Lecture d’un extrait du livre « Chambre distante » d’Emmanuel Laugier,, paru aux Éditions Nous, en 2024.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/chambre-distante-d-emmanuel-laugier
Chambre distante se compose de 111 poèmes écrits à partir de 111 photographies. Le livre, qui offre une approche sensible de photographies très différentes, se présente également comme une histoire de la photographie du dix-neuvième siècle à aujourd’hui. Ces images ne sont pas visibles, ni décrites ni expliquées, parfois nous les reconnaissons, parfois le mystère reste entier. Ce sont les textes qui nous en révèlent l’essence, ce qui se dépose en nous. Leur auteur, leur titre, leur date figurent au recto de la page tandis que le poème se lit au verso. Les poèmes sont à la fois l’évocation et la trace d’un dialogue avec les œuvres et l’expérience d’une écriture.
(...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Art, #Littérature, #Édition, #Récit, #Nuit, #Notabilia (...)
▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_chambre_distante_emmanuel_laugier.mp4
]]>Antoon Van Dyck - Catalogue raisonné des tableaux du musée du Louvre
▻https://livres.louvre.fr/vandyck
Ketty Introduces AI Book Designer: Revolutionizing Book Production
▻https://www.robotscooking.com/ketty-ai-designer
Effortless Book Design with AI
The AI Book Designer introduces a groundbreaking approach to book design by allowing users to style and format their books using simple, intuitive commands. Users can say “make the book look modern”, “make the text more readable” or click on a chapter title and instruct the AI to “add this to the header,” and the changes are applied instantly. This eliminates the need for knowing complex design software or coding, making professional-grade design accessible to everyone.
Where we are headed
As we look towards the future development of the AI Book Designer, there are several ideas we are currently thinking about:
AI-Generated Cover Designs: Generate a range of cover options based on user input.
Collaborative AI Design: Enable multiple users to work on the same book design simultaneously (concurrently). This feature could be particularly useful for larger publishing teams or co-authored projects.
AI-Assisted Image Management: Automatically apply styles and optimize the placement of images within the book layout.
Join the Movement
Coko believes AI has the potential to transform book production, making it accessible and efficient for everyone. By combining open-source code and principles with cutting-edge technology, Coko is paving the way for a new era of automated typesetting and book design.
]]>Lecture d’un extrait du livre « À quoi songent-ils, ceux que le sommeil fuit ? » de Gaëlle Josse, paru aux Éditions Noir sur blanc, collection Notabilia, 2024.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit-de-gaelle-josse
Dans la nuit, des silhouettes évasives. Des femmes, des hommes, des enfants, se croisent, s’évitent, se perdent. Ils espèrent, ils attendent dans la nuit, la fin de la nuit. Ils s’aiment, se séparent, se retrouvent. Sous les draps d’un lit, dans une chambre d’hôtel, dans une salle de concert, un hôpital, un aéroport, ou au hasard des rues. Derrière les vitres de la fenêtre de leur appartement, ils observent la ville, le regard distrait. Points de départ, rendez-vous ratés, enlacements et séparations. « La nuit des abandons, la nuit des corps qui jouissent et des corps qui désirent. »
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▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_a_quoi_songent-ils_gae_lle_josse.mp4
▻https://www.leseditionsnoirsurblanc.fr/catalogue/a-quoi-songent-ils-ceux-que-le-sommeil-fuit
]]>« Grande journaliste politique, libre, sincère » : les confrères au secours de Nathalie Saint- Cricq
▻https://www.acrimed.org/Grande-journaliste-politique-libre-sincere-les
Non-dits, confusion et aveuglement
Ce puissant réflexe de corps – et de classe – pourrait faire sourire s’il n’était pas symptomatique des tares du journalisme politique dominant.
De sa futilité, d’abord, et de sa défense à géométrie variable de « la liberté de la presse ». A-t-on lu ou entendu un mouvement collectif de protestations comparable face au sort des journalistes massacrés à Gaza ? « Au moins 94 journalistes », dont « la majorité [...] (89) étaient des Palestiniens tués par l’armée israélienne », comme on peut le lire dans une lettre signée d’une trentaine de médias internationaux le 29 février, à laquelle seule s’est jointe l’AFP du côté des médias français, et qui n’a par ailleurs reçu aucun écho de la part de nos grands indignés ? Les éditocrates qui ignorent superbement d’authentiques combats à mener en faveur d’une liberté effective de la presse – et ils ne manquent pas ! –, se mobilisent courageusement pour pilonner quiconque ose se moquer d’une consœur. Voilà qui est « juste et sain » et renforce à coup sûr la « démocratie ».
De son impudence, ensuite, mélange de cynisme et d’arrogance : s’estimant outragées par une pointe sarcastique contre l’une des leurs, les vedettes de la profession n’hésitent pas à sortir le bazooka, les comparaisons injurieuses, les grands mots et les grandes leçons, usant d’une violence et d’une outrance dont ils ne supporteraient pas le quart.
De son aveuglement, enfin, quant à ses propres partis pris : ceux de gardiens de l’ordre social, qui épousent l’idéologie dominante au point de ne pas s’en apercevoir, et dont Nathalie Saint-Cricq, en mission politique permanente, n’est qu’un exemple. Certes criant, comme le relevaient il y a peu... des journalistes, à l’occasion de la mobilisation contre la réforme des retraites :
À chaque apparition en plateau, l’éditorialiste politique de France Télévisions déverse sa déférence, plutôt que son indépendance. Courtiser plutôt qu’analyser, voilà la véritable honte du service public. Dans quel autre pays peut-on entendre une journaliste expliquer la révolte populaire par la personnalité d’un président qui "réussit, qui est jeune, qui est diplômé et qui est riche". [...] Cette déconnexion effarante contribue pleinement à la montée de la défiance des téléspectateurs envers nos éditions et émissions d’information. [...] Le traitement partisan et orienté parisien n’est plus tolérable sur nos antennes. Le public est en droit d’attendre autre chose que des opinions de la part de ceux qui s’expriment au nom de France-télévisons. La France est excédée par la violence de l’exécutif macroniste. Ceux et celles qui ne le voient pas, et ne le comprennent pas, n’ont rien à faire sur les plateaux de la télé publique.
Publié le 28 mars 2023 par la section CGT de France Télévisions, ce communiqué salutaire – et autrement plus brutal qu’une affiche constatant simplement que l’éditorialiste « vote » – n’avait alors suscité aucune indignation chez tous les gardiens de l’ordre précédemment cités : il est vrai qu’il émanait de journalistes, fussent-ils encartés à la CGT.
Manifestement, et c’est là le plus amusant de cette affaire, nos éditocrates ne semblent pas toujours comprendre le « sous-entendu », pourtant fort simple – et difficilement contestable – de l’affiche : Nathalie Saint-Cricq a des opinions politiques qui, pour n’être pas affichées explicitement par l’intéressée, n’en sont pas moins parfaitement identifiables, et clairement opposées à celles défendues par LFI.
Exemple avec Gilles Bornstein, qui convoque Manuel Bompard sur France Info le 1er mars, pour lui faire la leçon, six minutes durant, sur l’affiche de la discorde. L’éditorialiste se fâche tout rouge : « Moi ce que je trouve hallucinant, c’est que d’une certaine manière, vous faites des chasses aux sorcières en fait ! C’est du maccarthysme ! Vous désignez les bons et les mauvais journalistes ! » Et de lui poser la question, qui suppose que la réponse n’a rien d’une évidence : « Nathalie Saint-Cricq, elle est votre adversaire comme Vincent Bolloré ou comme les racistes ?! »
Sur la même chaîne un peu plus tard, face à Manon Aubry, Jean-François Achilli fait état de la même incompréhension :
Jean-François Achilli : On a bien compris que vous la classez, notre consœur, au rayon de quoi ? Des opposants ?! [...] Là vous ciblez une journaliste ! [...] Non mais une journaliste ! Je comprends que vous pensiez aux grands patrons qui sont vos ennemis de classe habituels, mais une journaliste de France Télévisions !
On se permettra de regretter que Manon Aubry n’ait pas pu ou voulu expliquer simplement qu’en effet, Nathalie Saint-Cricq est une opposante, et même une militante politique. Quiconque a déjà subi un de ses éditoriaux ou s’est infligé une de ses interviews de représentants de La France insoumise [3] décèlera sans mal le rôle qu’elle y joue sous couvert de « contradiction »... et la mission indue qu’elle s’arroge : décréter le périmètre de l’acceptable et disqualifier celles et ceux qui auraient l’outrecuidance de ne pas vouloir s’y soumettre. Mais cela est invisible aux yeux de Jean-François Achilli, pour la bonne raison qu’il partage peu ou prou la même position sociale [4], les mêmes positionnements politiques... et la même illusion que ce positionnement (qu’ils s’imaginent indéchiffrable) n’a rien à voir avec la position qu’ils occupent.
C’est sans doute ce qui explique que le radicalisé Pascal Praud ou l’autoproclamé macroniste Christophe Barbier [5], pourtant « journalistes » eux aussi, n’ont pas trouvé autant de défenseurs : la faute à leurs partis pris plus assumés [6]. Sous-entendre que Nathalie Saint-Cricq serait, au fond, faite du même bois, voilà qui vient fracasser le grand mythe de la « neutralité » journalistique, nécessaire à la bonne conscience des journalistes pataugeant dans l’idéologie dominante.
PS : Et pendant ce temps, sur CNews…
Coutumière d’attaques ad hominem autrement plus violentes, CNews ne recule devant rien. « Mettre des cibles dans le dos, c’est quand même assez dérangeant », feint de s’inquiéter le présentateur Éliot Deval (2/03). « Extrêmement malsain », renchérit Philippe Guibert, avant de partir en croisade contre le « discours populiste [...] de La France insoumise, qui est de dire les pouvoirs médiatiques sont contre nous ». L’hôpital qui se fout de la charité ? Il semblerait. Pierre Gentillet : « Quel est le camp politique en France qui attaque les journalistes, qui attaque la presse ? Maintenant, on le sait. C’est clairement l’extrême gauche . » Et le commentateur de la chaîne de la réalité alternative de conclure : « Regardez le peu de réactions médiatiques par rapport à cette campagne ! Si ça avait été un autre camp politique, [...] il est évident que toutes les chaînes de télévisions, le 20h de France 2, tout le monde en parlerait en disant que la liberté est menacée ! »
Maxime Friot, Pauline Perrenot et Olivier Poche
]]>Intelligence artificielle et traduction, l’impossible dialogue ?
▻https://actualitte.com/article/115941/auteurs/intelligence-artificielle-et-traduction-l-impossible-dialogue
Le recours à ces outils par des éditeurs n’est pas si exceptionnel, si bien que les professionnels craignent d’être relégués au rang de relecteurs des travaux de la machine.
L’Association des traducteurs littéraires de France (ATLF) et l’Association pour la promotion de la traduction littéraire (ATLAS) rappelaient, en début d’année 2023 : « Tous ceux et celles qui pensent la traduction ou qui l’ont pratiquée le savent : on ne traduit pas des mots, mais une intention, des sous-entendus, l’équivoque, ce qui n’est pas dit et pourtant existe dans les plis d’un texte littéraire. »
]]>Lecture d’un extrait du livre « Sous la menace » de Vincent Almendros, paru aux Éditions de Minuit, en 2024.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/sous-la-menace-de-vincent-almendros
Quentin, un adolescent obsédé par la mort de son père, disparu six ans plus tôt dans un mystérieux accident, accompagne sa mère et sa cousine de 11 ans, Chloé, chez ses grands-parents où il passe un week-end tendu et pesant. Exclu de son collège pour violence, mal dans sa peau, voyant son corps se transformer à cause de la puberté, le jeune garçon a l’impression de « devenir un monstre. » Dans cette réunion de famille qui paraît anodine, entre une mère tout le temps sur son dos, un grand-père amnésique, une grand-mère enfermée dans ses souvenirs et la petite Chloé que l’adolescent malmène, les tensions et les non-dits se révèlent peu à peu. La violence sourde et inquiétante de ce huis clos nous maintient sous la menace des secrets et des failles de cette famille.
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▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_sous_la_menace_vincent_almendros.mp4
▻https://www.leseditionsdeminuit.fr/livre-Sous_la_menace-3422-1-1-0-1.html
]]>Lecture d’un extrait du livre « L’appel des odeurs, » de Ryōko Sekiguchi, paru aux Éditions P.O.L., en 2024.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/l-appel-des-odeurs-de-ry%C5%8Dko-sekiguchi
La narratrice a une forme d’addiction pour les odeurs, elle les consigne depuis sa jeunesse dans un carnet, recopiant des extraits d’ouvrages ou des phrases entendues sur ce sujet, notant ses sensations sur les effluves, les émanations et les parfums tout autour d’elle, dans les jardins comme que dans les musées, dans les cuisines et les bibliothèques. Ses notes se transforment peu à peu en récits, au point où de se demander si elle n’invente pas toutes ces histoires. « Lorsqu’on dit sentir une présence, que sent-on en réalité ? » Les odeurs sont les personnages centraux du livre, dotées d’une présence, d’un langage. Elles se développent à travers différents lieux et des époques variées.
(...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Sensation, #Art, #Littérature, #Édition, #Parfums, #odeurs, #POL (...)
▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_l_appel_des_odeurs_ryoko_sekiguchi.mp4
▻https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-6011-7
]]>#Des_Livres_en_Communs lance son appel à publication 2024
▻https://framablog.org/2024/02/09/des-livres-en-communs-lance-son-appel-a-publication-2024
Rappelez-vous, il y a deux ans (déjà !) nous vous avions annoncé le lancement de notre maison d’édition version 2 qui succède à Framabook. #des_livres_en_communs avait alors lancé deux propositions : un modèle alternatif radical (et anticapitaliste) à l’édition, … Lire la suite
#Communs_culturels #Commun #DLeC #édition #licence_libre #Livre #Projet
]]>Lecture d’un extrait du livre « Transformation de la condition humaine dans toutes les branches de l’activité » de Frédéric Forte, paru aux Éditions P.O.L., en 2023.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/transformation-de-la-condition-humaine-dans-toutes-les-branches-de-l-activ
Dans ce livre, Frédéric Forte, membre de l’Oulipo, tente de donner un ordre lisible aux textes écrits dans cette forme de 99 notes préparatoires que l’auteur a inventé et qu’il produit depuis une dizaine d’années, des poèmes-essais explorant avec humour et sagacité, les potentialités d’un sujet par un jeu polyphonique, selon différents registres, à la fois sérieux et décalés. « Ce qui se rapproche le plus, en poésie, de la pensée. » Ces notes aux formes très variées se font écho, développant des motifs récurrents, s’entremêlant et se répondant à distance, produisant ainsi dans leur succession accélérée des effets de sens, poétique, narratif, réflexif.
(...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Enfance, #Art, #Littérature, #Édition, #OULIPO, #jeu, #POL (...)
▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_transformation_dans_la_condition_humaine_fre_de_ric_forte.mp4
▻https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5836-7
]]>Iatrocratie sur la toile
HERRSCHAFT DER ÄRZTE - Lösung mit 11 Buchstaben - Kreuzwortraetsel Hilfe
▻https://kreuzwortraetsel-hilfe.com/f/herrschaft-der-aerzte
Rätselfrage
Wir haben 2 Lösungen
Frage ▼ Lösung
herrschaft der ärzte 11 iatrogratie
herrschaft der ärzte 11 iatrokratie
David versus Goliath
▻https://gehe.blogspot.com/2003/11/die-kirche-ist-eine-verbrecher.html?m=1
Meine persönlichen Erlebnisse, Ansichten, Anmerkungen als ortsfester Weltbürger im globalen Polizeistaat
Donnerstag, November 20, 2003
Die Kirche ist eine Verbrecher-Organisation!
So die öffentlich geäusserte private Meinung von Darsteller Matthieu Carriere des aktuellen Films Luther:
Keine neue Erkenntnis - aber doch völlig anders, wenn man es selbst am eigenen Leib erfährt.
Bezüglich katholischer Kirche stimme ich dieser Meinung vehement zu.
Die Funktionsträger-Truppe ist gemeint - nicht das Fussvolk, diese gutgläubigen (gar blinden?) frommen Christen ehrlichen Herzens.
An einem katholischen Krankenhaus in Bayern behandelt ein Medizin-Prof. Patienten so Menschen verachtend, dass es mich an KZ-Arzt Mengele erinnert.
Ich konfrontiere den verantwortlichen Arzt schriftlich mit meinen Vorwürfen.
In seinem kurzen Antwortschreiben bezeichnet er meine jeweiligen Anschuldigungen wiederholt als „nicht beweisbar“!!
Ein Anwalt macht mich darauf aufmerksam, das dies nicht die Wortwahl eines Arztes zu seinem Patienten ist.
Als dem Anwalt im Verlauf des Erstkontaktes klar wird, dass er nicht über eine Rechtschutzversicherung abrechnen kann, sondern sein Bemühen per Beratungs- resp. Prozesskostenhilfe finanziert werden muss, will er die Sache nicht weiter verfolgen.
Ich informiere die Staatsanwaltschaft beim zuständigen Landgericht mache eine Strafanzeige gegen den kriminellen Arzt.
Die Staatsanwaltschaft prüft und lässt medizinisch nach PatientenAktenlage prüfen und hält weitere Ermittlungen für nicht angebracht.
Meine wiederholten dringenden Bitten, um gutachterliche Untersuchung des betroffenen Patienten, werden abgelehnt.
Ich informiere die zuständige Ärztekammer. Eine Schlichtung ist nach einer Strafanzeige natürlich nicht mehr möglich. Standesrechtliche Konsequenzen bleiben aber auch aus - dafür bräuchte man Urteile von Gerichten.
Ich wende mich telefonisch an die katholische Organisation „Kirche von unten“, kritische Christen.
In zwei Schreiben informiere ich den katholischen Verantwortlichen Bischof Karl Lehmann über die o.g. furchtbaren Ärzte und den ungeheuerlichen Vorgang in dem katholischen Krankenhaus.
Anders als staatliche Krankenhäuser unterliegen konfessionelle Kliniken nicht der üblichen staatliche Aufsicht, sondern der inner-kirchlichen! Ich bekomme nicht mal eine Antwort.
Update: Lange Zeit später hatte ich im Gästebuch/Forum von „Kirche von unten“ zweimal knapp und sachlich meine erfolglosen Schreiben an Kardinal Lehman erwähnt - jedesmal verschwand nach einiger Zeit mein Posting von der Seite. Daraufhin fragte ich dort nach dem Grund dafür. Nun wurde sogar die gesamte Seite des Monats August mit allen Einträgen gelöscht.
Nach dem der Chef des Hartmannbundes sich öffentlich auf einer Veranstaltung für die Schäden und Nachteile für jüdische Ärzte in der Nazizeit entschuldigt hat, mit den üblichen Erklärungen gegen den Faschismus und so weiter, schreibe ich ihm von faschistoiden Zuständen im Medizinwesen heutzutage und der Unmöglichkeit, diese furchtbaren Ärzte zur Rechenschaft zu ziehen, weil sich kein seriöser med. Gutachter finden lässt, und frage ihn, wie er denn dazu stehe. Ich bekomme zur Antwort, das sei allein Sache der Gerichte und anderer zuständiger Einrichtungen.
Ich schreibe den Kriminalexperten und späteren Justizminister von Niedersachsen, Christian Pfeiffer an, vor dem Hintergrund diverser Aktionen „Gesicht zeigen“ und dergleichen gegen angeblich zunehmenden Faschismus in unserer Gesellschaft. Und frage ihn, wie es mit irgend einer Unterstützung aussehe, für die Opfer faschistoider Ärzte.
Immerhin wenden sich die o.g. Aktionen immer nur gegen den NeoFaschismus auf der Straße, begangen von Skinheads und dergleichen - wohingegen ständig vor dem zunehmenden Neofaschismus der Eliten unseres Landes gewarnt wird - nur wo bleibt konkret das Engagement dagegen?
Ich bekam aus seinem Büro ein floskelhaftes Ablehnungsschreiben.
Zu der Zeit las ich, dass er einer Studentin, die anti-faschistische Demos organisiert hatte, angeblich zu ihrem Schutz, einen längeren Aufenthalt in Großbritannien finanziert hatte - ohne dass sie selbst das für nötig und geboten hielt.
Ich schrieb an die exponierte Wortkämpferin für Menschenrechte, die ehemalige Staatssekretärin im Bundesgesundheitsministerium und katholische Kontaktfrau der Grünen, Christa Nickels. Sie redete auf ihrer Homepage viel von Glaubwürdigkeit, durch vorbildlichen Umgang mit den Menschenrechten auch hier im Lande. Ich schrieb ihr ausführlich und fragte sie nach irgend einer Unterstützung. Von ihr bekam ich nur ein paar kurze lapidare Sätze der Ablehnung, was mich von dieser Frau besonders enttäuschte. Sie verwies mich an einen alten Wehrexperten der Grünen. Pro forma schrieb ich den dennoch an und bekam auch von dort Null Unterstützung.
Parallel zu diesen ganzen Anstrengungen, die mir nicht leicht fielen - ich brauchte für etliche Schreiben Monate, meist Wochen - hatte ich Konversation mit Krankenkassen, Gutachtern, Verbraucherzentralen, Patientenhilfestellen, Rechtsanwälten, Ärzten und Kliniken zur Unterlagenbeschaffung. Und das alles vor dem Hintergrund diverser Gesundheitsprobleme und etlicher Wohnungsumzüge.
Nur in Details hier und da zu guten Ergebnissen führend - im Großen und Ganzen erfolglos.
Es ist ziemlich erschütternd, wie selbst an Uni-Kliniken getrickst, gelogen und betrogen wird, Unterlagen verschwinden resp. werden fälschlich als nicht (mehr) vorhanden bezeichnet. Es offenbaren sich insgesamt mafiöse Zustände, wenn man mal hinter die Kulissen blickt.
Und es wird im Medizinbetrieb untereinander kommuniziert, dass die Drähte glühn.
Allerdings will ich nicht verschweigen, es gibt auch immer wieder kleine und große Lichtblicke. Durch glückliche Zufälle und gute wohlgesonnene, charakterstarke Ärzte, die sich noch ihren klaren Verstand und ein demokratisches Bewustsein bewahren konnten.
Aber ich meine, was sind das für Gesetze, was sind das für Demokraten und Juristen, dass deren berufliches Engagement nur bekommt, wer diese Leute nur mit Geld und/oder Macht überzeugen kann? Das ist Plutokratie, keine Demokratie und kein Rechtstaat!
Ich hatte zwei Petitionen beim zuständigen Ausschuss des Bundestages eingereicht, die ausführlich beantwortet wurden - in Details hier und da ein bisschen hilfreich - letzten Endes aber ohne wirklichen Erfolg.
Mit den Bundesministerien für Gesundheit und für Justiz hatte ich einigen Briefwechsel. Letztlich wurde Verantwortung, Zuständigkeit und Handlungsbedarf zurück gewiesen.
Zur Gutachtersuche telefonierte und fuhr ich durch etliche Regionen dieses Landes - ohne Erfolg.
Ein niedergelassener Facharzt in Hamburg sagte mir unter vier Augen gar, ich werde in ganz Deutschland keinen Kollegen von ihm finden, der gegen den inkriminierten Prof. ein Gutachten erstellen wird!!
Er hat leider „recht“ behalten. Das ist dann aber keine Demokratie, sondern Medizin-Totalitarismus / Iatrokratie! Mediziner-Staat im Staate!
Um auch ja nichts unversucht zu lassen, schrieb ich wegen der Menschenrechtsverletzung auch an ai-Deutschland, an den VDÄÄ, an medico-international. Von allen bekam ich nur Absagen oder gar keine Antwort. Zugegeben war mein Anliegen ja auch ungwöhnlich. Aber extreme Situationen bedingen eben auch extreme Lösungsversuche.
Zuletzt schrieb ich an unsere Bundes-Forschungsministerin Frau Bulmahn, zuständig für Professoren. Sie verwies mich an eine örtliche Abgeordnete des Landtages. Bei der Terminvergabe für ein Gespräch wurde von derem Büro drauf geachtet, diesen möglichst nicht noch vor den Bundestagswahltermin zu legen - da schwante mir schon, dass wenig Hilfreiches zu erwarten ist. Schliesslich durfte ich die Dame treffen - sie wollte das Problem Ärzteverbrechen und die undemokratische, faktisch rechtlose Stellung der Patienten, mit mir in der Cafeteria des Landtages besprechen. Ich konnte sie grade noch bewegen, uns wenigstens in einen ruhigeren separaten Speiseraum zu setzen - das Gespräch verlief dann leider wie erwartet abwimmelnd / kleinredend - fruchtlos.
Aber nett, dass die Dame ihre sicher sehr kostbare Zeit meinem (nicht nur meinem!) Problem gewidmet hatte. Vielleicht hat es wenigsten ihr etwas gebracht - und vielleicht kommt es doch irgendwie einmal dem Patientenschutz, also allen Bürgern zu Gute.
–—
In dem katholischen Krankenhaus steht in einem extra Raum eine lebens- oder überlebensgroße Jesus-am-Kreuz Statue. Irritierend schockende Drastik: Grosze Wunden, viel Blut, sehr leidend.
Anfangs dachte ich noch, zwar sehr befremdlich, aber wenn die Leute solchen Naturalismus brauchen, um sich der Leidensgeschichte bewusst zu werden, ist es vielleicht okay. Aber mitlerweile bin ich überzeugt, diese Folterszene dient nicht der Mahnung und Abschreckung - sondern dort tätigen Ärzten als Leitbild.
Professoren, die in ihrer Multiplikator-Funktion als Lehrer, Ordinarienträger und Doktor-Macher ihre faschistoide Berufsauffassung und ihre Charakterlosigkeit weitergeben.
Unter den Augen der informierten Zuständigen und der Patienten, die sich wie Schafe oder Lemminge unwissend halten, be- und ausnutzen lassen, von einer gefährlich unantastbaren Elite in weissen Kitteln.
Jerome um Donnerstag, November 20, 2003
Medien-Kritik
▻https://medien-kritik.blogspot.com/2022/02/bei-nie-die-hand-die-dich-futtert-je.html?m=1
Living the nightmare - den Alptraum leben - Kontakt: opendialog@posteo.de twitter.com/GuteLaune19
Freitag, 25. Februar 2022
Stockholm-Syndrom: Je mehr Menschen auf Ärzte und Medizin angewiesen sind, desto weniger rebellieren gegen die Iatrokratie - ut in pandemic probatum est
Ethikrat gegen Sterbehilfe-Regelung: „Sterben ist nicht normierbar“
▻https://taz.de/Ethikrat-gegen-Sterbehilfe-Regelung/!5025684
Suizidbeihilfe ist für den Ethikrat keine Aufgabe des Arztes. Gewissensentscheidungen müsse man aber respektieren. Ein Statement für Sterbehilfe ist das nicht.
...
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Leser*innenkommentare
oliverrr
21.12.2014, 22:37
Wie definiert sich Iatrokratie?
Was tatsächlich vom Deutschen Ethikrat gesagt wurde, hier in der Übersetzung:
> Ärzte sollen nun offiziell töten dürfen, vorerst noch beihilfsweise, aber natürlich im Verborgenen und ungebunden an irgendwelche Gesetze.
> Ärzte werden dabei von niemandem und nichts kontrolliert – oder steht von nun an immer der Staatsanwalt dabei?
> Der Patient ist jederzeit und überall dem „Gewissen“ des Arztes unterworfen.
> Alle Macht den Ärzten!?
Voraussetzung: Der Patient vertraut dem Arzt auf Leben und Tod. Aber warum nur? Die Ärzte sind doch selbst die schlechtesten Patienten, sie vertrauen selbst keinem Arzt – und sie müssen es ja schließlich wissen.
Wer sich dieser Iatrokratie (s.a. Internet) nicht beugen will, weder im Tod noch im Leben – es gibt ja auch noch ein Leben davor –, kann mehr tun, als er/sie möglicherweise auch nur zu ahnen bereit ist.
tatblatt.net
▻https://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/164lesy.html
▻http://parkfiction.org/nadir/periodika/tatblatt/TbNet.gif
LeserInnenbrief
zum Thema Euthanasie
Intellektuell unterstütze ich grundsätzlich die Forderung nach Entkriminalisierung der Sterbehilfe. Letztes Jahr hatte ich einen Schlaganfall mit einer Störung des Atemzentrums mit dem Risiko lebenslänglicher künstlicher Beatmung im Koma. Ein paar Mal war Multiorganversagen diagnostiziert, die Ärzte haben mich dem Tod entrissen. Jetzt lebe ich auch im Rollstuhl gerne - was die selbständige Atmung betrifft habe ich Glück gehabt. Ich bin froh, daß bei uns keine Ärzte die Erlaubnis hatten, mich „abzudrehen“. In einer Gesellschaft, wo Gierdominantes Handlungsmotiv ist, mag ich auch nicht der Laune von Angehörigen ausgeliefert sein, deren oder eines Arztes/einer Ärztin momentanen Blickwinkel auf meine Lebensperspektiven und den Wert meines Lebens. Auch wird durch Legalisierung der Sterbehilfe die größenwahnsinnige Iatrokratie unterstützt, in der Ärzte die Herren über Leben und Tod sind. Der komplette Lebenslauf, von der Geburt über die Fortpflanzung bis zum Ableben ist ohnedies schon in die Hände der Ärzte gelegt, die dieser Verantwortung jetzt schon nur noch ungenügend gerecht werden. Mit der Sterbehilfe kommt nun auch noch der Selbstmord in die Hände der Pharmakonzerne und der „Götter in Weiß“, die ja in einigen Staaten sowieso schon das Amt des Scharfrichters innehaben. Das ist mir eine unangenehme Vorstellung.
R.
aus TATblatt Nr. +164 vom 26. April 2001
>> TATblatt-Inhaltsverzeichnis
>> WiderstandsChronologie (Wien)
©TATblatt, 2001
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8 2006 dann überraschend
▻https://www.yumpu.com/en/document/view/54451826/strafanzeige-gegen-who-handlanger/9
Skurriler Fund: Die Homepage der Patientenfront/Sozialistisches Patientenkollektiv(H). [x-post /r/IchFand]
▻https://www.reddit.com/r/de/comments/28hhhq/skurriler_fund_die_homepage_de
r/
TheOriginalSamBell
•
10y ago
Schon ein reichlich skurriles kulturelles Artefakt, guter Fund!
Koh-I-Noor
•
10y ago
Bevor man sich, wie ich, fasziniert-zweifelnd auf der Seite verliert sollte man vielleicht was objektives über die Gruppe lesen (z.B. den Wikipedia-Artikel).
Irgendwie kann ich die Entstehung nachvollziehen, wenn man sich die Methoden der Psychatrie Anfang der 70er vorstellt. Und der Fall Mollath zeigt ja dass es aktuell auch noch ähnliches gibt - leider habe ich keine Erwähnung dieses Muster-"Frontpatienten" gefunden.
Ansonsten ist der Klassenkampf der transnationalen Patientenfront gegen die herrschende Iatrokratie tatsächlich äußerst skurril.
...
Reddit
reReddit: Top posts of June 18, 2014
Reddit
reReddit: Top posts of June 2014
SPK - Turn Illness into a Weapon
For agitation by the Socialist Patients’ Collective at the University of Heidelberg
von W D Huber
▻https://www.lovelybooks.de/autor/W-D-Huber/SPK-Turn-Illness-into-a-Weapon-9377257609-w
Illness and Revolution
It’s a matter of fact that the economic and materialistic "prosperity’’ of the working class from nowadays which is only a relative welfare in western industrial nations, resulting from the warfare between one class against the other, a welfare which has nothing to do with a “just” portion of the working class in a “natural” evolution, this matter of fact has been hidden more or less successfully by the agents of capitalism until nowadays.
As we know from Marx there exists a historic necessity urging that from the contradictions of capitalism must result socialism. This necessity which constitutes an intrinsic factor in the inner of each person is illness, from which the subject suffers are the internal contradictions which alter consciousness and urge the suffering subject to act. The necessity is the need of each person, suffering in consciousness and sensuality.
On the one hand illness is productive power. On the other hand as identity of production and destruction illness is concept (Begriff) of all relations of production (Produktionsverhältnisse).
The basic antagonism (Grundwiderspruch) between productive powers (forces of production, Produktivkrafte) and relations of production is to be thought in this manner, that illness is all around the necessity which produces its own complement (Gegenteil), revolution. The patients are in illness thus the revolutionary class (revolutionäre Klasse) by themselves (an sich; that means – see Hegel, Sartre – : following from the potentiality, but not yet in reality) and they are identically - yet concerning their potentiality, but now consciously (für sich) suffering - the revolutionary class for themselves (für sich). Class warfare (Klassenkampf) represents, what is more, life process (Lebensprozess) itself producing revolution, the only value of use (utility value, Gebrauchswert) of future and eminence.
KRRIM - PF-Verlag für Krankheit
books
▻https://www.book-info.com/publisher/KRRIM+-+PF-Verlag+f%C3%BCr+Krankheit.mobi.htm
1.) Der Begriff Einzelhaft
W. D. Huber (author)
1975 [paperback] [German]
2.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
1980 [Fifth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
3.) Dokumentationen zum Sozialistischen Patientenkollektiv an der Universität Heidelberg
Giessen /Fachschaft Medizin, Giessen Basisgruppe Medizin (Eds.), W. D. Huber (foreword)
1980 [Fourth, unveränderte Auflage, paperback] [German]
4.) El camino de salida de la tortura está empedrado con médicos rotos
R. Aldeapzoli-Loev (translator), P. Hogernig (translator), PF/SPK(H) y EMF EspanolColectivo Socialista de Patientes/Frente de Pacientes (author)
2002 [First edition] [Spanish]
5.) Hunde, wollt Ihr ewig sterben!?
Gérard Hof (author), W. D. Huber (foreword)
1993 [Second edition, paperback]
6.) Iatrokratie im Weltmassstab
W. D. Huber (author)
1976 [paperback] [German]
7.) Jugendbilder heute
SPK/PF(MS) (author)
1999 [First edition, audio cassette] [German]
8.) Kleinkrieg gegen Patienten
W. D. Huber (foreword)
1987 [Third, unveränderte Auflage, paperback] [German]
book
9.) SPK – Aus der Krankheit eine Waffe machen
Jean P. Sartre (foreword), Sozialistisches Patientenkollektiv SPK(H) (author)
1995 [Sixth, extended edition, paperback] [German]
10.) SPK – Faire de la Maladie une Arme
B. Gleize (translator), R. Gleize (translator), W. D. Huber (foreword), Collectif Socialiste de Patients (author), Jean P. Sartre (foreword)
1995 [First edition, paperback] [French]
11.) SPK – Hacer de la enfermedad un arma
P. Hogernig (translator), W. D. Huber (foreword), Jeona Kriklin (translator), Colectivo Socialista de Pacientes (author), Jean P. Sartre (foreword)
1997 [First edition, paperback] [Spanish]
book
12.) SPK – Turn Illness into a Weapon
W. D. Huber (foreword), PF/SPK(H) Socialist Patients’ Collective (author), Jean P. Sartre (foreword)
2002 [First edition, paperback] [English]
13.) Testi del Collettivo Socialista dei Pazienti (SPK) e del Fronte dei Pazienti (PF)
W. D. Huber (author)
1992 [paperback] [Italian]
14.) Utopathie vorweg
W. D. Huber (foreword), Patientenfront (author)
1996 [paperback]
status date: 1/23/2024
]]>À propos de L’arcane de la reproduction
▻https://www.revue-ouvrage.org/recension-arcane
Fortunati s’appuie et approfondit la thèse développée par Mariarosa Dalla Costa (sociologue, fondatrice de Lotta Femminista) qui, dans son essai Les femmes et la subversion sociale, publié en 1972, soutient que le travail de reproduction est une forme spécifique de production capitaliste consistant à produire et à reproduire la marchandise force de travail. L’Arcane de la reproduction est mu par le projet de systématiser cette thèse tout en analysant les « rapports réels » que le capital entretient « en secret » avec le travail de reproduction. Fortunati s’appuie et approfondit la thèse développée par Mariarosa Dalla Costa (sociologue, fondatrice de Lotta Femminista) qui, dans son essai Les femmes et la subversion sociale, publié en 1972, soutient que le travail de reproduction est une forme spécifique de production capitaliste consistant à produire et à reproduire la marchandise force de travail. L’Arcane de la reproduction est mu par le projet de systématiser cette thèse tout en analysant les « rapports réels » que le capital entretient « en secret » avec le travail de reproduction.
Afin de dé-fétichiser le processus de reproduction, considéré comme un domaine appartenant à « la vie privée », Fortunati procède à une analyse systématique de la théorie de la valeur développée par Karl Marx. Celle-ci se centre exclusivement sur la sphère de la production, ce qui, selon Fortunati, ne permet pas de comprendre l’ensemble du cycle de la production capitaliste qui est caractérisé par l’exploitation du travail productif, mais aussi reproductif. À partir du travail domestique (non rémunéré) et de la prostitution, Fortunati propose donc une analyse systématique sur la reproduction. Pour ce faire, elle applique au processus de reproduction les catégories développées par Marx pour analyser le processus de production et explore les convergences et les divergences entre ces deux processus.
L’Arcane de la reproduction repose également sur la thèse opéraïste (formulée en 1966 par Mario Tronti dans Ouvriers et capital) selon laquelle les transformations du capital sont le résultat, ou plutôt la réponse, aux luttes. Ainsi, pour comprendre les transformations, Fortunati relate tout au long de l’ouvrage des luttes et des rébellions souvent souterraines et non concertées (comme la diminution de la natalité), mais qui font preuve d’un refus des femmes au travail de #reproduction.
]]>Sur Instagram et Facebook, les voix propalestiniennes censurées | Mediapart
►https://www.mediapart.fr/journal/international/190124/sur-instagram-et-facebook-les-voix-propalestiniennes-censurees
Face à cet état de fait, Rima Hassan interpelle Instagram mardi 16 janvier. M le magazine du Monde vient de publier sur le réseau social un portrait photo d’elle, posant devant la peinture murale d’un drapeau palestinien. Dans un commentaire, la juriste écrit « beau drapeau », qu’elle accompagne d’une émoticône représentant le drapeau palestinien, et remarque peu après qu’il a été effacé. « Je suis si en colère », exprime-t-elle dans une story.
Plusieurs autres personnes commentent à sa suite avec la même émoticône et voient à leur tour leurs commentaires disparaître rapidement. En octobre 2023, Andy Stone, porte-parole de Meta, a confirmé auprès du site états-unien The Intercept que l’entreprise cachait les commentaires contenant cette émoticône dans certains contextes jugés « offensants ». Il cite le même cadre de restriction touchant les « individus et organisations dangereuses ».
L’entreprise refuse cependant de donner des précisions, et de dire exactement qui elle catégorise comme « individus et organisations dangereuses ». Mais une liste de 4 000 personnes identifiées comme telles par Meta et publiée par The Intercept en 2021 montre « qu’elle cible de manière disproportionnée les communautés musulmanes du Moyen-Orient et d’Asie du Sud », selon Marwa Fatafta. Un deux poids et deux mesures inacceptable pour Jalal Abukhater, qui pointe que « la liste de Meta n’inclut en revanche aucun groupe de colons israéliens violents organisé en Cisjordanie ».
Des demandes israéliennes exaucées
La modération algorithmique de Meta ne suffit pas à expliquer les suppressions massives de contenus propalestiniens. Le rapport de Human Rights Watch dénonce aussi « la complaisance apparente de Meta à l’égard des demandes de suppression de contenus formulées par la cyber-unité israélienne », organe qui dépend du ministère de la justice israélien. 7amleh précise que depuis le 7 octobre 2023, la cyber-unité israélienne a déposé 21 000 demandes de suppression de contenus auprès de Meta. L’entreprise aurait, selon un représentant de la cyber-unité cité par 7amleh, accepté 92 % de ces demandes.
La cyber-unité reste opaque sur le fond des publications qu’elle souhaite supprimer. Mais un an après sa création en 2015, la ministre de la justice israélienne de l’époque avait déclaré que 95 % des demandes de suppression avaient été satisfaites. Elle se félicitait du fait que les plateformes coopéraient dans l’écrasante majorité des cas et s’engageait à « continuer d’exercer cette pression » sur les réseaux sociaux.
Pour l’organisation palestinienne de défense des droits humains Adalah, interrogée par le média états-unien The American Prospect à ce sujet, « les enjeux de sécurité sont facilement mobilisés par Israël pour faire taire l’opposition politique et les revendications de droits des Palestiniens ».
À lire aussi
Rima Hassan, réfugiée palestinienne : « Nous subissons une punition collective »
29 octobre 2023
Au vu des différents éléments avancés par HRW et les autres ONG de défense des droits numériques, Meta semble agir délibérément au détriment des voix palestiniennes. « Il est raisonnable de supposer que Meta n’est pas neutre dans ce conflit, ce qui est problématique car ça fait de la plateforme un outil politique de poids », selon le chercheur Olivier Ertzscheid, spécialiste des politiques des plateformes numériques. Selon lui, « on retrouve sur les réseaux sociaux la même asymétrie de pouvoir entre l’État d’Israël et les Palestiniens qu’on connaît au niveau diplomatique ou militaire ».
« Tous les jours, j’ai peur que mon compte saute, confirme Rima Hassan. C’est le plus angoissant, car c’est mon seul moyen d’expression. » En raison de l’impossibilité pour les médias internationaux de se rendre à Gaza, et au vu des plus de 80 journalistes palestiniens tués par l’armée israélienne depuis le début de l’offensive, les Palestinien·nes comptent amplement sur les réseaux sociaux pour visibiliser leur vécu. Excédé·es face aux importantes entraves à leur expression en ligne, Rima Hassan et plusieurs autres activistes « appellent à créer un réseau alternatif à Instagram ».
]]>Enquête sur les #dérives du #business très lucratif des #revues_scientifiques
Des éditeurs de revues scientifiques profitent de leur rôle central dans la diffusion du savoir pour s’enrichir, au détriment des universités et laboratoires, à bout de souffle. Les dérives se multiplient et menacent tant la confiance accordée à la science que la recherche elle-même.
« C’est juste du racket », « ça me rend fou », s’insurge l’économiste de la décroissance, Timothée Parrique, sur X (ex-Twitter), début novembre. Pour consulter l’étude scientifique qu’il convoite, ce chercheur doit débourser pas moins de 30 euros. « Impossible d’accéder aux textes parce qu’ils sont soumis à des paywalls, par des éditeurs qui ne contribuent en rien à leur production », proteste-t-il.
De fait, les éditeurs de revues scientifiques ne financent pas l’activité de recherche, pas plus qu’ils ne rétribuent les auteurs. Les scientifiques sont payés par les structures qui les emploient et le budget de la recherche est principalement supporté par l’Etat.
Même l’étape de la « relecture par les pairs », phase essentielle au cours de laquelle des scientifiques contrôlent la pertinence et la rigueur d’une recherche avant publication, ne coûte rien aux éditeurs : les « pairs » travaillent pour les revues sur la base du volontariat.
Les universités produisent la recherche… et paient ensuite des sommes colossales pour accéder aux publications. Rien qu’en 2020, les institutions françaises ont déboursé 87,5 millions d’euros en abonnement aux revues scientifiques.
« Leur coût a explosé depuis les années 1980, c’est ce qu’on a appelé la crise des périodiques : les grands éditeurs ont augmenté les prix des abonnements de façon bien supérieure à l’inflation [entre 1986 et 2004, le prix des revues a augmenté 2,5 fois plus vite que le coût de la vie], explique Margaux Larre-Perrez, consultante science ouverte pour datactivist, société coopérative spécialisée dans l’ouverture des données. Ces journaux se le permettent car ils ont un prestige et ils répondent à un besoin. Donc les universités paient. »
Ce fonctionnement permet au marché de l’édition scientifique, dominé par une poignée de sociétés, d’être particulièrement lucratif. Les six premiers éditeurs à l’échelle mondiale – Elsevier, Springer Nature, Wiley, Wolters Kluwer, Thomson Reuters et Taylor & Francis – ont présenté en 2015 un chiffre d’affaires cumulé de 7,5 milliards d’euros. Elsevier et Springer Nature ont réalisé des marges hors normes, frôlant les 40 %, soit plus qu’Apple (35 %).
De l’autre côté, le monde académique étouffe. En juin 2023, le directeur général délégué à la science du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Alain Schuhl, alertait sur le fait que le CNRS était « au bord du gouffre ».
Paye ta publication
Alain Schuhl dénonce un autre système, celui des frais de publications, ou APC (Article Processing Charges). Ceux-ci sont payés par les auteurs pour permettre une publication en accès libre immédiat. Les APC peuvent être importants : jusqu’à 9 750 euros par article pour les revues du prestigieux groupe Nature.
« Les APC se sont développés dans les années 2000, ils étaient une alternative de financement pour les revues créées en opposition aux journaux classiques sur abonnement, développe Margaux Larre-Perrez. L’objectif était de construire un autre modèle économique : tous les articles sont accessibles gratuitement, et les auteurs prennent en charge les frais d’édition. »
Flairant la bonne affaire, l’oligopole a progressivement intégré cette alternative dans son propre modèle économique, en développant notamment des revues « hybrides », fonctionnant à la fois sur abonnement et sur APC pour les articles en libre accès. « C’est devenu le modèle dominant dans les revues prestigieuses, comme Nature. Ces journaux récoltent de l’argent des deux côtés : les universités paient pour avoir accès aux revues, et paient des APC. »
A l’échelle mondiale, les institutions ont donné plus d’un milliard de dollars en frais de publication à l’oligopole – aujourd’hui constitué d’Elsevier, Sage, Springer Nature, Taylor & Francis et Wiley – entre 2015 et 2018. Le montant payé pour les APC en France a triplé entre 2013 et 2020, passant de 11,3 millions d’euros par an à plus de 30 millions. La facture pourrait atteindre 50 millions d’euros en 2030 si la tendance se poursuit, voire 68 millions si elle s’accélère.
En cause, la multiplication des APC, mais aussi l’explosion de leur coût : le CNRS a par exemple observé une hausse de 139 % des frais de publication chez Frontiers Media et de 746 % chez Mdpi entre 2017 et 2020.
Publier ou mourir
Si les éditeurs s’offrent tant de libertés, c’est parce que les scientifiques leur sont pieds et mains liés : dans le monde de la recherche, nul n’ignore la maxime « publier ou mourir ». Le mérite d’un chercheur – et donc l’avancée de sa carrière – est principalement déterminé à partir de la quantité d’articles qu’il publie, et du prestige des revues dans lesquelles il le fait.
Les universités ont elles aussi tout intérêt à encourager leurs chercheurs à publier beaucoup, et dans des revues reconnues : elles sont hiérarchisées à partir de ces critères, notamment dans le cadre du prestigieux classement annuel des meilleures universités, réalisé par l’Université de Shanghai.
Répondre à ces exigences permet parallèlement aux établissements de débloquer de précieux fonds pour la recherche. Les plans d’investissement d’avenir (PIA), lancés en 2009 par l’Etat et dotés de 20 milliards d’euros en 2020, réservent une enveloppe pour les « initiatives d’excellence » portées par des universités.
« Les dotations sont accordées par le ministère selon les dossiers déposés. Dans les critères, se trouve l’"excellence" de la recherche, précisent Claire Calvel et Victor Chareyron, normaliens de l’ENS Cachan et auteurs d’une synthèse sur le financement de l’Enseignement supérieur en France. Ainsi, la présence de chercheurs reconnus dans leur champ est un atout indéniable. Le nombre de publications et le prestige des revues jouent donc un rôle dans l’attribution de ces financements. »
Les laboratoires de recherche sont soumis à la même logique de prestige quand ils cherchent des financements « sur projet », un mode de fonctionnement de plus en plus fréquent.
Trottinette et hydroxycloroquine
D’un côté, il y a donc des scientifiques contraints de publier, des Universités et des laboratoires sommés de prouver leur excellence, et de l’autre, des éditeurs qui s’enrichissent grâce à leurs poules aux œufs d’or. De quoi attirer le renard dans le poulailler.
En 2020, une étude se fait remarquer parmi les nombreuses recherches sur l’épidémie de Covid-19. Un manuscrit affirme que la prise d’hydroxychloroquine – alors envisagée comme remède contre le Covid-19 – permet de prévenir les accidents… de trottinette.
Parmi les auteurs : Didier Lembrouille, Otter F. Hantome (« auteur fantôme ») et Nemo Macron, en honneur au chien du Président. L’étude est une succession de farces, et pourtant, elle est publiée dans l’Asian Journal of Medicine and Health, après un paiement de 55 dollars.
Les (vrais) chercheurs derrière ce canular ont un objectif : sensibiliser le grand public aux revues « prédatrices ». Ces journaux frauduleux ont l’apparence de revues scientifiques sérieuses, mais n’en respectent pas la déontologie. La relecture par les pairs y est par exemple partielle ou inexistante.
Ces journaux sollicitent souvent directement les scientifiques pour les inciter à soumettre leurs recherches. Des mails de revues prédatrices ? « J’en ai plein, idem pour mes collègues, confirme Paule-Emily Ruy, doctorante à l’Atlantic Technological University, à Galway, en Irlande. J’ai commencé à en recevoir quand j’ai publié pour la première fois. Plus tu publies, plus elles te contactent. »
Parmi les mails que Paule-Emilie Ruy n’a pas encore supprimés, figure une proposition de Mdpi. « Il est évident que certaines revues sont totalement frauduleuses, mais d’autres se situent dans une zone grise, comme Mdpi, atteste Margaux Larre-Perrez. Cet éditeur possède quelques dizaines de journaux avec une relecture par les pairs classique et publie parallèlement des milliers de numéros spéciaux, qui ne sont pas relus de façon rigoureuse, mais qui génèrent beaucoup d’APC. »
Des usines à articles
Attirés par ce marché lucratif, sont nés dans l’ombre de la production scientifique les paper mills, ou usines à articles. Ces entreprises produisent de faux manuscrits et proposent aux chercheurs d’acheter une place d’auteur – sans participer à l’élaboration de l’étude. La Science Publisher Company propose par exemple d’endosser le rôle de premier auteur de l’article « Obésité chez les hommes en âge de travailler : facteurs, risques hormonaux, métaboliques et hémodynamique d’arythmies cardiaques », pour 2 150 dollars.
« Ces entreprises sont nées de la pression qui pèse sur les chercheurs, en particulier dans certains pays. Un doctorant chinois en médecine doit par exemple publier un article dans un journal reconnu pour obtenir son diplôme, explique Marie Soulière, senior manager chez l’éditeur Frontiers et membre du Comité d’éthique des publications (COPE). Vu cette "demande", des entreprises ont commencé à offrir la possibilité de payer pour ajouter son nom à un article. Avec la technologie, elles ont évolué pour vendre des articles complètement factices, bien plus rapides à produire. »
Les paper mills œuvrent surtout en Chine, en Inde, en Russie, en Ukraine ou en Iran. L’impact de ces usines à papiers n’est pas anecdotique. Selon une étude publiée en 2022 par COPE et le syndicat des éditeurs scientifiques, STM, à partir d’une analyse de 53 000 articles scientifiques, les revues reçoivent entre 2 % et 46 % d’articles frauduleux. Au total, 457 faux articles sont passés entre les mailles du filet et ont été publiés.
Changer les règles de l’édition
Ces dérives prolifèrent au détriment de la confiance du public envers la science, et de la recherche elle-même, qui s’appuie sur les publications antérieures pour avancer. Des structures, comme le CNRS, appellent à faire bouger les choses. En 2021, il a modifié les critères d’évaluation de ses scientifiques, qui reposent désormais sur la qualité des résultats et non plus sur le nombre de publications et le prestige des revues.
La structure a aussi conseillé à ses chercheurs de ne plus payer d’APC. La législation française permet de déposer son manuscrit dans les archives ouvertes 6 à 12 mois après publication, quel que soit le contrat passé avec l’éditeur.
La loi de programmation de la recherche fixe parallèlement un objectif de 100 % de publications en accès ouvert en 2030. Pour y parvenir, un plan du ministère de l’Enseignement supérieur appelle notamment à développer les revues dites « diamant », en libre accès immédiat et sans frais pour les chercheurs.
Celles-ci sont prises en charge par les universités et organismes de recherche. Si elles représentent 73 % des revues en libre accès dans le monde aujourd’hui, elles ne produisent que 44 % des articles en open access, en raison de leurs moyens limités.
▻https://www.alternatives-economiques.fr/enquete-derives-business-tres-lucratif-revues-scientifiques/00109325
#édition_scientifique #publish_or_perish
–-
ajouté à la métaliste sur l’éditions scientifique :
►https://seenthis.net/messages/1036396
C’était l’heure de commencer une #métaliste sur la #publication_scientifique
#business #édition_scientifique #arnaque #revues_scientifiques #revues_prédatrices #escroquerie #recherche #droits_d'auteur #recherche #université #ESR #coût #profit #publish_or_perish
]]>Lecture d’un extrait du livre « Les fleurs sauvages » de Célia Houdart, paru aux Éditions P.O.L., en 2024.
▻https://liminaire.fr/radio-marelle/article/les-fleurs-sauvages-de-celia-houdart
Ce livre croise les destins de plusieurs personnages d’une même famille. Au centre Milva, une adolescente dessine tout ce qui l’entoure. « Dans une ville tracée au cordeau, où toutes les rues se coupent à angle droit, c’est la seule à tracer des arabesques. » Son demi-frère Théo trempe dans des affaires plus ou moins louches. Depuis sa séparation avec Irène, la mère de Milva, Jacques vit seul avec sa fille. Il fréquente Louise, la mère de Sam, le meilleur ami de Milva. L’intrigue progresse d’un personnage à l’autre, comme autant d’esquisses du paysage, de part et d’autre des Alpes, entre Suisse et Provence, tissant entre eux un troublant réseau de correspondances faisant apparaître deux desseins qui s’opposent, entre violence et fragilité, que seul le regard qui révèle la complexité du monde parvient à réconcilier.
(...) #Radio_Marelle, #Écriture, #Livre, #Lecture, #En_lisant_en_écrivant, #Podcast, #Nature, #Enfance, #Dessin, #Art, #Littérature, #Édition, #POL (...)
▻https://liminaire.fr/IMG/mp4/en_lisant_les_fleurs_sauvages_ce_lia_houdart.mp4
▻https://www.pol-editeur.com/index.php?spec=livre&ISBN=978-2-8180-5786-5
]]>Veras Welt - Wer verdient was an einem Buch?
▻https://www.vera-nentwich.de/coni/vera/verablog.nsf/dx/wer-verdient-am-buch.htm
Wenn man als Selfpublisherin beginnt, sich mit dem Buchhandel zu beschäftigen, wird man schnell mit recht hohen Rabattwerten konfrontiert. Von 50% ist dort die Rede. Von 40% für einzelne Buchhandlungen. Im Gegenzug dazu erwarten andere, dass man vom Buchverkauf sehr schnell reich würde. Fakt ist, dass der Buchhandel durch Buchpreisbindung und über Jahrzehnte gewachsene Prozesse sehr stark organisiert ist und man tut gut daran, die Zusammenhänge zu kennen, wenn man mit dem Handel in Kontakt kommt. Ich versuche, dies ein wenig aufzuschlüsseln.
Um die Zahlen anschaulich zu gestalten, nehme ich als Rechenbeispiel ein Taschenbuch mit 250 Seiten, s/w, das für einen Preis von € 10,- angeboten werden soll.
Zuerst ist da der Zwischenhandel: das Barsortiment.
Lediglich die Apotheken verfügen über eine ähnlich organisierte Struktur wie der Buchhandel. Diese Abläufe stellen sicher, dass ein Kunde ein bestelltes Buch im Regelfall bereits am nächsten Tag im Geschäft abholen kann. Garanten für diese Lieferkette sind die sog. Barsortimenter. Die wesentlichen Vertreter am deutschen Markt sind KNV, Libri und Umbreit. Diese halten tausende Titel in ihren Lagern verfügbar und liefern die Bestellungen täglich aus. Diese Logistik kostet und so kalkulieren die Barsortimenter mit einem Anteil von ca. 15% an jedem verkauften Buch.
Ein Buchladen will finanziert sein.
Ein Ladenlokal kostet. Dazu kommen die Kosten für Personal und andere Dinge. All dies muss durch den Verkauf der Bücher gedeckt werden. Der Buchhandel hat im Regelfall Lieferverträge mit einem oder mehreren Barsortimentern. Die üblichen Rabatte liegen zwischen 30 und 40%. Große Verlage beliefern Buchhandlungen auch schonmal direkt und bieten im Regelfall auch 40%. Lediglich bei sehr hochpreisigen Büchern, wie Fotobänden o.ä, können es auch schonmal 25% sein. Wenn wir unser Beispieltaschenbuch zugrunde legen, wird der Buchhandel kaum mit 25% zufrieden sein.
Die Hälfte ist schon weg: der Nettoerlös.
Nehmen wir die genannten Werte, ca. 35% Buchhandel und 15% Barsortiment, ergeben sich die oft zu hörenden 50% für die Lieferkette eines Buches. In Verlagsverträgen liest man im Regelfall vom Nettoerlös. Dieser ergibt sich daraus und ist daher im Regelfall ebenfalls 50%. Die Mehrwertsteuer von 7%, die auf ein Buch anfällt, habe ich hier der Einfachheit halber vernachlässigt. Von diesen 50% muss also Druck, Lektorat, Cover, Marketing, Versand etc. bewältigt werden. Die Tantieme für Autor oder Autorin soll genauso noch übrigbleiben, wie ein Gewinn für den Verlag.
So verteilt sich der Buchpreis.So verteilt sich der Rest.
Der Standardverlagsvertrag sieht eine Tantieme von 8 bis 12% vom Nettoerlös für Autorin oder Autor vor. Wenn wir 10% annehmen, ergibt dies bei unserem Beispielbuch einen Betrag von € 0,50.
Meine Taschenbücher haben etwa den Umfang des Beispielbuches. Je nach Auflage kostet der Druck um € 2,50. Gehen wir mal davon aus, dass ein Verlag womöglich eine höhere Auflage druckt und einen Preis von € 2,- realisieren kann. Nach Abzug von Druck und Tantieme blieben dann noch € 2,50. Einen großen Anteil verschlingt dann noch der Versand, der im Regelfall zu Lasten des Lieferanten geht. Bei mir bestellen die Barsortimenter eher kleine Stückzahlen. Mal sind es drei Bücher oder mal sind es vier. Drei Bücher kann ich noch als Maxibrief zu € 2,70 versenden. Dies ergibt € 0,90 je Buch an Versandkosten. Bleibt also ein Erlös von € 1,60 für den Verlag. Nun berechne ich für mich nicht die Kosten für Lagerhaltung, Verpackungsmaterial und den Aufwand des Versandes. Würde ich dies von einem Dienstleister machen lassen, würde dies noch einmal mit ca. € 1,- je Buch zu Buche schlagen.
Nachdenken bei der Preisfestsetzung
Meine Entscheidung, meine Taschenbücher für € 9,95 anzubieten, war also nach betriebswirtschaftlichen Gesichtspunkten nicht durchdacht. Der Buchhandel mag ebenfalls höhere Preise lieber.
Für Selfpublisher stellen die Dienstleister Kalkulatoren zur Verfügung, die einem angeben, welcher Betrag beim Verkauf über den Buchhandel übrigbleibt.
Bei BoD würde mein Beispielbuch € 1,49 Marge ergeben.
Bei tredition blieben noch € 0,98 übrig.
Bei epubli blieben € 0,77 als Marge.
Was also tun?
Natürlich sind Rabatte nicht festgeschrieben und können immer frei verhandelt werden. Ein Buchhandel wird sich vielleicht im Einzelfall auch mal auf einen geringeren Rabatt einlassen, um einen Kunden zufriedenstellen zu können. Allerdings wird dies kaum eine Basis für eine längere Geschäftsbeziehung sein und eher die Vorurteile über die unprofessionellen Selfpublisher verstärken. Besser ist es also, bei der Festlegung des Verkaufspreises die Kalkulation im Auge zu behalten. Letztlich entscheidet der Verkaufspreis nur in geringem Maße über Kauf oder Nicht-Kauf eines Buches, so lange sich der Preis im normalen Rahmen bewegt. Es macht also Sinn, einfach mal durch den Buchladen zu schlendern und sich anzusehen, was vergleichbare Bücher kosten und sich danach zu richten.
Falls du vorhast, bei Buchhandlungen vorstellig zu werden, habe ich dir meine Rechnungsvorlage zur Verfügung gestellt.
▻https://www.vera-nentwich.de/coni/vera/verablog.nsf/dx/vorlage-rechnung-buchhandel.htm
]]>Édito N°68 : Pas le temps de digerer
▻https://labrique.net/index.php/thematiques/editos/1285-edito-n-68-pas-le-temps-de-digerer
Ces derniers mois, on a comme un truc en travers de la gorge . Faut dire qu’on a été sur-gavé·es de mauvaises nouvelles. Ça nous pleut dessus, et de tous les cotés. Et les lois sécuritaires ne passent qu’à l’Assemblée, et restent coincées dans nos trachées.Rien de nouveau sous la drache. Des années que le service public se fait ruiner et que le colonialisme assassine. On va pas vous faire un énième bilan pourri, vous comprenez à quel point c’est l’brun.
]]>Vœux 2024
▻https://joellepalmieri.org/2023/12/31/voeux-2024
#Edition
La loi #Immigration, ni tournant, ni trahison : une continuité politique
▻https://www.frustrationmagazine.fr/la-loi-immigration-ni-tournant-ni-trahison-une-continuite-politi
Le texte de loi sur l’immigration qui vient d’être voté par le Sénat et l’Assemblée nationale a entraîné un torrent de commentaires indignés dans les médias. « Une rupture politique et morale », titre par exemple Le Monde dans son édito en s’interrogeant : après une telle loi, Emmanuel Macron, « peut-il encore jouer ce […]
]]>(À ECOUTER) “Imaginons” : #macron est d’extrême droite
▻https://www.frustrationmagazine.fr/imaginons
Grâce à une alliance de fait entre les macronistes, Les Républicains et le Rassemblement National, une loi anti-immigrés d’une brutalité inédite et directement inspirée des propositions de Jean-Marie Le Pen a été adoptée par le Parlement. Cela semble créer, dans les franges bourgeoises de la gauche, une soudaine prise de conscience. Libération y voit une […]
#Décrypter_-_Antiracisme #Édito #On_a_vu,_lu,_joué #extrême_droite #imaginons
]]>Fin d’année en librairie
▻http://anarlivres.free.fr/pages/nouveau.html#findannee
Les éditions Atelier de création libertaire (ACL) soldent à 50 et 60 % leurs titres jusqu’à la fin du mois, le calendrier du Centre international de recherches sur l’anarchisme (CIRA) de Marseille est consacré à des femmes du mouvement anarchiste, sélection de livres pour jeunes z’anars ou futurs par Anarlivres, trois abonnements au Passager clandestin pour 2024, le catalogue de la librairie Publico est disponible...
]]>Le naufrage réactionnaire du mouvement anti-industriel · Histoire de dix ans - Le Numéro Zéro
▻https://lenumerozero.info/Le-naufrage-reactionnaire-du-mouvement-anti-industriel-Histoire-de-di
« En temps de crise l’extrême droite a pour stratégie de tenter des rapprochements avec l’autre bord de l’échiquier politique. Nous en appelons donc à la vigilance, afin qu’aucune passerelle ne soit établie entre nos mouvements et des courants antisémites, racistes, antiféministes, nationalistes, conspirationnistes, etc., etc., et les personnes qui pourraient être complaisantes à leur égard. » [1]
C’est par ces mots qu’il y a dix ans les animateurs des éditions #L’Échappée - Cédric Biagini, Guillaume Carnino et Patrick Marcolini - répondaient aux critiques qui leur avaient été faites quant à la présence d’un proche d’Alain Soral, Charles Robin, parmi les auteur·ices de leur recueil intitulé Radicalité, 20 penseurs vraiment critiques. Cet ‘appel à la vigilance’ sonnait alors comme une résolution sérieuse, et ferme.
De 2008 à 2013, le groupe anti-industriel Pièces et Main d’Oeuvre (#PMO) a dirigé au sein des éditions L’Échappée la collection Négatif. Ce groupe, qui s’était fait connaître pour son opposition aux nanotechnologies, va, autour des années 2013-2014, intensifier ses prises de positions ouvertement antiféministes et transphobes. Celles-ci seront suivies de déclarations islamophobes et de collaborations régulières avec des publications proches de l’extrême-droite telles RageMag, Le Comptoir, ou Limite.
Le développement violemment antiféministe et raciste de PMO, qui dès 2004 attaquait le « popullulationnisme » des « techno-lesbiennes » [2], devint emblématique des glissements réactionnaires potentiels du #courant_anti-industriel, qui trouvent un terrain propice dans ses tendances à l’essentialisation positive de la « Nature » et sa négation de la pluralité des rapports de domination au profit d’une seule critique, celle du « techno-totalitarisme » des « technocrates » qui menacerait une humanité indifférenciée.
Il aurait été concevable que le courant anti-industriel (qui a émergé au cours des années 1980 avec la revue post-situationniste l’Encyclopédie des Nuisances devenue ensuite maison d’édition), dont de nombreu·ses membres se revendiquent de l’anarchisme, se distingue de ces offensives réactionnaires en leur sein et en produise une critique émancipatrice. Ni l’un ni l’autre n’est arrivé.
PMO a continué à évoluer sans encombre au sein du mouvement anti-industriel [3]. Et PMO a essaimé. Des initiatives sont nées, se revendiquant de leur héritage réactionnaire, comme le podcast Floraisons, ainsi que les Éditions Libre et la branche française de Deep Green Resistance (DGR), toutes deux co-fondées par Nicolas Casaux et Kevin Haddock, qui revendiquent une transphobie assumée.
]]>Pourquoi la gauche est nulle sur les questions européennes
▻https://www.frustrationmagazine.fr/pourquoi-la-gauche-est-nulle-sur-les-questions-europeennes
La mascarade de la Nupes est montée en intensité ces derniers mois. Il n’y aura a priori pas de liste commune aux Européennes. Rassurons-nous : tout le monde s’en fout. Ces élections n’ont jamais intéressé personne. Le taux de participation y est dérisoire. Ce qui est plus grave aujourd’hui, c’est que le sujet de l’Europe […]
]]>(Vidéo) QUE FAIRE DE NOTRE DÉSESPOIR ? – ÉTAT DES LIEUX, avec Nicolas Framont
▻https://www.frustrationmagazine.fr/desespoir-video
Dans ce nouvel épisode de notre série “État des Lieux” réalisée par Farton Bink, notre nouvelle responsable #vidéo, Nicolas Framont, rédacteur en chef de Frustration Magazine, revient sur le sentiment de désespoir que l’on peut ressentir dans la période. Chères lectrices et chers lecteurs, nous lançons ce mois-ci une nouvelle campagne de dons ! Elle […]
]]>Crépol : faut-il nier l’insécurité ?
►https://www.frustrationmagazine.fr/crepol-faut-il-nier-linsecurite
Le meurtre horrible du jeune Thomas à Crépol fait renaître les incessants débats sur l’insécurité, sur fond de récupération raciste par l’extrême droite. Est-il possible de comprendre l’insécurité à gauche ? Existe-t-il une voie entre le déni et parler comme la droite réactionnaire ? Tentative. La droite et l’extrême droite ne parlent que de ça […]
]]>« Sortilèges & Syndicats », un #Framabook quitte le nid
▻https://framablog.org/2023/11/23/sortileges-syndicats-un-framabook-quitte-le-nid
En janvier 2018, le dessinateur #Gee, bien connu du Framablog, sortait de son domaine habituel pour nous proposer un roman… Une aventure fantastique transposée dans un monde moderne, où les elfes et orques s’affrontent désormais dans une lutte des classes … Lire la suite
#Communs_culturels #Des_Livres_en_Communs #art_libre #des_livres_en_communs #édition #Livre #LivreLibre #PVH
]]>Lire la tradition radicale noire aujourd’hui. À propos de Cedric Robinson
►https://www.contretemps.eu/marxisme-noir-cedric-robinson
Dans son ouvrage Black Marxism : The Making of the Black Radical Tradition, initialement paru en 1983, Robinson revient sur la genèse de cette tradition politique et philosophique et analyse les liens qu’elle entretient à l’égard du marxisme. Il s’attarde sur trois figures – W. E. B. Du Bois, C. L. R. James et Richard Wright – et discute de leur rattachement au radicalisme noir mais aussi au marxisme. L’ouvrage constitue un réel apport, en ce qu’il définit les contours ou la nature de la tradition radicale noire, qui, selon lui, s’ignore comme telle.
Les éditions Entremonde ont entrepris la démarche attendue et heureuse de traduire ce texte important et de le rendre ainsi disponible à un public francophone[2]. Car malgré l’ampleur de ce travail et son ancrage indéniable dans des débats à la fois historiographiques et militants, Black Marxism n’a pas connu une diffusion à la hauteur des enjeux soulevés. Dans son avant-propos, Robin D.G. Kelley – qui a été l’étudiant de Cedric Robinson – explique que, si l’ouvrage a été finement lu et travaillé par la génération de militant·es à laquelle il a appartenu, il n’a selon lui pas connu la réception attendue du grand public ou du monde universitaire, malgré une réédition en 2000.
]]>Le Dilettante, éditeur orpailleur - Quilombo Boutique-Librairie
▻https://librairie-quilombo.org/le-dilettante-editeur-orpailleur
Concernant la situation que vit le peuple du livre aujourd’hui, Antonin se montre optimiste malgré tout. « Quand je rentre dans une #librairie je ne sais où donner de la tête tant il y a à lire, et des choses pointues, et originales, et bien faites. […] Beaucoup de bêtises aussi mais ça c’est depuis toujours », selon lui. « Comment continuer de se faire une place dans ce maelstrom, c’est toute la question […]. Si on ne croit pas au rôle prescripteur du libraire les gens achètent tous la même chose car les éditeurs publient trop, remplissent les tables pour cacher la concurrence quand ils ne la rachètent pas carrément... »
À l’approche de leur quarantième anniversaire, que ce soit parmi les ouvrages d’une bibliothèque oubliée ou dans les centaines de manuscrits reçus, Le Dilettante, éditeur-orpailleur, n’a pas fini de fouiller.
]]>Pour des rassemblements populaires contre l’antisémitisme et l’islamophobie
▻https://www.frustrationmagazine.fr/antisemitisme
La marche “contre l’antisémitisme”, du dimanche 12 novembre 2023, organisée par les mêmes qui rendent hommage à Pétain et Maurras est un piège tendu à la gauche. Comment l’éviter ? l’antisémitisme : une réalité alarmante Tout d’abord plusieurs constats : Un rassemblement “contre l’antisémitisme” est organisé par les macronistes, la droite et l’extrême droite, auquel […]
#Décrypter_-_Antiracisme #Édito #Antisémitisme #Islamophobie
]]>– #editoLO Silence, on assassine un peuple !
– #editoLO Halte au massacre à Gaza !
– Derrière Netanyahou, l’armée
– Israël, bras armé de l’impérialisme
– Palestiniens, les damnés de la Terre
– La révolution, seule voie de salut pour les Juifs (Trotsky)
– Pour une Fédération socialiste des peuples du Moyen-Orient !
– Cisjordanie : une colonisation continue
– L’armée israélienne, un bataillon pour les États-Unis
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/lutte-ouvriere/2883
▻https://journal.lutte-ouvriere.org/lutte-ouvriere/2882
#Gaza
« Femmes et subversion sociale » de Mariarosa Dalla Costa disponible en librairie !
▻https://www.hobo-diffusion.com/catalogue/9782940426645-les-femmes-et-la-subversion-sociale-rupture
Cette anthologie de textes clés déploie quarante années d’engagements politiques de l’une des militantes et théoriciennes féministes les plus influentes au monde. Mariarosa Dalla Costa pose une jonction entre féminisme et marxisme qui transcende le féminisme majoritaire des années 1970.
Dans son célèbre manifeste de 1972, compris dans ce recueil, Dalla Costa propose l’une des premières articulations entre le travail domestique effectué par les femmes au sein de chaque foyer,et la contribution de ce travail, partie prenante de l’usine sociale, à l’économie productive. L’évolution de la famille est ici passée sous le crible d’une analyse dynamique des mouvements du capital, du fordisme des Trente Glorieuses à la restructuration néolibérale, ainsi que des luttes féministes qui lui sont associées.
]]>Les caractères de Garamont
▻https://laviedesidees.fr/Remi-Jimenes-Claude-Garamont
L’histoire de Claude Garamont, s’il n’est pas l’auteur des caractères qui portent son nom, est aussi celle des typographes, tailleurs de caractères et imprimeurs du Paris humaniste du XVIe siècle. À propos de : Rémi Jimenes, Claude Garamont. Typographe de l’humanisme, Aux Éditions des Cendres
#Histoire #édition #humanisme #Renaissance
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20231012_garamont.pdf
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20231012_garamont.docx
Les hommages médiatiques à Jacques Julliard, mort le 8 septembre, se sont multipliés ces dernières semaines. Contre l’amnésie journalistique et en contrepoint de ces éloges unanimes, nous publions, avec l’accord de l’auteur, le chapitre que lui consacrait Sébastien Fontenelle dans Les Éditocrates 2 en 2018 [1]. (Acrimed)
▻https://www.acrimed.org/Jacques-Julliard-pour-memoire
Pour se divertir, peut-être, de la dureté d’un quotidien qui lui fait endurer, parmi d’autres supplices, la délinquance des immigrés et la rudesse crypto-nazie des féministes américaines, Jacques Julliard, lorsqu’il ne rédige pas des diatribes phallocrates ou des philippiques islamophobes pour Le Nouvel Observateur, tient alors, pour la postérité, la chronique détaillée de ses jours et de ses soirées.
]]>Hausse des prix : les ministres s’agitent, les capitalistes décident | #editoLO
►https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/hausse-des-prix-les-ministres-sagitent-les-capitalistes-decident-726
« On ne reviendra pas aux prix d’avant », a reconnu Bruno Le Maire alors que l’inflation se maintient officiellement à 5 % par an.
Le carburant frise les 2 euros le litre. Les prix de l’alimentaire ont pris 20 % en deux ans. Ceux qui se sont saignés pour acheter leur logement voient leur taxe foncière exploser. Chaque passage au supermarché, chaque plein à la pompe, chaque facture deviennent sources d’angoisse.
Mois après mois, de nouvelles fractions de travailleurs sous-payés, de chômeurs mal indemnisés, de jeunes sans revenu ou de retraités aux petites pensions, sont poussés vers la pauvreté. Le cri d’alarme lancé par le président des Restos du cœur vaut mieux que toutes les statistiques : en France, des millions de personnes ne pourraient manger à leur faim sans les associations caritatives.
Borne et Le Maire prétendent combattre l’inflation. Mais, s’ils savent brandir le gros bâton pour obliger les titulaires du RSA à travailler 15 heures par semaine contre une aumône de 600 euros par mois, ils refusent d’imposer quoi que ce soit aux capitalistes.
La proposition avortée d’Elisabeth Borne d’autoriser la vente à perte du carburant est une leçon de choses. La mesure à peine annoncée, les patrons de la grande distribution l’ont sèchement rejetée. Vendre à prix coûtant pour se faire de la pub, pas de soucis ; vendre à perte, c’est niet !
Le gouvernement annonce-t-il une taxe sur les richissimes sociétés d’autoroutes ? En moins d’une demi-heure, les patrons de Vinci, Eiffage et autres concessionnaires privés répondent qu’ils la répercuteront sur les automobilistes !
Les ministres s’agitent, mais ce sont les capitalistes qui décident. Ce sont eux qui fixent leurs prix dans le secret des affaires.
L’inflation n’est pas un phénomène mystérieux. Elle résulte de la guerre entre capitalistes pour accaparer la plus grande part de profits. Les plus puissants, dans l’énergie ou le transport maritime, ont augmenté leurs prix. Chaque événement, pandémie, guerre, sécheresse, bouscule les rapports de force entre eux et sert de prétexte pour augmenter les prix. À chaque étape, industriels, distributeurs ou spéculateurs répercutent ces hausses en ajoutant leur propre marge. Au bout de la chaîne, les classes populaires sont saignées.
Le prix du carburant s’envole parce que les raffineurs ont multiplié leur marge par dix depuis 2021. Et le gouvernement en est encore à se demander s’ils ne feraient pas des « super-marges » ! Du côté de l’alimentaire, industriels et grande distribution s’accusent mutuellement d’avoir augmenté leurs prix. Ils parlent en connaisseurs car ils l’ont tous fait et sont tous des profiteurs !
Sous l’Ancien régime, les rois créaient de nouveaux impôts pour améliorer leur train de vie. Aujourd’hui, les capitalistes s’octroient de superbes marges que nous payons au quotidien. Ces rois des temps modernes sont des parasites et des irresponsables. Leur avidité est en train de détraquer tout le système et de compromettre leurs propres affaires.
Les prix flambent et les salaires sont bloqués, ce qui diminue la consommation. La hausse des taux d’intérêts imposée par les banques centrales renchérit les emprunts, et il devient impossible d’acheter un logement ou une voiture. Des petites entreprises font faillite faute de pouvoir renouveler un crédit. L’immobilier plonge dans la crise et la récession menace.
Mais les rois du pétrole ou du luxe s’en fichent. La production peut s’effondrer, des millions de travailleurs dépendre de l’aide alimentaire ou se retrouver à la rue, ces gens-là continueront de sillonner la planète dans leurs jets privés, de se payer des bouteilles à 3000 euros et de racheter leurs concurrents à coup de milliards.
Comble du cynisme, les industriels français se réjouissent d’avoir gagné en compétitivité parce que les salaires ont augmenté moins vite en France que chez leurs concurrents chinois, américains ou allemands. On ne saurait mieux dire que les profits des capitalistes sont réalisés en volant les travailleurs !
Aux États-Unis, les travailleurs de l’automobile font grève pour des augmentations de salaires. Là-bas comme ici, la seule façon de ne pas tomber dans la pauvreté ou la déchéance, c’est d’imposer que les salaires rattrapent les 400 ou 500 euros perdus ces dernières années. Tous les salaires, toutes les pensions et les allocations doivent être indexés en temps réel sur la hausse des prix !
Ces mesures ne sortiront pas du dialogue social. Pour les imposer, la seule classe utile dans la société, celle qui produit tout, celle des travailleurs, doit menacer la machine à profits des capitalistes.
]]>Comment faire face aux revues scientifiques prédatrices ?
Le système de publication scientifique est sous tension : l’accès aux publications doit être libre et gratuit, mais publier a un coût. Historiquement, ce coût revenait aux lecteurs. Désormais, il incombe souvent aux auteurs, permettant un accès gratuit aux lecteurs, avec en 2019 31 % de tous les articles scientifiques publiés qui étaient accessibles à tous. La note, souvent réglée avec de l’#argent_public, peut atteindre plus de 10 000 euros par article. Ce #marché juteux, avec des marges bénéficiaires pouvant atteindre 40 %, a conduit nombre de scientifiques à ne plus accepter que des maisons d’édition profitent d’un travail intellectuel qu’elles ne financent et ne rémunèrent pas.
Simultanément, le système d’évaluation conventionnel des scientifiques, fondé notamment sur le nombre de publications en général et dans des périodiques à haut facteur d’impact (IF, correspondant au nombre moyen annuel de citations des articles d’un périodique parus les deux années précédentes) en particulier, est remis en question depuis la Déclaration sur l’évaluation de la recherche de San Francisco (#DORA). DORA est une déclaration collective internationale, initialement élaborée lors d’une réunion annuelle de la Société américaine de biologie cellulaire en 2012, et qui a été progressivement ratifiée par nombre d’universités et d’organismes de recherche, par exemple en France le CNRS et le CEA.
La collision de ces deux changements débouche sur de nouveaux questionnements :
- Quels impacts ces transformations ont-elles sur la qualité de la science ?
– Peut-on raisonner l’usage fait de l’argent public dans la #publication_académique ?
L’émergence des revues prédatrices
La transition actuelle du système lecteur-payeur vers le système auteur-payeur s’est accompagnée de l’émergence de maisons d’édition scientifique qualifiées « de prédatrices ». Développant des démarches commerciales agressives, notamment via quantité de numéros spéciaux, leur objectif principal étant de « faire du #profit » en imposant des coûts de publication démesurés (#article-processing_charges ou #APC), et non de promouvoir une #science de qualité.
En effet, le processus d’évaluation des articles y est souvent médiocre (brefs délais d’évaluation, évaluateurs peu compétents), parfois inexistant, conduisant à une pollution massive de la littérature par des résultats mal, voire pas vérifiés. En 2015, déjà un cinquième de la production scientifique mondiale paraissait dans des maisons d’édition prédatrices.
Un effet secondaire est l’érosion de la confiance des scientifiques dans le processus d’évaluation par les pairs, pourtant robuste et éprouvé depuis plus d’un siècle.
À la racine du problème, un cercle vicieux : les chercheurs sont engagés dans une course frénétique à la publication et les évaluateurs disponibles, non rémunérés pour ce travail d’évaluation et devant eux-mêmes publier, deviennent une ressource limitante.
Quand des périodiques traditionnels s’échinent à dénicher des évaluateurs compétents et disponibles, les prédateurs se contentent d’évaluateurs peu compétents qui, contre des rabais sur des APC futurs, écriront de brefs rapports justifiant d’accepter au plus vite un article. Couper le robinet des évaluateurs et refuser d’y soumettre ses travaux, soit par décision personnelle, soit collectivement, permettrait de contrer l’émergence et le développement de ces maisons d’édition prédatrices.
Mais la volonté d’aller dans ce sens est-elle là ? Reconnaître les travers de ce système prédateur est nécessairement lent, en particulier lorsqu’on y a largement contribué.
Il est difficile de définir le caractère prédateur d’un éditeur et certaines revues vont donc se situer dans une zone grise, à la limite de la prédation. De plus, si l’objectif des revues prédatrices est avant tout le profit, le montant des APC n’est pas une condition suffisante pour qualifier un périodique de prédateur – les APC de revues liées à des sociétés savantes (à but non lucratif) sont parfois élevés, mais tout ou partie de ces APC leur sert à développer leur mission dont l’utilité sociale est avérée.
Couper les ailes de l’édition prédatrice passe aussi par une évaluation différente de l’activité des scientifiques, en s’écartant d’une évaluation actuellement trop quantitative, car largement fondée sur le nombre d’articles et sur l’IF des revues (une métrique mesurant leur audience et non leur qualité).
Un appel collectif pour de meilleures pratiques
DORA et l’appel de Paris vont dans ce sens en proposant la fin de l’utilisation de l’IF, mais aussi du nombre de publications, comme métriques centrales de l’évaluation. Ainsi, des institutions françaises, dont le CNRS, INRAE, l’ANR et l’Hcéres, demandent non pas la liste exhaustive des productions, mais une sélection que la personne évaluée souhaite mettre en avant, avec une explication détaillant les qualités, la signification et la portée de cette sélection dans son projet. Ce changement d’évaluation, simple à mettre en œuvre, permet de limiter une course aux publications faciles et coûteuses. Ces initiatives de réforme du système d’évaluation académique fleurissent dans d’autres pays, par exemple aux Pays-Bas et au Canada, ou encore au niveau européen avec la coalition CoARA.
Bien entendu, il est peu probable que les chercheurs évaluateurs des dossiers ou des projets de collègues jettent les indicateurs aux orties, IF ou autres, surtout quand l’évaluation, qui prend un temps considérable lorsqu’elle est menée sérieusement, est si mal valorisée en tant qu’activité dans l’évaluation des chercheurs. Mais combiner évaluation quantitative et qualitative à d’autres critères tels le prix des APC, les profits et leurs usages, la durabilité numérique, la transparence des évaluations ou la reproductibilité des résultats publiés, est souhaitable.
Les comités d’évaluation des chercheurs, par exemple au niveau national le Conseil national des universités et au Comité national de la recherche scientifique, doivent se saisir de ces nouveaux critères, les expliciter et les rendre publics. Il serait aussi souhaitable qu’ils statuent sur les maisons d’édition prédatrices ou semi-prédatrices, ou à la manière de la conférence des Doyens des facultés de médecine, sur les maisons d’édition non prédatrices.
Ils doivent se saisir au plus vite de la question de l’articulation entre modèles de publication et évaluation des chercheurs, pour ne pas se faire devancer par les maisons d’édition susceptibles de proposer elles-mêmes des outils d’évaluation ou de faire changer les règles du jeu.
Dans le contexte actuel de pénurie d’évaluateurs, les périodiques à IF élevé et coûteux jouent sur le prestige supposé d’être évaluateur. Un levier permettant d’attaquer cette situation serait l’assurance que les « lignes de CV » concernant l’évaluation des manuscrits ne soient pas appréciées à l’aune du prestige de périodique coûteux par les comités d’évaluation de l’activité des chercheurs. De cette manière, un scientifique aurait a priori autant intérêt à évaluer pour tout périodique qu’il estime de qualité, et non pas prioritairement pour le peloton de tête de l’IF.
Ainsi, on tarirait l’offre en évaluateurs pour ces périodiques ; ces évaluateurs seraient alors plus disponibles pour des périodiques aussi sérieux, mais moins onéreux. De plus, un processus d’évaluation transparent (c’est-à-dire public) permettrait la valorisation des évaluations, et aux comités de jauger qualitativement l’implication des scientifiques dans ce processus.
Contre la monétarisation de la publication scientifique, il faut séparer l’impératif de l’accès libre et le système de publications en accès libre avec APC obligatoires : les scientifiques doivent rendre leurs publications accessibles, mais sans payer pour cela. L’utilisation de plates-formes de textes non évalués pour rendre accessibles les travaux est une option possible. Cela permettrait de piéger les éditeurs prédateurs au jeu de leur argument de choc (« rendre accessible une publication sans restriction »). Reste alors à imaginer des modèles alternatifs, tel que Peer Community In, proposant un système d’évaluation transparent, exigeant et gratuit à partir d’articles déposés sur des serveurs en accès libre.
Nos actions, via le choix d’un support de publication ou de notre modèle d’évaluation, s’inscrivent dans un contexte politique national et européen parfois contradictoire : certains établissements suggèrent aux chercheurs d’éviter les APC tout en prônant l’accès libre à toutes les publications sortant de leurs laboratoires. D’autres initiatives, comme la création de Open Research Europe par l’Union européenne, révèlent en creux le poids de certains lobbys puisque les projets européens pourront de ce fait publier en accès libre tous leurs résultats dans des périodiques ad hoc et financés par l’UE. L’injonction à une « science ouverte » devrait plutôt encourager à l’utilisation des plates-formes de textes non évalués. Elle ne doit pas être un argument pour justifier la publication dans des revues avec APC, souvent prédatrices. Autrement dit : ne sacrifions pas la qualité sur l’autel de l’accès libre, et les plates-formes de textes non évalués sont là pour ça.
À nous, chercheurs, de retourner le jugement d’Yves Gingras pour démontrer que nous sommes capables d’actions collectives. Avec quelques règles, de la pédagogie et un système de valorisation pluriel de la qualité des périodiques scientifiques, nous pouvons endiguer le phénomène des maisons prédatrices.
▻https://theconversation.com/comment-faire-face-aux-revues-scientifiques-predatrices-206639
#ESR #recherche #université #résistance #revues_prédatrices #édition_scientifique #impact_factor
]]>Un créateur passe de DC (Comics) à DP (Domaine Public)
▻https://framablog.org/2023/09/26/un-createur-passe-de-dc-comics-a-dp-domaine-public
Bill #Willingham, fort mécontent de son éditeur #DC_Comics, décide de porter toutes ses #Fables dans le #Domaine_Public. Il s’en explique dans un communiqué de presse du 14 septembre. En #édition, le modèle auquel nous sommes conformé·es, c’est qu’une … Lire la suite
]]>Le numéro 7 de la revue #Nunatak , Revue d’histoires, cultures et #luttes des #montagnes...
métaliste des numéros recensés sur seenthis :
►https://seenthis.net/messages/926433
Le capitalisme conduit à la guerre, il faut le renverser ! | #éditoLO
►https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/le-capitalisme-conduit-la-guerre-il-faut-le-renverser-725726.html
Même le plus naïf des travailleurs n’attendait rien du remaniement du gouvernement ni de la prise de parole de Macron, en direct de Nouvelle-Calédonie. Il sait brasser du vent, mais il n’est qu’un pantin au service des plus puissants.
Ces puissants, chefs d’État et chefs militaires des grandes puissances impérialistes, se sont réunis ce mois-ci lors d’un sommet de l’Otan. Et cela pèsera bien plus sur l’avenir que les vaines gesticulations d’un Macron.
En confirmant le réarmement à grande échelle, c’est la généralisation de la guerre qu’ils préparent. C’est un futur de mort et de destructions pour tous les exploités, ce que les hauts gradés appellent « la guerre de haute intensité ».
Et tout près de nous, c’est déjà le quotidien des populations ukrainienne et russe. Au bout de seize mois, au moins 300 000 soldats ukrainiens et russes sont morts. Les images de cette guerre de tranchées rappellent les horreurs de la Première Guerre mondiale. Les armes sont plus sophistiquées et meurtrières, mais il s’agit toujours d’envoyer des soldats mourir pour regagner quelques centaines de mètres de terre calcinée.
Poutine y mène une sale guerre fratricide. Mais le camp impérialiste, qui l’affronte par procuration, avec la peau des Ukrainiens, montre qu’il n’est pas en reste.
La dernière décision en date des États-Unis, le pays maître du jeu impérialiste, est une étape de plus dans l’horreur, avec la livraison à l’#armée ukrainienne d’armes à sous-munitions. Elles sont particulièrement meurtrières pour les populations civiles, avec des centaines de petites charges qui peuvent exploser avant, pendant ou après le largage. Biden ose prétendre que cela a été une « décision très difficile à prendre ». Ces larmes de crocodile ne peuvent masquer que l’impérialisme américain est un expert en #arme_de_destruction_massive contre les populations.
Sans parler des deux bombes atomiques qui tuèrent plus de 100 000 civils japonais en 1945, l’aviation américaine a déversé jusqu’à 260 millions de sous-munitions pendant la guerre du Vietnam, entre 1964 et 1973 ! Le Laos reste à ce jour l’endroit le plus infesté de sous-munitions de la planète, et ce n’est pas faute, pour les occidentaux ou leurs alliés régionaux, d’en avoir larguées ailleurs, de l’Irak à l’Afghanistan en passant par le Liban.
Les protestations de ces grandes nations « démocratiques » contre la « guerre sale » menée par Poutine sont vraiment du cynisme ! Les puissances impérialistes prétendent venir en aide à un petit pays injustement attaqué par le bourreau Poutine. Mais elles ne cherchent qu’à asseoir leur domination et à agrandir leur sphère d’influence, pour mieux servir les intérêts de leurs classes dominantes respectives. Et la crise transformera tôt ou tard la guerre commerciale qu’elles livrent en guerre tout court. Alors, elles s’y préparent, comme le montre l’augmentation des #budgets_militaires partout dans le monde – 413 milliards d’euros rien qu’en France !
Les travailleurs ont tout intérêt à se préparer eux aussi. Ils ont intérêt à s’armer de la conscience qu’il faut s’opposer à la guerre dans laquelle nos capitalistes voudront nous enrôler. Tout comme la #bourgeoisie ne peut obtenir ses profits sans travailleurs à exploiter, elle ne peut faire la guerre sans les convaincre de se laisser transformer en chair à canon.
Pour les travailleurs, la seule certitude est que ceux qui, demain, les enverront « mourir pour la patrie » sont ceux qui font la guerre à leurs conditions d’existence aujourd’hui. Les politiciens au service du grand patronat, qui nous imposent de trimer deux ans de plus en osant prétendre que c’est pour sauver les retraites, expliqueront alors qu’il n’y a pas d’autre choix que la guerre pour sauver nos familles.
Ils prétendront défendre la patrie ? Mais, derrière ce mot, les capitalistes et leurs représentants politiques ne mettent pas la préservation des écoles, des hôpitaux ou de l’usine et du bureau où nous travaillons. Ce sont eux, par leur politique au service du profit, qui les détruisent ! Les mêmes menteurs débiteront les mêmes mensonges sur l’intérêt du pays. Mais ce sera un poison plus violent. Ce sera une question de vie ou de mort.
La #guerre qui se prépare ne sera jamais notre guerre, mais celle des capitalistes pour leurs profits. Notre intérêt de travailleurs est de ne pas nous laisser entraîner dans l’union sacrée derrière le grand patronat et ses représentants.
Il est d’affirmer, au contraire, que la seule guerre qui vaille, pour nous travailleurs, est celle pour le renversement de nos exploiteurs, à commencer par ceux de notre propre pays.
]]>« Gauche inaudible » : pour Léa Salamé, la fin justifie les moyens - Acrimed | Action Critique Médias
▻https://www.acrimed.org/Gauche-inaudible-pour-Lea-Salame-la-fin-justifie
Nouvel exploit d’une infatigable militante contre la gauche, au palmarès déjà bien chargé.