C’est vrai ce que tu écris, mais je me permets de remarquer qu’inviter quelqu’un c’est aussi se faire plaisir soi-même.
Dialogue imaginaire . : « C’était un soirée super, j’ai envie de t’inviter. » Réponse : « Merci, aujourd’hui c’est moi qui paie. Tu te chargeras de la facture la prochaine fois. »
Les choses sont plus compliquées quand il y a un écart financier sensible entre les deux. On ne se fait pas inviter dans des restos qu’on ne pourrait pas s’offrir soi-même. C’est un problème pour les jeunes qui sortent en boîte sans un sou en poche et se font exploiter sexuellement alors qu’ils se croient du côté gagnant. Quand on est plus mûr, on peut profiter sans remords de ces situations et s’octroyer le droit de se réveiller à l’aise dans les lits des beaux quartiers, si on en a envie.
Ces observations valent pour les deux (... trois ...) sexes et se présentent pourtant sous des angles aussi différents que les protagonistes sur place. Dans la vraie vie, une fois libéré des réticences imposées par le devoir à la réflexion profonde, le monde devient immense et les variations sur le sujet se révèlent innombrables. Mais j’insiste, tu as raison, on rencontre tout le temps des coutumes au passé douteux et des gens qui ne s’en rendent pas compte.
C’est grave docteur ? Moi pour ma part j’ai arrêté de refuser galanterie et courtoisie. Il m’arrive de temps en temps d’aider une jeune femme à rentrer dans son manteau, de lui ouvrir la porte du resto et de fermer la porte de la voiture pour elle, alors que je me rappelle encore de l’époque quand il ne faillait surtout pas commettre un tel acte réactionnaire ;-)