Gagnants et perdants de la course aux énergies « vertes » : une perspective (...) - Centre tricontinental
▻https://www.cetri.be/Gagnants-et-perdants-de-la-course
Promesse d’un monde décarboné, la transition énergétique n’est ni juste ni durable. Matériellement intensive, elle repousse les frontières de l’extractivisme, déplace le coût du verdissement des économies riches sur les pays en développement et tend à reproduire un rapport de type colonial. Une juste transition devra corriger les asymétries Nord-Sud et questionner le productivisme et le consumérisme à l’origine des déséquilibres mondiaux.
« Au quotidien, nous dépendons des métaux et des minéraux pour alimenter nos iPhones et acheminer notre électricité. Les technologies numériques nous donnent l’impression de vivre dans une économie éthérée, détachée du monde matériel. En fait, nous extrayons plus de minéraux qu’à aucun autre moment de notre histoire (...). En dépit des discours sur l’intelligence artificielle, les objets interconnectés et la prise de contrôle imminente par les robots, nos sociétés n’ont, à bien des égards, pas évolué par rapport aux pratiques du passé, lorsque la soif de pétrole a poussé les Européens à se partager le Moyen-Orient » (Sanderson, 2022).
#transition_énergétique #décarbonation #extractivisme #colonialisme #grenntechs #greenwashing
Et à propos du #syndrome_hollandais (ou #dutch_desease) :
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Maladie_hollandaise
Enfants dans l’espace public : enquête sur une disparition - URBIS le mag
▻https://www.urbislemag.fr/enfants-dans-l-espace-public-enquete-sur-une-disparition-billet-642-urbis
Où sont passés les enfants ? Dans les rues de nos villes, combien en croise-t-on, cartables sur le dos, et rentrant de l’école ? Combien sont-ils à avoir l’autorisation parentale de jouer dans la rue ? De faire quelques courses dans un magasin proche de leur domicile ? Bien peu. Et même, de moins en moins. Clément Rivière, maître de conférences en sociologie à l’université de Lille, s’est penché sur la façon dont les parents du début du 21ème siècle encadrent les pratiques de leurs enfants dans l’espace public. Récemment publié aux Presses universitaires de Lyon, son travail met en lumière les mécanismes à l’œuvre dans la fabrication des « enfants d’intérieur ». De quoi donner à réfléchir aux urbanistes et plus largement, à tous ceux qui travaillent à la conception et à l’aménagement d’espaces publics pour tous.
Leurs enfants dans la ville. Enquête auprès de parents à #Paris et à #Milan
La présence d’enfants non accompagnés dans nos rues est devenue suffisamment rare pour susciter la curiosité, l’interrogation, voire la réprobation. En effet, dans les sociétés occidentales contemporaines, l’enfant a progressivement désinvesti l’espace urbain extérieur pour devenir un « enfant d’intérieur ». Si de nombreux facteurs interviennent dans ce processus, le rôle des parents est primordial : les #ressources_culturelles et matérielles dont ils disposent, les souvenirs qu’ils gardent de leur propre enfance, les #pratiques_éducatives qu’ils mettent en œuvre, les #normes de comportement et de présentation de soi qu’ils transmettent concourent à façonner la perception d’un espace extérieur plus ou moins accueillant, plus ou moins sûr chez leurs enfants.
Comparant deux quartiers de Paris et de Milan, Clément Rivière s’appuie sur de nombreux entretiens et des observations de terrain pour identifier les dynamiques qui encadrent la #socialisation des enfants aux espaces publics. Il s’intéresse également à la différenciation de cette socialisation selon les #sexes, selon les milieux sociaux et selon les contextes nationaux et locaux, ainsi qu’aux inégalités qui en découlent.
▻https://presses.univ-lyon2.fr/product/show/leurs-enfants-dans-la-ville/943
#sociologie_urbaine #TRUST #Master_TRUST #livre #espace_public #ressources_matérielles #inégalités #automobile #affaire_Dutroux #Dutroux #emploi_du_temps #géographie_urbaine #géographie_culturelle #classes_sociales
Super intéressant.
Du coup, on me partage un spectacle sur le sujet : ▻https://www.geographieaffective.fr/spectacles/50-metres
Traite des Noirs, traite des Blanches : même combat ? - 1002483ar.pdf
▻https://www.erudit.org/fr/revues/crs/2007-n43-crs1518154/1002483ar.pdf
L’article interroge la légitimité de l’usage du mot « #traite » dans l’expression« traite des Blanches », devenue « traite des femmes et des enfants » en 1921 et« traite des êtres humains » en 1949. En effet, la traite négrière se caractérisait par deux traits absents dans les phénomènes qui y sont indûment assimilés :elle était légale (ce qui privait ses victimes de tout recours auprès des autorités)et elle était forcée du début à la fin du processus (capture, transport, vente ettravail des esclaves). En l’absence de ces deux traits, c’est seulement par un #abus de #langage ou une déformation des faits que, depuis plus d’un siècle, l’on peut soutenir l’analogie. Les auteurs examinent en conclusion comment,pourquoi et avec quelles conséquences certains contemporains la soutiennentnéanmoins
Via Valérie Rey_Robert sur cuicui. Cette précision sur l’utilisation abusive du mot « traite » me sert à l’instant de bouée, pour essayer de pister ce qui se passe chez #QAnon et dans les endroits où l’on dénonce des #pedophile_ring #cercles_pédophiles, comme dans l’affaire #Dutroux et/ou #epstein, organisé au plus niveau et de façon massive. Visiblement, ces rumeurs, ce fantasme, ce conte Orrible, existe depuis au moins le 19éme siècle et, j’enfonce la porte ouverte, c’est affreusement contreproductif face à l’effectivement massif problème auquel nous faisons face et à ses organisateurs au plus au niveau (merde, une #boucle, argh). Bon vous m’aurez pas compris.
#FreeSoftware #Dutch SFP#6 Afdwingen van auteursrecht met dr. Miria...
▻https://diasp.eu/p/11335111
#FreeSoftware #Dutch SFP#6 Afdwingen van auteursrecht met dr. Miriam Ballhausen
#FSFE #VrijeSoftware #Auteursrecht #SoftwareFreedomPodcast #Nederlands
Hush, hush, time tae be sleepin
Hush, hush, dreams come a-creepin
Dreams o peace an o freedom
Sae smile in your sleep, bonnie baby
Once our valleys were ringin
Wi sounds o our children singin
But nou sheep bleat till the evenin
An shielings stand empty an broken
We stood, wi heads bowed in prayer
While factors laid our cottages bare
The flames fired the clear mountain air
An many lay dead in the mornin
Where was our fine Highland mettle,
Our men once sae fearless in battle?
They stand, cowed, huddled like cattle
Soon tae be shipped owre the ocean
No use pleading or praying
All hope gone, no hope of staying
Hush, hush, the anchor’s a-weighing
Don’t cry in your sleep, bonnie baby
–-> song about Scottish #Highland_Clearances :
▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Highland_Clearances
#histoire #Ecosse #industrialisation #clearance #nettoyage #violence #terres #arrachement #déracinement #déplacements_forcés #Fuadaich_nan_Gàidheal #évacuations #déportation #décès #morts #histoire #agriculture #moutons #élevage #Highlands #montagne
#musique #chanson #musique_et_politique
ping @sinehebdo @odilon @reka @simplicissimus
–-----
Découverte dans ce documentaire qui passe en ce moment sur Arte :
Le temps des ouvriers
►https://www.arte.tv/fr/videos/082189-001-A/le-temps-des-ouvriers-1-4
►https://seenthis.net/messages/848105
Une pièce de théâtre autour de ces événements :
The Cheviot, the Stag, and the Black Black Oil
The Cheviot, the Stag and the Black, Black Oil is a play written in the 1970s by the popular playwright #John_McGrath. From April 1973, beginning at a venue in Aberdeen (Aberdeen Arts Centre), it was performed in a touring production in community centres on Scotland by 7:84 and other community theatre groups. A television version directed by John Mackenzie was broadcast on 6 June 1974 by the BBC as part of the Play for Today series.
▻https://en.wikipedia.org/wiki/The_Cheviot,_the_Stag,_and_the_Black_Black_Oil
Du coup, je découvre aussi ce site web d’un groupe où j’ai trouvé la chanson et qui va beaucoup plaire à @sinehebdo (mais pas que...)
Three Acres And A Cow. A history of land rights and protest in folk song and story
Telling the history of land, housing and food in Britain is always a multi-stranded narrative. On one side we have the history of enclosure, privatisation and the dispossession of land based communities; on the other we have the vibrant histories of struggle and resistance that emerged when people rose up and confronted the loss of their lands, cultures and ways of life.
These multiple histories go largely undocumented in the literature of the times, often expressed simply as a hanging here and an uprising there, yet in the music and stories of the people they take on a different life.
‘Three Acres And A Cow’ connects the Norman Conquest and Peasants’ Revolt with Brexit, fracking and our housing crisis via the Enclosures, English Civil War, Irish Land League and Industrial Revolution, drawing a compelling narrative through the radical people’s history of England in folk song, story and poem.
Part TED talk, part history lecture, part folk club sing-a-long, part poetry slam, part storytelling session… Come and share in these tales as they have been shared for generations.
Le blog :
▻https://threeacresandacow.co.uk/blog
#résistance
Song On The Times
You working men of England one moment now attend
While I unfold the treatment of the poor upon this land
For nowadays the factory lords have brought the labour low
And daily are contriving plans to prove our overthrow
So arouse! You sons of freedom! The world seems upside down
They scorn the poor man as a thief in country and in town
There’s different parts in Ireland, it’s true what I do state
There’s hundreds that are starving for they can’t get food to eat
And if they go unto the rich to ask them for relief
They bang their door all in their face as if they were a thief
So arouse! You sons of freedom! The world seems upside down
They scorn the poor man as a thief in country and in town
Alas how altered are the times, rich men despise the poor
And pay them off without remorse, quite scornful at their door
And if a man is out of work his Parish pay is small
Enough to starve himself and wife, his children and all
So arouse! You sons of freedom! The world seems upside down
They scorn the poor man as a thief in country and in town
▻https://www.youtube.com/watch?v=caWkGxu3Mgw
Version #Chumbawamba :
#Dùthaich_Mhic_Aoidh – song about the Highland clearances in Sutherland, Scotland for sheep
Mo mhallachd aig na caoraich mhòr
My curse upon the great sheep
Càit a bheil clann nan daoine còir
Where now are the children of the kindly folk
Dhealaich rium nuair bha mi òg
Who parted from me when I was young
Mus robh Dùthaich ‘IcAoidh na fàsach?
Before Sutherland became a desert?
Tha trì fichead bliadhna ‘s a trì
It has been sixty-three years
On dh’fhàg mi Dùthaich ‘IcAoidh
Since I left Sutherland
Cait bheil gillean òg mo chrìdh’
Where are all my beloved young men
‘S na nìonagan cho bòidheach?
And all the girls that were so pretty?
Shellar, tha thu nist nad uaigh
Sellar, you are in your grave
Gaoir nam bantrach na do chluais
The wailing of your widows in your ears
Am milleadh rinn thu air an t-sluagh
The destruction you wrought upon the people
Ron uiridh ‘n d’ fhuair thu d’ leòr dheth?
Up until last year, have you had your fill of it?
Chiad Dhiùc Chataibh, led chuid foill
First Duke of Sutherland, with your deceit
‘S led chuid càirdeis do na Goill
And your consorting with the Lowlanders
Gum b’ ann an Iutharn’ bha do thoill
You deserve to be in Hell
Gum b’ fheàrr Iùdas làmh rium
I’d rather consort with Judas
Bhan-Diùc Chataibh, bheil thu ad dhìth
Duchess of Sutherland, where are you now?
Càit a bheil do ghùnan sìod?
Where are your silk gowns?
An do chùm iad thu bhon oillt ‘s bhon strì
Did they save you from the hatred and fury
Tha an diugh am measg nan clàraibh?
Which today permeates the press?
Mo mhallachd aig na caoraich mhòr
My curse upon the great sheep
Càit a bheil clann nan daoine còir
Where now are the children of the kindly folk
Dhealaich rium nuair bha mi òg
Who parted from me when I was young
Mus robh Dùthaich ‘IcAoidh na fàsach?
Blog super intéressant, merci, mais musique pas très rock’n’roll...
The enduring culture and limits of political song
Simon Cross, Cogent Arts & Humanities 4:1 (2017)
▻https://www.tandfonline.com/doi/full/10.1080/23311983.2017.1371102
Our duty to get up and take action – Forthright Magazine
▻http://forthright.net/2019/06/01/duty-get-up-take-action
A 15-year-old rape victim is the latest collateral damage of Duterte’s drug war · Global Voices
▻https://globalvoices.org/2018/11/02/a-15-year-old-rape-victim-is-the-latest-collateral-damage-of-dutertes-
Philippines’ President Rodrigo #Duterte drug war has reached a new low this week when a police officer was arrested for raping the 15-year-old daughter of detained drug suspects in the capital Manila.
Photos of officer Eduardo Valencia of the Philippine National Police (PNP) pleading with his superiors for having brought the teenager to a motel in exchange for the release of her parents have gone viral. Medical tests showed signs of rape.
Critics of President Duterte say it is his misogyny, rape jokes, and repeated assurances to defend police and military in the course of his government’s anti-drug and counterinsurgency operations that has normalized a macho culture of sexual abuse.
#philippines #viol #culture_du_viol #sexisme #machisme #violence
Digitaler Drogenkrieg auf den Philippinen: Wie #Duterte #Facebook als Waffe nutzt
Mehr als 12.000 Tote in zwei Jahren: Auf den Philippinen führt Präsident Duterte einen brutalen Drogenkrieg. Auch in sozialen Netzwerken hetzen Duterte und seine Anhänger gegen suchtkranke Menschen und Dealer. Für Facebook sind die Philippinen ein Experiment, das außer Kontrolle geraten ist.
Es ist ein Bild, das jeden Filipino wütend macht: Ein Mädchen liegt in einem Shirt und einer heruntergezogenen Shorts im Gras – eine Neunjährige, die vergewaltigt und getötet wurde. Der Täter: angeblich ein Drogensüchtiger aus den Philippinen. In dem südostasiatischen Inselstaat löst das Foto eine Empörungswelle gegen Drogenabhängige aus. Es wird tausende Male geteilt, auch von Peter Tiu Laviña, dem damaligen Sprecher von Präsident Duterte: „Unser gerechtfertigter Kampf gegen Drogen und Kriminalität ist unerbittlich, weil wir uns dem Teufel selbst entgegenstellen“, schreibt Laviña zu dem Foto. Doch das Bild des ermordeten Mädchens, das auf den Philippinen zur Propaganda gegen Süchtige missbraucht wird, kommt aus Brasilien – und selbst dort war der Mörder kein Drogensüchtiger, sondern ihr Großvater.
▻https://www.wired.de/article/digitaler-drogenkrieg-auf-den-philippinen-wie-duterte-facebook-als-waffe-nutzt
#Philippines #réseaux_sociaux #fake_news #drogues #guerre_des_drogues #criminalisation
The Philippine’s #Duterte, who compared himself to #Hitler, will inaugurate Holocaust memorial in #Israel - Israel News - Haaretz.com
▻https://www.haaretz.com/israel-news/.premium-phillipines-duterte-to-inaugurate-holocaust-memorial-in-israel-1.6
Duterte is slated to meet with Prime Minister Benjamin Netanyahu and President Reuven Rivlin and will visit Yad Vashem.
Double U.S. Book Launch of Duty Free Art and Supercommunity
▻https://www.guggenheim.org/event/double-u-s-book-launch-of-duty-free-art-and-supercommunity
C’est @fil qui me transmet une référence empreinte d’un gran mystère... Mais quand on voit Duty Free dans le titre, nous, on dégaine !
Double U.S. Book Launch of Duty Free Art and Supercommunity
January 24, 2018, 6:30 pm
Solomon R. Guggenheim Museum
In collaboration with e-flux and Verso Books, the Guggenheim presents the U.S. launch of two recent Verso publications: Hito Steyerl’s Duty Free Art: Art in the Age of Planetary Civil War, a new volume of essays by the writer, filmmaker, and artist; and Supercommunity: Diabolical Togetherness Beyond Contemporary Art, a collection of essays, poems, short stories, and plays by artists and theorists selected from the eponymous 88-text issue of e-flux journal commissioned for the 56th Venice Biennale. The evening will feature Steyerl in conversation with media theorist Wendy Hui Kyong Chun, a presentation by artist and Supercommunity contributing author Liam Gillick, and a one-act play by co-editors Julieta Aranda and Brian Kuan Wood.
Protests in #Poland as Right-Wing Ruling Party Dismantles #Democrac...
▻https://diasp.eu/p/5783793
Protests in #Poland as Right-Wing Ruling Party Dismantles #Democracy ▻https://www.commondreams.org/news/2017/07/21/protests-poland-right-wing-ruling-party-dismantles-democracy #erdogan #duterte #trump and now this
#Philippines : #Duterte, « le justicier »
Un an après l’élection à la présidence du sulfureux Rodrigo Duterte, la guerre contre la drogue a fait plus de 7000 morts aux Philippines. Lors de ses discours, l’ancien avocat se félicite de la guerre antidrogue qu’il mène.
▻http://info.arte.tv/fr/philippines-duterte-le-justicier
#film #vidéo
Klares Ja zu einem Asylzentrum mitten in der Stadt
Geht es nach dem Gemeinderat, wird auf dem #Duttweiler-Areal ein Zentrum für 360 Asylbewerber gebaut. Linke und Grüne machen sich jedoch bereits jetzt Sorgen um die Hausordnung.
How a Snowdenista Kept the NSA Leaker Hidden in a Moscow Airport
(February 2015, Sara Corbett)
Describes Wikileaks’ editor Sarah Harrison who was hiding with Edward Snowden in Moscow’s Sheremetyevo airport for nearly six weeks in summer 2013. Where exactly is unknown, and many reporters have been searching them at the airport for weeks, even buying business class tickets just to have access to VIP lounges.
She was living in Australia, but left immediately when called by Julian Assange who asked her if she could take up the mission of escaping Snowden safely from Hong Kong.
▻http://www.vogue.com/article/sarah-harrison-edward-snowden-wikileaks-nsa
If her job was to help keep Snowden safe and hidden, she did it masterfully. For 39 days, the two managed to camp out in the airport transit zone, foiling the media hordes trying to find them. TV crews patrolled the restaurants and pay-to-enter VIP lounges. Reporters grilled airport staff about what they knew, which was invariably nothing. “I’ve spent up to eighteen hours a day beyond passport control and security looking for Snowden,” an ABC News employee reported glumly in a blog post a week into the hunt. “There is an irrational fear, even late at night, that the moment I call it quits he’ll come strolling down the hall. . . .”
[...]
Harrison says she didn’t actually meet Snowden until they climbed into a car together on Sunday morning to head to the airport. Harrison was dressed in jeans and flip-flops. Snowden, too, looked casual. The idea was that they might pass for a young couple headed off on vacation. On the drive, they said very little. “I was just so nervous and concentrated on the next steps,” she remembers.
They boarded the Moscow-bound Aeroflot plane, and it wasn’t until the plane was airborne that Snowden turned to her and spoke what was almost his first complete sentence: “I didn’t expect that WikiLeaks was going to send a ninja to get me out.”
Harrison says that she and Snowden disembarked in Moscow and went to check in for their next flight, which is when they learned of his canceled passport. Citing “security reasons,” she won’t provide specific details about where they stayed during the days that ensued, saying only that they shared a single, windowless room, did their laundry in the sink, watched movies on their laptops, and quickly grew tired of airport food. “If I have to ever eat another Burger King meal, I’ll die,” she says.
Je dois dire que je me demande vraiment comment Snowden n’est pas devenu fou à Cheremetievo. J’ai passé à plusieurs reprises, à l’aller ou au retour en Mongolie, des attentes de correspondances en salle de transit pouvant aller jusqu’à 10 heures et je dois dire que ça a toujours été une épreuve particulièrement déprimante.
Les lieux, quoique rénovés, n’ont pas tellement changé (la dernière fois, c’était en 2003) si ce n’est qu’ils ont (ENFIN !) viré les épouvantables « poêles à frire » du plafond (apparemment, des sections de pipelines circulaires de différentes longueurs qui « ornaient » le plafond en continu sur la totalité de l’espèce de coursive circulaire…
Pendant tout le temps (plus d’un mois !) où il est resté là-bas, je me disais comment fait-il ?. J’avais fini par me convaincre qu’il avait forcément été exfiltré de la zone avant qu’il ne pète définitivement un cable… Bon peut-être que le nouveau plafond était plus supportable, après tout.
J’avais fini par me convaincre qu’il avait forcément été exfiltré de la zone avant qu’il ne pète définitivement un cable…
Ce n’est pas improbable.
Selon les récits il aurait passé son temps dans une chambre sans fenêtres dans la zone de transit. Le seul hôtel dans cette zone en 2013 était le Vozdushny V-Express Capsule Hotel, situé à côté d’un Burger King qui venait d’ouvrir.
Or, selon une interview d’un garçon travaillant à la réception, il n’était pas possible de rester à l’hôtel (tarif à l’heure) pour plus d’un jour. Snowden y aurait passé 39 jours. Donc ou bien cette règle avait été abrogée pour Snowden, ou bien Sarah Harrison n’a pas dit la vérité sur le fait qu’ils y sont restés pendant 39 jours.
Sur le site de l’hôtel les prix ne sont indiqués que pour max 24h :
46 rooms in a transit zone (after immigration control) of Terminal E on the 3rd floor. Capsule Hotel is in the ideal location for transit passengers as you don’t have to leave the secure part of the terminal.
vue des chambres :
Aussi, Il y a un Novotel quelques km plus loin de l’aéroport, utilisé par les services secrets pour des débiefings, et selon un ancien agent de la KGB, eux ne sont pas empêchés d’entrer et sortir la zone de transit.
source : Epstein 2017, « How America Lost its Secrets », p.256
▻https://books.google.be/books?id=G4iIDAAAQBAJ&pg=PT258&lpg=PT258&dq=%22i+learned+from+a+former+
L’hypothèse d’Epstein :
The possibility that Snowden was staying elsewhere would help explain the futile search for him by a large number of reporters over those thirty-nine days.
[...]
Despite this intensive search [of reporters and paid airport employees], none of them found a single person who had seen Snowden, although his image was constantly shown on airport TV screens.
Welcome - cash desk, shop with your heart, travel with a smile
Aéroport d’Oslo, 2106.
Philippines : la trajectoire de la violence - Asialyst
▻https://asialyst.com/fr/2017/01/27/philippines-trajectoire-violence
Le dramatique chiffre de 6 000 victimes depuis l’arrivée du président Duterte au pouvoir aux Philippines le 30 juin 2016 laisse pantois. Sans procès ni aucune forme légale, cette violence – encouragée et cautionnée par le président – explose. On comptabilise aujourd’hui aux Philippines plus d’homicides par armes à feu qu’aux États-Unis. Et on s’interroge : la prévision annoncée par le président lui-même de 100 à 150 000 personnes visées par la police ou des « exécuteurs professionnels » pourrait-elle être atteinte ? Se peut-il que le candidat Duterte qui promettait de tuer tant de criminels que les poissons de la baie de Manille allaient grossir, y parvienne ? Comment une telle violence civile peut-elle se dire et se produire ? Avec quels effets sur une cohésion nationale déjà bien entamée et sur la légitimité d’un État décrédibilisé pour son incapacité à sortir le pays de ses crises chroniques ? Amnesty International évoque un « carnage » dans un récent rapport alarmiste*.
Un tout nouveau terminal pour l’aéroport d’Oslo - Et un énorme duty Free Shop de 3500 mètres carrés, plus de 720 articles, et une super chouette expérience, s’enflamment les passagers, le chef du Duty free et le responsable communication et marketing de l’aéroport
L’article est dans l’ensemble d’une obscénité effrayante, une vraie apologie de la consommation, ventant les mérites des nouveaux "magasins couloirs" etc... Rappelant que les Norvégiens adorent les Duty Free oùils dépensent en moyenne plus que ce qu’ils ont payé pour leur billet d’avion.
Mais le plus drôle, le plus extraordinaire, c’est cette phrase, citation du chef de la com de l’aéroport :
"Når vi åpner offisielt i april 2017 skal det også være mulig å gå utenom butikken, for dem som ønsker dette, sier kommunikasjonssjefen."
[le magasin est déjà ouvert mais il y a encore des travaux] - sinon "quand on ouvrira nofficiellement en avril 2017, il sera aussi possible [relisez trois fois ces quatres mots] de contourner le Duty Free Shop, pour ceux qui le souhaite."
Juste incroyable ! c’est le monde inversé : événement exceptionnel, très exceptionnellement, on vous autorisera à ne pas traverser 300 m de Duty Free pour rejoindre votre porte d’embarquement.
Je n’en reviens pas. En attendant, le passage à travers l’enfer du Duty Free est totalement obligatoire et ça se passe comme ça :
Très stratégique en fait. ET un Enorme mensonge du chef communiquant puisque le couloir de contournement dont il parle est enn fait... un corridor qui passera juste au milieu du magasin, mais il n’y aura pas de rayons "sur le passage" :)
Slik finner du frem på « nye » Oslo lufthavn - Aftenposten
►http://www.aftenposten.no/article/common-872677.snd
Ny « handlegate » og forbedret Tax Free
Det er vel ikke til å stikke under en stol at nordmenn elsker Tax Free . Og akkurat det har man tatt hensyn til under oppgraderingen av Oslo lufthavn. På avgang har Tax Free-butikken for eksempel nå blitt utformet som en handlegate.
HANDLEGATE : Når du reiser ut av landet fra Oslo lufthavn kan du gjøre innkjøpene dine i en helt ny handlegate.
– Dette er en bred aveny som tar reisende gjennom en butikk som har blitt 500 kvadratmeter større og som har fått enda bedre utvalg med totalt 720 merkevarer. Når vi åpner offisielt i april 2017 skal det også være mulig å gå utenom butikken, for dem som ønsker dette, sier kommunikasjonssjefen.
#dfs to be continued
Tout le monde kiffe les vacances !
▻https://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2016/07/04/tout-le-monde-kiffe-les-vacances
#CONCERTS/FÊTES #cerna #cizif #colonie_de_vacance #CREA #dj_lad #duteuch #edbazz #espace_allegria #la_vermine #les_chevals_hongrois #mc_totor #open_mic #puzz_mama #rascarcapac #solidarité #soutien #Toulouse
Comic book made by the Dutch for children that are being deported out of Europe. Narrative: Going back is better and great... Be sure to scroll through this sickening piece, full of astonishingly embarrassing tone-deaf clichés !
Full book at ▻https://publications.iom.int/system/files/pdf/ulyana_comic.pdf and some translations at ▻https://twitter.com/SLevelt/status/720658489354403840
Paris CDG-1 - Editions B2
▻http://editions-b2.com/les-livres/32-paris-cdg-1.html
De la genèse à la reprise, de la réalisation à la réception, des usages à l’usure : la vie de la première aérogare de Roissy, qui ouvre ses portes le 13 mars 1974, nourrit le fil de ce témoignage, critique et personnel. Construit comme un véritable « ouvrage d’art habité », le parti circulaire, dense et fermé du « Camembert » de Roissy 1 opta pour un modèle unique au monde – alors même que Roissy 2 était déjà en conception. À l’occasion de ses 40 ans, Paul Andreu et Nathalie Roseau reviennent justement sur sa genèse et sa renaissance. À contretemps ou en avance sur son temps, Roissy 1 nous fait réfléchir sur les rapports entre modernité et monumentalité, entre innovation et routinisation, entre banalisation et exception
#cdg #aéroports #duty_free_shop #dfs #espaces_publics #transports #transports_aérien #architecture
Selon le Canard, le nouvel aéroport de Nantes serait plus petit que l’ancien !!
▻https://twitter.com/ACIPA_NDL/status/702929545104642050
C’est qui se raconte ici : la construction d’une galerie marchande pour celles et ceux qui prennent l’avion ▻http://seenthis.net/messages/464623
Partager le premier restaurant ? - romy.tetue.net
►http://romy.tetue.net/qui-paye-le-premier-restaurant
Mais il retire ma carte de la coupelle et, malgré mon réflexe d’étonnement qui frise maladroitement l’insistance, refuse tout net de partager l’addition. J’aime les bonnes bouffes et vais régulièrement au restaurant : l’habitude veut que l’on partage la note, à parts égales ou chacun sa part, c’est selon. Je n’y prêtais gare, mais la situation est ici légèrement différente : en tête-à-tête hétéro, ce moment ne saurait être anodin, tant il concentre de sous-entendus.
C’est vrai ce que tu écris, mais je me permets de remarquer qu’inviter quelqu’un c’est aussi se faire plaisir soi-même.
Dialogue imaginaire . : « C’était un soirée super, j’ai envie de t’inviter. » Réponse : « Merci, aujourd’hui c’est moi qui paie. Tu te chargeras de la facture la prochaine fois. »
Les choses sont plus compliquées quand il y a un écart financier sensible entre les deux. On ne se fait pas inviter dans des restos qu’on ne pourrait pas s’offrir soi-même. C’est un problème pour les jeunes qui sortent en boîte sans un sou en poche et se font exploiter sexuellement alors qu’ils se croient du côté gagnant. Quand on est plus mûr, on peut profiter sans remords de ces situations et s’octroyer le droit de se réveiller à l’aise dans les lits des beaux quartiers, si on en a envie.
Ces observations valent pour les deux (... trois ...) sexes et se présentent pourtant sous des angles aussi différents que les protagonistes sur place. Dans la vraie vie, une fois libéré des réticences imposées par le devoir à la réflexion profonde, le monde devient immense et les variations sur le sujet se révèlent innombrables. Mais j’insiste, tu as raison, on rencontre tout le temps des coutumes au passé douteux et des gens qui ne s’en rendent pas compte.
C’est grave docteur ? Moi pour ma part j’ai arrêté de refuser galanterie et courtoisie. Il m’arrive de temps en temps d’aider une jeune femme à rentrer dans son manteau, de lui ouvrir la porte du resto et de fermer la porte de la voiture pour elle, alors que je me rappelle encore de l’époque quand il ne faillait surtout pas commettre un tel acte réactionnaire ;-)
Je sais qu’il y a un conditionnement « payer pour voir », mais en gros, je ne me sens pas du tout redevable quand ça arrive. Parfois même, je le dis assez abruptement, mais sans colère ou rien, juste : on est bien clair, tu paies si tu insistes mais c’est ta décision et elle ne m’engage en rien du tout.
Je ne me sens donc pas mal à l’aise.
Après, je dois être trop ou pas assez "quelque chose" pour qu’on songe à se payer autre chose qu’un repas avec moi.
Je ne sais pas.
Ou alors, je suis tellement hermétique aux allusions et autres trucs de lourdingues que le gars se ramasse un râteau king size sans que je m’en rende compte.
Ou alors je suis la reine du manque total de "savoir vivre" ! ?
Ça ne vous arrive jamais que quelqu’un.e, quel que soit son orientation sexuelle vous paye à manger juste parce que ça lui fait plaisir ? Ça m’arrive de le faire ou de l’accepter, sans que ça ait de connotation sexuelle... Et si il y a une ambiguïté (univoque ou réciproque) avec le co-diner, et que le geste revêt une dimension « paye pour voir » pourquoi ne pas lui en parler simplement si la pression est si forte ? Si c’est quelqu’un.e d’intelligent et d’attentionné il.elle peut en discuter non, surtout si l’ambiguïté est réciproque ? Ça permet aussi de tester la confiance, d’apprendre à se connaître, non, de parler de ce genre de trucs ? Et si la personne est très « paye pour voir » ça permet de la rayer des tablettes. Tetue le dit d’ailleurs : Qu’il s’indigne et interpose à nouveau sa carte donna le coup de couperet final. (...) Le problème n’est pas tellement qu’il paye. Ni même qu’il reste engoncé dans ces habitudes. Mais qu’il s’impose, niant mon envie — qu’il n’est plus sans ignorer à ce stade — de partager, laissant présager le pire dans la relation, si elle en venait à l’intimité. Hé, copine, tu crois vraiment qu’un mec qui ne sait déjà pas t’écouter à la table, s’y prendra mieux au lit ? Ne compte pas sur moi pour aller vérifier !
Donc cette interaction est comme d’autres dans le cas des rencontres amoureuses ou amicales, une façon de voir à qui on a affaire, de voir si la relation a des bases communes, si on partage certaines valeurs, si les personnes sont attentionnées, autoritaires, pingres, etc... Du coup, je trouve que ça fait partie des moments que je trouve socialement très intéressants, ces histoires d’addition.
@supergeante Je suis assez d’accord avec cela. Cela m’arrive très souvent d’inviter un ami à déjeuner ou dîner ou boire un coup, et je le fais de la même manière avec une amie, et des fois je me laisse inviter. Dans mon cas, cela fonctionne un peu comme un sytème de cottisation d’ailleurs, des fois je suis en fond et je me dis que je paye et qu’une autre fois, je le serais moins, en fond, et ce sera à quelqu’un d’autre que moi de payer. En tout état de cause, je n’aime pas compter. Et je déteste absolument le dutch treat .
@supergeante : ça doit être ça. Je pars toujours du principe que quand on m’invite à manger, c’est que ça doit faire plaisir ?
@aude_v oui, je peux entendre ce qui concerne la position d’une jeune fille hétéro etc. Après, il s’agit aussi peut-être de parcours personnel. Avant 26 ans je n’allais JAMAIS au restaurant car je n’avais pas d’argent, sauf en groupe, lorsque plusieurs membres s’engageaient à m’aider à payer ma part de note. Reste de cette époque ce que j’appelle le test Kebab. Est-ce qu’on peut finir à manger une bête frite ou un kebab lors de l’un de ces premiers rendez-vous, après un cinéma ou un truc du genre ? Si c’est oui, alors, ça vaut peut-être la peine de continuer à se voir :) Le repas amoureux, en mode débauche de moyens, c’est aussi le moment de se jauger, j’insiste. Et dans ton exemple, prendre la main de quelqu’un sans lui en parler, ou l’exemple de Tetue oui, je ne nie pas la dimension abusive. Du coup j’ajouterais un #consentement.