A message from Goldman Sachs :
▻https://www.politico.eun/ewsletter/brussels-playbook/politico-brussels-playbook-michel-vs-the-uk-jab-news-germanys-big-year
Vive Christine Lagarde qui a sauvé le monde de #DSK ! Hourrah !
▻https://www.youtube.com/watch?v=tg_SGsa_NWY
Goldman Sachs believes that when women lead, everything changes. Women in positions of leadership foster economic growth and open up opportunities for mentorship and leadership. Learn more about how women lift their communities and grow markets.
En général les femmes ne ressemblent pas aux serpents, comme les hommes d’ailleurs. Le clip suivant est nettement plus proche de la réalité au quotidien où l’amour l’emporte-à l’exception des moment quand le sens des affaires prend le dessus.
]]>Affaire Duhamel : Jean Veil, l’ami avocat qui savait tout - Potins glauques de la 5ème
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/27/affaire-duhamel-jean-veil-l-ami-avocat-qui-savait-tout_6067714_3224.html
Ce pénaliste de renom, connu pour avoir défendu Dominique Strauss-Kahn, est un intime du politologue Olivier Duhamel, accusé d’inceste. Il admet avoir eu connaissance des faits, et peine à dessiner sa défense.
Il savait tout. Il n’a rien dit. Il a laissé filer et il assume. « Secret professionnel » : sa ligne de défense tient en ces deux mots et confine au verrouillage. Bravache et sacrément « ancien monde », quand on parle d’un crime tel que l’inceste, imposé selon la victime plusieurs années durant par son ami et associé Olivier Duhamel à son beau-fils, alors âgé de 13 ou 14 ans. C’est ainsi chez l’avocat Jean Veil : pas de place pour la morale, le doute ou l’apitoiement ; le droit, rien que le droit.
Il savait depuis au moins dix ans. « C’était entre 2008 et 2011 », raconte-t-il au Monde. A 73 ans, Me Veil consigne encore soigneusement tous ses rendez-vous, au quart d’heure près, dans des agendas rangés près de lui. Mais pour celui-là, aujourd’hui si important, il reste dans le flou. Dans son souvenir, l’actrice Marie-France Pisier était venue « au bureau ou à déjeuner, je ne sais plus ». Depuis qu’elle a appris que son neveu a été abusé sexuellement, une vingtaine d’années plus tôt, par Olivier Duhamel, mari de sa sœur Evelyne, elle veut crier sa colère au Tout-Paris et au célèbre avocat. « La conversation sur ce sujet a duré peu de temps, témoigne Me Veil. Je n’ai pas trouvé opportun d’en parler avec Olivier. Je ne suis pas un type curieux ; dans les drames de famille, je n’aime pas être indiscret. »
L’actrice n’a pas choisi n’importe quel interlocuteur. Voilà un demi-siècle que Jean Veil et Olivier Duhamel se fréquentent. Tous deux sont des enfants de ministres du même bord, centristes et européens. Ils se sont connus adolescents dans des salons remplis de gens importants où régnaient leurs parents, Simone et Antoine d’un côté, Jacques et Colette de l’autre – un mélange très français de politique, d’affaires et de culture . L’avocat fut d’abord l’ami de Jérôme, l’aîné des Duhamel. A la mort de ce dernier dans un accident de voiture, en juillet 1971, son amitié se cristallise sur Olivier, le frère cadet.
Jean Veil savait, mais se contentait d’observer son « ami absolu » poursuivre son ascension, happé vers le haut malgré le poids du secret
Jusqu’à son troisième mariage, en 1987, Jean Veil a passé tous ses étés à Sanary, dans la propriété varoise des Duhamel. « Amis absolus », c’est ainsi qu’il a un jour désigné Olivier et son autre intime, feu le constitutionnaliste Guy Carcassonne. Un trio pour lequel il n’y avait pas de secrets, où les services se rendaient sans poser de questions. A la vie à la mort, comme dans les clans, et bouche cousue.
Fidèle à ces principes, Jean Veil a excusé la faute sans voir le délit ou le crime, ni rien changer à ses habitudes ou prendre ses distances. Jean Veil savait, mais se contentait d’observer son « ami absolu » poursuivre son ascension, happé vers le haut malgré le poids du #secret, jusqu’à la tête de ce qu’il y a de plus sélect et de plus fermé chez les élites intellectuelles françaises : la présidence de la Fondation nationale des sciences politiques (#FNSP) puis celle du #Siècle, ce club qui réunit tous les mois le gratin du pouvoir.
Les deux hommes ont partagé jusqu’au plaisir d’écrire à quatre mains. Ce livre, notamment : La Parole est à l’avocat, sorti chez Dalloz en 2014 et réédité en 2020, l’année où Jean Veil publie pour sa part, chez L’Archipel, un recueil « des plus belles citations sur le courage ». Dans le dictionnaire du duo Veil-Duhamel, les entrées « enfant », « inceste », « #viol », « consentement » et « #famille » sont absentes.
Leur première collaboration, c’est encore Olivier Duhamel qui en parle le mieux. En 2018, alors qu’il préside la FNSP, il consacre un « roman vrai » ["Colette et Jacques", Plon] à son père et à sa mère, Colette, une femme de caractère qui, après la mort de son mari, en 1977, épousa Claude Gallimard, patron de la prestigieuse maison d’édition. Celui-ci est vite gagné par la maladie. Colette, redoutable femme d’affaires, le conseille sur sa succession. Parfois, elle rêve tout haut et se dit que le meilleur pour diriger pareille institution serait son propre fils, Olivier. Mais puisqu’il faut un héritier Gallimard à la tête de la maison, elle affiche ses préférences : Antoine plutôt que son frère Christian.
Etranges méthodes de persuasion
« Colette voulait que Gallimard édite la revue Pouvoirs », créée par son fils Olivier en 1977, nous confie ce même Christian Gallimard, fondateur de la maison d’édition Calligram et désormais installé en Suisse. « J’avais deviné que c’était un moyen de le faire entrer dans la maison », poursuit-il. Il croit deviner des manœuvres et compte bien s’y opposer. Colette s’en émeut auprès d’Olivier, qui la rassure : « Ne t’inquiète pas, maman chérie, je vais trouver le moyen de le faire taire. » Dans la foulée, il appelle Jean Veil, lequel tente d’intervenir auprès des avocats de Christian.
La suite, c’est Olivier Duhamel en personne qui l’écrit, dévoilant au passage d’étranges méthodes de #persuasion. Face à Christian Gallimard, il décide d’employer ce qu’il appelle les « grands moyens ». Son récit, façon polar, se passe de commentaires :
« Tu arrêtes, sinon je te ferai taire, lance l’auteur à l’héritier Gallimard (…).
– C’est une menace ?, répond ce dernier.
– Absolument, répond alors Duhamel. J’ai un ami dans le grand banditisme. S’il le faut, j’embaucherai un tueur à gages.
– Tu plaisantes ?
– Pas le moins du monde. Si tu n’arrêtes pas, dans un mois tu es mort », écrit encore Olivier Duhamel, en concluant son récit par ces deux mots : « Il arrêta. »
Jean Veil assure n’avoir pas lu le livre de son ami, mais il se souvient, en riant, que pour sa petite intervention dans ce dossier le groupe l’avait rémunéré « avec une collection complète de “La Pléiade” ».
Ce cynisme rigolard et blasé, Jean Veil en a longtemps fait sa marque de fabrique. Emporté par la tourmente publique de cette affaire d’inceste, il peine encore à y résister. Reste qu’à l’heure de #metoo, il est des proximités difficilement défendables, même recouvertes de l’habit de l’amitié. Ses propres enfants, notamment sa fille, journaliste, sont furieux – effet de génération. Son frère cadet, Pierre-François, associé dans son cabinet, le soutient sans états d’âme apparents, mais à côté, combien de regards qui se détournent ?
La récente publication chez Seuil de La Familia grande, de Camille Kouchner, sœur jumelle de l’adolescent abusé, a changé la donne. Pourquoi n’avoir rien dit ? Jean Veil n’exprime aucun remords. « Que fallait-il faire ? La victime ne parlait pas, Camille Kouchner me demandait des conseils sur son avenir de juriste, j’ai su que son jumeau s’était marié et avait eu des enfants. Au passage, la gémellité est importante dans cette histoire. »
Pour la première fois de sa vie, il assume sa défense et non celle des autres ; et ses arguments glacent souvent au lieu de convaincre. Et puis, rien n’est clair dans cette affaire… A-t-il vraiment assuré au directeur de Sciences Po, Frédéric Mion, alerté au sujet des agissements d’Olivier Duhamel, que cette histoire d’inceste n’était qu’un pur racontar ? L’avocat confirme ce témoignage si utile à l’institution, elle aussi critiquée. « C’est vrai, Frédéric Mion est venu à mon bureau. Je lui ai caché la vérité. » Il y a quelques jours, il s’est excusé, par SMS, auprès de l’intéressé « de ne pas avoir pu lui dire ».
Le 15 janvier, nouveau coup de projecteur sur lui : il démissionne avec fracas du Siècle. La fille du fondateur du club, Marianne Bérard-Quelin, a osé lui demander ses intentions après le départ d’Olivier Duhamel et du préfet d’Ile-de-France, Marc Guillaume. Cette simple question l’a mis hors de lui. « J’ai été assez désagréable, convient-il, ça m’arrive souvent. Et je suis parti. » Il joue maintenant au fier en expliquant que, de toute façon, il allait bientôt atteindre la limite d’âge, et que, « franchement, on s’emmerde beaucoup au Siècle. Au conseil d’administration, il y a désormais la parité, on ne peut plus blaguer. »
Habile manœuvrier
Les pirouettes, il en a l’habitude. En janvier 2017, tout juste sacré avocat « le plus puissant de l’année » par le magazine GQ, il est invité à la télévision. Question d’une journaliste : « Ne faut-il pas mentir quand on est avocat ? » Esquive du pénaliste : « Il ne faut pas être pris quand on ment. » Trois ans plus tard, en pleine affaire Duhamel, l’habile manœuvrier ne peut plus s’en tirer par des parades. Avec Jacques Chirac, Dominique Strauss-Kahn ou Jérôme Cahuzac, il s’était pourtant rodé à défendre les puissants lorsqu’ils mordaient la poussière…
Ses grandes années professionnelles commencent en 1998. Cette année-là, alors qu’il n’est pas encore une puissance du barreau, l’occasion se présente de sortir du rang. Dominique Strauss-Kahn, ministre de l’économie, est rattrapé par une vieille histoire : des honoraires perçus de la MNEF, une mutuelle étudiante proche du #PS et pour laquelle, comme avocat, il a – un peu… – travaillé. Alors qu’on parle d’une prochaine mise en examen de DSK, Jean Veil appelle son épouse, Anne Sinclair. « Je peux peut-être rendre service à Dominique ? »
Le voici désormais dans une autre sphère. En marge de ce dossier, il perfectionne une méthode bien à lui. Règle de base : toujours s’entendre en amont avec les juges, souvent sensibles à son statut de fils de Simone Veil. Rester dans l’ombre et empêcher la diffusion d’images de ses clients à l’arrière de leur voiture et, pour cela, décaler, au dernier moment, les dates d’audition. Trouver pour ces occasions des entrées discrètes. Ne pas hésiter à monter au front avant le combat judiciaire, rechercher des soutiens, parfois intimider.
DSK lui a trouvé un allié : Ramzi Khiroun, un jeune homme rencontré à Sarcelles (Val-d’Oise), qui, à force de débrouillardise, a vite su se rendre indispensable. « Jean, voilà ton cauchemar, lui lance DSK. Il ne fait pas ce que tu fais, tu ne fais pas ce qu’il fait. Ensemble, on va s’en sortir plus facilement. » A 49 ans, Ramzi Khiroun est aujourd’hui le principal conseiller d’Arnaud #Lagardère et membre du comité exécutif du groupe de communication dont Jean Veil a longtemps été l’un des avocats. Depuis un an, les deux hommes sont brouillés. « Nous nous sommes séparés sur des désaccords stratégiques », élude M. Khiroun. Jusqu’à l’affaire du Sofitel, en mai 2011, puis du procès du Carlton, le duo avait pourtant travaillé harmonieusement sur les diverses affaires concernant DSK.
A gauche comme à droite, la palette des amitiés de Jean Veil est impressionnante. Mais c’est bien là, en Strauss-Kahnie, qu’il a trouvé ses meilleurs dossiers. En 2013, il hérite ainsi de celui de Jérôme Cahuzac, ce ministre du budget détenteur d’un compte en Suisse. Il travaille de nouveau avec une autre alliée : la communicante Anne Hommel, déjà sollicitée après l’arrestation de #DSK dans l’affaire du Sofitel de New York. Ensemble, pour le protéger, ils ont orchestré des campagnes pour discréditer ou affaiblir le témoignage de victimes d’agressions. Anne Hommel pense aussi que, dans son boulot, « la vérité n’est pas un sujet ».
Aveux de Cahuzac, chute politique de DSK, Jean Veil en a déjà beaucoup vu quand, en 2013, il déjeune avec son vieil ami Duhamel, désormais associé à son cabinet. Ce jour-là, le politologue lui avoue, « sans détails » d’après lui, son « histoire avec le fils d’Evelyne ». Et pose une question : « Si ça éclate, seras-tu mon avocat ? » Jean Veil sait que cela ne sera pas possible, sans imaginer que ce pas de côté ne suffira pas à le protéger, à l’heure de la déflagration.
« J’ai répondu que nous étions beaucoup trop proches pour que je puisse avoir de l’autorité sur lui, que je serais trop dans l’affect, précise-t-il. J’ai dû aussi essayer de le rassurer. » Ce jour-là, autour de la table, les deux amis soupèsent les chances de voir le scandale éclater. S’interrogent-ils aussi sur la manière de l’empêcher ? Jean Veil sort une fois de plus son joker : « secret professionnel », une formule magique censée le protèger même lorsqu’il ôte sa robe d’avocat.
Comment Olivier Duhamel, accusé d’inceste, a cultivé son art du secret
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2021/01/14/olivier-duhamel-l-art-du-secret_6066184_3224.html
Qui savait ? L’onde de choc des accusations d’inceste contre le politiste rattrape certains de ses proches. Notre enquête montre comment il a longtemps réussi à faire régner le silence en contrôlant ses réseaux.
21 avril 2017. Les amis parisiens d’Evelyne Pisier sont réunis dans l’hôtel particulier qui abrite le Centre national du livre, le CNL, pour célébrer la mémoire de l’universitaire, deux mois après sa mort. La fin du quinquennat de François Hollande approche et le président est passé se joindre au groupe des fidèles de celle qui pilota la direction du livre du temps de Jack Lang. Avant de s’asseoir à ses côtés, le politiste et juriste Olivier Duhamel, l’époux de la défunte, a passé son bras au-dessus de l’épaule du chef de l’Etat, comme pour signer leur complicité. C’est lui qui chante le plus fort et tape des mains avec le plus d’entrain lorsque Teo Saavedra, un Chilien emprisonné sous Pinochet, prend sa guitare pour entonner Hasta Siempre, ce chant révolutionnaire cher à « Evelyne », qui, au milieu des années 1960, aima Fidel Castro quatre ans durant.
Olivier Duhamel tient la main de Nadia Marik, la veuve de l’ancien directeur de Sciences Po Richard Descoings, qui passe désormais l’été dans la maison de vacances d’« Olivier », à Sanary-sur-Mer (Var). Le politiste paraît insouciant. Bien sûr, il a aperçu les regards des trois enfants de sa femme (nés de son premier mariage, avec Bernard Kouchner) se détourner quand il les a croisés, mais, en ce jour particulier, il est le veuf, et c’est lui qu’on réconforte. Ce soir, plus que jamais, il se sent intouchable.
Depuis qu’en 2008 les trois enfants d’Evelyne Pisier (une fille et deux garçons) sont venus dire à leur mère que ce beau-père autrefois admiré avait abusé sexuellement du plus jeune des garçons lorsque celui-ci avait 13 ou 14 ans, Duhamel vit avec une épée de Damoclès au-dessus de la tête. Jusque-là, ses beaux-enfants sont restés dans l’ombre et le silence. Sa réputation et sa surface sociale le protègent plus sûrement qu’un bouclier, mais quelques mots dans la presse pourraient couper net cette carrière si soigneusement bâtie.
Jeux d’influence
Qui le sait ? Une semaine exactement après la cérémonie d’avril 2017, Olivier Duhamel se retrouve à la table de la salle à manger de Sciences Po avec le directeur, Frédéric Mion, et Brigitte Macron. Depuis des mois, il distribue conseils et notes à son mari qui, maintenant il en est sûr, sera bientôt élu. Duhamel fait déjà la bise à Ismaël Emelien, le conseiller politique du futur président, qui a été son élève ici même, rue Saint-Guillaume. « Mon meilleur poulain », répète le politiste. En cette fin avril, chacun, devant Brigitte Macron, dresse à son tour le portrait-robot du premier ministre idéal. Un jeu, bien sûr, mais Duhamel en est.
Les présidents changent, les ministres passent. Olivier Duhamel est déjà du côté du nouveau pouvoir. Il a été à bonne école. Dans le vaste appartement parisien de son père, Jacques, plusieurs fois ministre de Pompidou, des kyrielles d’hommes politiques, comme Edgar Faure, viennent déguster avenue Raymond-Poincaré le koulibiac de Benita, la cuisinière des Duhamel. Plus tard, Olivier Duhamel aimait lui-même aller jouer au poker et partager un whisky en bord de Seine dans la maison de Boissise-la-Bertrand (Seine-et-Marne) de l’ancien président du conseil – un as de toutes les combinaisons de la IVe et de la Ve.
En ce printemps 2017, personne ne devine qu’avec la disparition d’Evelyne Pisier l’une des chaînes qui enserrent le secret d’Olivier Duhamel vient de sauter. Lui-même en a-t-il conscience ? Depuis des années, il n’a pas été vraiment inquiété. En 2009, lorsque la rumeur de relations sexuelles avec le plus jeune des fils d’Evelyne a commencé à circuler, l’incrédulité générale a été sa meilleure protection. « Un inceste ? Lui ? Impossible », répondaient les nouveaux initiés. Comment imaginer pareil comportement d’un homme qui dit le droit toute la journée ? L’inceste traverse toutes les couches sociales, mais, dans son monde, cercle de sociologues, de juristes, de médecins, de psys, de cinéastes et de journalistes, on semble encore l’ignorer. La révolution #metoo n’a pas encore fait basculer ces esprits soixante-huitards et féministes qui ont accompagné la révolution sexuelle et ne jurent que par la « liberté ».
Les ficelles du régime
Rares sont ceux – des femmes, en majorité – qui ont osé affronter Olivier Duhamel directement. C’est un détail oublié de cette histoire : l’homme n’est pas facile. Il a pourtant l’air cool, avec ses bracelets brésiliens, son briquet pendu par un cordon autour du cou et ses éternels polos. Même aux dîners du Siècle, ce club où se croise l’élite du pouvoir, il refuse la cravate, pourtant longtemps obligatoire. D’un côté, il cultive son allure anti-establishment ; de l’autre, il navigue avec une belle aisance au cœur de la nomenklatura. Il est puissant et influent ; ses colères sont intimidantes, sa façon d’humilier écrasante, ses blagues et ses remarques souvent liées au sexe.
Il adore arranger des couples ou parrainer les nouvelles unions. Dans la vie professionnelle, il a la passion du piston. Devant lui, on a toujours un peu l’impression de passer un examen. Suis-je bon ? Serais-je invité dans son émission ? Il est le prof, toujours, malgré – ou peut-être à cause de – la menace d’opprobre qui plane au-dessus de lui. Au lieu de rentrer la tête, il continue d’échafauder des plans de carrière. Il « regrette », assurait sa femme, qui le soutenait sans réserve. « Tu sais, il n’arrête pas de se torturer », a-t-elle ajouté un jour devant son jeune fils. Pourtant, dans le même temps, il juge sa carrière entravée par les reproches de ses beaux-enfants. Julien Kouchner, l’aîné, entend même sa mère soupirer : « A cause de tout ça, Olivier a dû renoncer à être membre du Conseil constitutionnel. »
Entrer au Conseil « constit », c’est le Graal de Duhamel. Superviser les lois, censurer les gouvernements, surplomber les partis, imprimer sa marque par-delà les alternances, voilà, à ses yeux, la quintessence du pouvoir. Il a été, en 2001, l’un des initiateurs de l’inversion du calendrier entre législatives et présidentielle, puis l’un des concepteurs des primaires socialistes. A défaut des couloirs feutrés du siège des gardiens de la Constitution, il tient au Palais-Royal les conférences de rédaction de sa revue, Pouvoirs, qu’il codirige un temps avec son ami Marc Guillaume, un conseiller d’Etat aussi agile que lui pour tisser sa toile. Lorsqu’ils sont ensemble, ces spécialistes de la chose politique et des institutions ont l’impression de tenir les ficelles du régime.
Dans des cercles qui leur sont parfois communs, il arrive que Bernard Kouchner éreinte publiquement ce « salaud » de Duhamel. Informé en 2009 par son fils des abus sexuels subis vingt ans plus tôt, l’ancien ministre et son épouse, la journaliste Christine Ockrent, se sont rangés au souhait du jeune homme de ne pas porter plainte, mais ils aimeraient qu’on ne déroule pas pour autant le tapis rouge au politiste.
Des dizaines de personnes entendent ainsi, par eux, parler des agissements de Duhamel, comme le conseiller Alain Minc – « Il y a trois ans ; depuis, je ne lui ai plus serré la main » –, le communicant Jacques Séguéla – « En 2011 » – et la patronne de France Culture, Sandrine Treiner, la même année – contrairement à ce qu’elle a affirmé le 7 janvier aux auditeurs devant la médiatrice de la chaîne. Dès ce moment, la directrice s’arrange pour que le politologue ne soit plus convié à l’antenne : « Je faisais explicitement part de mes préventions devant mes équipes. Cela a créé une zone de vigilance. »
Un appétit d’ogre pour le pouvoir
A l’extérieur, la statue qu’Olivier Duhamel s’est acharné à construire se lézarde, mais tient encore parfaitement debout. Le politiste reçoit l’admiration et la reconnaissance que, dans son cercle familial, ne lui offrent plus ses beaux-enfants. Depuis 2009, ceux-ci ne descendent plus passer l’été dans le Var, comme autrefois. A Paris ou à Sanary, une nouvelle bande les remplace un temps, sans savoir ni comprendre ce qui se joue dans l’intimité : la chercheuse Géraldine Muhlmann, élève chérie d’Evelyne, les journalistes Ali Baddou et Nicolas Demorand, qui aiment taper le carton avec le constitutionnaliste. Chaque sujet d’actualité chasse l’autre. Olivier Duhamel défend Dominique Strauss-Kahn, accusé de viol à New York, Richard Descoings, retrouvé mort dans un parfum de scandale, ou le réalisateur Roman Polanski. Toujours dissocier l’homme de l’artiste…
Il approche les 70 ans mais conserve un appétit d’ogre pour le pouvoir. Boulimique de jetons de présence et d’honneurs, il empile les titres de manière étourdissante. Il est déjà, depuis 2016, président de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP), institution au cœur de Sciences Po, et directeur de collection chez #Dalloz, la maison d’édition juridique. Il a aussi pris la présidence du conseil d’administration de Teach for France, une association créée par Nadia Marik. On le compte encore au sein du Club des juristes, et, depuis 2010 et sa retraite de professeur, il émarge comme avocat associé au sein du cabinet de son vieux complice Me Jean Veil.
Au-dessus du seuil d’alerte
Professeur honoraire à Sciences Po, Olivier Duhamel est devenu une diva. Outre sa retraite de professeur, il a obtenu de la FNSP, en 2018, une rémunération mensuelle de 3 000 euros brut, alors que ses prédécesseurs ne bénéficiaient que d’un défraiement de quelques centaines d’euros. Les conseils d’administration qu’il préside sont animés par ses blagues, auxquelles tout le monde rit bruyamment, et les rentrées scolaires par ses conférences inaugurales. Dans la salle à manger de l’institut d’études politiques, il trône comme aux banquets de Sanary, lâchant ses volutes de fumée malgré les interdictions.
Il se grise aussi de #médias : en plus de « Mediapolis », son émission hebdomadaire sur Europe 1, lui, l’homme de gauche, a décroché une chronique à #Valeurs_actuelles. C’est comme si la mort de son épouse, en 2017, avait fait tomber les ultimes garde-fous. Ce n’est jamais assez. « Au moins, cache-toi », conseillent pourtant les rares qui osent lui parler, mais il n’écoute plus personne. En janvier 2020, il accepte, pour deux ans, la présidence du Siècle. Et prend tous les risques, dont le plus gros : la télévision. Deux fois par semaine, le voici sur LCI, distribuant d’un ton péremptoire éloges et mauvais points.
Pendant des années, le prof de droit public a martelé dans son cours de droit constitutionnel ces phrases de L’Esprit des lois, de Montesquieu : « C’est une expérience éternelle que tout homme qui a du pouvoir est porté à en abuser : il va jusqu’à ce qu’il trouve des limites. Pour qu’on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que, par la disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. » Personne ne lui applique l’adage. Il pointe à plusieurs conseils d’administration, prend des actions dans une maison de production à Marseille, se montre de plus en plus gourmand pour ses conférences : en 2020, il demandait – sans succès – 10 000 euros pour une intervention sur les questions prioritaires de constitutionnalité.
Il ne s’est pas retiré à Sanary, comme il le dit à la presse, mais a conservé un petit studio au cœur de Paris, afin de courir conseils d’administration et médias. Et, désormais, les enterrements. Le 18 septembre 2020, au cimetière parisien du Père-Lachaise, les amis entourent le producteur de documentaires Michel Rotman, qui vient de perdre sa femme, Josée. Une nouvelle fois, Olivier Duhamel est au centre, juste derrière le micro, appuyé sur une tombe. Personne ne l’entend interroger l’un de ses neveux occupé à l’éviter : « Pourquoi une telle distance ? »
C’est la énième alerte qu’Olivier Duhamel prend pour la première fois au sérieux. Il ignore encore que sa belle-fille Camille Kouchner a déjà bouclé le manuscrit de son livre La Familia grande (Seuil, 208 pages, 18 euros) et qu’il va bientôt entraîner dans sa chute tous ceux qui, jusque-là, s’inclinaient devant son pouvoir.
]]>Affaire DSK : Chambre 2806, une démonstration implacable de la culture du viol à la française - Marie Claire
▻https://www.marieclaire.fr/affaire-dsk-documentaire-chambre-2806-netflix-critique,1365718.asp
Près de dix ans plus tard, cette rhétorique est encore ancrée chez plusieurs de ses proches ou anciens proches, interrogés dans Chambre 2806. On sent chez certains un regret de ce qui aurait pu avoir lieu, si l’Histoire avait été différente. Et des convictions qui n’ont pas été ébranlées par le mouvement #MeToo.
La rhétorique n’a pas bougé : ils présentent DSK comme un « séducteur » dont « l’amour des femmes » était « connu de tous ». Les clichés typiques de la culture du viol s’enchaînent dans un bingo de l’horreur, confondant violences sexuelles et moeurs libertines, viol et sexualité.
(...)
« L’amour n’est pas un complot du diable. L’amour appartient aux être humains. [Dominique Strauss-Kahn, ndr] est peut-être plus spécialement porté vers les choses de l’amour. Et alors ? Et alors ? Un président de la République doit-il être un homme sans sensualité ? », demande ainsi face caméra #Jack_Lang, en souriant.
]]>J’ai le plaisir de vous annoncé la mise en ligne de deux nouvelles webapps grâce à Fil
Merci @Fil :)
Ce sont deux dessin de la série « Le Tartare » qui font suite à celui sur les réseaux sociaux #zuckerberk alias Satan Trismégiste ( ►http://www.madmeg.org/zuckerberk )
Le premier s’intitule « Le Sabbat des Erinyes » - inspiré de l’affaire #DSK, #Weinstein, #Metoo et #balancetonporc
▻http://www.madmeg.org/weinstein
Le second « L’Axe du Mâle » - sur l’ #armement, le #nucléaire , l’ #armée , le #mâle-alphisme, Trump, St Cyr, les viols de guerre...
►http://www.madmeg.org/axe
#harcèlement_sexuel : victoire des nettoyeuses de la gare du Nord
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/101117/harcelement-sexuel-victoire-des-nettoyeuses-de-la-gare-du-nord
Dans les trains de la gare du Nord, à Paris, elles nettoient les toilettes. Pendant qu’elles travaillaient, leurs chefs d’équipe frottaient leurs sexes contre elles, leur mettaient des mains aux fesses, les insultaient. Elles n’ont jamais été entendues, soutenues. L’une d’entre elles et un lanceur d’alerte ont même été licenciés pour avoir osé parler. Le conseil des prud’hommes vient de leur donner raison.
#France #Fil_d'actualités #Denis_Baupin #DSK #H_Reinier #Harvey_Weinstein #Justice #prud'hommes #violences_sexuelles
]]>#Weinstein, #DSK, #Polanski, #Cantat: l’insupportable «oui mais»
15 octobre 2017 — Et si l’affaire Harvey Weinstein était une nouvelle illustration de la détestable « théorie de la relativité », celle-là même qui consiste à trouver des circonstances atténuantes à l’auteur d’un délit ou, pis, dans le cas qui nous intéresse ici, d’un crime — si toutefois la justice le reconnaît coupable ?
▻https://www.lacite.info/editorial/weinstein-dsk-polanski-cantat
#violences_sexuelles #viols
Editorial de @lacite
#DSK – Nous n’avons décidément rien appris | Le Club de Mediapart
▻https://blogs.mediapart.fr/marie-allibert/blog/090117/dsk-nous-n-avons-decidement-rien-appris
Hier, en prime time sur le service public, a été diffusé un documentaire sur Dominique Strauss-Kahn, son parcours et sa chute. Un documentaire, ou plutôt un panégyrique faisant de cet agresseur sexuel en série un personnage mythique au destin brisé. Dès le début, le ton est donné : les femmes sont à la fois présentées comme celles qui lui ont permis de réussir et celles qui ont causé sa chute. Oui, je dis bien “causé”, comme si elles étaient responsables des crimes dont cet homme a été accusé à plusieurs reprises.
]]>Luxembourg : DSK condamné en appel à payer 75 000 € d’impôts
9 novembre 2016
▻http://www.midilibre.fr/2016/11/08/luxembourg-dsk-condamne-en-appel-a-payer-75-000-eur-d-impots,1421459.php
Le tribunal administratif du Luxembourg a confirmé mardi en appel la condamnation de l’ancien patron du FMI Dominique Strauss-Kahn, qui doit payer quelque 75 000 € d’arriérés d’impôts sur les salaires de la société LSK dont il était associé.
#DSK
]]>Le #FMI en Europe : qu’allait-il faire dans cette galère ?
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/151016/le-fmi-en-europe-qu-allait-il-faire-dans-cette-galere
Le FMI devait-il s’impliquer dans la #Crise de la zone euro ? Certainement pas aux conditions posées par les dirigeants européens, au risque de compromettre sa capacité future d’intervention. C’est la leçon de Laid Low, du journaliste américain Paul Blustein.
#Economie #Alexis_Tsipras #Argentine #BCE #Christine_Lagarde #dette_publique #DSK #Grèce #Jean-Claude_Trichet #troïka #Wolfgang_Schauble
]]>Présidentielle 2017 : le retour en grâce de #DSK - Le Point
▻http://www.lepoint.fr/politique/presidentielle-2017-le-retour-en-grace-de-dsk-02-07-2015-1941718_20.php
Chez les sympathisants de gauche, Dominique Strauss-Kahn (45 %) n’arrive toutefois qu’en 5e position, précédé de Manuel Valls (67 %), Martine Aubry (62 %), Ségolène Royal et François Hollande (56 % chacun). « Les données concernant Dominique Strauss-Kahn sont particulièrement inattendues », note le politologue François Miquet-Marty au nom de ViaVoice. Selon lui, DSK a pour atouts « une dimension hors système, notamment à la faveur des procès en justice ; à l’opposé, l’image d’une compétence confortée cette fois au coeur du système », ainsi qu’« une détermination, une force perçues ».
]]>Affaire du #Carlton : finalement, #DSK devra indemniser une association
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/170616/affaire-du-carlton-finalement-dsk-devra-indemniser-une-association
Dominique Strauss-Kahn. © Reuters La cour d’appel de Douai a condamné, ce jeudi 16 juin, huit prévenus de l’affaire du #proxénétisme du Carlton, dont DSK, à indemniser au civil l’association Mouvement du nid. Ultime péripétie d’un dossier qui n’en manque pas.
]]> Un barouf contre la mal-bouffe La Brique Lille 3 Mai
Mardi 3 mai, 11h30. Pour faire découvrir à la police nationale le pire de la gastronomie lillo-américaine, RonaldE McDonald entraîne une centaine de joyeux.ses tapeurs.ses de casseroles à travers tout le centre ville.
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/794-un-barouf-contre-la-mal-bouffe
La première visite se fait dans le McDo de la Grand’Place. Tapage de casseroles sur fond de mal-bouffe. Direction le dernier étage pour crier dans les oreilles des mangeurs de hamburger : « Le Mc Do c’est de la merde et en plus c’est cher » . Les client.es sont soit amusé.es, soit ouvertement hostiles, d’autres se cachent derrière leurs plateaux en attendant que l’orage passe. Dehors, une responsable retire frénétiquement les affiches collées sur les vitrines. C’est que le texte de l’affiche fait tâche : il soutient les salarié.es en lutte et souligne que McDo cache ses bénéfices dans les paradis fiscaux, comme l’a révélé l’affaire Luxleaksà propos de laquelle un journaliste et un lanceur d’alerte passent en procès cette semaine.Elles sont immédiatement recollées à la va-vite. L’employée s’indigne : « Ce qui se passe au dernier étage, ce n’est pas bon enfant, ça pourrit nos conditions de travail ». C’est vrai que la loi El Khomri, question conditions de travail...
« On balade nos poulets »
Les premiers paniers à salade débarquent. Enfin un public intéressé par l’action. Le cortège se met en route dans les rues piétonnes suivi par les véhicules de la police, direction le second Mc Do, près de la place de la République. Mais le manager, prévenu par son collègue, a fermé les portes devant les manifestant.es. Fermées pour fermées, on les barricade de l’extérieur. Chaises, tables, poubelles sont entassées devant l’entrée. « Ah j’avais prévu de manger là » se désole un passant cravaté. Dommage, les frites sont coincées à l’intérieur ! Les manifestant.es font demi-tour et reprennent la rue de Béthune. Direction le KFC, où les « cuistots » de la multinationale font frire du maïs OGM aux antibiotiques avec des plumes vendu sous l’appellation « poulet ». Après le boxon sonore à l’intérieur, la petite troupe s’en retourne tranquillement en rendant les plateaux devenus percussions... si on le demande gentiment. En face, ce sont d’autres poulets, en armure et bouclier, qui gardent l’entrée de la gare. Quatre camions de CRS et une voiture de la BAC suivent le cortège, rue Faidherbe. Devant l’Apple Store, redécoré à chaque manif’, un cordon de CRS munis de flash-balls protège la devanture façon partenariat public-privé. Un slogan de circonstance résonne : « police nationale, police du capital ».
DSK n’est pas KFC.
Le cortège passe devant l’hôtel Le Carlton. Une petite visite s’improvise. Les CRS se précipitent pour nous en empêcher, faudrait pas non plus déranger l’oligarque pendant sa pause déjeuner. La balade reprend et ça promène les keufs dans toutes les rues piétonnes depuis une heure à tel point que les RG suivent … en vélo. Faut dire que pour une fois il fait beau et qu’ils sont menés en bateau depuis une bonne heure. Un temps d’indécision, puis le cortège s’engouffre dans le centre commercial des Tanneurs. Peu de réactions à l’intérieur. Le slogan « Anticapitaliste, ha ha » n’est curieusement pas repris par les consommateurs et consommatrices en goguette. Il est 13H, l’AG va commencer devant le théâtre du Nord, fin du parcours.
Bref, une belle promenade de santé pour emmerder ceux qui nous la pourrissent !
#Christine_Lagarde rempile pour cinq ans au #FMI : affligeant
▻https://www.mediapart.fr/journal/economie/220216/christine-lagarde-rempile-pour-cinq-ans-au-fmi-affligeant
Christine Lagarde rempile pour cinq ans à la tête du FMI. Ni son premier mandat ni surtout la qualification judiciaire de son rôle dans l’affaire Tapie (« incurie ») ne justifient cette reconduction.
#Economie #Affaire_Tapie #Agustin_Carstens #Banque_mondiale #Crise #DSK #Michel_Camdessus #Olivier_Blanchard #taux_de_changes #troïka
]]>INFO OBS. Affaire LSK : une signature très embarrassante pour Dominique Strauss-Kahn -
Par David Le Bailly - Publié le 09-02-2016
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/justice/20160208.OBS4219/info-obs-affaire-lsk-une-signature-tres-embarrassante-pour-domi
L’ex-patron du FMI a toujours assuré n’avoir rien su des manœuvres frauduleuses de son ancien associé, Thierry Leyne. Mais de nouveaux documents, que « l’Obs » a pu consulter, pourraient mettre à mal sa défense.
#DSK
]]>#prostitution : le client coupable, faute de mieux
▻http://fr.myeurop.info/2015/02/24/prostitution-clients-coupables-faute-de-mieux-14318
Renaud de Chazournes
Le Sénat devrait enfin se prononcer sur le projet de loi pénalisant les clients des prostituées. Un texte voté par les députés il y a plus d’un an. La #France, avec à ses frontières les bordels belges, allemands, anglais et espagnols, suivrait ainsi l’exemple des pays nordiques.
Le projet de loi sur la pénalisation des clients de prostituées pourrait enfin être adopté dans les prochaines semaines par le Sénat. lire la (...)
#EUROFOCUS #Société #Allemagne #Belgique #Espagne #Finlande #Italie #Norvège #Suède #bordel #DSK #Europe #maison_close #Sexe #travailleur_du_sexe
]]>Soumission de #Houellebecq : « au cœur des angoisses occidentales » ?
#DSK à #Lille : au cœur de la fête ?
▻http://barbotages.blogspot.fr/2015/02/deux-echos-du-jour.html …
]]>Violeur au-delà du périph’, séducteur en deçà
▻http://lmsi.net/Violeur-au-dela-du-periph
« Parties fines », « libertinage », ces formules euphémisants continuent d’avoir cours dans la presse à l’occasion de la couverture du procès de Dominique Strauss-Kahn et de 13 autres hommes accusés de proxénétisme aggravé. Dans cette affaire dite du Carlton comme de celle du Sofitel à New York, c’est toujours l’abjecte violence, celle dont faisait preuve (et aimait faire preuve) Dominique Strasus-Kahn, qui est ainsi niée. Violence dont témoignent les prostituées, et à leur insu les camarades de DSK, dans leurs efforts pathétiques pour faire passer des relations non seulement tarifiées mais surtout - là est le plus grave - imposées, en d’autres termes du viol, pour de la liberté sexuelle entre adultes consentants et modernes. Le texte qui suit est extrait d’un livre coordonné par Christine Delphy, Un (...)
]]>Des élus PS demandent l’#exclusion de @gerardfiloche | Bizarrement, ils n’ont jamais demandé celles de #DSK, Cahuzac et les autres brigands avérés...
▻http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/10/21/des-dizaines-de-deputes-ps-demandent-l-exclusion-de-gerard-filoche_4510055_8
Gérard Filoche a été déféré devant la haute autorité du PS pour ses propos tenus sur Twitter en réaction à la mort de Christophe de Margerie, patron de Total, dans un accident d’avion, mardi 21 octobre. De nombreux socialistes ne pardonnent pas au pilier de l’aile gauche du parti son épitaphe peu compatissante
]]>A new #FILM about #DSK’s naked belly; #Nafissatou_Diallo as minor prop
▻http://africasacountry.com/a-new-film-about-dsks-naked-belly-nafissatou-diallo-as-minor-prop
Three years ago, New York was gripped by the legal battle between then-IMF chief #Dominique_Strauss-Kahn and the woman who accused him of rape—she turned out to be the maid, who had come in to clean his room at the exclusive Sofitel Hotel. Africa is a Country wrote a ton of analysis on the case […]
#POLITICS #Abel_Ferrara #Gerard_Depardieu #Welcome_to_New_York
]]>Tout est politique - Le blog de Seb Musset : Comment DSK va revenir en 2017 ?
▻http://sebmusset.blogspot.fr/2014/05/DSK-retour-2017.html
..........
- Mais enfin, DSK il est carbonisé !
– Ah bon ? 56% des Français pensent qu’il ferait mieux que François Hollande aujourd’hui. Deuxièmement, il incarne (ne me demande pas pourquoi) la solidité du diagnostic économique. A une époque où l’on reproche au chef de l’Etat de naviguer à la boussole Kinder surprise, crois-moi ça rassure. Pour la droite, il n’est pas trop à gauche. Et pour la gauche, au bout de cinq ans de social-libéralisme et dix millions de chômeurs, il ne paraîtra plus si de droite que ça. Et puis, il a tout enduré. Il a traversé le Styx. Riker’s Island, c’est autre chose que d’être coincé dix minutes dans le RER A sans déo après ta journée de turbin.....
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élections présidentielles 2017
#DSK
« Le #journalisme ne répond pas au besoin d’information » A. Accardo dans « Hollande, #dsk, etc.
▻http://terrainsdeluttes.ouvaton.org/?p=2303
Retrouvez Alain Accardo et bien d’autres dans le dernier film de Pierre Carles « DSK, #hollande, etc., ». Une enquête indépendante sur les #Médias en campagne électorale, tournée lors de la présidentielle de 2012. - Retrouvez Alain Accardo dans sa chronique sur Terrains de Luttes ou le journal Décroissance. - Ouvrages …
]]>A #gauche , de #DSK à #Cahuzac la frustration de la #morale
▻http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1707
Terribles compromissions des #zélateurs du #socialisme #approximatif !
A la veille du #voyage du "président français au royaume du #Cannabis , le #Maroc , éclate la repentance de Jérôme Cahuzac, faisant ses #aveux sur son compte bancaire en #Suisse . N’a-t-il pas d’autres dépôts auprès d’autres #banques que celui qu’il a reconnu ? Est-il le seul des #politiciens français ?
Le Monde met un #paywall devant l’article suivant :
▻http://www.lemonde.fr/livres/article/2013/02/28/dur-a-avaler_1840171_3260.html
On peut lire ici mais #chut :
▻http://pastebin.com/CTsqYAGg
(via @tetue)
Echec de censure : DSK : la justice autorise l’ouvrage de Marcela Iacub. ▻http://www.lepoint.fr/societe/dsk-la-justice-autorise-l-ouvrage-de-marcela-iacub-26-02-2013-1633239_23.php - Hélas : Livre sur DSK : la condamnation jugée particulièrement sévère ▻http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20130227.AFP5048/livre-sur-dsk-la-condamnation-jugee-particulierement-severe.htm ; vous pigez quoi, vous : livre autorisé, mais éditeur condamné et la presse ne peut en parler ?...
]]>Sur RMC, Nafissatou Diallo ou « le conte de fée » d’une « mocheté » | Rue89
▻http://www.rue89.com/2013/01/24/sur-rmc-nafissatou-diallo-ou-le-conte-de-fee-dune-mochete-238944
« C’est un tromblon. Elle n’a rien pour elle, elle ne sait pas lire pas écrire, elle est moche comme un cul, et elle gagne 1,5 million de dollars, c’est quand même extraordinaire cette histoire. »
T’es moche et tu veux t’en sortir ? Fais toi violer par un homme riche. #DSK #viol #RMC #sexisme #Nafissatou_Diallo
]]>#France #DSK : QUE VAUT LA #MISE EN #EXAMEN ?
►http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1235
#Carlton de #Lille : un carton #rouge levé par le #parquet !
Savait-il que les parties de plaisir charnel étaient payées ? DSK a été « #misenexamen » dans l’affaire du Carlton de Lille. « #Proxénétisme en #bande organisée » résonne comme situation #aggravante, du fait que des hommes abusent de filles de plaisir sans rétributions directes : du client à la #prostituée. Sinon rémunérée par une tierce personne, pour tenir compagnie à une personnalité à qui des choses, de distraction sexuelles, sont payées. Mais cette étape de la procédure cache réellement des conséquences... inavouées et inimaginables !
]]>#DSK : QUE VAUT LA #MISEENEXAMEN ?
#Carlton de #Lille : un carton rouge levé par le #parquet !
Savait-il que les parties de plaisir charnel étaient payées ? DSK a été « mis en examen » dans l’affaire du Carlton de Lille. « #Proxénétisme en bande organisée » résonne comme situation aggravante, du fait que des hommes abusent de filles de plaisir sans rétributions directes : du client à la #prostituée. Sinon rémunérée par une tierce personne, pour tenir compagnie à une personnalité à qui des choses, de distraction sexuelles, sont payées. Mais cette étape de la #procédure cache réellement des conséquences... inavouées et inimaginables !
]]>#DSK : QUE VAUT LA #MISEENEXAMEN ?
#Carlton de #Lille : un carton rouge levé par le #parquet !
Savait-il que les #parties de #plaisircharnel étaient payées ? DSK a été « mis en examen » dans l’affaire du Carlton de Lille. « #Proxénétisme en bande organisée » résonne comme situation #aggravante, du fait que des hommes abusent de filles de plaisir sans rétributions directes : du client à la #prostituée. Sinon rémunérée par une tierce personne, pour tenir compagnie à une personnalité à qui des choses, de distraction #sexuelles, sont payées. Mais cette étape de la #procédure cache réellement des conséquences... inavouées et inimaginables !
]]>Anne Sinclair, inquisition et « féministes autoproclamées » - ParisMatch
►http://www.parismatch.com/Actu-Match/Societe/Actu/Anne-Sinclair-inquisition-et-feministes-autoproclames-381033
La journaliste évoque « une tendance plus moralisatrice » et critique ouvertement les « féministes autoproclamées (qui) ont transformé cela (l’affaire DSK) en machine d’interpellation pour dicter à chacun comment il fallait vivre. »
#DSK
]]>Désolée, je suis allée trop vite en relevant ce lien dans un précédent billet (effacé) :
Françoise Laborde (du CSA…) et Denise Bombardier prises en flagrant délit de plagiat - Acrimed | Action Critique Médias
►http://www.acrimed.org/article3778.html
Françoise Laborde, dont « l’affaire DSK » a opportunément éveillé le féminisme, a rédigé, en compagnie de Denise Bombardier, un ouvrage paru en octobre 2011 aux éditions Fayard, sous le titre Ne vous taisez plus ! : quatre mains pour 80 pages en gros caractères saluées par un passage de l’ex-journalistes de France 2 dans l’émission de Michel Drucker « Vivement dimanche » sur … France 2 (le 6 décembre 2011). Mais ce n’est pas parce que le petit monde, décidément très petit, honore un petit livre que l’on est en droit de se demander si Françoise Laborde et Denise Bombardier ne sont pas des contrefaçons de journalistes, mais parce que leur éditeur – les éditions Fayard - est devenu grâce à elles l’objet de deux actions en justice pour contrefaçon, c’est-à-dire pour plagiat.
En réalité, Laborde et Bombardier ne défendent pas le "féminisme à la française", l’affaire DSK leur a fait voir la lumière, alléluia :
►http://www.fayard.fr/livre/fayard-408951-Ne-vous-taisez-plus-hachette.html
D’où recopiage d’"Un troussage de domestique", ce qui ne manque pas de saveur...
►http://www.syllepse.net/lng_FR_srub_37_iprod_517-Un-troussage-de-domestique.html
"Ce livre s’adresse à un large public, celui qui a suivi l’« affaire DSK ». Son sujet n’est pas l’affaire judiciaire (qui ne fait que commencer). Il ne traite pas non plus des agressions sexuelles. Son sujet est le sexisme comme idéologie rationalisant les atteintes aux droits des femmes. Il analyse les réactions à l’arrestation de Dominique Strauss-Kahn à New York le 14 mai 2011, puis à son inculpation. Ces réactions, qui ont été majoritairement celles de ses amis politiques, révèlent en fait l’attitude de la majorité des hommes politiques et journalistes français. Ceux-ci ont commencé par déclarer qu’il ne pouvait en aucun cas être coupable des faits qui lui sont reprochés, parce qu’il en serait incapable. Ils ont exprimé une incrédulité totale quant à la possibilité même du crime et ont comparé la situation faite à DSK à un véritable calvaire. La possibilité même du crime a été déniée : soit parce que l’accusation du procureur était fausse – ce qui revenait à dire que la femme de chambre qui l’avait dénoncé mentait –, soit parce qu’aux USA on confond sexualité et crime."
]]>#DSK et l’art de la requalification - Les mots sont importants (lmsi.net)
►http://lmsi.net/DSK-et-l-art-de-la-requalification
Librement inspiré du hilarant Miso et Maso vont en bateau de Nadja Ringart, Carole Roussopoulos, Delphine Seyrig & Ioana Wieder, Du goudron et des plumes nous présente leur premier film. Une occasion de revoir, sur un mode moins déprimant, l’affreuse « interview » de DSK par Claire Chazal en septembre 2011.
►http://dugoudronetdesplumes.samizdat.net/video/dsk-et-l-art-de-la-requalification
]]>#DSK : ce sont ses amis qui en parlent le mieux - CQFD, mensuel de critique sociale
Bernard-Henri Lévy (le fameux philosophe) l’a dit le tout premier : non seulement Dominique Strauss-Kahn (aka DSK), qui est son ami, n’a pas (du tout) agressé Nafissatou Diallo, mais il n’a, plus mathématiquement, pas (du tout) pu agresser Nafissatou Diallo, pour la simple mais bonne raison que DSK est depuis vingt-cinq ans son « ami », à lui, Bernard-Henri Lévy, et que pendant ce conséquent laps de temps (vingt-cinq ans, ça fait quand même deux fois sept ans, plus huit ans, c’est pas rien), jamais (jamais, vous m’entendez ?) DSK ne lui a ne serait-ce que suggéré, fût-ce à mots très couverts, fût-ce par de compliquées circonlocutions, qu’il avait envie de forcer une femme de chambre de chez Sofitel – et alors vous, n’est-ce pas, je sais pas, mais moi, qui ai pour métier de penser (et qui ne suis pas, vous me concèderez, du genre qui se laisse facilement berner), toute cette histoire du bonhomme qui se lancerait tout d’un coup dans l’agression galante sans avoir au moins prévenu quelques potes ? Vous m’excuserez, mais j’y crois juste pas : ça tient pas la route une seconde. Puis, ’tendez : vous pensez vraiment que si Dominique était le « monstre » qu’a d’abord dit « la justice américaine » (avant de le blanchir), il serait mon ami ? Dites-moi : je suis qui, moi, au juste, pour que vous vous mettiez à m’insulter
]]>Le Grand Barnum DSK « La Plume d’Aliocha
►http://laplumedaliocha.wordpress.com/2011/11/15/le-grand-barnum-dsk
Si l’on débrouille une peu l’infernal écheveau de ces cris d’offraie, la conclusion se dégage, attendue mais lumineuse : les journalistes n’ont le droit de relayer au public que les déclarations officielles. Exclusivement. Le reste relève, au choix, du secret de l’instruction ou du droit au respect de la vie privée. Et si par impossible surgissait une information qui n’entre ni dans un cas, ni dans l’autre, alors on parlerait d’injure ou de diffamation.
]]>La chute - Le Monolecte
►http://blog.monolecte.fr/post/2011/10/29/La-chute
Un autre qui vient de se viander avec encore plus de lourdeur que je ne l’ai fait mercredi dernier en sortant du boucher, juchée sur des talons biseautés aussi neufs qu’instables, c’est #DSK. Ça, c’est de la crêpe de première catégorie, sans fleurs ni couronnes. Faut dire que comme toutes les choses creuses et remplies de vide, les politiques nous avaient habitués à leur art consommé du rebond : une fois à terre, deux fois plus hauts ensuite, la martyrologie en prime. Mais là, celui qui tenait le monde au creux de sa pogne (entre autres choses) voit ses amis de toujours sauter du navire avec l’empressement de circonstance des rats du Titanic quand l’insubmersible se retrouva la quille à l’air.
]]>#DSK : femmes en colère | Big Picture
►http://clesnes.blog.lemonde.fr/2011/08/23/dsk-femmes-en-colere
Les journalistes américains ont écouté avec beaucoup de sérieux. Il n’y avait pas un journaliste français à l’horizon. On ne saurait mieux illustrer le décalage des préoccupations...
]]>Les Unes des quotidiens disséquées | Erwann Gaucher
►http://owni.fr/2011/08/06/dissection-des-couvertures-des-quotidiens
Entre mars et juin, l’actualité a été riche -le mot est faible. Erwann Gaucher a analysé les Unes de Libération, du Monde et du Figaro. Quels sujets ont été le plus en première page ? Les résultats sont assez étonnants.
#Cultures_numériques #Journalisme #couverture #dsk #Fukushima #japon #Le_Figaro #Le_Monde #liberation #libye
]]>Bien sûr que les jeunes s’intéressent à la politique !
dsk n’est pas coupable
►http://www.youtube.com/watch?v=nfHd0XeqFVw
J’en ai le souffle coupé.
Le blog de cette jeune militante :
Blog de dsk-free
►http://dsk-free.skyrock.com
#politique #culture #vidéo #dsk #chanson #fan_art #buzz #insolite #viol
]]>Actualité, savoir se taire - Regards.fr
►http://www.regards.fr/idees/actualite-savoir-se-taire
Par Bernard #Lahire
Porter un regard sur l’actualité, pourquoi pas ? Mais prendre d’abord et avant tout pour objet les fabricants de réalité médiatico- politique et saisir ce que les commentaires des « faits d’actualité » révèlent concernant les inconscients sociaux, tout particulièrement ceux liés à toutes les formes de domination qui trament silencieusement nos sociétés. Et surtout, la tâche des intellectuels ne serait pas totalement accomplie s’ils ne faisaient pas apparaître, par leurs travaux, l’ensemble des réalités trop souvent exclues de l’actualité et vouées à une sorte d’inexistence sociale.
]]>Les Blogs de Politique - DSK : « Eloge de la lenteur », disent-ils
►http://blogs.politique.eu.org/DSK-Eloge-de-la-lenteur-disent-ils
Et la question n’est pas tant celle de la procédure judiciaire américaine versus la procédure européenne, que le comportement médiatique.
(...) Le Monde évoque dans son éditorial intitulé « De New York à Paris, éloge de la lenteur », « le sentiment de gêne et de malaise éprouvé devant la manière dont s’est emballée la machine médiatico-judiciaire, au moment où il eût fallu faire preuve de lenteur et de prudence ». Of course…et Le Monde ne songe certainement pas à lui-même quand il écrit ses lignes (et bien évidement, Le Monde n’est pas le pire dans le genre, les télévisions privées et publiques étant indépassables dans le registre). Dans le JDD (Le Journal du Dimanche, publication du groupe Lagardère (on y reviendra), le directeur de la rédaction – un certain Olivier Jay- titre son édito « Dérive médiatique » -qui, soit dit en passant pourrait servir chaque semaine pour l’hebdo en question- et de dénoncer « les médias (qui) s’emballent dans des prurits successifs. Un emballement accentué par une concurrence violence… ».La lucidité de Olivier Jay fait plaisir à lire…mais rassurez-vous l’intéressé avait pris garde d’énoncer auparavant les mots qui sauvent : « les médias du monde entier, écrit-il, ont répondu avec précipitation « à la curiosité de leur public ». C’est évidemment la faute au public…Dans la logique de marché, la demande conditionne naturellement l’offre médiatique. Et puis, ce matin, dans « Sud Ouest », mon quotidien régional favori, l’excellent Jean-Claude Guillebaud, publie lui, sa chronique hebdomadaire , et répond, à sa manière, à la question de la gestion du temps. Il est question de « L’estive à bonne altitude » [2] - l’estive est la période de l’année où les troupeaux de moutons paissent sur les pâturages de montagne.- et surtout du « temps qui se dérègle » et de la fameuse indispensable « lenteur » dont les médias découvrent subitement le caractère indispensable.
Journaux, hebdos, radions, télés, aucun ne s’est soustrait à l’introspection quasi autocritique permettant du même coup une relance du système médiatique. Car au moment même où ils semblaient douter, les médias relançaient la machine de plus belle. Quarante seconde après l’annonce du renversement juridique, dès la première « spéciale » des radios et télés, la question- quasi accusatoire- était « et maintenant que va faire Martine Aubry… »
]]>#DSK : les cinq dernières minutes… | Fabrice Epelboin
►http://reflets.info/dsk-les-cinq-dernieres-minutes
Les cinq dernières minutes... avant l’explosion médiatique. L’affaire DSK a fait exploser tous les outils de mesure du buzz, cet indicateur ROI flou et pourtant si convoité. C’est sans conteste le buzz le mieux orchestré de l’année, et lancer un tel buzz, de nos jours, ne peut se faire qu’avec Twitter, si on veut vraiment être à la page (Facebook, c’est pas top pour attirer l’attention de la presse). Du coup, plutôt que de relire 2412 articles relatant ces instants fatidiques, et – je dois bien l’avouer – parce que je prépare mes cours de l’année prochaine, j’ai préféré synthétiser tout ça dans une jolie infographie (au bifidus actif, avec de vrai bouts de datajournalisme dedans). (cliquez dessus pour l’agrandir) Tout de suite, on y voit plus clair… non ?
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