Net worth comparison of the top 10 richest person in the world in March 2020 and January 2021
#riches #toujours_plus_riches #prédateurs
Net worth comparison of the top 10 richest person in the world in March 2020 and January 2021
Mukesh Ambani dethroned: How China’s Zhong Shanshan became Asia’s richest man, earning US$71 billion in 2020 from vaccines and Nongfu Spring water | South China Morning Post
▻https://www.scmp.com/magazines/style/news-trends/article/3116736/mukesh-ambani-dethroned-how-chinas-zhong-shanshan
His pharmaceutical company Beijing Wantai Biological and his bottled water company Nongfu Spring went public. The former manufactures vaccines and hepatitis E test kits while the latter is considered the largest and cleanest packaged water manufacturer in China, where tap water is not considered safe to drink. Zhong has also attracted attention for being one of a handful of billionaires who aren’t in the tech or retail industries, unlike other big players.
encore un multi #milliardaire inconnu au bataillon
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►https://seenthis.net/messages/872899
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#coronavirus #inégalités #milliardaires #fortune #enrichissement des #riches
#Jeff_Bezos ($189.4b), #Bill_Gates ($114b), #Mark_Zuckerberg ($95.5b), #Warren_Buffett ($80b), #Elon_Musk ($73b), #Steve_Balmer ($71b), #Larry_Ellison ($70.9b), #Larry_Page ($67.4b), #Sergey_Brin ($65.6b), #Alice_Walton ($62.5b), #Jim_Walton ($62.3b) and #Rob_Walton ($62b)
Des petits reportages sur l’eau dans la vie des gens : ▻https://taz.de/Schwerpunkt-taz-folgt-dem-Wasser/!t5713683
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#eau #eau_potable #reportage
Les journalistes du TAZ s’intéressent surtout au « Trikont », pays en voie de développement et aux autres centres d’intérêt de la gauche qui veut sauver le monde. Pourtant à Berlin aussi l’accès à eau est menacé. Il s’agit d’une menace invisible parce que les responsables de l’entreprise municipale font un travail excellent.
Après la privatisation de l’entreprise en 1999 sous le maire chrétien-démocrate Eberhard Diepgen la ville a vendu 49,9% de la sociéte à RWE et Veolia (successeur de Vivendi ) qui en tiraient d’énormes bénéfices. On commencait à remarquer une baisse de la qualité des services et surtout un niveau de prix plus élevé que nécessaire. Suite au pressions de l’initiative Berliner Wassertisch la ville a racheté la totalité des parts et dévéloppe l’entreprise afin de pouvoir affronter les problèmes de l’alimentation d’eu de la plus grande ville d’Allemagne.
Berlin se trouve au centre d’une région aride qui figure parmi les moins densement peuplées d’Allemagne. La rivière de la Spree qui traverse son centre coule si lentement que son amont et aval sont parfois inversés. La nappe phréatique de la ville est située à quelques mètres seulement en dessous du sol du centre-ville mais l’absence de montagnes fait qu’elle n’est pas alimentée par des sources et dépend alors de l’apport en eau par la surface.
Depuis la fermeture des grandes mines à à ciel ouvert régionales la qualité des eaux de la Spree a baissée et nécessescite davantage de traiements. La quantité d’eau de surface risque de baisser considérablement pendant la transformation des anciennes mines en paysage de vacances nautiques. Le comportement du système des eaux régionales après cette transformation est imprévisibl et des phases de pénurie d’eau sont possibles à cause du rechauffement climatique.
Nous pouvons espérer que la situation restera gérable parce que la privatisation des eaux berlinoises a été terminée ce qui permet le développement d’une stratégie régionale dans l’intérêt commun.
Berliner Wassertisch
►https://berliner-wassertisch.net
Berliner Wasserbetreibe (BWB)
▻https://www.bwb.de
Gouvernements de Berlin depuis 1945
►https://www.berlin.de/rbmskzl/regierender-buergermeister/senat/senatsgalerie
Grundwasserbenutzung - Senatsverwaltung für Umwelt, Verkehr und Klimaschutz
►https://www.berlin.de/senuvk/umwelt/wasser/grundwasser
Sulfat in Spree und Müggelsee
►https://www.igb-berlin.de/projekt/sulfat-spree-und-mueggelsee
#Berlin #eaux #rechauffement_climatique #Brandebourg #charbon
Bien vu, Klaus ! Le problème est à notre porte et il est d’autant plus pernicieux que nous ne voulons pas le voir.
Dans le pays de Bade, du côté de Lahr (Forêt-Noire), la nappe phréatique est polluée aux nitrates, mais on a trouvé une autre responsable (à côté de l’agriculture traditionnelle et de la vétusté de l’infrastructure) : les Canadiens (ou l’OTAN) : « L’aérodrome de Lahr a été exploité par l’armée de l’air canadienne comme base de l’OTAN de 1967 à 1994. Pour assurer les opérations de vol en hiver, de l’urée a vraisemblablement été utilisée pour dégivrer les avions et la piste de décollage de 118 ha. »
▻https://www.blhv.de/artikel/flugplatz-lahr-als-quelle-fuer-zuviel-nitrat
Données #statistiques sur l’approvisionnement en #eau de l’Agence fédérale de l’environnement / Umweltbundesamt
#Nitrates dans les eaux souterraines
Grundwasserbeschaffenheit
Nitrat im Grundwasser
▻https://www.umweltbundesamt.de/daten/wasser/grundwasserbeschaffenheit#nitrat-im-grundwasser
... Rückwirkend erfolgte die Auswertung der Daten zum Nitratgehalt im Jahr 2014 an 1.093 Messstellen des neuen EUA-Messnetzes. 44,6 % aller Messstellen waren nicht oder nur geringfügig belastet, da der Nitratgehalt zwischen null und zehn mg/l lag. Bei 36,9 % der Messstellen lag der Nitratgehalt zwischen zehn und fünfzig mg/l. Diese Messstellen waren deutlich bis stark durch Nitrat belastet. Die übrigen 18,4 % der Messstellen enthielten zum Teil deutlich mehr als 50 mg/l Nitrat. Dieses Grundwasser kann nicht ohne weiteres zur Trinkwassergewinnung genutzt werden, da es den Grenzwert der Trinkwasserverordnung (TrinkwV 2001) von 50 mg Nitrat pro Liter überschritt (siehe Abb. „Verteilung der Nitratkonzentration im EUA-Grundwassermessnetz 2014“).
Quel droit à l’eau pour les femmes migrantes à Paris ?
Trois étudiantes présentent leurs recherches sur l’accès à l’eau et à l’#assainissement
Chaque année, l’École de droit de Sciences Po propose des “Cliniques” : des programmes pédagogiques situés à mi-chemin entre théorie et pratique, articulés autour d’une mission d’intérêt public. Pendant neuf mois, Eline, Ivana et Juliette, étudiantes en première année de Master, ont étudié le sujet de l’accès à l’#eau_potable des populations migrantes, notamment des femmes migrantes, afin d’approfondir l’expertise du collectif #Coalition_Eau. Elles racontent.
Pourquoi avez-vous choisi de participer à la Clinique de l’École de droit de Sciences Po ?
Ivana : Je suis étudiante dans le Master Human Rights and Humanitarian Action de l’École des affaires internationales de Sciences Po : poursuivre des études en droits humains peut parfois être trop théorique ; c’est là que le modèle de la Clinique devient très intéressant : le programme Human Rights, Economic Development and Globalisation, propose une approche transversale et assez pratique de ce que signifie être un défenseur des droits humains dans la “vraie vie”. On mélange des études de cas avec des jeux de rôles, et tout au long de l’année on travaille sur un projet de recherche avec une organisation partenaire.
Avec Eline et Juliette, nous avons travaillé avec le #collectif_Coalition_Eau. Au début de l’année, ça a été un peu une surprise puisqu’aucune de nous trois n’avait postulé pour ce projet sur l’accès à l’eau et à l’assainissement — il nous a été attribué par nos professeurs. Mais aujourd’hui j’aurais du mal à nous imaginer dans un autre projet de Clinique ! C’est un sujet qui nous tient vraiment à coeur. En France, l’accès à l’eau n’est pas considéré comme un droit humain. Certes, il existe un cadre légal autour de l’accès à l’eau, mais il se concentre sur la qualité de celle-ci et non pas sur la garantie d’un accès universel. Ce projet nous a aussi permis de mettre en avant le fait que les problématiques d’accès à l’eau et à l’assainissement ne sont pas exclusives aux pays en développement.
Pouvez-vous nous décrire les principaux enjeux liés au droit à l’eau pour les femmes migrantes en France aujourd’hui ?
Eline : En France, 1,4 millions de personnes sont déconnectées du réseau d’eau potable : elles doivent utiliser les services basiques proposés par l’État, comme les fontaines, les toilettes et les douches publiques. On compte environ 250 000 personnes sans-abri, dont 20% à 40% de femmes. Invisibles et invisibilisées, ces femmes sont pourtant celles qui souffrent le plus de cette déconnexion. En tant que femmes, elles sont confrontées à des difficultés spécifiques, comme la gestion de leurs menstruations et le contact avec des toilettes non-conformes aux normes d’hygiène. Non seulement ces femmes sont plus exposées aux risques d’infections urinaires et vaginales et de maladies dermatologiques que les hommes en raison du faible accès à l’eau et à l’assainissement, mais la plupart d’entre elles se sentent en insécurité et utilisent ces services avec la crainte d’être agressées. Ces exemples montrent que la mise en place d’installations unisexes et mixtes ne garantit pas une égalité d’accès.
Ivana : Lorsque l’on étudie le droit à l’accès à l’eau, on distingue l’eau destinée à la consommation humaine — c’est à dire l’eau potable —, et l’eau utilisée pour se laver, qui correspond à l’assainissement. Nous avons travaillé sur ces deux aspects, et il apparaît que le droit à l’assainissement est le plus problématique : comme l’a dit Eline, la peur de subir des agressions désincite certaines femmes à utiliser les services sanitaires de la ville de Paris qui sont mixtes ; de plus, dans tout la ville, seulement neuf toilettes publiques possèdent une table à langer. Les besoins spécifiques des femmes ne sont pas assez pris en compte dans l’offre de services sanitaires : seules 1,5% des infrastructures existantes prennent en compte ces spécificités et les incluent dans leur offre de services.
Quelles recommandations avez-vous formulées suite à votre analyse ? Existe-t-il des solutions ?
Juliette : Au regard de la situation dont nous avons été témoins, nous avons formulé des recommandations au plus près des besoins et à plus ou moins long terme. Premièrement, de manière transversale et systématique, nous recommandons la participation des femmes concernées aux processus de décision. C’est une nécessité à la fois d’un point de vue pratique — car elles sont les mieux placées pour connaître leur réalité — mais aussi car le public concerné par une situation est le plus légitime pour intervenir dans des décisions le concernant.
Une autre recommandation primordiale, à plus long terme, est la reconnaissance formelle par la France du droit humain à l’eau et à l’assainissement. Ce droit a été reconnu comme tel par les Nations Unies il y a maintenant dix ans et la France doit en faire de même.
De manière plus immédiate, nous recommandons l’installation de davantage de points d’eau, de douches, de sanitaires et de lieux d’accueil spécifiquement dédiées aux femmes ; le groupe des femmes n’étant pas un groupe homogène, une constante et nécessaire attention devra être portée à la prise en compte des besoins relatifs à chaque situation : le statut migratoire, la langue parlée, les enfants, l’ancienneté dans la rue, les violences subies, etc.
Enfin, nous recommandons ardemment de relancer le programme de l’INSEE d’enquête et de production de données sur la population sans abri ; les dernières données officielles remontent à 2012. Or, la collecte régulière et détaillée de statistiques est indispensable au respect des droits humains : il n’est pas possible de les mettre en oeuvre si les personnes laissées pour compte sont invisibles.
Donc en définitive : oui les solutions existent, et la ville de Paris reste un bon exemple en la matière. Néanmoins, tant que ces problématiques ne gagneront pas en visibilité, tant que les victimes ne seront pas écoutées, tant que l’accès à l’eau ne sera pas universel dans son application, la situation n’évoluera pas.
Comment la crise liée au Coronavirus Covid-19 impacte-t-elle l’accès à l’eau des personnes migrantes ?
Eline : La crise du Coronavirus Covid-19 a montré qu’il était plus que jamais crucial que les principes fondamentaux des #droits_humains soient respectés. Lorsque l’on dit que "se laver les mains peut sauver des vies" mais que des centaines de personnes — et notamment des femmes — migrantes et sans abri n’ont pas accès ni à l’eau potable, ni à du savon, cela met en lumière les profondes inégalités qui traversent notre société.
Nous savons que beaucoup de migrantes vivent dans des campements de fortune autour de Paris, où il est impossible de mettre en place la distanciation sociale et le confinement. Les femmes migrantes sont aussi davantage mal logées, dans des petits espaces collectifs où les installations sanitaires sont partagées entre les habitants, augmentant considérablement le risque de contracter le virus. De plus, les femmes migrantes occupant habituellement des emplois informels — comme la garde d’enfants, la vente de nourriture dans la rue ou du ménage — elles ont perdu une source de revenu.
Un autre point important est soulevé dans notre recherche : le fait que les femmes sans abri ont souvent d’importants problèmes de santé, qui sont parfois causés par un manque d’accès à l’eau et à l’assainissement ; et l’on sait que le Coronavirus est très dangereux pour ces personnes….
En d’autres termes : la crise du Coronavirus fait non seulement courir un risque plus important aux personnes dont les droits fondamentaux ne sont pas respectés — c’est notamment le cas des femmes migrantes et de leur droit à l’accès à l’eau — mais amplifie aussi les problématiques préexistantes. C’est pour cette raison que nous appelons le gouvernement français à reconnaître ces droits humains fondamentaux pour toutes et tous et à garantir à toutes les femmes, quelles que soient leurs conditions de logement ou leurs parcours migratoires, un accès à l’eau potable et à l’assainissement.
▻https://www.sciencespo.fr/programme-presage/fr/actualites/quel-droit-l-eau-pour-les-femmes-migrantes-paris
#eau #droit_à_l'eau #eau #femmes #femmes_migrantes #Paris #law_clinic #droits_fondamentaux #pandémie #covid-19 #coronavirus
Métropole de Lyon : la gestion de l’eau potable redeviendra publique en 2023
▻https://www.bfmtv.com/economie/metropole-de-lyon-la-gestion-de-l-eau-potable-redeviendra-publique-en-2023_AD
Promesse de campagne des écologistes, la métropole de Lyon va reprendre la main sur la gestion de son eau potable. La nouvelle majorité métropolitaine lance le chantier : une régie publique sera chargée, dès le 1er janvier 2023, de produire et de distribuer les 245.000 m3 d’eau nécessaires chaque jour à l’agglomération et à ses 1,2 million d’habitants. Ce marché de 88 millions d’euros annuels échappe au groupe Veolia qui assure l’exploitation du réseau depuis 2015, dans le cadre d’une délégation de service public (DSP) qui arrive à échéance en décembre 2022. [...]
L’objectif : une meilleure « préservation de la ressource », et non une baisse des tarifs, assurent les écologistes lyonnais. « Il n’y aura pas de changement tarifaire, dans un premier temps du moins, à l’exception d’une tarification sociale et solidaire ayant pour objectif que les premiers mètres cubes soient gratuits pour les plus précaires », a indiqué Bruno Bernard. Les bénéfices dégagés devraient servir, selon la municipalité, à intensifier la lutte contre les fuites du réseau ou à engager des actions pour réduire l’usage des pesticides par les agriculteurs proches du site de captage.
ha ha ! "Véolia n’est plus là !" (expression gabonaise)
Marché de l’eau : à Lyon, la municipalité écologiste crée une régie publique et écarte Veolia
Mathilde Imberty - Radio France - Publié le 14/12/2020
▻https://www.francetvinfo.fr/economie/marche-de-l-eau-a-lyon-la-municipalite-ecologiste-cree-une-regie-publiq
Ils s’y étaient engagés dans leur programme : élus haut la main en juin dernier, les écologistes créent donc une régie publique de l’eau dans la métropole lyonnaise, écartant Veolia des terres historiques de la Compagnie générale des eaux. (...)
#soutenance_de_thèse de Mathilde Resch, le 4 décembre 2020 à 14h (visioconférence)
▻https://reseaux.parisnanterre.fr/soutenance-de-these-de-mathilde-resch-le-4-decembre-2020-a-14h
Nous avons le plaisir de vous annoncer la soutenance de thèse de Mathilde Resch intitulée « Les territoires d’approvisionnement en #eau_potable de #Paris. Du transfert à la préservation des ressources ». Cette soutenance se déroulera le 4 décembre 2020 … Lire la suite
Rassemblement contre la méthanisation | La belle verte
▻https://soundcloud.com/vos-gueules-les-mouettes/rassemblement-contre-la-methanisation
Le 30 août 2020 avait lieu un rassemblement contre la méthanisation en France suite au débordement de la cuve du méthaniseur de Châteaulin rendant, pendant plusieurs jours, l’eau du robinet impropre à la consommation. 180 000 perrsonnes du Finistère étaient privées d’eau potable... Durée : 1h05. Source : Vos Gueules les Mouettes
A #Volvic, #Danone puise et épuise l’eau
À Volvic, Danone assure « ne pas prendre à la nature plus que ce qu’elle est capable de nous donner ». En réalité, la multinationale augmente ses prélèvements pendant les mois les plus chauds, portant atteinte aux riverains et aux eaux de surface. En toute connaissance de cause et sous le regard bienveillant des autorités.
Tapie derrière l’image verte de son « eau des volcans », la #Société_des_eaux_de_Volvic (#SEV) se targue d’« encourager des pratiques d’hydratation plus saines et durables dans le respect de notre écosystème ». Cette communication cache pourtant une vérité dérangeante : la SEV a augmenté le débit de ses forages en pleine période de sécheresse, en 2015, 2017 et 2018, comme le montrent des documents confidentiels que Mediapart a pu obtenir. Loin de porter le fer contre la multinationale, les services de l’État ont fermé les yeux sur ces pratiques et permis à l’entreprise de doubler ses prélèvements en vingt ans. L’entreprise consomme aujourd’hui dix fois plus d’eau que la population locale.
En plein mois de juillet 2015, alors que la sécheresse ravage le Puy-de-Dôme, obligeant la préfecture à constituer une mission d’enquête sur l’étendue des dégâts, le minéralier français appuie sur l’accélérateur. Plus de 250 millions de litres d’eau sont extraits de la nappe en quatre semaines, soit 15 % de plus que la moyenne annuelle. De quoi continuer à remplir plusieurs millions de bouteilles par jour, exportées ensuite vers des dizaines de pays à travers le monde.
Ce comportement, en contradiction totale avec toutes les affirmations de la multinationale, se reproduit en juillet et en août 2017. Dans un compte-rendu du comité de suivi de « l’aquifère de Volvic », qui réunit services de l’État, syndicat des eaux et représentants de la multinationale, il est question de « légère augmentation » des prélèvements pendant ces deux mois. Sans que les représentants de l’État présents n’y trouvent à redire. L’été 2017 est pourtant une période particulièrement chaude qui pousse la préfecture à prendre des mesures drastiques de réduction de la consommation d’eau pour tous les usagers du département… à l’exception notable de la SEV*.
Interrogé sur cette pratique, Danone nie en bloc. « Dans le contexte de sécheresse, depuis 2017, nous réduisons chaque année nos prélèvements lors des mois d’été », affirme une agence spécialisée dans la communication de crise, au nom du géant de l’agroalimentaire, avançant même le chiffre invérifiable de « 500 millions de litres d’eau économisés entre 2017 et 2020 ». Une affirmation contredite par les chiffres en possession de Mediapart.
En 2018, c’est bien en janvier, puis de juin à août, que les forages de Danone ont été les plus performants, comme le montre un document confidentiel de la Direction départementale des territoires du Puy-de-Dôme. Encore une fois, cette augmentation des prélèvements intervient pendant un été particulièrement aride, au point que la préfecture du Puy-de-Dôme reconnaît l’état de catastrophe naturelle sécheresse pour 75 communes du département. Et, encore une fois, les services de l’État en sont informés et ne réagissent pas, ces prélèvements respectant de justesse les limites autorisées par la préfecture. « Les prélèvements sont plafonnés mensuellement, dans l’arrêté d’autorisation. Chaque année le service police de l’eau s’assure du respect de l’intégralité de l’arrêté, notamment des prélèvements réalisés en été », se contente de préciser la préfecture.
Pour Jacky Massy, de l’association environnementale Preva*, l’appétit du géant français de l’eau met directement en danger les cours d’eau qui dépendent de la nappe exploitée, dont le Gargouilloux. « Tout type de prélèvements opérés sur la nappe impacte l’aval (et les cours d’eau) », explique-t-il. Pour réduire son empreinte écologique, l’activiste aimerait que Danone se limite « au marché national » et ne produise plus que des bouteilles en verre. « Aujourd’hui, avec cinq forages, il est clair qu’ils [Danone] ajoutent aux ennuis qu’on rencontre », conclut-il.
Massy n’est pas le seul à s’inquiéter des méthodes de la multinationale et de l’attitude de l’État. Le ruisseau du Gargouilloux passe sur le domaine d’Édouard de Féligonde, situé à quelques encablures en aval de l’usine de Volvic. En cette mi-septembre, il n’est plus qu’un mince filet d’eau et les dizaines de bassins de pisciculture du propriétaire des lieux sont quasiment tous à sec. Pour Édouard de Féligonde, qui a d’abord pris la parole dans les colonnes du Monde, c’est bien l’activité de la multinationale qui est à l’origine de la pénurie. « Le comité de suivi de l’aquifère ne suit que les intérêts de Danone », cingle-t-il à propos de l’organe réunissant, depuis 2016, des représentants publics et de Danone afin de surveiller les prélèvements en eau. S’estimant lésé, Féligonde réclame plusieurs millions d’euros à la SEV, dont huit millions d’euros pour la seule remise en état de la partie de sa pisciculture classée monument historique.
Des accusations confirmées par un document confidentiel de la Société des eaux de Volvic datant de 2017, que Mediapart a pu consulter. Il y est écrit que « l’impact des prélèvements au captage du Gargouilloux » a pu être mis « en évidence » en 2015. Sur le plus long terme, et avec l’aval des autorités, l’embouteilleur a quasiment doublé ses prélèvements depuis 1998, passant de 1,5 million de m3 à 2,7 millions en 2018 (page 29 sur 89 du document). Soit dix fois plus que la consommation annuelle d’eau potable des quelque 4 500 habitants de Volvic (page 5 sur 6 du rapport 2018 de la commune de Volvic). Parallèlement à cette explosion des prélèvements, le débit du Gargouilloux, situé à proximité immédiate du site industriel, a été divisé par sept entre 2013 et 2019, selon les chiffres de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (Dreal) d’Auvergne.
Danone continue pourtant de relativiser : « Nos analyses mettent en évidence le fait que la modification du débit s’explique essentiellement par des facteurs naturels », fait savoir l’entreprise. Sur son site, elle se veut encore plus rassurante : « L’Auvergne subit depuis plusieurs années un phénomène de sécheresse. Cela renforce les interrogations des citoyens, que nous comprenons aisément, sur la pérennité des ressources en eau. » Afin de préserver cette « ressource essentielle », Danone explique faire toute confiance à ses « experts [qui] veillent à sa gestion raisonnée ». Concernant l’eau pompée par ses soins, Danone se contente de renvoyer aux autorisations préfectorales en vigueur, sans évoquer les variations estivales : « Les quantités prélevées sont toujours en deçà des quantités autorisées par notre arrêté préfectoral. »
Hasard malheureux du calendrier, c’est en plein bras de fer autour de la gestion de l’eau, et alors que la préfecture a annoncé pour la première fois dans la presse envisager une « baisse » des autorisations accordées à Danone, que l’État vient de valider en catimini, par un arrêté du 26 août 2020, « l’augmentation temporaire des débits » de forage de l’entreprise. Une autorisation qui intervient en pleine période de « vigilance sécheresse » et qui reste valable six mois, renouvelable une fois. « Les eaux du forage pompées durant les phases d’essai seront réinjectées dans l’aquifère en aval », précise l’arrêté, laissant à Danone le soin de réaliser lui-même le « bilan global » de cette opération, sans en préciser les modalités.
Le but de cette dérogation ? Permettre à la firme de mener à bien la phase test de son tout nouveau forage, supposé remplacer un autre ouvrage, datant de 1968. Une opération qui ne devrait donc pas modifier les quantités globales prélevées par la SEV au cours de l’année, mais qui pourrait bien raviver les tensions, à quelques semaines d’une réunion entre les associations environnementales et le préfet. Malgré ce couac, la préfecture assure être consciente des enjeux. « Une approche globale est nécessaire et nous examinons depuis plusieurs mois, suite notamment à la sécheresse exceptionnelle de 2019, comment l’eau est consommée pour dégager des solutions à différents niveaux, expliquent les services préfectoraux du Puy-de-Dôme. L’approche doit concerner l’ensemble des prélèvements. »
Si Danone continue de mettre en doute le lien direct entre ses prélèvements et la baisse des nappes souterraines, la corrélation a été confirmée en 2012 par une thèse de l’Institut de sciences et technologie de Paris. Mediapart a pu consulter ce document scientifique, classé confidentiel jusqu’au 31 décembre 2022. Une confidentialité à la demande du commanditaire des travaux, la Société des eaux de Volvic. L’auteur, Simon Rouquet, est formel : « On peut donc penser que le débit pompé au niveau du forage de Clairval [appartenant à Danone – ndlr] a une incidence sur le débit de la galerie du Goulet sur une durée de quelques jours. »
Cette « galerie du Goulet » alimente plusieurs cours d’eau ainsi qu’une source utilisés pour alimenter les communes alentour en eau potable. Des données que Jean-François Béraud, expert hydrogéologue mandaté par les avocats de Féligonde, résume ainsi : « Quand on pompe davantage en haut, il y a moins d’eau en bas. »
Une analyse que Danone réfute, préférant voir le verre à moitié plein. « Il ressort de nos études auprès des plus grands scientifiques hydrogéologues que la cause essentielle de la réduction du débit en aval consiste en des facteurs naturels (climat principalement, couvert forestier, etc.) », avance la firme. Avant de conclure : « Nos prélèvements en amont n’ont pas d’impacts significatifs sur le débit des sources de front de coulée en aval et permettent à l’aquifère de se renouveler. »
Depuis la parution de la thèse de Simon Rouquet, il y a près de huit années, et en dépit de la communication récurrente du minéralier français, le lien entre les prélèvements de Danone et les ressources en eau de la région est clairement prouvé. Et bien connu des services de l’État, qui ont accordé une nouvelle autorisation de pomper à Danone, valable jusqu’en 2032, seulement deux ans après la publication doctorale.
C’est un fonctionnaire d’une agence environnementale publique qui fut, à l’époque, rapporteur de la thèse de Simon Rouquet. Ce haut fonctionnaire est, entre-temps, passé avec armes et bagages chez… #Danone_Waters.
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/250920/volvic-danone-puise-et-epuise-l-eau
#eau #eau_potable #France #multinationales #extractivisme #forages #sécheresse #Puy-de-Dôme #eau_minérale #Gargouilloux #pisciculture #pénurie_d'eau #dérogation #Clairval #galerie_du_Goulet
Une enquête signée @wereport
Wasser marsch !
In der Werbung wirkt das Land bei Volvic wie eine grüne Idylle. Uralte Vulkane prägen die Landschaft rund um die kleine Gemeinde in der zentralfranzösischen Auvergne, aus der das Volvic-Mineralwasser stammt. Der Konzern Danone lässt es hier fördern, in Flaschen füllen und verspricht dabei, stets „nur so viel Wasser zu entnehmen, wie es die Natur erlaubt“.
Viele Bewohner der Gegend bezweifeln das. Seit Jahren beobachten Bürger und Bauern, dass die Bäche weniger Wasser führen. An nur einem Tag, so hat eine Bürgerinitiative gezählt, hätten mehr als 200 Lastwagen und einige Dutzend Güterzüge die Abfüllanlage von Danone in Volvic verlassen. Ihre Ladung: Mineralwasser in Plastikflaschen für die Supermärkte der Welt.
▻https://www.wereport.fr/articles/wasser-marsch-die-zeit
#paywall, mais...
Notre enquête #Volvic avec @dergrenzgaenger est l’article le plus lu et le plus partagé de la journée sur @zeitonline avec près de 150 000 vues
▻https://twitter.com/alexabdelilah/status/1310231866499366914
Pollution de l’eau dans le Finistère : interrogations sur la méthanisation industrielle
▻https://www.actu-environnement.com/ae/news/pollution-eau-finistere-methanisation-industrielle-35978.php4
La restriction de l’usage de l’eau dans 50 communes bretonnes résulte d’une pollution occasionée par une installation de méthanisation. Un événement qui interroge sur le fort développement de la filière et les risques qu’il comporte.
« Cet événement (…) est également révélateur de la fragilité de notre modèle d’approvisionnement en eau », pointe ERB. L’association déplore l’abandon, ces quarante dernières années, de centaines de petits captages communaux et le recours à des interconnexions qui « éloignent toujours plus le consommateur de la ressource ». Résultat ? En cas d’accident de ce type, « ce modèle ne laisse alors aucune alternative qu’une restriction d’usage pour des milliers de consommateurs ».
Progetto - Fontanelle.org - LìBere - liberi di bere
Projet de cartographie des fontaines d’eau potable gratuites !
▻https://www.fontanelle.org/progetto.aspx
#eau #water #fontaine #eaupotable #cartographie @cdb_77
En pleine pandémie, des millions d’américains privés d’eau potable
▻https://www.bastamag.net/Etats-Unis-covid-Trump-eau-potable-pollutions-petrole-clean-water-act
Selon plusieurs études et enquêtes, les services d’eau américains sont comparables à ceux des régions du monde les plus défavorisées. La dégradation des infrastructures, la pollution des nappes phréatiques et des réserves naturelles, ainsi que la forte augmentation du prix de l’eau mettent désormais en péril la vie de plusieurs millions de personnes. Au moins 30 millions d’américains vivent dans des zones où l’eau ne respecte pas les normes de salubrité imposées. Et plus de 2 millions de foyers n’ont pas (...) #Décrypter
/ A la une, Pollutions , #Accès_à_l'eau
Les #Roms souffrent du « #racisme_environnemental » de l’UE, conclut le rapport | Nouvelles du monde
Un rapport conclut que les communautés roms d’#Europe vivent souvent sur des terrains vagues pollués et manquent d’#eau_courante ou d’#assainissement à cause du « racisme environnemental ».
Le #Bureau_européen_de_l'environnement (#EEB), un réseau paneuropéen d’ONG vertes, a constaté que les communautés roms étaient souvent exclues des #services_de_base, tels que l’#eau_potable courante, l’assainissement et la collecte des #ordures, tout en vivant fréquemment sur ou à proximité de certains des sites les plus sales de Europe, comme les #décharges ou les #terrains_industriels contaminés.
Jusqu’à 10 millions de Roms vivent en Europe, dont 6 millions dans les États membres de l’UE. Bien que leur exclusion sociale soit documentée depuis longtemps, les chercheurs du BEE disent que le déni des services de base et l’exposition à la pollution ont été négligés.
L’EEB, en collaboration avec des chercheurs d’Europe centrale et orientale, a trouvé 32 cas de « racisme environnemental » dans cinq pays européens : #Hongrie, #Bulgarie, #Roumanie, #Slovaquie et #Macédoine_du_Nord. Les chercheurs se sont également appuyés sur les travaux existants sur les conditions de vie des Roms en #Bosnie-Herzégovine, en #Serbie, au #Monténégro et au #Kosovo.
L’absence d’eau, d’assainissement et de collecte des ordures a été un problème dans plus de la moitié des études de cas, comme #Stolipinovo en Bulgarie, la plus grande colonie rom d’Europe et une partie de la ville de #Plovdiv. On estime qu’environ 60000 personnes vivent dans le quartier, mais beaucoup sont coupées des services d’eau courante et d’assainissement du reste de Plovdiv, capitale européenne de la culture en 2019.
En Hongrie, l’accès à l’approvisionnement public en eau de certaines communautés roms a été fermé pendant les vagues de chaleur estivales – des décisions ont touché 800 personnes à #Gulács en août 2017 et 1 500 habitants de #Huszártelep en 2013. La ville du nord de la Hongrie d’#Ózd a reçu près de 5,5 millions d’euros (£ 4,8 m) de la Suisse pour améliorer l’approvisionnement en eau courante des communautés roms, mais les chercheurs ont déclaré que beaucoup n’avaient pas bénéficié du programme. Les autorités ont affirmé que les ménages roms n’avaient pas payé leurs factures.
Des recherches antérieures ont conclu que seulement environ 12% des communautés roms avaient des toilettes à chasse d’eau et des systèmes de drainage fonctionnels.
Pata-Rât, à la périphérie de Cluj-Napoca, dans le nord-ouest de la Roumanie, est connue pour son architecture gothique et ses palais baroques.
▻https://www.villagefse2016.fr/les-roms-souffrent-du-racisme-environnemental-de-lue-conclut-le-rappo
#exclusion #eau_potable #accès_à_l'eau
ping @albertocampiphoto
Pushed to the wastelands: Environmental racism against Roma communities in Central and Eastern Europe
‘Pushed to the Wastelands: Environmental racism against Roma communities in Central and Eastern Europe’ investigates the environmental racism faced by Europe’s Roma. By analysing numerous cases studies in Central and Eastern Europe, the report highlights a pattern of systemic and systematic discrimination against many Roma communities which pushes them out into marginal and polluted lands and neighbourhoods, and deprives them of access to basic environmental services and public utilities. This has severe repercussions for their health and welfare.
▻https://eeb.org/library/pushed-to-the-wastelands-environmental-racism-against-roma-communities-in-centr
#rapport #Europe_centrale #Europe_de_l'Est
Emmanuel Reynard
Tourisme de montagne et gestion de l’eau et de la neige en contexte de #changement_climatique
Mountain Tourism and Water and Snow Management in Climate Change Context
Martin Gerbaux, Pierre Spandre, Emmanuelle George et Samuel Morin
Fiabilité de l’#enneigement et disponibilité des ressources en eau pour la production de neige dans les domaines skiables du Département de l’#Isère (#France), en conditions climatiques actuelles et futures
Snow Reliability and Water Availability for Snowmaking in the Ski resorts of the Isère Département (French Alps), Under Current and Future Climate Conditions
David Sauri et Joan Carles Llurdés
Climate Change and Adaptation Strategies of Spanish Catalan Alpine Ski Resorts
Changement climatiques et stratégies d’#adaptation dans les #stations_de_ski catalanes espagnoles
Martin Calianno
La méthode des analogues : reproduire le caractère saisonnier de la distribution d’#eau_potable dans les #stations_touristiques de montagne
The Analogues Method : Reproducing the Seasonality of Drinking Water Distribution in Mountain Tourist Resorts
Marie Faulon et Isabelle Sacareau
Tourisme, gestion sociale de l’eau et changement climatique dans un territoire de haute altitude : le massif de l’#Everest au #Népal
Tourism, Social Management of Water and Climate Change in an Area of High Altitude : the Everest Massif in Nepal
▻https://journals.openedition.org/rga/6689
#revue #neige #Espagne #Catalogne
Main basse sur l’#eau | ARTE
▻https://www.arte.tv/fr/videos/082810-000-A/main-basse-sur-l-eau
Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel « or bleu ». Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.
Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la #finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de #profits mirobolants. Aujourd’hui, des #banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des #marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau « pour la restituer à la nature », voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement.
En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette #marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’#agriculture_industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès #Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.
De l’Australie à l’Europe en passant par les États-Unis, cette investigation décrypte pour la première fois les menaces de la glaçante révolution en cours pour les populations et la planète. Nourri de témoignages de terrain, le film montre aussi le combat, à la fois politique, économique et environnemental, que se livrent les apôtres de la #financiarisation de l’eau douce et ceux, simples citoyens ou villes européennes, qui résistent à cette dérive, considérant son accès comme un droit universel, d’ailleurs reconnu par l’#ONU en 2010. Alors que la bataille de la #gratuité est déjà perdue, le cynisme des joueurs de ce nouveau #casino mondial, au sourire carnassier, fait frémir, l’un d’eux lâchant : « Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix. »
L’eau est indispensable à la vie, ce qui la rend éminemment précieuse. Quelles sont les ressources de la planète en « or bleu » ? Risquons-nous d’en manquer ? Focus sur les enjeux stratégiques d’une ressource fort inégalement répartie, et cartographie des conflits géopolitiques qu’elle suscite.
▻https://www.arte.tv/fr/videos/083964-023-A/le-dessous-des-cartes-eau-une-ressource-sous-tension
La bande annonce sur FB
▻https://www.facebook.com/watch/?v=561895797988245
(documentaire rediffusé le 5/01/2020 à 0:50, visible sur le site jusqu’au 13/06/2020)
« Le mariage entre la finance et l’eau a déjà commencé » - Interview de Jérôme Fritel | ARTE - YouTube
▻https://www.youtube.com/watch?v=4V5jH6ue_WU
Les mecs veulent le pouvoir absolu. Détenir une ressource vitale est le pouvoir absolu, celui de vie ou de mort.
Déjà, on voit comment les pharmabarons gèrent les médicaments vitaux : comme des petites frappes ! « Tiens, les diabétiques crèvent sans l’insuline : ils paieront donc ce qu’on leur demandera » et hop, le flacon passe de 25 à 500$ → ▻https://seenthis.net/messages/749113
Mais aussi ▻https://seenthis.net/messages/789951
#green_new_deal : les gestionnaires de la catastrophe n’ont pour seul objectif que de ramener le cheptel humain à quelques millions d’individus pour rendre leur propre connerie « sustainable » (et continuer à jouer au mécano avec leurs technologies).
Mais en fait, non, plus l’armée de réserve sera nombreuse et asservie, plus ils engrangeront de capitaux. Jusqu’au jour où ils devront s’apercevoir que l’argent même liquide ne désaltère pas.
Merde, c’est quoi, cette connerie ?
@seenthis : #alerte_rouge !!!
Bloquer, c’est bien pour les comptes sur lesquels on n’a pas de consensus... ça se fait au fil des actions des un·es et des autres et ils peuvent hurler à la censure. Des comptes comme ça, ça appelle une décision collective (facile !) et ça économise notre temps de les supprimer d’emblée.
le signalement ayant été fait il sera supprimé avec la prochaine fournée de spammeurs... (c’est juste que comme c’est géré « à la mano », ça peut prendre un peu de temps : son premier post date d’il y a une 20aine d’heures)
Ceci dit, le docu mentionné par @kassem fait partie d’une soirée « Thema » sur ARTE et le documentaire qui a suivi est assez « instructif » :
Partout dans le monde, la privatisation de l’eau a échoué et nombreuses sont les villes, notamment en France et en Allemagne, qui ont préféré se réapproprier sa gestion. Pourtant, dans une Europe du Sud en crise, les opérateurs publics sont menacés de se la voir retirer. Pourquoi les élites bruxelloises incitent-elles ces pays à privatiser leurs services de distribution et de recyclage de l’eau ? Entre politiques d’austérité et lobbying auprès de l’Union européenne, les circuits de l’eau en Europe semblent s’accorder avec ceux du capital. Les citoyens, cependant, sont confrontés à une question cruciale, à laquelle les institutions européennes n’ont pas encore apporté de réponse claire : l’eau est-elle un produit commercial ou un bien commun ?
►https://www.arte.tv/fr/videos/072486-000-A/jusqu-a-la-derniere-goutte
Pas encore pris le temps de visionner les deux autres :
▻https://www.arte.tv/fr/videos/076642-000-A/l-iran-a-court-d-eau
▻https://www.arte.tv/fr/videos/082243-000-A/afrique-du-sud-le-cap-a-sec
@b_b : Je crois que c’était ça. Mais je n’ai pas pensé à faire une copie d’écran quand je suis allé voir sa page sur Seenthis. Mais du coup, il a disparu.
[edit] Voici la ligne qui apparaît dans le message de notification que j’avais reçu hier :
george-ronalds_1wp (@george_ronalds_1wp1) a répondu à un billet de Kassem (@kassem)
Et donc, bingo !
@sombre ferpecto, c’est bien lui que j’avais repéré et supprimé dans ma phase de ménage à spam quotidienne.
Carte toute fraîche (d’un continent en flamme)
article de Maxime Lancien @mdiplo qui va bien avec la carte de @odilon
En Australie, une saison en enfer
« La Terre brûle. » Jusqu’ici, l’expression n’était qu’une image. En #Australie, elle décrit précisément les #incendies_géants qui ravagent depuis trois mois le continent rouge. Au point que les pompiers ont renoncé à éteindre ce brasier hors de contrôle. Peut-on encore qualifier de « naturelles » de telles catastrophes, quand s’accumulent les preuves de leur origine industrielle ?
►https://www.monde-diplomatique.fr/2020/01/LANCIEN/61166
#paywall
#droit_à_l'eau #financiarisation #marché_de_l'eau #justice #Margareth_Thatcher #privatisation #marchandisation #fonds_de_capital_investissement #fonds_vautours #rapaces_de_l'eau #évasion_fiscale #pillage #eau_potable #Grande-Bretagne #UK #Australie #rationalisation #Water_act #commerce_de_l'eau #waterfind #agriculture #water_management #semitropic #Maude_Barlow #droits_humains #Mike_Young #marché_de_l'eau #sépculation #bourse #matières_premières #Goldman_Sachs #gratuité #changement_climatique #profit #Nasdaq #équation_de_l'eau #protection_de_l'environnement #Californie #loi_SGMA #développement_durable #monculture #John_Vidovich #Citigroup #Eau_de_Paris #finance
#film #film_documentaire #documentaire
#Rapport de Citigroup dont on parle dans le documentaire :
SOLUTIONS FOR THE GLOBAL WATER CRISIS. The End of ‘Free and Cheap’ Water
They Grow the Nation’s Food, but They Can’t Drink the Water
Water is a currency in California, and the low-income farmworkers who pick the Central Valley’s crops know it better than anyone. They labor in the region’s endless orchards, made possible by sophisticated irrigation systems, but at home their faucets spew toxic water tainted by arsenic and fertilizer chemicals.
“Clean water flows toward power and money,” said Susana De Anda, a longtime water-rights organizer in the region. She is the daughter of lechugueros who worked in lettuce fields and helped make California one of the agricultural capitals of the world. “Homes, schools and clinics are supposed to be the safest places to go. But not in our world.”
As she spoke, Ms. De Anda drove through several towns where tainted water is a fact of life, here in the state’s agricultural center. In the foreground, along State Route 201, were miles of lush orange groves and dairy farms. Spotted out the passenger window of her silver Toyota was Stone Corral Elementary in the town of Seville, where century-old pipes contaminate the tap water with soil and bacteria. The school depends on grant money to pay for bottled water for students.
Today, more than 300 public water systems in California serve unsafe drinking water, according to public compliance data compiled by the California State Water Resources Control Board. It is a slow-motion public health crisis that leaves more than one million Californians exposed to unsafe water each year, according to public health officials.
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Though water contamination is a problem up and down the state, the failing systems are most heavily concentrated in small towns and unincorporated communities in the Central and Salinas Valleys, the key centers of California agriculture. About half of all failing water systems are in the agricultural San Joaquin Valley, in the southern section of the broader Central Valley, said Ellen Hanak, the director of the Water Policy Center at the Public Policy Institute of California.
Gov. Gavin Newsom has proposed a tax of about $140 million on urban water districts and the agriculture industry to pay for redevelopment in districts serving unsafe water. That money would come in addition to $168 million he has allocated toward water infrastructure improvements from a bond proposition passed last year.
Some have bristled at the proposed tax, given already high tax rates in the state and a budget surplus of more than $21 billion. The Association of California Water Agencies — whose members provide an estimated 90 percent of water distributed in the state — has spoken out against the governor’s proposed solution, arguing it would affect the cost of living in already-expensive California.
“There’s agreement with everyone involved in policy that there is a problem and it needs to be solved,” said Cindy Tuck, the group’s deputy executive director for government relations. But, “we think it doesn’t make sense to tax a resource that is essential.”
State Senator Melissa Hurtado, a Democrat representing the Fresno area, whose district is severely affected by tainted water, said she would like to see more money allocated for infrastructure spending, but believes a tax on water is a nonstarter. Last week, the Democratic-controlled State Senate budget subcommittee voted against the governor’s proposed water tax, in favor of recommending funding from the state’s general fund. The Legislature is expected to work out the details as part of broader budget negotiations, which will come for a vote in June.
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But the debate in Sacramento feels far away in East Orosi, a farmworker community of about 500 nestled along the foot of the Sierra Nevada that is surrounded by fields of oranges. There, residents complain of conditions that resemble the developing world, not the richest state in the nation. Fears of nitrate exposure in the tap water — which numerous studies have linked to an increased risk of infant death, and at high levels, an elevated risk of cancer in adults — compound other difficult realities like faraway grocery stores and doctors, grueling work conditions, and a lack of political clout.
Veronica Corrales, the president of the East Orosi water board, wonders why more people are not outraged that, in 2019, people living in a state as wealthy as California lack such a fundamental necessity.
“Everyone is saying ‘America First,’ but what about us?” she said.
Many factors have led to the groundwater contamination reflected in the state’s data, but public health experts say the region’s agriculture industry has played an outsize role. Chemical fertilizers and dairy manure seep into the ground and cause nitrate contamination, like the kind plaguing East Orosi. Such contamination, which is common throughout the valley, takes years to materialize and even longer to clear up.
Arsenic is naturally occurring in some areas but can become worse with exhaustive groundwater pumping, which has been a longstanding problem in the valley and accelerated during the drought between 2012 and 2016.
It is exceedingly difficult to say with certainty whether any illness is directly tied to specific environmental factors, including contaminated water. But an article published last month in Environmental Health, an academic journal, estimated that 15,500 cases of cancer in California could occur within 70 years because of unsafe drinking water.
For years, Martha Sanchez and her husband, Jose — who live in East Orosi and make their living filling crates with oranges or picking cherries — have received notices from the local water system that their taps are unsafe to drink from because of contamination. The family spends at least $60 a month for tap water they can’t use, Ms. Sanchez estimates, which is factored into the rent. To cook and wash dishes, Ms. Sanchez ladles bottled water into pots and pans from heavy blue jugs kept in the kitchen. She and her children shower using the water from the pipes, but she says it makes their skin itch.
“Some people around here drink it,” Ms. Sanchez said. “Here at home, I don’t use it at all for cooking, not even for beans.”
Ms. Sanchez’s family is given five free five-gallon jugs of water every two weeks, funded by a grant from the State Water Resources Control Board that was secured by Self-Help Enterprises, a community organization. But, Ms. Sanchez says, it is never enough to hold the family over, and they buy an additional four gallons.
https://static01.nyt.com/images/2019/05/13/us/00toxicfarmwater-02/merlin_154758030_a0911f0d-9f32-41e2-aae7-aa620d728e65-superJumbo.jpg?quality=90&auto=webp#.jpg
https://static01.nyt.com/images/2019/05/13/us/00toxicfarmwater-01alt/00toxicfarmwater-01alt-superJumbo.jpg?quality=90&auto=webp#.jpg Her husband, who is a supervisor in the fields, pays for clean water out of pocket for the employees he manages, because the farm does not provide it. Sometimes he brings in about $80 for a full day of work.
These problems are not new. The failing infrastructure at the heart of the potable water crisis in these communities is tinged with the legacy of rural redlining, said Camille Pannu, the director of the Aoki Water Justice Clinic at the University of California, Davis, who likened the situation in the valley to the one in Flint, Mich. “Flint is everywhere here,” she said.
“The fact that more than a million Californians in 2019 have been left behind is really appalling,” said Jared Blumenfeld, the secretary of the California Environmental Protection Agency. “I’ll never forget talking to people in Imperial and Coachella Valley who are like, ‘You know what, it’s amazing when we go back to Mexico, the water is better.’”
Mr. Blumenfeld said the “vast majority” of water systems with unsafe water are in small communities where there are too few customers to cover the cost of water treatment and maintenance. Laying even short distances of pipe can cost millions of dollars, which is sometimes feasible when costs are spread out among many people but not so for individual families, or when towns are especially remote.
“I’ve never seen as many small drinking water systems in any other state. California is unique in that way,” Mr. Blumenfeld said.
Many families who live in those areas use water from private wells because their homes are not connected to public water systems. The number of people exposed to dangerous water statewide could be even higher than the data shows: The state does not regulate private wells and does not monitor systems with fewer than 15 connections.
One solution for expanding potable water access could be for larger systems to absorb smaller systems, which would allow them to spread infrastructure costs across more customers. In the San Joaquin Valley, nearly 80 percent of disadvantaged communities without potable water are less than one mile away from other communities with safe drinking water, according to a 2018 report by the U.C. Davis Center for Regional Change.
But larger water systems are often wary of absorbing the smaller systems. In part, they do not want to absorb the costs that come with overhauling dilapidated infrastructure, said Ms. Hanak, the Water Policy Center director.
Often, community members also worry that adding lower-income customers from neighboring communities will leave them to foot the bill. And the poorer customers worry they will have to pay rates they cannot afford.
The East Orosi water district has teetered from one consolidation effort to another over the last decade, with little success. The state recently signaled that it would order nearby Orosi, which has clean water, to consolidate its system with East Orosi to expand clean-water access. Compelled by the state, the two communities have sought to negotiate a consolidation, but disagreements have left them at a stalemate.
“Because Orosi has clean water, they don’t want to take on rate payers from East Orosi who they think are so poor they’ll skip out on their bills,” Ms. Pannu said. “Unfortunately, you have poor people versus poorer people.”
E. Joaquin Esquivel, the chairman of the State Water Resources Control Board, said the gaps in potable water access were unacceptable, and promised that the state would continue using its consolidation authority to ease disparities. But he added that sustained funding for infrastructure and maintenance projects would be crucial for long-term solutions.
Ms. Corrales, a nurse, stepped in as the president of the East Orosi water board several months ago. There was no one else who wanted the job, she said, and she was voted in at a community meeting almost without realizing it.
Sometimes she is not sure whom she should be fighting: the state, the farm owners, the skeptics in Orosi. She just wants clean water.
▻https://www.nytimes.com/2019/05/21/us/california-central-valley-tainted-water.html
#eau #eau_potable #pollution #agriculture #industrie_agro-alimentaire #dépendance #technologie #Californie #USA #Etats-Unis #arsénic #fertilisants #contamination
ping @sinehebdo
On l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
États-Unis. En #Floride, les #nappes_phréatiques siphonnées par l’#eau en bouteille
Alors que les ressources en eau douce de la Floride sont sur le déclin, elles continuent d’attiser dangereusement les convoitises des industriels, souligne une tribune publiée par le New York Times.
▻https://www.courrierinternational.com/article/etats-unis-en-floride-les-nappes-phreatiques-siphonnees-par-l
#Etats-Unis #USA #eau_en_bouteille #eau_potable #Nestlé
ping @albertocampiphoto
Le vrai cout de la #viande pas chère : pauvre , riche affaire
Depuis une dizaine d’années, les producteurs de porcs d’outre-Rhin jouissent de subventions massives accordées par Berlin pour accélérer l’industrialisation des exploitations. Aujourd’hui, le pays est devenu autosuffisant et inonde l’Europe à prix cassé. Le marché est dominé par une poignée d’entreprises qui pratiquent l’économie d’échelle grâce à l’automatisation, et entassent des dizaines de milliers de bêtes gavées d’antibiotiques dans des hangars sur caillebotis, coupés de la lumière du jour. Si cette viande est si bon marché, c’est aussi en raison du droit du travail allemand, qui permet aux grands abattoirs d’employer des ouvriers détachés venus d’Europe de l’Est et payés au rabais
▻https://www.youtube.com/watch?v=L6MrcGNTJak
70% des #antibiotiques consommés le sont par les animaux.
A part en Suède, ou seuls 2% des animaux seront traités, tout le cheptel absorbe des antibiotiques destinés en dernier recours aux humains, comme la #colistine, en cas de maladie. Plusieurs milliers de personnes décèdent en Allemagne chaque année à cause des bactéries multirésistantes et des antibiotiques qui ne peuvent plus les traiter.
Le documentaire se penche sur les dégâts colossaux de l’élevage intensif puisque même les végétariens qui mangent des carottes poussées dans des champs amendés en #lisier de porcs peuvent attraper les bactéries résistantes (près de 10% de la population allemande). Il aborde également le problème de l’épandage et la #pollution environnementale en plus de l’exploitation d’une main d’œuvre à bas cout.
C’est assez réussi pour vous dégouter de la viande de porc, même si le docu ne parle pas du traitement de la charcuterie qui se fait avec des produits cancérigènes comme les nitrates de potassium et nitrites de sodium, voir
Vices et vertus de la charcuterie industrielle
▻https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-31-juillet-2019
▻http://rf.proxycast.org/1598717311705948160/16173-31.07.2019-ITEMA_22118058-0.mp3
C’est bien de préciser avec l’exemple des carottes bio que cela ne dépend pas des consommateurs, des choix individuels mais bien de choix industriels et de laisser-aller politique, donc de choix de société → les petits pas ne servent à rien !
Desalination plants are here, but they’re not solving the water crisis yet | Grist
▻https://grist.org/article/are-desalination-plants-the-solution-to-water-scarcity-not-yet-experts-say
▻https://grist.files.wordpress.com/2019/06/gettyimages-92085519-e1561148933403.jpg?w=1200&h=675&crop=1
Because of the cost of seawater processing and the impacts on the ocean, much of the recent desalination growth has involved the use of brackish water. The solids in brackish water are one-tenth the amount in ocean water, and that makes the process much cheaper.
Le #barrage de la discorde
Le barrage de #Bisri est présenté par la #Banque_mondiale comme la solution pour fournir de l’#eau_potable aux Beyrouthins. Il risque de détruire tout un écosystème, pour une utilité questionnée.
▻https://www.lorientlejour.com/article/1174205/un-hydrogeologue-repond-au-cdr-pourquoi-stocker-de-leau-superficielle
Dans le feuilleton à rebondissements de la construction du barrage de Bisri (la vallée entre Jezzine et le Chouf), un nouvel épisode vient de s’inscrire avec une réponse du Conseil du développement et de la reconstruction à des détracteurs du barrage après une éruption violente d’eau souterraine lors de la construction d’un puits destiné au village de Chehim dans l’Iqlim el-Kharroub. Le creusement d’un des puits s’était heurté à une couche de roches calcaires fissurées et fracturées, parcourues de zones caverneuses et de cours d’eau, ce qui a endommagé la structure en cours, selon les informations de l’hydrogéologue Samir Zaatiti à L’Orient-Le Jour. Les détracteurs du barrage, dont il fait partie, se demandent pourquoi stocker une si grande quantité d’eau venue d’ailleurs quand la région est si riche en eau souterraine accessible, d’autant plus que le sous-sol de la vallée pourrait ne pas supporter un poids si considérable.
Le barrage de Bisri, rappelons-le, sera conçu pour stocker 125 millions de mètres cubes d’eau. Le projet devrait être exécuté par le CDR sur six millions de mètres carrés, pour un budget de plus de 1,2 milliard de dollars assurés par un prêt de la Banque mondiale. Il rencontre une vive opposition de la part des écologistes comme des habitants de la région : les détracteurs du barrage font valoir qu’il s’agit d’une vallée d’une grande beauté, dotée d’une biodiversité impressionnante et renfermant des vestiges historiques de première importance. De plus, ils invoquent tour à tour le fait que la vallée est traversée par l’une des failles géologiques les plus importantes du pays, mais aussi qu’elle possède un système d’eau souterraine qui aurait permis une exploitation différente, moins coûteuse pour l’environnement.
La réponse du CDR à ces avis contraires, notamment après l’épisode du puits, s’est concentrée à démontrer que « le barrage de Bisri est la meilleure solution technique et économique pour assurer de l’eau au Grand Beyrouth » et que « s’il fallait assurer la même quantité d’eau par les puits, il faudrait en creuser 200, ce qui n’est pas justifiable étant donné le coût que cela impliquerait ». Le CDR assure qu’il n’est pas étonnant que l’eau ait jailli à l’endroit du puits en question, puisque toutes les études avaient montré la richesse de l’endroit en eaux souterraines. « Il ne sert à rien de dire que le niveau élevé de l’eau souterraine est un argument en faveur des détracteurs du barrage, puisque ce fait a toujours été connu », poursuit le communiqué.
Pour ce qui est des roches fissurées et des grands vides de centaines de mètres sous terre, « il s’agit d’allégations sorties droit de l’imagination de certains », poursuit le texte. « Le travail sur ces puits se poursuivra puisque le niveau élevé constaté actuellement est dû à l’intensité des précipitations cette année et qu’il devrait baisser durant la période d’étiage ou lors de saisons plus sèches », souligne également le CDR. Il précise également que ce projet de creuser quatre puits ainsi que de construire une station de pompage fait partie du projet du barrage et qu’il servira à assurer une quantité supplémentaire d’eau en cas de besoin, le barrage devant également alimenter le caza de Jezzine et l’Iqlim el-Kharroub
Pauvreté: la misère des indicateurs
Alors que l’#ONU s’était félicitée de la diminution de l’#extrême_pauvreté de moitié, la pauvreté, elle, aurait au contraire augmenté depuis 1990. Tout dépend des critères retenus.
Eradiquer l’extrême pauvreté et réduire de moitié la pauvreté dans le monde. Tels sont les deux premiers buts que se sont fixés les Nations Unies d’ici à 2030 dans le cadre des Objectifs du développement durable (#Agenda_2030). Est-ce réaliste ? Tout dépend de la façon dont seront calculés les résultats !
En 2015, l’ONU avait annoncé avoir atteint sa cible fixée en l’an 2000 : l’extrême pauvreté avait été réduite de moitié. Pourtant, son mode de calcul est largement contesté aujourd’hui. Non seulement, il n’est pas aisé de mesurer la pauvreté, mais la méthode choisie peut répondre avant tout à des considérations idéologiques et politiques.
Selon le multimilliardaire #Bill_Gates, s’appuyant sur les chiffres de l’ONU, le monde n’a jamais été meilleur qu’aujourd’hui. Selon d’autres voix critiques, la pauvreté a en réalité progressé depuis les années 1980. Où est la vérité ?
Le Courrier a voulu en savoir davantage en interrogeant #Sabin_Bieri, chercheuse au Centre pour le développement et l’environnement de l’université de Berne. La spécialiste était invitée récemment à Genève dans le cadre d’une table ronde consacrée à la lutte contre la pauvreté, organisée par la Fédération genevoise de coopération.
L’ONU s’était félicitée de la réduction de l’extrême pauvreté de moitié (Objectifs du millénaire). Est- ce que cela correspond à la réalité des faits ?
Sabin Bieri : Si l’on prend le critère qu’elle a choisi pour l’évaluer (élaboré par la #Banque_mondiale), à savoir un revenu de 1,25 dollar par jour pour vivre (1,9 à partir de 2005), c’est effectivement le cas, en pourcentage de la population mondiale. Mais pour arriver à ce résultat, la Banque mondiale a dû modifier quelques critères, comme considérer la situation à partir de 1990 et pas de 2000.
Ce critère de 1,9 dollar par jour pour évaluer l’extrême pauvreté est-il pertinent justement ?
Ce chiffre est trop bas. Il a été choisi en fonction de quinze pays parmi les plus pauvres du monde, tout en étant pondéré dans une certaine mesure par le pouvoir d’achat dans chaque pays. Ce seuil n’est vraiment pas adapté à tous les pays.
Et si une personne passe à trois dollars par jour, cela ne signifie pas que sa qualité de vie se soit vraiment améliorée. De surcroît, la majeure partie de cette réduction de l’extrême pauvreté a été réalisée en #Chine, surtout dans les années 1990. Si on enlève la Chine de l’équation, la réduction de l’extrême pauvreté a été beaucoup plus modeste, et très inégale selon les continents et les pays. On ne peut donc plus s’en prévaloir comme un succès de la politique internationale ! L’extrême pauvreté a beaucoup augmenté en #Afrique_sub-saharienne en particulier.
Tout cela est-il vraiment utile alors ?
Il est pertinent de parvenir à une comparaison globale de la pauvreté. Je vois surtout comme un progrès le discours public qui a émergé dans le cadre de ces Objectifs du millénaire. La réduction de l’extrême pauvreté est devenue une préoccupation centrale. La communauté internationale ne l’accepte plus. Un débat s’en est suivi. Accepte-t-on de calculer l’extrême pauvreté de cette manière ? Comment faire autrement ? C’est là que j’y vois un succès.
Dans ses travaux, le chercheur britannique #Jason_Hickel considère que la Banque mondiale et l’ONU ont choisi ces chiffres à des fins idéologiques et politiques pour justifier les politiques néolibérales imposées aux pays du Sud depuis la fin des années 1980. Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est pas loin de la réalité. Ce sont des #choix_politiques qui ont présidé à la construction de cet #indice, et son évolution dans le temps. La Banque mondiale et le #Fonds_monétaire_international ont mené des politiques d’#austérité très dures qui ont été vertement critiquées. Si on avait montré que la pauvreté avait augmenté dans le même temps, cela aurait questionné l’efficacité de ces mesures. Au-delà, ces #chiffres sur l’extrême pauvreté sont utilisés par nombre de personnalités, comme le professeur de l’université d’Harvard #Steven_Pinker pour justifier l’#ordre_mondial actuel.
Certains experts en #développement considèrent qu’il faudrait retenir le seuil de 7,4 dollars par jour pour mesurer la pauvreté. A cette aune, si l’on retire les performances de la Chine, non seulement la pauvreté aurait augmenté en chiffres absolus depuis 1981, mais elle serait restée stable en proportion de la population mondiale, à environ 60%, est-ce exact ?
Oui, c’est juste. Nombre de pays ont fait en sorte que leurs citoyens puissent vivre avec un peu plus de 2 dollars par jour, mais cela ne signifie pas qu’ils aient vraiment augmenté leur #standard_de_vie. Et le plus grand souci est que les #inégalités ont augmenté depuis les années 1990.
Une mesure plus correcte de la pauvreté existe : l’#Indice_de_la_pauvreté_multidimensionnelle (#IPM). Qui l’a développé et comment est-il utilisé aujourd’hui dans le monde ?
Cet indice a été créé à l’université d’Oxford. Adapté par l’ONU en 2012, il est composé de trois dimensions, #santé, #éducation et #standard_de_vie, chacune représentée par plusieurs indicateurs : le niveau de #nutrition, la #mortalité_infantile, années d’#école et présence à l’école, et le #niveau_de_vie (qui prend en compte l’état du #logement, l’existence de #sanitaires, l’accès à l’#électricité, à l’#eau_potable, etc.). L’indice reste suffisamment simple pour permettre une #comparaison au niveau mondial et évaluer l’évolution dans le temps. Cela nous donne une meilleure idée de la réalité, notamment pour les pays les moins avancés. Cela permet en théorie de mieux orienter les politiques.
▻https://lecourrier.ch/2019/06/13/pauvrete-la-misere-des-indicateurs
#indicateurs #pauvreté #statistiques #chiffres #ressources_pédagogiques #dynamiques_des_suds
ping @reka @simplicissimus
J’explique régulièrement que l’argument monétaire est globalement de la grosse merde pour évaluer la pauvreté. Ce qu’on évalue, en réalité, c’est la marchandisation de populations qui étaient jusqu’à présent épargnées et donc une réelle augmentation de la pauvreté inhérente au fonctionnement du capitalisme.
Un exemple simple pour comprendre : une famille de petits paysans qui vivent plus ou moins en autosuffisance.
Ils ont un toit sur la tête (mais pas forcément l’eau courante et l’électricité) et ils cultivent et élèvent une grande part de leur alimentation. Les excédents ou produits d’artisanat permettent éventuellement d’acquérir des merdes modernes sur le marché monétarisé, mais majoritairement, ils échangent avec des gens comme eux.
Ils sont classés extrêmement pauvres par la BM, parce qu’ils n’ont pas 2$/jour.
Maintenant, ils sont dépossédés de leur lopin de terre, expulsés par le proprio ou à la recherche d’une vie plus moderne en ville.
En ville, ils n’ont plus de toit sur la tête et tous leurs besoins fondamentaux sont soumis à la nécessité d’avoir de l’argent. S’ils se prostituent ou louent leur bras pour les jobs pourris et dangereux que personne ne veut, ils pourront éventuellement gagner assez pour manger un jour de plus (pas pour se loger ou subvenir à leurs besoins vitaux), ils n’auront jamais été aussi démunis et proches de la mort, mais du point de vue de la BM, ils sont sortis de la grande pauvreté parce qu’ils se vendent pour plus de 2$/jour.
L’IPM est mieux adapté, mais je doute qu’on l’utilise beaucoup pour se vanter du soit-disant recul de la pauvreté dans le monde !
En fait, si, en France, être pauvre prive de l’accès à beaucoup de choses.
Prenons le RSA 559,74€ pour une personne seule, moins le forfait logement de 67,17 (en gros 12% du montant), soit, royalement 492,57€ → 16,42€/jour pour les mois à 30 jours.
Ceci n’est pas de l’argent de poche. En admettant que l’on touche l’APL au taquet, ce qui n’est jamais évident, on peut ajouter 295,05€ max d’APL à Paris et 241,00 pour un bled quelconque de province. Comparez avec le montant des loyers pratiqués, le prix des factures (eau, énergie, au même prix pour tout le monde) et demandez-vous comment fait la personne pour seulement se nourrir correctement.
Être pauvre monétairement est surtout du au fait que seules les banques sont autorisées a créer la monnaie (€)
Mais rien nous empêche de créer notre propre monnaie (sans banque ni état), une monnaie créée à égalité par les citoyens pour les citoyens. Un vrai Revenu Universel n’est pas compliqué a mettre en place, ce sont seulement des chiffres dans des ordinateurs (comme pour l’€).
Une nouvelle monnaie pour un nouveau monde ;)
►https://www.youtube.com/watch?v=SjoYIz_3JLI
À #Vittel, #Nestlé contrôle l’eau, la politique et les esprits
▻https://reporterre.net/A-Vittel-Nestle-controle-l-eau-la-politique-et-les-esprits
Nestlé pompe abondamment l’eau de Vittel, dans les Vosges, malgré un déficit inquiétant de la #nappe_phréatique. À tel point que la commune va devoir importer de l’#eau_potable de villages voisins. Depuis près de trente ans, la multinationale a noyauté le territoire, régentant le développement économique et agricole. Elle est l’objet d’une enquête pour #corruption.
#agriculture #contrôle_des_terres #stratégie_foncière #Agrivair #Nestlé_Waters « #associations-écrans » #lutte_d'influences #économie #chantage_à_l'emploi #microcosme
L’éco-station qui pourrit l’eau potable
Qu’elle est verte ma station de ski ! À en croire la communication et la presse locale, la « smart-station » Chamrousse serait à la pointe de l’écologie. En réalité, elle élabore des solutions artificielles et polluantes pour stimuler des activités sans lendemain. Son plus haut fait d’armes : avoir pourri l’eau potable de toutes les communes en-dessous. Le pire c’est que c’est pas fini.
La suite sur ▻https://www.lepostillon.org/L-eco-station-qui-pourrit-l-eau-potable.html
#smart-mensonge #eau-potable-pourrie #stationsdeski #Chamrousse
De l’eau potable quoi qu’il arrive, ou presque.
▻https://tagrawlaineqqiqi.wordpress.com/2019/04/30/de-leau-potable-quoi-quil-arrive-ou-presque
Ça n’est pas nouveau : je n’ai aucune confiance dans la capacité, à moyen et long termes, des pouvoirs publics et entreprises privées à nous fournir de l’eau potable. Les sécheresses répétées concentrent les pollutions, une cuve à lisier qui lâche – ce qui arrive beaucoup trop souvent – et c’est un cours d’eau de […]
►https://0.gravatar.com/avatar/fae7880a13ff373ef7ab14b76ec88027?s=96&d=identicon&r=G
Dans le même genre, ma fille a des soucis intestinaux avec l’eau du robinet de sa pension en ville. Il semblerait que la tuyauterie ne soit pas au top de sa forme et l’année dernière, ils ont eu une contamination de l’eau du robinet par la légionellose.
Du coup, j’ai cherché des infos sur les gourdes filtrantes, y compris les virus et les bactéries.
Et je me dis que c’est un problème que je doive me préoccuper de ce genre d’équipement, alors qu’elle est hébergé dans l’une des plus grosses métropoles de France !
Swiss scientists get water gushing in Uganda
In a refugee camp, one of the first challenges is usually water. But a Swiss project has helped one camp to find more.
The Geneva-based United Nations refugee agency has an obligation to provide enough water, and it often has to spend a lot of money trucking it in from elsewhere. But at #Bidi_Bidi camp in northern Uganda, a Swiss method has helped quadruple the water supply by finding more productive wells. So how does it work, and can it be applied elsewhere?
As Afghanistan’s capital grows, its residents scramble for clean water
Twice a week, Farid Rahimi gets up at dawn, wraps a blanket around his shoulders to keep warm, gathers his empty jerrycans, and waits beside the tap outside his house in a hillside neighbourhood above Kabul.
Afghanistan’s capital is running dry – its groundwater levels depleted by an expanding population and the long-term impacts of climate change. But its teeming informal settlements continue to grow as decades-long conflict and – more recently – drought drive people like Rahimi into the cities, straining already scarce water supplies.
With large numbers migrating to Kabul, the city’s resources are overstretched and aid agencies and the government are facing a new problem: how to adjust to a shifting population still dependent on some form of humanitarian assistance.
In India, clean water is out of reach for many
▻https://www.nationalgeographic.com/magazine/2019/03/paul-salopek-out-of-eden-walk-india-water
Northern India embraces a sprawling network of waters, from the muddy tributaries of the Indus in the west to the banks of the sacred Ganges coiling along its central plains and the miles-wide currents of the Brahmaputra in the east. Creeks, canals, wetlands, dams, and swollen torrents help irrigate the most populous democracy on Earth. Yet this river-etched heartland is the scene of one of the most dire water crises today.
Last year, a government study revealed that nearly half India’s population—some 600 million people—ekes by on scarce or polluted supplies of water. As many as 200,000 Indians die annually from the effects of water contamination. And it’s been projected that more than 20 major cities—Delhi, Bangalore, and Hyderabad among them—will zero out their groundwater stores in less than two years.