• Amazon France Logistique condamné à 32 millions d’euros d’amende par la CNIL pour « surveillance des salariés »
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2024/01/23/amazon-france-logistique-condamne-a-32-millions-d-euros-d-amende-par-la-cnil

    Le spécialiste du commerce en ligne a été condamné le 27 décembre « pour avoir mis en place un système de surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif », par le biais des scanners qu’utilisent les employés des entrepôts pour traiter les colis.

    « Pour avoir mis en place un système de surveillance de l’activité et des performances des salariés excessivement intrusif », #Amazon France #Logistique a été condamné le 27 décembre à une amende de 32 millions d’euros par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) selon un communiqué de l’instance publié mardi 23 janvier.
    Pour l’instance, le recueil de données par des scanners qu’utilisent les employés des entrepôts pour traiter les colis constitue un « système de suivi de l’activité et des performances excessif », « conduisant le salarié à devoir potentiellement justifier de chaque pause ou interruption ». Ces #scanners enregistrent les temps d’inactivité supérieurs à dix minutes ou le rythme de traitement des colis. La CNIL juge aussi « excessif de conserver toutes les données recueillies par le dispositif ainsi que les indicateurs statistiques en découlant, pour tous les salariés et intérimaires, en les conservant durant trente et un jours ».
    « Nous sommes en profond désaccord avec les conclusions de la CNIL qui sont factuellement incorrectes et nous nous réservons le droit de faire appel », a réagi Amazon dans un communiqué, arguant que « l’utilisation de systèmes de gestion d’entrepôt est une pratique courante du secteur : ils sont nécessaires pour garantir la sécurité, la qualité et l’efficacité des opérations et pour assurer le suivi des stocks et le traitement des colis dans les délais et conformément aux attentes des clients ». Le groupe a deux mois pour formuler un recours devant le Conseil d’Etat.

    Un système de « pression continue » sur les salariés

    Le gendarme français de la vie privée a sanctionné Amazon France Logistique sur les fondements du règlement général sur la protection des données (RGPD) et infligé une amende équivalente à environ 3 % du chiffre d’affaires de l’entreprise française. Une sanction « quasiment sans précédent », a-t-elle souligné auprès de l’Agence France-Presse (AFP), le maximum encouru étant une amende à hauteur de 4 % du chiffre d’affaires.
    Trois indicateurs enregistrés par les scanners et transmis aux manageurs ont particulièrement attiré l’attention de l’organisme de contrôle. Le « stow machine gun » qui note lorsqu’un article est scanné « trop rapidement », en moins de 1,25 seconde, et l’« idle time » qui signale une période d’inactivité d’un scanner pendant plus de dix minutes.

    Un autre indicateur mesure le temps écoulé « entre le moment où l’employé a badgé à l’entrée du site » et celui où il a scanné son premier colis, a encore expliqué la CNIL à l’AFP.
    L’instance estime que ce système conduit les salariés à justifier toute interruption, même « de trois ou quatre minutes », de l’activité de son scanner, faisant ainsi « peser sur eux une pression continue ».
    Plusieurs milliers de salariés sont concernés par ces indicateurs, note la CNIL, qui a ouvert une procédure en 2019 à la suite d’articles de presse et de plaintes de salariés.
    La CNIL a également épinglé la filiale française du spécialiste du commerce en ligne pour n’avoir pas suffisamment informé ses employés de son système de #vidéosurveillance. Elle a déclaré auprès de l’AFP « se réserver la possibilité de faire de nouveaux contrôles ».

    Lorsque les scanners n’envoient pas les signes d’activité au rythme attendu, les contremaîtres vont voir l’impétrant. Les données conservées dans le dossier du salarié lui sont opposées lorsque celui ou celle-ci sollicite la direction.

    #travail #salariés #commerce #e-commerce #client #délai #contrôle #surveillance #productivité #mangement #taylorisme

  • « Pays-Bas, un empire logistique au coeur de l’Europe » : https://cairn.info/revue-du-crieur-2023-1-page-60.htm
    Excellent papier du dernier numéro de la Revue du Crieur qui montre comment le hub logistique néerlandais a construit des espaces dérogatoires aux droits pour exploiter des milliers de migrants provenant de toute l’Europe. Ces zones franches optimisent la déréglementation et l’exploitation, générant une zone de non-droit, où, des horaires de travail aux logements, toute l’existence des petites mains de la logistique mondiale dépend d’une poignée d’employeurs et de logiciels. L’article évoque notamment Isabel, le logiciel de l’entreprise bol.com qui assure la mise à disposition de la main d’oeuvre, en intégrant statut d’emploi, productivité, gérant plannings et menaces... optimisant les RH à « l’affaiblissement de la capacité de négociation du flexworker ». Une technique qui n’est pas sans rappeler Orion, le logiciel qui optimise les primes pour les faire disparaitre... https://www.monde-diplomatique.fr/2022/12/DERKAOUI/65381

    Les boucles de rétroaction de l’injustice sont déjà en place. Demain, attendez-vous à ce qui est testé et mis en place à l’encontre des migrants qui font tourner nos usines logistiques s’élargisse à tous les autres travailleurs. #travail #RH #migrants

  • L’OMS confirme le lien entre des problèmes cardiaques et les vaccins à ARNm
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1807959/oms-confirme-lien-problemes-cardiaques-vaccins-arnm

    Il existe un lien « probable » entre des cas d’inflammation au niveau du coeur et l’injection de vaccins contre la COVID-19 à ARN messager, mais les avantages de ces sérums l’emportent sur les risques, a déclaré vendredi l’OMS, confirmant l’expertise américaine.

    Dans un communiqué, les experts du Comité consultatif mondial de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour la sécurité des vaccins expliquent que des cas de myocardite – une inflammation du muscle cardiaque – et de péricardite – une inflammation de la membrane enveloppant le coeur – ont été signalés dans plusieurs pays, en particulier aux États-Unis.

    “Les cas rapportés sont généralement survenus dans les jours qui ont suivi la vaccination, plus fréquemment chez les jeunes hommes et plus souvent après la deuxième dose des vaccins à ARN messager contre la COVID-19”, ont-ils indiqué.

    Après examen des informations disponibles à ce jour, les experts de l’OMS concluent que “les données actuelles suggèrent un lien de causalité probable entre la myocardite et les vaccins à ARN messager”. . . .

    #OMS #myocardite #covid-19 #vaccination #sante #vaccins #santé #vaccin #coronavirus #covid #pandémie #variant #sars-cov-2 #santé_publique
     

  • #Deliveroo et trois de ses anciens dirigeants jugés au pénal pour « travail dissimulé »
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/03/08/deliveroo-et-trois-de-ses-anciens-dirigeants-juges-au-penal-pour-travail-dis

    Une première en matière de droit pénal s’ouvre en France, mardi 8 mars à 13 h 30, devant le tribunal correctionnel de Paris. Deliveroo et trois de ses anciens dirigeants vont être jugés pour avoir employé en tant qu’indépendants des #livreurs qui auraient dû être salariés.
    Ce procès du système dit de l’« #ubérisation » doit établir s’il existe un « lien de subordination » entre Deliveroo France et plus de 2 000 livreurs qui ne disposaient d’« aucune liberté » dans leur organisation. Les gendarmes de l’Office central de lutte contre le travail illégal se sont penchés sur des faits concernant la période 2015-2017.

    • Au procès Deliveroo, un réquisitoire implacable contre « l’instrumentalisation » du statut des livreurs par la plate-forme

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/03/16/au-proces-deliveroo-un-requisitoire-implacable-contre-l-instrumentalisation-

      Mercredi 16 mars, c’est une « instrumentalisation en toute connaissance de cause du statut d’autoentrepreneur » et une « dissimulation systémique » qu’a dénoncée la procureure Céline Ducournau, en requérant la condamnation de Deliveroo France au maximum de la peine encourue, 375 000 euros d’amende, assortie à titre complémentaire d’une obligation de publication de la décision au Journal officiel et sur la page d’accueil du site Deliveroo, ainsi que la confiscation des 3 millions d’euros, d’ores et déjà saisis pendant l’enquête. Elle a demandé des peines de douze mois d’emprisonnement avec sursis et 30 000 euros d’amende contre les deux anciens dirigeants de l’entreprise à la date de la prévention, Adrien Falcon et Hugues Decosse, et quatre mois avec sursis contre l’ex-directeur des opérations, Elie de Moustier.

      A l’adresse du tribunal, la procureure a observé : « Votre rôle n’est pas de décider si les livreurs étaient ou s’ils sont aujourd’hui satisfaits de leur statut. S’ils se sentent libres ou s’ils auraient préféré un autre statut. Les avis sur cette question sont divergents. Votre rôle est de déterminer si la relation qu’entretenait Deliveroo avec ses livreurs établit un lien de subordination permanente », constitutif du délit de « travail dissimulé ».

    • Deliveroo condamnée à une amende de 375 000 euros pour travail dissimulé
      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/04/19/deliveroo-condamne-a-une-amende-de-375-000-euros-pour-travail-dissimule_6122

      Cette amende est conforme aux réquisitions. Deux anciens dirigeants de la plate-forme ont également été condamnés à douze mois de prison avec sursis.

      Une dizaine de livreurs à vélo ou à scooter, beaucoup désormais engagés contre le « système », avaient défilé à la barre pour raconter leur arrivée à Deliveroo, attirés par les promesses de « liberté » et de « flexibilité », mais avaient découvert la « guerre » pour obtenir les meilleurs « créneaux » horaires, la « pression », la « surveillance » et les réprimandes de Deliveroo. Plus d’une centaine de livreurs sont parties civiles au procès.

      #subordination_salariale #droit_du_travail #logistique #e-commerce

    • Coursiers « variables d’ajustement », « habillage juridique fictif » : le jugement qui condamne Deliveroo France

      Le tribunal correctionnel de Paris a condamné, mardi 19 avril, la plateforme et trois de ses anciens dirigeants pour « travail dissimulé. » Il relève l’existence d’un « lien de subordination permanent » entre Deliveroo et les coursiers de 2015 à 2017.

      Sur la page d’accueil de Deliveroo France va s’afficher pendant un mois, la mention suivante : « La SAS Deliveroo France, prise en la personne de ses représentants légaux entre avril 2015 et décembre 2017, a été condamnée pour le délit de travail dissimulé au paiement d’une amende délictuelle de 375 000 euros et à indemniser au titre des préjudices subis les livreurs qui se trouvaient être en réalité ses salariés. » Cette publication, d’application immédiate, a été exigée, mardi 19 avril, par le tribunal correctionnel de Paris, dont le jugement constitue la première décision pénale sur « l’ubérisation » du travail.

      Le tribunal a considéré que l’organisation mise en place par la société sur une période courant de 2015 à 2017 constituait bel et bien une atteinte volontaire au droit du travail, par l’utilisation de milliers de coursiers officiellement indépendants mais, en réalité, subordonnés à la plate-forme. Ces livreurs, estiment les juges, ne constituaient qu’« une variable d’ajustement permettant de disposer d’une flotte adaptée et réactive face au nombre de commandes enregistrées chaque jour. Seule la très grande flexibilité générée par les pratiques délictuelles commises et imposée assurait la pérennité du modèle. » Un système qui a permis à Deliveroo d’éluder, derrière « un habillage juridique fictif » les cotisations sociales que la société aurait dû verser à l’Etat.

      Les juges ont suivi intégralement les réquisitions prononcées le 16 mars par la procureure Céline Ducournau. Outre la société Deliveroo France, deux de ses anciens dirigeants, Adrien Falcon et Hugues Decosse, ont été condamnés à une peine d’un an avec sursis et 30 000 euros d’amende, assortie de l’interdiction de diriger une entreprise pendant cinq ans. Une peine de quatre mois avec sursis et une amende de 10 000 euros a été retenue contre Elie de Moustier. La société et les trois prévenus ont également été condamnés solidairement au paiement de dommages et intérêts pour l’ensemble des coursiers qui s’étaient constitués partie civile – environ 120 – qui se voient attribuer des sommes de 1 000 à 4 000 euros au titre de leur préjudice civil ou moral. Ils devront aussi verser des dommages et intérêts aux syndicats CGT, SUD, Union syndicale solidaire et Syndicat national des transports légers, ainsi qu’à l’URSSAF.

      Contraintes imposées

      Le jugement balaie l’argumentation soutenue tout au long de l’audience par les prévenus, selon laquelle Deliveroo France ne serait qu’une « plateforme de mise en relation » et pas une société de services. Les juges relèvent que, contrairement à d’autres plateformes de vente de biens (Vinted ou Ebay) ou de fournitures de services (Airbnb), qui mettent en relation deux personnes physiques dans la transaction finale, l’organisation de Deliveroo exclut tout contact direct entre le restaurateur et le client final, la plateforme se chargeant de la livraison.

      Pour retenir le délit de « travail dissimulé », le tribunal devait ensuite établir l’existence d’un « lien de subordination permanent » entre la plateforme et les livreurs autoentrepreneurs. Le jugement énumère la liste des contraintes qui leur étaient imposées : port obligatoire de la tenue siglée Deliveroo, formation théorique et pratique technique dispensée avant de commencer leur activité, interventionnisme et contrôle pendant la durée de la prestation, définition unilatérale des modalités d’exercice de la prestation, de sa tarification ou de l’attribution des zones de livraison, pouvoir de sanction.

      Plusieurs exemples de ces atteintes à la liberté de « prester » sont cités à l’appui du jugement. Tout d’abord, les livreurs ont « de façon majoritaire, créé leur statut d’autoentrepreneur pour pouvoir “prester” pour Deliveroo et n’avaient pas de réelle volonté de créer une entreprise avant que cela ne leur soit demandé par cette société. » De même, « les différentes vidéos, les “dix commandements du biker” et les messages collectifs réguliers rappelant les différents modes opératoires avant, pendant et après les livraisons, établissent l’intervention de Deliveroo et la définition par cette société du mode opératoire sans aucune marge de manœuvre pour le livreur, qui, s’il était réellement un prestataire indépendant, devrait pouvoir décider de la façon de réaliser son activité. »

      Autre indice avancé dans le jugement, « l’interventionnisme de Deliveroo durant la réalisation de la prestation se manifeste à travers la “gestion des absences” et des zones de connexion. Ainsi, un livreur ne peut pas modifier librement l’emploi du temps qu’il a initialement choisi ou même sa zone géographique d’action. »

      C’est également Deliveroo qui « détermine unilatéralement les bonus intempéries », décide « de passer d’une tarification à l’heure avec majoration par course, à une tarification uniquement à la course, ou la mise en place pendant une période de retenue et de bonus tarifaires avant de les supprimer ». Le jugement dénonce encore un usage de la géolocalisation, allant au-delà de la nécessaire gestion des flux pour devenir un « outil de surveillance et de contrôle. » Il cite, à ce titre, plusieurs extraits des centaines de mails ou de messages WhatsApp et Telegram, versés au dossier.
      « Il faudrait améliorer la qualité de ta prestation, tu as été désassigné de 13 courses, tu as mis 30 % de commandes en retard, tu as mis + de 5,9 minutes à passer tes commandes en “livrées”, « Je vois que tu t’es connecté de la rue Brunel, normalement il est mieux de te connecter tout de suite prêt de l’épicentre », « Tu dois être joignable tout le temps sur tes shifts », « Tu auras une retenue de 10 € car tu as manqué plusieurs shifts », « Il ne faut aucun retard sur 14 jours de shifts, même 1mn de retard est pénalisée. » « Ces messages individuels ne sont que la déclinaison de la politique globale, générale et systématisée », souligne le jugement.

      « Il découle de l’ensemble de ces éléments qu’en raison de la situation de subordination juridique dans laquelle se trouvaient les livreurs pendant la période de prévention, ceux-ci doivent être qualifiés de salariés et non de travailleurs indépendants. » Une omission intentionnelle, affirme le tribunal, qui porte un « trouble majeur à l’ordre social. » D’une part, parce que « le recours à une main-d’œuvre non déclarée génère de facto une situation de concurrence déloyale avec les salariés déclarés pour lesquels l’employeur doit payer des charges sociales et qui eux-mêmes paient des impôts, mais aussi avec les autres entreprises du secteur de la livraison courte distance qui, elles, respectent la législation sociale et celle relative au transport. Ces salariés non déclarés ne disposent pas de la même couverture sociale par exemple en cas d’accident. »

      Et, d’autre part, en raison du manque à gagner que ces cotisations sociales éludées génèrent pour l’Etat. « Les fraudes sociales et fiscales viennent creuser une dette publique déjà très élevée. Pour la seule question des cotisations sociales éludées dans le cadre de travail dissimulé, ce manque à gagner est de 7 à 9 milliards d’euros par an », rappelle le tribunal.

      https://www.lemonde.fr/societe/article/2022/04/19/coursiers-variables-d-ajustement-habillage-juridique-fictif-le-jugement-qui-

  • Hypermarchés, la chute de l’empire

    Le modèle de l’hypermarché a-t-il fait son temps ? Ce concept révolutionnaire du « tout sous le même toit », popularisé en 1963 par Carrefour, a conquis le monde entier. Aujourd’hui pourtant, le pionnier français, comme ses concurrents, a un genou à terre. En cause notamment, la crise du gigantisme, associé à une déshumanisation du commerce et à la surconsommation, pointée du doigt à l’heure des grands défis écologiques, mais aussi la concurrence du e-commerce. Désormais, tout le secteur cherche à sauver ce qui peut l’être, quitte à verser dans des pratiques à la limite de la légalité. Pour obtenir des prix toujours plus bas, sans lesquels elles seraient désertées, les grandes enseignes mettent les fournisseurs de plus en plus sous pression.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/19158_1

    #film #film_documentaire #documentaire
    #consommation #grande_distribution #Amazon #hypermarchés #hypermarché #Marcel_Fournier #Carrefour #consommation_de_masse #prix #crise #guerre_des_prix #fournisseurs #omerta #RCD #rétorsions #justice #distributeurs #coopernic #CWT #AgeCore #Horizon_International #Suisse #accords_internationaux #Genève #Nestlé #pratiques_commerciales_abusives #Carrefour_Franchising #franchising #illégalité #Whole_Foods #secteur_alimentaire #Amazon_Fresh #JD.com #robotisation #Agriculture_Brain #industrie_agro-alimentaire #intelligence_artificielle #AI #IA #Slovaquie #Amazon_Prime #concurrence #e-commerce #automatisation #centre-ville #Carrefour_City #technologie

  • Livrer en moins de 10 minutes ? La guerre des courses contre la montre
    https://www.nouvelobs.com/conso/20210907.OBS48313/livrer-en-moins-de-10-minutes-la-guerre-des-courses-contre-la-montre.html


    Un livreur de chez Flink. (Yannick Stéphant pour « l’Obs »)

    Depuis quelques mois, des entreprises innovantes de livraison de courses en 10 minutes chrono se livrent une bataille sans merci pour remplir le frigo des urbains. Mais ce nouveau business est-il rentable ? Et socialement responsable ?

    Christopher, 28 ans, l’a testé à Courbevoie quand il était en télétravail : « J’étais très occupé, je ne voulais pas perdre de temps avec les courses et j’ai trouvé sur l’application tout ce que je mange d’habitude : pâtes, beurre, fromage… » L’application en question, c’est Gorillas, jeune entreprise allemande arrivée en France en février dernier avec une promesse : livrer les habitants des grandes villes en dix minutes chrono. Olivier, 43 ans, graphiste et père de famille, s’y est aussi mis pendant le confinement : « Dans les magasins, il fallait faire la queue. Mon temps de sortie quotidien, je préférais l’exploiter autrement ! Uber Eats était moins rapide et moins complet côté produits. »

    Quant à Alexandre, 24 ans, étudiant en finance, même s’il reconnaît que « ce n’est pas très raisonnable », il trouve plutôt chouette de commander une baguette avant d’entrer sous sa douche et de la récupérer en peignoir. Ces Parisiens, faut-il le préciser, ont chacun une boulangerie et un supermarché en bas de chez eux. Mais les prix sont les mêmes, et puis, résume Christopher, « moi j’aime la proximité pour aller chez le fleuriste ou au marché. Pour les courses de base, me faire livrer m’enlève une épine du pied. »

    #juste_à_temps #capitalisme_de_plateforme #logistique #commerce #e-commerce #livreurs #emploi #précaires

    • « Les acteurs du “quick commerce” veulent remplacer les magasins de proximité et redéfinir la relation avec les courses, voire avec l’alimentation » , Martin Cubertafond, Consultant en stratégie et enseignant Sciences Po , spécialiste des secteurs de l’alimentaire, de la distribution et du vin

      Le consultant en stratégie Martin Cubertafond décrit, dans une tribune au « Monde », les mutations profondes du marché de la distribution alimentaire qui mettent en péril les anciens champions du secteur, menacés par l’intrusion de « nouveaux barbares ».

      Tribune. Gorillas, Cajoo, Flink, Getir, etc. : inconnues il y a un an, ces start-up de livraison express de courses (le « quick commerce ») sont omniprésentes dans le centre des grandes villes. Elles offrent la possibilité de se faire livrer en 10 ou 15 minutes – soit moins de temps qu’il n’en faut pour se rendre dans un magasin et passer en caisse – 2 000 produits de première nécessité ou de plaisir (produits d’hygiène, pâtes ou lait, mais aussi planche apéro et bières), à des tarifs identiques, voire inférieurs, à ceux de la proximité urbaine, moyennant des frais de livraison de moins de 2 euros.
      Les entreprises se multiplient (huit à Paris), abreuvées par de généreuses levées de fonds, dans une course de vitesse qui rappelle l’essor des trottinettes électriques en 2018-2019. Pourquoi une telle frénésie ? Quel est le véritable enjeu de ce commerce rapide ?

      Crise de confiance

      Ce qui se joue derrière cette nouvelle offre destinée aux jeunes urbains pressés, qui pourrait sembler anecdotique, c’est la lutte entre deux modèles.

      D’un côté, une grande distribution en fin de cycle, « empire » chancelant ; de l’autre, des compagnies technologiques qui veulent transformer la façon de faire ses courses, voire de s’alimenter. Et, pour la première fois, ces « nouveaux barbares » sont en mesure de prendre le pouvoir.

      Fierté française au début du siècle, la distribution alimentaire est aujourd’hui en fin de cycle : après une longue phase de croissance, elle est arrivée dans sa phase de maturité, voire de déclin pour certains segments. Les scandales alimentaires (vache folle, viande de cheval…) ont généré une crise de confiance dans la consommation, qui se traduit par un besoin de réassurance et une défiance vis-à-vis des marques et de la grande distribution. Le succès de l’application Yuka, présente chez plus d’un tiers des ménages français, en donne une bonne illustration.

      Une phase de #déconsommation a commencé en 2017 en France : les Français dépensent plus, mais ils mettent moins de produits dans leur panier.

      Aujourd’hui, l’objectif est de manger mieux plutôt que de manger plus pour moins cher. C’est une remise en cause profonde du paradigme de la grande distribution et de l’industrie agroalimentaire depuis l’après-seconde guerre mondiale.
      Au même moment, la grande distribution est attaquée par de multiples innovations (ventes en ligne, livraison de repas, ultra-frais, vente directe du producteur au consommateur, etc.). Résultat : les consommateurs fragmentent de plus en plus leurs courses, préférant la promesse des spécialistes ou l’expérience en ligne à celles du « tout sous le même toit » de l’hypermarché.

      Panique

      Face à cette nouvelle donne, les distributeurs paniquent et se réfugient dans une guerre des prix. Résultat : leurs marges diminuent et ils offrent tous à peu près la même expérience. Ils n’ont pas encore compris que les consommateurs cherchaient autre chose.

      Depuis quelques mois, les services de « quick commerce » se développent donc à grande vitesse. Leur modèle opérationnel se fonde sur une application très ergonomique pour la commande (et la compréhension des consommateurs), des mini-entrepôts de 300 mètres carrés proches des zones d’habitation, pour préparer les produits en moins de trois minutes, puis des livreurs en vélo électrique pour effectuer la livraison dans un rayon de 1,5 km.

      Ces « nouveaux barbares » ont un ADN technologique et une vision centrée sur le client. Ils cherchent à améliorer la proposition de valeur par rapport aux magasins de proximité urbaine : gain de temps et service à la demande, au même niveau de prix.

      Les distributeurs historiques mettent en avant l’équation économique déficitaire de ces nouveaux concurrents. Dans leur grille de lecture, il est impossible de rentabiliser le coût de la préparation de la commande et, surtout, celui de la livraison, avec la marge brute dégagée par un panier de 25 euros. Il n’y a donc pas de danger, la mode va passer, les millions des investisseurs fondre comme neige au soleil et le commerce rapide disparaître.

      Redéfinition des priorités

      Sauf que… cette histoire a déjà été écrite. Quand Amazon a lancé son offre de livraison rapide illimitée Prime en 2005, il n’y avait pas de modèle économique non plus. Au sein même de l’entreprise, certains pensaient que cette offre allait provoquer sa faillite. Mais à la fin, la croissance du nombre de clients et de la fréquence d’achat a plus que couvert les coûts logistiques. Prime a transformé Amazon, et Amazon a transformé le commerce.

      C’est ce pari que font les acteurs du « quick commerce », et leurs investisseurs : ils veulent modifier les usages, remplacer les magasins de proximité et, plus largement, redéfinir la relation avec les courses, voire avec l’alimentation.

      Deux visions s’affrontent donc. Les distributeurs historiques, tétanisés par une évolution qu’ils peinent à comprendre, restent focalisés sur la structure de coûts de leurs réseaux de magasins et persuadés que seule la puissance d’achat permet de survivre. Les nouveaux commerçants font quant à eux un pari sur la demande, qu’ils cherchent à transformer durablement.

      L’enjeu de cette opposition de modèles et de visions va au-delà du segment de la proximité dans les grandes villes. Ce qui se joue actuellement, c’est la redéfinition des attentes et des priorités dans la consommation alimentaire et la création d’une nouvelle relation avec les consommateurs. Les pierres du futur modèle d’alimentation sont en train d’être posées. Les offres de livraison de restauration et de courses alimentaires convergent et certains acteurs de la transition alimentaire vers laquelle nous nous dirigeons sont probablement en train d’émerger.

      L’exemple de Tesla

      En effet, dans cet environnement mouvant, les nouveaux commerçants, avec leur ADN numérique et leur vision client ont un avantage concurrentiel. C’est là-dessus que misent les investisseurs, qui observent que dans une autre industrie, la capitalisation d’un nouvel entrant (Tesla, 750 milliards de dollars) équivaut à celle de tous les acteurs historiques cumulés, car les clients partagent sa vision et veulent faire partie de l’aventure. Un attrait qui fait écho au désamour pour les acteurs historiques de la distribution alimentaire.

      A moindre échelle, nous assistons au même phénomène avec le « quick commerce » : le leader états-unien, Gopuff, est valorisé 15 milliards de dollars, c’est plus que Carrefour (11,5 milliards d’euros, soit environ 13,5 milliards de dollars), le turc Getir 7,5 milliards de dollars, et le champion allemand Gorillas (créé en 2020) annonce une levée de fonds imminente (950 millions de dollars) avec une valorisation de 3 milliards de dollars, soit peu ou prou la capitalisation du groupe Casino.

      Les acteurs historiques ne pourront donc pas s’offrir les meilleurs de ces nouveaux concurrents ; ils risquent d’être dépassés. L’acquisition par GoPuff d’une chaîne de 185 magasins d’alcool en Californie pour 350 millions de dollars est, à ce titre, un symbole fort.

      https://www.lemonde.fr/idees/article/2021/10/02/les-acteurs-du-quick-commerce-veulent-remplacer-les-magasins-de-proximite-et

      bien aérer après lecture :
      https://seenthis.net/messages/931717

      #économie #grande_distribution #fragmentation #quick_commerce

  • Les « dark stores », ces supermarchés sans clients et entièrement conçus pour la vente en ligne
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2021/03/17/dark-store-plongee-dans-un-supermarche-de-l-ombre_6073393_3234.html

    Ils ont la fonctionnalité d’un entrepôt, mais l’organisation d’un magasin. A Paris, des salariés de Monoprix préparent des commandes à des dizaines de mètres sous terre.

    Par Cécile Prudhomme

    A l’intérieur du « dark store » de Monoprix, situé dans le 13ème arrondissement de Paris, le 12 mars.
    A l’intérieur du « dark store » de Monoprix, situé dans le 13ème arrondissement de Paris, le 12 mars. A. POTIGNON / MONOPRIX

    Des pommes rutilantes viennent d’être soigneusement rangées sur leur gondole au milieu des fruits et légumes, face à l’armoire réfrigérée dédiée aux surgelés, et à quelques mètres du rayon des yaourts. Dans les allées de ce supermarché Monoprix, les chariots de courses se croisent et se remplissent sous le halo industriel d’une dizaine de néons : les produits frais dans des cabas isothermes bleus, le reste dans d’épais sacs en papier kraft. Le bruit de leurs roulettes résonne, amplifié par la hauteur sous plafond et les murs en parpaings.

    Mais dans ce magasin, il n’y a aucun client… Ou plutôt si, un seul : le géant américain Amazon. Qui vient satisfaire ici les besoins de courses alimentaires de ses internautes voulant être livrés au maximum dans les deux heures qui suivent leur achat.

    #E-commerce #Amazon #Monoprix #Logistique #Nouvelle_domesticité

  • En Corée du Sud, pendant la pandémie des livreurs meurent d’une surcharge de travail - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/international/180121/en-coree-du-sud-pendant-la-pandemie-des-livreurs-meurent-d-une-surcharge-d

    La situation des #livreurs des #plateformes de #e-commerce devient un problème national en Corée du Sud. Les restrictions sanitaires liées à la #pandémie a augmenté la demande, sans que les entreprises ne s’adaptent. Selon les syndicats, 19 d’entre eux seraient décédés d’une #surcharge de #travail en 2020.

    #livraison #exploitation #droit_du_travail

  • #Amazon condamné à ne plus livrer que les #produits_alimentaires, médicaux et d’hygiène

    Le tribunal judiciaire de Nanterre a rejeté ce mardi la fermeture totale des entrepôts français du géant américain, mais le contraint à ne plus livrer que des produits alimentaires, médicaux ou d’hygiène. Amazon a décidé de faire appel.

    Camouflet pour le géant Amazon en France. Le #tribunal_judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine), dont dépend son siège français de Clichy-la-Garenne, vient ce mardi de lui ordonner, dans les 24 heures, de « restreindre l’activité de ses entrepôts aux seules activités de réception des marchandises, de préparation et d’expédition des commandes de produits alimentaires, de #produits_d'hygiène et de #produits_médicaux, sous astreinte, d’un million d’euros par jour de retard et par infraction constatée ».

    La décision s’applique dans l’attente de « l’évaluation des #risques_professionnels inhérents à l’épidémie de Covid-19 sur l’ensemble de ses #entrepôts ainsi qu’à la mise en œuvre des mesures prévues à l’article L 4121-1 du #Code_du_travail » et pendant « une durée maximum d’un mois » qui pourra, si besoin, être allongée par un nouveau #jugement.

    Le tribunal de Nanterre avait été saisi en référé, mercredi 8 avril, par l’union syndicale Solidaires (Sud) qui réclamait à titre principal la fermeture des six entrepôts français du géant du #e-commerce sous astreinte d’un million d’euros par jour. A défaut, Solidaires demandait qu’#Amazon_Logistique_France soit au moins contraint de réduire son activité aux 10 % de marchandises « essentielles » et par conséquent de diminuer d’autant le nombre de salariés présents sur les sites français. C’est à cette deuxième option que le tribunal vient de faire droit dans son délibéré, après une audience qui a duré environ deux heures vendredi.

    « Impossible de respecter les #distances_sociales »

    « C’est une décision très intéressante pour les salariés d’Amazon car elle dit que les obligations de prévention de la santé des #salariés passent avant la réussite financière de l’entreprise », s’est félicité Me Judith Krivine, du cabinet Dellien Associés. Et l’avocate du syndicat de relever que c’est déjà la troisième décision de justice qui va dans le même après celles concernant une association d’aide à domicile de Lille vendredi 3 avril et #La_Poste jeudi 9 avril.

    « Nous ne disons pas qu’Amazon n’a rien fait, mais c’est un empilement de mesures, précipitées et disparates, dénonce Laurent Degousée, co-délégué Sud Commerce. Sauf à être habillé en cosmonaute, il est impossible, avec les effectifs actuels d’Amazon, de respecter les distances sociales dans un entrepôt. Le juge, sans ironie, vient d’ordonner à Amazon de faire ce qu’il prétend faire depuis plusieurs semaines : se limiter aux #marchandises_essentielles. »

    La représentante Sud-Solidaires du site de #Lauwin-Planque (Nord), l’un des plus grands centres du groupe en France, ne cache pas sa satisfaction : « Cela fait trois semaines que l’on lutte tous les jours face au géant, estime Tatiana Campagne. Pour nous, c’est une grande #victoire. L’entreprise doit mettre des choses en place en négociant avec nous et non plus en se prenant pour des rois comme depuis le début de la crise. »

    Jean-François Bérot, élu Sud-Solidaires à Saran (Loiret), veut aussi y voir un augure favorable pour l’étape judiciaire suivante : faire reconnaître devant les prud’hommes de Nanterre onze dossiers de #droit_de_retrait de salariés contestés par la direction.

    Malaise grandissant chez les salariés

    « C’est une #bombe_sanitaire et sociale qui est en train d’exploser et qui concerne plus de 10 000 #travailleurs directs mais aussi une armée d’#intérimaires et de #livreurs », pointait le syndicat dans son communiqué du 8 avril. Le syndicat reproche à Amazon de ne pas protéger ses salariés correctement contre le Covid-19 et de poursuivre son activité « comme si de rien n’était, en dépit de la mobilisation du personnel, des mises en demeure des syndicats, de l’inspection et de la médecine du travail, mais aussi des critiques des ministres de l’Economie et du Travail ».

    La semaine dernière, cinq entrepôts du géant américain, sur les six qu’il compte en France, avaient été épinglés par le ministère du Travail pour la mauvaise protection de leurs salariés. Trois des six mises en demeure ont depuis été levées. Et depuis plusieurs semaines, le malaise ne cesse de croître dans les entrepôts Amazon. Arrêts maladie, droits de retrait, arrêt pour garde d’enfants, jours de grève… l’#absentéisme atteint des taux records. « Entre 40 et 60 % », selon les sites et les syndicats.

    Officiellement, un seul employé est actuellement hospitalisé en réanimation à cause du Covid-19, mais les syndicats soupçonnent des dizaines de #malades non comptabilisés.

    Amazon fait appel

    « Nous sommes en désaccord avec la décision rendue aujourd’hui (NDLR : ce mardi) par le tribunal judiciaire de Nanterre et nous évaluons actuellement ses implications pour nos sites logistiques français », fait savoir Amazon, qui a décidé de faire appel. Celui-ci ne suspend cependant pas la décision qui devra donc être exécutée.

    L’e-commerçant affirme que « rien n’est plus important que la sécurité des collaborateurs. Ainsi, en France, ces quatre dernières semaines, nous avons distribué sur nos sites plus de 127 000 paquets de lingettes désinfectantes, plus de 27 000 litres de #gel_hydroalcoolique, ainsi que plus de 1,5 million de #masques. Nous avons aussi mis en place des contrôles de température et des mesures de distanciation sociale et également triplé nos équipes d’entretien en France pour renforcer le #nettoyage de 200 zones supplémentaires sur chaque site. »

    http://www.leparisien.fr/economie/amazon-condamne-a-ne-plus-livrer-que-les-produits-alimentaires-medicaux-e
    #justice #livraison #coronavirus #confinement #covid-19 #distanciation_sociale #protection #travail #distanciation_sociale

  • 90,000 Packages Disappear Daily in N.Y.C. Is Help on the Way? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/12/02/nyregion/online-shopping-package-theft.html

    A new start-up company is gambling that online shoppers who are worried about not getting their packages will be willing to pay extra to ship them to a home-based network of package receivers in Brooklyn.

    With online shopping surging and another holiday season unfolding, customers’ mounting frustration and anger over stolen packages are driving many to take creative and even extreme measures to keep items out of the hands of thieves.
    Sign up for the New York Today Newsletter

    Each morning, get the latest on New York businesses, arts, sports, dining, style and more.

    In New York City, where more orders are delivered than anywhere else in the country, over 90,000 packages a day are stolen or disappear without explanation, up roughly 20 percent from four years ago, according to an analysis conducted for The New York Times.

    About 15 percent of all deliveries in urban areas fail to reach customers on the first attempt because of package theft and other issues, like deliveries to the wrong house, according to transportation experts.

    #e-commerce #vol

  • Opinion | Do Not Trust That Stranger’s 5-Star Review - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2019/05/25/opinion/sunday/five-star-customer-reviews.html

    Bon papier sur les évaluations en ligne.

    Stars beget sales. According to an often mentioned Harvard Business School working paper that studied restaurant reviews on Yelp, each added star is associated with a 5 percent to 9 percent increase in revenue. Not surprisingly, then, new businesses have sprung up to exploit the rating system to the seller’s or the platform’s advantage.

    Finally, it’s hard to know what the stars even mean. Often times, whether it’s a mattress or can opener or an Uber driver, a five-star rating means “nothing disastrous happened,” said Nikhil Garg, a doctoral candidate at Stanford University. A recent study he co-wrote reported that 80 percent of people gave freelancers hired from an online platform five stars. But when he asked people to choose from different words (“terrible,” “mediocre,” “best possible,” etc.), at least half of the freelancers earned the equivalent of a two-, three- or four-star review.

    In the case of hotels, said Dr. Cotte, five stars typically means “everything is what I expected.” I’m assuming this is how the Hampton Inn averaged a five-star rating on my recent search for a hotel in Maine, compared to several luxury resorts that rated only a four.

    The experts confirmed what I knew, but resisted, all along. If you really want to find the best product or service for your needs, you’ll need to exert some effort. But it’s also worth remembering that if you don’t, it’s no big deal.

    As Dr. Salganik explained, even if a system is gamed, the worst product probably won’t end up at the top of your screen for long; assuming there’s a considerable difference in quality among the options, it will eventually be knocked down. But if the products are pretty similar, then yes, it’s possible that the very best one will actually not float to the very top — though that’s no tragedy either. As Barry Schwartz, the author of “The Paradox of Choice,” argues, if everything is essentially the same, then there’s nothing wrong with ending up with a product that’s the second- or third-best of the heap.

    #E-commerce #Evaluation #Avis_utilisateurs

  • Putains de camions - Les poids lourds en question | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/081593-000-A/putains-de-camions

    En Europe, 80 % des marchandises sont transportées par voie routière. Mais à quel prix ? Enquête sur la folie des #poids_lourds.

    Cela n’aura pas échappé aux automobilistes : les #autoroutes européennes sont encombrées par des files de poids lourds toujours plus interminables. Alors que près de 80 % des marchandises transitent par #voie_routière, le nombre de camions en circulation devrait augmenter de 40 % dans cinq ans. Pourquoi ce choix de la route au détriment du #rail ou du #transport_maritime, qui présentent pourtant de nombreux avantages, notamment écologiques ? Pour quelle raison les camions sont-ils aussi nombreux – un tiers d’entre eux, selon les estimations – à rouler à vide ? #Diesel bon marché, dumping sur les salaires des chauffeurs, explosion des commandes sur Internet, production et livraison à flux tendu : cette folie des poids lourds, qui résulte d’une série de décisions politiques, notamment un investissement massif dans les autoroutes, sert des intérêts économiques. Si les entreprises privées profitent de ce système, les citoyens en subissent les conséquences : embouteillages, pollution, risques sanitaires et usure précoce des infrastructures publiques. À l’échelle du continent, la #Suisse offre pourtant un modèle plus vertueux : le pays a su s’affranchir du #lobby_automobile pour miser sur le #transport_ferroviaire.

    #transport #transport_routier

    • Petite synthèse du reportage.
      1. Le #budget d’entretien des autoroutes et routes nationales allemandes est de 3,9 milliards. Ce coût s’explique en particulier par l’impact des poids lourds : 1 camion de 40 tonnes a un impact équivalent à celui de 60 000 véhicules légers.

      2. Le fonctionnement en #flux_tendu de l’ensemble du système #logistique transforme de facto le #réseau_routier en espace de #stockage grâce à un coût particulièrement intéressant ne prenant pas en compte les #externalités_négatives et reposant largement sur l’#exploitation des travailleurs de l’est de l’#union_européenne, que ce soit les chauffeurs ou les employés des #centres_logistiques. Le reportage cite notamment l’exemple d’Amazon — mais cela doit être valable pour l’ensemble des acteurs du #e-commerce
      qui installe ses centres en Pologne pour ses livraisons en Allemagne. Ce coût extrêmement faible se reflète également dans le fait que 36 % des camions roulant en Allemagne roulent à vide !

      3. Pour en revenir à l’exploitation, les patrons des sociétés de transport mettent une pression terrible sur leurs chauffeurs au détriment de la #sécurité_routière tout en profitant d’un nombre de contrôle très insuffisant et des sanctions trop légères (en #Allemagne) en cas d’irrespect de la législation européenne sur les temps de repos. Ainsi, il est estimé qu’un chauffeur routier pourra faire 100 000 kilomètres sans être contrôlé alors que 50 % de ces contrôles amènent à constater une infraction (cas allemand toujours) ! La faiblesse des sanctions amène d’ailleurs les transporteurs à prévoir leur coût lorsqu’ils ne fraudent pas directement en manipulant les instruments de contrôle.

      4. Bien entendu, le reportage aborde également la question du diesel (subventionné) et des émissions de #particules_fines avec leur impact sur la #santé : maladies cardio-vasculaires, décès prématurés.

      5. L’#électromobilité ne concernera le fret longue distance qu’à long terme, les constructeurs allemands ne s’y investissant pas pour la plupart. Il y a un début de développement de solutions pour le #fret_urbain. Pour le transport de passagers, le reportage cite l’exemple d’un #bus_électrique développé par l’entreprise Build your dreams, d’origine chinoise comme l’indique son nom, et exploité par #Flixbus pour sa liaison Paris – Amiens.

      6. En matière de lobbying, #Volkswagen entretient en particulier un groupe de pression de 40 personnes auprès des instances de l’Union.

      7. Alors qu’un train de marchandise de 740 mètres de long permet de remplacer 52 poids lourds, les #infrastructures_ferroviaires souffrent d’un manque d’investissement, de voies d’évitement trop réduites, d’une #électrification des lignes insuffisante, de gros problèmes de jonctions entre les différents réseaux nationaux.

      8. Le reportage se termine en citant le cas #suisse qui a développé une politique ambitieuse de #ferroutage. Le ferroviaire représente 37 % du fret, dont 70 % pour le transit, soit 2 fois plus qu’en Allemagne et 4 fois plus que la France. Cela s’explique notamment par la question des redevances versées pour l’usage des voies ferrées et routières qui permet de redonner sa chance au ferroviaire alors qu’il est estimé que le fret routier va augmenter en Allemagne de 40 % d’ici 2030 par rapport à 2010.

      J’en profite pour renvoyer vers ce message, de 2016, citant un article de Jean Gadrey signalant le documentaire de Gilles Balbastre, Transport de marchandises : changeons d’ère ! réalisé à l’initiative du comité d’entreprise de SCNF-fret : https://seenthis.net/messages/548855

    • merci @af_sobocinski pour ce résumé. J’ai arrêté à la publicité pour flixbus avec les interviews convenues des voyageurs émerveillé·es par les bus « non polluants », mais rien sur la pollution nucléaire, ce n’est pas sérieux.
      Déçue qu’il n’y est apparemment rien non plus sur les militants écologistes #anti-fret-routier, comme ceux certes des années 1990 de la Vallée du Somport.

      Il y a un passage sur les conducteurs de Pologne ou de Roumanie sous payés mais qui naviguent dans l’espace européen (surtout l’Allemagne) avec des camions qui font des trajets Allemagne=>Pologne=>Allemagne pour justifier ces aberrations socios-économiques-polluantes, Amazon en bonne position des pires entreprises implante ses plateformes dans les pays européens les plus pauvres.

      Et je renote ici le chiffre donné impressionnant : un poids-lourd représente le passage de 60.000 voitures . Donc, il faut inclure dans le coût global du #fret_routier la construction et l’entretien des routes, autoroutes et aires de stationnement tous saturé·es par les poids-lourds. En plus des cadeaux fiscaux, diesel moins cher, #subventions aux entreprises etc. #croissance #folie_humaine #inside_the_wall

      @aude_v j’appellerai pas ça du survivalisme mais du #déni_opportuniste
      #fin_du_monde #macronerie

    • Je n’ai pas encore pété de télé @touti mais il n’est pas trop tard pour que je m’y mette. Ce n’est pas les boîtes à conneries et les raisons qui manque. J’ai beaucoup cassé et dès l’adolescence, tout seul où en groupe. Puis on s’est calmé quand on a eu affaire aux flics. Plus tard avec un pote, on pointe à pôle-emploi (anpe à l’époque) depuis une antique cabine téléphonique. Tapez 1, tapez 2… tatati tatata, patins,couffins… au tour de mon compère, avant de finaliser par je ne sais quelle touche, il arrache le combiné et s’en sert telle une masse d’arme pour détruire la cabine. J’ai rien fait pour le retenir, je crois bien même que j’ai dû l’aider. J’ai encore, dans la tête, l’image de cette cabine toute destroy alors qu’on étaient partis faire du stop un peu plus loin.

    • Bon, je n’ai pas imaginé que ça allait déclencher de telles réactions. Je me retire de cette discussion et j’emmène avec moi la façon dont je pense que la télévision fonctionne avec une conclusion qui semble avoir activé moralisme et souvenirs de vandalisme à mon grand désarroi.

  • L’e-commerce pénalisé par les « gilets jaunes » en 2018
    https://www.lemonde.fr/economie/article/2019/02/05/l-e-commerce-penalise-par-les-gilets-jaunes-en-2018_5419339_3234.html

    Le mouvement des « #gilets_jaunes » a même eu une incidence négative sur les ventes de l’#e-commerce, avec un manque à gagner de 0,7 point de croissance par rapport aux prévisions, soit l’équivalent de 600 millions d’euros. La progression des ventes n’a cessé de diminuer jusqu’à la fin de 2018 : + 16 % au mois d’octobre, + 14 % au mois de novembre, + 8 % en décembre.

    "Gilets jaunes" : trois salariés d’Amazon licenciés pour faute grave
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/les-actualites-de-6h30-gilets-jaunes-trois-salaries-d-amazon-licencies-pour-faut

    Un #licenciement pour « faute grave », ils avaient encouragé publiquement sur Facebook les blocages contre leur propre entreprise.

    Un de ces ex-salariés qui travaillaient sur le site #Amazon de Lauwin-Planque, témoigne sur RTL. Sylvain était en poste comme préparateur de commande dans la plateforme nordiste depuis deux ans et demi. Aujourd’hui, l’ancien salarié accuse le coup. Il s’est laissé emporter par le mouvement « gilets jaunes », dit-il, et ne pensait pas être aussi lourdement sanctionné.

    Amazon précise que ces salariés restent libres de soutenir un mouvement mais n’ont pas respecté leurs obligations contractuelles. Pour certains syndicats, c’est une manière de dégraisser après le rush des périodes de fin d’année.

    Des appels au débrayage et à participer aux manifestations de ce mardi ont été lancés, mais ils sont rarement suivis chez le géant américain.

  • Pas d’effet « gilets jaunes » sur le e-commerce Le Figaro.fr avec Reuters - 10 Décembre 2019 _
    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2019/01/10/97002-20190110FILWWW00262-pas-d-effet-gilets-jaunes-sur-le-e-commerce.php

    Le e-commerce n’a finalement pas profité des perturbations provoquées par le mouvement des « gilets jaunes », qui a lourdement pénalisé le commerce pendant les fêtes de fin d’année en France, selon une enquête publiée jeudi. Le montant moyen dépensé sur internet s’est élevé à 289 euros en moyenne, un budget resté stable par rapport à 2017 pour 51% des personnes interrogées, indiquent les chiffres compilés par la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad) et l’institut de sondage CSA.

    Par ailleurs, le nombre d’acheteurs en ligne est lui aussi resté stable par rapport à l’an dernier, 73% des "cyber-acheteurs" ayant fait leurs courses de Noël sur internet, contre 75% l’an dernier. Les résultats de l’enquête montrent aussi qu’il n’y a pas eu de report des achats depuis les magasins physiques vers internet.

    "Si 32% des e-acheteurs déclarent avoir acheté une plus grande part de leurs cadeaux sur internet pendant le mouvement des « gilets jaunes », en parallèle, 27% disent avoir acheté une plus grande part de leurs cadeaux en magasin". La grande distribution a quant à elle évalué entre 300 et 500 millions d’euros la perte de chiffre d’affaires liée aux blocages d’entrepôts ou d’accès aux magasins en novembre et décembre derniers.

    Les commerçants attendent maintenant beaucoup des soldes qui viennent de commencer pour écluser des stocks pléthoriques, en particulier dans l’habillement.

    #e-commerce #internet #amazon 

     #commerce #économie #commerce_électronique #GiletsJaunes #web

  • Top 10 tips to make a successful e-commerce app
    https://hackernoon.com/top-10-tips-to-make-a-successful-e-commerce-app-5f53c1e54b6d?source=rss-

    The whole world is buying things online. The trend has fascinated both customers and retailers. On one the hand, customers have built a greater reliance on e-commerce. They are buying everything online; from clothes to groceries, to gadgets, to appliances, to furniture, to everything else.On the other hand, retailers are seeing enormous opportunities in selling online, through a mobile app. Of course, they would have extended reach as more people are using mobile devices in the comparison of laptops or desktops.But will every retailer succeed in its e-commerce application development? Will to succeed with an e-commerce mobile app be as easier as to get it built? Unfortunately, it’s not.An e-commerce app will not be successful unless it’s developed to be successful. Let me share 10 vital (...)

    #e-commerce-app #ecommerce

  • E-commerce supply chains and the #blockchain
    https://hackernoon.com/e-commerce-supply-chains-and-the-blockchain-ad6634c57a5f?source=rss----3

    Decentralised technologies have a range of value propositions for online merchants. Chief amongst these is the integrity of the supply chain — something that conventional solutions are poor at maintaining.Blockchain technology has, to date, been limited to two major applications. The first is online currency: the peer-to-peer transfer of value pioneered by bitcoin. Many subsequent protocols have modified and improved bitcoin’s technology, but one way or another, digital cash is currently blockchain’s chief use case. This functionality of peer-to-peer value transfer has been leveraged by the second major application, the ICOs or decentralised crowdfunding that have emerged over the past five years and which came to global prominence in 2017.But blockchain offers far more than the ability to (...)

    #delivery-software #supply-chain-management #supply-chain #e-commerce-business

  • Alibaba’s next moon shot is to make cities adapt to their human inhabitants, technology seer says | South China Morning Post
    http://www.scmp.com/tech/innovation/article/2123856/alibabas-tech-seer-sees-making-cities-adapt-their-inhabitants-next

    Wang Jian was once called crazy by Jack Ma Yun, the founder and executive chairman of Alibaba Group Holding, for suggesting that the company could have its own mobile operating system.

    That vision, however, proved prescient as smartphones powered by the company’s YunOS mobile operating platform, which was developed by its Alibaba Cloud subsidiary, surpassed 100 million units last year.

    In addition, many of the Hangzhou-based e-commerce company’s recent innovations are rooted in Alibaba Cloud, known as Aliyun in China, as domestic demand for data centre facilities and on-demand computing services delivered over the internet have grown rapidly.

    “It’s not about whether I’m crazy or not, it’s about this era,” Wang, the chairman of Alibaba’s technology steering committee, said in an interview in Hong Kong, where he met with some journalists to talk about his new book Being Online. “[This] is a crazy era, so many new things are happening.”

    Wang, 55, said the city of tomorrow should be able to adapt to its surroundings and inhabitants, almost like a living organism, so that municipal services like public transport, health care and education can be delivered in the right measure and time to minimise waste and optimise usage.

    Alibaba says it is on track to overtake Amazon as world’s top cloud computing services firm

    To that end, a city’s development would be better determined in future by the amount of computing resources it consumes, said Wang. At present, electricity consumption is widely regarded as the measure of development for cities, he added.

    Similarly, the day-to-day behaviour of a city’s residents now has little impact on how a city is organised as well as the way its services are planned and developed, said Wang. That would change with advanced computing technologies that are able to track human behaviour.

    “Do you want to take the bus, or is it because it’s been put there so you’re taking it?” asked Wang, using fixed bus routes as an example of how a city’s services are rigid and do not adapt quickly to changing patterns in the behaviour of its residents.

    Citing the example of a project in northern China, where railway workers were able to tell staff canteens along the line of which meals they plan to have, operators of these dining halls were able to prepare the right amount of food, leading to less waste. [Alibaba Group Holding’s annual Singles’ Day shopping festival on November 11 is a testament to the way cloud computing has changed the retail industry in China. Photo: Edward Wong]

    In its home market in the eastern coastal Chinese city of Hangzhou, Alibaba has created a so-called City Brain that uses artificial intelligence – specifically, deep learning technology that teaches computers to learn and perform tasks based on classifying data – to send out instant traffic alerts and route suggestions to motorists.

    Alibaba said traffic speed has improved by up to 11 per cent in one of Hangzhou’s districts, and that several other cities in China were now implementing smart transport programmes.

    Neil Wang, the Greater China president of consultancy firm Frost & Sullivan, said integrating technology into a city’s operations enabled traffic to be monitored in real-time and fed back to users, allowing drivers to check traffic conditions and adjust their route during the journey, or even find a vacant parking space via a mobile app.

    “Creating a sustainable and self-conscious city with the help of big data technology is the main idea behind this approach,” said Wang. “Smart cities can use the latest digital technologies to improve their resource allocation, as well as the quality of life for their residents. In particular, transport, health care, and education are some of the key areas that will benefit.”

    The global smart cities market, which comprises of interrelated domains that impact urban living, is forecast to reach US$1.2 trillion by 2019, according to research company Technavio in a report published in February. These domains include industry automation, smart grid, security, education, home and building, health care, transport, and water and waste.
    Smart cities can use the latest digital technologies to improve their resource allocation, as well as the quality of life for their residents.

    New York-listed Alibaba, which owns the South China Morning Post, is not alone in trying to make cities more adaptable to human behaviour. Many other companies, including Google owner Alphabet, are involved in various projects around the world that integrate information technology with city planning.

    In October, Alibaba said it will double research and development spending to US$15 billion over the next three years to develop futuristic technologies that could transform whole industries, or so-called moon shot projects. To do that, the company will set up research labs around the world and hire scientists.

    For Wang, Alibaba’s annual Singles’ Day shopping festival on November 11 is a testament to the way cloud computing has changed the way people shop in China. This year’s edition of the 24-hour shopping promotion chalked up a record of more than US$25 billion in sales.

    The event is made possible by the coming together of mobile payments, e-commerce and back-end logistics underpinned by cloud computing.

    Smart cities: Digital world unlocks door to the future

    “If you think about it, being able to shop at night while tucked into bed, and having that parcel land on your doorstep the next day is in itself crazy,” Wang said.

    There will be more inventions that today may look wacky but could be the norm of tomorrow, Wang said. Citing the example of Thomas Edison’s light bulb, which made it possible to demonstrate the usage of electricity, he said future applications on the internet may exceed the limits of human imagination today.

    “We’re just at the beginning of the beginning of the beginning.”

    Additional reporting by Zen Soo
    This article appeared in the South China Morning Post print edition as: Smart cities next idea in tech chief’s crazy era

    #Chine #e-commerce #smart-cities #surveillance #disruption

  • Non sempre l’algoritmo di Amazon fa risparmiare - Joon Ian Wong - Internazionale
    http://www.internazionale.it/notizie/joon-ian-wong/2016/09/27/amazon-prezzi-algoritmo

    Original version su quartz:
    http://qz.com/786300/amazon-buy-box-its-algorithms-are-misleading-customers-and-causing-them-to-spend

    Non sempre l’algoritmo di Amazon fa risparmiare
    Joon Ian Wong, Quartz, Stati Uniti

    Gli algoritmi di Amazon fanno sì che i clienti spendano molto più di quanto dovrebbero per alcuni prodotti, promuovendo quelli da cui l’azienda trae vantaggi. È quanto emerge da un’inchiesta pubblicata il 20 settembre dall’organizzazione giornalistica non profit ProPublica.

    Amazon non ha mai rivelato il criterio con cui i suoi algoritmi selezionano i prodotti di alcuni commercianti, o quelli che vende direttamente, in modo da essere suggeriti nella buy box, l’area della pagina in cui i clienti aggiungono un prodotto al carrello.

    Per fare luce sul suo funzionamento, ProPublica ha simulato gli acquisti su Amazon di un cliente di Brooklyn, New York, non iscritto al servizio Prime. Ha usato un software per scandagliare per qualche settimana gli elenchi di Amazon di 250 prodotti piuttosto popolari, dagli elettrodomestici agli articoli per la casa. Ed ecco cosa ha scoperto.

    Comprando tutto quello che Amazon consigliava nella buy box, un cliente avrebbe speso il 20 per cento in più che se avesse acquistato gli stessi prodotti al prezzo più basso disponibile sulla piattaforma. Questo si traduce in una spesa per il carrello di 1.400 dollari in più (1.243 euro). Secondo un commento di Amazon e ProPublica, è probabile che il cliente abbia acquistato gli articoli singolarmente e sia stato attento a non superare la soglia dei 49 dollari (43 euro, 19 euro in Italia) che dà diritto alla spedizione gratuita.
    La differenza media tra il prodotto raccomandato e quello più economico era di 7,88 dollari (6,99 euro).
    Quasi tutti i venditori nella buy box che non avevano la voce più economica tra quelle elencate erano Amazon o venditori che usano la logistica di Amazon. I commercianti indipendenti erano solo il 6 per cento.
    Amazon non include il criterio dei costi di spedizione per i suoi prodotti o per quelli di cui gestisce la logistica per conto di altri quando chiede ai clienti di valutare il prodotto in base a “prezzo e spedizione”. Questo permette ad Amazon di ottenere un’ottima posizione in classifica nell’80 per cento dei casi. Secondo ProPublica, le valutazioni sono corrette per gli abbonati al servizio Prime e per quelli che hanno diritto alla spedizione gratuita.

    Un processo misterioso
    Amazon ha dichiarato: “Con Prime e con l’opzione di spedizione Super saver (che si limita agli Stati Uniti), la maggior parte dei nostri articoli ordinati – nove su dieci – può essere spedita gratis. Gli algoritmi di smistamento a cui fa riferimento l’articolo di ProPublica sono progettati per il 90 per cento degli articoli ordinati, per i quali non valgono i costi di spedizione”.

    Secondo quanto affermato da Amazon, il prezzo non è l’unico criterio per conquistare la buy box. “Il prezzo è solo uno degli aspetti nell’essere al servizio dei clienti”, afferma Amazon in una dichiarazione a ProPublica, che ha reso disponibili i dati ricavati dall’esperimento.

    Amazon offre spiegazioni vaghe sul perché un prodotto è mostrato nella buy box. Nelle informazioni disponibili sul sito, “i venditori devono avere alcuni requisiti basati sulla prestazione per poter competere per una posizione nella buy box”. Nella stessa nota si legge: “Per molti venditori, un posizionamento nella buy box può determinare un aumento delle vendite”.

    Il mistero della buy box ha serie ripercussioni per i commercianti indipendenti. L’obiettivo di ottenere un posizionamento migliore ha spinto i venditori a incaricare Amazon di occuparsi degli ordini pagando in tra il 10 per cento e il 20 per cento del ricavato sulle vendite. Perfino essere “consegnati da Amazon” e offrire prezzi più bassi non garantisce una posizione nella buy box.

    È quanto ha scoperto ProPublica a proposito di un commerciante: “Amazon non è equa sotto il profilo della concorrenza, ma non abbiamo molta scelta. Dobbiamo esserci”, ha dichiarato il commerciante Gokhan Erkavun a ProPublica. Come sottolineato da ProPublica, Amazon non è l’unica piattaforma accusata di far pendere i suoi algoritmi a suo favore e in alcuni casi a scapito dei clienti.

    Con queste motivazioni la Commissione europea sta indagando su Google per il suo servizio di comparazione di prezzi. In base all’accusa della Commissione, tra i tanti vantaggi, Google favorisce il servizio Google Shopping rispetto agli altri. Questa indagine è ancora in corso.

    #amazon #e-commerce #

  • La fin des programmes de fidélité ? - CtrlShift
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/144295008513

    Sur le blog de CtrlShift (@321ctrlshift), la société de conseil britannique qui promeut la réutilisation des données par les utilisateurs (voir notamment notre dossier de 2012 et bien sûr le programme MesInfos de la Fing), on souligne que les programmes de fidélité à destination des consommateurs ont du plomb dans l’aile. Le billet pointe vers une étude du cabinet de conseil Collinson Group, qui montre que les programmes de fidélité dévissent, dans tous les secteurs, notamment du fait qu’ils sont de moins en moins avantageux pour les consommateurs. Pour CtrlShift, ce n’est pas la seule raison. Malgré leur promesse, les programmes de #fidélités ne sont pas conçus pour les consommateurs (”qui souhaite être fidèle à une marque ?”), mais bien par ceux qui les commercialisent. En fait, les programmes de (...)

    #confiance #marketing #commerce #e-commerce

  • Zu viel umgetauscht: Berliner wird bei Amazon lebenslang gesperrt | Berliner Zeitung
    http://mobil.berliner-zeitung.de/berlin/zu-viel-umgetauscht-berliner-wird-bei-amazon-lebenslang-gespe

    Seit 15 Jahren ist Uwe R. (55) treuer Amazon-Stammkunde. Für Tausende von Euro hat der Berliner Hunderte von Waren bei dem Online-Kaufhaus gekauft, das zu den größten weltweit gehört. Doch jetzt wurde ihm die Mitgliedschaft gekündet. Amazon sperrte Uwe R. das Kundenkonto – auf Lebenszeit. Weil er angeblich zu viele Artikel zurückgeschickt hatte.

    Online-Läden, die rund um die Uhr täglich geöffnet haben. Auch Uwe R. war von dieser Einkaufsmethode begeistert. „Seit 2000 bin ich Amazon-Kunde“, sagt er. „Ich habe Fernseher, Computer, Kleidung gekauft. Der Umsatz, den Amazon mit mir in 15 Jahren machte, dürfte enorm sein.“
    Eine Mail von Amazon

    Natürlich nutzte Uwe R., wie jeder andere Online-Kunde auch, das gesetzlich vorgeschriebene Widerrufsrecht und schickte über den kostenlosen Retouren-Service Waren zurück. Doch dann erhielt R. eines Tages eine Mail von Amazon. Wegen einer „außergewöhnlich hohen Anzahl“ zurückgesendeter Artikel drohte der Händler mit der Schließung des Kontos.

    So geschah es auch. Wieder kam eine Mail. Darin teilte Amazon nun mit: „Nach eingehender Überprüfung haben wir festgestellt, dass Sie unberechtigt Artikel reklamiert haben. Wie angekündigt, können wir daher zukünftig leider keine weiteren Bestellungen entgegennehmen und schließen Ihr Amazon.de-Konto mit sofortiger Wirkung.“

    Uwe R. ist sauer. „Mit keinem Wort erklärt Amazon, was unberechtigt reklamiert wurde, nennt keine Zahlen“, sagt er. „Natürlich habe ich von Missbrauchsfällen gehört, wo Online-Kunden benutzte oder kaputtgemachte Artikel zurückschickten. Das war bei mir nie der Fall.“
    Kleidung für die fünf Kinder gekauft

    Dass es bei ihm viele Retouren gab, kann R. erklären. „Ich habe fünf Kinder. Wenn ich für sie Kleidung kaufte, habe ich natürlich in verschiedenen Größen bestellt, das zurückgeschickt, was nicht passte“, sagt er. „Bisher gab es mit Amazon auch nie Probleme. Denn als sogenannter Prime-Kunde habe ich mit der Jahresgebühr von 49 Euro die kostenlose Lieferung und Rücknahme für viele Produkte mitbezahlt.“

    Besonders dreist findet R., dass Amazon auch das Konto seiner Frau sperrte. „Man nimmt sie quasi in Sippenhaft.“ Der Fall des Berliners lässt befürchten: Online-Kunden müssen mit drastischen Strafen rechnen, wenn sie oft Sachen zurücksenden – obwohl es ihr gutes Recht ist. „Denn man kann die Waren nicht prüfen wie im Geschäft“, sagen Experten der Verbraucherzentralen. Sie wissen, Uwe R. ist kein Einzelfall.

    #Berlin #e-commerce

  • Zalando macht Berlin zum Testlabor des schnellen Warenverkehrs | Berliner Zeitung
    http://mobil.berliner-zeitung.de/berlin/zalando-macht-berlin-zum-testlabor-des-schnellen-warenverkehr

    Lieferung binnen weniger Stunden, was nicht gefällt oder passt, wird zu Hause abgeholt – im Management des Berliner Online-Modekaufhauses Zalando hat man eine klare Vision vom nächsten Level des virtuellen Einkaufs. Es gehe darum, „das Shoppingerlebnis für unsere Kunden“ kontinuierlich zu verbessern, sagt Jan Bartels, Chef im Logistik-Bereich von Zalando.

    Bereits im Dezember vergangenen Jahres hatte das Berliner Unternehmen hier und in anderen ausgewählten Städten Tests für die Lieferung am selben Tag gestartet. Die Auswahl erfolgt seitdem per Zufallsgenerator. So konnte es passieren, dass man die Lieferung schon nach Stunden bekam. Bei Zalando spricht man von überraschten Kunden und glücklichen Gesichtern. Über Details könne man aber noch keine Auskunft geben. Eine genaue Analyse stehe noch aus.

    Seit der vergangenen Woche testet Zalando zudem die Abholung zu Hause. Dafür kann man einen Wunschtermin bis zu fünf Tage im Voraus festgelegen oder sich für die Sofortabholung entscheiden. Dann, so das Versprechen von Zalando, steht der Kurier innerhalb von 60 Minuten vor der Tür.

    Mit der schnellen Lieferung und Abholung mag der Online-Händler den Nerv seiner Kundschaft treffen, zugleich hämmern die Berliner damit aber am von DHL und Hermes gegossenen Fundament des hiesigen Online-Handels. Denn die jungen Wilden des Einzelhandels setzen beim Ausbau ihres Geschäfts auf den kreativen und hochflexiblen Nachwuchs der Logistikbranche.
    55 Millionen Zalando-Sendungen im letzten Jahr

    So entschied sich Zalando bei der Sofortlieferung für die Zusammenarbeit mit dem Unternehmen Liefery und bei der Retouren-Abholung in Berlin für Tiramizoo. Der Grund: „Diese Anbieter haben unsere Anforderungen jeweils am besten erfüllt“, heißt es in der Friedrichshainer Online-Kaufhaus-Zentrale. Die derzeitige Zusammenarbeit mit DHL bleibe davon unberührt.

    Trotz dieser Versicherung hat Zalandos Wahl freilich Gewicht. Immerhin sind die Berliner nach Amazon und Otto bundesweit die Nummer drei im E-Commerce. Auf 55 Millionen Sendungen wird der 2015er Warenverkehr von Zalando geschätzt.

    Was Zalandos neue Partner auszeichnet, ist ihre Flexibilität. Liefery und Tiramizoo arbeiten nicht nach Tourenplänen, sondern wie Fahrradkuriere und Taxifahrer auf Abruf. Liefertaxi-Anbieter, die sich selbst als die Experten für die letzte Meile bezeichnen. Ihre Dienstleistung kann per App geordert werden. Der Auftrag wird dann von dem Kurier ausgeführt, der gerade den kürzesten Weg zum Kunden hat und somit den Transport am schnellsten ausführen kann.

    Tiramizoo etwa verfügt mittlerweile über ein Netzwerk von 1 600 Fahrern in 160 Städten. Auf der Kundenliste stehen unter anderem Mediamarkt, Saturn und Mercedes-Benz, und längst hat auch der etablierte Logistiker DPD das Potenzial der schnellen Newcomer entdeckt. 20 Prozent hält er inzwischen an dem Unternehmen. Hermes, die Logistiksparte von Otto, hat sich derweil an dem 2 500-Fahrer-Unternehmen Liefery beteiligt.

    #Berlin #Logistik #Onlinehandel #e-commerce

  • Le #e-commerce, un puissant levier pour les pays en développement

    Plus de 200 experts se réunissent, du 18 au 22 avril, au Palais des Nations à Genève, pour discuter des implications et de l’impact du #commerce_électronique sur les #économies_émergentes.


    http://www.lacite.info/conomie-1/ecommerce-pays-developpement
    #économie

  • Over-Categorization: Avoid Implementing Product Types as Categories (56% Get it Wrong)
    http://baymard.com/blog/ecommerce-over-categorization

    “During our usability studies of how users navigate e-commerce sites, one of the most severe issues observed is over-categorization. This occurs when a site wrongly implements its product types as mutually-exclusive category scopes when instead they should have been implemented as combineable filters.”

    #e-commerce_catégorie_classement_UX_clevermarks_type_produit_PIM