• Un “#effet_Pygmalion” chez les matheux ? | CultureMath
    https://culturemath.ens.fr/thematiques/femmes-et-mathematiques/un-effet-pygmalion-chez-les-matheux

    En 2017, sur les 38 étudiants admis sur liste principale à l’École Normale Supérieure de Paris en filière MPI (Mathématiques-Physique-Informatique), seules 3 sont des filles...

    Au vu de ces statistiques on serait tenté d’affirmer qu’effectivement les garçons sont meilleurs en #mathématiques que les filles. Pourtant, ce que l’on oublie alors, c’est que ce flagrant déséquilibre est le résultat d’un processus long – et souvent inconscient – de #construction_sociale des inégalités de maîtrise des compétences mathématiques et d’orientation vers les filières scientifiques. Reconstituons donc la genèse de ces apparents « don » masculin et « faiblesse » féminine dans le domaine des mathématiques.

    Victor Lavy et David Sand (2015)1, tous deux économistes, se penchent sur la question en suivant une cohorte d’élèves israéliens du début du collège à la fin du lycée – du moins de leurs équivalents israéliens. Ils observent que lorsque l’on fait passer aux élèves des tests corrigés anonymement au collège, les #filles obtiennent de meilleurs résultats en mathématiques que les #garçons. Or, ce n’est pas le cas lorsque les copies sont corrigées de manière nominative. Comment expliquer ce phénomène ?

    Ce sont les psychologues américains Robert Rosenthal et Lenore Jacobson (1968) qui théorisent ce processus sous le nom d’« effet Pygmalion ».

  • Tout le monde ment : Google révèle nos recherches secrètes (Les Échos)
    https://www.lesechos.fr/15/07/2017/lesechos.fr/030446273497_tout-le-monde-ment---google-revele-nos-recherches-secretes.htm

    Dans la catégorie des préjugés, d’autres peuvent être plus insidieux et avoir un impact tout aussi important : ceux des parents envers leurs propres enfants. A la question « est-ce que mon enfant est... », le mot arrivant à la suite est le plus souvent « surdoué », rapporte le data scientist.

    Mais, ajoute-t-il, « les parents sont deux fois et demi plus susceptibles de demander "est-ce que mon fils est surdoué ?" que "est-ce que ma fille est surdouée ?" ". Pourtant dans les écoles américaines, les filles sont 9 % plus susceptibles que les garçons d’être intégrées dans des programmes pour surdoués.

    Les préoccupations principales des parents américains à l’égard de leurs filles sont liées à l’apparence. Ceux-ci sont une fois et demi plus susceptibles de se demander si leur fille est belle que si leur fils est beau. De même, la question "est-ce que ma fille est en surpoids ?" est posée deux fois plus souvent que "est-ce que mon fils est en surpoids ?", alors même que l’obésité concerne aux Etats-Unis environ 28 % des filles contre 35 % des garçons.

    #éducation #famille #sexisme #genre #stéréotypes #effet_Pygmalion

  • « Peu d’enseignants ont conscience de leur impact affectif sur les enfants » (Boris Cyrulnik, VousNousIls)
    http://www.vousnousils.fr/2015/06/08/boris-cyrulnik-peu-denseignants-ont-conscience-de-leur-impact-affectif-s

    Nous avons en France de bons enseignants, motivés, bien formés et désireux de bien faire leur métier. Mais peu ont conscience de l’impact affectif qu’ils ont sur les enfants. Certains instituteurs, professeurs de collège et de lycées, vont rassurer et réconforter les enfants par leur façon d’être, leur manière de parler, leur attention à reprendre autrement une explication mal comprise… Généralement, ils ne s’en rendent pas compte. Un encouragement, une appréciation de leur part qui seraient perçus comme des banalités par des adultes, auront chez un gamin en recherche de sécurisation, une valeur inestimable. Ce sera un événement émotionnel fort qui participera à structurer sa personnalité.
    […]
    Les enseignants sont formés et payés pour instruire or, on leur demande de plus en plus d’éduquer. Non seulement ce n’est pas leur rôle, mais c’est aussi très compliqué, car le nombre d’enfants agressifs a beaucoup augmenté. Les problèmes anxieux de ces gamins ne naissent pas à l’École, mais c’est là qu’ils s’y expriment.
    […]
    Aujourd’hui les parents associent le fait de rater sa scolarité à celui de rater sa vie. Et désormais ce qui construit notre identité sociale, c’est le diplôme. Résultat, la « sélection » est extrêmement forte et précoce. Tout cela avec l’aval des parents qui surinvestissent le rôle de l’école ; il suffit de constater combien d’entre eux paniquent à l’idée que l’on puisse assouplir des rythmes scolaires alors que toutes les études sérieuses en ont confirmé le bien-fondé.
    […]
    Il ne faut jamais oublier que l’intelligence est incroyablement plastique, qu’un mauvais élève peut devenir bon en l’espace de quelques mois quand il est dans un milieu sécure. Or, plus un système est rigide – et le nôtre l’est – moins il tient compte de cette plasticité de l’intelligence.

    #éducation #école #effet_Pygmalion #rassurance #relations_élèves_enseignent.e.s

  • L’un d’eux (Monsieur Samovar)
    https://monsieursamovar.wordpress.com/2016/10/12/lun-deux

    Je suis l’un de ces profs qui travaillent là où les voitures brûlent. Là où des policiers sont mutilés. Là où il se chuchote que les règles de la République ne s’appliquent plus.
    […]
    Je suis l’un de ces profs qui voient les élèves des « Territoires » mettre en place des projets photos délirants, s’investir dans la ventes de babioles plastique pour partir en voyage. Je suis l’un de ces profs qui pense que c’est ainsi, en projetant cette immense envie d’ambition et de rigueur sur ceux qui viennent, que les flammes s’apaiseront.

    Nous pouvons aider, nous pouvons demander à ces mômes que nous fréquentons chaque jour d’allumer leurs petites lumières, ces lueurs qui dévoileront que les actions abominables ne sont qu’une atroce exception. Une exception que nous pouvons éradique, par l’instruction, par l’ambition, par une éducation en lien avec tout le reste de la vie de ces mômes. Parents, associations, clubs, municipalité, justice.

    Si vous saviez, si vous voyiez tout ce qu’ils font de beau, de bon dans la ville où des ombres dealeuses se dissimulent dans les discours asthmatiques de responsables politiques, dans les cris de haine et dans la peur.

    Je suis l’un de ces profs qui ne détourne pas les yeux de la réalité, mais qui voit dans le travail de ses collègues, qui voit dans la rigueur, l’ambition et le beau, la porte de sortie.

    #éducation #secondaire #éducation_prioritaire #effet_pygmalion #élèves #territoires #inégalités #discriminations #discours_politiques #témoignages

  • Donner plus à ceux qui ont moins. (Éveline Charmeux)
    http://www.charmeux.fr/blog/index.php?2014/12/20/255-donner-plus-a-ceux-qui-ont-moins

    Donner plus à ceux qui ont moins : tout, dans cette formule, est à revoir.
    Donner : […] une chose est certaine, pour l’école, le verbe « donner » est inapproprié : celle-ci n’a pas à DONNER, elle a à RENDRE DISPONIBLE, et pour tous. Cela n’a rien à voir.

    Plus : comme d’habitude on confond « plus » avec « mieux ». […]

    Ceux qui ont moins : moins de quoi ? Et pourquoi ? Surtout, pourquoi en faire une catégorie à part ? […] Toute discrimination est dangereuse, même prétendument positive : elle colle une étiquette sur le discriminé qui le dévalorise et l’infériorise. On connait cet effet depuis longtemps sous le nom « d’effet Pygmalion ».
    Ce danger, on le trouve encore dans la plupart des dispositifs de lutte contre l’échec scolaire, apparemment intelligents, mais pollués par une interprétation discriminante. […]

    Le point de vue iconoclaste mais, comme souvent, intéressant d’Éveline Charmeux…

    Ce qu’on attend, en lieu et place de cette formule prétendument charitable, ce qu’on espérait en 81, et qui fut le début d’une longue séries de déceptions, c’est de faire en sorte que l’école soit le lieu où TOUS LES ÉLÈVES vivent la richesse d’expériences et de culture que la famille offre à quelques-uns.
    Un lieu où les richesses des uns et des autres sont mises à la disposition de tous.
    Un lieu où les différences de milieux familiaux cessent d’être jugées en termes de « plus » ou « moins », mais en termes de différences, tous également susceptibles d’apporter des savoirs au groupe classe, dont l’hétérogénéïté est un atout à exploiter, et non une gêne.
    C’est en mettant tous les élèves à apprendre ensemble, à travailler en petits groupes hétérogènes, qu’on luttera contre l’injustice qui fait de la précarité sociale, la première cause d’échec scolaire, alors qu’aucune fatalité ne lie ces deux faits. Et cela sans se préoccuper des « niveaux » : c’est une notion qui disparaît dès qu’on fait travailler les élèves en groupes solidaires où tout se partage, les expériences, les erreurs de chacun, et les apports de chaque famille, quelle qu’elle soit.

    Si le point de vue de E. Charmeux relève certainement de l’utopisme républicain, il me semble qu’il porte deux questionnements intéressants : la question du comment et au-delà des moyens, la question des finalités.

    #éducation #éducation_prioritaire #discrimination_positive #discrimination #inégalités #effet_Pygmalion

  • Qui sont les 150.000 décrocheurs scolaires ? (France Info)
    http://www.franceinfo.fr/education-jeunesse/france-info-junior/qui-sont-les-150-000-decrocheurs-scolaires-1282691-2014-01-17

    Qui sont ces décrocheurs ? Qu’est-ce qui les conduit à renoncer définitivement à l’école ? Comment les aider concrètement ?
    Christophe Paris, directeur général de l’AFEV, répond aux questions des abonnés à Mon Quotidien, le quotidien des 10-14 ans. L’AFEV est une association qui mobilise chaque année 7.000 étudiants bénévoles pour faire du soutien scolaire auprès d’élèves plus jeunes, en difficulté.

    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2014/01/17/1285071/images/ressource/un_plan_contre_le_decrochage_17037_hd.jpg

    #éducation #inégalités #échec_scolaire #AFEV #décrocheurs

  • Les Inrocks - « Les inégalités n’ont pas disparu, elles ont juste été repoussées plus loin dans le cursus scolaire. »
    http://www.lesinrocks.com/2013/04/10/actualite/des-destins-tres-francais-11383786

    La France reste donc une société de classes ?

    La période des Trente Glorieuses a fait croire à certains que les classes sociales étaient mortes, enterrées par le développement des classes moyennes. Or, depuis une quinzaine d’années, les inégalités augmentent à nouveau, en termes de revenus ou de patrimoine. Ce que montre également la persistance d’une si forte reproduction sociale, c’est que l’émergence d’une vaste société “moyenne” relève du mirage. Les destins à ce point contrastés des enfants des classes populaires et des enfants mieux nés soulignent à quel point il subsiste des univers de vie différents dans la société française.

    #Camille_Peugny #sociologie #mobilité_sociale

    • En vrai, le titre est trompeur les inégalités n’ont pas « été repoussées plus loin dans le cursus scolaire », leurs effets visibles peut-être, et encore…
      (Ne serait-ce que du point de vue institutionnel-financier, pour ne pas parler du reste, les budgets des écoles, qui dépendent des mairies, varient de plus de 1 à 10.)

      L’élitisme de l’école n’est-il pas son principal vice ?

      Bin oui, on en revient toujours là.

      Pour cela, il n’y a pas de miracle : il faut plus de moyens – la France dépense 20 % de moins pour l’enseignement primaire que la moyenne des pays de l’OCDE -, des classes moins chargées, des changements dans les pratiques éducatives.

      Le vrai miracle serait une vraie volonté politique pour coordonner augmentation des moyens ET un changement des pratiques éducatives. Le trou noir de la réflexion éducative de la gauche de gauche est que le second n’est absolument pas une conséquence de la première.

    • Enfin, moins visible pour les classes moyennes, qui sont effectivement discriminées plus tard dans le cursus scolaire. Par contre, pour les classes populaires, je peux te dire que le couperet tombe de plus en plus tôt. Dès la maternelle, tu vois déjà comment les petits _cassos" comme on les appelle délicieusement sont traités différemment des autres et combien cette mise à l’écart va s’intensifier tranquillement pendant le primaire pour un direct to CLIS ou Segpa à l’arrivée au collège. Les classes moyennes à fort capital culturel et faible capital financier verront le couperet lors de l’accès aux études supérieures où l’argent fait immanquablement la différence plus que la connaissance des cursus ou les aptitudes des étudiants.

    • La question de la maîtrise de la langue orale est discriminante dès la maternelle. Les écarts (et donc les inégalités) entre les classes de GS de la ville haute et du quartier populaire du #bled-en-chef sont vraiment criantes.
      Pour les classes populaires, il y a à la fois les inégalités de départ (sociales, culturelles) et pour ceux qui s’en sortent malgré tout un effondrement plus tard (au collège) faute d’étayage et aussi de possibilité de se projeter dans l’idée d’un cursus long. L’an dernier, nous avons organisé des séances communes entre un groupe de lycéens et nos CP. J’ai été frappé par le fait de devoir expliquer ce qu’était un lycéen, de fait mes élèves n’en ont pas autour d’eux. Ils connaissent le collège que les grands frères et sœurs fréquentent, mais pas le lycée car les orientations se font avant. Massivement. On retrouve là le tandem élitisme/reproduction sociale.
      Pour les cassos, tu as encore raison. Avant de rejoindre le quartier populaire du #bled-en-chef, j’étais en école rurale et le regard porté par les adultes, et parfois les prises de paroles que ces adultes s’autorisent avec les familles et les gamins, sont tout simplement effrayants. Je ne prétends pas être un bon instit et la question des bonnes pratiques pédagogiques est complexe et je fais mon chemin avec modestie mais il y a un truc dont je suis persuadé c’est que la #bienveillance est une clef pédagogique fondamentale. Une attitude bienveillante de la part des enseignants est une réforme applicable tout de suite, qui ne demande aucun moyen supplémentaire et qui pourrait modifier en profondeur notre système éducatif. L’#effet_Pygmalion est un levier incroyable, j’en ai tous les ans la preuve…

    • Les cassos sont les nouveaux bougnoules de la République. Je suis frappée par l’unanimité du rejet dont il font l’objet et par les attitudes et discours que les gens se croient permis à leur encontre. C’est d’une violence qui m’est assez intolérable et je suis dans cette configuration incroyablement minoritaire. La figure du cassos permet, semble-t-il, de cristalliser tout le besoin de haine et de distinction de l’ensemble du corps social. C’est un racisme anti-pauvres très violent et content de ne pas dire son nom.
      En gros, ils sont un défouloir collectif aux frustrations accumulées ces derniers années, les parfaits boucs émissaires d’un corps social qui se délite totalement.
      Je veux écrire là-dessus, mais quelque part, je n’y arrive pas... même pour moi, c’est trop gros.

    • J’avais mis ça de coté il y a quelque temps sur Diigo :
      http://www.lautrecampagne.org/article.php?id=52

      On peut dire, pour résumer, que l’École française, bien loin d’être une institution « technique » (dont la théorie serait la « pédagogie ») destinée à mettre les générations montantes en possession de connaissances ou de compétences (on ne peut s’étendre ici sur cette distinction pourtant capitale), est au contraire une institution idéologico-politique de formation d’identités hiérarchisées en classes qui utilise la transmission, l’enseignement comme alibi ou masque de cette opération de reproduction, mais qui, en même temps, ne pouvant se passer de ce masque, effectue réellement, pour une part, cette transmission.

      Et, toujours de ce #Bertrand_Oglivie : http://www.revuedeslivres.fr/a-quoi-sert-lechec-scolaire-par-bertrand-ogilvie

      Or il est évident, contrairement à cette représentation de l’échec comme un « ratage », que cette institution a été conçue dès le départ pour qu’un tel ratage statistique important ait lieu, accompagné bien sûr d’un volant étroit de réussite, qui aboutit à ce résultat que l’école reproduit non pas simplement la société telle qu’elle est, mais le fait que les individus qui y vivent considèrent comme naturelles les normes et les hiérarchies dans lesquelles ils viennent se ranger quand ils entrent sur le marché du travail.

      [...1789] il fallait leur donner les moyens, dans tous les domaines possibles, d’être au niveau de ceux qui pensent, qui formulent conceptuellement les problèmes, et non de ceux qui les subissent. Il s’agissait de leur permettre de participer au débat public de plein pied dans le champ de réflexion et d’action de ce grand moment révolutionnaire de 1789. Il fallait donc inventer une institution spéciale dans laquelle on donnerait à toute la population française (avec évidemment, comme toujours, la question de ce qu’on entend par « tous ») la possibilité d’entrer dans la pensée du politique. Ce projet est politique depuis le départ, et l’est resté jusqu’au bout. Aujourd’hui, dans l’esprit des gens qui font fonctionner cette école, ce lieu reste associé – sur un mode assez lâche, qui est plutôt celui de l’association d’idées – à l’idée d’émancipation politique. [...]
      cette école politique ne pouvait pas non plus ne pas affronter la question de savoir ce qu’on fait d’une masse de scolarisés qui, éduqués à égalité, débarquent dans une société profondément inégalitaire, dans laquelle la question de la propriété a été tranchée dans le sens de la protection de l’inégalité, et doivent donc, d’une manière ou d’une autre, articuler, accepter cette injustice d’une formation égalitaire qui ne contrebalance pas la vie inégalitaire qu’ils vont inévitablement mener – la Révolution française n’ayant pas été une révolution communiste, comme on le sait.

      Sans vouloir lancer un #débat_interminable (quoique...), je suis depuis longtemps assez sidéré par la naiveté de l’exigence d’’#égalité_des_chances, et qui est assez marquée dans cet entretient des inrock : d’abord, la #mobilité_sociale ascendante suppose soit la disparition du travail non-qualifié, soit sa délocalisation, soit le recours à l’immigration, soit, enfin, une mobilité sociale descendante des enfants des classes bourgeoises et moyennes... Ensuite, pour poursuivre l’idée d’Oglivie, dans une société inégalitaire, l’idée d’égalité des chances semble revendiquer que les enfants de pauvres et les enfants de riches doivent avoir les mêmes chances de devenir... pauvres ou riches. Si l’on veut l’égalité des chances, comment ne pas vouloir l’égalité tout court ? : [ http://www.barbery.net/philo/chouette/salaire.htm ]

      il n’est pas vrai que des familles à revenus différents peuvent offrir les mêmes chances de développement à leurs enfants.
      Ce pourquoi, alors qu’il n’y a pas plus de justification rationnelle en faveur de l’égalité que de la hiérarchie des salaires, il faut à mon avis défendre l’égalité des revenus, c’est pour rendre effective et réelle l’égalité des chances des êtres humains.