• Coup de filet dans l’extrême droite : 39 membres des Zouaves et du GUD arrêtés à Paris - L’Humanité
    https://www.humanite.fr/politique/extreme-droite/coup-de-filet-dans-lextreme-droite-39-membres-des-zouaves-et-du-gud-arretes

    Trente-neuf hommes, membres des Zouaves Paris ou du #GUD, dont leurs leaders respectifs Marc de Cacqueray-Valmenier et Gabriel Loustau, ont été arrêtés samedi 10 février. Certains « fichés S » ont déjà eu maille à partir avec la justice. Ils sont soupçonnés de s’être rassemblés pour « commettre des dégradations » alors qu’ils se recueillaient sur la tombe de l’antisémite Robert Brasillach.

    https://www.streetpress.com/rubriques/extremedroite2022
    #extrême_droite #nazis

  • Le néofasciste et ami de Marine Le Pen, Axel Loustau, prestataire de services de la RATP et de la Cité des sciences | StreetPress
    https://www.streetpress.com/sujet/1706627486-neofasciste-ami-marine-le-pen-axel-loustau-prestataire-ratp-

    Astoria Sécurité, entreprise d’Axel Loustau, militant néofasciste et ami de Marine Le Pen bénéficie de juteux contrats avec la RATP et la Cité des sciences, encaissant plus de 25 millions d’euros d’argent public.

    Porte de la Villette, Paris 19e – Un mardi matin à la Cité des Sciences et de l’Industrie, on ne croise guère que des groupes scolaires agités et des agents de sécurité. Des fouilles à l’entrée au contrôle des billets, jusqu’au cœur des expositions, impossible d’échapper à ses hommes et femmes en costume au revers brodé d’un triangle rouge vert et bleu, le logo d’Astoria Sécurité. L’entreprise est, sous différents noms, depuis plus de dix ans, le principal prestataire sur les sujets de sécurité d’Universcience, le gérant de la Cité des Sciences et du Palais de la Découverte. Une activité des plus lucratives : depuis la signature du premier contrat en 2011, la société a encaissé, selon nos calculs, près de 25 millions d’euros d’argent public.

    #Astoria #surveillance #vigiles #GUD #droites_extrêmes #RN

    Quand les délégations de « sévices publiques » engraissent le #fascisme ...

  • Bon, d’accord, le nouveau taré argentin a l’air sévèrement taré. Mais est-ce quelqu’un aurait des articles avec un peu de fond qui analysent pourquoi ce nouvel étron bolsonaro-trumpiste est parvenu à se faire élire ? (Culture-war réactionnaire ? Nullité du camp d’en face ? Gauche qui aurait abandonné les pauvres ? Classes moyennes barbarisées ?)

    • Notamment cette partie je pense :
      "Le discours de M. Milei touche surtout les jeunes, particulièrement exposés aux réseaux sociaux et aux conséquences économiques et sociales de la crise sanitaire. « Jamais, depuis la fin de la dictature, la droite radicale n’a eu une résonance aussi puissante auprès des jeunes », constate Ariel Goldstein, chercheur au Conseil national de la recherche scientifique et technique (Conicet) à Buenos Aires. Selon un sondage du cabinet de conseil Synopis (9), la moitié des militants de M. Milei, majoritairement des hommes issus des classes moyenne et populaire urbaines, ont moins de 29 ans. Pendant la pandémie, « l’État est devenu leur ennemi », explique Sergio Morresi, politiste de l’université nationale du Littoral. « À leurs yeux, le discours progressiste selon lequel l’État est celui qui prend soin de nous, nous protège, nous aide, n’a pas de sens. Leur seule expérience est celle d’un État qui ne fonctionne pas. »"

    • taux de participation de 76 %

      Ils veulent apparemment le changement, quel qu’il soit.

      De mon côté, suivi de loin, je me souviens :
      – accusations de corruption contre les dirigeants de gauche
      – arrivée au pouvoir de la droite corrompue, marasme économique
      – retour d’une certaine gauche, mais sans retour à la normale
      – tensions sur la monnaie, historique lourd de ce point de vue, marchés internationaux peu amicaux
      – inflation incontrôlable

    • une salve de « vive la liberté, bordel ! », son slogan préféré, crié d’une voix rocailleuse de rockeur.

      « On peut s’attendre à un scénario de grande conflictualité sociale », estime Lara Goyburu, politiste à l’université de Buenos Aires, avec la probable mobilisation des syndicats et des organisations sociales. A moins, ajoute-t-elle, que Javier Milei n’opte pour la répression afin d’imposer ses réformes.
      Le président élu ne dispose pas de majorité au Congrès, ni de gouverneur provincial ou de maire appartenant à sa coalition : les doutes sur sa capacité à gouverner restent entiers. « Cela peut provoquer une paralysie institutionnelle. Car même en comptant sur les députés d’une partie de la droite, il n’aura pas de majorité qualifiée, observe la politiste. Aussi, il ne pourra peut-être pas retirer l’avortement légal ou dollariser l’économie, mais il va pouvoir couper de nombreuses dépenses publiques en gouvernant par décret. »

      dans Le Monde
      https://archive.ph/YfWEQ

      edit vu l’ampleur de la #pauvreté et le taux d’#inflation, on voit mal comme un ministre de l’économie aurait pu contrer ce sale type

      #Argentine

    • à propos de Milei un seen de @deun, " extrême droite et misère de position"
      https://seenthis.net/messages/1019616

      cite DES INSURRECTIONS SANS LUMIÈRES
      https://lundi.am/Des-insurrections-sans-lumieres

      à quoi ont ajouter la parution aujourd’hui de
      QUI EST JAVIER MILEI LE NOUVEAU PRÉSIDENT ARGENTIN LIBERTARIEN ? (D’après Pablo Stefanoni, La rébellion est-elle passée à droite ?)
      https://lundi.am/Qui-est-Javier-Milei-le-nouveau-president-argentin-libertarien

      une ode punk a icelui

      https://www.youtube.com/watch?v=6-g2OjuuNCs

      « Allez vous faire foutre, salauds d’empresaurios[empresario (entrepreneur) et dinosaurio (dinosaure) ] / Allez vous faire foutre, sodomites du capital / On en a marre des ordures keynésiennes / Le moment libéral est arrivé / Nous avons un leader, et c’est un référent majeur / Qui arrive toujours à incommoder l’État / Javier Milei, notre futur président / Javier Milei le dernier des punks / Toujours mobilisé contre la pression fiscale / Toujours mobilisé contre l’étatisme prédateur / Luttant pour une Argentine libertarienne / Et pour la liberté du peuple travailleur. »

      un résumé vidéo du Monde via @sandburg
      https://www.lemonde.fr/comprendre-en-3-minutes/article/2023/11/19/qu-est-ce-que-la-figure-de-javier-milei-nous-dit-des-crises-que-traverse-l-a

      #extrême_droite #paléolibertarianisme #libertariens

    • Argentine : Javier Milei n’est ni Trump ni Bolsonaro, il est pire,
      Ludovic Lamant
      https://www.mediapart.fr/journal/international/201123/argentine-javier-milei-n-est-ni-trump-ni-bolsonaro-il-est-pire

      L’Argentin Javier Milei est le dernier avatar d’un mouvement de fond des droites extrêmes « anti-système » qui s’épanouissent dans les failles et insuffisances des démocraties actuelles. Mais les rapprochements avec Donald Trump ou Jair Bolsonaro échouent à saisir la spécificité du phénomène.
      Le « saut dans le vide » tant redouté par les gauches argentines s’est produit : le #libertarien Javier Milei a été élu dimanche 19 novembre, avec un score sans appel et bien supérieur à ce qu’annonçaient des instituts de sondage décidément très peu fiables pour prendre le pouls du malaise qui traverse ce pays.
      Milei a devancé de plus de onze points son adversaire péroniste, le ministre de l’économie sortant, Sergio Massa, rassemblant pas moins de 14,5 millions de voix (sur 36 millions d’inscrit·es) . Sa formation, La liberté avance, s’est imposée dans 21 des 24 provinces du pays. Il a profité d’un report massif des voix des candidat·es arrivé·es en troisième et quatrième places au premier tour.

      Sans surprise, Donald Trump est l’un des premiers à avoir félicité sur X le vainqueur : « Je suis très fier de toi. Tu transformeras ton pays et lui redonneras de nouveau sa grandeur ! » Lors du premier tour, le 22 octobre, le fils de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, Eduardo Bolsonaro, député à Brasilia, avait fait le déplacement à Buenos Aires pour soutenir Milei : « Javier incarne l’espoir que les choses changent », avait-il dit, alors qu’il arborait ce jour-là une pince à cravate en forme de pistolet devenue virale sur les réseaux.
      Dès le mois d’août dernier, à l’approche des primaires dont Milei était déjà sorti vainqueur, Jair Bolsonaro en personne s’était fendu d’une vidéo de soutien : « [Milei et moi] partageons beaucoup de choses en commun. [...] Nous défendons la famille, la #propriété_privée, le #libre_marché, la liberté d’expression, le droit à se défendre. »

      Le énième avatar d’une « internationale national-populiste » ?

      Le triomphe de l’outsider Milei s’inscrit dans ce mouvement de montée en puissance des #droites les plus extrêmes, engagées dans une #guerre_culturelle contre les gauches progressistes. Milei tempête contre « la caste » comme Trump l’a fait contre « l’establishment » de Washington. Milei s’est fait connaître en tant qu’expert des plateaux de télévision à partir de 2015, comme Trump est passé par la télé-réalité dans les années 2000 pour accroître sa notoriété.
      En plus de leur style agressif, extravagant et télégénique, les trois – avec Jair Bolsonaro – tonnent contre « le communisme » et/ou « le socialisme » et défendent - sur des registres à peine différents - le droit de chaque citoyen à porter une arme pour se défendre. Trump, Milei ou encore Boris Johnson du temps du Brexit se sont nourris d’une explosion des inégalités dans leur pays, capitalisant sur le mal-être d’une classe moyenne appauvrie.

      « Des petits commerçants, des indépendants, qui gagnent peu, sont très remontés contre le #péronisme, et voient qu’ils gagnent quasiment la même chose que des chômeurs qui bénéficient de plans sociaux, expliquait à Mediapart le sociologue Gabriel Vommaro, du centre de recherche argentin Conicet et de l’EHESS à Paris. C’est une vieille histoire en sociologie politique, qui se répète : celle du jeune Blanc aux États-Unis, ou du Brexiter en Angleterre. »
      Interrogé par le site en espagnol de CNN, le patron de la version argentine du Monde diplomatique, José Natanson, identifie un autre point commun : tous ont profité, avant leur victoire, d’une « sous-estimation » : « Il y a l’idée qu’ici, cela ne peut pas arriver, qu’un personnage pareil ne peut pas devenir président de l’Argentine, du Brésil, de l’Uruguay... Jusqu’à ce que cela arrive. »
      Mais le jeu des échos et comparaisons s’arrête là, au sein de cette « internationale national-populiste ». Les raccourcis qui présentent Milei comme un « Trump argentin » ne suffisent pas à comprendre ce qui se joue à Buenos Aires. L’ascension de Milei s’inscrit d’abord dans un contexte de dégradation du système politique argentin. Et beaucoup de ses caractéristiques sont très spécifiques.

      Un homme sans parti

      Aux États-Unis, Donald Trump s’est imposé aux primaires du parti républicain. Au Royaume-Uni, les partisans du Brexit ont pris d’assaut le parti conservateur (Tories). À Buenos Aires, Milei a construit son ascension sans ancrage national. Son pseudo-parti, La liberté avance, a enchaîné les mauvais scores aux différentes élections régionales qui ont ponctué l’année 2023, preuve que cette entité peine à exister si Milei ne se présente pas.
      Cela signifie d’abord que Milei a les mains libres pour fixer sa ligne radicale, en toute indépendance, avec quelques personnes clés de son entourage. À commencer par son énigmatique sœur cadette, Karina, qu’il surnomme, au masculin, « El jefe » (le chef), ou encore « Le messie », et qui fut la stratège en chef de sa campagne victorieuse.
      Revers de la médaille : à ce stade, son parti est loin de détenir les clés de la Chambre des député·es. Milei ne détiendra que 38 élu·es à la chambre basse (contre trois sur le mandat précédent). La majorité absolue est à 129. Il devra donc convaincre des député·es de la droite plus traditionnelle, par exemple au sein du PRO de Patricia Bullrich et Mauricio Macri.
      D’où les analyses de certains observateurs, qui font déjà de l’ancien président #Mauricio_Macri (2015-2019), le premier à avoir soutenu Milei durant l’entre-deux-tours, le « parrain » de la présidence Milei à venir.

      Une ascension éclair

      Au Chili, le candidat néo-pinochetiste José Antonio Kast, qui a failli l’emporter face à Gabriel Boric en 2021, est élu pour la première fois député en 2002. Au Salvador, Nayib Bukele, devenu l’une des figures les plus inquiétantes de l’extrême droite au pouvoir dans les Amériques après son élection à la présidence en 2019, a démarré sa carrière politique en 2012, depuis la gauche.
      Là encore, Milei tranche avec ce type de parcours. Il a été élu député national pour la première fois en décembre 2021. L’ascension éclair de ce novice en politique, dénué a priori de toute capacité de négociation politique, s’explique en grande partie par un contexte très local : le bilan calamiteux de la présidence péroniste d’Alberto Fernández depuis 2019. En particulier sur le front économique : une inflation de 648 % sur la période, des dévaluations du peso à répétition, et un taux de pauvreté en hausse, à 40,1 % de la population (18,5 millions d’Argentin·es).

      Un candidat « mono-thématique »

      Milei a longtemps été le candidat d’une seule proposition, la dollarisation de l’économie argentine face à l’inflation galopante (et son pendant, la fermeture de la Banque centrale), qu’il a martelée sur les plateaux télé. « Trump parlait d’économie mais de beaucoup d’autres choses, notamment d’international. Milei est davantage mono-thématique : il critique la caste et parle d’économie », relève le sociologue Gabriel Vommaro.
      Carlos Pagni, l’éditorialiste du quotidien La Nación l’explique autrement à Mediapart : « Milei n’est pas Bolsonaro, il serait plutôt comme la fusion de Bolsonaro et [Paulo] Guedes dans la même personne », en référence au conseiller économique ultralibéral de la présidence Bolsonaro.
      Si l’attention des médias, surtout à l’étranger, s’est fixée sur la personne extravagante de Milei, le triomphe électoral de dimanche est bien le fruit d’un binôme. Son choix de s’entourer de Victoria Villaruel comme candidate à la vice-présidence, a été un coup de maître.
      Il lui a permis de se faire entendre sur d’autres sujets que l’économie (critique des féminismes, opposition au droit à l’#avortement, dénonciation de la politique mémorielle sur la dictature menée par les Kirchner, etc.). Villaruel a permis à Milei à se relier à cette internationale ultra-conservatrice, de Giorgia Meloni en Italie à Santiago Abascal en Espagne, pour laquelle le libertarien n’avait jusqu’alors montré que peu d’intérêt.

      Un programme encore plus extrême

      Milei se dit « libéral libertarien » ou encore « anarcho-capitaliste ». Au-delà du vertige des étiquettes, son programme semble aller encore plus loin que ceux de Bolsonaro, Trump ou Kast. L’économiste portègne veut tout à la fois supprimer les ministères de l’environnement et de l’éducation, privatiser les médias publics et les compagnies énergétiques. « Tout ce qui peut se retrouver aux mains du secteur privé, sera remis aux mains du secteur privé », a-t-il déclaré lundi 20 novembre, lors de son premier entretien post-élection.
      Il veut encore libéraliser les ventes d’organes, faciliter le port d’armes et abroger le #droit_à_l’avortement. Il est revenu en fin de campagne sur ses promesses de privatiser l’école et l’éducation, reconnaissant lundi qu’il s’agit d’une compétence des provinces... Victoria Villaruel a de son côté encore électrisé la fin de campagne en promettant de fermer le musée ouvert depuis 2015 dans l’un des principaux centres de torture de la dictature argentine (1976-1983) à Buenos Aires, l’ESMA.
      À ce stade, celles et ceux qui pariaient sur un assouplissement de Milei une fois élu, contraint à des compromis avec des partis traditionnels pour former des majorités au sein de la Chambre, comme l’anticipait durant la campagne Guillermo Francos, annoncé comme son futur ministre de l’intérieur, en sont pour leurs frais. L’économiste de 53 ans, qui préfère « la mafia à l’État », a prévenu dès dimanche soir : « Il n’y a pas de place pour le gradualisme, la tiédeur ou les demi-mesures. »

      Un autre rapport à la religion ?

      Donald Trump et surtout Jair Bolsonaro ont pu compter sur le soutien des évangéliques. Milei confère lui aussi une place centrale au religieux, mais cela s’est surtout traduit, durant sa campagne, par une série de vives critiques à l’encontre du pape argentin François, accusé par des pans de la droite d’être trop progressiste (et de soutenir la campagne des péronistes). Bousculé sur le sujet par Sergio Massa durant le premier débat télévisé début octobre, Milei avait dû faire en partie marche arrière.
      Surtout, Milei assume une forme de mysticisme, qui transparaît dans les entretiens qu’il a donnés sur un registre plus personnel. Lorsqu’il était un peu moins connu, Milei a par exemple expliqué que la Banque centrale était « le malin », et que le socialisme avait été inventé par « le diable ». Son biographe, le journaliste Juan Luis González, auteur d’El Loco (Le fou, Planeta, 2023), décrit un « leader messianique », qui compare ses actions à des passages des textes sacrés, mais se compare aussi lui-même à des figures de la Bible, comme Moïse.
      Milei est persuadé que Dieu, non seulement existe et qu’il est libertarien, mais aussi qu’il lui est arrivé d’échanger avec lui. Il a déjà expliqué très sérieusement qu’il parlait à Dieu à travers son chien, Conan, mort en 2017, et dont il avait fait réaliser, peu de temps avant sa mort, six clones aux États-Unis.
      L’économiste reprend aussi souvent à son compte une citation de l’Ancien Testament, devenue très populaire sur les réseaux : « À la guerre, la victoire ne dépend pas du nombre de soldats, mais des forces du ciel. » L’un de ses autres slogans durant les meetings – « Je suis venu pour réveiller les lions », en référence à ses électeurs –, porte aussi cette couleur messianique, dont on peine à savoir, à ce stade, comment elle jouera sur sa manière de présider l’Argentine.

      #messianisme (de bazar)

    • #Milei_fou_furieux Après le #narco_capitalisme, l’#anarcho_capitalisme (en tant que dernier avatar du #capitalisme_de_désastre)

      L’économiste reprend aussi souvent à son compte une citation de l’Ancien Testament, devenue très populaire sur les réseaux : « À la guerre, la victoire ne dépend pas du nombre de soldats, mais des forces du ciel. » L’un de ses autres slogans durant les meetings – « Je suis venu pour réveiller les lions », en référence à ses électeurs –, porte aussi cette couleur messianique, dont on peine à savoir, à ce stade, comment elle jouera sur sa manière de présider l’Argentine.

      Pour ce dernier point, c’est pourtant assez facile à imaginer ...

    • En Argentine, la naissance du fascisme religieux de marché
      https://legrandcontinent.eu/fr/2023/08/21/en-argentine-la-naissance-du-fascisme-religieux-de-marche

      On pourrait nommer « fascisme religieux de marché » ou « autoritarisme technocratique » le type de régime que les libertariens et les nationalistes conservateurs entendent fonder en Argentine. Une pareille formule a déjà existé dans l’histoire de l’Amérique latine : dans le Chili de Pinochet, dans l’Argentine de Videla, dans le Pérou de Fujimori et dans le Brésil de Bolsonaro. Elle combine des réformes néolibérales avec l’autoritarisme politique, qui s’est exprimé dans les régimes dictatoriaux des années 1970 en Amérique latine et au Brésil ces dernières années. Une différence avec le phénomène Bolsonaro pourrait être que ce dernier bénéficiait d’un fort soutien de la part des militaires et des évangélistes, ce qui ne serait pas si évident à réaliser pour Milei.

      " La victoire de Milei aux primaires montre qu’une partie importante de la société considère que la voie de la recomposition sociale par le biais d’une proposition conflictuelle et autoritaire est plus appropriée. "
      Ariel Goldstein

      Le libéralisme de Milei et la démocratie libérale ne sont pas compatibles. Aucune société démocratique ne peut supporter ces réformes d’ajustement sans autoritarisme. Ce qui est intéressant, c’est la façon dont son langage combine les appels religieux avec la doctrine économique néolibérale. Il utilise des versets bibliques pour justifier ses positions économiques de réduction des dépenses publiques, telles que « tu gagneras ton pain à la sueur de ton front » (Genèse 3 : 19).

      Une phrase revient souvent dans La révolution libérale, un documentaire de Santiago Oría qui défend l’héritage de Milei, ainsi que dans sa campagne : « la guerre la victoire ne va pas aux plus nombreux, car c’est du Ciel que vient la force » (Maccabées 3 : 19).

      Milei est l’instrument de la revanche d’une partie de la société contre une classe politique perçue comme inutile, parasitaire et uniquement tournée vers ses propres intérêts. L’adhésion à un leader désigné comme celui qui punira un ennemi explique la montée en puissance de Milei, comme tous les phénomènes de droite radicale16.

      « Ceux qui jettent des pierres, je vais les mettre en prison et s’ils encerclent la Casa Rosada, ils devront me sortir mort » a-t-il déclaré lors de l’une de ses dernières apparitions télévisées. Milei mise ainsi sur une violence rédemptrice qui le montre, dans cette vision guerrière et religieuse, comme le grand illuminé. Il semble, en ce sens, avoir un profil plus fondamentaliste que Trump et Bolsonaro, qui dérive peut-être du fait qu’il a moins d’expérience politique que ces derniers.

      Ce que nous vivons est une nouvelle destruction de la composante rationaliste du libéralisme par un autoritarisme et un fondamentalisme religieux qui se l’approprient. Il appartient à la gauche, aux sociaux-démocrates, aux progressistes et aux libéraux de s’unir pour défendre cet ensemble d’idées et de valeurs afin de préserver la démocratie. En effet, le processus de normalisation, sous Milei, a été extraordinairement rapide. Aucun cordon sanitaire n’a été formé comme en Europe.

      Milei semble avoir un profil plus fondamentaliste que Trump et Bolsonaro, en raison de sa moindre expérience politique.

      Il a une vision fanatique de la réalité dans laquelle il fait une distinction entre les personnes « pures » et « impures ». Par exemple, cette réflexion adressée à la dirigeante de l’opposition, Elisa Carrió : « Chacun est gouverné par la morale et l’éthique, les gris disparaissent et les tièdes deviennent de parfaits complices des criminels (ils ne diffèrent que par les formes) ». Dans ce type de réflexion, il défend une croisade morale contre les « impurs », qui est évidemment dangereuse pour la pérennité du système démocratique. Dans cette vision complotiste, ceux qui ne sont pas d’accord avec lui sont transformés en ennemis qui représentent un danger pour son existence.

    • L’ouragan Milei. Les sept clés de l’élection argentine
      https://www.contretemps.eu/argentine-milei-libertarien-extreme-droite-macri

      Cette victoire d‘un économiste qui se définit comme « anarcho-capitaliste » – et qui appartient plus précisément au courant « paléolibertarien » analysé notamment par Pablo Stefanoni – ouvre en tout cas un scénario inédit et imprévisible. Comment comprendre ce basculement politique qui a porté au pouvoir un homme sans expérience politique ni véritable mouvement structuré derrière lui, mais appartenant à une nouvelle extrême droite globale ?

    • « La victoire de Javier Milei en Argentine s’inscrit dans un contexte mondial de consolidation des droites radicales », Olivier Compagnon, Historien, David Copello, Politiste
      https://archive.ph/p1Uu3

      Une fois que l’on s’est accoutumé au spectacle de foules saccageant le Capitole à Washington, comme cela s’est produit le 6 janvier 2021, ou le palais du Planalto à Brasilia, le 8 janvier 2023, on se formalise moins qu’un nouveau venu, étranger à la scène politique il y a encore trois ans, fasse campagne, tronçonneuse à la main et insultes aux lèvres, en promettant de libéraliser le port d’armes et le commerce d’organes.
      La victoire de Milei s’inscrit donc dans un contexte régional – mais aussi global – de consolidation de droites radicales qui ne cherchent plus à masquer les aspects les plus extrêmes de leur programme, mais les mettent en scène pour en faire des produits d’appel. (...) l’essentiel réside désormais dans l’hubris, la démesure, la provocation, voire la bouffonnerie.

      Ces droites ont des phobies communes, du nord au sud de l’Amérique et de part et d’autre de l’Atlantique – l’avortement, la « théorie du genre » [terme employé pour marquer un rejet des études de genre], les communautés LGBTQIA+, le « marxisme culturel » [une théorie conspirationniste mettant en cause les élites intellectuelles], les migrants, etc. Elles désignent à la vindicte populaire leurs nouveaux ennemis de l’intérieur, qui se sont substitués aux communistes depuis la fin de la guerre froide. Se présentant sous les atours de la nouveauté, leur discours de rejet de la « caste » politique ne s’en accommode pas moins du recyclage de barons de la politique locale, changeant d’étiquettes partisanes au gré des occasions, ou de vieilles gloires des années passées.

      (...) Seize années de kirchnérisme (2003-2015 et 2019-2023), entrecoupées par le mandat du libéral Mauricio Macri (qui n’a pas hésité une seconde avant d’apporter son soutien à Milei), n’ont pas permis de réenchanter durablement le politique, de stabiliser une économie minée par la dette et les crises cycliques ni de mettre en place des politiques de redistribution pérennes.
      Epuisés par l’un des confinements les plus stricts du monde au plus fort de la pandémie de Covid-19, asphyxiés par une inflation qui pourrait atteindre, selon la Banque centrale du pays, plus de 180 % fin 2023, lassés des scandales de corruption, les Argentins ont voté en majorité pour une altérité radicale, bien que celle-ci ne présage pas vraiment de jours meilleurs.
      Le suffrage des plus jeunes, particulièrement prononcé en faveur de Milei, attire l’attention. Celles et ceux qui, nés en 2007, ont voté pour la première fois lors de ces élections n’ont connu, leur vie durant, que des taux d’inflation et des indices de pauvreté supérieurs à 20 %. Face à la misère, la relativisation des crimes passés de la dictature par Milei et sa vice-présidente, Victoria Villarruel, ainsi que leur dénigrement du travail de mémoire ne suscitent guère que l’indifférence.

    • Bon, je ne vois pas beaucoup de réponses à ta question dans les commentaires, donc en voici une réponse largement pompé de cet article :
      https://www.humanite.fr/monde/argentine/argentine-javier-milei-la-victoire-du-fmi

      1ere raison : le fond de crise

      C’est bien la droite de Mauricio Macri, président de 2015 à 2019, qui a créé les conditions de l’arrivée de Milei à la Casa Rosada (maison rose), avec l’aide de l’organisme financier siégeant à Washington.

      En doublant le poids de la dette publique extérieure (69 % du PIB) et en signant, fin 2018, le prêt le plus important jamais accordé par le FMI à un pays (56 milliards de dollars), le gouvernement Macri s’est plié aux recettes du FMI et a plongé l’économie dans une spirale récessionniste. En effet, la stratégie de « l’austérité expansionniste » promue par le programme de réajustement du FMI n’a en rien fonctionné.

      Ce que prédisaient déjà à l’époque nombre de détracteurs de l’accord. « Si le gouvernement s’en tient aux objectifs de ce programme, des millions d’Argentins connaîtront des souffrances et des difficultés accrues à mesure que le chômage et la pauvreté augmenteront avec la récession », prévenaient, fin 2018, les économistes Mark Weisbrot et Lara Merling.

      Ainsi, avec son couteau placé sous la gorge de la banque centrale argentine, le FMI n’a fait qu’accentuer ses difficultés macroéconomiques. Fuite de capitaux, dépréciation du peso, hausse du poids des devises étrangères dans la dette, croissance du déficit de la balance courante…

      L’« assainissement budgétaire » et le resserrement monétaire, appliqué à la lettre par le gouvernement de droite, ont piégé le pays dans le bourbier d’une dette ingérable, alimentée par une spirale inflationniste et dépréciative au coût humain catastrophique.

      Au terme du mandat de Macri, la pauvreté a augmenté de 50 % et l’inflation atteint les 54 %. Seuls vrais gagnants de ce désastre économique : les fonds vautours états-uniens, véritables charognards des marchés financiers, n’hésitant pas à traîner le pays devant les tribunaux américains pour empocher des milliards de dollars, après avoir racheté pour une bouchée de pain des parts de la dette extérieure de Buenos Aires.

      2eme raison : une gauche pas à la hauteur

      Fin 2019, la gauche péroniste reprend les rênes du pays. Mais, dans ces conditions, il est bien difficile pour le président Alberto Fernandez (centre gauche) de redresser la barre. Avec son ministre de l’Économie, Sergio Massa, il hérite d’une situation exécrable et la renégociation d’une partie du prêt du FMI, ramené à « seulement » 44 milliards, n’y changera rien, bien au contraire.

      Contrairement à Néstor Kirchner (2003-2007) et à Cristina Fernandez de Kirchner (2007-1015), qui avaient réussi à relever le pays après la terrible crise de 1998-2002 qui avait poussé 65 % des Argentins en dessous du seuil de pauvreté, lui est pieds et poings liés par un FMI qui se retrouve en position de force, accentuée par un défaut de paiement dès mai 2020.

      Le Fonds continue ainsi d’imposer des coupes à la hache dans les dépenses publiques et sociales. Le contexte mondial ne joue pas en la faveur de l’Argentine, avec d’abord les conséquences économiques de la pandémie de Covid, puis une sécheresse exceptionnelle qui a diminué de 20 % les recettes du secteur des exportations agro-industrielles, pilier de l’économie nationale.

      4,9 milliards d’euros d’« aide » ont été de nouveau débloqués, en avril dernier. En échange de ces crédits, le FMI impose baisse du déficit budgétaire et politique de contrôle des dépenses, avec, par exemple, une suspension des subventions sur l’énergie. « Ce sont des usuriers, ils nous asphyxient avec les intérêts de l’argent qu’ils nous ont prêté », dénoncera plus tard le président Fernandez, conspuant des positions aussi inflexibles qu’« idéologiques ». Le pays est alors traversé par des mouvements sociaux contre l’austérité et l’inflation qui conspuent autant le FMI et sa dette « illégitime » que le gouvernement qui met en place ses exigences.

      Finalement, avec des taux d’inflation frôlant tous les records, les classes populaires subissent une précarisation accélérée et le bilan des années Fernandez est – forcément – mauvais. C’est dans ce contexte que surgit Javier Milei. Quoi de plus simple pour lui que de s’en prendre à l’« establishment », de surfer sur le mécontentement populaire et, au final, de remporter la mise, avec le soutien de la droite qui lui aura préparé le terrain.

      3eme raison : le soutien de la droite traditionnelle entre les 2 tours

      Avec des mesures d’austérité que la gauche n’a pas été en mesure de résilier, la droite a en effet ouvert la porte à l’arrivée de l’extrême droite, ce qui s’est d’ailleurs confirmé après le premier tour. En effet, entre le maintien au pouvoir du centre gauche et l’arrivée d’un néofasciste, celle-ci n’a pas longtemps hésité à se prononcer en faveur de Milei.

      Après sa qualification pour le second tour, celui-ci a en effet reçu le soutien de Patricia Bullrich (22 % au premier tour), candidate malheureuse de la droite traditionnelle, ainsi que de l’ancien président Mauricio Macri en personne.

      4eme raison, en finir avec le Péronisme

      Particularité de ce tribun facho : Il avait en face de lui les héritiers du péronisme, (donc de la dictature, des escadrons de la mort, etc.) . Il ne pouvait donc pas se réclamer du soutien de l’armée comme Bolonaro. Voilà pourquoi son camp a communiqué sur son pseudo « anarchisme de droite » (avec plein de guillemets, hein ? parce que l’anarchie, ça ne peut pas être de droite). Parce qu’il a connoté dans sa campagne, le dépassement de toute forme d’autoritarisme (c’est un comble, mais ça a fonctionné).

      C’est bien résumé ici :
      https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/peron-peronismo-argentine-election-politique-javier-milei

  • Beaucoup de Fraternités, beaucoup de rivalités : Sur les catholiques intégristes de la Fraternité Saint-Pie-X (mais pas que) en Anjou. | Réseau Angevin Antifasciste
    https://raaf.noblogs.org/post/2023/09/30/beaucoup-de-fraternites-beaucoup-de-rivalites-sur-les-catholiques-inte

    Un antisémitisme qui ne se cache pas

    Comme on l’a dit, la tolérance accordée à partir de 2007, fait naître au sein de la FSSPX une opposition à un rapprochement avec le Saint-Siège. Alors évêque, l’une des figures les plus acharnées à toute relation avec le Vatican est Richard Williamson. il sera exclu de la Fraternité en 2012. Il poursuit sa carrière en toute indépendance et on le retrouve, avec le ronflant titre d’Archevêque, en juin 2022 au prieuré de la Haye-aux-Bonshommes pour l’ordination d’un prêtre et de deux diacres.

    A rapprocher de https://seenthis.net/messages/1024561

    #antisémitisme #droites_radicales #extrême-droite #catholicisme
    #intégrisme_catholique #FSSPX (Fraternité sacerdotale Saint Pie X)

  • La littérature antisémite prospère à l’ombre des droites radicales - CONTRETEMPS
    https://www.contretemps.eu/antisemitisme-antijudaisme-edition-extremes-droites-negationnisme

    Les médias dominants et le personnel politique – de Renaissance au FN/RN en passant par LR – prétendent que l’antisémitisme serait passé à gauche. Outre son manque de fondement repéré de longue date par les chercheurs en science politique, cette stratégie de disqualification – promue il y a déjà une vingtaine d’années par Pierre-André Taguieff ou Alain Finkielkraut – a pour effet de dissimuler la persistance, et même le développement, d’un « énorme édifice antisémite », composé de plusieurs dizaines de maisons d’édition, qui prospère à l’ombre des droites radicales.

    [.../...]

    Les 7 thématiques qui nourrissent la littérature antisémite

    Les discours qui apparaissent dans la littérature diffusée en 2023, appartiennent à différents registres qui entrent souvent en intersection :

    1- l’antijudaïsme et l’antisémitisme chrétiens,

    2- l’anti-judéo-maçonnisme,

    3- la thématique de la domination juive (à venir ou déjà réalisée),

    4- la dénonciation de la subversion juive, thématique étroitement articulée à la précédente car la subversion préparerait la domination,

    5- le négationnisme : nier le génocide perpétré par les nazis à l’égard des juifs européens,

    6- l’entretien de l’antisémitisme nazi,

    7- l’antisémitisme littéraire et collaborationniste et la fiction antisémite contemporaine viennent compléter le tableau.

    #antisémitisme #droites_radicales #catholicisme

  • Attentat d’extrême droite : le racisme est-il une maladie mentale ? - Contre Attaque
    https://contre-attaque.net/2022/12/25/attentat-dextreme-droite-le-racisme-est-il-une-maladie-mentale

    ➡️ Vendredi 23 décembre, un retraité d’extrême droite commettait un attentat raciste dans le 10ème arrondissement de Paris. Armé d’un pistolet semi-automatique et de plusieurs chargeurs, il abattait trois personnes et en blessait d’autres devant un centre kurde et dans plusieurs commerces kurdes, avant d’être désarmé et arrêté par les clients d’un salon de coiffure.

    ➡️ Il était ensuite arrêté en douceur par la police. L’individu revendiquait immédiatement un acte raciste auprès des policiers. Pourtant, depuis deux jours, ni les médias, ni les autorités ne parlent d’attentat, ni de terrorisme, ni d’un acte politique.

    ➡️ Le tueur avait déjà essayé de tuer des exilés en criant des phrases contre les étrangers en décembre 2021, attaquant des réfugiés soudanais à coups de sabre, trois jours après le grand meeting de campagne d’Eric Zemmour. Il avait aussi été condamné pour « violences avec armes » pour des actes commis en 2016. À aucun moment auparavant la justice ne l’a considéré comme malade mental ou irresponsable de ses actes.

    ➡️ Mais samedi soir, sa garde à vue a été levée en 24h. Le tireur a parlé d’une « haine pathologique » des étrangers et a donc été transféré dans une unité psychiatrique. N’importe quelle personne arrêtée pour un collage ou une manifestation prend davantage de garde-à-vue avant le début d’investigations ou expertises médicales.

    ➡️ Le terme d’« attentat » n’est pas retenu par les enquêteurs. Le parquet antiterroriste n’est pas saisi, ce qui ne permettra pas d’investigations poussées sur d’éventuelles complicités, sur la fourniture d’armes, sur les réseaux et les idées du tireur. Le tireur est un « fou », fin de l’histoire.

  • Une nouvelle extrême droite ?
    https://laviedesidees.fr/Une-nouvelle-extreme-droite.html

    Un demi-siècle après la création du Front national, quelle place son héritier le Rassemblement national tient-il au sein des droites radicales ? René Monzat, qui les cartographie et les étudie depuis plus de trente ans, retrace continuités et évolutions.

    #Politique #Entretiens_écrits #extrême_droite
    https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20220418_monzat.docx
    https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20220418_monzat.pdf

    • On ne peut pas comprendre « l’extrême droite », les droites radicales, sans voir qu’elles s’inscrivent dans une structuration politique non pas à deux pôles mais à trois pôles : libéraux, partisans des communs (gauches radicales) et identitaires (droites radicales). Entre ces courants qui se substituent à la bipolarisation droite/gauche, il n’y a pas solution de continuité, mais lutte d’influence. Les conservateurs sont ainsi écartelés entre libéraux et identitaires, les sociaux-démocrates entre libéraux et partisans des communs. Et les couches populaires sont l’enjeu d’une bataille entre partisans des communs se référant à un peuple classe, et les identitaires se référant à un peuple ethnique. Une position intermédiaire s’avère intenable.
      Ainsi en France les deux piliers de l’ancienne bipolarisation sont-ils en passe de disparaître simultanément, à l’occasion des Présidentielles de 2022.
      S’il fallait utiliser une figure pour représenter les places respectives des différents courants politiques, ça serait un anneau (ou le fer à cheval dessiné par Jean- Pierre Faye en 1972 dans Les Langages totalitaires pour résumer le champ politique de l’Allemagne des années 1920 et 1930) plutôt qu’une droite.
      Dans la période de réagencement du champ politique, il est plus efficace de définir les partis à l’aide de trois critères :
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      – par leurs programmes : soit laisser le capitalisme assurer la prospérité, soit débarrasser le pays des problèmes que crée l’immigration, ou bien élargir le champ des « communs » et définir démocratiquement les orientations de leur gestion
      – par la base sociale recherchée : les libéraux en symbiose avec le patronat, ou bien les identitaires visant les couches populaires et les couches moyennes du privé, ou encore les partisans des communs pour les couches populaires et les couches moyennes du public
      – enfin par l’acteur qui définit les choix économiques et sociétaux essentiels : pour les libéraux, c’est le libre jeu du marché, il n’existe pas d’acteur ayant une volonté ; pour les identitaires, c’est le/la chef/fe au nom du peuple ethnique ; chez les partisans des communs, il existe une volonté politique démocratique qui s’exprime par des mécanismes collectifs et politiques.

    • Très intéressant et complet entretien.

      Dans la période de réagencement du champ politique, il est plus efficace de définir les partis à l’aide de trois critères :

      – par leurs programmes : soit laisser le capitalisme assurer la prospérité, soit débarrasser le pays des problèmes que crée l’immigration, ou bien élargir le champ des « communs » et définir démocratiquement les orientations de leur gestion

      – par la base sociale recherchée : les libéraux en symbiose avec le patronat, ou bien les identitaires visant les couches populaires et les couches moyennes du privé, ou encore les partisans des communs pour les couches populaires et les couches moyennes du public

      – enfin par l’acteur qui définit les choix économiques et sociétaux essentiels : pour les libéraux, c’est le libre jeu du marché, il n’existe pas d’acteur ayant une volonté ; pour les identitaires, c’est le/la chef/fe au nom du peuple ethnique ; chez les partisans des communs, il existe une volonté politique démocratique qui s’exprime par des mécanismes collectifs et politiques.

      […]

      Car les droites radicales forgent soigneusement les idées et leur langue pour en faire des outils. Elles multiplient par exemple les dictionnaires et abécédaires, pour définir exactement leur acception des mots ; ainsi le mot « identité » fait d’abord référence pour elles à l’identité ethnique, qui constitue le fondement des autres aspects de l’identité. Ce mot peut être utilisé dans les débats publics sans susciter la stigmatisation des locuteurs issus des droites radicales ; mais pour ceux qui se reconnaissent dans leurs idées, il fonctionne comme un clin d’œil, un mot de passe politiquement chargé.

      Dernièrement, les équipes intellectuelles des droites radicales ont travaillé d’une part sur les rapports de genre, les droits des femmes (métiers, accès aux responsabilités, avortement), la contraception et la liberté sexuelle, l’écologie, le localisme, la croissance/décroissance, la laïcité, comme l’a expliqué Magali Della Sudda dans une enquête récente, Les Nouvelles Femmes de droite (Paris, Hors d’Atteinte, 2022).

      Cela a créé des contradictions nouvelles au sein des droites radicales, mais a « payé », car à partir des matériaux disponibles, ces dernières proposent désormais différents discours mobilisables selon les circonstances.

      […]

      Le discours identitaire est né entre 1995 et 2000. C’était une version grand public des conceptions ethno-nationalistes. Il a des racines allemandes et sud-africaines, il a été préparé par le travail de la Nouvelle droite du milieu des années 1970 au milieu des années 1990, il a été mis en forme par des cadres du GRECE (Groupement de recherche et d’études pour la civilisation européenne) à la fin du millénaire et a été adopté expressément par un petit courant suite à la dissolution, en 2002, du groupe Unité radicale dont un militant avait tiré sur le Président de la République Jacques Chirac lors du défilé du 14 Juillet.

      Cette rhétorique a été reprise par le FN devenu RN, peut-être parce que des cadres identitaires sont partis militer au FN sans pour autant rompre avec leur courant, mais surtout parce que ce discours a immédiatement acquis une force d’évidence dans de nombreux milieux des droites radicales.

    • Si Marine Le Pen est élue au second tour, L’Humanité dresse le portrait de ses potentiels ministres issue de sa garde rapprochée. Le grand remplacement par le RN à l’Elysée.
      https://www.humanite.fr/politique/presidentielle-2022/qui-sont-les-potentiels-ministres-de-marine-le-pen-tour-d-horizon-de-son-in

      Certains sont célèbres à l’extrême droite, d’autres sont les chevilles ouvrières de l’ombre. Tous témoignent à leur façon de ce qu’est le clan Le Pen, et augurent ce que serait le Rassemblement national au pouvoir.

    • Dossier [En accès libre] Si Marine Le Pen accède au pouvoir
      https://www.mediapart.fr/journal/france/dossier/en-acces-libre-si-marine-le-pen-accede-au-pouvoir

      Candidate pour la troisième fois à l’élection présidentielle, Marine Le Pen n’a sans doute jamais été aussi proche d’accéder à l’Élysée. #Mediapart a donc décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture à tous et toutes de certains de nos articles qui racontent ce péril.

  • Derrière les cafés Joyeux, la galaxie catholique réactionnaire
    https://www.bastamag.net/Cafe-Joyeux-Manif-pour-Tous-Anti-IVG-Opus-Dei-cathos-integristes-Brigitte-

    Côté rue, l’enseigne Café Joyeux présente un visage avenant où bonté de cœur et esprit d’entreprise œuvrent de concert pour favoriser l’intégration au monde du travail de personnes en situation de handicap cognitif. Côté cour, ses intrications avec les sphères les plus réactionnaires du catholicisme français questionnent. Tout comme les soutiens institutionnels et politiques dont elle bénéficie. « Non merci, on a déjà eu des articles dans tous les titres de la presse nationale. » Au téléphone, le ton est sec (...) #Décrypter

    / A la une, #Enquêtes, #Droites_extrêmes

    • À l’origine de l’initiative, on trouve Yann et Lydwine Bucaille Lanrezac, entrepreneurs fortunés, philanthropes et catholiques pratiquants. Lui est à la tête d’Émeraude, une multinationale de négoce de matières plastiques qu’il a rachetée à son père. Le couple est également propriétaire d’un hôtel 5 étoiles, le Castelbrac, à Dinard (Ille-et-Vilaine). Outre leurs activités entrepreneuriales, les Bucaille Lanrezac soutiennent différentes œuvres de charité. C’est ainsi qu’en 2010, ils créent le fonds de dotation Émeraude Solidaire, qui reçoit une partie des bénéfices du groupe Émeraude et les redistribue en finançant une multitude d’associations.

      https://www.emeraudesolidaire.org

      Le Castelbrac, hôtel 5 étoiles comprend aussi une chapelle, La chapelle Saint Gabriel est ouverte à tous, parce que Dieu nous a voulu tous et, nous aime tous, qui que nous soyons.
      https://www.castelbrac.com/fr/la-chapelle-st-gabriel
      https://twitter.com/Castelbrac/status/1263379152364802048
      faut que j’y aille avec ma copine, réciter 3 avés et 2 paters.


      #vade_retro_satana

    • Lydwine Bucaille 100% féminine - 100%chrétienne
      https://www.magazine-zelie.com/single-post/2018/09/21/Lydwine-Bucaille-initiatrice-de-projets
      Jésus Marie Joseph !

      Cet hôtel n’est que l’une des nombreuses réalisations de Lydwine, et de son mari. En effet, même en souhaitant écrire un portrait de Lydwine, il est impossible de ne pas évoquer Yann, tant leurs initiatives sont communes.
      A l’origine de celles-ci, un événement : en 2007, Lydwine, qui travaille alors à Paris dans le marketing de luxe chez Louis Vuitton, est hospitalisée pour un burn-out. « Alors que j’avais coché les cases de la reconnaissance sociale, je me suis retrouvée seule face à moi-même, raconte-t-elle. J’ai dû redéfinir ce qui comptait pour moi. C’est le Seigneur qui m’a sauvée : grâce à lui, j’ai retrouvé la joie de vivre ! Je me suis donc basée sur ma foi pour me reconstruire, et je me suis recentrée sur ma famille. Avec mon mari, nous avons vécu une seconde conversion : de chrétiens « d’élevage », nous sommes passés à une foi personnelle, « sauvage » !

    • Elle me fait penser à Ludivine de Saint Léger, l’héroïne du blog parodique d’Aude Sécheret. Le nom, le luxe (Louis Vuitton et les masques de luxe).

      Journal d’un confinement — Dimanche 21 juin 2020
      https://ludivinedesaintleger.tumblr.com/post/621526518944940032/dimanche-21-juin-2020

      Je sais que comme vous êtes devenus de meilleures personnes à mon contact, vous vous demandez ce que vous pourriez faire, du haut de votre petite vie simplette, pour me rendre la pareille et m’aider autant que je vous ai aidé, moi, à tenir bon.

      En tout état de cause, à moins que je présente un jour une pathologie du rein et qu’il faille que vous m’en donniez un (quoique cela a très peu de chance d’arriver tant mon hygiène de vie est impeccable), nous ne serons jamais à égalité. Vous ne serez jamais en mesure de me rendre la pareille. De m’aider autant que je vous ai aidé à vous accrocher à la vie et à l’optimisme grâce à la beauté de mes textes, à la précision académique de mes réflexions, et à l’évasion que je vous ai offerte pendant ce confinement.

      Mais ce n’est pas grave. Je ne vous en tiendrai jamais rigueur. Comment le pourrais-je ? Comment en vouloir aux indigents de ne pas pouvoir donner, aux aveugles de ne pas pouvoir montrer le chemin à leur prochain, aux provinciaux de ne pas connaître le français ? Et si vous vous demandez tout de même ce que vous allez bien pouvoir faire pour moi – car oui, je vous entends penser “Qu’est-ce que je vais bien pouvoir faire pour Ludivine, pour la remercier de m’avoir aidé à tenir, d’avoir été mon phare d’esthétique et de courage dans la tempête pandémique” – alors je vous réponds : continuez de lire.

      N’abandonnez pas ce beau chemin parcouru. N’ayez pas peur de vous frotter aux grands auteurs de nos bibliothèques, comme Lautréamont, Ayn Rand, Maurice Blanchot, Raymond Aron, ou moi.

    • Or, ce n’est pas la première fois que l’État participe au soutien de Café Joyeux. Il s’avère même qu’il lui prête désormais main-forte. En mars dernier, l’enseigne ouvrait un troisième restaurant à Paris, sur l’Avenue des Champs-Élysées. Le local, prêté temporairement par l’assureur Groupama, offre l’occasion d’un nouveau coup de projecteur sur l’initiative. Ce jour-là, le Président en personne, ainsi que sa femme et Sophie Cluzel, secrétaire d’État chargée des personnes handicapées (jusqu’au 6 juillet 2020), viennent à l’inauguration. Face aux caméras, entouré des salariés du Café Joyeux, Emmanuel Macron salue « celles et ceux qui font », et « sont en train d’inventer l’entrepreneuriat du 21ème siècle ». « Je crois au travail et à la prise de risque », ajoute-t-il, puis de conclure : « Vous êtes en train de montrer que tout est possible avec de la volonté », saisissant au passage une des employées à ses cotés pour l’embrasser [14].

  • La multiplication de groupes d’extrême droite dans la police et l’armée inquiète les autorités allemandes
    https://www.bastamag.net/Police-extreme-droite-armee-propos-racistes-haineux-cache-d-armes-explosif

    Les révélations récentes des échanges violemment racistes, antisémites, homophobes et misogynes de policiers français sur des groupes Facebook et Whatsapp ont choqué. Outre-Rhin, les révélations sur la présence de groupes d’extrême droite impliquant des policiers et des militaires, ainsi que des saisies d’armes, se multiplient. La ministre de la Défense allemande, Annegret Kramp-Karrenbauer, a annoncé cette semaine la dissolution d’une compagnie du commando d’intervention spéciale de l’armée. En cause : (...) #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Europe, #Violences_policières, #Discriminations, A la une

  • Pas de quarantaine pour la démocratie
    https://www.bastamag.net/petition-Europe-democratie-Orban-Hongrie-Covid19-epidemie

    Partout en #Europe, la menace épidémique devient une excuse pour limiter les libertés. En France plusieurs mesures d’exception adoptées le 19 mars sont très controversées. En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orbán vient de démettre le Parlement de ses pouvoir et donne au Premier ministre la possibilité de gouverner par décrets. Des élus européens et des activistes appellent à l’action. La pandémie de coronavirus appelle une réponse urgente et ambitieuse. Des mesures doivent être prises pour sauver des (...) ça bouge !

    / #Droites_extrêmes, #Politique, Europe, #Droits_fondamentaux

    #ça_bouge_ !

  • En niant la gravité de l’épidémie, Bolsonaro met les favelas et les peuples autochtones en grand danger
    https://www.bastamag.net/Bresil-Covid19-Coronavirus-favelas-Bolsonaro-confinement-peuples-autochton

    Dans les quartiers pauvres des grandes villes brésiliennes, surpeuplés, le confinement est presque impossible. Les médecins demandent des moyens pour le service public de santé. Le président d’extrême droite, Jair Bolsonaro, rejette toute mesure de lutte contre la propagation du coronavirus. « L’ironie, c’est que cette maladie a été amenée au Brésil par avion, par les riches, mais c’est chez les pauvres qu’elle va exploser. » L’alerte est lancée le 23 mars par Paulo Buss, médecin pédiatre et responsable (...) #Décrypter

    / #Amériques, #Classes_populaires, Santé , #Services_publics, #Droites_extrêmes, A la une

    #Santé_

  • Dans les villes gérées par le RN : budgets sociaux sabrés, démocratie entravée, indemnités des maires augmentées…
    https://www.bastamag.net/RN-FN-Marine-Le-Pen-extreme-droite-municipales-2020-Henin-Beaumont-identit

    Que s’est-il passé pendant six ans au sein des quatorze villes gérées par le RN/FN ? Le collectif Vigilance et initiatives syndicales antifascistes livre, avec les éditions Syllepses, son bilan de la gestion communale par l’extrême droite. En voici quelques illustrations. Quatorze villes françaises sont aujourd’hui gérées par des maires d’extrême droite, ainsi que deux arrondissements de Marseille. Qu’y font-ils ? Quelle y est leur #Politique ? À l’approche des municipales, le collectif Vigilance et (...) #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Droits_fondamentaux, Élections , Politique, A la une

    #Élections_

  • Féminicide politique : les étranges liens du clan Bolsonaro avec le meurtre de Marielle Franco
    https://www.bastamag.net/Marielle-Franco-Bolsonaro-meurtres-feminicides-Bresil-Rio-de-Janeiro-milic

    Son visage et son nom sont devenus symboles de lutte au Brésil. Sociologue et femme politique, issue d’une favela, noire et lesbienne, Marielle Franco a été assassinée il y a deux ans, le 14 mars 2018. Les enquêteurs recherchent encore les commanditaires du meurtre. L’une des pistes s’arrête à l’entrée de la résidence où habitent le président Jair Bolsonaro et ses fils. Dimanche 16 février 2020. Stade du Maracaña, à Rio de Janeiro. L’équipe de Flamengo, championne en titre du Brésil et d’Amérique du Sud, (...) #Décrypter

    / A la une, #Gauche_radicale, #Droites_extrêmes, #Amériques, #Enquêtes, #Féminisme

  • Réfugiés en Grèce : l’île de Lesbos au bord de l’explosion
    https://www.bastamag.net/Grece-Turquie-refugies-Lesbos-extreme-droite-Idlib-Syrie

    Pris en étau entre le régime autoritaire Turc et la gouvernement de droite grec, les réfugiés coincés dans le camp de Moria sur l’île de Lesbos sont totalement abandonnés par les pays de l’Union européenne. 21 000 personnes s’y entassent, sans nourriture et sans chauffage. Des « check points » sont improvisés sur les routes par des militants d’extrême droite, des étrangers sont attaqués, les voitures de locations visées. Depuis quelques jours, l’île grecque de Lesbos (86 000 habitants), à quelques (...) En bref

    / #Droites_extrêmes, #Europe, #Proche_et_Moyen_Orient, Quel avenir pour la construction européenne ?, #Migrations, Droits (...)

    #Quel_avenir_pour_la_construction_européenne_ ? #Droits_fondamentaux

  • Christoph Blocher, le grand mécène de la droite nationaliste suisse
    https://www.bastamag.net/Milliardaires-Davos-Inegalites-Suisse-Christoph-Blocher-UDC-extreme-droite

    En Suisse, le milliardaire venue de la chimie a fait en quelques années du parti de droite extrême UDC la force politique la plus puissante du pays, tout en achetant des médias. Les plus riches concentrent toujours plus de richesses entre leurs mains tandis que les inégalités s’accroissent. Au moment où les dirigeants de grandes entreprises et ceux des États se rencontrent au Forum économique mondial de Davos, Basta ! regarde ce qui se cache derrière les légendes dorées des milliardaires (...) #Décrypter

    / #Capitalisme, #Oligarchies, A la une, #Europe, #Droites_extrêmes

  • Il est devenu l’homme le plus riche de Hongrie grâce à « Dieu, la chance, et Viktor Orbán »
    https://www.bastamag.net/Milliardaires-Inegalites-Davos-Hongrie-Orban-Meszeros

    En Hongrie, l’homme qui détient la plus grande fortune du pays, Lőrinc Mészáros, est aussi un proche du Premier ministre. Le milliardaire remporte chaque année des centaines de millions d’euros de marchés publics. Les plus riches concentrent toujours plus de richesses tandis que les inégalités s’accroissent. Au moment où les dirigeants de grandes entreprises et ceux des États se rencontrent au Forum économique mondial de Davos, Basta ! regarde ce qui se cache derrière les légendes dorées des (...) #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Europe, Quel avenir pour la construction européenne ?, #Oligarchies, #Capitalisme

    #Quel_avenir_pour_la_construction_européenne_ ?

  • Dans l’Amazonie brésilienne, les assassinats de protecteurs de la forêt se multiplient
    https://www.bastamag.net/Amazonie-Bresil-Bolsonaro-autochtones-indigenes-incendies-climat

    Des assassinats et des opérations policières visent les leaders des populations autochtones et les militants écologistes, alors qu’un vaste plan de déforestation et d’exploitation de l’Amazonie se prépare. Une analyse du sociologue Laurent Delcourt. Quelques mois après l’épisode estival des incendies de forêt au Brésil, une nouvelle page noire s’est ouverte pour les défenseurs de l’Amazonie et de ses peuples. Le 1er novembre, l’activiste indigène Paulo Polino, membre de la tribu des Guajajara et leader (...) #Débattre

    / #Droites_extrêmes, #Solidarités_internationales, #Amériques, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Climat, (...)

    #Néo-colonialisme

  • Le procès en appel des agresseurs de Clément Méric reporté, suite à la défection de plusieurs témoins
    https://www.bastamag.net/Le-proces-en-appel-des-agresseurs-de-Clement-Meric-reporte-suite-a-la-defe

    Du 9 au 20 décembre devait se tenir à la cour d’assises d’Evry le procès en appel de l’affaire Clément Méric, jeune militant antifasciste mort le 5 juin 2013 après avoir été frappé en pleine rue par des skinheads d’extrême-droite. Après deux jours d’audience, la Cour d’assises d’Evry a décidé mercredi 11 octobre de suivre les nombreuses demandes de renvoi de la défense, un effet collatéral du mouvement de grève contre la réforme des retraites. « Plusieurs témoins essentiels ont indiqué qu’ils ne pourraient (...) #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Justice

  • Le discret business du propriétaire de Valeurs actuelles, l’hebdo de référence de l’ultra-droite
    https://www.bastamag.net/Convention-de-la-droite-Valeurs-actuelles-Zemmour-milliardaires-qui-possed

    Le magazine Valeurs actuelles suscite régulièrement la controverse par ses unes ultra-réactionnaires, louant la France chrétienne, Eric Zemmour ou les #Droites_extrêmes européennes, stigmatisant en vrac les migrants, l’islam, le féminisme, les fonctionnaires ou l’écologie. Mais au fait, qui est son propriétaire et avec qui fait-il des affaires ? Dans la série « les milliardaires qui possèdent la presse française », il y a les connus – les Arnault, Bolloré ou Niel – et les discrets [1] comme Iskandar Safa. (...) #Décrypter

    / Droites extrêmes, #Europe, #Capitalisme, #Guerres_et_résolution_des_conflits, #Multinationales, A la (...)

    https://www.bastamag.net/IMG/pdf/chang-boustani-et-al-secret-debt-indictment-edny-redacted-3jan19.pdf

  • Propriétaires terriens, industriels, ministre corrompu : qui sont les pyromanes de l’Amazonie brésilienne
    https://www.bastamag.net/Amazonie-incendies-deforestation-Bolsonaro-soja-boeufs-fazendeiros-corrupt

    Plusieurs incendies qui consument une partie de l’Amazonie ont été revendiqués par de gros propriétaires terriens brésiliens, en soutien à Bolsonaro et à leur « droit » à détruire la forêt. Une situation facilitée par les attaques contre les défenseurs de l’environnement, encouragées depuis la prise de pouvoir du dirigeant d’extrême-droite. Mais aussi par les clients achetant viandes et soja brésilien, dont la France. Décryptage. Ils se sont coordonnés sur l’application Whatsapp pour mettre le feu à la forêt (...) #Décrypter

    / A la une, #Droites_extrêmes, #Amériques, #Le_défi_du_réchauffement_climatique, #Enquêtes, #Agriculture, #Climat, #Multinationales, (...)

    #Alimentation

  • Des réseaux d’extrême droite lourdement armés démantelés en Italie et en Allemagne
    https://www.bastamag.net/Extreme-droite-armes-arsenal-missile-assassinat-cibles-refugies-Italie-All

    La police italienne a découvert un véritable arsenal au cours de perquisitions dans plusieurs locaux de groupes d’extrême droite, dans le Nord de l’Italie. Des fusils d’assaut, mitraillettes, armes de poings, baïonnettes, et des centaines de munitions ont été saisis. Les enquêteurs ont même mis la main sur un missile sol-air, de fabrication française, en état de fonctionnement. Des objets à la gloire du fascisme et du nazisme, de la propagande nazie, des croix gammées, ont également été saisis. Parmi les (...) En bref

    / #Droites_extrêmes, #Europe, Que faire face au terrorisme ?

    #Que_faire_face_au_terrorisme_ ?_

  • Au Brésil, des révélations étayent l’hypothèse d’une manipulation politico-judiciaire pour faire élire l’extrême droite
    https://www.bastamag.net/Bresil-corruption-Sergio-Moro-Bolsonaro-Lula-Intercept-Lava-Jato

    Le site d’informations indépendant The Intercept a publié des conversations tenues sur la messagerie cryptée Telegram entre des magistrats brésiliens, dont l’ancien juge Sergio Moro devenu ministre de la #Justice de l’actuel gouvernement d’extrême droite. Il en ressort que le procureur en charge de l’affaire impliquant l’ancien président de gauche Lula émettait des doutes sur la véracité des éléments qui ont fait condamner et mené Lula en prison, l’empêchant de se représenter. D’autre part, les magistrats (...)

    #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Amériques, A la une, Justice, #Politique

  • MITTERRAND incarne une des pires droites. | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/jean-pierre-roche/blog/250716/mitterrand-incarne-une-des-pires-droites

    Sous le titre « Les insulteurs du parti des fusillés », l’Humanité Dimanche, organe central du PCF dresse un portrait de F. Mitterrand dans son éditorial du 14 novembre 1948 :
    « Secrétaire d ‘Ètat chargé de l’information. À ce titre il est principalement chargé de la diffusion des mensonges. Ce sous ministre aux airs de jeune premier fut l’un des premiers vichystes de France ce qui lui valut de figurer dans la liste des dignitaires de la Francisque avec la rubrique suivante : « Mitterrand François Maurice, né le 26 octobre 1916 à Jarnac Charentes, 20 rue Nationale à Vichy. »
    « L’attribution de la Francisque était subordonnée à l’engagement suivant : Je fais don de ma personne au Maréchal Pétain comme il a fait don de la sienne à la France. Je m’engage à servir ses disciplines et à rester fidèle à sa personne et à son oeuvre. » M. Mitterrand n’est pas un parjure : fidèle à son serment il est toujours dans la tradition vichyste. »

    #droites_extrêmes #collaboration #Vichy #crapules

  • Brésil : « Les miliciens ne supportent pas les femmes qui ne se soumettent pas, ils vont les éliminer »
    https://www.bastamag.net/Bresil-Les-miliciens-ne-supportent-pas-les-femmes-qui-ne-se-soumettent-pas

    Les vastes – et souvent meurtrières – opérations de police pour lutter contre le trafic de drogue dans les favelas de Rio sont régulièrement médiatisées. Les rackets, assassinats et activités illégales perpétrés par les « milices » dans la banlieue de Rio le sont beaucoup moins. Pourtant, ces milices, héritières des escadrons de la mort constitués pendant la dictature militaire, « sont plus puissantes que le trafic », estime le sociologue José Cláudio, et entretiennent des liens étroits avec le monde (...)

    #Décrypter

    / #Droites_extrêmes, #Amériques, A la une, #Classes_populaires, #Droits_fondamentaux

  • Aux Philippines, les défenseurs des droits humains sont victimes d’une hécatombe
    https://www.bastamag.net/Aux-Philippines-les-defenseurs-des-droits-humains-sont-victimes-d-une-heca

    Un rapport de la Fédération international des droits humains (FIDH) publié ce 28 février documente les attaques grandissantes à l’encontre des défenseurs des #Droits_fondamentaux, de l’environnement et des journalistes, aux Philippines depuis l’arrivée au pouvoir du président Rodrigo Duterte. Depuis son élection en juin 2016, le président philippin a déclaré une « guerre à la drogue » qui est vite devenue un prétexte à l’impunité de la violence, entre autre exercée à l’encontre des défenseurs des droits (...)

    En bref

    / #Droites_extrêmes, #Asie_et_Pacifique, Droits fondamentaux, #Droit_à_la_terre