• Turquie : le gouvernement Erdogan, un bilan catastrophique
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/04/02/turquie-le-gouvernement-erdogan-un-bilan-catastrophique_5886 (Lutte de classe, 26 mars 2023)

    Après le séisme catastrophique du 6 février dans le sud de la Turquie et le nord de la Syrie, nous publions ici une traduction des articles de nos camarades de Sınıf Mücadelesi (#Turquie – UCI).

    La crise économique, doublée de la crise politique à partir de 2015, avait miné le pouvoir d’#Erdogan bien avant le tremblement de terre du 6 février 2023, dont certains médias estiment que le coût pour le gouvernement turc sera de l’ordre de 126 milliards de dollars. Ses effets désastreux font maintenant du régime d’Erdogan un véritable mort vivant, et rappellent les conditions dans lesquelles il avait pu parvenir au pouvoir en 2002, après que le séisme de 1999 eut contribué à sonner le glas du gouvernement précédent.

    Avant 2002, une coalition du Parti social-démocrate #DSP de #Bülent_Ecevit et du parti d’extrême droite MHP était au pouvoir. Touché par la crise économique à partir de 1999, ce gouvernement avait déclaré ouvertement qu’il ne souhaitait pas payer pour celle-ci la part que réclamaient les États-Unis et l’Union européenne. En même temps, il avait voulu prendre une orientation «  néo-ottomane  », affirmant vouloir jouer un rôle prépondérant dans la région du Moyen-Orient. Les États-Unis étaient alors intervenus par des pressions économiques, réussissant à faire s’écrouler la monnaie turque  : la livre perdit en quelques jours 70 % de sa valeur. La chute du gouvernement Ecevit avait provoqué les élections anticipées de novembre 2002 et la victoire de l’#AKP (Parti de la justice et du développement), nouvelle formation politique dont faisaient partie Erdogan et son entourage (...)

    Des années fastes à la crise

    Avant les élections du 14 mai

  • En ce moment, c’est la multiplication des écrans sur le thème « Soit tu nous refiles tes données personnelles, soit tu n’accèdes pas à notre site ». Comme en plus j’ai activé un bloquer de pubs, c’est la fête du slip en permanence.

    Évidemment, c’est la multiplication des design maléfiques, où le lien « Ne pas accepter » est planqué (désormais en petit en haut à droite du popup), et le lien « Oui, fliquez-moi » est un beau gros bouton bien visible. Ou le classique choix entre « Oui pour tout, z’y va » et « Non, je ne veux pas, mais je vais devoir passer les 5 prochaines minutes de ma vie dans un formulaire à la con pour régler le truc. »

    Mais le pompon, ces derniers jours, c’est :

    – {{Alternatives économiques}}, qui veut bien que je lise son article, mais à condition que je file mon adresse email.

    – {{Jeuxvideo.com}}, soit j’accepte les cookies intrusifs, soit je paie 2€ :

    Je me demande si toutes ces conneries sont vaguement légales…

  • DSP2 : Authentification forte du client
    https://stripe.com/fr/guides/strong-customer-authentication

    Documentation de Stripe pour le passage à l’authentification forte du client (Strong Customer Authentication, SCA) dans le cadre la réglementation DSP2 applicable en septembre 2019

    Voir aussi :
    - https://stripe.com/fr/guides/sca-payment-flows
    - la doc de l’API concernée : https://stripe.com/docs/payments/payment-intents

    #stripe #api #dsp2 #Strong_Customer_Authentication #SPIP #plugin_bank #3D_Secure

  • "#Gilets_jaunes" : que font les #policiers_en_civil au milieu des manifestants ?

    La diffusion d’images sur les réseaux sociaux de membres des forces de l’ordre en civil, le 1er décembre à Paris, a alimenté les rumeurs sur leur présence parmi les « gilets jaunes ».
    Sur la plupart des images, on voit des hommes vêtus de grandes parkas ou de doudounes, une capuche ou un casque sur la tête, le bas du visage masqué. Ils marchent près de l’Arc de triomphe ou dans les rues pavées de Paris, le 1er décembre. Parfois, un seul détail, mais de taille, les distingue des manifestants qui se sont rassemblés dans la capitale, à l’appel des « gilets jaunes » : ils portent un brassard de police.

    Plusieurs vidéos ont ainsi été diffusées sur les réseaux sociaux après la journée de violences. Et une rumeur s’est répandue comme une traînée de poudre : des policiers se seraient infiltrés en civil parmi les manifestants pour agir comme des « casseurs ». Qu’en est-il réellement ? Selon nos informations, il y avait bien des policiers en civil lors de la manifestation des « gilets jaunes » le 1er décembre et il y en aura encore samedi 8 décembre. Mais la police nationale assure sur Twitter que ces agents en civil ne sont pas là « pour casser ».

    C’est leur tenue qui peut expliquer la confusion : pour passer inaperçus, les policiers en civil « s’adaptent au public ». « Alors enfiler un ’gilet jaune’, pourquoi pas. Il faut ressembler le plus possible aux gens à surveiller », révèle à franceinfo Jean-Marc Bailleul, secrétaire général du Syndicat majoritaire des cadres de la sécurité intérieure (SCSI-CFDT).
    « Faire le tri entre vrais et faux ’gilets jaunes’ »

    « La mission, en fait, c’est de se déguiser en manifestant avec une attitude de casseur, afin de repérer les groupes hostiles qui se déplacent dans le but de tout saccager », précise à franceinfo un policier de la BAC, qui souhaite rester anonyme. « Malheureusement, certains se font démasquer. Du coup, les gens pensent qu’ils sont là pour inciter à la casse et pour décrédibiliser le mouvement, alors que ce n’est pas du tout le cas », regrette cet agent, qui travaillera en civil samedi.

    Pour Jean-Marc Bailleul, il est « paradoxal » de penser que les policiers en civil « seraient là pour faire le mal ». « C’est pour le bien des manifestants. Il faut distinguer les casseurs qui se mêlent à eux », expose le secrétaire général du Syndicat majoritaire des cadres de la sécurité intérieure. Pour y parvenir, la « solution », pour les forces de l’ordre, c’est d’être « noyé » parmi eux. « Ce n’est pas pour nuire aux ’gilets jaunes’ : c’est pour faire le tri entre vrais et faux », poursuit-il.

    « Avec des policiers en tenue, il n’y aurait pas beaucoup d’interpellations. »
    Jean-Marc Bailleul à franceinfo

    La présence de policiers en civil aux manifestations de « gilets jaunes » est loin d’être exceptionnelle : elle est même systématique dans les rassemblements conséquents. « Dans les grosses manifestations, ils protègent les CRS, les policiers en tenue et les gendarmes mobiles, entre autres. Ils viennent en appui pour le maintien de l’ordre », explique Frédéric Lagache, secrétaire général adjoint du syndicat Alliance police, contacté par franceinfo.

    « Il y a des policiers en civil tous les jours »

    Leur effectif varie en fonction de la ville où a lieu la manifestation et de l’ampleur de cette dernière. La plupart du temps, il s’agit de policiers qui ont l’habitude de travailler en civil. Ils sont soit issus de la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (#DSPAP), soit des sûretés départementales. Il y a aussi des policiers membres des Brigades anticriminalité (#BAC). Les forces de l’ordre qui sont en première ligne – les #CRS par exemple – peuvent leur remettre les personnes interpellées, ce qui leur permet de rester mobilisées sur le terrain en permanence.

    « Il faut donc un maximum de policiers en civil pour traiter un nombre important d’interpellations. »
    Jean-Marc Bailleul à franceinfo

    Pour autant, ce ne sont pas des électrons libres. « Les policiers en civil ne sont jamais seuls. Ils sont par groupe de deux ou de trois et il y a toujours un gradé à proximité », ajoute le responsable syndical. Lorsque les manifestations sont déclarées, les organisations, comme les syndicats par exemple, disposent d’un service d’ordre. Celui-ci peut parfois repérer les casseurs et les désigner aux policiers en civil, qui se trouvent alors « le long » des défilés, détaille Jean-Marc Bailleul. Mais ce n’est pas le cas dans les manifestations de « gilets jaunes », y compris ce samedi.

    Comment s’y prennent-ils pour procéder à des arrestations ? « Ils repèrent les casseurs, les suivent et ensuite les interpellent au moment propice, quand c’est plus calme ou quand ils sont isolés », explique Jean-Marc Bailleul. « C’est un boulot de policier classique, poursuit-il. Il y a des policiers en civil tous les jours dans le métro, ou au Louvre par exemple, dans les endroits où il y a des voleurs à la tire, pour procéder à des interpellations. Car le vol ne va pas se passer juste devant un policier en tenue ou avec un brassard. »

    Ces policiers en civil ont le droit d’avoir sur eux tout leur équipement : arme, matraque télescopique, menottes, gilet pare-balles et, bien sûr, leur brassard police, même s’ils ne le montrent pas. « Mais quand on interpelle une personne on montre sa carte de police ou on dit ’police’ », précise Jean-Marc Bailleul. Leurs actions sont coordonnées par la salle de commandement. « Ils ne sont pas sous l’autorité des CRS », tient à rappeler le responsable syndical. Ils sont sous celle des commissaires ou des officiers qui représentent l’autorité civile du secteur.
    « Ils sont là pour faire remonter des informations »

    Dans les manifestations, l’autre mission des policiers en civil, c’est le renseignement. Soit ils informent le poste de commandement des CRS et des escadrons de gendarmerie, soit ils renseignent sur les casseurs et les pilleurs afin de procéder à des interpellations.

    « Les policiers en civil renseignent sur les mouvements du cortège. »
    La police nationale sur Twitter

    Sur son blog hébergé par Mediapart, le sociologue Laurent Muchielli estime que « faire du renseignement » de cette façon permet « parfois d’interpeller des leaders ou des meneurs pour maîtriser davantage la situation, diminuer éventuellement l’intensité de la manifestation et contrôler en particulier le moment toujours délicat de la dispersion à la fin d’une manifestation ».

    « Ils sont là pour faire remonter des informations aux autorités afin qu’elles adaptent le dispositif du maintien de l’ordre », précise à BFMTV Denis Jacob, secrétaire général du syndicat Alternative police. Il s’agit alors d’une mission à part entière explique Jean-Marc Bailleul : « Ceux qui font du renseignement ne font que ça, sauf s’ils voient quelque chose de grave. »

    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-que-font-les-policiers-en-civil-au-milieu-des-manifestant
    #police
    ping @davduf

  • Bras de fer sur les données des clients : les banques montent au créneau
    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/bras-de-fer-sur-les-donnees-des-clients-les-banques-montent-au-creneau-745

    Dans un courrier au président de la BCE et un autre à la Commission européenne, Frédéric Oudéa, le patron de la Société Générale et président de la Fédération bancaire de l’UE, demande le report de l’application de la directive sur les paiements et l’interdiction de la technique du « web-scraping » utilisée par les nouveaux entrants de la Fintech pour accéder aux données des clients. Une bataille où se mêlent enjeux de sécurité, de respect de la vie privée et de concurrence.

    La tension monte autour de la prochaine application de la deuxième directive sur les services de paiement (#DSP2), qui doit « rendre les paiements européens plus sûrs et innovants. » Cette directive, qui entrera en vigueur le 13 janvier 2018, va notamment imposer aux banques européennes d’offrir l’accès aux données de leurs clients à d’autres acteurs, en particulier les nouveaux entrants de la Fintech (paiement entre particuliers, agrégation de comptes, etc). Cette perspective ne les réjouit guère, mais c’est surtout une disposition, envisagée par la Commission européenne depuis mai dernier, qui les irrite au plus haut point : la possibilité, en « solution de secours », laissée aux prestataires tiers de continuer à recourir à la technique dite du "#web-scraping", qui leur permet d’accéder aux données du client d’une banque en utilisant les codes d’accès de ce dernier.
    […]
    Le directeur général de la Soc Gen, qui s’appuie sur l’avis très négatif rendu le 29 juin dernier par l’Autorité bancaire européenne (EBA), argumente : cette disposition, même temporaire, pose un problème du point de vue de la protection des données.

    « La solution proposée par la DG FISMA [la direction de la stabilité financière et des marchés de capitaux de la Commission, ndlr] va permettre aux prestataires tiers, en utilisant les identifiants et codes personnels des clients - d’accéder à toutes les données financières visibles par tout client quand il consulte son interface bancaire : compte courant, compte d’épargne, assurances, prêts, investissements, compte joint, ... et tous les soldes. Un affichage aussi large de données très confidentielles pour avoir simplement réalisé un achat est en contradiction avec les règles les plus élémentaires de protection des données, alors que les banques ne seront pas en mesure de demander le consentement des clients
     
     », fait valoir Frédéric Oudéa dans son courrier au président de la BCE .

    • Effectivement, ça fait peur !
      une présentation rapide par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ex-Commission bancaire de la BdF)

      Autorité de contrôle prudentiel et de résolution : Les principaux apports de la DSP 2
      https://acpr.banque-france.fr/publications/revue-de-lacpr/revue-de-lacpr-n26-sommaire/supervision-bancaire/les-principaux-apports-de-la-dsp-2.html

      Le champ d’application de cette directive est étendu : elle ne limite plus l’application des titres III (information des utilisateurs) et IV (modalités d’exécution des opérations) aux opérations en euros ou en devises d’un autre État membre. Elle inclut désormais les opérations en toutes devises des prestataires de services de paiement (PSP) situés dans l’UE, y compris lorsqu’un seul des PSP engagés dans la transaction est situé au sein de l’UE, pour la partie de la transaction qui se déroule dans l’UE (one-leg transactions).
      L’un des principaux apports de cette directive réside dans la création de deux nouveaux services de paiement : 

      • le service d’initiation de paiement consistant à initier un ordre de paiement à la demande d’un utilisateur à partir d’un compte de paiement détenu auprès d’un autre PSP ;
       • le service d’information sur les comptes consistant à fournir des informations consolidées concernant un ou plusieurs comptes de paiement détenus par l’utilisateur auprès d’un ou de plusieurs autres PSP.
      Ces nouveaux services pourront être fournis par l’ensemble des PSP, mais également par de nouveaux acteurs dont l’activité sera dédiée à la fourniture de ces activités, les prestataires de services d’initiation de paiement (#PSIP) et les prestataires de services d’informations sur les comptes (#PSIC). Ces derniers ne détenant pas de fonds pour le compte des utilisateurs, ils seront soumis à une procédure d’agrément et à des exigences prudentielles allégées.

  • Encore un réseau public très #haut_débit en échec - Infra Net
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/100231327200

    Pierre Col sur son blog hébergé par Zdnet revient sur l’échec de la délégation de service public sur un réseau très haut débit à Limeil-Brévannes (94). Les conflits et échecs des réseaux d’initiative publique pour apporter le très haut débit notamment dans les zones rurales sont nombreux, rappelle Pierre Col qui recense de nombreuses collectivités en difficultés (voir également là, là et là), même si certains fonctionnent plutôt bien. Le conflit avec des opérateurs nationaux, qui déploient ou améliorent leurs réseaux lors de projets (par la montée en débit via le VDSL2, pour améliorer leur offre ADSL par exemple) explique en partie ces difficultés. Bien souvent, les opérateurs internet ruraux qui emportent la délégation sont de petits opérateurs qui peinent à convaincre des clients à s’abonner à leur offre. L’une (...)

    #THD #infrastructure #territoires

    • « Pour une société qui gère plusieurs millions d’abonnés, avec des processus rôdés sur des architectures réseaux standardisées, il va lui être difficile voire contre-productif d’adapter ces processus pour un réseau qui représente 0.02% de son parc » - tout à fait mon expérience du #FTTH chez un grand opérateur national... Avant de construire, les petites #DSP ne se renseignent pas sur les pratiques et ingénieries standards qui rendraient leur réseau susceptibles d’accueillir les gros opérateurs. Résultats, pour un gros opérateur venir sur une petite DSP est un emmerdement sans aucune mesure avec le nombre de foyers raccordés.

    • Je me méfie beaucoup des tutoriels « Do X in N hours » La plupart du temps, on n’atteint ce score que s’il n’y a aucun problème, or il y en a toujours.

      Mais, surtout, une fois les N heures passées, on se retrouve avec un truc qu’il faut maintenir : mettre les logiciels à jour, surveiller l’espace disque, déboguer les problèmes. Et cela prend du temps, bien plus que les N heures.

    • oui c’est aussi ce que j’essayais de dire avec mon commentaire :)
      cela dit c’est une ressource pas mal, pour un premier survol