• Sous les glaciers qui fondent, de nouveaux écosystèmes à défendre
    https://reporterre.net/Sous-les-glaciers-qui-fondent-de-nouveaux-ecosystemes-a-defendre

    Troisièmement, ces écosystèmes sont évidemment d’une grande valeur intrinsèque. La biodiversité qu’ils abritent est d’autant plus précieuse que celle-ci s’effondre un peu partout dans le monde. « Ces nouveaux #écosystèmes ont le privilège d’être intacts, n’ont encore jamais été modifiés par l’Homme, ce qui n’est quasiment plus le cas nulle part. Une forêt d’épicéas qui remplace un glacier alpin est au sens propre une forêt primaire. Les #retraits_glaciaires nous offrent en quelques sortes les derniers joyaux de la couronne. Il y a un intérêt écologique et une responsabilité éthique à préserver ces zones », plaide Jean-Baptiste Bosson.

    L’urgence de les protéger des convoitises

    Si les chercheurs insistent tant sur l’importance de les préserver, c’est que ces écosystèmes, à peine éclos, sont déjà menacés. « Il y a plein de tentations avec cette nouvelle ressource en eau : pour faire de la neige artificielle, la turbiner pour l’hydroélectricité, la récupérer pour l’agriculture… C’est d’autant plus dangereux qu’il y a un effet d’aubaine, explique Jean-Christophe Poupet, responsable du programme Alpes au WWF France. La fonte des #glaciers va augmenter temporairement le débit des cours d’eau, donnant l’illusion d’une abondance, mais qui n’est que temporaire. Cette #eau est un héritage, il ne faut pas la dilapider. »

    D’autant que si ces convoitises font craindre pour les futures ressources, les dégâts sont déjà perceptibles un peu partout dans le monde. « En Asie centrale, on exploite des mines en explosant des glaciers à la pelleteuse. Certains lacs au Pérou qui viennent de se former par le retrait des glaciers sont déjà contaminés par le cyanure et le mercure de mines illégales. Et les stations de ski françaises arasent les montagnes l’été pour optimiser les pistes, ce qui empêche la formation d’écosystème lorsque les glaciers disparaissent », illustre Jean-Baptiste Bosson.

    En conséquence, les acteurs du projet Ice & Life militent pour une meilleure protection juridique de ces glaciers et des écosystèmes qui leur succèdent. Dans le monde, moins de 50 % des surfaces glaciaires sont situées dans des aires protégées, s’inquiètent-ils. Si 96 % des glaciers de Nouvelle-Zélande sont dans des zones protégées, c’est le cas d’à peine 30 % des glaciers d’Europe centrale (notamment alpins) et de 12 % des glaciers d’Asie centrale (notamment himalayens), selon le recensement de l’étude.

    Créer des zones protégées sur les glaciers n’évitera pas leur fonte, reconnaissent les auteurs, mais limiterait au moins les dégâts liés au #tourisme ou aux activités minières. Stratégiquement, il est en l’espèce important d’agir au plus vite. « Une fois que les lacs et forêts se sont développés et font l’objet de convoitises, il est beaucoup plus compliqué de s’opposer aux intérêts économiques que si l’on protège le glacier aujourd’hui et sanctuarise ainsi le futur écosystème », estime Jean-Baptiste Bosso

    #extractivisme #écologie

  • L’eau n’est pas nécessaire à la vie, elle est la vie

    Alors que l’eau peut sembler être une ressource infinie pour la plupart d’entre nous, de nombreuses parties du monde sont confrontées à sa rareté croissante. Selon les estimations de l’Organisation des Nations unies (ONU) environ 2,2 milliards de personnes vivent actuellement sans accès pérenne à des services d’eau potable tandis que 4,2 milliards de personnes connaissent une pénurie d’eau sur une période d’au moins un mois par an. De tels constats trouvent leur origine dans différents facteurs (dégradation de l’environnement, déforestation, pollution des sources d’eau, agriculture intensive…) mais ils nous amènent à nous interroger sur le partage équitable de ce bien commun, vital pour la survie de la faune, de la flore, de l’humanité toute entière. N’oublions pas que l’eau est aussi indispensable à la préservation de la biodiversité et à la protection de l’écosystème.

    https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/09/28/leau-nest-pas-necessaire-a-la-vie-elle-est-la-

    #ecologie #eau

  • The largest freshwater lake in the British Isles has been poisoned
    https://www.economist.com/britain/2023/09/21/the-largest-freshwater-lake-in-the-british-isles-has-been-poisoned

    Choc climatique : le Lough Neagh, plus grand lac d’#Irlande en péril • Guide Irlande.com
    https://www.guide-irlande.com/choc-climatique-le-lough-neagh-plus-grand-lac-dirlande-en-peril

    Et ce ne sont pas que la faune et la flore qui sont impactés. Les nord-irlandais subissent de plein fouet l’altération de ce lac. Car le Lough Neagh a toujours servi de réservoir d’#eau potable pour l’Irlande du Nord. Le lac fournit jusqu’à 40% des besoins en eau de la population nord-irlandaise.

    #climat #pollution

  • Migranti, l’idea di Biancofiore : “Costruire un’isola artificiale in acque internazionali”

    La senatrice centrista dice di ispirarsi all’#Isola_delle_Rose, e sulla fattispecie di quanto predisposto dall’Australia

    «Costruire, immediatamente, in acque internazionali un’isola artificiale nel Mediterraneo, una sorta di ’pit stop’ di approdo, sulla fattispecie dell’Isola delle Rose, dove realizzare un hub di accoglienza e salvezza, e di verifica se gli immigrati abbiano titolo a venire in Europa o siano clandestini». È questa l’idea, «sulla fattispecie - spiega - di quanto predisposto dall’Australia», lanciata dalla capogruppo al Senato Civici d’Italia-Noi Moderati-Coraggio Italia-Udc-Maie, #Michaela_Biancofiore, per gestire l’emergenza migranti.

    Sempre durante la trasmissione de La Verità ’Dimmi la verità’, Biancofiore osserva che si tratterebbe di agire «in accordo con l’Ue e l’Onu» e ricorda come la sua proposta sia «un pò quanto ha suggerito anche la Grecia: un luogo neutro di cooperazione internazionale nel quale, di concerto con la Croce Rossa internazionale e altre associazioni umanitarie, ci si possa prendere cura di questi disperati, farli approdare senza lasciarli annegare ma, allo stesso tempo, gli si prendano le impronte per le identificazioni e per valutare il loro diritto a chiedere ed ottenere asilo».

    «Chi non ha i requisiti - dice ancora - dovrà essere rimpatriato, come sottolineato dalla presidente Von der Leyen. Si impedirebbe così il dramma di Lampedusa o Porto Empedocle o altri luoghi rivieraschi del nostro Paese o della Spagna, della Grecia, di Malta e così via».

    «Benissimo quanto sta facendo la premier Meloni per fermare gli sbarchi di clandestini e per non far diventare l’Italia il campo profughi dell’Ue - aggiunge - Dobbiamo imprimere una vera svolta al fenomeno migratorio impedendo che i clandestini arrivino sulle nostre coste che sono, ricordiamolo, i confini dell’Europa».

    https://www.repubblica.it/politica/2023/09/20/news/emergenza_migranti_biancofiore_isola_artificiale-415161712

    Le projet auquel Biancofiore fait référence, l’#île_de_la_Rose :

    Pendant une courte période, la République espérantiste de l’île de la Rose (en espéranto : Esperantista respubliko de la Insulo de la Rozoj) a existé du 1er mai au 24 juillet 1968 en tant que micronation au large de la côte de la province italienne de Forlì dans la mer Adriatique.

    https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%8Ele_de_la_Rose_(micronation)
    #micro-Etat #micronation #Insulo_de_la_Rozoj

    #île #île_artificielle #Italie #migrations #asile #réfugiés #eaux_internationales #Méditerranée #externalisation #tri #catégorisation

    –-

    ajouté à la métaliste sur des #îles qui sont utilisées (ou dont il a été question d’imaginer de le faire) pour y envoyer des #réfugiés :
    https://seenthis.net/messages/881889

  • Quelles quantités d’#eau sont prélevées et consommées par la population, les usines et l’agriculture en #France ?
    https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2023/04/01/usines-agriculture-eau-potable-quelles-quantites-d-eau-sont-prelevees-et-con

    Avril 2023

    Près de la moitié des 32 milliards de mètres cubes d’eau prélevés officiellement en France servent à refroidir les centrales électriques thermiques.

  • nappe phréatique d’un village de l’Hérault vendue à un géant de l’eau en bouteille ?

    https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/video-tf1-secheresse-polemique-dans-l-herault-honteux-la-nappe-phreatique-d-

    Le village n’a pas les moyens d’exploiter la nappe phréatique qui se trouve sous ses vignes : la mairie devrait débourser 300.000 euros pour s’assurer elle-même que le forage est exploitable, et a donc décidé de confier le diagnostic à une entreprise privée, le géant de l’eau Alma (Cristalline, Saint-Yorre, Thonon...). Si le résultat est positif, dans 18 mois, la parcelle sera vendue au groupe industriel pour la somme de 30.000 euros.

    #eau #montagnac #herault

    • « la commune », « la mairie n’a pas souhaité d’exprimer »… Assez pénible de renvoyer un problème d’incompétence de l’État ou de la région à la mairie d’un bled de 4000 habitants. Kléber Mesquida (PS anti-NUPES) et Carole Delga (PS anti-NUPES) n’étaient pas disponibles pour expliquer pourquoi l’Occitanie ou l’Hérault n’ont pas (plus ?) les compétences pour gérer une nappe phréatique ?

      Au moins la version de France Bleu a un paragraphe à ce propos :
      https://www.francebleu.fr/infos/environnement/l-eau-qui-manque-cruellement-aux-habitants-de-montagnac-vendue-a-un-explo

      « L’argent que la mairie n’avait pas pour sécuriser le forage, d’autres auraient pu le débloquer » estime Christophe Savary, le président de l’association Veille au grain. « On se demande si vraiment on a essayé d’autres solutions. Plutôt que de vendre, l’Agglo, le Département pourrait prendre en charge ces 300 000 € compte tenu de la valeur de l’eau pour plus tard. »

    • c’est une histoire de compétences, ou plutôt une histoire de budget ? Voire une histoire de pot ~de vin~ d’eau entre le maire, le préfet et Cristalline (Nestlé ?)

  • À #Montagnac, le maire balance sa source à #Cristaline

    Pour 30 000 euros, la marque est en passe de mettre la main sur une gigantesque masse d’eau près de #Béziers. Dans une zone frappée de plein fouet par les #sécheresses.

    Au début du printemps, au sortir d’une sécheresse hivernale inédite (lire l’épisode 1, « Eau, rage et désespoir » : https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep1-macron-bassines), certains habitants d’#Occitanie ont appelé à l’aide leurs divinités pour faire venir la pluie. Ç’a été le cas à #Perpignan, mais aussi dans l’#Hérault, dans le village de #Corneilhan, près de Béziers. Le 30 mars, un cortège mené par un curé avait transporté une statue de Marie en plein cagnard pendant deux kilomètres et demi. Le #cortège, racontait alors France Bleu, s’était arrêté pour prier dans les vignes. Un viticulteur avait expliqué : « L’eau, on en manque. Donc, je demande au bon #Dieu de nous l’envoyer. Les politiques ne sont pas encore capables de faire tomber la pluie. Donc à part lui, je ne vois pas ! »

    Tout cela en vain, puisque la pluie ne s’est que peu montrée, en dehors de quelques averses en juin. Puis certaines communes alentour ont affronté l’angoisse du robinet à sec, le #lac_du_Salagou a connu son plus bas niveau depuis vingt ans, tandis que mi-août, un arrêté préfectoral plaçait pour la première fois les communes limitrophes de l’#étang_de_Thau en état de « #crise », seuil maximal de #restriction des usages face à la #sécheresse. En clair, l’#eau est rare dans le coin. Mais elle n’est pas forcément chère.

    L’association #Veille_Eau_Grain estime qu’il y a de quoi fournir de l’#eau_potable à 20 000 habitants pendant quinze ans

    C’est ce qu’on découvert les 4 000 habitants de Montagnac, à une trentaine de kilomètres au nord-est de #Corneilhan. Fin 2022 ils ont appris, un peu par hasard vous le verrez, que leur mairie avait décidé de vendre pour à peine 30 000 euros une parcelle dotée d’un #forage qui plonge à 1 500 mètres sous terre, jusqu’à une masse d’eau gigantesque. À l’abandon aujourd’hui, le #puits pourrait, moyennant de gros travaux, donner accès à cette #nappe_d’eau_souterraine de qualité et dont les volumes suscitent bien des convoitises. L’association Veille Eau Grain, née contre la vente de ce forage, a depuis réuni des informations permettant d’estimer qu’il y a là de quoi fournir de l’eau potable à 20 000 habitants pendant quinze ans !

    La générosité municipale est d’autant plus étonnante que le futur acquéreur n’est pas sans le sou : il s’agit de la #Compagnie_générale_d’eaux_de_source, une filiale du géant #Sources_Alma, connu pour ses bouteilles #Saint-Yorre, #Vichy_Célestins et surtout Cristaline. Cette dernière eau, née en 1992 et numéro 1 en #France aujourd’hui, est une simple marque et s’abreuve à 21 sources différentes dans l’Hexagone – et même en Allemagne et au Luxembourg. À Montagnac et en particulier dans le secteur où est situé le forage, elle est plébiscitée. Voisin, viticulteur et fondateur de l’association Veille Eau Grain, #Christophe_Savary_de_Beauregard s’en explique : « La zone qu’on habite est quasiment désertique, nous n’avons pas l’eau potable. L’eau, on l’achète, et celle qu’on choisit, c’est la Cristaline parce que c’est la moins chère. » Cruel.

    Comment expliquer une telle vente ? Cristaline et Alma ont été pointés du doigt pour leurs méthodes commerciales et pour leur capacité à obtenir les faveurs des autorités locales, le tout, selon leurs détracteurs, grâce à du #chantage à l’#emploi. Les généreuses #dérogations_préfectorales accordées à Cristaline pour des #prélèvements d’eau dans les #Pays-de-la-Loire ont aussi été dénoncées en 2018 par les représentants locaux du Mouvement national de lutte pour l’environnement. Rien de tout ça ici, semble-t-il, puisque c’est la mairie de Montagnac elle-même qui a démarché #Alma. C’est en tout cas ce que l’équipe de communication du géant de la bouteille nous a affirmé par écrit.

    Des #viticulteurs ont raconté avoir été démarchés par des intermédiaires pour autoriser le passage de tuyaux et de canalisations menant jusqu’à une future usine. C’est là qu’on a découvert que le conseil municipal avait voté la vente du forage.
    Christophe Savary de Beauregard, fondateur de l’association Veille Eau Grain

    Après plusieurs sollicitations en juillet et en septembre, #Yann_Llopis, le maire de Montagnac, nous a fait savoir qu’il refusait de répondre à la presse – lui qui ne rechigne pourtant pas à parler de lui et de sa « préoccupation » pour l’environnement sur le site de la ville. On ne saura donc pas s’il a vendu à vil #prix l’eau de sa commune dans l’espoir de #retombées_fiscales et de créations d’emplois. Ce silence n’étonnera pas les riverains, qui disent n’avoir à aucun moment été informés par l’édile et son équipe des tractations avec le groupe Alma. Christophe Savary de Beauregard raconte avoir découvert par hasard la décision du #conseil_municipal actant la vente de la parcelle et du forage : « Fin 2022, des viticulteurs nous ont raconté qu’ils avaient été démarchés par des intermédiaires, afin d’autoriser le passage sur le terrain de tuyaux et de canalisations venant du forage et menant jusqu’à une future usine. On s’est renseignés, et c’est là qu’on a découvert qu’en septembre le conseil municipal avait délibéré et voté pour la vente du terrain et du forage au groupe Alma. »

    Habitant de Montagnac, le conseiller régional socialiste René Moreno confirme et dénonce ce manque de transparence, avant de dresser une chronologie de ce forage qu’il connaît bien. Creusé en 1980 par deux entrepreneurs locaux, il est devenu propriété de l’État à la mort de ces derniers, en 2018. La parcelle et son forage ont alors été mis en vente sous le contrôle d’une instance locale, le comité technique de la #Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural), dont l’élu est membre. « À l’époque, il y avait plusieurs projets de reprise, dont celui de la mairie de Montagnac qui avait pour ambition de le destiner à un élevage privé d’esturgeons, se souvient René Moreno. Ce genre d’élevage est consommateur d’eau mais dans de faibles quantités. J’ai insisté pour que la mairie obtienne le forage. » Il obtiendra gain de cause.

    Après l’achat de la parcelle par la mairie (pour la somme de 30 000 euros, déjà), les porteurs du projet d’élevage d’esturgeons ont malheureusement baissé les bras. La mairie s’est alors retrouvée le bec dans l’eau, selon le service de communication du groupe Alma. Celui-ci indique par mail que si celle-ci ne vend pas le forage aujourd’hui, elle devra assumer les coûts de son obturation (qu’il estime à 300 000 euros) ou de sa remise en service (on dépasserait alors les 500 000 euros). René Moreno assure de son côté que ces sommes, si elles étaient avérées, pourraient être déboursées en partie par l’État ou d’autres collectivités, afin de préserver la précieuse ressource souterraine ou la destiner aux populations locales en cas de crise.

    Le projet actuel est on ne peut plus à l’opposé : construire une gigantesque #usine privée d’#embouteillage d’#eau_minérale pour une grande marque, occasionnant quelques joyeusetés comme l’artificialisation de plusieurs milliers de mètres carrés ou le passage quotidien de plusieurs dizaines de camions pour le transport des packs. Une perspective qui inquiète les riverains, tout autant que la réputation sulfureuse du groupe. Une enquête de Médiacités publiée en décembre 2022 a, par exemple, révélé que 13 de ses 34 usines françaises avaient été épinglées par les services de l’État depuis 2010 : non-conformités, contaminations, pollution de ruisseau et mêmes fraudes…

    Derrière Cristaline, deux hommes à la réputation sulfureuse : le milliardaire #Pierre_Castel et #Pierre_Papillaud, le visage des pubs télé Rozana

    Quant aux créateurs de Cristaline, ils se signalent autant par leurs succès que par leurs casseroles. Le milliardaire Pierre Castel, l’un des dix Français les plus riches, a été condamné pour avoir abrité son immense fortune – faite dans la bière en Afrique et dans le vin partout dans le monde (les cavistes Nicolas, la marque Baron de Lestac…) – dans des #paradis_fiscaux. Il apparaît dans les listings des « Pandora Papers ». Son groupe est en prime visé par une enquête du parquet antiterroriste pour « complicité de crimes contre l’humanité » et « complicité de crimes de guerre » parce qu’il aurait financé en Centrafrique une milice coupables d’exactions en masse. Pierre Castel a vendu ses parts à son compère Pierre Papillaud en 2008. Celui-ci, dont vous avez vu la tête dans les pubs télé pour la marque d’eau gazeuse #Rozana, a été accusé par d’anciens salariés de méthodes managériales violentes et de harcèlement moral, et condamné pour une campagne de dénigrement de l’eau du robinet. Il apparaît, lui, dans les listings des « Panama Papers ». Il est décédé en 2017.

    C’est face à ce groupe que se dressent la vingtaine de membres de l’association Veille Eau Grain. Ceux-ci ont entamé une procédure devant le tribunal administratif pour faire annuler la délibération du conseil municipal de Montagnac concernant la vente du forage, arguant que cette décision a été prise sans informer la population et à partir d’un corpus de documents trop limité pour juger de sa pertinence. Ce n’est que le début du combat. L’exploitation du forage est soumise à une étude d’impact environnementale, qui, selon le groupe Alma, a démarré en juillet et durera dix-huit mois.

    https://lesjours.fr/obsessions/eau-guerres/ep7-montagnac-cristaline

    #accès_à_l'eau #impact_environnemental

    voir aussi :
    https://seenthis.net/messages/1016901

  • VIDEO. « Les arbres ont poussé dans le plastique » : dans la forêt près de Vittel, l’immense décharge sauvage de Nestlé menace de polluer les nappes phréatiques
    https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/video-les-arbres-ont-pousse-dans-le-plastique-dans-la-foret-pres-de-vit

    En creusant à cet endroit, le collectif a mis au jour « une gigantesque fosse » d’une centaine de mètres de long, d’une quinzaine de mètres de hauteur, et d’une trentaine de mètres de largeur. Selon la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL), cette seule décharge contient 42 000 mètres cubes de plastique. Car il en existe trois autres dans le secteur... Nestlé a fini par reconnaître l’existence des quatre sites en 2017. Le groupe assure qu’une entreprise externe a été mandatée pour les dépolluer… mais n’a indiqué aucune date.

  • La limite planétaire du cycle de l’eau à son tour dépassée
    https://reporterre.net/La-limite-planetaire-du-cycle-de-l-eau-a-son-tour-depassee-29500

    Lacs asséchés, nappes phréatiques vidées... Une nouvelle limite planétaire (sur neuf) est totalement dépassée : le cycle de l’eau douce. Celui-ci a été divisé en deux entités distinctes : « l’eau verte », celle qui est absorbée par les sols et les plantes, et « l’eau bleue », celle qui coule dans les cours d’eau, les lacs et les nappes phréatiques. L’an dernier, le dépassement de la première avait été annoncé. C’est au tour de la seconde d’être considérée comme perturbée au-delà de la limite acceptable, comme le prouve une étude sur le dépassement des limites planétaires publiée le 13 septembre dans la revue Science advance.

    #eau

  • La siccità e le politiche israeliane assetano i contadini palestinesi

    La crisi idrica ha stravolto l’economia del villaggio di #Furush_Beit_Dajan, in Cisgiordania: la tradizionale coltivazione di limoni ha lasciato spazio a serre di pomodori. E lo sfruttamento intensivo rischia di impoverire ulteriormente la terra

    Il telefono squilla incessantemente nello studio di Azem Hajj Mohammed. Il sindaco di Furush Beit Dajan, un villaggio agricolo nel Nord della Cisgiordania, ha lavorato tutta la notte per cercare di identificare due uomini del vicino villaggio di Jiftlik che, sfruttando l’oscurità, si sarebbero allacciati illegalmente alla rete di distribuzione idrica. Secondo la regolamentazione di epoca ottomana, gli abitanti di Furush Beit Dajan hanno diritto al 10% dell’acqua estratta dal pozzo artesiano situato a Nord del villaggio, mentre il 90% spetta a Jiftlik. Ma quando la pressione dell’acqua è bassa, alcuni residenti che ritengono di non riceverne abbastanza si allacciano illegalmente ai tubi, generando tensioni in questa comunità dove l’agricoltura è la principale fonte di reddito per nove abitanti su dieci.

    “Devo individuare rapidamente i responsabili e trovare una mediazione prima che il furto sfoci in un conflitto tra famiglie e che intervenga l’esercito israeliano -spiega il sindaco in un momento di pausa tra due chiamate-. Nessuno vuole autodenunciarsi. Dovrò visionare i filmati delle telecamere di sorveglianza, trovarli e andare a parlarci”, dice a un suo collaboratore. Il viso è segnato dalle occhiaie, dalla fatica e dallo stress accumulati per amministrare un villaggio la cui esistenza affoga in un paradosso: nonostante sorga su una ricca falda, l’acqua è centellinata goccia per goccia. Le restrittive politiche israeliane in materia, aggravate dalla siccità nella Valle del Giordano, hanno causato una profonda crisi idrica che ha stravolto l’economia del luogo, portando i contadini a optare per l’agricoltura intensiva.

    Se Azem Hajj Mohammed è così preoccupato è perché l’accesso all’acqua garantisce la pace sociale a Furush Beit Dajan. Il villaggio si era costruito una reputazione e una posizione sul mercato agricolo palestinese grazie alle floride distese di alberi di limone, piante molto esigenti in termini di fabbisogni idrici. “Il profumo avvolgeva il villaggio come una nuvola. L’acqua sgorgava liberamente, alimentava i campi e un mulino. I torrenti erano così tumultuosi che i bambini rischiavano di annegare”, ricorda l’agricoltore ‘Abd al-Hamid Abu Firas. Aveva diciannove anni quando nel 1967 gli israeliani consolidarono il loro controllo sul territorio e le risorse idriche in Cisgiordania dopo la Guerra dei sei giorni. Da allora, l’acqua ha iniziato a ridursi.

    Nel 1993 gli Accordi di Oslo hanno di fatto conferito a Israele la gestione di questa risorsa, che oggi controlla l’80% delle riserve idriche della Cisgiordania. Le Nazioni Unite stimano che gli israeliani, compresi i coloni, abbiano accesso in media a 247 litri d’acqua al giorno, mentre i palestinesi che vivono all’interno dell’Area C, sotto controllo militare, si devono accontentare di venti litri. Solo un quinto del minimo raccomandato dall’Organizzazione mondiale della sanità.

    Il progressivo esaurimento delle falde e le crescenti esigenze idriche delle vicine colonie israeliane di Hamra e Mekhora hanno spinto gli agricoltori a una scelta radicale: abbandonare le varietà di limoni autoctone per sostituirle gradualmente con le coltivazioni verticali e pomodori in serra, che presentano un rapporto tra produttività e fabbisogno idrico più alto. Secondo l’istituto olandese di Delft, specializzato su questi temi, per produrre una tonnellata di pomodori sono necessari mediamente 214 metri cubi d’acqua. La stessa quantità di limoni ne richiederebbe tre volte di più. L’acqua, tuttavia, ci sarebbe. La vicina colonia di Hamra -illegale secondo il diritto internazionale e costruita nel 1971 su terreni confiscati ai palestinesi- possiede una coltivazione di palme da dattero di 40 ettari: per produrre una tonnellata di questi frutti servono 2.300 metri cubi d’acqua, quasi dieci volte la quantità necessaria per la stessa quantità di pomodori.

    Le distese di campi di limoni hanno lasciato il posto a quelle che Rasmi Abu Jeish chiama le “case di plastica”. Il paesaggio è radicalmente mutato: il bianco delle serre ha sostituito il verde delle piante. Dei suoi 450 alberi di limone, il contadino ne ha lasciati in piedi soltanto 30 per onorare la tradizione familiare. Il resto dei suoi 40 dunum di terre (unità di misura di origine ottomana corrispondente a circa mille metri quadrati) sono occupate da serre.

    La diminuzione dell’acqua per l’irrigazione ha generato un cambiamento nei metodi di produzione, portando gli agricoltori ad aumentare le quantità di pomodori prodotte per assicurarsi entrate sufficienti. “Le monocolture rendono i contadini più vulnerabili alle fluttuazioni dei prezzi, più inclini a usare pesticidi e fertilizzanti per assicurarsi entrate stabili. Sul lungo termine questo circolo vizioso rende il terreno infertile e inutilizzabile per l’agricoltura”, avverte Muqbel Abu-Jaish, del Palestinian agricultural relief committees, che accompagna gli agricoltori del villaggio nella gestione delle risorse idriche.

    Senza l’ombra degli alberi di agrumi, anche le temperature registrate all’interno del villaggio sono aumentate, rendendo la vita ancora più difficile d’estate, quando nella Valle del Giordano si superano i 40 gradi. La mancanza di accesso all’acqua e la politica espansionistica dei coloni israeliani, aggravate dalla crisi climatica, hanno portato così l’agricoltura a contribuire soltanto al 2,6% del Prodotto interno lordo della Cisgiordania.

    Il cambiamento di produzione è stato affrontato con più elasticità dalla nuova generazione di agricoltori, non senza difficoltà. “Nonostante questa situazione abbiamo deciso di continuare. Il lavoro è diminuito molto ma qui non abbiamo altre possibilità. È come se senza l’acqua fosse sparita anche la vita. Dobbiamo adattarci”, racconta Saeed Abu Jaish, 25 anni, la cui famiglia ha ridotto i terreni coltivati da 15 a due dunum convertendoli interamente alla coltivazione di pomodori in serra. Oggi il villaggio fornisce circa l’80% dei bisogni del mercato palestinese di questo prodotto.

    Le difficoltà sono accentuate dall’impossibilità di costruire infrastrutture, anche leggere, per la raccolta e lo stoccaggio di acqua piovana. Tutto il villaggio si trova in Area C, sotto controllo amministrativo e militare israeliano, dove ogni attività agricola e di costruzione è formalmente vietata. Quando, nel 2021, il sindaco di Furush Beit Dajan ha fatto installare un serbatoio d’acqua per uso agricolo l’esercito israeliano si è mobilitato per smantellarlo nel volgere di poche ore. Come era accaduto ad altri 270 impianti idrici negli ultimi cinque anni.

    Il sindaco non può nemmeno avviare lavori di ammodernamento della rete idrica, risalente al mandato britannico terminato nel 1948. Dei nove pozzi da cui dipendeva il villaggio, la metà si sono prosciugati, mentre il flusso d’acqua di quelli restanti è diminuito inesorabilmente, passando da duemila metri cubi all’ora prima del 1967, a soli 30 metri cubi oggi, secondo il sindaco Azem Hajj Mohammed.

    Le restrizioni sull’erogazione dell’acqua in Cisgiordania hanno anche un’altra conseguenza, cruciale sul lungo periodo, in questo territorio conteso. Una legge risalente all’epoca ottomana e incorporata dal sistema legislativo israeliano permette infatti allo Stato ebraico di dichiarare “terra di Stato” tutti i campi palestinesi lasciati incolti per almeno tre anni. La carenza d’acqua, i costi, e la disperazione spingono così i contadini palestinesi ad abbandonare il loro terreni che, senza la possibilità di essere irrigati, non producono reddito e pesano sulle finanze familiari. “Non vedo possibilità di miglioramento nell’attuale status quo, con gli Accordi di Oslo che conferiscono il controllo dell’acqua ad Israele. Il numero di coloni aumenta costantemente mentre l’acqua diminuisce. Senza un cambiamento, la situazione non può che peggiorare”, analizza Issam Khatib, professore di Studi idrici e ambientali dell’Università di Birzeit.

    Adir Abu Anish ha 63 anni e coltiva ormai soltanto un sesto dei 50 dunum che possiede. Oltre alle serre di pomodoro, si è concesso di piantare delle viti che afferma essere destinate a seccarsi in un paio d’anni. Il torrente da cui si approvvigionava è contaminato dalle acque reflue provenienti dalla vicina città di Nablus, un caso di inquinamento che il sindaco ha portato in tribunale. All’ombra del suo vigneto, Abu Anish sospira: “Di solito i genitori lasciano in eredità ai loro figli possedimenti e ricchezze. Noi lasciamo campi secchi”.

    https://altreconomia.it/la-siccita-e-le-politiche-israeliane-assetano-i-contadini-palestinesi

    #sécheresse #crise_hydrique #Palestine #Israël #Cisjordanie #agriculture #serres #citrons #tomates #agriculture_intensive #eau #Jiftlik #accès_à_l'eau #réserves_hydriques #Hamra #Mekhora #irrigation #températures #colonies_israéliennes #paysage #puits #terres_d'Etat #Accords_d'Oslo #Nablus

  • Procès anti-bassines de Niort, revivez les temps forts de cette première audience
    Le Courrier de l’Ouest LE COURRIER DE L’OUEST. Modifié le 08/09/2023 à 21h55 Publié le 08/09/2023 à 10h02

    https://www.ouest-france.fr/environnement/eau/direct-a-niort-toute-la-ville-les-yeux-rives-vers-son-tribunal-et-le-pr
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMzA5ZjFjOGFkMmFjYzhjZjU2ZTcxNDQ3MWM2ODAwZTU1MGU?width=1260&he

    Il était attendu de longue date et notamment depuis fin juin 2023 quand le porte-parole de Bassines non merci, Julien Le Guet, des responsables des Soulèvements de la Terre, Joan Monga alias Benoît Dutertre et Nicolas Garrigues alias Benoît Feuillu, des représentants de la Confédération paysanne, David Girod et Benoit Jaunet, le secrétaire départemental de la CCGT79, David Bodin, et Hervé Auguin de Solidaires avaient été placés en garde à vue dans différentes gendarmeries des Deux-Sèvres et même dans le Jura pour Benoît Feuillu : le procès dit « des militants anti-bassines » a lieu ce vendredi 8 septembre à Niort.

    Au final, ils sont neuf à comparaître ce vendredi 8 septembre devant le Tribunal judiciaire de Niort présidé par Eric Durafour. Aux noms précédemment cités, il faut ajouter ceux de Nicolas Girod, Sébastien Wyon et Nicolas Beauvillain.

    Les prévenus ne sont pas tous poursuivis pour les mêmes infractions et pour les mêmes dates.

    (...)

    Il était attendu de longue date et notamment depuis fin juin 2023 quand le porte-parole de Bassines non merci, Julien Le Guet, des responsables des Soulèvements de la Terre, Joan Monga alias Benoît Dutertre et Nicolas Garrigues alias Benoît Feuillu, des représentants de la Confédération paysanne, David Girod et Benoit Jaunet, le secrétaire départemental de la CCGT79, David Bodin, et Hervé Auguin de Solidaires avaient été placés en garde à vue dans différentes gendarmeries des Deux-Sèvres et même dans le Jura pour Benoît Feuillu : le procès dit « des militants anti-bassines » a lieu ce vendredi 8 septembre à Niort.

    Au final, ils sont neuf à comparaître ce vendredi 8 septembre devant le Tribunal judiciaire de Niort présidé par Eric Durafour. Aux noms précédemment cités, il faut ajouter ceux de Nicolas Girod, Sébastien Wyon et Nicolas Beauvillain.

    Les prévenus ne sont pas tous poursuivis pour les mêmes infractions et pour les mêmes dates.

    Il est reproché à la plupart des prévenus d’avoir organisé ou participé à des manifestations interdites par la préfecture des Deux-Sèvres, notamment celle du 25 mars 2023 au cours de laquelle des heurts violents avaient éclaté entre opposants aux bassines et forces de l’ordre. Le début du procès est prévu à 13 h 30. Compte tenu des enjeux de ce procès, plusieurs personnalités ont annoncé leur présence aujourd’hui à Niort : Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT et Marine Tondelier, secrétaire nationale d’Europe Ecologie – Les Verts. Le rassemblement est prévu ce vendredi matin à 10 h 30, place de la Brèche.
    (...)

    Suivez le direct de l’événement

    vendredi 8 septembre 2023
    21h55
    Ainsi se termine notre direct sur le début du procès des anti-bassines. Nous espérons que vous avez passé un bon moment et que vous nous rejoindrez à l’occasion d’un prochain direct.
    21h47
    Après en avoir délibéré, le tribunal a décidé de reporter la deuxième journée d’audience au mardi 28 novembre à 9 heures.
    21h09
    Au nom des avocats de la défense, Me Huriet vient de demander au tribunal d’envisager une seconde journée d’audience. " Si nous poursuivons, dans une projection optimiste, nous serions encore là à 5 heures du matin. Cela me semble tout à fait déraisonnable ", a-t-il fait savoir. L’audience est suspendue.

    #mégabassines #bassines
    #Sainte_Soline #eau. #Niort

    • Procès du 8 septembre - Déclaration de Benoit Feuillu au tribunal de Niort
      8 septembre 2023
      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/declaration-benoit-feuillu

      J’ai eu ces trois dernières années la joie de participer au mouvement anti-bassines, de contribuer à bâtir ses mobilisations, et de me lier ainsi aux terres et marais des deux-sèvres et à leur habitant.es.

      C’est important dans ce tribunal de dire quelque chose de cette joie :
      parce des manifestations comme celles que l’on a vécu ces trois dernières années sont de très belles œuvres collectives.

      parce que les centaines de personnes qui ont participé à organiser ces manifestations étaient animées par un sens profond de l’utilité de leur tâche et par la nécessité d’agir ici et maintenant

      parce que ce qui s’est produit dans les deux-sèvres a redonné a beaucoup le goût de manifester et l’espoir que cela puisse réellement changer les choses.

      C’est important de commencer par la joie parce que cette joie a été profondément détériorée par les blessures et mutilations qu’a choisi de causer ce gouvernement sur des centaines de manifestant.es pour semer la terreur. (...)

    • Procès du 8 septembre - Déclaration de Basile Dutertre au tribunal
      https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/declaration-de-basile-dutertre

      Je prend dès à présent la parole pour répondre des accusations à mon encontre. Je me cantonnerai à cette déclaration préliminaire. Je m’adresse ici non seulement à vous Monsieur le juge, mais également aux personnes présentes dans la salle, à toutes celles et ceux qui sont parvenus à franchir les contrôles ahurissants mis en place par la préfecture et qui portent manifestement atteinte à la publicité des débats.

      Il s’agit en premier lieu de répondre de ce dont on m’accuse. Je sais que vous jugerez aussi de ma personnalité, vous appuyant sur les notes blanches des renseignements et sur les clichés médiatiques sur les « zadistes ». Ma vie c’est choyer depuis 12 ans un bocage menacé de destruction, y élever des bêtes, y fonder avec d’autres une coopérative, y élaborer d’autres manières de vivre ensemble de partager la terre et le quotidien. Je suis certes sans emploi, mais loin d’être sans travail et sans métier.

      C’est donc des faits, des gestes et des actes que vous jugerez aujourd’hui. Qu’il me soit donné de réfuter les fantasmagories policières et les élucubrations gendarmesques dont je suis, avec mes camarades, l’objet.

      Prenons-les dans l’ordre : (...)

  • Dominique Costagliola : « Avec le #Covid, on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme » – Libération
    https://www.liberation.fr/societe/sante/dominique-costagliola-avec-le-covid-on-a-vu-ce-qui-arrive-quand-on-fait-d
    https://www.liberation.fr/resizer/URlX7q9KWYkAnAPws-tpifIoqfk=/1200x630/filters:format(jpg):quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/AL7R2UFQ5ZFYBA26LZH6QE7EKY.jpg

    Que penser de tous ces médecins qui, en janvier 2022, ont accompagné le narratif gouvernemental en expliquant qu’omicron était bénin et qu’il était illusoire de freiner sa diffusion ? Qu’une fois tous contaminés, nous serions immunisés...

    On sait ce que ça a donné : 29 millions de contaminations en 2022, dont certaines personnes réinfectées plusieurs fois. Je ne sais pas comment ces gens font pour changer d’avis et suivre les éléments de langage qu’on leur refile. Moi je n’ai jamais changé d’avis sur ce virus, et sur les mesures pour le combattre. Mais certains, pour se justifier d’avoir laissé tomber toute prudence, rétorquent : « Mais le masque, la surveillance, on n’allait tout de même pas faire ça indéfiniment . » Je leur réponds : « Quand le sida est arrivé, on a recommandé le préservatif. On n’a pas baissé les bras au bout de deux ans en prétextant que c’était chiant et que le public en avait marre. » Et cette antienne sur la lassitude du public est bien commode. On refuse des actions collectives, on en appelle à la responsabilité individuelle sans donner aux gens des outils de décodage et des moyens de se protéger. Je ne suis pas du tout, contrairement à ce que me reprochent certains, partisan de l’obligation. Pas du tout. Mais quand je prends le train, quand je vais au cinéma, je choisis de mettre un masque. Je prends une décision personnelle, certes, mais en fonction d’éléments qu’on devrait fournir à tout le monde. Or, ne pas les fournir permet de ne rien faire, ni test ni surveillance, ni même de tenir ses promesses comme celle du candidat Macron d’investir massivement sur la qualité de l’air dans les écoles, les hôpitaux et les Ehpad. Alors, certes, ça coûte de l’argent, mais comme le stock de masques coûtait de l’argent. Et on a vu ce qui arrive quand on fait du court-termisme en se disant : le futur, on s’en fout. Il n’y a dans ce pays aucun raisonnement coût efficacité sur le long terme.

    • Quelles seraient ces mesures ?

      Ces mesures de fond sont connues, et pas particulièrement coûteuses : c’est la surveillance des #eaux_usées (qui peut aussi servir pour suivre la circulation d’autres virus, la grippe, le virus respiratoire syncitial (responsable des bronchiolites), la polio…), le #testing sur des échantillons de population, plus onéreux et plus complexe à organiser, l’utilisation des masques en lieu clos, et bien sûr la #ventilation. Si on n’avait pas depuis le départ assimilé le masque au confinement, ce serait un outil utilisable en informant la population de ce qui se passe et en laissant les gens s’autodéterminer. Mais à aucun moment en France on a songé à associer les gens aux prises de décisions, et on ne leur fournit pas d’indication fiable de l’évolution de la situation, en se contentant d’endormir leur vigilance puis de sonner le tocsin. C’est de la #désinformation notoire, comme à chaque fois qu’on parle de virus de l’hiver en y incluant le Covid, qui multiplie les vagues tout au long de l’année.

      #covid #masques #vaccin

    • cette désinformation notoire est elle répréhensible ? ils ne comprennent que la voix juridique, si j’ai bien suivi, et encore ; pourquoi personne n’attaque le ministre de la santé, le gouv ou les ARS pour désinformation notoire et mise en danger de la vie des truies ?

    • Suivant les derniers articles partagés :
      1) est-ce utile de faire la 4ème dose maintenant ou faut attendre d’autres vaccins plus précis pour les derniers variants (on a lu que valait mieux avoir un rappel pas totalement au point que pas de rappel du tout) ?
      2) la campagne est ciblée toujours pour les soi-disant « personnes à risque », mais est-ce que c’est que la com ou aussi l’accès réel ? si parce qu’on est informé on veut de nous-mêmes faire le vaccin alors qu’on est pas vieux etc, est-ce qu’on a le droit, et si oui comment exactement ?

    • j’attendais le vaccin multivariant annoncé, puis, au vu du déclin dans le temps de l’effet vaccinal, j’ai renoncé et fini par faire une 5eme dose au printemps dernier.
      sans comprendre le détail de l’actuelle non organisation de la vaccination, dire fréquenter des personnes à risques suffisait par le passé pour avoir accès au vaccin, sans doute en est-il encore de même.

    • @rastapopoulos En gros, si tu es actuellement dans les temps pour une nouvelle dose (6 mois depuis la dernière), ça peut valoir le coup d’attendre 15 jours à un mois de plus… si tu as la possibilité de n’être pas surexposé à la grosse vague en cours. Genre, si tu as des gosses en bout de course niveau protection vaccinale qui sont scolarisés, c’est possiblement les 15 jours de trop qui t’attendent.
      Donc, en l’absence de politique de santé publique, tu dois évaluer tout seul ton risque au doigt mouillé et prendre une décision en espérant que le manque de données ne va pas te planter.

      Si tu es à la ramasse de plusieurs mois, on ne sait pas trop de quelle manière décline la protection immunitaire profonde, celle qui fait que tu es protégé d’une forme grave. On sait que ça tient bien au moins 6 mois et que selon les individus, ben ils vont mettre plus ou moins de temps ensuite pour se retrouver à poil devant une nouvelle infection, mais quand, comment, selon quels critères, on n’en sait rien.

      En résumé, le vaccin actuel protège surtout des formes graves. Dans les premiers mois, il diminue les risques d’être covidé, mais tu restes contaminable et transmetteur.
      L’autre problème, c’est que les vaccins ont plusieurs longueurs de retard à présent sur les mutations qui sont en mode « fête du slip » tellement on fait rien pour limiter les infections. Donc, même avec une dose récente de vaccin, on ne sait plus à quel point ça protège. Donc, attendre quelques dizaines de jours de plus pour une version un peu moins en retard n’est pas complètement déconnant… sauf si tu es surexposé au risque de contagion… surtout en ce moment où malgré l’absence volontaire de données, on a pas mal d’éléments qui laissent penser qu’on est sur la pente raide d’une très grosse vague.

      Donc, pas de réponse tranchée dans un contexte bien merdique.

      Pour ce qui est de la politique vaccinale désastreuse, il est écrit en petit en bas des reco de #SPF qu’en dehors des catégories de personnes énoncées au-dessus, toute personne qui en fera la demande pourra recevoir une dose de vaccin pourvu que la précédente date de 6 mois ou plus.

      Donc, personne ne peut te refuser. S’ils le font, c’est que ce sont soit des charlots malintentionnés adorateurs du druide des calanques, soit des charlots abrutis pas capables de lire une reco jusqu’en bas de la page.

      Tu vois si tu prends la peine de leur expliquer ou si tu as une autre meilleure option. Ou si tu les balances à l’ARS.

      Pour les gosses, c’est le vide abyssal. Déjà, pour les moins de 12 ans, faut trouver des doses pédiatriques. Je n’ai pas trouvé d’infos sur la manière de localiser les quelques points où elles sont proposées.

      Voilà.
      Bonne chasse !

    • Ouais nous on a eu un deuxième covid (arg) en juillet dans les grottes, donc va falloir attendre début d’année prochaine… Par contre le fils qui a 16 ans et a eu droit qu’à deux doses, il rentre pas dans les critères, vu que là je lis partout que la com est pour les personnes à risque mais que toute personne de plus de 18 ans peut en faire la demande… mais pour 16 ans on sait pas quoi faire, alors que rentrée scolaire.

    • Qui est éligible ?
      https://www.iledefrance.ars.sante.fr/vaccination-covid-19-en-ile-de-france-0

      La Haute Autorité de Santé (HAS) préconise qu’une dose de rappel additionnelle avec les vaccins bivalents actuellement disponibles puisse être administrée aux personnes les plus vulnérables :

      – Les résidents d’EHPAD et USLD quel que soit leur âge ;
      – Les personnes de 60 ans et plus ;
      – Les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge ;
      – Les personnes souffrant d’une ou plusieurs comorbidités ;
      – Les femmes enceintes, dès le premier trimestre de grossesse

      La vaccination de toutes les personnes vivant dans l’entourage ou en contact régulier avec ces personnes est également recommandée.

      ce qui est déclaratif.

  • « Est-ce qu’on verrait ça ailleurs en France ? » : à #Mayotte, les habitants se préparent à manquer d’#eau potable deux jours sur trois
    https://www.francetvinfo.fr/france/mayotte/est-ce-qu-on-verrait-ca-ailleurs-en-france-a-mayotte-les-habitants-se-p
    https://www.francetvinfo.fr/pictures/npLR0Q_bnbrW3dJIPKfeyKvCfZ8/1500x843/2023/08/30/000-jg1iu-64eed7c8bc01c798166940.jpg

    Quand l’eau coule, celles et ceux qui en ont les moyens évitent de la boire. Car les coupures d’eau augmentent le risque d’infiltration de germes, selon l’Agence régionale de santé (ARS), qui recommande de la faire bouillir avant de la consommer. Habitante d’Acoua, à l’extrême nord-ouest de Mayotte, Salama refusait d’acheter de l’eau en bouteille jusqu’à cet été, « pour ne pas polluer ». Mais elle s’est résolue à changer d’attitude après avoir eu « une violente diarrhée ».

    Après les coupures, l’eau est souvent marron. Cette coloration est en partie due à un excès de manganèse, à force de faire des allers-retours dans les tuyauteries. Selon l’ARS, un excès de cet oligo-élément peut susciter, entre autres, des hallucinations, des problèmes de mémoire ou aux nerfs, notamment chez les jeunes enfants et les nourrissons.

  • Bienvenue en syntropie !
    https://joala.fr/le-livre

    Un ouvrage récent sur l’agroforesterie, mais rupture de stock pour l’instant. En espérant qu’il y ait des méthodes un peu explicites, pas juste qu’on doive tou⋅tes faire des expérimentations des années pour trouver les bons mélanges, les bonnes dates de coupes, etc. Une méthode devant être reproductible « facilement » (quand bien même ya forcément des variantes suivant les régions, plantes etc), sinon bah c’est pas une méthode…

    En tout cas ça donne envie.
    https://www.youtube.com/watch?v=RB6TOWsjXa4

    #agroforesterie #agriculture #maraichage #eau #cycle_de_l'eau #syntropie

    • Ah merci @colporteur de vérifier mes conneries lol, sympa, avec dedans aussi :
      – ENLÈVEMENTS EXTRATERRESTRES - En France, on préfère passer ce sujet sous silence. Pourtant, les rapports d’enquêtes sont là.
      – LE CHARISME DU CŒUR FACE À L’EFFONDREMENT ANNONCÉ - Au-delà du survivalisme individualiste, il y a le cœur, la voie spirituelle.

      Et ya une desc WP : https://fr.wikipedia.org/wiki/Nexus_(revue)

      Mais allez tous mourir !
      Au moins ça continue de documenter les liens entre « vrais » trucs écolos et pseudoscience, ésotérisme, fantasmes de complot, etc (comme Fouchet, Casasnovas…).

      Des articles sur la cuisine macrobiotique, l’aromathérapie et le trou dans la couche d’ozone côtoient des exposés sur la fluoration de l’eau, les expériences de contrôle mental menées par la CIA et les escroqueries des groupes pharmaceutiques. Tout cela amène les lecteurs à mélanger les préoccupations pour leur santé, pour l’environnement et pour leur mode de vie avec des angoisses liées aux abus cachés et aux complots gouvernementaux

      #millefeuille donc ! (tiens tag jamais utilisé, pourtant déjà parlé plusieurs fois)

    • c’était pas pour te tacler, juste, intéressé malgré le peu de surface dispo, j’ai regardé la vidéo et ai cherché à en savoir plus sur le fondateur, appris que le livre est déjà épuisé (eh oui) puis je suis tombé là_dessus, et j’ai arrêté là. par ailleurs, si tu veux vraiment te former (il y a inévitablement des choses intéressantes en plus du « seule la photosynthèse produit de la valeur », suivez mon regard), inscrit toi vite ! les stages à je sais plus combien de centaines d’euros la semaine sont bookés jusqu’à fin 2024...

      Götsch
      https://en.wikipedia.org/wiki/Ernst_Götsch

      Götsch has achieved renown due to the results of his methods, evident in the successes of his farm Olhos D’Água.[5] The farm has been visited by Brazilian government agencies that carry out environmental control. It is considered notable because the land was previously considered hopelessly degraded by the farming community, and in a few short years, has been restored to levels of biodiversity and productivity that compare well with untouched forest regions in the Amazon region.[citation needed]

      Götsch’s work in Latin America on models of agroforestry has led to the conversion of large tracts of degraded land into productive and diverse agroforests.[6][7] He has developed a new technique of rapid recovery of poor soils by imitating existing patterns in nature in which carefully selected species of plants – a consortium of species – are placed at a given spacing and orientation, introduced in a predetermined sequence, and are heavily pruned during their growth period at regular intervals. In the space of a few years, he has converted over 1200 acres of degraded land in Brazil into a productive rainforest that produces premium cacao, among other things.[8] His students and some businesses are now implementing the same techniques combining commercial and ecological interests.

      Some key principles of his approach include:[citation needed]

      Process-based, not input-based: Rather than seeking to add nutrients from outside sources, syntropic agriculture mimics and accelerates natural succession processes to capture carbon, water, nutrients (via wildlife) and diversity in degraded and undeveloped land.
      Heavy pruning: To add biomass to the soil, retain soil moisture, open up canopy, increase carbon capture and transpiration.
      ’Water is planted (‘Água se planta!’)’ By introducing plants that store water, and increase transpiration.
      ’Turn our enemies into our friends.’ Farmers should look for plants that are green all year (even in severe drought, especially weeds) and plant many of these. These should include tree such as eucalypts that if managed correctly can help protect and foster less robust species, and produce much organic matter quickly to cover and rebuild the soil.

      dicton : « l’eau se plante ». je pige pas comment l’eucalyptus qui glougloute à donf aide à la transpiration de sols couverts de biomasse, sinon le raisonnement apport en azote et en carbone tient. il a fallut admettre que « la nature » n’existe pas (une Amazonie peuplée d’acteurs qui ont façonnés le vivant à leur usage, par exemple). forts de cette (re) découverte (pensons aux murets et à l’irrigation dans les Corbières avant l’exode rural), ça charlatanisme pas mal (ce qui rappelle d’ailleurs l’aspiration au retour à un « communisme primitif »...)
      sur ces question terre/subsistance, j’ai trouvé intéressant cet article publié par Cabrioles https://seenthis.net/messages/1013953

      #ésotérisme #écologie

  • Mégabassines : enquête ouverte sur la dégradation d’un golf en marge du « convoi de l’eau »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/08/21/convoi-de-l-eau-enquete-ouverture-sur-la-degradation-d-un-golf-en-marge-de-l

    Aucune interpellation n’a été réalisée, mais certains suspects ont été identifiés avec l’appui d’un drone et des plaintes ont été déposées. L’enquête a été confiée aux unités de recherche de la gendarmerie de Poitiers, a précisé dimanche soir le service de communication de la gendarmerie.

    [...]
    « Quelques dizaines de personnes ont de toute évidence voulu aller se rafraîchir sur un des points d’arrosage du #golf situé juste à côté », ont fait valoir les Soulèvements de la Terre, qui fustigent au passage les golfs, « source de gaspillage d’eau pour un sport de luxe ». Plusieurs golfs avaient déjà été dégradés en France lors de la sécheresse de l’été 2022.
    Dans un message publié sur X, le ministre de l’agriculture Marc Fesneau a dénoncé dimanche ceux qui « dégradent, détruisent, saccagent ». « Il n’y aura jamais de dialogue possible avec ceux qui entendent imposer leur loi par la violence », a-t-il écrit. « Au vu de sa vitesse de réaction on peut se demander si M. Fesneau est ministre des sports ou bien de l’agriculture », ont ironisé les Soulèvements de la Terre.

    @MickaCorreia
    https://twitter.com/MickaCorreia/status/1693359876422918563

    Selon notre cartographie interactive @Mediapart, ce golf se situe en territoire Alerte renforcée #sécheresse et à proximité d’un cours d’#eau dont le débit a diminué de 86%.
    https://www.mediapart.fr/journal/ecologie/270723/les-megabassines-l-epreuve-du-chaos-climatique-notre-carte-interactive

    #SLT #luttes #écologie

  • #Controverses mode d’emploi

    Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, la cartographie des controverses apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. À tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. À analyser finement l’écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène.
    Face aux problèmes environnementaux et sanitaires qui nous submergent, face à la cadence inédite des innovations technologiques, les expert·e·s s’affrontent, se contredisent ou s’avouent sans réponse. Les controverses surgissent à un rythme bien plus rapide que la production des savoirs. Dans cet âge d’#incertitude, où la décision doit souvent précéder la connaissance, il nous faut imaginer de nouvelles manières de penser et d’agir collectivement.

    La cartographie des controverses fournit ce cadre. Pratique pédagogique pionnière en sciences sociales, elle apprend à regarder le monde sans jamais séparer sciences, techniques et société. À tenir compte de tous les points de vue et du contexte dans lequel ils sont émis. À analyser finement l’écosystème qui fait naître un objet, une invention, un phénomène.

    Pour se repérer dans l’incertitude, nous dit-elle, il faut d’abord se perdre dans la complexité.

    Ce livre en offre le mode d’emploi, en s’appuyant sur des exemples de controverses contemporaines soigneusement sélectionnées pour leur diversité et la richesse de leurs enseignements.

    https://www.pressesdesciencespo.fr/fr/book/?gcoi=27246100412870#h2tabtableContents

    #livre #controverse #eau #vélo #femmes #hystérie #burn-out #glyphosate #Romainville #rats #Paris #forages #eaux_profondes #enquête

    @reka : dans le résumé du livre on parle de « cartographie des controverses », mais je ne sais pas ce qui se cache derrière #cartographie, si c’est « mapping » en anglais qui pourrait donc comporter zéro visualisation :-)

  • Les premiers m3 d’eau, vitaux, gratos et droit fondamental - merci LFI | Reporterre | 14.08.23

    https://reporterre.net/Rendons-gratuits-les-metres-cubes-d-eau-vitaux

    Ceci dit, c’est pas joué, du tout :

    proposition de loi « visant à garantir l’accès à l’eau potable », présentée jeudi 24 novembre [2022] à l’Assemblée nationale, pourrait apporter des pistes de solution. Le député insoumis Gabriel Amard, à l’origine du texte, en explique les enjeux à Reporterre.
    [...]
    Cette loi vise à garantir l’accès à l’eau, avec une mesure principale : rendre gratuits les mètres cubes vitaux. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) fixe entre 50 et 100 litres par jour le minimum vital pour boire, faire la cuisine et l’hygiène. Nous proposons que ce volume de 50 litres soit gratuit.

    Nous souhaitons aussi que [...]

    https://www.assemblee-nationale.fr/dyn/16/textes/l16b0325_proposition-loi#D_Article_1er

    [...]

    Lors de son examen en commission, votre proposition a pourtant été rejetée par les députés Les Républicains et Renaissance.
    [...]
    Il y a de forts risques que votre proposition de loi soit [aussi] rejetée lors de son examen par l’Assemblée nationale. Quelle est l’étape suivante ?

    Nous ne nous arrêterons pas là. En 2010, les Nations unies ont adopté une résolution faisant de l’accès à l’eau et à l’assainissement un droit humain fondamental. Il y a urgence à agir à l’échelle nationale. La France peut et doit faire plus. Je plaide notamment pour que ce droit essentiel soit inscrit dans notre Constitution.

    #eau #accès_à_l'eau #gratuité

  • Situation des #nappes_phréatiques_souterraines en France, août 2023

    La situation reste préoccupante : les deux tiers des nappes phréatiques sont sous les normales de saison en France, les pluies estivales ne permettant pas de les recharger efficacement, selon les derniers chiffres dévoilés jeudi par le gouvernement


    https://twitter.com/afpfr/status/1690241707798118400
    #nappes_phréatiques #eau #France #cartographie #visualisation #août_2023 #sécheresse

  • Uruguay: más de un millón y medio de personas sin acceso al agua potable

    Hace casi 100 días, en Montevideo, la capital uruguaya, las autoridades de la empresa pública encargada del abastecimiento de agua potable a nivel nacional, #OSE, informaron a la población de esa ciudad y la zona metropolitana que el agua de la canilla aumentaría los valores de sodio y cloruro.

    Las reservas de agua dulce de la represa #Paso_Severino, en el #río_Santa_Lucía, que aportan al abastecimiento de agua a esa región del país, se estaban acabando a causa de la falta de lluvias y para estirarlas comenzaron a mezclarla con agua salada que sube desde el #Río_de_la_Plata por influencia de las mareas.

    A partir de ese momento, el 60 por ciento de la población uruguaya pasó a recibir agua salada en sus casas.

    La norma UNIT 833/2008, que certifica productos y servicios en el país, establece que el valor admitido de cloro en el agua es de 250 mg/L, mientras que el sodio es de 200 mg/L. En la primera semana de mayo OSE, con previo permiso del Ministerio de Salud Pública (MSP), aumentó el cloro a 780 mg/L y el sodio a 420 mg/L.

    1.700.0000 personas se quedaron, de un día para otro, sin agua potable.

    Las vueltas retóricas y discursivas de las autoridades para evitar admitir que el agua no es potable son infinitas. Ministros y autoridades nacionales insisten con que el agua es “bebible”, también manejan el concepto de “agua segura”. Sin embargo, además de ser intomable por su sabor, desde el mismo MSP no la recomiendan para la preparación de fórmulas de lactantes, tampoco para personas con enfermedades renales o insuficiencia cardíaca, ni para embarazadas, ni para personas hipertensas. Un dato: en Uruguay tres de cada diez personas de 15 a 64 años tienen presión arterial. La pregunta se hace evidente: ¿bebible para quién?

    Los impactos son muchos: el sodio, pero sobre todo el cloruro, es altamente corrosivo, los calefones comenzaron a romperse, los metales a oxidarse, los problemas aparecen por varios frentes. Algunos son aún desconocidos, porque la información llega tarde, es confusa y muchos datos son reservados. Las autoridades se contradicen en las declaraciones y la participación social en el tema está completamente limitada.

    Para la Organización Mundial de la Salud la definición de agua potable debe cumplir un requisito clave: ser aceptable para beber. Nadie acepta agua salada para tomar. Si la bebe, es porque no tiene los medios económicos para pagar agua embotellada. No tiene alternativa. Y esto en el primer país del mundo en incluir en su Constitución, por iniciativa popular, el agua potable como un derecho humano fundamental.

    El gobierno recomienda agua embotellada y esperar que llueva, no lavar los autos, reusar el agua para regar y cocinar, entre otras medidas del estilo. Así, coloca la responsabilidad del consumo en las personas, y la culpa de la escasez en la impredecible e indómita naturaleza.

    Conversamos con la ambientalista María Selva Ortiz, de REDES – Amigos de Tierra Uruguay, para entender qué hay más allá de la sequía y cuáles son los posibles caminos para superar la crisis, que no es solo hídrica, también es sanitaria.

    Extractivistas del agua

    Para Ortiz una de las causas de la actual crisis del agua se debe a “una muy mala gestión y mal uso del territorio”. La Política Nacional de Aguas en Uruguay tiene principios claros: solidaria con las generaciones futuras, prioriza lo social a lo económico y prioriza la cosecha de agua para consumo humano antes que cualquier otro fin. “Si se hubieran respetado estos principios y no se hubieran hecho todos los favores al gran capital, las cosas serían diferentes, no hubiéramos entregado el territorio a la soja transgénica, al modelo forestal celulósico, a la ganadería de corral y a las grandes extensiones de tierras destinadas al agronegocio extractivista que han puesto en riesgo la calidad y cantidad de nuestras aguas en varias oportunidades”, afirmó Ortiz.

    En enero de este año el presidente Luis Lacalle Pou, del derechista Partido Nacional, dijo: “estamos casi haciendo el baile de la lluvia”.

    La Universidad de la Republica y el Instituto Uruguayo de Meteorología ya habían alertado en varias ocasiones sobre la sequía prolongada. Sin embargo, “desde octubre del año pasado hubo políticas públicas para que el sector agropecuario tuviera agua dulce, pero para la población aún están esperando que llueva”, contó Ortiz.

    El 80 por ciento de la contaminación de la cuenca del río Santa Lucía viene del sector agropecuario y existen casi 500 embalses para uso de privados.

    “Sobre el cauce y orillas de ríos y arroyos tenemos que hacer otro tipo de manejo de lo que estamos produciendo (…) no solamente planes de mitigación, sino de restauración de la naturaleza”. Para Ortiz una posible estrategia para priorizar el uso de la cuenca y el territorio de agua para consumo humano es “una transición hacia otro modelo agrícola, un plan de reconversión a la agroecología”. Esto además de asegurar el agua como derecho humano, aportaría al camino de la soberanía alimentaria.

    “Esto implica ponerle freno a los privados y el actual gobierno no tiene voluntad política para esto”, subrayó la activista e investigadora ambiental.

    Los dioses no tienen Constitución

    Otra de las causas de esta crisis es el desmantelamiento de OSE, la empresa pública que provee de agua y saneamiento. Los recortes de personal e inversiones son constantes. El sindicato de funcionarios de OSE, FFOSE, actualmente en conflicto, denunció que desde 2018 no ingresa personal y que faltan al menos 1000 trabajadores/as para funcionar en condiciones óptimas. Esto redunda en la gestión y cuidado del agua potable.

    El 50 por ciento del agua que potabiliza OSE se pierde por roturas y pérdidas de caños.

    Sobre esto, Ortiz es clara: “parte de la política neoliberal es desmantelar OSE para justificar la privatización del agua”. Y efectivamente, el gobierno uruguayo promueve el Proyecto Neptuno, también llamado Arazatí, una nueva planta potabilizadora de agua ubicada en el Río de la Plata, que estará en manos de un consorcio de cinco empresas privadas nacionales, algunas con capital transnacional.

    Dentro de este consorcio hay empresas constructoras responsables de la infraestructura para UPM (empresa finlandesa forestal celulósica, con dos plantas de celulosa en Uruguay) y otros proyectos vinculados al agronegocio del país. “Hay una relación muy grande entre el gobierno y el extractivismo, están entregando el territorio”. Ortiz continuó: “tomar agua del estuario de la plata tiene una cantidad de problemáticas, una es la salinidad y las cianobacterias, porque es el resumidero de la Cuenca del Plata y lo compartimos con cinco países; además es una apuesta del gobierno a la privatización del servicio público, que viola la Constitución”.

    El artículo 47 de la Constitución uruguaya dice textualmente: “El servicio público de saneamiento y el servicio público de abastecimiento de agua para el consumo humano serán prestados exclusiva y directamente por personas jurídicas estatales”. Por esto REDES – Amigos de tierra Uruguay presentó un recurso de amparo ante la justicia.

    El Proyecto Neptuno, además de la Constitución, también viola el acuerdo internacional de Escazú, ratificado por Uruguay en 2019, porque como dijo Ortiz, “no hemos tenido acceso a la información, a la participación y tampoco a la justicia”.

    Transnacionales everywhere

    Según una encuesta, el 94 por ciento de las personas afectadas por la crisis hídrica consumen agua embotellada. “Estamos mercantilizando un derecho humano fundamental, si no tenés plata no podés comprar agua”, dijo la integrante de REDES – Amigos de la Tierra. “Esto crea un riesgo de privatización de facto del agua para el consumo humano, obligando a la población a comprar agua”, advirtieron expertos de la ONU.

    Con la crisis, la venta de agua embotellada se triplicó. Según una investigación de Zur, pueblo de voces, en Uruguay hay 52 empresas registradas para la venta de agua embotellada. La marca Salus tiene el 70 por ciento del mercado, pertenece al Grupo transnacional francés Danone y produce al menos 60.000 kg de residuos de plástico por día. La empresa tiene habilitado extraer 3.787.000 litros de agua por día en 10 pozos y 9 manantiales (de dominio público), por los cuales no paga absolutamente nada y parte del agua extraída es exportada.

    “Le estamos dando un gran negocio a una multinacional que tiene de rehén a 1.700.000 uruguayos y uruguayas porque al gobierno no se le ocurrió ninguna mejor idea. Un gobierno neoliberal satisface sus necesidades básicas en el mercado”.

    Esto no es todo. En el momento en el que el sur del país se queda sin agua potable, en el norte se inaugura la segunda planta de celulosa de la transnacional finlandesa UPM, un proyecto que toma agua del Río Negro y consume por día lo mismo que 44 millones de personas, o sea 12 veces la población total de Uruguay.

    Por otro lado, Montevideo Refrescos, la empresa privada que produce Coca Cola, entre otras bebidas, usa aproximadamente 30.000 metros cúbicos de agua de OSE por mes, lo que equivale al consumo de 7.000 personas.

    Quien defiende el agua, defiende la vida

    Durante casi un mes hubo manifestaciones auto convocadas todos los días. Tres meses después, la lucha popular sigue en la calle, se realizan asambleas barriales, pintadas, volanteadas, conversatorios, movidas artísticas, coordinaciones y variedad de propuestas concretas que el gobierno ha desoído sistemáticamente.

    “En mayo el gobierno prometió una desalinizadora, estamos a julio y aún no llegó, propuso una represa en el río San José, que tuvo un deslave y se rompió. Todas las propuestas que han hecho han fracasado. Las organizaciones y la academia tenemos propuestas claras, el gobierno no quiere escucharlas ni dialogar con nosotros/as”, subrayó Ortiz.

    Dentro de la cantidad de propuestas que realizaron las organizaciones sociales, hay una batería de propuestas claves para enfrentar la crisis algunas de ellas son: 1. Tanques cisternas que lleven agua potable a los barrios; 2. Decretar un régimen tarifario que fije el precio del agua embotellada; 3. Suspender el cobro de la tarifa de OSE; 4. Asignar los recursos necesarios a OSE y Gobiernos Departamentales para el cumplimiento del suministro de agua potable y reparación de pérdidas; 5. Suspender la licitación del Proyecto Neptuno; 6. Comenzar a implementar medidas para la recuperación de la cuenca del río Santa Lucía con participación social; 7. Retomar el proyecto de la represa en el Arroyo Casupá.

    Además de este paquete de medidas, hay más propuestas sobre la mesa que surgen de diversos sectores sociales: restringir el consumo de agua a los grandes consumidores no residenciales y que no brinden servicios de primera necesidad, la apertura de todos los embalses privados y la prohibición de plantación o replantación de soja y forestación en la cuenca del Río Santa Lucía.

    Algunas lluvias aisladas han calmado las aguas y endulzado las canillas, pero el saqueo quedó evidenciado: lo que les falta a todos y todas, se lo llevan unos pocos. Las preguntas de María Selva Ortiz quedan resonando: “¿Qué va a pasar después? Cuando llueva, después de años de sequía, con un suelo agotado y compactado, ahí tendremos otro tipo de inconvenientes. ¿Qué va a seguir primando? ¿Los intereses del gran capital o los intereses del pueblo?”.

    https://rmr.fm/noticias/uruguaycrisisdelagua

    #Uruguay #eau #eau_potable #accès_à_l'eau

  • Pénurie d’eau : quand les VIP explosent les compteurs de nos villages - Vakita
    https://www.vakita.fr/fr/enquetes/secheresse-vip

    C’est l’histoire d’un village, celui de Châteauneuf-Grasse, situé dans le département des Alpes-Maritimes, et qui est aujourd’hui un des symboles de la crise de l’#eau en France. Car avec ses 3 000 habitants, cette petite bourgade au coeur de l’arrière-pays niçois, est l’une des communes qui comptent le plus de piscines individuelles. Mais pas seulement. Car elle accueille, aussi, les propriétés de quelques très, très grandes fortunes, comme celle de la famille de l’ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi. 

    Bref, alors que la consommation d’eau moyenne pour un couple en France, avec deux enfants, est de 120 m3 par an, celle des habitants de Châteauneuf-Grasse va du triple (360 m3), quand celle de ses résidents ultras-ruches s’envole à 2 000 m3... par semaine ! La chambre d’agriculture a calculé cette surconsommation d’une poignée de grands portefeuilles : elle est équivalente à celle de TOUS les maraîchers des Alpes-Maritimes. Rien que ça. 

    Pour comprendre ce qui se trame dans cet avant-poste de la sécheresse en France, Allan Henry s’est rendu sur place et a tendu son micro au maire de la commune, impuissant face à des VIP qui se fichent des arrêtés de restrictions d’eau, mais aussi à un maraîcher du coin, qui subit, de son côté, les coupures d’eau en pleine récolte...

    édit : dsl, l’avais mis là pour le visionner mais c’est #paywall je ne sais pas si ils en restent à l’aspect piscine (comme le fait le maire dans l’extrait, vu sur l’oiseau mort et que je ne retrouve que sur TIk T0k). ce serait court mais pas du tout impossible. le géant de Vakita est Régis ­Lamanna-Rodat (Winter Productions), producteur de Léa Salamé (qui lui a filé le plan après un séjour à Châteauneuf-Grasse ?)

    edit again : le patron, c’est Hugo Clément ...

    la théorie mobilisatrice (mais aussi débile) des 1% progresse

    #accapareurs #écologie

  • Ouragan sec. L’archipel d’Hawaï en proie à de violents incendies, des évacuations sont en cours
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/08/09/l-archipel-d-hawai-en-proie-a-de-violents-incendies-des-evacuations-sont-en-


    Un incendie à Lahaina, sur l’île de Maui, mardi 8 août 2023. ALAN DICKAR / AP

    Le réseau hospitalier à Maui était « dépassé » par les patients souffrant de brûlures ou ayant inhalé de la fumée, selon la vice-gouverneure de l’archipel, et le service d’appel d’urgence 911 ne fonctionne pas dans certaines régions.

    Des habitants sautant dans l’océan pour échapper aux feux, d’autres observant, terrifiés, les flammes entourer le véhicule à bord duquel ils fuyaient : des incendies brûlent mercredi 9 août l’archipel américain d’Hawaï, où l’état d’urgence a été déclaré et des évacuations ont été ordonnées. Alimentés par des vents violents, les incendies sur les îles de Maui et Hawaï ont dévoré des maisons et des commerces, notamment dans la ville touristique de Lahaina (...)

    Les garde-côtes ont déclaré avoir secouru douze personnes dans les eaux au large de Lahaina et qu’ils envoyaient des navires vers Maui. Une témoin interrogée par Hawaii News Now a affirmé que « tous les bateaux dans le port de Lahaina [avaient] brûlé ». « On dirait un film, un film de guerre », a-t-il encore dit.

    Selon la vice-gouverneure, le fait que les #incendies aient été indirectement alimentés par de forts vents exacerbés par l’#ouragan Dora est « sans précédent », car ces phénomènes météorologiques apportent d’ordinaire pluies et inondations à Hawaï, a-t-elle expliqué. Presque 15 000 foyers et commerces étaient sans électricité dans l’archipel, selon le site PowerOutage.

    comme pour Rhodes récemment, on entendra probablement davantage parler des touristes que des habitants, pourtant Américains.

    edit et pendant ce temps des cactus centenaires meurent en Arizona, non pas à cause du manque d’eau, mais de la chaleur nocturne.

    #climat #tourisme
    édit vu ce qui suit sur « l’incendie de forêt le plus meurtrier aux États-Unis depuis plus de 100 ans. »
    #pompiers #eau #alimentation_en_eau #hélicoptères_cloués_au_sol

    • As Inferno Grew, Lahaina’s Water System Collapsed
      https://www.nytimes.com/2023/08/13/us/lahaina-water-failure.html?unlocked_article_code=qmglgT13kDY2zss8WEThu7iDu6

      The collapse of the town’s water system, described to The New York Times by several people on scene, is yet another disastrous factor in a confluence that ended up producing what is now the deadliest U.S. wildfire in more than 100 years. The lack of water forced firefighters into an extraordinary rush to save lives by risking their own, and it has left people searching for answers about how the community can better prepare for a world of fiercer winds and drier lands.

      [...] The water system in Lahaina relies on both surface water from a creek and groundwater pumped from wells. Persistent drought conditions combined with population growth have already led officials at the state and local level to explore ways to shore up water supplies, and they broke ground on a new well two months ago to increase capacity.

      On the day the fire tore through Lahaina, the fight was complicated by winds in excess of 70 miles per hour, stoked by a hurricane offshore. Not only did the wind fuel the blaze, it made it impossible during much of the day to launch helicopters that could have carried in and dropped water from the ocean.

      Early that day, as winds knocked out power to thousands of people, county officials urged people to conserve water, saying that “power outages are impacting the ability to pump water.”

      John Stufflebean, the county’s director of water supply, said backup generators allowed the system to maintain sufficient overall supply throughout the fire. But he said that as the fire began moving down the hillside, turning homes into rubble, many properties were damaged so badly that water was spewing out of their melting pipes, depressurizing the network that also supplies the hydrants.

      “The water was leaking out of the system,” he said.

      [...] Mr. Ho said downed power lines made navigation treacherous. The wind was so intense that firefighters found themselves crawling at times. Thick smoke made it difficult to breathe, but they often had to remove their masks to communicate evacuation orders to people still in the area.

      In the end, the fire stopped only when it ran out of fuel at the ocean. The extent of the damage is still coming into focus, but it is already huge: some 1,500 residential buildings destroyed, thousands of people displaced, nearly 100 found dead so far, and the heart of a community that has long been a gem of Hawaiian history is reduced to ashes.

      The state attorney general has begun a review of how previous decision-making and policies might have affected the fire and the county’s ability to fight it. The problems with water availability were compounded by others, as many residents said they were never given evacuation orders, and sirens set up to warn of such emergencies never sounded an alarm.

    • Lahaina used to be a wetland
      https://heated.world/p/lahaina-used-to-be-wetland

      It was only because of colonization and climate change that it became a tinderbox.

      #Lahaina wasn’t always a dry, fire-prone region. It was very wet and lush, historically. Boats would circle the famous Waiola Church. Lahaina was also the breeding place of aquaculture. It had some of the world’s first and most innovative systems of fish ponds.

      ”But at the dawn of the 18th century, sugar barons arrived and illicitly diverted the water to irrigate the lands they had stolen. (Note: 18th century European sugar and pineapple barons also brought invasive grasses, Wired reports, which now cover 26 percent of Hawaii and become “explosive” fuel for wildfires.)

      “Today, descendants from those same barons amass fast profits from controlling our irrigation, our land use, and political influence. Alexander and Baldwin are two big missionary families of the original oligarchs, and they’re currently the largest landowners on Maui. That’s the name of their corporation and they’re one of the top political donors here today.

      “So on one hand, the climate emergency caused this. On the other, it’s also that history of colonial greed that made Lahaina the dry place that it is."

      #Hawaï #eau #feu #pyrocène #colonialisme

  • Ariège : le futur Schéma régional des carrières d’Occitanie menace l’eau potable de Toulouse et de sa métropole

    C’est une menace jusqu’ici passée inapercue, dévoilée à la faveur d’une l’enquête publique conduite en catimini en plein été. C’est en effet le 7 aout prochain que sera clôturée ladite enquête publique, qui vise à autoriser l’enfouissement de 30% supplémentaires de déchets du BTP dans les nappes pluviales ou alluviales des la Basse Ariège pour combler les trous où sont prélevés les granulats de cette nappe. Or l’eau que consomment les populations de Toulouse et de sa Métropole provient des eaux de surface prélevées à la confluence de l’Ariège et de la Garonne. Un exemple achevé de l’incohérence des politiques de l’eau et de celles de l’aménagement du territoire. Qui suscite un rejet unanime de l’ensemble des collectivités locales consultées dans le cadre de l’enquête publique…

    Lire la suite :

    https://www.eauxglacees.com/Ariege-le-futur-Schema-regional-des-carrieres-d-Occitanie-menace-l-eau-

    • En effet le volume d’eau que consomment les populations de Toulouse et de la Métropole provient pour 80% du total (chiffres cités dans le cadre du SAGE) des eaux de surfaces prélevées dans l’Ariège.

      Le schéma directeur des #carrières prévoit que le département de l’Ariège verra sa production de #graviers alluvionnaires, concentrée sur le secteur de la Basse Ariège, augmenter considérablement, de près de 30 %. Or lorsque le gravier a été extrait sur des hauteurs/profondeurs de l’ordre de 16 à 20 mètre et que la nappe est atteinte, l’apparition de véritables lacs donne lieu à un très puissante évaporation.

      Un rapport du BRGM datant de 2014 dans une période où l’urgence climatique n’était pas avérée soulignant que l’évaporation des nappes des gravières correspond à une moyenne de 150 litres /an et /habitant soit la consommation annuelle d’#eau_potable de tous les habitants de l’Ariège…

      Parallèlement l’enfouissement des #déchets du BTP dans les nappes pluviales ou alluviales de la Basse #Ariège pour combler (partiellement) les trous où sont prélevés les granulats de la nappe, pratiqué depuis plusieurs années, n’est pas remis en cause dans le cadre du nouveau Schéma directeur.

      Or d’une part les déchets du bâtiment (notamment goudron, caoutchouc etc.. ) ne sont pas inertes, ...

      #extraction #eau #béton #pollution #agriculture #climat #macroner

  • L’eau : un bien commun pollué par le profit
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/07/26/leau-un-bien-commun-pollue-par-le-profit_725770.html

    Partout dans le monde, les pénuries d’eau, les rivières à sec, les nappes phréatiques vidées, les plaintes des agriculteurs et les déclarations lénifiantes des gouvernements mettent à la une le problème de l’approvisionnement en eau.

    En France, l’utilisation de l’eau se répartit ainsi : 57 % pour l’agriculture, 26 % pour l’#eau_potable, 12 % pour le refroidissement des centrales électriques et 5 % pour les industriels. Mais derrière ces chiffres se cachent d’autres réalités. Si nourrir la population est évidemment une priorité, près de la moitié de l’eau utilisée pour l’irrigation est destinée aux champs de maïs, un maïs dont les #trusts_agroalimentaires de France et d’Europe ont besoin dans le cadre de leur compétition mondiale.

    Au pompage des #nappes_phréatiques qu’opère ainsi l’#agriculture_capitaliste s’ajoute le rejet anarchique de toute une partie des #déchets animaliers, chimiques et autres, qui aboutit à la pollution dramatique des eaux. On le voit en Bretagne avec la #pollution de l’eau par les nitrates et en conséquence la prolifération des #algues_vertes.

    Le prix de l’eau n’est pas le même pour les agriculteurs et les industriels, d’un côté, et les particuliers de l’autre. L’eau d’irrigation, celle-là même qui assèche rivières et nappes phréatiques, revient entre 0,18 centimes et au maximum 2,13 centimes le mètre cube, suivant les moyens de captage utilisés. Le particulier, en revanche, paie un prix moyen qui varie entre 3,70 et 4,30 euros le mètre cube, auquel s’ajoutent de multiples taxes qui peuvent faire doubler le prix final. L’#eau à usage domestique revient donc 500 à 800 fois plus cher que celle dirigée vers l’irrigation ou des utilisations industrielles. Ainsi la dépollution des eaux contaminées par l’agriculture, mais aussi par les industriels, est en grande partie assurée par les compagnies privées délégataires de la fourniture d’eau potable. Elle est presque quasi exclusivement payée par les usagers individuels.

    Tout cela est à l’image d’une société pourrie par la recherche du profit à tout prix, l’irresponsabilité et l’incurie généralisées. Le bien public dont les uns et les autres osent se prévaloir est une offense à la simple vérité.

    #capitalisme

  • Face aux canicules, les leçons bioclimatiques d’une ville antique d’Iran Mme Montazer - time of israel

    Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde mais ses habitants ont appris à s’y adapter, Avec des méthodes inventées il y a plus de 2 500 ans, au temps de l’empire perse

    En plein cœur de l’Iran, le thermomètre dépasse souvent les 40 degrés. Mais ces températures extrêmes restent supportables grâce aux tours à vent, les ancêtres écologiques de la climatisation, qui intéressent de nouveau les architectes.

    Située non loin de la Route de la soie, Yazd est l’une des villes les plus chaudes au monde. Entourée de deux déserts, ses étés sont brûlants et les pluies extrêmement rares.


    Un guide conduit des touristes au jardin Dowlat Abad dans la ville centrale de Yazd, en Iran, le 3 juillet 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    Ses habitants ont appris à s’y adapter. Avec des méthodes inventées il y a plus de 2 500 ans, au temps où l’empire perse dominait le Moyen-Orient.

    Yazd est « le témoignage vivant de l’utilisation intelligente des ressources disponibles limitées nécessaires à la survie dans le désert », résume l’Unesco, qui l’a inscrite dès 2017 sur la liste du Patrimoine mondial.

    Cette cité de 530 000 habitants est « une source d’inspiration pour la nouvelle architecture confrontée aux défis de la durabilité », ajoute cette organisation de l’ONU.

    Yazd est notamment réputée pour ses quelque 700 badguirs (« attrape-vent » en persan), des tours traditionnelles et élégantes qui surmontent les toits plats du centre historique.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue de l’ouverture en bas à l’intérieur du capteur de vent (« badir » en persan) du jardin Dowlat Abad, le plus haut du monde avec ses 33,8 mètres, dans la ville centrale de Yazd, en Iran. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Les badguirs ont joué un rôle capital dans la prospérité de la ville. Durant des siècles, avant l’invention de l’électricité, elles ont permis de rafraîchir les logements. Grâce à elles, les gens vivaient à l’aise », explique Abdolmajid Shakeri, responsable du ministère du Patrimoine pour la province de Yazd.

    Similaires à des cheminées droites à quatre côtés, les badguirs sont dotées de grandes fentes verticales et de plusieurs conduits à l’intérieur. Elles laissent entrer le moindre souffle d’air frais dans le logement tandis que, sous la pression, l’air chaud est poussé à en sortir.

    Cette méthode de réfrigération est « totalement propre car elle n’utilise ni électricité ni matériaux polluants », souligne Majid Oloumi, directeur du jardin de Dowlat-Abad, où se situe une badguir de 33 mètres, la plus haute au monde.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue de capteurs de vent (« badir » en persan) dans la ville centrale de Yazd, en Iran. De hautes tours ressemblant à des cheminées s’élèvent sur des maisons en pisé vieilles de plusieurs siècles dans l’ancienne ville iranienne de Yazd, attirant une brise agréable pour les habitants de l’une des villes les plus chaudes de la planète. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Simplicité »
    Cet exemple d’architecture bioclimatique inspire un nombre croissant d’architectes dans le monde, comme le Franco-Iranien Roland Dehghan Kamaraji, basé à Paris, qui a longuement étudié le fonctionnement des badguirs.

    Elles « démontrent que la simplicité peut être un attribut essentiel de la durabilité, démentant l’idée répandue que les solutions durables doivent nécessairement être complexes ou high-tech », défend-il.

    Parmi les projets les plus représentatifs, il cite celui de la Masdar City, aux Emirats arabes unis, dont « les bâtiments sont conçus pour tirer parti de la ventilation naturelle pour le refroidissement, à l’instar des badguirs. »

    A Melbourne, en Australie, le Council House 2 est aussi un immeuble au système de refroidissement passif, comme le Eastgate Centre à Harare (Zimbabwe), qui « s’inspire des termitières, une démarche similaire à celle des badguirs ».

    A Yazd, les tours et les maisons traditionnelles sont construites en pisé, fait d’argile et de terre crue, d’efficaces isolants thermiques.

    Bien préservée, la Vieille ville est en outre organisée autour d’étroites ruelles et « sabats », ces passages en partie couverts qui protègent du soleil. Le contraste est saisissant avec les avenues de la ville moderne, larges et rectilignes.


    Un homme montre une carte du qanat (aqueduc souterrain) de Zarch accrochée sur le site de la ville centrale de Yazd, en Iran, le 3 juillet 2023. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    « Malheureusement, l’héritage transmis par nos ancêtres a été oublié », surtout depuis l’apparition des climatiseurs, regrette Majid Oloumi. « Aujourd’hui, l’architecture des maisons, venue d’autres pays, et les méthodes de construction, à base de ciment, ne correspondent pas au climat de Yazd. »

    A l’international, M. Dehghan Kamaraji constate que nombre de projets d’architecture bioclimatique restent entravés « par les exigences économiques et les normes établies par l’industrie », qui privilégie encore majoritairement l’utilisation de matériaux gourmands en énergies fossiles.

    Assèchement
    Les spécialistes s’intéressent aussi à une autre spécialité de Yazd : les « qanats », ces étroites galeries souterraines qui acheminent l’eau des montagnes ou des nappes souterraines vers les lieux de vie.


    Cette photo prise le 3 juillet 2023 montre une vue d’un couloir de la citerne Bagh Gandom Ab-Anbar, datant de l’époque safavide (15011736), dans la ville de Yazd, au centre de l’Iran.L’une des caractéristiques architecturales durables de l’ancienne ville iranienne de Yazd est son système d’aqueducs souterrains appelés qanats, qui transportent l’eau depuis des puits souterrains, des aquifères ou les montagnes. On estime que l’Iran compte aujourd’hui environ 33 000 qanats opérationnels, ce qui représente une baisse significative par rapport aux 50 000 qanats utilisés au milieu du XXe siècle.Selon l’UNESCO, le déclin des qanats est en partie dû à l’assèchement des sources d’eau souterraines causé par la surconsommation. (Crédit : ATTA KENARE / AFP)

    Construits il y a plus de 2 000 ans pour certains, « ces aqueducs souterrains constituent une source d’approvisionnement en eau et permettent de rafraîchir les habitations et de conserver la nourriture à une température idéale », explique Zohreh Montazer, spécialiste des qanats de Yazd.

    Le nombre de qanats en Iran est estimé à 33.000, contre 50.000 au milieu du XXe siècle, une baisse liée en partie à l’assèchement des nappes phréatiques en raison de la surconsommation d’eau, selon l’Unesco.

    Soucieux de préserver cet héritage, l’Etat iranien a réhabilité le plus long et ancien qanat du pays, celui de Zarch, qui s’étend sur plus de 70 km dans la province de Yazd.

    Cet étroit boyau est partiellement ouvert à la visite, une façon de sensibiliser les habitants aux défis à venir. « Le jour où les énergies fossiles s’épuiseront, nous devrons retourner vers les méthodes » qui ont déjà fait leurs preuves à Yazd, avertit Mme Montazer.

    #Iran #Yazd #vent #climatisation #badguirs #Bagdad #climatisation #climatiseurs #architecture_bioclimatique #qanats #aqueducs #eau #nappes_phréatiques

    Source : https://fr.timesofisrael.com/face-aux-canicules-les-lecons-bioclimatiques-dune-ville-antique-di

  • Ces golfs et multinationales exemptés de restrictions d’eau malgré la sécheresse - Basta !
    https://basta.media/ces-golfs-et-multinationales-exemptes-de-restrictions-d-eau-malgre-la-seche

    Les #restrictions_d’eau pendant la #sécheresse ne s’appliquent pas avec la même fermeté à tous les acteurs. Les industries du #golf, des #semi-conducteurs, de l’#agroalimentaire ou des #eaux_minérales bénéficient de dérogations, souvent sans contreparties.