Oups !! Il faut vite clarifier les choses : @monolecte et @petit_ecran_de_fumee, je n’écris pas pour justifier l’indéfendable ou pour nier des comportements masculins réels.
Je veux simplement dire que la réalité « objective » de ce dossier n’est pas celle véhiculée par cet article. J’ai vu moi aussi des tas de couples se séparer, mais pas parce que monsieur avait le démon de midi, mais pour d’autres rasions, moins avouables à « La croix ».
Le mythe de la mère dans le jugement de Salomon est malheureusement mort et bien enterré. Maintenant, l’enfant est plutôt coupé en deux… (c’est une image).
Là également, n’en déplaise à @baroug, la complexité est de rigueur. L’homme qui emménage avec une demoiselle de 20 ans en larguant la mère de 40 avec 3 enfants sur les bras et zéro pension a un peu disparu et tous les collègues autour de moi qui ont connu une situation de séparation ont payé cher, très cher le droit d’être père.
Puisque l’on cite des exemples, un de mes amis, pour obtenir la résidence alternée de ses enfants a été obligé… d’accepter de payer une pension alimentaire, c’était le prix à payer pour obtenir l’accord de la mère.
Une hirondelle ne fait pas le printemps néanmoins il faut raison garder dans ce dossier et se dire que la règle devrait être la résidence alternée. Bien entendu qu’il existe des pères qui ne veulent pas en entendre parler, bien entendu que certains veulent ne pas avoir le « poids » de la prise en charge des enfants, mais ce ne sont pas les cas que j’ai eu à connaître et d’autre part, dans ces cas là le juge doit rappeler à ces messieurs leurs engagements INDELEBILES , quoi qu’ils en pensent.
Je suis allé voir ton lien @petit_ecran_de_fumee mais je ne crois pas à ces trucs. Une femme en situation de séparation veut les enfants, pourquoi ? pour plein de raisons, parce que la norme sociale n’admet pas qu’une mère n’élève pas ses enfants, parce que la séparation est difficile et les enfants sont utilisés, d’un côté ou de l’autre, pour faire du mal à l’autre, parce que … la complexité des choses.
Une chose est certaine : il n’y a pas 3/4 de pères indignes et 1/4 de pères qui choisissent d’élever à mi temps leurs enfants pour 100% de mères parfaites, victimes de l’avarisme des « faux » pères. La réalité est plus complexe et quelques fois même complètement pourrie.
Il est important de rappeler quelques réalités : lorsqu’un enfant ne voit plus un de ses parents que deux jours tous les quinze jours alors c’est l’enfant qui trinque avant tout et si l’on se réfère à la légende du jugement de Salomon le parent qui a accepté cela est impardonnable car il génère la mort de l’enfant (c’est une image).
Les hommes sont loins d’être malins (n’est-ce pas @baroug) mais on ne me fera pas croire que sur 100 bonhommes, 75 sont des naz et que sur 100 conjointes, 100 sont des mères aimantes, je laisse cette logique à libé ou a aufeminin.com.
@monolecte, as-tu également pensé aux pères sérieux qui n’ont pas la garde de leurs enfants ? j’en connais et je peux te dire qu’ils sont également obligés d’avoir un logement décent pour accueillir leurs enfants, qu’ils ont les mêmes charges de chauffage, d’impôts locaux, ... qu’ils essaient de participer, à leur façon, à ce « qu’on » leur a reconnu comme « capacités éducatives » et en plus … ils passent à la caisse en fin de mois.
Je sais, c’est pas un discours qu’on aime entendre, mais c’est le mien. Séparation ? oui, chacun est libre et nul(le) n’a vocation à être malheureu(se)x toute sa vie quand on a été amoureu(se)x quelques années mais :
– si séparation il doit y avoir alors la règle que devrait appliquer tout juge aux affaires familiales est => résidence alternée. C’est pas le meilleur système @petit_ecran_de_fumee, c’est le moins mauvais…
– Si il existe de véritables raisons OBJECTIVES (et pas les blagues des psychologues) pour qu’un parent n’ait pas la résidence alternée alors le juge doit rappeler à celui qui ne l’a pas ou ne la souhaite pas, ses obligations de parent et l’État doit se substituer à son insolvabilité s’il l’organisait
– Le bien de l’enfant que l’on nous claironne (psychologues en particulier) est de rester en contact avec ses DEUX parents, pas uniquement avec la mère et il ne suffit pas de le dire (tous le disent) il faut le faire appliquer par la justice
– le juge doit arrêter d’organiser son irresponsabilité : « ho la la, j’ai des doutes alors je ne prends aucun risque et je donne la résidence à la mère », « ho la la, j’ai des doutes alors je ne prends aucun risque et je demande une enquête sociale »…
– Toutes les blagues (recensement non exhaustif) du type :
- il faut que les parents s’entendent pour faire une garde alternée
- il ne faut pas que les enfants soient petits pour faire une garde alternée
- …
il faut donc que toutes ces blagues que tous les auto proclamés connaisseurs de l’inconscient humain nous assènent depuis 50 ans (la pire étant Dolto, j’aurai peut-être l’occasion d’en reparler) ne soient plus la bible de ceux chargés de rendre la justice.
Je pourrais développer des heures mais je pense que c’est déjà trop long donc illisible. Désolé.