#eau_chaude

  • #COVID-19 : Comment prévenir le risque dans le #train ? | santé log
    https://www.santelog.com/actualites/covid-19-comment-prevenir-le-risque-dans-le-train

    Les chercheurs décryptent à nouveau comment les maladies aéroportées telles que le COVID-19 se propagent sur toute la longueur du wagon et suggère qu’il ne reste que le port du #masque pour réduire le risque d’infection. Ces travaux publiés dans la revue spécialisée Indoor Air, rappellent également que rien ne vaut un bon système de #ventilation.

    Source : Modeling disease transmission in a train carriage using a simple 1D‐model - Kreij - 2022 - Indoor Air - Wiley Online Library
    https://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/ina.13066
    https://onlinelibrary.wiley.com/cms/asset/51de4721-15ae-43ae-ba2d-db73a6e1ad96/ina.v32.6.cover.jpg?trick=1656068874684

    Understanding airborne infectious disease transmission on public transport is essential to reducing the risk of infection of passengers and crew members. We propose a new one-dimensional (1D) model that predicts the longitudinal dispersion of airborne contaminants and the risk of disease transmission inside a railway carriage. We compare the results of this 1D-model to the predictions of a model that assumes the carriage is fully mixed. The 1D-model is validated using measurements of controlled carbon-dioxide experiments conducted in a full-scale railway carriage. We use our results to provide novel insights into the impact of various strategies to reduce the risk of airborne transmission on public transport.

    #aérosols

  • « On est là pour convaincre, pas pour contraindre » : le « rétro-tracing » se déploie pour mieux contrôler l’épidémie de Covid-19
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/06/17/on-est-la-pour-convaincre-pas-pour-contraindre-le-retro-tracing-se-deploie-p

    Complémentaire du « contact tracing » classique, le traçage rétrospectif des contacts, testé depuis la fin mars dans deux départements, se révèle efficace pour casser les chaînes de contamination.

    « Est-ce que vous pensez savoir dans quelle circonstance vous avez été contaminé ? » Derrière son écran, Alexane Avenel, jeune téléconseillère de 22 ans embauchée il y a quelques semaines à la caisse primaire d’assurance-maladie (CPAM) de Loire-Atlantique, à Nantes, essaie de nouer le dialogue avec une personne testée positive au Covid-19. « Avez-vous participé à un événement au cours duquel vous n’étiez pas protégé ? Il y avait combien de personnes ? » Des questions qui n’ont l’air de rien mais qui ont fait entrer les traceurs de la caisse nationale d’assurance-maladie (CNAM) dans l’ère du « rétro-tracing », c’est-à-dire la recherche de cas contacts de manière rétrospective. Expérimenté depuis la fin mars en Loire-Atlantique et en Côte-d’Or, ce nouveau protocole est étendu depuis le 15 juin à soixante départements. Et à partir du 1er juillet, toutes les équipes de traceurs de France mettront en œuvre cette technique qui a fait ses preuves pour casser les chaînes de contamination.

    Procédé chronophage

    Jusque-là, les téléconseillers en charge du traçage des contacts de malades (« contact tracing ») procédaient seulement à une enquête prospective : chaque patient présentant un résultat positif est interrogé sur les personnes qu’il aurait pu contaminer durant les trois jours précédents, c’est-à-dire la période au cours de laquelle il est devenu contagieux. Surtout, les traceurs incitent les malades à s’isoler et leurs cas contacts à se faire tester pour éviter de nouvelles contaminations. En complément de cette démarche, le « rétro-tracing » a pour but d’identifier les circonstances de la contamination pour retrouver les personnes qui, exposées au même moment, auraient pu créer d’autres chaînes de contamination en parallèle.

    Aussi connue sous le nom de « traçage à la japonaise », cette technique consiste donc à enquêter en amont et plus seulement en aval des nouveaux cas détectés. Alors que ce nouveau protocole est annoncé depuis plus de six mois, la CNAM a été critiquée pour sa lenteur. Mais le niveau de circulation du virus était beaucoup trop élevé pour permettre la mise en place d’un procédé si chronophage, une heure et demie étant consacrée en moyenne à chaque cas. « On a échangé avec des épidémiologistes, notamment ceux du conseil scientifique, qui nous ont dit que le “rétro-tracing” ne pouvait marcher que dans un contexte de circulation du virus plus faible que celui qu’on a connu depuis le début de la deuxième vague », insiste Thomas Fatôme, directeur de la CNAM. Avec moins de 4 000 cas nouveaux cas par jour en moyenne, le moment est enfin venu. Pour M. Fatôme, « c’est le continuum d’un tracing qui n’a cessé d’évoluer depuis presque un an ».

    Barrière de l’intime

    Quand le « contact tracing » classique permet de repérer en moyenne deux ou trois contacts par personne, le « rétro-tracing » en identifie onze. « Il s’agit d’une enquête sanitaire approfondie, on remonte plus loin dans le temps, jusqu’à dix jours avant le résultat positif, c’est-à-dire le temps qui s’écoule pour un patient entre l’exposition au virus et le risque de contamination d’autres personnes », explique Thomas Bouvier, sous-directeur chargé du contact tracing à la CPAM de Loire-Atlantique. Dans la salle de repos des téléconseillers, il raconte comment, au côté de Virginie Etourneau, la superviseuse de l’équipe, ils ont testé ce « filet de sécurité » supplémentaire. « C’est vraiment de la relation humaine, on est là pour convaincre, pas pour contraindre », sourit-il sous son masque.

    Conformément aux consignes sanitaires, la fenêtre est grande ouverte face à eux et les gestes barrières sont scrupuleusement respectés. Impossible d’oublier les messages de prévention véhiculés au quotidien par les 130 traceurs de l’équipe. Ici, rien n’est laissé au hasard. Une fois par semaine, un point d’actualité est organisé avec la CNAM pour présenter les dernières connaissances scientifiques sur la manière dont se transmet le virus. D’ailleurs, la plupart des employés sont en télétravail après une formation intensive d’une dizaine de jours dans les imposants locaux situés sur l’île de Nantes. Aux murs, des slogans tels que « le plus grand échec est de ne pas avoir le courage d’oser » illustrent le management positif mis en œuvre.

    Le « rétro-tracing » implique de passer plus de temps avec son interlocuteur et de le persuader de dévoiler une partie de sa vie intime, les personnes qu’il fréquente, et les comportements à risque adoptés depuis dix jours. « L’objectif, ce n’est pas forcément d’obtenir un nom tout de suite, sinon la porte risque de se refermer », glisse Virginie Etourneau. D’autant plus que l’expérimentation a commencé dans une période confinée, pendant laquelle les rassemblements étaient interdits. « C’était très intrusif à ce moment-là de demander aux gens où ils s’étaient contaminés, certains patients demandaient même à ce que leur identité ne soit pas révélée à leurs cas contacts, souligne la superviseuse. On devait leur faire comprendre qu’on n’est pas la police et que les données recueillies sont anonymes. »

    A cette barrière de l’intime s’ajoute celle de la compréhension. « Quand on dit “événement” ou “rassemblement”, les termes utilisés scientifiquement pour parler des circonstances de contamination, ça ne parle pas aux gens, qui imaginent tout de suite des événements de grande ampleur, alors qu’il peut s’agir d’une petite réunion entre amis. Le rôle des téléconseillers est d’amener un discours vulgarisé », précise Virginie Etourneau. Le comportement des personnes contactées a ainsi beaucoup évolué depuis le début de l’épidémie. « Au début, on me raccrochait au nez, je ne comprenais pas trop pourquoi », se souvient Assya, 22 ans, dont le CDD de six mois arrive à son terme. « J’ai appris à m’adapter aux gens… tout en leur présentant des avantages, comme l’obtention rapide d’un arrêt de travail » [Hum, c’est mieux qu’une promo sur les fais d’obsèques], raconte la jeune femme qui va désormais finir ses études de gestion des organismes de protection et d’assurances sociales.

    Réactivité sur le terrain

    Quand les personnes sont injoignables ou que les publics concernés sont précaires, c’est la vingtaine de traceurs de l’Agence régionale de santé (ARS) des Pays-de-la-Loire qui prend le relais. De formation médicale, contrairement aux équipes de la CNAM, ces médecins et infirmiers interviennent sur environ 10 % des cas. « Notre plus-value [sic] est de détricoter les situations complexes », assure Josselin Vincent, responsable de la veille sanitaire à l’ARS. A l’enquête téléphonique s’associent des acteurs de terrain, comme les médiateurs sociaux. Le tout dans un souci de très grande réactivité. Arrivés trop tard, les traceurs ne pourront plus désamorcer les chaînes de contamination. Se constituent alors parfois des clusters, qui nécessitent le déploiement d’autres savoir-faire : le renforcement du dépistage ou de la vaccination, comme ce fut le cas récemment à Bordeaux.

    Les données recueillies par les différentes équipes permettent également de vérifier sur le terrain les hypothèses formulées par l’équipe d’épidémiologistes de l’Institut Pasteur qui travaille sur les circonstances les plus favorables aux contaminations via l’étude ComCor. Quand, en décembre, l’Institut Pasteur estimait à 35 % les personnes ne sachant pas comment elles avaient été infectées, les retours de la CPAM indiquent une proportion de 25 %, signe de l’apprentissage progressif de la population sur le comportement du virus.

    Dans le futur, la CNAM compte encore enrichir le tracing en vérifiant que les personnes contact sont bien allées se faire tester. « On ne se démobilise pas, malgré le reflux de l’épidémie. Avec le dépistage, le tracing fait partie des différents maillons de la chaîne permettant de garder le contrôle de l’épidémie », insiste Thomas Fatôme. Aux avant-postes de l’épidémie, les traceurs sont déterminés à anticiper un éventuel rebond.

    Edit "se déploie" ?
    Depuis le 25 mars [2021], le contact tracing rétrospectif, ou rétrotracing, est testé dans deux départements : la Côte-d’Or et la Loire-Atlantique,, le 29 avril 2021.
    https://www.ameli.fr/paris/transporteur-sanitaire/actualites/covid-19-une-experimentation-pour-essayer-de-remonter-les-chaines-de-contamina

    #covid-19 #traçage_rétrospectif

  • L’aide militaire fournie aux rebelles syriens a indirectement contribué à armer l’EI
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2017/12/14/l-aide-militaire-fournie-aux-rebelles-syriens-a-indirectement-contribue-a-ar

    Trois ans d’enquête de terrain entre Kobané, en Syrie, et Bagdad, en Irak, 40 000 pièces récupérées sur les lignes de front et soigneusement analysées, des dizaines de contrats d’achat et d’exportation passés au crible : le rapport sur les armes de l’organisation Etat islamique (EI), publié jeudi 14 décembre par l’ONG Conflict Armament Research (CAR), est l’étude la plus complète produite à ce jour sur ce sujet aussi explosif que complexe.

    Il fait la lumière sur les filières d’approvisionnement souvent tortueuses mises en place par l’organisation djihadiste, via la Turquie en particulier, pour constituer et entretenir son arsenal. Il démontre qu’au-delà des saisies réalisées dans les stocks des armées syrienne et irakienne, l’EI est parvenu à récupérer beaucoup d’armes fournies aux groupes rebelles syriens par leurs parrains étrangers, notamment les Etats-Unis et l’Arabie saoudite. Il révèle enfin que ces livraisons ont été effectuées quasi systématiquement en violation des accords conclus avec les pays où ces armes ont été produites – principalement des Etats d’Europe de l’Est – qui incluaient une clause de non-réexportation.

  • Mondialisation du mécontentement by Joseph E. #Stiglitz - Project Syndicate
    https://www.project-syndicate.org/commentary/globalization-of-discontent-by-joseph-e--stiglitz-2017-12

    Pourquoi la #mondialisation qui devait bénéficier à tous, aussi bien dans les pays développés que dans les pays en développement, est-elle maintenant dénoncée presque partout ? Comment un accord commercial peut-il être désavantageux pour toutes les parties signataires ?

    Aux yeux des habitants des pays en développement, les déclarations de Trump (et Trump lui-même) paraissent ridicules. Ce sont les USA qui pour l’essentiel ont écrit la réglementation et créé les institutions touchant à la mondialisation. Dans certaines d’entre elles comme le FMI, ils détiennent encore un droit de veto, malgré leur moindre importance dans l’économie mondiale (un effacement que Trump parait déterminé à intensifier).

    Pour quelqu’un comme moi qui a observé de près les négociations commerciales durant plus de 25 ans, il est évident que les négociateurs américains ont largement obtenu ce qu’ils voulaient. Mais que voulaient-ils ? En fait leurs objectifs leur étaient dictés en coulisse par de grandes sociétés #multinationales, à leur propre profit, au détriment des travailleurs et des citoyens ordinaires où que ce soit.

    #etats-unis #intérêts_privés « #libre_échange » #arnaque