• Après une expérience pas trop réussite avec une #tablette, je me demandais si quelqu’un peut me donner des conseils pour l’éventuel achat d’un #ebook_reader type #kindle pour lire des #ebooks.
    Car je me vois mal partir une année à Amsterdam et devoir lire des livres en hollandais...

    A quoi il faut faire attention ?
    J’imagine le format des fichiers que cet appareil peut lire —> est-ce qu’il y a la possibilité pour certains de lire des pdf ?
    Est-ce possible de convertir les formats assez facilement ? Est-ce possible de contourner amazon, si jamais je décidait pour un kindle ?

    Je pense qu’il y a aussi différentes façon de stocker les ebooks : est-ce qu’il y en a que je ne peux partager ? Qui s’autodétruisent après lecture ?

    Bref, quelqu’un a une expérience à partager sur cet objet ?

    @fil : des idées ?

    • J’ai choisi une Kobo Mini parce que :
      1. Ce n’est vraiment pas cher
      2. Une fois initialisée, tu peux l’utiliser à ta guise, sans être lié à la Fnac ou à Kobo
      3. Lit le format standard (epub, pdf, txt et le format des BD numériques)
      4. Tu peux gérer des livres avec Calibre sur ton ordi, pour avoir des doubles. Tu peux générer tes livres avec Calibre à partir de fichiers Amazon, il parait, mais je ne l’ai jamais fait.

      Sinon, si tu aimes être libre et autonome (et que tu as plus de sous que moi), tu as les CyBook de Sony dont les gros lecteurs me disent le plus grand bien.

      Pour des questions de confort de lecture et d’autonomie, j’ai préféré un ebook à une tablette. Et aussi parce que je sais par expérience que si tu as une tablette, tu vas être tout le temps distrait de son acte de lecture.

      Après, il y a la question du rétro-éclairage. Je ne sais pas. C’est vrai que, des fois, je n’ai pas assez de lumière pour lire et c’est chiant. Mais je n’ai pas trouvé que la fonctionnalité valait le prix à payer.

      Sur les ebooks eux-mêmes
      En France, l’offre est pauvre, vraiment pauvre et de mauvaise qualité. Pas possible, comme dans la plupart des pays anglosaxons, de s’abonner à tes magazines... c’est ballot, parce que ce serait une fonctionnalité intéressante. Sauf au Monde Diplo, il y a une offre numérique à télécharger sur le site, mais les epub mériteraient un meilleur formatage.

      En dehors du fait que des tas de livres intéressants sortent sans version numérique, ceux qui sont numérisés sont très souvent sous DRM adobe et la plupart des librairies en ligne ne se sentent pas obligées de te le signaler lors de l’acte d’achat. Le DRM Adobe te force à enregistrer chaque ebook chez adobe via un logiciel dédié. Cela verrouille l’utilisation de ton livre dont tu ne peux pas vraiment faire une copie de sauvegarde. C’est intrusif et ça fait chier d’être fliqué quand tu as fait l’effort de sortir le porte-monnaie.
      De toute manière, sous Linux, tu n’as pas le logiciel Adobe, donc tu ne peux pas récupérer et lire un livre avec DRM que tu aurais acheté.

      Du coup, je passe mon temps à râler auprès des auteurs et éditeurs pour obtenir des versions sans DRM. Sinon, je n’achète pas. Le plus con, c’est que les utilisateurs Windows ont publié des tas de tuto pour déplomber les DRM : donc, ils sont nettement plus dans la culture pirate que les Linuxiens.

      Sinon, j’utilise Calibre pour créer des ebooks à partir des fils rss de mes sites préférés : lecture tranquille aux chiottes. J’utilise aussi dotEpub pour générer des ebooks à la volée à partir de pages fournies du web et je gère ensuite avec Calibre.
      En dernier recours, je vais sur TeamAlexandriz pour récupérer de la lecture partagée. La Team a fermé, mais les livres sont encore récupérables. Il doit exister d’autres ressources, mais je ne les connais pas.
      Cela dit, je tiens à préciser que j’utilise cette solution comme expédient, à cause de la qualité médiocre des catalogues des éditeurs.

      Je ne sais plus où, il existe une liste d’Éditeurs qui ont choisi de vendre leur catalogue sans DRM comme l’Atalante ou le Diable Vauvert. Comme par hasard, ils ont un très beau catalogue et du coup, tu n’as pas besoin de les pirater.

    • Puisque tu demandes mon avis :) Je n’aime pas les liseuses électroniques.

      Je préfère soit lire en papier, soit lire des PDF (voire même des epub) sur mon ordi (notamment pour les livres techniques/documentaires).

      Pourquoi l’ordi ? Tout simplement parce que je l’ai toujours avec moi (pas la peine d’avoir un bidule en plus, avec chargeur etc) ; parce qu’il est facile de copier/coller les passages qui m’intéressent ; parce que la lenteur, quand on veut tourner la page sur les e-bidules, provoque chez moi des bouffées de haine (à chaque page) !

      Amsterdam est une super ville, tu trouveras de belles librairies (et des bibliothèques, et des groupes de lecteurs…) avec tes langues préférées. Pour l’anglais il faut semble-t-il aller  :

    • Moi aussi, @raphael, je suis d’accord avec toi, mais quand on est vagabond comme moi... c’est bien plus pratique des livres numérisés que des cartons à transporter à droite et à gauche d’un pays à l’autre !
       ;o

    • Un peu comme @cdb_77, j’ai le syndrome du piano à queue (d’ailleurs, j’ai fait du piano, même si je pense aujourd’hui que pour des raisons pratiques, il vaut mieux faire du violon ou tout autre instrument portable).

      Mon dernier déménagement a été particulièrement éprouvant, entre les meubles habituels, mais surtout les bibliothèques et le reste. Des bibliothèques bien pleines, c’est un peu comme un ancre qui te garde au port.

      Étant gosse — déjà grosse lectrice — je crois que c’était dans Anna et ses sœurs de Joseph Joffo, l’auteur explique que si les Juifs de son récit ont eu tellement de mal à fuir, c’est à cause du piano à queue, cet objet magnifique qui fait leur fierté et qui rend, quelque part, l’idée de fuite et de chaos totalement absurde. J’ai ressenti un peu la même chose avec mes bouquins.

      Quand j’ai quitté la maison à la majorité, j’ai donné toute ma bibliothèque d’enfance, tout, absolument tout, mais j’ai recommencé immédiatement à m’acheter des livres et de nouveau, je suis confrontée au côté terriblement tangible de leur présence.

      À moment donné, j’ai rempli le dernier rayon de la dernière étagère, après avoir fait des doubles rangées, des traverses horizontales et quelques pyramides incertaines, de ci, de là, et d’un coup, je me suis juste dit : « ça suffit ».

      Surtout que l’entropie guette déjà dans la piaule de la gamine, et que des livres arrivent toujours à entrer en fraude à la maison.

      Bref, j’ai de plus en plus la sensation qu’il faut voyager léger et pas seulement quand on part au loin, et de ce point de vue, le livre électronique répond à mon cahier des charges, totalement.
      Sans compter que cet entassement d’objets à usage unique (combien de livres relisez-vous réellement plusieurs fois ?) dans des mausolées dont ils ne ressortiront plus, ça heurte mes convictions profondes sur le matérialisme.

      Bien sûr, si l’électricité vient à manquer, tout ce savoir dématérialisé disparaîtra très rapidement, encore qu’avec un chargeur solaire, on pourra faire durer le plaisir encore un moment.

    • Mais c’est à ça que servent les bibliothèques, les bouquinistes, les sites de vente par internet… et les amis !