )
    Comme nous le révélions cette semaine, la Ville de Marseille annoncé ce vendredi par voie de communiqué avoir signé un accord pour assurer la continuité du service public dans les écoles et les crèches.

    « Cet accord instaure un délai de prévenance de la grève de 48 heures et prévoit également de demander aux agents grévistes d’exercer leur droit de grève dès leur prise de service. Comme le prévoit la loi, cet accord, signé avec les syndicats que sont FO et la CGC représentant 59% des suffrages exprimés lors des dernières élections professionnelles, sera entériné lors du conseil municipal du 21 décembre 2020 et sera appliqué dès la rentrée scolaire de janvier 2021 », indique le texte de la Ville.

    Il ne sera donc plus possible d’effectuer une heure de grève par jour, comme c’est le cas dans les écoles avec un retrait de salaire équivalent. Selon nos informations, l’Unsa et la CFTC auraient également signé cet accord, une clause prévoyant que le protocole puisse être réétudié avec les seules organisations signataires.

    « Cet accord permet trois choses qui sont entièrement de gauche » assure Olivia Fortin, 3e adjointe au maire de Marseille : « Permettre aux agents de retrouver un cadre de travail, assurer les parents de pouvoir travailler normalement et enfin permettre aux enfants de manger le midi. Tel est l’enjeu, nous sommes tous réunis derrière cet objectif commun ».

    Un décision qui ne va pas tarder à faire réagir les organisations syndicales non signataires, la CGT et FSU.

    #grève #gauche #Marseille

  • Community managers à Mediapart, nous sommes en grève !

    https://blogs.mediapart.fr/community-managers-en-greve/blog/161219/community-managers-mediapart-nous-sommes-en-greve

    Nous sommes des travailleurs du web, nous refusons la réforme des retraites et nous voulons le faire entendre en exerçant notre droit de faire la grève. Nous voulons que cette grève ait aussi un impact sur l’économie du numérique. Nous savons que c’est difficile, que cela peut nous mettre en difficulté avec notre employeur, que cela a un coût et que chaque jour de grève est une perte de salaire supplémentaire. C’est pourtant notre seul moyen de pression, nous n’en avons pas d’autre, et nous trouvons insupportable de ne pas pouvoir l’exercer correctement. Alors ce weekend, nous avons réfléchi à des solutions pour pallier l’inefficacité de la grève.

    /.../
    Community Managers En Grève

    #Greve_Generale #Reforme #Retraite #tech #greves_invisibles #Droit_de_Greve #c'est_comment_qu'on_greve

  • Marseille : Elior débouté, ses femmes de chambres en grève tenues de se taire - Journal La Marseillaise
    http://www.lamarseillaise.fr/marseille/social/76176-les-grevistes-d-elior-confortees-en-droit-mais-tenues-de-se-tai

    Rebelotte lundi matin. Avec cette fois la visite de la Bac et des #intimidations plus précises. « Ils font des pieds et des mains pour nous faire plier, c’est que quelque part on les dérange. Mais il faut reconnaître que c’est flippant », reprend Lara Schäfer. « Ils nous ont dit : "si on veut vous faire tomber, on vous fera tomber" : s’il n’y a pas tapage mais qu’on dit qu’il y a tapage, il y aura tapage. Si on dit qu’il y a obstruction de la voie publique, il y aura obstruction ».

    #grève #police #bac #milice #droit_de_grève

  • Bundesverfassungsgericht entscheidet : Lehrer wollen streiken dürfen - Politik - Tagesspiegel
    http://www.tagesspiegel.de/politik/bundesverfassungsgericht-entscheidet-lehrer-wollen-streiken-duerfen/20858576.html

    Les fonctionnaires allemands n’ont pas le droit de grève et doivent une loyauté prèsque absolue à l’état. Ce résidu de l’époque nazie et de l’empire du Kaiser est mis en question par les syndicats du DGB suite à l’entrée en vigeur d’une nouvelle norme européenne. Le tribunal constitutionnel BVG vient de terminer une session orale avant sa décision officielle.

    Aus den Äußerungen der Richterinnen und Richter am Mittwoch ging hervor, dass sie wohl an einer klugen Synthese arbeiten wollen. Ob sie in die zumindest sprachlich verunglückte Aufspaltung in „Randbeamten“ und „Kernbeamten“ führt, wird abzuwarten sein. Dass mit dem Streikrecht, wie von de Maizière prophezeit, das Ende des Berufsbeamtentums beschlossen würde, konnte man auf der Richterbank nicht nachvollziehen.

    Bundesverfassungsgericht - Presse - Mündliche Verhandlung in Sachen „Streikrecht für Beamte“ am Mittwoch, 17. Januar 2018, 10.00 Uhr
    https://www.bundesverfassungsgericht.de/SharedDocs/Pressemitteilungen/DE/2017/bvg17-091.html

    Aktenzeichen: 2 BvR 1738/12, 2 BvR 1395/13, 2 BvR 1068/14, 2 BvR 646/15

    Der Zweite Senat des Bundesverfassungsgerichts verhandelt am

    Mittwoch, 17. Januar 2018, 10.00 Uhr,
    im Sitzungssaal des Bundesverfassungsgerichts,
    Schlossbezirk 3, 76131 Karlsruhe

    vier Verfassungsbeschwerden, die sich gegen das Streikverbot für Beamte richten.

    Die Beschwerdeführenden sind beziehungsweise waren als beamtete Lehrkräfte an Schulen in verschiedenen Bundesländern (Niedersachsen, Nordrhein-Westfalen, Schleswig-Holstein) tätig. Sie nahmen in der Vergangenheit während der Dienstzeit (teils wiederholt) an Protestveranstaltungen beziehungsweise Streikmaßnahmen der Gewerkschaft Erziehung und Wissenschaft teil. Diese Teilnahme wurde durch die zuständigen Disziplinarbehörden disziplinarrechtlich geahndet. Zur Begründung wurde ausgeführt, die Streikteilnahme stelle einen Verstoß gegen grundlegende beamtenrechtliche Pflichten dar. Insbesondere dürfe ein Beamter nicht ohne Genehmigung dem Dienst fernbleiben. In den fachgerichtlichen Ausgangsverfahren wandten sich die Beschwerdeführerinnen sowie der Beschwerdeführer erfolglos gegen die jeweils ergangenen Disziplinarverfügungen.

    Mit den Verfassungsbeschwerden rügen die Beschwerdeführenden eine Verletzung ihres Grundrechts aus Art. 9 Abs. 3 GG (teilweise in Verbindung mit Art. 20 Abs. 3 GG). Sie machen insbesondere geltend, die Koalitionsfreiheit gewährleiste ein Streikrecht auch für Beamte, jedenfalls aber für beamtete Lehrkräfte. Solange Beamte keine hoheitlichen Aufgaben ausübten, unterfielen sie nicht dem Funktionsvorbehalt des Art. 33 Abs. 4 GG. Auf die Personengruppe der nicht hoheitlich tätigen Beamten, zu der beamtete Lehrkräfte zählten, finde Art. 33 Abs. 5 GG und das daraus abgeleitete Streikverbot keine Anwendung. Selbst wenn man von einer Anwendung des Art. 33 Abs. 5 GG auf alle Beamten ausginge, sei das Streikverbot für Lehrer nicht mit dem Verhältnismäßigkeitsprinzip zu vereinbaren.

    Darüber hinaus rügen die Beschwerdeführenden die Missachtung der Vorgaben des Grundgesetzes zur völkerrechtsfreundlichen Auslegung des nationalen Rechts. Die Europäische Menschenrechtskonvention gewährleiste mit Art. 11 Abs. 1 ein umfassendes Streikrecht für Beamte, welches nicht statusbezogen, sondern nur nach funktionalen Kriterien eingeschränkt werden dürfe. Diese völkerrechtlichen Vorgaben ließen sich auf das nationale Recht übertragen. Das von der Rechtsprechung bislang als hergebrachter Grundsatz des Berufsbeamtentums angesehene Streikverbot für Beamte müsse daher insbesondere vor dem Hintergrund der jüngeren Entscheidungen des Europäischen Gerichtshofes für Menschenrechte in den Rechtssachen Demir und Baykara v. Türkei (Urteil der Großen Kammer vom 12. November 2008, Nr. 34503/97) und Enerji Yapi Yol Sen v. Türkei (Urteil vom 21. April 2009, Nr. 68959/01) überdacht werden.

    Gliederung der mündlichen Verhandlung des Zweiten Senats des Bundesverfassungsgerichts in Sachen „Streikrecht für Beamte“ (PDF, 101KB, Datei ist nicht barrierefrei)
    https://www.bundesverfassungsgericht.de/SharedDocs/Downloads/DE/Verhandlungsgliederungen/streikrecht_mv.pdf?__blob=publicationFile&v=2

    cf. aussi
    https://www.haufe.de/oeffentlicher-dienst/personal-tarifrecht/verhandlung-zum-streikrecht-fuer-beamte-vor-dem-bverfg_144_428868.html

    #Allemagne #fonctionnaires #droit_de_grève

  • Le gouvernement du Québec décrète une loi « spéciale » qui criminalise la #grève dans la construction
    http://www.wsws.org/fr/articles/2017/mai2017/lois-m31.shtml
    Et bientôt, le rétablissement de la peine de mort pour les syndicalistes ?

    Le gouvernement libéral du Québec a demandé une séance de l’Assemblée législative lundi afin de criminaliser la grève de six jours parmi les 175 000 travailleurs de la construction.

    Le projet de loi « spéciale » antigrève du gouvernement, qui a officiellement été adopté mardi par le Parlement, menace les travailleurs de sanctions sévères s’ils ne se présentent pas au travail aujourd’hui, à l’heure de commencement habituel de leur quart de #travail.

    La loi 142 rend aussi illégal tout ralentissement de travail ou « toute diminution ou altération » des « activités normales » des travailleurs. Sous la menace de sanction légale, les responsables syndicaux doivent dire publiquement à leurs membres d’obéir à la loi et le prouver par écrit au ministère du Travail dans un affidavit.

    Avant même que les travailleurs de la construction n’abandonnent leur poste de travail la semaine dernière, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, a montré clairement que son gouvernement criminaliserait la grève. Lundi, la ministre du Travail, Dominique Vien et le président du Conseil du Trésor, Pierre Moreau, ont déploré l’« impact majeur » de la grève sur l’économie. « Pensez-vous vraiment, a demandé Moreau, que le Québec peut se permettre de perdre 45 millions $ par jour ? La réponse est clairement non. »

    #criminalisation #démocratie

    • Je ne sais pas s’il est connu qu’au #Canada (ça parait délirant en France), il n’y a pas vraiment de « #droit_de_grève ».

      La « grève » n’est autorisée qu’à un moment très précis : la période de négociation de la convention collective, qui est aussi celle de l’élection des #syndicats. Une fois le syndicat élu et la convention signée, en général pour 5 ans, toute grève est interdite et lourdement punie.

      Donc quelques semaines tous les 5 ans, parfois quelques mois, quand la signature de la convention tarde.

      C’est très peu ? Mais c’est encore trop pour l’Etat qui s’autorise « de temps en temps » (mais en pratique de plus en plus souvent quand il s’agit de domaines « stratégiques ») à voter ce qu’il appelle des « lois spéciales » qui « à titre exceptionnel » (mais en fait pas si spécial que ça) interdit le droit de grève, même pendant le rare moment où il aurait du être autorisé...

      #Québec

    • #Loi_spéciale

      Une loi inconstitutionnelle ?
      Claude Gauvreau, Actualités UQAM, le 13 Juin 2017
      https://www.actualites.uqam.ca/2017/loi-speciale-construction-inconstitutionnelle-ou-pas

      Laurence Léa Fontaine s’interroge sur la pertinence de la loi spéciale. « Mettre fin à un conflit après seulement cinq jours de grève, cela signifie que le droit de grève, un droit constitutionnel, est réduit à peu de choses », dit-elle.

      Le fait d’imposer l’arbitrage de différends, comme le prévoit la loi spéciale, laisse peu de place à la négociation collective, poursuit Laurence Léa Fontaine. « En outre, cela ouvre la porte à un possible conflit d’intérêts. L’État, qui est la fois le législateur et l’un des plus importants donneurs d’ouvrage dans le secteur de la construction, pourra décréter les conditions de travail. » Selon l’article 23 de la loi spéciale, la ministre du Travail aura le pouvoir d’imposer les thèmes de l’arbitrage si la période de médiation aboutit à une impasse. « Une façon d’agir très critiquable d’un point de vue constitutionnel », note la juriste.

      Au Canada, le droit de grève est un droit constitutionnel depuis 2015, tient à rappeler Laurence Léa Fontaine. « Cette année-là, un jugement de la Cour suprême du Canada a invalidé une loi de la Saskatchewan sur les services essentiels visant à restreindre l’exercice du droit de grève des employés du secteur public. Cela signifie que le droit de grève est désormais protégé par la Charte canadienne des droits et libertés. » Depuis 1987, la Charte protégeait uniquement la liberté d’association, mais pas les moyens d’exercer cette liberté. En 2007, la Cour suprême a étendu la protection constitutionnelle à la négociation collective, tout en précisant que cela ne touchait pas le droit de grève.

      « Si la Cour a décidé il y a deux ans de protéger constitutionnellement l’exercice du droit de grève, c’est parce que celui-ci a été réduit comme une peau de chagrin au cours des dernières décennies, en particulier dans le secteur des services publics, affirme la professeure. L’article 1 de la Charte canadienne souligne que les restrictions apportées à un droit protégé par la Constitution doivent être justifiées dans une société libre et démocratique. Si ce n’est pas le cas, on a l’obligation d’abroger ou de modifier une loi qui restreint un droit constitutionnel. »

      Loin d’être des interventions ponctuelles et conjoncturelles ayant une portée limitée, les lois spéciales au Québec forment un ensemble cohérent de mesures dont les effets ont été structurants sur la gestion des conflits de travail. Depuis la fin des années 1960, une quarantaine de lois spéciales ont été adoptées par les différents gouvernements, ce qui relève, disent certains, d’une logique d’exceptionnalisme permanent. « Les lois spéciales sont devenues de véritables épées de Damoclès, souligne Laurence Léa Fontaine. Elles sont perçues comme des mécanismes normaux de gestion des conflits dans les relations de travail et dans la société en général, comme si elles faisaient maintenant partie de nos mœurs. »

  • Grève générale illimitée dans la construction Le Devoir - 24 mai 2017 - La Presse canadienne
    http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/499485/greve-generale-illimitee-dans-la-construction

    L’Alliance syndicale de la construction a annoncé en fin de nuit, mercredi, le déclenchement d’une grève générale illimitée par ses quelque 170 000 membres du milieu de la construction.
     
    Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance, affirme que la grève était le seul choix qui restait.
     
    Il soutient que le syndicat a accepté de collaborer avec la conciliatrice afin d’accepter un règlement qui évite un conflit mais que les employeurs se sont entêtés à conserver leurs demandes qu’il qualifie de déraisonnables.
     
    Il s’agit de la deuxième grève générale illimitée dans l’industrie de la construction du Québec en quatre ans. Tous les secteurs de la construction sont en arrêt de travail et à l’aube, des piquets de grève ont été installés à l’entrée de plusieurs chantiers.


    . . . . . . .

    Le gouvernement du Québec a promis l’adoption très rapide d’une loi spéciale de retour au travail, bien que la ministre du Travail, Dominique Vien, ait refusé mardi après-midi d’en préciser les modalités. Elle a cependant affirmé qu’une grève entraînerait des pertes quotidiennes de 45 millions pour l’économie du Québec.
     
    Déjà, au moins deux centrales syndicales, la FTQ et la CSN, dénoncent l’adoption éventuelle d’une loi spéciale, accusant le gouvernement de faire le jeu des associations patronales en empêchant le rapport de force de s’exercer. La FTQ rappelle que les travailleurs de la construction sont parmi les rares syndiqués québécois qui n’ont pas droit à la rétroactivité ce qui encourage, selon elle, la partie patronale à laisser traîner les négociations.
     
    Les sinistrés des inondations printanières devraient être épargnés par le conflit : l’Alliance syndicale a déjà annoncé que les travaux dans les résidences situées en zones inondées pourront se poursuivre pendant la grève.
     
    Les conventions collectives sont arrivées à échéance le 30 avril.

    #Quebec #Syndicats #Grève #loi_spéciale

  • Le ministère du travail autorise le licenciement d’un délégué CGT
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/120716/le-ministere-du-travail-autorise-le-licenciement-d-un-delegue-cgt

    Alors que l’inspection du travail avait contesté le licenciement d’un ancien délégué CFDT passé à la CGT de #Sodexo, le ministère est revenu sur cette décision. L’avocat du syndicaliste dénonce une « décision politique ».

    #Economie #droit_de_grève #licenciements_abusifs #social

  • La menace de la #Réquisition face aux mouvements sociaux
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/100616/la-menace-de-la-requisition-face-aux-mouvements-sociaux

    Le gouvernement voudrait en finir avec les grèves à l’heure où l’Euro de football commence. Mais la tension sociale ne faiblit pas. La grève dure à la #SNCF, dans le traitement des ordures et elle commence à #Air_France.

    #Economie #CGT #droit_de_grève #loi_sur_le_travail ;_el_khomri #social

  • La menace de la #Réquisition face aux mouvements sociaux
    https://www.mediapart.fr/journal/france/100616/la-menace-de-la-requisition-face-aux-mouvements-sociaux

    Le gouvernement voudrait en finir avec les grèves à l’heure où l’Euro de football commence. Mais la tension sociale ne faiblit pas. La grève dure à la #SNCF, dans le traitement des ordures et elle commence à Air #France.

    #Air_France #CGT #droit_de_grève #loi_sur_le_travail ;_el_khomri #social

  • La #France reste numéro un des #mouvements_sociaux en Europe
    http://fr.myeurop.info/2016/05/30/la-france-reste-num-ro-un-des-mouvements-sociaux-en-europe-14550

    Daniel Vigneron

    La France est entrée dans une nouvelle semaine de #grèves et de manifestations visant le retrait de la #loi_El_Khomri. De tels mouvements ne sont pas rares en Europe mais ils sont moins intenses et moins nombreux, notamment là où le #droit_de_grève est plus encadré.

    Malgré une amélioration de la situation, la France reste perturbée par les grèves et les #blocages de protestation contre la loi El Khomri portant réforme du march lire la (...)

    #EUROFOCUS #Allemagne #Belgique #Danemark #Espagne #Italie #Royaume-Uni #Suède #grèves_politiques #protestations #RFI #service_minimum

  • Grève spontanée et massive des agents de piste Air France à Roissy. Parole de gréviste
    http://www.revolutionpermanente.fr/Greve-spontanee-et-massive-des-agents-de-piste-Air-France-a-Roi

    Les attentats de Bruxelles, ça a des conséquences pour vous ?

    Oui, ce matin il y a 2 arrêtés préfectoraux qui sont tombés suite aux attentats de Bruxelles. Le préfet a décrété qu’on n’avait pas le droit de se déplacer à plus de 3 personnes en zone non publique. Si on est plus de 3 et qu’ils voient un brassard CGT ou autre, ils peuvent assimiler ça à une mobilisation et nous arrêter.

    #droit_de_grève #état_d'urgence

  • A #Marseille, faire la grève chez #Sodexo, c’est risquer la porte
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/160116/marseille-faire-la-greve-chez-sodexo-c-est-risquer-la-porte

    En novembre, le géant de la restauration collective licenciait dix-neuf salariés à Marseille qui avaient initié et poursuivi une grève alors qu’un accord de fin de conflit avait été signé avec les délégués du personnel. Deux mois plus tard, la direction annonce qu’elle est prête à les réintégrer s’ils abandonnent leurs procédures en justice.

    #Economie #droit_de_grève #licenciements_abusifs #Prud’hommes

  • Attaque contre le droit de grève en Allemagne : premier recul du gouvernement
    http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=3989

    A la suite du premier article consacré à la question du droit de grève en Allemagne, Terrains de Luttes publie une nouvelle traduction, tirée du numéro de juillet du bulletin Netzwerk-Info Gewerkschaftslinke n°51, qui se fait l’écho d’un premier recul du gouvernement allemand, essentiellement pour des questions juridiques. En effet, …

    #Abus_patronaux #S'organiser #droit_de_grève ;_allemage ;_syndicats ;_patronat