J’aurais cru qu’il y aurais beaucoup de femmes dans cette liste d’exemple de la loi de Stigler mais j’avais négligé l’effet Matilda ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Matilda
J’aurais cru qu’il y aurais beaucoup de femmes dans cette liste d’exemple de la loi de Stigler mais j’avais négligé l’effet Matilda ▻https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Matilda
“Doomsday prep for the super-rich”
►http://www.newyorker.com/magazine/2017/01/30/doomsday-prep-for-the-super-rich #survivalisme #inégalités
#Survivalism looks like insurance against catastrophic events. Actually, it is mostly antisocial rich people anxious about the poor finally coming after them with pitchforks. The good news is that, in spite of their faked surprise about why the poor don’t like them, the rich are becoming aware of the consequences of #inequality.
“Why do people who are envied for being so powerful appear to be so afraid ? What does that really tell us about our system ?”
Self-reliance is an illusion: we are all in this together.
An armed guard stands at the entrance of the Survival Condo Project, a former missile silo north of Wichita, Kansas, that has been converted into luxury apartments for people worried about the crackup of civilization.
Profiter de sa richesse ... enfermé, le bel avenir !
Voir aussi :
The Georgia Guidestones (1980)
►https://seenthis.net/messages/662355
Dix commandements pour l’après-catastrophe
Randall Sullivan, Courrier International, le 16 décembre 2009
►https://seenthis.net/messages/662355
Pourquoi les millionnaires de la Silicon Valley se préparent à la fin du monde
Xavier de La Porte, France Culture, le 28 février 2017
►https://www.franceculture.fr/emissions/la-vie-numerique/pourquoi-les-millionnaires-de-la-silicon-valley-se-preparent-la-fin-du
Utopia – Architecture et utopie (2/4)
Perrine Kervran, France Culture, le 26 décembre 2017
►https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/utopia-architecture-et-utopie-24-silicon-valley-smer
Des milliardaires rêvent d’îles artificielles indépendantes pour échapper au réchauffement
Maxime Lerolle, Reporterre, le 23 janvier 2018
►https://seenthis.net/messages/662355
Why Silicon Valley billionaires are prepping for the apocalypse in New Zealand
Mark O’Connell, The Guardian, le 15 février 2018
►https://seenthis.net/messages/669620
DOUGLAS RUSHKOFF « DE LA SURVIE DES PLUS RICHES »
La Spirale, le 14 août 2018
►https://seenthis.net/messages/715011
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
Ajouter à la troisième compilation :
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Et plus spécifiquement : #milliardaires #survivalistes #après-catastrophe
Soyons clairs. Je ne dis pas que nous ne devrions pas vivre simplement. Je vis moi-même assez simplement, mais je ne prétends pas que ne pas acheter grand-chose (ou ne pas conduire beaucoup, ou ne pas avoir d’enfants) soit un acte politique fort, ni que ce soit profondément révolutionnaire. Ça ne l’est pas. Le changement individuel n’est pas égal au changement social.
Alors, comment, et particulièrement avec cet enjeu planétaire, en sommes-nous arrivés à accepter ces réponses tout à fait inappropriées et insuffisantes ? Je pense que c’est en partie du au fait que nous soyons pris dans une double contrainte. Une double contrainte, c’est le fait de pouvoir choisir parmi plusieurs options, qui nous sont toutes défavorables, et quand ne rien choisir n’est pas une option. Dès lors, il pourrait être assez facile de reconnaître que toutes les actions impliquant l’économie industrielle sont destructrices (et nous ne devrions pas prétendre que les panneaux solaires, par exemple, ne le sont pas : ils nécessitent des infrastructures et extractions minières, et des infrastructures de transport à toutes les étapes du processus de production ; la même chose est vraie de toutes les soi-disant technologies vertes). Donc si nous choisissons l’option 1 — si nous participons activement à l’économie industrielle — nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, puisque nous accumulons des richesses, signe de réussite dans notre société. Mais nous perdons, parce qu’à agir ainsi, nous abandonnons notre empathie, notre humanité animale. Et nous perdons vraiment parce que la civilisation industrielle tue la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant. Si nous choisissons la solution « alternative » de vivre plus simplement, et donc de causer moins de mal, mais encore sans empêcher l’économie industrielle de tuer la planète, nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, parce que nous nous sentons purs, et que nous n’avons pas eu à abandonner notre empathie (juste assez pour justifier le fait de ne pas empêcher ces horreurs), mais, encore une fois, nous sommes perdants parce que la civilisation industrielle tue toujours la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant. La troisième option, agir délibérément pour stopper l’économie industrielle, est très effrayante pour un certain nombre de raisons, notamment, mais pas seulement, parce que nous perdrions ces luxes (comme l’électricité) auxquels nous sommes habitués, ou parce que ceux qui sont au pouvoir pourraient essayer de nous tuer si nous entravions sérieusement leur capacité d’exploiter le monde — rien de tout ça ne change le fait que ça vaut toujours mieux qu’une planète morte.
On l’ajoute à la troisième compilation :
►https://seenthis.net/messages/680147
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
évaluation et critiques des #actions_individuelles compilées ici :
►https://seenthis.net/messages/794181
Oubliez les douches courtes ! (Derrick Jensen) | Le Partage
▻http://partage-le.com/2015/03/oubliez-les-douches-courtes-derrick-jensen
Alors, comment, et particulièrement avec cet enjeu planétaire, en sommes-nous arrivés à accepter ces réponses tout à fait inappropriées et insuffisantes ? Je pense que c’est en partie du au fait que nous soyons pris dans une double contrainte. Une double contrainte apparait lorsque nous faisons face à des options multiples mais que, peu importe laquelle nous choisissons, nous y perdons, et quand ne rien choisir n’est pas une option. Dès lors, il pourrait être assez facile de reconnaître que toutes les actions impliquant l’#économie industrielle sont destructrices (et nous ne devrions pas prétendre, par exemple, que les panneaux solaires nous en exemptent : ils nécessitent des infrastructures minières et des infrastructures de transport à toutes les étapes du processus de production ; on peut dire la même chose de toutes les soi-disant technologies vertes). Donc si nous choisissons l’option 1 – si nous participons activement à l’économie industrielle – nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, puisque nous accumulons des #richesses, signe de réussite dans notre #société. Mais nous perdons, parce qu’à agir ainsi, nous abandonnons notre empathie, notre humanité animale. Et nous perdons vraiment parce que la #civilisation industrielle tue la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant. Si nous choisissons la solution « alternative » de vivre plus simplement, et donc de causer moins de mal, mais sans encore empêcher l’économie industrielle de tuer la planète, nous pouvons penser, à court terme, que nous gagnons, parce que nous nous sentons purs, et que nous n’avons pas eu à abandonner notre empathie (juste assez pour justifier de ne pas empêcher ces horreurs), mais, encore une fois, nous sommes perdants parce que la civilisation industrielle tue toujours la planète, ce qui signifie que tout le monde est perdant. La troisième option, agir délibérément pour stopper l’économie industrielle, est très effrayante pour un certain nombre de raisons, notamment mais pas seulement le fait que nous perdrions ces luxes (comme l’électricité) auxquels nous sommes habitués, ou le fait que ceux qui ont le pouvoir pourraient essayer de nous tuer si nous entravions sérieusement leur faculté d’exploiter le monde – rien de tout ça ne change le fait que ça vaut toujours mieux qu’une planète morte.
▻https://madeinearth.wordpress.com/2010/08/16/pour-une-douche-chaude
Pointer le fait que la production de masse va à l’encontre de ce qui est nécessaire à une bonne culture et est incompatible avec notre survie à long terme ne veut pas dire que que je n’aime pas les douches chaudes, le baseball, les bons livres ou Beethoven. Je souhaiterais que les choses que nous produisons — les bonnes choses au moins — soient séparables du processus plus global : je souhaiterais que nous puissions avoir des douches chaudes sans construire de barrages ni de centrales nucléaires.
Dans une certaine mesure ceci est possible. Ca ne prendrait pas longtemps pour mettre en place un système pour chauffer l’eau sur mon poele à bois, et la verser dans un réservoir qui fait couler l’eau lorsque je tire sur une corde. Mais où trouverais-je le métal et le verre pour le poele ? Où trouverais-je la corde, ou le réservoir ? Où trouverais-je le bois ? Il semble que nous nous soyons mis nous-mêmes dans une impasse.
[…]
Vous pouvez dire que je suis fou de suggérer que les douches chaudes se basent sur les barrages, les centrales nucléaires, les bombes à hydrogène et le napalm. Moi je pense qu’il est encore plus fou d’avoir construit toutes ces choses si on peut avoir des douches chaudes sans elles.
— Derrick Jensen,A Language Older Than Words, p. 278-82
Et ►http://seenthis.net/messages/303751 pour illustrer
@odilon : groindustrie ou comment les porcs qui nous gouvernent accaparent la planète pour satisfaire leur mégalomanie :-)
On l’ajoute à la troisième compilation :
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#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
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« Faire pipi sous la douche et sauver la planète ! »
On a atteint le fond ...
▻http://www.lalibre.be/actu/planete/faire-pipi-sous-la-douche-et-sauver-la-planete-543bc9d335708a6d4d5ddb43#58ed
Oui, je me souviens d’un gourbi en location à Paris où l’on abaissait une palette sur les chiottes à la turque pour obtenir une douche...
Ah les douches-chiottes, j’ai connu ça !
La spécialité de ces bienfaiteurs de l’humanité : les propriétaires de logements étudiants !
Quelle bande de salopards.
On l’ajoute à la troisième compilation :
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Nous y sommes ! par Fred Vargas que j’aime bien
►http://www.reporterre.net/spip.php?article127
Nous y voilà, nous y sommes. Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l’incurie de l’humanité, nous y sommes.
Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l’homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu’elle lui fait mal. Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d’insouciance.
Nous avons chanté, dansé.
Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.
Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides à l’eau, nos fumées dans l’air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu’on s’est bien amusé.
On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l’atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu.
Franchement on s’est marré. Franchement on a bien profité.
Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu’il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre. Certes.
Mais nous y sommes.
A la Troisième Révolution.
Qui a ceci de très différent des deux premières (la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu’on ne l’a pas choisie. « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.
Oui.
On n’a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis.
C’est la mère Nature qui l’a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies.
La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets.
De pétrole, de gaz, d’uranium, d’air, d’eau.
Son ultimatum est clair et sans pitié :
Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l’exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d’ailleurs peu portées sur la danse).
Sauvez-moi, ou crevez avec moi.
Evidemment, dit comme ça, on comprend qu’on n’a pas le choix, on s’exécute illico et, même, si on a le temps, on s’excuse, affolés et honteux.
D’aucuns, un brin rêveurs, tentent d’obtenir un délai, de s’amuser encore avec la croissance. Peine perdue.Il y a du boulot, plus que l’humanité n’en eut jamais.
Nettoyer le ciel, laver l’eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l’avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, - attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n’en a plus, on a tout pris dans les mines, on s’est quand même bien marrés).
S’efforcer. Réfléchir, même.
Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.
Avec le voisin, avec l’Europe, avec le monde.
Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.
Pas d’échappatoire, allons-y.
Encore qu’il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l’ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante.
Qui n’empêche en rien de danser le soir venu, ce n’est pas incompatible.
A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie - une autre des grandes spécialités de l’homme, sa plus aboutie peut-être.
A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.
A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
Oui sur le constat alarmant, mais bof sur l’analyse. Ce n’est pas « l’homme » qui est en cause (vieille lune idéaliste ; comme s’il existait une nature humaine, et pernicieuse qui plus est...), mais son organisation sociale.
Donc oui à la révolution, mais une révolution sociale : une révolution qui anéantisse cet ordre social basé sur un mode de production associé à la seule recherche de profits ; une révolution qui permette de mettre au service de l’humanité les formidables moyens technologiques existants ; pour mettre fin au gâchis, à la misère, à toutes les barbaries qui empêchent les hommes de s’émanciper et d’être rassurés sur leur avenir, une révolution qui achève enfin le capitalisme.
ah, à relire je relis ce que j’avais bien lu
Quand je dis « nous », entendons un quart de l’humanité tandis que le reste était à la peine.
je pense qu’elle ne vise pas l’humain en tant que tel mais plutôt notre organisation sociale en occident
Lu en diagonale ; j’aime bien Fred Vargas, mais l’analyse et ses conclusions sont biaisées. Mon leitmotiv, ce serait plutôt : « sauvez-vous (changez) ou crevez ». La « nature », la vie sur terre d’une manière générale ne disparaitra pas avec l’espèce humaine.
Nous y voilà, nous y sommes
#Fred_Vargas, Europe Ecologie, le 7 novembre 2008
▻https://framablog.org/2009/09/10/fred-vargas-nous-y-sommes
Sorti aussi en vidéo, lu par Charlotte Gainsbourg, en 2018 :
►https://www.youtube.com/watch?v=w3qbkV-SdxQ
Et largement diffusé pendant la pandémie de #coronavirus en 2020
à rajouter à la quatrième compilation :
►https://seenthis.net/messages/818991
#effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #anthropocène #capitalocène
L’occasion d’une bonne engueulade sur le thème : non, pas « nous », moi je milite pour ces changements depuis vingt ans, j’ai aucun « nous » commun avec un gros capitaliste de merde qui se bat contre mes idées. La copine n’a pas aimé !
Bon, finalement, me voilà un peu rassuré. Il n’y a pas que moi qui ai du mal à l’entendre ce « nous » ou ce « on » inclusif qui voudrait que je m’assimile à tous mes congénères et que je batte ma coulpe en prenant des douches courtes, en chauffant ma bicoque à 17°C pour économiser l’électricité ou que je prenne un peu moins l’avion. De toute façon, l’avion, c’est trop cher et je ne vais pas assez loin. Je préfère mon vieux diesel.