• Comprendre les troubles « dys »
      dyslexie, dyspraxie, dyscalculie, dysorthographie, dysgraphie, dysphasie...

      Cette conférence est destinée aux parents, grands-parents, enseignants, AESH…

      Cette conférence s’adresse à tous ceux qui veulent en savoir plus sur les « modes de fonctionnement cognitif » des enfants ayant des troubles « dys » afin de mieux les accompagner.

      Au cours de cette conférence nous aborderons ces 4 sujets :
      • comprendre les mécanismes cognitifs impactés dans ces différents troubles ;
      • appréhender les freins cognitifs et les points d’appui des enfants ayant ces troubles ;
      • repérer leurs manifestations spécifiques pour mieux les comprendre ;
      • mesurer les répercussions de ces troubles sur la personne de l’enfant et de l’adolescent et sur les apprentissages de l’élève.

      Le jeudi 14 novembre 2019 de 18h à 20h30
      Intervenante : Catherine Quilici

      https://www.youtube.com/watch?v=H23wrkjgrCM

      #dyslexie #dyspraxie #dyscalculie #dysorthographie #dysgraphie #dysphasie

  • Coronavirus : les Français favorables à une application mobile pour combattre la pandémie, selon un sondage

    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2020/04/01/coronavirus-les-francais-favorables-a-une-application-mobile-pour-combattre-

    Une nette majorité de Français seraient favorables à l’utilisation d’une application enregistrant leurs interactions sociales et les avertissant s’ils ont été en contact avec une personne malade du Covid-19, ou prévenant ceux qu’ils ont côtoyés s’ils sont eux-mêmes infectés. C’est l’enseignement d’un sondage publié mardi 31 mars, réalisé auprès d’un échantillon représentatif de plus de 1 000 Français possédant un téléphone mobile les 26 et 27 mars. Cette étude a été commandée par une équipe de recherche de l’université britannique d’Oxford qui travaille justement sur ce type d’application pour lutter contre la pandémie.

    #Covid-19 #Contrôle_social #Contrôle_sanitaire #Dystopie

  • Las Vegas parking lot turned into ’homeless shelter’ with social distancing markers | Las Vegas | The Guardian
    https://www.theguardian.com/us-news/2020/mar/30/las-vegas-parking-lot-homeless-shelter

    https://i.guim.co.uk/img/media/7ce9f6ee642841b30b1d1904a267411431516326/0_232_3500_2101/master/3500.jpg?width=605&quality=45&auto=format&fit=max&dpr=2&s=8747df967b0fb6e5

    Over the weekend, authorities in Las Vegas needed to find additional sleeping space for the city’s sizable homeless population when a 500-bed overnight shelter closed after a client tested positive for the new coronavirus.

    Officials turned a parking lot into a makeshift shelter, saying spaces for sleeping were drawn 6ft apart in observance of federal social distancing guidelines.
    ’War on the poor’: Las Vegas’s homelessness crackdown takes effect
    Read more

    Many white boxes were covered up with blue mats that could be more easily cleaned. But photos of the temporary shelter showing people sleeping close to each other on the ground, some within arm’s reach, sparked backlash on social media.

    Jace Radke, spokesperson for the city of Las Vegas, said the city and county had worked to open the temporary shelter after Catholic Charities closed and the city’s other shelter, Courtyard Homeless Resource Center, was nearly filled to capacity.

    #usa #covid-19

    • https://www.ledauphine.com/france-monde/2020/03/31/a-las-vegas-la-ville-est-deserte-mais-les-sans-abri-dorment-sur-un-parki

      Après la fermeture temporaire de leur centre d’hébergement, pour qu’il soit désinfecté, des sans-abri ont été installés à même le sol d’un parking géant, uniquement séparés par des lignes de peinture sur le goudron...

      Nevada, a state in one of the richest countries in the world, has painted social-distancing boxes on a concrete parking lot for the homeless to sleep in. pic.twitter.com/svNJ0N9r3f
      — A Mancino-Williams (@Manda_like_wine) 30 mars 2020

      20 Minutes explique qu’en raison d’un cas positif au coronavirus, ce centre d’hébergement du nord de Las Vegas, géré par une organisation catholique, a fermé ses portes le 25 mars dernier.
      Une moquette installée, et finalement retirée

      Une moquette bleue avait d’abord été installée sur ce parking, avant qu’elle ne soit retirée, pour des raisons d’hygiène. « On s’est rendu compte que c’était très difficile à nettoyer et à désinfecter. On avait demandé des tapis de sol qui peuvent facilement se désinfecter, mais il n’y en avait plus », selon la ville.

      C’est donc à même le sol que les sans-abri ont été installés depuis plusieurs jours, alors même que les hôtels de la ville (plus de 100 000 chambres au total), d’habitude remplis de touristes, sont désespérément vides puisque fermées par décret depuis deux semaines... D’autres villes américaines ont elles fait le choix de réquisitionner tous les hébergements disponibles.

      #dystopie

  • Les agents bloqueurs de puberté de plus en plus contestés (#The_Economist)
    https://tradfem.wordpress.com/2020/02/07/dossier-trans-les-agents-bloqueurs-de-puberte-de-plus-en-plus-con

    L’administration de ces traitements pose l’épineuse question de savoir qui doit décider du devenir du corps d’un enfant, et pourquoi. Laissons de côté les « culture wars », ou querelles idéologiques — si tant est que ce soit possible. Ce débat devrait garder en ligne de mire les intérêts de l’enfant. Et ceux-ci ne sont pas si simples à déterminer qu’il n’y parait.

    Les bloqueurs de puberté empêchent les adolescent.es d’acquérir des signes sexuels secondaires comme des seins ou de la barbe. Ces traitements impliquent quasi-systématiquement une myriade d’interventions, notamment l’injection d’hormones puis éventuellement des actes chirurgicaux de réassignation de genre. L’objectif principal des bloqueurs de puberté est d’apporter du confort aux personnes qui souffrent de dysphorie de genre, en leur permettant d’éviter, par exemple, de ressembler davantage à une femme, si cette personne est une jeune fille qui voudrait être un garçon. Ils permettent aussi des opérations chirurgicales moins lourdes à l’âge adulte.

    Cependant, la combinaison de bloqueurs de puberté et d’hormones pour développer les signes sexuels secondaires de l’autre sexe a des conséquences irréversibles. Si elle intervient tôt dans le processus de la puberté, elle a notamment pour effet de rendre la personne stérile. Par ailleurs, une douzaine d’études portant sur des enfants souffrant de dysphorie de genre mais n’ayant pas pris de bloqueurs de puberté ont démontré que, si ces enfants sont correctement accompagnés et suivis, ils et elles n’éprouveront plus après la puberté le désir de changer de sexe. La proportion de ces jeunes la plus souvent citée est de 85 %. La plupart s’avèrent devenir homosexuel.les. Autre indice qui va à l’encontre du bien-fondé de ces traitements : de plus en plus de personnes ainsi traitées choisissent la « détransition », c’est-à-dire qu’au bout d’une certaine période, elles et ils s’identifient de nouveau à leur sexe biologique. Ce sont pour en majorité des jeunes filles qui voulaient devenir des garçons à l’adolescence. Si elles avaient été traitées à cet âge, elles seraient devenues stériles, même en gardant un appareil génital intact.

    Traduction : #Pauline_Arrighi pour #TRADFEM
    Version originale : https://www.economist.com/united-states/2020/01/30/a-new-push-to-ban-medical-treatments-for-transgender-children
    #transgenrisme #adolescence #dysphorie_de_genre

  • [Fade to Pleasure ] #58.2 Feat #snooba
    http://www.radiopanik.org/emissions/ftp/-58-2-feat-snooba

    We hope you enjoy the music and also, perhaps, find a reflection of yourself in it.

    Broadcasted, mixed & hosted by Snooba on Panik (Brussels-Be) Grenouille (Marseille) Canal B (Rennes-Fr) C’rock (Vienne-Fr) Diversité FM (Dijon-Fr) Louiz Radio (Belgique-Louvain la neuve) You FM (Mons-Be) Woot (Marseille) Campus FM (Toulouse-FR)

    #mix #techno #electro #acid #deep #damned #dystopian #idiosyncratic #mix,techno,electro,snooba,acid,deep,damned,dystopian,idiosyncratic
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/ftp/-58-2-feat-snooba_07985__1.mp3

  • #Robert_Jensen : L’alibi de la compassion : comment les alliés des transgenres esquivent les débats
    https://tradfem.wordpress.com/2020/01/12/lalibi-de-la-compassion-comment-les-allies-des-transgenres-esquiv

    Je ne m’attends pas à ce que tout le monde soit d’accord avec mon analyse du mouvement transgenre ou ma position concernant les politiques publiques qu’il préconise. Mais je pense qu’il est malhonnête de la part de ceux qui ne sont pas d’accord d’esquiver le débat en se disant « plus compatissants », de la même façon qu’il est intellectuellement malhonnête d’essayer de faire dérailler des échanges avec des expressions péjoratives comme « TERF » (féministe radicale exclusive des trans) et qu’il est politiquement lâche d’essayer de réduire les féministes radicales au silence.

    Je ne suis pas en train de demander naïvement « Ne pourrait-on pas tous s’entendre ? » Je suis avide de débattre avec ceux et celles qui opposent à ma position des arguments substantiels. Je suis juste las de me faire dire que poser des questions légitimes à propos d’un phénomène complexe comme le transgenrisme – des questions auxquelles beaucoup de gens progressistes réfléchissent en privé, mais qu’ils et elles craignent de poser dans le climat politique actuel – fait des féministes radicales des personnes mesquines et manquant d’empathie.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://www.feministcurrent.com/2018/11/19/compassion-cover-transgender-allies-dodge-debate
    #féminisme_radical #dysphorie_de_genre #identité_de_genre #compassion_contre-productive #alibi_politique #débat_féministe

    • Robert Jensen - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Robert_Jensen

      In early July 2014, MonkeyWrench Books collective cut all ties with Jensen over his article reviewing two feminist books that critiqued transgenderism.[9] These books were Sheila Jeffreys’ Gender Hurts: A Feminist Analysis of the Politics of Transgenderism and Michael Schwalbe’s Manhood Acts: Gender and the Practices of Domination. In the review published by Dissident Voice, Jensen concluded that, “On the surface, transgenderism may seem to be a more revolutionary approach, but radical feminism offers a deeper critique of the domination/subordination dynamic at the heart of patriarchy and a more promising path to liberation”[10] which they felt “contributes to a dangerous culture of transphobia”.[9] In addition, Dexter M. Thomas wrote a rebuttal which was also published by Dissident Voice.[11] Jensen responded by writing a follow-up article which elaborated on his views on the ecological and social implications of what he terms “trans ideology”.[12]

    • Je souligne que dans mes écrits, je n’ai jamais attaqué personne ou exprimé quelque peur ou haine des personnes qui s’identifient comme transgenres. Quand je demande à mes critiques de m’indiquer lequel de mes propos est intolérant, on me répond que le simple fait de poser des questions ou d’émettre des contestations peut être considéré comme une menace envers la légitimité des identités transgenres. Quand je demande en quoi articuler une critique féministe du patriarcat est menaçant, mes amis libéraux tentent souvent de couper court à la conversation par une version ou une autre de la phrase « Tu veux avoir un débat intellectuel, alors que moi j’essaye simplement de faire preuve de compassion envers les transgenres qui se sentent vulnérables. »

      Je suis d’accord, bien sûr, que les personnes vulnérables ne devraient pas être attaquées, mais cette réponse a pour effet d’occulter ma question : pourquoi est-ce qu’un argument formulé en toute bonne foi est étiqueté comme une attaque ? Les propos haineux et irrationnels doivent être rejetés, mais pourquoi l’un des camps d’un débat politique devrait-il être autorisé à déclarer illégitime un argument sérieux, sans y répondre ?

      Quand le mouvement transgenre réclame des politiques publiques qui imposent un coût à d’autres personnes (aux filles et aux femmes, dans le cas des demandes d’accès de transgenres aux structures et activités dédiées au sexe féminin), il doit évidemment exister un espace public où débattre de ces propositions.

      Le patriarcat impose aux gens des normes de genre rigides, répressives et réactionnaires qui n’ont rien à voir avec les catégories du sexe biologique. La résistance féministe radicale au patriarcat défie depuis longtemps ces normes, et l’énergie de cette résistance collective est productive non seulement politiquement, mais aussi sur le plan personnel.

      Je ne prétends pas que toute personne souffrant d’une forme ou une autre de dysphorie de genre peut résoudre cette détresse au moyen d’une analyse politique et d’un travail de mobilisation. Nous ne savons que très peu de choses sur l’étiologie du transgenrisme, et il n’est pas surprenant qu’il n’existe pas de réponse univoque. Mais les féministes radicales que j’ai rencontrées en trente ans de travail militant contre la violence masculine et l’exploitation sexuelle comptent parmi les personnes les plus compatissantes que j’ai connues dans ma vie, des femmes pour lesquelles la lutte pour la justice passe autant par un partage de notre douleur quotidienne que par des principes politiques. Certaines de ces féministes radicales sont aussi parents, et essayent d’élever de façon responsable des enfants qui s’identifient comme transgenres.

      On peut être sensible aux individus qui luttent contre la dysphorie de genre et appuyer leur combat tout en rejetant certaines revendications politiques du mouvement transgenre lorsqu’elles s’avèrent antiféministes.

      #intolérance #anti-féminisme #misogynie

    • Exemple...
      https://twitter.com/Melusine_2/status/1220250052792328192

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      Il est aussi mensonger que stupide de parler d’une « colonisation » du féminisme par les militantes trans : c’est à la fois supposer leur étrangéité à la question et au groupe des femmes et affirmer qu’elles y exercent une domination violente, confiscatoire et illégitime.

      L’expression « colonisation » n’est en effet pas acceptable, lancée comme un point Godwin. Mais quand même, on est dans une situation où des personnes « assignées hommes à la naissance » (qui ont un corps d’homme) peuvent exiger intégration dans des collectifs non-mixtes de femmes alors mêmes qu’elles ont une expression de genre masculine, s’habillent comme des hommes (oui, ça arrive, j’en ai déjà deux exemples). L’auto-définition (on est une femme parce qu’on dit être une femme, que ce soit sentiment intime ou mauvaise foi) réduit le genre d’expérience sociale à expérience intime. Je ne vois toujours pas ce que peuvent avoir en partage une lesbienne butch discriminée pour son manque de concordance avec les attentes qu’on a envers elle (expression de genre féminine et sexualité hétéro), qui se sait femme parce qu’on le lui dit et qui bosse depuis dix, vingt, trente ou quarante ans à faire vivre des lieux lesbiens exclusifs, et la personne avec un corps d’homme et une expression masculine, qui donc est perçu partout comme homme cis (avec les privilèges qui vont avec), lui dit qu’il a le même sentiment qu’elle (non, elle ne se sent pas femme, c’est une identité qu’on lui renvoie) et c’est sur cette base plus que fragile qu’il la contraint à accepter son intégration à son espace à elle (avec menaces d’accusations de transphobie, intimidation, etc.). « Colonisation » c’est bête mais il faut entendre cette impression d’être forcée à accueillir des personnes dont l’étrangeté du corps ne manque pas de mettre mal à l’aise des femmes. D’autre part des récits commencent à tourner de lesbiennes qui ressentent des pressions sociales à coucher avec des femmes trans non-opérées dont elles refusent dans un premier temps les sollicitations sexuelles. J’ai lu un de ces récits et c’est un récit de viol. De viol à la « bon, je vais dire oui et je serai débarrassée ». C’est inacceptable.

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      L’affirmation est évidement mensongère : où est cette pseudo confiscation et quels en sont les outils ? Où sont les organisations, les revues, les figures médiatiques, les revendications politiques qui témoignent de cette domination ? Elles n’existent pas.

      Jadis le féminisme était basé prioritairement sur l’expérience des femmes. Aujourd’hui quand une féministe (au passage, c’est une Femen pas très intéressante) exprime son malaise devant une menace qu’elle ressent, il est acceptable de lui dire : Ta gueule, tout ça n’est pas assez bien documenté par des féministes académiques. Problème. Ces expériences sont réduites à des « anecdotes » qui non seulement sont insignifiantes politiquement mais aussi humainement puisque ce sont des « privilégiées » qui les vivent (la lesbienne butch de mon exemple précédent, elle est hyper privilégiée) et que c’est un effet collatéral pour aider des personnes qui en ont un criant besoin. (Au passage, personne n’a de criant besoin de mettre sa pine dans une lesbienne, ni dans une femme, ni dans personne.)

      Mélusine
      @Melusine_2
      ·
      23 janv.
      La supposition est une faute féministe : non pas seulement un défaut de solidarité avec d’autres femmes, mais un renoncement politique pour les femmes cis, admettant le genre comme mécanique socialisatrice irrépressible - et donc son caractère définitif, normal et indépassable.

      Là je comprends pas trop, c’est que ça doit être trop intelligent pour moi alors je vais dire que je suis d’accord, hein.

      Mélusine
      @Melusine_2
      Le féminisme n’est pas colonisé, il s’affirme en cohérence avec ses ambitions politiques : non pas élever notre sexe à la dignité du sexe masculin, mais le rendre insignifiant dans la définition de ce que nous sommes et pouvons être.

      Ça c’est le point gender blindness : de toute façon notre ambition c’est d’abolir le genre alors prétendons qu’il est aboli et arrêtons les politiques genrées. Arrêtons le féminisme ?

    • Grosse tempête de merde sur Twitter autour de Marguerite Stern.
      https://twitter.com/Margueritestern/status/1221211787116384256

      Au passage, son

      Alors j’aimerais rappeler ici par écrit, les principes fondateurs de ce mouvement. Rappeler ce que j’ai répété tous les jours à chaque fille présente. Et il me semble que nous étions toutes d’accord.

      est un peu minable, on a l’impression d’une grande cheffe expliquant quoi faire à tout le monde et s’insurgeant quand on reprend un mode d’action dont elle est propriétaire.

      Mais quand même :

      Les TERFs au bûcher

      on en est où, à appeler à l’éradication de certaines féministes comme jadis les #sorcières ?

  • Que la force soit avec vous ! - Bonne année XXL à tou-s-tes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Famille #Parentalité #Scolarité #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/que-la-force-soit-avec-vous

    A tous les enfants, les ados, les spéciaux, les #Dys, les #tda, les hauts potentiels leurs profs, parents, psys orthophonistes orthoptistes, les éducs, les animateurs, les aidants et tous les proches .... Toute la #Famille des C’est Nous ! vous souhaite l’énergie nécessaire, et même plus ! Le plein de tous ces petits instants de bonheur trouvés dans la joie d’une réussite, d’un dépassement... Que tout ceci permette bien plus de 2020 succès dans les parcours scolaires, périscolaires de nos enfants. Le (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

    , Dys (...)

    #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Parentalité #Scolarité #Tdah #adhd #zappeur #hyperactif #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #_Le_zinc

  • Bonne(s) vacance(s) à toutes et à tous ! - Quelques nouvelles, prochaines étapes- #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Scolarité #Triplées #sororité #fratrie #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Handicap #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/le-zinc/article/bonne-s-vacance-s-a-toutes-et-a-tous

    C’est officiel depuis 2 jours, nous sommes en vacances ! Des milliers d’écoliers, collégiens et lycéens de l’hexagone et d’outre-mer peuvent enfin souffler. Une pause estivale bien méritée, en particulier lorsque l’année scolaire a été éprouvante, pour les enfants, les ados fragilisés par des situations compliquées, des besoins spécifiques plus ou moins pris en charge. Et pour nous, l’année s’achève en demi-teinte. Les #Triplées passent en classe supérieure. Mais dans un contexte bien difficile à plus d’un (...) #Douance , hpi, hqi, précoce, précocité, zèbre, surdoué, surdouement, surefficient, hautpotentiel, gifted

    , Scolarité

    , Triplées

    , sororité, fratrie, #Dys (...)

    #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #Scolarité #sororité #fratrie #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Handicap #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #_Le_zinc

  • L’école à mi-temps ? - Une piste pour les enfants à besoins spécifiques- #Scolarité #Dys #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #Tdah #tda #adhd #zappeur #hyperactif #Handicap #Douance #hpi #hqi #zèbre #précoce #précocité #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #atypisme #troublesdapprentissages #neurodiversité
    https://www.c-nous.net/les-tuyaux/article/l-ecole-a-mi-temps

    Scolariser un enfant qui en a besoin à temps partiel : voilà une idée qui pourrait faire bondir certains parents et enseignants. Le principe existe dans le cadre spécifique des élèves en « double cursus », c’est-à-dire pratiquant à haute dose et à côté de l’école une activité artistique (danse, musique...) ou sportive. Ce cas de figure répond à un besoin pratique. Celui de poursuivre autant que possible la scolarité de ces enfants et ces ados qui font le choix de se professionnaliser dans un sport ou un art (...) Scolarité

    , #Dys

    , dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dysgraphie, troublesdys

    , #Tdah

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    , #Douance (...)

    #Scolarité #dyslexie #dysorthographie #dyspraxie #dysgraphie #troublesdys #tda #adhd #zappeur #hyperactif #hpi #hqi #précoce #précocité #zèbre #surdoué #surdouement #surefficient #hautpotentiel #gifted #troublesdapprentissages #atypisme #neurodiversité #Les_tuyaux
    http://www.clg-la-malmaison-rueil.ac-versailles.fr/spip.php?article266

  • Le 20 décembre 2019, je reçois, par mail, ce message de "pub" d’une formation qui nous est proposée dans notre #université (#Université_Grenoble_Alpes) :

    L’#UGA nous informe de la mise en place à la formation #communication_assertive et bienveillante dans les relations professionnelles .

    Deux sessions au choix sont ouvertes :

    Soit les 29 & 30 juin 2020
    soit les 03 & 04 décembre 2020

    La date limite d’inscription est : j - 15 avant la date de la formation

    La formation est placée sous le thème " #efficacité professionnelle ".

    Objectifs de la formation :

    A l’issue de la formation, les participants seront capables de :

    – Décoder leur comportement et celui des autres dans les relations professionnelles

    – Communiquer avec #tact et #diplomatie

    – Etablir des #attitudes_positives au quotidien

    – Développer des relations professionnelles harmonieuses et efficaces

    Programme :

    1. Prendre conscience de son comportement

    – Identifier les raisons de ne pas de comprendre

    – Comprendre l’image que l’on renvoie à ses interlocuteurs

    – Prendre conscience de l’image de sa communication écrite

    – Identifier son comportement dans les situations relationnelles

    2. Savoir dialoguer avec tact et souplesse

    – Pratiquer l’écoute active et savoir utiliser les 5 types de questions

    – Utiliser les 3 techniques de reformulation

    – Améliorer sa communication non verbale

    – Etre congruent entre son langage verbal et non-verbal

    – Ajuster sa communication à son interlocuteur

    – Choisir son vocabulaire pour communiquer avec précision et tact à l’écrit

    3. Savoir soutenir une position claire et diplomate

    – Etre assertif : utiliser la méthode DESC

    – Exprimer son avis sans juger l’autre

    – Formuler des critiques constructives

    – Faire face aux critiques

    – Formuler un refus sans provoquer de tension

    – Faire et accepter des compliments dans le monde professionnel

    Durée : 2 jours

    Public : Toute personne souhaitant optimiser sa communication afin d’améliorer ses relations professionnelles

    –--------

    Sur ce, je réponds à une collègue, en colère :

    Plus de moyens, moins de compétition, moins de darwinisme social résoudrait la moitié des problèmes sans formations à la communication bienveillante !

    –-> je fais évidemment allusion aux propos tenus par #Antoine_Petit (à la tête du #CNRS) qui a appelé à une loi « darwinienne » pour le financement de la #recherche. « Une loi ambitieuse, inégalitaire — oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, équipes, laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale, une loi qui mobilise les énergies. »
    https://seenthis.net/messages/815560

    #formation #bienveillance #communication_bienveillante #travail #relations_professionnelles #inégalités #performance #compétition #attitude_positive #harmonie #hypocrisie #image #tact #souplesse #écoute_active #techniques_de_reformulation #communication #communication_non_verbale #langage_verbal #langage_non-verbal #vocabulaire #méthode_DESC #critiques_constructives

    • Et parallèlement à l’#Université d’#Amsterdam... la week of #work_stress !

      Message from the works council

      Dear all,

      The week of 11th of November is the week of work stress. It is the week where the university brings out its petting puppies, makes you bikeblend your smoothie, and has you beat a few djembe tunes to let go of your #stress. Some might argue that it is a nice gesture of the employer, but we of the FNV in the OR find it a slap in the face of the employee. It adds insult to injury.

      This waste of money again shows that the faculty is not taking work pressure seriously. We said it last year, and we said it again this year: “stop monkeying around and actually deal with the causes of work pressure”. Work pressure is not that difficult. There are either too many tasks for the number of people, or there are not enough people for the number of tasks. So the answers are also simple. If an organization is financially healthy, you hire more people. If the organization is financially unhealthy, you are stuck with reducing the tasks. There is no rocket science involved.

      Yet as you can see in this week of work stress, the faculty seems keen to responsiblize the individual for the work pressure he or she is experiencing. This leads to offers such as #time_management (we just received an email that there are two spots still available), #yoga, and #mindfulness. But these are just bandaids ("lapjes voor het bloeden" as the Dutch expression goes) that obscure the structural faults of the system. There are too many administration processes. There is too much institutional distrust that you are not doing your work correctly leading to for instance to ’#jaargesprekken' being moments where you defend yourself instead of discussing how you would like to grow as a professional. There are criteria for promotion that seem to change during the process. We have to accept budget cuts in our teaching programme while at the same time the faculty wants to start new programmes that make new claims on budget and staff.

      Recently, our support staff at EOSS was confronted with a report that was framed as research about the high work pressure they are experiencing. Yet it actually placed all the blame at the staff of EOSS and suggested their so-called inefficient work and non-conformance to instructions from management was the cause of their work pressure. Another signal that work pressure is not taking seriously by management and the individual employee is again responsibilized for his or her work’ stress’. The Works Council will keep pushing the Faculty and the UvA to make meaningful structural changes that address work pressure instead of blaming the victim. Namaste.

      XXXX (FNV Works Council Representative)

      Reçu via email d’une amie/collègue qui y travaille...

    • Et petit exemple d’#Angleterre (#UK):

      Universities have driven their workers into the ground. That’s why I’m striking

      Our eight days of action are in response to a marketised sector that has prioritised profit over the welfare of staff and students.

      Workers in higher education across the UK are on strike. One of the reasons we are striking is because of the poor conditions we face today – which were, in large part, decided by the 2010 election.

      Nearly a decade ago, the Tory and Lib Dem coalition government conspired to transform higher education, unleashing the forces of marketisation. The physical and emotional landscape of the university has fundamentally changed in the intervening years. The devastation wrought cannot be overstated. Contrary to justifications for reform by Tories and Lib Dems, the contemporary university is not sustainable, and reforms have reduced standards and entrenched inequality.

      In public discussion of the – shameful – tripling of student fees and mounting student debt, the changes to university funding that this brought about are often neglected. The 2010 coalition government replaced the old system of block grants with money paid per student per course, and lifted the cap on the number of student places available. Now, universities compete for funding by competing for students, with each other, and between their own departments.

      Most remarkably, this was done in the name of improving standards. It has left its scars on the physical landscape of universities, no longer able to fit in the number of students they have enrolled, and the springing up of new buildings, luxury accommodation and gyms all designed to attract prospective students. If the modern university has a soundtrack, it would be constant drilling for the construction of new, shiny buildings, temples to “student satisfaction”.

      Marketisation does not mean the immediate insertion of the profit motive into previously public goods. It means, at least in the first instance, making those public goods profitable. Students are in more and more debt, workers are paid less and less, while private companies and developers are given access to a potentially lucrative market.

      What does this mean for workers in higher education? They face a proliferation of perverse incentives: instead of research and teaching, lecturers are expected to take part in a perpetual recruitment drive. Instead of supporting students emotionally and academically, staff in student services, often facing cuts and “restructures”, are expected to act as the vanguard of “employability”.

      With more students, permanent staff are expected to take on more and more work. Temporary staff are expected to paper over structural gaps, providing a “flexible” workforce who are hired and fired in response to fluctuations in student numbers. Research shows that part-time staff and those on hourly rates are only paid for 55% of their work. Staff in general work, on average, the equivalent of two days unpaid per week. Given these low wages, many temporary staff are effectively paid less than the minimum wage.

      The expectations placed on staff cannot be met. It is not possible to produce the kind of work expected in the amount of time we are paid to do it. New methods of evaluation and student metrics create even more work, and overlook the key fact that asking students if they enjoyed a course reveals very little about whether that course was well-taught. Student services are stretched to breaking point, and instead of releasing the tension by, for example, increasing funding, services are instead outsourced, with trained counsellors replaced by generic “advisers” and, even, apps.

      When we say that the expectations on staff cannot be met, we mean that it is not possible to live under these conditions. There is nothing else left to squeeze. The doctrines of flexibility and precarity are in no way specific to higher education. They are paradigmatic of contemporary working practices. This means the struggle against precarity is not just a struggle for better conditions for academic workers – it is the insistence that a better life is possible for all of us. The disruption to teaching that comes from workers’ poor health, unnecessary pressure and precarity is much, much greater than the disruption caused by the cancellation of classes.

      Despite the deprivations of the picket line – early mornings, hours standing in the cold, lost pay – I have rarely seen colleagues so happy. The lifting of the neoliberal impulse to be constantly working, every interaction a chance for self-development, every minute a chance to get something done, has profound effects. Reclawing time from management’s extractive demands gives us a glimpse of how the university could be.

      The University and College Union dispute, which runs until next Wednesday, is about pay and pensions for some 43,000 members of the union, all working in academia. Even if we won on both counts, our futures, and the future of higher education, will not be secure without a fundamental rethink of the way in which universities are funded in the UK.

      We cannot afford to merely attempt to reform a marketised sector, based around fees. Almost 10 years on from the seismic higher education reforms of 2010, we face another general election. The only party now offering a rethink of fees and funding, rather than the shuffling of proverbial deckchairs, is Labour.

      We must not let students’ interests be pitted against workers. They are one and the same. So far during the strike, universities have bribed students to cross the picket line with gimmicks like free breakfast and free parking. They have attempted to ban solidarity action by students with a sustained campaign of misinformation, including the suggestion that joining picket lines is illegal and that students must cross them because they are members of NUS and not UCU. We are warned that students might feel anxious about the strike and that by picketing our workplaces we are letting them down.

      In these moments, management attempts to call upon a sense of duty we might feel towards our students. But as workers in higher education, we should not be content to merely provide a better version of the kind of education-as-commodity that management insists on.

      With our strike and the election, we have a chance to start fundamentally re-imagining the university. It’s the only thing that might save it.

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/nov/28/universities-workers-strike-marketised-sector-money-staff
      #grève

    • Et hop une autre offre de formation arrivée ce jour dans ma boîte mail :

      "Mieux vivre ses émotions dans les relations professionnelles"

      Public : Tout collaborateur qui souhaite mieux vivre ses émotions afin de favoriser ses relations professionnelles.

      C’est classé dans la rubrique « #efficacité professionnelle »

      Et voici un aperçu du contenu :

      #intelligence_émotionnelle #émotions #réactions_émotionnelles_parasites #dysfonctionnement #mots #visage #corps #couleurs #saveurs #musique #timbres_psychologiques #élastiques_émotionnels #alexitymie #vague_des_émotions #pensée_positive #mots_déclencheurs #respiration

    • 10.12.2021, nouveau message des services centraux de notre université (qui semble de plus en plus inspirée !!) :

      Programme de #pause_active destiné à l’encadrement

      A l’attention des personnels en situation d’encadrement (cadres administratifs et techniques, responsables pédagogiques, responsables scientifiques)

      Madame, Monsieur,

      Suite à une expérimentation menée au printemps dernier et dans le cadre de l’accord-cadre Qualité de Vie au Travail de l’UGA, le SUAPS et la Direction de l’environnement social (DGDRH-DES) vous proposent des séances de Pause Active en visioconférence.

      Ces temps courts, de 20/25 mns vous permettront de :

      Bien débuter la journée

      Apprendre à apprivoiser le stress, prévenir le stress chronique

      Lutter contre l’épuisement professionnel

      – *Prévenir les troubles musculo-squelettiques

      Être plus efficace et concentré

      Ils se déroulent les jeudis à 8h et 8h30, jusqu’au 9 décembre pour le 1er semestre

      Puis au 2nd semestre, à partir du 13 janvier

      Pas d’inscription préalable, juste une connexion !

      Comment se déroulent les séances ?

      Séance à 8h00 : #Sophrologie :

      Prendre conscience des différentes parties de son corps

      Se libérer des tensions physiques, mentales et émotionnelles

      Respirer, se poser, prendre un temps pour soi

      Activer les capacités utiles pour sa journée de travail

      –-

      Séance à 8h30 : Réveil musculaire en douceur :

      Étirements légers, respiration, focus sur l’ensemble du dos pour dénouer les tensions.

    • J’avais oublié d’ajouté cela sur ce fil :

      Arrive aujourd’hui, 21.10.2020, un message de mon #université (#Université_Grenoble_Alpes) qui nous invite à s’inscrire à une #formation...
      La formation s’intitule :
      Gestion du #stress pour les enseignant(e)s

      La troisième annonce en ce genre, les deux précédentes étaient des formations qui portaient sur :

      1. Gestion de #conflits (formation mise sous le thème « #efficacité_professionnelle »)

      2. Mieux vivre ses #émotions dans ses #relations_professionnelles (aussi mise sous le même thème : #efficacité_professionnelle)

      Comme dit ma collègue @mobileborders :
      « De la #responsabilisation_personnelle des #failles_structurelles... »

      https://seenthis.net/messages/882135

    • 07.01.2022... on commence une nouvelle année avec de nouvelles formations. Cette fois-ci c’est... le #co-développement !

      Formation Co-Développement Enseignants/Enseignants-chercheurs

      –-> le plus drôle dans tout ça, c’est la "#méthode_Payette_et_Champagne" (ou "paillettes et champagne" si vous préférez).

      « une méthode subtile et exigeante alors qu’elle paraît simple en apparence » dit A. Payette
      https://esprit-co-developpement.fr

      Pas trop bien réussi à en savoir plus après une brève recherche sur la toile (si il y a des motivé·es...)

      J’en ai fait un mini-tweet :

      https://twitter.com/CDB_77/status/1479350762329280514

    • Avril 2022... Dans notre institut, comme partout ailleurs dans les facs françaises (et au-delà), on souffre d’un déficit STRUCTUREL en personnel enseignant... Pour info, notre institut « tourne » avec environ 40% des heures d’enseignement qui sont données par du personnel précaire, dont des #vacataires... Outre ce problème STRUCTUREL, il y a aussi la difficulté à pouvoir embaucher lesdits vacataires... deux difficultés avant tout :
      – iels sont payé·es, à l’heure, en dessous du smic, donc iels préfèrent faire autre chose dans la vie...
      – iels ne peuvent être embauché·es que si iels ont un contrat par ailleurs (donc, chômeur·es, circulez, on ne peut pas vous donner du taf... qui est payé moins du smic, mais bon...)

      Résultat des courses : c’est une galère pas possible pour les responsables de formations à la fac de trouver des enseignant·es pour les cours présents dans la maquette...

      Donc : problème structurel...

      Or, voici ce que notre direction nous propose, une réunion pour discuter de cette problématique « vacataires » (très bien) :

      "Lors du dernier conseil d’UFR, la problématique des vacataires d’enseignement (recrutement, constitution des dossiers, paiement) a été abordée et il a été émis le souhait d’organiser un temps de travail à ce sujet.

      ... et voici la phrase suivante :

      Ce sujet faisant également écho à celui lié à la qualité de vie au travail, il semble primordial d’y travailler dessus de manière prioritaire."

      –-> le lien avec la fameuse #QVT... ce n’est pas un problème de QVT, c’est un problème de #politique_universitaire, bordel ! Non, on ne va pas résoudre cela avec des séances de sophrologie ou avec des pauses actives !

    • « En termes d’émotions, là c’est moins évident : on parle de plus en plus de burnout, mais à la force physique s’est substituée une injonction à la force mentale, à prendre sur soi. Et si ça ne va pas, on va faire en sorte que les individus s’adaptent au monde du travail, mais on ne va jamais faire en sorte que le monde du travail s’adapte au #corps et à l’esprit des individus. On va donner des sièges ergonomiques, des ergosquelettes, on va créer des formations gestes et postures, on va embaucher des psychologues pour que les gens tiennent au travail, sans s’interroger sur ce qui initialement a causé ces souffrances. »

      https://www.frustrationmagazine.fr/entretien-rivoal

      #adaptation #résilience #force_mentale #émotions

      signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/969443

    • Le business du bonheur

      La psychologie positive, conceptualisée aux États-Unis à la fin des années 1990, s’est imposée en Europe par le biais du management d’entreprise. Enquête sur une discipline contestée, proche du développement personnel.

      https://www.arte.tv/fr/videos/099779-000-A/le-business-du-bonheur

      voir aussi le trailer sur twitter :
      https://twitter.com/ARTEfr/status/1567845341793320962

      signalé sur seenthis par @olivier_aubert :
      https://seenthis.net/messages/971462

  • #William_J._Malone, #Colin_M._Wright et #Julia_D._Robertson : Personne n’est né dans « le mauvais corps »
    https://tradfem.wordpress.com/2019/12/11/personne-nest-ne-dans-le-mauvais-corps

    Dans la plupart des cas, ce que l’on appelle maintenant « identité de genre » est probablement simplement la perception par un individu de sa propre personnalité liée au sexe et influencée par l’environnement comparé au reste des gens du même sexe et de sexe opposé.. En d’autres termes, c’est une auto-évaluation du degré stéréotypé de « masculinité » ou de « féminité », et on la confond à tort avec le sexe biologique. Cette confusion résulte de l’incapacité culturelle à comprendre la large distribution des personnalités et des préférences au sein des sexes et le chevauchement entre les sexes.

    Lorsqu’une fille déclare qu’elle « se sent comme un garçon » ou « est un garçon », ce sentiment peut refléter sa perception de la différence entre sa personnalité et ses préférences par rapport à celles de ses pairs. Si cette fille a un trouble du spectre autistique, elle peut même percevoir un comportement « sexuellement atypique » qui n’existe pas réellement, et ainsi faussement s’auto-diagnostiquer en tant qu’homme, même sans éprouver de traits de personnalité masculins réels.

    Traduction : #Tradfem
    Version originale : https://quillette.com/2019/09/24/no-one-is-born-in-the-wrong-body
    #dysphorie_de_genre #transgenre #identité_sexuelle

  • NRx : le mouvement néo-réac monarchiste de la Silicon Valley
    https://usbeketrica.com/article/nrx-neo-reactionnaire-monarchiste-silicon-valley

    Ce faisant, Yarvin rejette toute idée d’égalité et verse dans le racisme, qu’il étaye sous couvert de science. C’est ce que l’on appelait autrefois le « racisme scientifique » et qui, sous la plume de Mencius Moldbug, se mue en un nouveau concept baptisé « Human biodiversity » (HBD), soit l’idée que le quotient intellectuel des individus est le trait le plus déterminant de l’humanité et qu’il est de nature génétique. En découle, selon lui, l’inégalité entre Blancs et Noirs, hommes et femmes, élite technophile et plèbe abrutie. Le droit divin des rois et de l’aristocratie se voit ainsi remplacé par le droit génétique d’une nouvelle élite. Yarvin qualifie sa théorie de « néo-caméralisme », en hommage au caméralisme de Frédéric II de Prusse. Soit l’idée, grosso modo, d’organiser son royaume comme une entreprise.

    #racisme #sexisme #domination #high_tech #dictature #dystopie

  • Dublin : l’urgence de mettre fin à un règlement kafkaïen

    Dans un rapport publié le mardi 24 septembre, élaboré en collaboration avec des demandeurs d’asile, le Secours Catholique explique le règlement de Dublin et les conséquences de son application en France. L’association demande au gouvernement de cesser de se dégager de sa #responsabilité et de prendre en compte le choix exprimé par des milliers de personnes exilées de vivre en sécurité sur son territoire.

    https://www.secours-catholique.org/actualites/dublin-lurgence-de-mettre-fin-a-un-reglement-kafkaien
    #rapport #Dublin #France #règlement_dublin #secours_catholique #asile #migrations #réfugiés #échec #dysfonctionnement #migrerrance #ADA

    Et autour de la question du #logement #hébergement :

    Pour télécharger le rapport en pdf :
    https://www.secours-catholique.org/sites/scinternet/files/publications/rapport_dublin.pdf

    ping @karine4

  • Opinion | There Is No Tech Backlash - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/09/14/opinion/tech-backlash.html

    It’s fun, and increasingly fashionable, to complain about technology. Our own devices distract us, others’ devices spy on us, social media companies poison public discourse, new wired objects violate our privacy, and all of this contributes to a general sense of runaway change careening beyond our control. No wonder there’s a tech backlash.

    But, really, is there? There certainly has been talk of a backlash, for a couple of years now. Politicians have discussed regulating big tech companies more tightly. Fines have been issued, breakups called for. A tech press once dedicated almost exclusively to gadget lust and organizing conferences that trot out tech lords for the rest of us to worship has taken on a more critical tone; a drumbeat of exposés reveal ethically and legally dubious corporate behavior. Novels and movies paint a skeptical or even dystopian picture of where tech is taking us. We all know people who have theatrically quit this or that social media service, or announced digital sabbaticals. And, of course, everybody kvetches, all the time.

    However, there is the matter of our actual behavior in the real-world marketplace. The evidence there suggests that, in fact, we love our devices as much as ever. There is no tech backlash.

    Take smart speakers — the kind that respond to vocal prompts and questions — as an example. It’s exactly the sort of technology that gives people pause. Is this thing listening to me all the time? What about these weird stories of smart speakers laughing or cursing, or randomly recording a conversation and sending it to the owners’ contacts? The tech press has gotten better and better at chronicling the latest troubling answers — for instance, people may in fact listen to your voice activations as part of the process of refining the device’s functionality — and detailing what, if anything, you can do about it.

    Nevertheless: As of last year, a little more than a quarter of American households owned a smart speaker, according to one estimate. The category leader is the Amazon Echo, equipped with the Alexa voice-recognition software; Amazon says it has sold more than 100 million Alexa devices.

    So if there is no tech backlash, why is that? Probably a combination of factors. For starters, technology can be complicated, and most of us don’t bother to read terms-of-service agreements, let alone try to understand how something like Alexa, or even Facebook, really works. By and large, tech companies prefer it this way, and they either actively obscure the way their algorithms make decisions or passively encourage you to focus on the post-user-manual idea that technology “just works,” and you don’t need to worry about whys or (especially) hows.

    #Culture_numérique #Usages #Dystopie #Marché

  • ‘Black Communities Are Already Living in a Tech Dystopia’ | FAIR
    https://fair.org/home/black-communities-are-already-living-in-a-tech-dystopia

    ... there’s a real hunger for many people, especially those who benefit from the design of our current systems, to want to bypass and jump over the difficult work of actually wrestling with these histories and ongoing forms of deeply embedded #discrimination, bias, racism, white supremacy, that infect all of our institutions.

    #biais #technologies #suprémacisme_blanc #dystopie

  • Service national universel : pour un droit familial à l’objection de conscience (Slate.fr)
    http://www.slate.fr/story/178626/service-national-universel-snu-droit-familial-objection-conscience

    Cette mise en scène ne correspond pas à l’éducation que je souhaite pour mes enfants.

    Article édifiant, même si je ne vis pas pourquoi on ne défend pas directement un droit individuel du jeune…

    Le Service national universel résumé en neuf vidéos malaisantes (Les Inrocks)
    https://www.lesinrocks.com/2019/06/19/actualite/societe/le-service-national-universel-resume-en-neuf-videos-malaisantes

    Des vidéos de volontaires du Service national universel suscitent beaucoup de critiques, voire un profond malaise (il y a même eu des vrais malaises). En voici quelques unes qui parlent d’elles-mêmes.

    #éducation_mon_cul #dystopie #embrigadement #communication_patriotique #climat_malsain #gerbe

  • Opinion | America’s Cities Are Unlivable. Blame Wealthy Liberals. - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/22/opinion/california-housing-nimby.html

    To live in California at this time is to experience every day the cryptic phrase that George W. Bush once used to describe the invasion of Iraq: “Catastrophic success.” The economy here is booming, but no one feels especially good about it. When the cost of living is taken into account, billionaire-brimming California ranks as the most poverty-stricken state, with a fifth of the population struggling to get by. Since 2010, migration out of California has surged.

    The basic problem is the steady collapse of livability. Across my home state, traffic and transportation is a developing-world nightmare. Child care and education seem impossible for all but the wealthiest. The problems of affordable housing and homelessness have surpassed all superlatives — what was a crisis is now an emergency that feels like a dystopian showcase of American inequality.

    #états-unis #Californie #succès_catastrophique #pauvreté #inégalité #dystopie

  • Tout comprendre sur #Parcoursup

    Pour comprendre la nature de “Parcoursup”, il faut partir de l’expérience directe, sans tenter d’y plaquer des interprétations hatives ou idéologiques. Pour la plupart des lycéens — ceux que les communicants qui encombrent désormais l’appareil d’Etat appellent “nos jeunes” — le processus d’affectation dans l’#enseignement_supérieur se présente comme une boîte noire nimbée de brouillard, comme une obscure Machine.

    Son #opacité ne tient pas tant à l’interface numérique par laquelle se font les connexions que dans l’impression diffuse de ne pas connaître les règles d’un “jeu” qui s’apprête à déterminer la place sociale qui sera assignée à chaque “candidat” pour le reste de son existence.

    Les familles qui entendent faire de leurs rejetons des “premiers de cordée” ne découvrent pas la #guerre_scolaire à cette occasion : elles s’y livrent depuis la maternelle, renforçant la #ségrégation_sociale par mille artifices de contournement, de choix d’options “astucieuses” et de falsification d’adresse. Parcoursup officialise l’idée que les formations universitaires — y compris celles aussi standardisées que des licences d’une même discipline — ne se valent pas. Dès lors, ce qui fut une orientation devient recherche active des filières les plus valorisables, c’est-à-dire celles qui, en l’absence de mécanismes de brassage social, permettront d’obtenir les meilleures places dans la hiérarchie socio-économique. C’est du moins ce dont les concepteurs souhaitent convaincre les classes moyennes. Mais comment savoir quels sont les “parcours” qui permettront d’accroître son “portefeuille de compétences” de sorte à en obtenir les “dividendes” matériels et symboliques les plus généreux ? En effet, hormis les Grandes Écoles, qui assurent la formation des cadres, les formations sont essentiellement les mêmes partout. D’où l’effet de brouillard.

    Les “premiers de cordée” se reconnaissent en ceci qu’ils “ont du réseau” leur permettant d’obtenir informations précieuses et passe-droits. L’#opacité du système est en partie délibérée comme en témoigne le démantèlement des services d’orientation nationaux (#ONISEP et #CIO). Cependant, participent à l’#angoisse générée par la Machine toutes sortes de #dysfonctionnements, d’accrocs, d’#erreurs de débutant, qui admettent une explication simple et donc probablement juste : derrière la prétention de la #Start-Up_Nation à transformer les services de l’Etat en plateformes numériques automatisées se cache un amateurisme sans bornes. Ainsi, l’équipe technique incompétente recrutée par le ministère en charge de l’enseignement supérieur s’est montrée incapable d’écrire un logiciel sans bug, malgré la simplicité algorithmique : appeler les “candidats” dans l’ordre dans lequel les formations les ont classés, au fil des désistements. Du reste, il n’est qu’à voir le visage de Mme Vidal rongé par les anxiolytiques, lorsqu’elle débite d’une voix pâteuse les éléments de langage préparés par les communicants de son cabinet, avec des chiffres arrangés quand ils ne sont pas tout simplement faux, pour comprendre que l’angoisse générée par Parcoursup s’étend à tous ceux qui ont été mis au service de la Machine : les bacheliers, bien sûr, mais aussi les responsables des formations qui produisent les classement des “candidats” et l’ensemble de la #bureaucratie ministérielle occupée à calfeutrer les voies d’eau qui se multiplient quotidiennement. Que le ministère en charge de l’enseignement supérieur soit entièrement tourné désormais vers le micro-management le plus insignifiant, n’est pas le moindre des paradoxes du dispositif. Au final, le mantra répété jusqu’à la nausée par la ministre, “Remettre de l’Humain dans la Machine”, n’est pas si faux que cela, qui évoque métaphoriquement ces usines de nuggets à destination de la restauration rapide, qui broient ce qui reste des poulets une fois amputés de leurs filets et de leurs cuisses.

    La boule au ventre qui étreint les lycéens au moment de choisir la discipline à laquelle ils entendent se former, comme moyen particulier d’aller vers une autonomie de pensée, ne s’arrête pas le jour où tombent, comme un couperet, les affectations. Les “premiers de cordée”, un sur cinq environ, obtiennent ce qu’ils souhaitent dès le premier jour et c’est l’objet même de la Machine que ce soit le cas. Le système d’affectation précédent, qui n’était certes pas la panacée mais ne reposait pas sur un classement des “candidats”, parvenait à attribuer son premier vœu à un bachelier sur deux. Avec Parcoursup, plus de la moitié des “candidats” sont “mis en attente” pour l’intégralité des formations demandées, y compris celles, au fond non souhaitées, qui constituaient des choix stratégiques de repli. Et ce purgatoire a été conçu pour durer très longtemps. N’importe quel informaticien pouvait prédire que la suppression des vœux hiérarchisés engendrerait des “deadlocks” algorithmiques, ralentissements induits lorsque des processus concurrents s’attendent mutuellement, ne laissant d’alternative à l’interprétation qu’entre le cynisme et l’incompétence totale. Ainsi, il restait plus de 47000 candidats sur le carreau à la rentrée 2018, principalement des lycéens ayant obtenu un bac “pro”. Les éléments de langage produits par le ministère et repris sans vérification par la presse quotidienne transformèrent ce fait tiré des statistiques du ministère lui-même en : “moins de 2500 candidats encore en attente”. Au final, l’angoisse générée par la “mise en attente” a une fonction importante : faire accepter avec soulagement une formation pour laquelle le “candidat” n’a ni affinité ni appétence.

    Faire patienter, c’est dominer

    En résumé, Parcoursup est une machine à dévorer du temps pour permettre à une minorité de choisir librement leur formation et pour le plus grand nombre, d’être répartis au cours d’une grande loterie anxiogène.

    Bien qu’il soit important de rendre compte des effets concrets que Parcoursup produit, il ne faut pas le réduire à un dispositif technique mais en analyser les motivations.

    Parcoursup a d’abord une dimension gestionnaire et répond à un problème précis : comment ne pas investir dans l’#Université_publique, alors même que la population étudiante est supposée s’accroître de 30% entre 2010 et 2025. Cela représente quelques 400 000 étudiants en plus, soit une vingtaine d’universités à construire. La réponse est simple : décourager les inscriptions par tous les moyens y compris par l’augmentation des #frais_d’inscription pour les étrangers, “caser tout le monde” en bourrant les formations désertées de “sans fac”, et augmenter à moyens constants les capacités d’accueil des formations (de 10% en 2018). Si cela ne suffit pas, Parcoursup permet techniquement de recourir à la sélection stricte.

    Deuxième dimension du dispositif, Parcoursup en finit avec un système qui permettait à tout bachelier de faire les études universitaires de son choix. Le dispositif reprend le contenu de la #loi_Devaquet là où l’assassinat de Malik Oussekine par les voltigeurs motocyclistes l’avait interrompu en 1986. Parcoursup signe ainsi la mise à mort du #baccalauréat, remplacé à l’entrée de l’Université par de la mise en #concurrence : chaque formation produit, à partir des notes de contrôle continu, des options choisies dans le secondaire et de données sur l’origine sociale (CV, lettres de motivation, etc.) un #classement des “candidats”. L’#examen_terminal est remplacé par une évaluation des “#portefeuilles_de_compétences” directement inspirée des pratiques managériales. On trouve là un premier fondement idéologique de Parcoursup, qui rompt avec les idées promues par la Révolution Française, assignant à l’enseignement une fonction émancipatrice : développer, à des fins de citoyenneté, l’usage critique de la raison individuelle. Parcoursup participe de la tentative d’amener tout le monde à se penser et à se comporter en entrepreneurs d’eux-mêmes, individuellement responsables de leur destin.

    Simultanément, le baccalauréat ayant été, pendant plus d’un demi-siècle, l’épreuve initiatique de passage à l’âge adulte pour la classe moyenne, sa disparition vise aussi à infantiliser les jeunes adultes. Le retour du service national, affublant “nos jeunes” d’un uniforme hybride entre le vigile de supermarché, le gardien de prison et le policier, confirme cette volonté d’humiliation et de torture douce. Tout concourt à repousser l’âge de l’autonomie financière et intellectuelle en transformant progressivement la licence en “lycée du 21e siècle”, terme qui tint lieu un temps de résumé programmatique à la candidature de Macron à la présidentielle, d’après les Macronleaks.

    Ces deux facettes de Parcoursup — déposséder les jeunes adultes de leur autonomie et simultanément les rendre responsables de leur position sociale — ne sont antagonistes qu’en apparence. Elles contribuent toutes deux à la fiction méritocratique, ce supplément d’âme dont “on” a doté la reproduction sociale. Plus précisément, Parcoursup (tout comme la loi Blanquer) s’inspire d’une supercherie : la théorie du capital humain. Cette “théorie” vise à naturaliser les inégalités économiques, en produisant un argumentaire à destination des classes moyennes faisant porter la responsabilité des hiérarchies sociales aux individus, et non à l’organisation de la société. Pour empêcher de penser l’héritage, d’une part, et la reproduction du capital, d’autre part, comme étant les mécanismes primordiaux de production des inégalités, il s’agit de postuler que les revenus des individus proviennent de la fructification de leur “capital de compétences”. L’important n’est pas que ces “compétences” existent, qu’on puisse les mesurer, c’est de créer les conditions sous lesquelles les individus soient amenés à se vivre eux-même comme portefeuilles de compétences en quête de valorisation, acceptant de facto leur position dans la hiérarchie sociale sans se révolter. Telle est la fonction anesthésiante de la nimbe d’angoisse et de pression autour de Parcoursup. Mais ce n’est pas tout. Si suivre une formation universitaire permet d’accroître ses revenus futurs, alors l’entrepreneur de lui-même se doit d’investir dans son portefeuille de compétences et donc de payer l’Université, en empruntant si besoin.
    Faire patienter, c’est occuper. Et l’occupation, c’est le début de la colonisation culturelle.

    Dans quel projet global de société, la vision de l’Université portée par Parcoursup s’inscrit-elle ? L’Université moderne est née en France avec la IIIe République, la dissolution des institutions médiévales à la Révolution ayant conduit à liquider toute autonomie du système facultaire et à créer des écoles professionnelles sous contrôle de l’État. Elle conserve aujourd’hui une triple anomalie en héritage du 19e siècle : le système des grandes écoles, la centralisation parisienne et l’absence d’autonomie du corps professoral vis-à-vis des pouvoirs dont il dépend. Elle a eu de ce fait une incapacité chronique à s’adapter aux mutations socio-économiques de son temps. Au 19e siècle, et jusqu’à la seconde guerre mondiale, la demande vis-à-vis de l’Université a été le développement de la recherche pour appuyer la révolution industrielle et former les nouvelles classes moyennes, témoignant d’une supériorité du modèle humboldtien de liberté d’enseigner, de rechercher et d’apprendre sur le modèle napoléonien. Après guerre, la demande des classes dirigeantes a changé de nature, tirée par le compromis fordiste, le plein emploi et la concurrence du bloc marxiste-léniniste : il s’est agi de combler le déficit de main d’œuvre qualifiée par la constitution d’une première Université de masse développant une formation à et par la recherche. Après 68, et tout au long des années 1970, une nouvelle demande a émergé, venant des étudiants eux-même et des milieux militants portant une exigence d’émancipation, de critique sociale et d’autonomie intellectuelle, produisant enfin de réelles universités au tournant du 21e siècle, malgré l’héritage douloureux de grandes écoles inaptes à la recherche. Depuis deux décennies maintenant, l’émergence d’un libéralisme autoritaire a conduit à une reprise en main, sur fond de désindustrialisation, de chômage de masse et de crise systémique. Les classes dirigeantes se moquent, pour l’essentiel, de l’Université où elles n’envoient pas leurs enfants se former — les business schools ont “bâti autour d’eux un mur d’ignorance et d’erreur". Aussi ont-elles bondi sur la première pensée indigente émise par un économiste d’Harvard : ne conserver que dix universités (au sens humboldtien), pour assurer l’activité de recherche nécessaire à l’innovation technique.

    Quelle ambition, dès lors, pour l’écrasante majorité des bacheliers issus des classes moyennes, et pour les classes populaires ? Aucune. Nada. Un vide de pensée politique. Dans la mesure où, d’une part, la production marchande peut être assurée par 10% de la population, l’Asie tenant lieu d’usine mondiale et où, d’autre part, les 10% de classes moyennes supérieures sont formées dans les grandes écoles, les 80% de classes moyennes inutiles à l’ordre économique dominant ne servent à rien. Leur formation intellectuelle et pratique est une non-question. Les universitaires ne sont rien d’autre qu’un poids mort pour les finances publiques. Même s’ils sont pour la plupart frappés de stupéfaction ou occupés à des activités courtisanes, ils disposent encore de trop de temps non-contraint pour ne pas représenter un danger. Dès lors, en l’absence d’idée, tout est mis en œuvre pour créer un marché de l’enseignement supérieur, ce qui suppose de différencier les parcours et les établissements, et de les mettre en concurrence. C’est très exactement ce à quoi contribue Parcoursup, comme brique dans une construction au long cours. La suite est connue dans les grandes lignes : créer les conditions pour accroître la part du privé dans le marché nouvellement constitué ; paupériser les établissements de proximité et y avoir recours massivement au travail précaire ; déréguler les statuts des universitaires pour abaisser les coûts salariaux ; accroître la “double hétéronomie autoritaire de l’université, envers l’encadrement administratif et envers la commande des marchés”.

    L’heure n’est plus à la défense conservatrice d’une Université qui n’existe de facto plus — si tant est qu’elle ait jamais existé — mais à la reformulation d’un projet de transformation radicale de la société qui inclue l’ensemble du système éducatif. Il devient non seulement nécessaire mais urgent de retrouver le contrôle de nos existences, de nous donner du temps pour penser et de faire de nos vies des terrains d’expériences.

    https://lundi.am/Tout-comprendre-sur-Parcoursup
    #parcours_sup #sélection #éducation_supérieure #université #attente #patience

  • Jean Arcelin : “Une large majorité des 700 000 personnes en #Ehpad mangera, pour le reste de sa vie, des repas à 1€” | Atlantico.fr
    https://www.atlantico.fr/decryptage/3568317/jean-arcelin--une-large-majorite-des-700-000-personnes-en-ehpad-mangera-po

    Je découvre avec stupéfaction qu’un tiers des revenus des Ehpad privés commerciaux provient des aides d’État. Le chiffre d’affaires est subventionné pour 35% par l’État, à travers les aides de l’ARS et les aides du Conseil départemental. Cela sert à payer le personnel soignant et une partie de ce qu’on appelle la #dépendance.

    Je suis diplômé de Sup de Co. Je connais la #gestion et les bilans. Je considère donc que l’État devient actionnaire de tous les Ehpad, y compris les Ehpad commerciaux et privés. Il doit récupérer au moins un tiers des #bénéfices … mais pas du tout, car tous les bénéfices reviennent à l’#actionnaire. Il en fait ce qu’il veut. Je trouve que cela n’est pas normal. Les Ehpad privés commerciaux ne pourraient pas obtenir cette #rentabilité, l’activité ne serait pas possible s’ils n’avaient pas ce tiers de #subventions de l’État. Donc ils doivent donner un tiers de leurs bénéfices avant impôt, et après on impose. Les caisses de l’État sont vides. Donc on doit trouver de l’argent.

    Or le #marché est verrouillé. J’ai géré des structures économiques qui dégageaient beaucoup de rentabilité. On avait une rentabilité dans la distribution automobile, de l’ordre de 3%, ce qui est élevé. Je suis ravi dans ce cas. Mais si vous dégagez de la rentabilité, vous devez quand même fournir des #prestations de qualité : c’est la loi du marché. Si vous dégagez une rentabilité élevée et que votre service est médiocre, c’est qu’il y a un #dysfonctionnement. Le dysfonctionnement, c’est que le marché est verrouillé. Il n’y a pas de saine concurrence. Le taux d’occupation des Ehpad, c’est dans le rapport parlementaire de MM. Iborra et Fiat, il est quasiment de 100%. Le Crion, le Plazza, le George V, ils ne sont pas à 100% de taux d’occupation dans l’année. Les Ehpad n’ont pas de problème de #concurrence, donc ils se permettent de surfacturer des prestations médiocres. Voilà ce que j’ai vu.

    Si vous n’avez pas d’argent, vous ne pouvez rien faire. On vous refuse votre budget animation parce que vous l’avez dépassé. Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Les reportages coup de poing mériteraient d’être nuancés. Il faut dire que grâce à l’implication des équipes, cela peut fonctionner. Il y a des groupes d’Ehpad qui ont un positionnement de qualité qui sont différents. Je souhaite dénoncer un #système. Je ne souhaite même pas dénoncer les dirigeants, car ce sont les actionnaires qui fixent le cadre. Ils vous disent : cette année, notre feuille de route, c’est une rentabilité de 15%. A partir de ce moment-là, tout est décliné en cascade. En tant que directeur d’Ehpad, je dois alors faire des économies sur tout. J’ai quatre protections urinaires quand il en faudrait six. Je ne peux pas embaucher, pas faire des animations, pas mettre du bon pain parce que cela coûte trop cher, je dois supprimer le fromage…