Les ventes d’armes à l’Egypte se portent bien
#Chappatte #dessin_de_presse #caricature #Egypte #armes #commerce_d'armes #armement #grenades_de_désencerclement #France
Les ventes d’armes à l’Egypte se portent bien
#Chappatte #dessin_de_presse #caricature #Egypte #armes #commerce_d'armes #armement #grenades_de_désencerclement #France
voir aussi :
#Vente_d’armes : en secret, l’#exécutif déclare la guerre au #Parlement
►https://seenthis.net/messages/890015
Quotidien sur Twitter :
Al-Sissi à Paris : gala, légion d’honneur... Aujourd’hui, pour la première fois, on a dû aller sur le site internet d’un régime autoritaire pour savoir ce qu’il se passe à l’Elysée.
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1336383432029507586/vid/1280x720/nOuCbBRQaz_xqpIg.mp4?tag=13
▻https://linsoumission.fr/2020/12/08/ventes-darmes-ce-que-macron-veut-cacher
Le média d’investigation Disclose vient de révéler, ce lundi 7 décembre, une nouvelle bombe médiatique pour Emmanuel Macron. Dans une note classée « confidentiel défense » remise au cabinet de Macron, le Secrétariat général de la défense et de la sécurité nationale (SGDSN) torpille les propositions d’un rapport parlementaire prônant un contrôle démocratique des exportations d’armes françaises. Le gouvernement cherche à enterrer un rapport parlementaire dont le rapporteur est… un député macroniste. Une nouvelle preuve de la dérive autoritaire d’un Président contournant le parlement, gouvernant caché derrière le Conseil de défense. Quand on se penche sur les exportations d’armes françaises, on comprend assez vite ce qu’Emmanuel Macron cherche à étouffer, alors qu’il reçoit en ce moment même le maréchal al-Sissi.
Une note classée « confidentiel défense » visant à étouffer un rapport parlementaire sur les ventes d’armes françaises
Chère Anne Hidalgo,
certain-es, selon vous, auraient un “problème avec la république” ; d’autres, comme vous, ont un problème avec les droits humains : faire des courbettes (littéralement) devant un dictateur qui torture et assassine son peuple vous a déshonorée.
#AlSissi
Voici Emmanuel Macron qui remet la Grand-Croix de la Légion d’honneur au dictateur égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Aucune TV fr n’a filmé ce moment : l’Elysee ne voulait pas trop que ça se sache. Diffusons-là dont largement
Très largement... :-)
Visite d’al-Sissi à Paris : Macron refuse de conditionner le partenariat France-Egypte aux droits de l’Homme
France 24, le 7 décembre 2020
▻https://www.france24.com/fr/vid%C3%A9o/20201207-visite-d-al-sissi-%C3%A0-paris-macron-refuse-de-conditionner-le-p
Du 7 au 8 décembre, la France a reçu le président égyptien Al-Sissi pour une visite d’Etat. Emmanuel Macron a déroulé le tapis rouge à un président qui piétine les droits humains.
▻https://www.amnesty.fr/liberte-d-expression/actualites/egypte-visite-sissi-en-france-repression-droits-humains
Égypte : « Mon mari est détenu pour son militantisme politique », témoigne l’épouse de Ramy Shaath
mardi 8 décembre 2020 - par Mathilde Munos
L’invité de 6h20
▻https://www.franceinter.fr/emissions/l-invite-de-6h20/l-invite-de-6h20-08-decembre-2020
La visite en France du président Abdel Fattah al-Sissi pourra-t-elle changer quelque chose au sort du militant égypto-palestinien Ramy Shaath ? Son épouse, Céline Lebrun-Shaat, l’espère. Elle était l’invitée de France Inter mardi matin.
Céline Lebrun-Shaat, épouse du militant Ramy Shaath emprisonné en Égypte, invitée d’Inter
France Inter, Dailymotion, le 8 décembre 2020
▻https://www.dailymotion.com/video/x7xyacr
#Vente_d’armes : en secret, l’#exécutif déclare la guerre au #Parlement
Une note classée « confidentiel défense » dévoile la stratégie du gouvernement pour torpiller les propositions d’un rapport parlementaire sur un contrôle plus démocratique des #exportations d’armement.
Silence radio. Depuis la publication, le 18 novembre dernier, du #rapport_parlementaire sur les ventes d’armes françaises, l’exécutif n’a pas réagi. Du moins pas officiellement. Car, en réalité, le gouvernement a préparé la riposte dans le secret des cabinets ministériels. Objectif : torpiller le rapport des députés #Jacques_Maire (La République en marche, LRM) et #Michèle_Tabarot (Les Républicains, LR) et les pistes qu’ils suggèrent pour impliquer le Parlement dans le processus de #contrôle des exportations d’armement.
Disclose a été destinataire d’une note de quatre pages rédigée par le #Secrétariat_général_de_la_défense_et_de_la_sécurité_nationale (#SGDSN), un service directement rattaché à Matignon. Classée « confidentiel défense » – le premier niveau du « secret-défense » –, elle a été transmise au cabinet d’Emmanuel #Macron mais aussi à #Matignon, au #ministère_des_armées, et à celui des affaires étrangères et de l’économie, le 17 novembre dernier. Soit la veille de la publication du #rapport_Maire-Tabarot.
étouffer les velléités
Sobrement intitulé « Analyse des 35 propositions du rapport de la mission d’information sur les exportations d’armement Maire-Tabarot », ce document stratégique révèle l’opposition ferme et définitive du gouvernement à une proposition inédite : la création d’une #commission_parlementaire chargée « du contrôle des exportations d’armement ». D’après Jacques Maire et Michèle Tabarot, « cet organe n’interviendrait pas dans le processus d’autorisation des exportations mais contrôlerait, a posteriori, les grands #choix de la politique d’exportation de la France ». Impensable pour le gouvernement, qui entend peser de tout son poids pour étouffer dans l’œuf ces velléités de #transparence.
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Selon les analystes de la SGDSN, cette proposition doit constituer le « point d’attention majeur » du pouvoir exécutif ; autrement dit, celui qu’il faut absolument enterrer. Le document explique pourquoi : « Sous couvert d’un objectif d’une plus grande transparence et d’un meilleur dialogue entre les pouvoirs exécutif et #législatif, l’objectif semble bien de contraindre la politique du gouvernement en matière d’exportation en renforçant le #contrôle_parlementaire. » A lire les gardiens du temple militaro-industriel français, plus de transparence reviendrait à entraver la #liberté_de_commerce de l’Etat. Et la SGDSN de prévenir : ces mesures pourraient « entraîner des effets d’éviction de l’#industrie françaises dans certains pays ».
protéger les « clients »
Si la commission parlementaire devait malgré tout voir le jour, le note préconise qu’elle ne puisse « en aucun cas » obtenir un suivi précis des transferts d’armes. Les élus devront se contenter du rapport qui leur est remis par le gouvernement chaque année, lequel ne précise ni les bénéficiaires du matériel ni son utilisation finale.
« Cette implication de parlementaires, alertent encore les auteurs, pourrait mener à une fragilisation du principe du #secret_de_la_défense_nationale (…) ainsi que du #secret_des_affaires et du secret lié aux relations diplomatiques avec nos partenaires stratégiques. » Le risque pour l’Etat ? Que « les clients » soient « soumis à une politisation accrue des décisions » qui nuirait aux affaires et provoquerait la « fragilisation de notre #crédibilité et de notre capacité à établir des #partenariats_stratégiques sur le long terme, et donc de notre capacité à exporter ». En ligne de mire, des pays comme l’#Arabie_saoudite ou l’#Egypte, le principal client de l’industrie tricolore en 2019 (►https://disclose.ngo/fr/news/la-france-bat-des-records-en-matiere-de-vente-darmes).
Selon les analystes de le SGDSN, la création d’un contrôle parlementaire sur les exportations aurait également « des conséquences pour le gouvernement, dont les différents ministres seraient exposés ». Comme ce fut le cas en 2019, lorsque la ministre des armées, #Florence_Parly, dû s’expliquer sur ses #mensonges répétés après les révélations de Disclose sur les armes vendues à l’Arabie saoudite et utilisées dans la guerre au #Yémen (►https://made-in-france.disclose.ngo/fr).
« effet de bord »
Un autre élément semble susciter l’inquiétude au plus haut sommet de l’Etat : la volonté de convergence entre les représentants des différents parlements de l’Union européenne. Pour Jacques Maire et Michèle Tabarot, ce « #dialogue_interparlementaire » permettrait une meilleure coopération entre Etats membres. Trop risqué, selon le gouvernement, qui y voit « le risque d’un effet de bord qui exposerait notre politique à des enjeux internes propres à certains de nos voisins européens ».
Sur ce point, l’analyse aurait pu s’arrêter là. Mais le Quai d’Orsay a voulu préciser le fond de sa pensée, comme le révèlent les modifications apportées au document d’origine. Le cabinet de Jean-Yves Le Drian précise, en rouge dans le texte, qu’une telle convergence entre élus européens serait « particulièrement préoccupante », en particulier concernant le Parlement allemand. « Nous n’avons aucun moyen de maîtriser les vicissitudes [de la politique intérieure allemande] »,et la « forte mobilisation, très idéologique, du Parlement [allemand] sur les exportations d’armement », souligne le ministère des affaires étrangères dans ce mail que Disclose s’est procuré.
Ce commentaire illustre les tensions sur ce sujet avec le voisin allemand, qui a mis en place en octobre 2018 un #embargo, toujours en cours, sur ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite à la suite de l’assassinat du journaliste #Jamal_Khashoggi à Istanbul. Une décision jugée à l’époque incompréhensible pour Emmanuel Macron. Les ventes d’armes « n’ont rien à voir avec M. #Khashoggi, il ne faut pas tout confondre », avait alors déclaré le chef de l’Etat, précisant que cette mesure était, selon lui, « pure #démagogie ». Une fois le problème allemand évacué, le Quai d’Orsay désigne enfin le véritable ennemi : les #institutions_européennes, considérées comme « hostiles à nos intérêts dans le domaine du contrôle des exportations sensibles ».
ouverture en trompe-l’œil
L’exécutif aurait-il peur du #contrôle_démocratique ? Il s’en défend et feint même de vouloir protéger les députés contre un piège tendu à eux-mêmes. « Les parlementaires impliqués dans le contrôle des exportations (…) ne pourraient pas répondre aux demandes de transparence » et se retrouveraient « de facto solidaires des décisions prises », explique le document. En d’autres termes, s’il leur prenait de vouloir contester la politique de ventes d’armes de la France, les élus seraient de toute façon soumis au « #secret-défense ». Inutile, donc, qu’ils perdent leur temps.
Pour finir, les services du premier ministre formulent une liste de recommandations quant à la réaction à adopter face à cet épineux rapport. Première d’entre elles, « adopter une position ouverte » sur les propositions de « renforcement de l’information du Parlement ». Un trompe-l’œil, car l’essentiel est ailleurs. « Il convient, poursuit le texte, de confirmer avec les principaux responsables de l’[#Assemblée_nationale] » qu’ils s’opposeront à la plus importante proposition du texte, soit la création d’une #délégation_parlementaire.
En guise de dernière suggestion, les auteurs de la note invitent l’exécutif à définir « une #ligne_de_communication » face à la médiatisation du rapport et les réactions des ONG. Une ligne de communication désormais beaucoup plus claire, en effet.
La note « confidentiel défense » dont Disclose a été destinataire est protégée par l’article 413-9 du code pénal sur le secret de la défense nationale. Nous avons néanmoins décidé d’en publier le contenu car ces informations relèvent de l’intérêt général et doivent par conséquent être portées à la connaissance du public. Par souci pour la sécurité de nos sources, nous ne publions pas le document dans son intégralité.
►https://disclose.ngo/fr/article/vente-darmes-en-secret-lexecutif-declare-la-guerre-au-parlement
#armes #commerce_d'armes #armement #France #UE #EU #démocratie
ping @reka @simplicissimus
#Vente_d’armes : en secret, l’#exécutif déclare la guerre au #Parlement
Une note classée « confidentiel défense » dévoile la stratégie du gouvernement pour torpiller les propositions d’un rapport parlementaire sur un contrôle plus démocratique des #exportations d’armement.
Silence radio. Depuis la publication, le 18 novembre dernier, du #rapport_parlementaire sur les ventes d’armes françaises, l’exécutif n’a pas réagi. Du moins pas officiellement. Car, en réalité, le gouvernement a préparé la riposte dans le secret des cabinets ministériels. Objectif : torpiller le rapport des députés #Jacques_Maire (La République en marche, LRM) et #Michèle_Tabarot (Les Républicains, LR) et les pistes qu’ils suggèrent pour impliquer le Parlement dans le processus de #contrôle des exportations d’armement.
Disclose a été destinataire d’une note de quatre pages rédigée par le #Secrétariat_général_de_la_défense_et_de_la_sécurité_nationale (#SGDSN), un service directement rattaché à Matignon. Classée « confidentiel défense » – le premier niveau du « secret-défense » –, elle a été transmise au cabinet d’Emmanuel #Macron mais aussi à #Matignon, au #ministère_des_armées, et à celui des affaires étrangères et de l’économie, le 17 novembre dernier. Soit la veille de la publication du #rapport_Maire-Tabarot.
étouffer les velléités
Sobrement intitulé « Analyse des 35 propositions du rapport de la mission d’information sur les exportations d’armement Maire-Tabarot », ce document stratégique révèle l’opposition ferme et définitive du gouvernement à une proposition inédite : la création d’une #commission_parlementaire chargée « du contrôle des exportations d’armement ». D’après Jacques Maire et Michèle Tabarot, « cet organe n’interviendrait pas dans le processus d’autorisation des exportations mais contrôlerait, a posteriori, les grands #choix de la politique d’exportation de la France ». Impensable pour le gouvernement, qui entend peser de tout son poids pour étouffer dans l’œuf ces velléités de #transparence.
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Selon les analystes de la SGDSN, cette proposition doit constituer le « point d’attention majeur » du pouvoir exécutif ; autrement dit, celui qu’il faut absolument enterrer. Le document explique pourquoi : « Sous couvert d’un objectif d’une plus grande transparence et d’un meilleur dialogue entre les pouvoirs exécutif et #législatif, l’objectif semble bien de contraindre la politique du gouvernement en matière d’exportation en renforçant le #contrôle_parlementaire. » A lire les gardiens du temple militaro-industriel français, plus de transparence reviendrait à entraver la #liberté_de_commerce de l’Etat. Et la SGDSN de prévenir : ces mesures pourraient « entraîner des effets d’éviction de l’#industrie françaises dans certains pays ».
protéger les « clients »
Si la commission parlementaire devait malgré tout voir le jour, le note préconise qu’elle ne puisse « en aucun cas » obtenir un suivi précis des transferts d’armes. Les élus devront se contenter du rapport qui leur est remis par le gouvernement chaque année, lequel ne précise ni les bénéficiaires du matériel ni son utilisation finale.
« Cette implication de parlementaires, alertent encore les auteurs, pourrait mener à une fragilisation du principe du #secret_de_la_défense_nationale (…) ainsi que du #secret_des_affaires et du secret lié aux relations diplomatiques avec nos partenaires stratégiques. » Le risque pour l’Etat ? Que « les clients » soient « soumis à une politisation accrue des décisions » qui nuirait aux affaires et provoquerait la « fragilisation de notre #crédibilité et de notre capacité à établir des #partenariats_stratégiques sur le long terme, et donc de notre capacité à exporter ». En ligne de mire, des pays comme l’#Arabie_saoudite ou l’#Egypte, le principal client de l’industrie tricolore en 2019 (►https://disclose.ngo/fr/news/la-france-bat-des-records-en-matiere-de-vente-darmes).
Selon les analystes de le SGDSN, la création d’un contrôle parlementaire sur les exportations aurait également « des conséquences pour le gouvernement, dont les différents ministres seraient exposés ». Comme ce fut le cas en 2019, lorsque la ministre des armées, #Florence_Parly, dû s’expliquer sur ses #mensonges répétés après les révélations de Disclose sur les armes vendues à l’Arabie saoudite et utilisées dans la guerre au #Yémen (►https://made-in-france.disclose.ngo/fr).
« effet de bord »
Un autre élément semble susciter l’inquiétude au plus haut sommet de l’Etat : la volonté de convergence entre les représentants des différents parlements de l’Union européenne. Pour Jacques Maire et Michèle Tabarot, ce « #dialogue_interparlementaire » permettrait une meilleure coopération entre Etats membres. Trop risqué, selon le gouvernement, qui y voit « le risque d’un effet de bord qui exposerait notre politique à des enjeux internes propres à certains de nos voisins européens ».
Sur ce point, l’analyse aurait pu s’arrêter là. Mais le Quai d’Orsay a voulu préciser le fond de sa pensée, comme le révèlent les modifications apportées au document d’origine. Le cabinet de Jean-Yves Le Drian précise, en rouge dans le texte, qu’une telle convergence entre élus européens serait « particulièrement préoccupante », en particulier concernant le Parlement allemand. « Nous n’avons aucun moyen de maîtriser les vicissitudes [de la politique intérieure allemande] »,et la « forte mobilisation, très idéologique, du Parlement [allemand] sur les exportations d’armement », souligne le ministère des affaires étrangères dans ce mail que Disclose s’est procuré.
Ce commentaire illustre les tensions sur ce sujet avec le voisin allemand, qui a mis en place en octobre 2018 un #embargo, toujours en cours, sur ses ventes d’armes à l’Arabie saoudite à la suite de l’assassinat du journaliste #Jamal_Khashoggi à Istanbul. Une décision jugée à l’époque incompréhensible pour Emmanuel Macron. Les ventes d’armes « n’ont rien à voir avec M. #Khashoggi, il ne faut pas tout confondre », avait alors déclaré le chef de l’Etat, précisant que cette mesure était, selon lui, « pure #démagogie ». Une fois le problème allemand évacué, le Quai d’Orsay désigne enfin le véritable ennemi : les #institutions_européennes, considérées comme « hostiles à nos intérêts dans le domaine du contrôle des exportations sensibles ».
ouverture en trompe-l’œil
L’exécutif aurait-il peur du #contrôle_démocratique ? Il s’en défend et feint même de vouloir protéger les députés contre un piège tendu à eux-mêmes. « Les parlementaires impliqués dans le contrôle des exportations (…) ne pourraient pas répondre aux demandes de transparence » et se retrouveraient « de facto solidaires des décisions prises », explique le document. En d’autres termes, s’il leur prenait de vouloir contester la politique de ventes d’armes de la France, les élus seraient de toute façon soumis au « #secret-défense ». Inutile, donc, qu’ils perdent leur temps.
Pour finir, les services du premier ministre formulent une liste de recommandations quant à la réaction à adopter face à cet épineux rapport. Première d’entre elles, « adopter une position ouverte » sur les propositions de « renforcement de l’information du Parlement ». Un trompe-l’œil, car l’essentiel est ailleurs. « Il convient, poursuit le texte, de confirmer avec les principaux responsables de l’[#Assemblée_nationale] » qu’ils s’opposeront à la plus importante proposition du texte, soit la création d’une #délégation_parlementaire.
En guise de dernière suggestion, les auteurs de la note invitent l’exécutif à définir « une #ligne_de_communication » face à la médiatisation du rapport et les réactions des ONG. Une ligne de communication désormais beaucoup plus claire, en effet.
La note « confidentiel défense » dont Disclose a été destinataire est protégée par l’article 413-9 du code pénal sur le secret de la défense nationale. Nous avons néanmoins décidé d’en publier le contenu car ces informations relèvent de l’intérêt général et doivent par conséquent être portées à la connaissance du public. Par souci pour la sécurité de nos sources, nous ne publions pas le document dans son intégralité.
►https://disclose.ngo/fr/article/vente-darmes-en-secret-lexecutif-declare-la-guerre-au-parlement
#armes #commerce_d'armes #armement #France #UE #EU #démocratie
ping @reka @simplicissimus
#Jules_Grandin, cartographe du quotidien
Oui, c’est possible de voir la carte de France dans une galette complète. La #géographie, c’était d’abord un truc d’explorateur. Puis c’est aussi devenu un truc d’artiste, et aujourd’hui c’est plutôt pour les analystes. Mais Jules Grandin, ce qui lui plait, c’est le côté #aventure.
Cartographe presse, il a une mission : montrer au public que les #cartes c’est intéressant. Et c’est plutôt réussi, avec ses threads sur des parties du monde méconnues, ou avec ses #think-maps, il séduit les twitto·a·s qui lui envoient régulièrement leurs petites trouvailles. Il a récemment reçu une photo d’un caillou qui faisait une superbe carte de l’Afrique, et ça, c’est ses petits moments de joie de la journée.
▻https://www.binge.audio/podcast/derriereletweet/jules-grandin-cartographe-du-quotidien
compte twitter de Jules Grandin :
▻https://twitter.com/JulesGrandin
Il parle notamment de cette #carte autour de la #frontière #Egypte-#Soudan...
Vous connaissez la frontière entre l’Egypte et le Soudan ? Regardez comme elle est bien droite ! Mais, pourquoi ces deux « #triangles » en pointillés à l’Est ? Je vous raconte l’histoire d’un territoire dont personne ne veut, une des dernières « #terra_nullius » du globe.
D’abord, faisons les présentations. Toute l’histoire tourne autour de deux territoires : le « #Triangle_de_Bir_Tawil » (environ 2 000 km2) et le « #Triangle_de_Hala'ib » (dix fois plus grand : environ 20 000 km2)
Le triangle de Bir Tawil n’est ni soudanais, ni égyptien : il est rejeté par les deux nations. L’Egypte considère que c’est une terre soudanaise alors que le Soudan considère qu’il appartient aux Egyptiens. Mais pourquoi personne ne veut du Bir Tawil ?
On ne peut comprendre la situation du #Bir_Tawil qu’à l’aune de celle de son triangle de voisin. Si aucun des deux pays ne veut du Bir Tawil, les deux revendiquent en effet leur souveraineté sur le triangle de Hala’ib !
Cette situation commence, comme souvent, par un tracé de frontière arbitraire : en 1899 les britanniques décident d’arrêter la frontière entre Egypte et Soudan anglo-égyptien le long du 22e parallèle. Résultat : une ligne droite de 1 200km s’étendant de la Libye à la #Mer_Rouge
La frontière est amendée plusieurs fois. En 1902, pour mieux respecter les territoires des tribus sous administration de chacun des deux pays, le triangle de Hala’ib passe sous contrôle soudanais et le Bir Tawil, utilisé comme pâturage par une tribu d’Assouan, devient égyptien
En 1922, l’Egypte obtient son indépendance des britanniques. Une trentaine d’années plus tard, en 1956, c’est au tour des Soudanais. La frontière entre les deux pays respecte alors le tracé modifié de 1902 : Hala’ib au Soudan, Bir Tawil à l’Egypte
L’Egypte n’est pas ravie-ravie de cette distribution des triangles : Bir Tawil est 10 fois plus petit que Hala’ib, qui dispose en plus d’un large accès à la mer Rouge.
Aussi lorsqu’en 1992 le Soudan autorise la prospection d’hydrocarbures dans la zone maritime du triangle d’Hala’ib, l’Egypte décide de revendiquer ce territoire, au nom de la frontière tracée en 1899. Le Soudan, lui, revendique la frontière amendée en 1902
C’est donc du triangle d’Hala’ib que vient le rejet du triangle de Bir Tawil. Pour les Soudanais, c’est un territoire non-soudanais (ils reconnaissent la frontière de 1902), et pour les égyptiens c’est un territoire non-égyptien (car ils se réfèrent au partage de 1899)
Comme le souligne Olivier Marcon dans son super livre « Le mont Blanc n’est pas en France ! », le triangle de Bir-Tawil « n’est pas qu’une terre sans maître, c’est bien plus triste que ça ! C’est une terre rejetée »
Qu’en est-il du triangle voisin ? Source de tensions entre les deux pays, le triangle de Hala’ib est occupé par les Egyptiens depuis 1995. Le Soudan s’en est retiré en 2000, cédant donc son contrôle à l’Egypte, même si aucun traité ne vient l’entériner
De nos jours, Egypte et Soudan revendiquent le même triangle, et délaissent l’autre, comme on le voit sur cette carte @Wikimedia : les 2 pays revendiquent le triangle vert, et aucun des deux le triangle blanc, faisant de Bir Tawil une des dernières « terra nullius » de la planète
BONUS : en 2014, un américain nommé #Jeremiah_Heaton profite de ce statut pour revendiquer le territoire à son compte, s’en proclamer roi et faire de sa fille une princesse de ce micro-Etat qu’il baptiste « Royaume de Soudan du Nord »
▻https://www.washingtonpost.com/local/va-man-plants-flag-claims-african-country-calling-it-kingdom-of-north-sudan/2014/07/12/abfbcef2-09fc-11e4-8a6a-19355c7e870a_story.html?noredirect=on
▻https://twitter.com/JulesGrandin/status/1003931949596119041
#frontières #Triangle_de_Halaib
ping @reka
Covid-19 : le Maroc aussi veut son vaccin
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/11/13/la-maroc-dans-la-course-au-vaccin-anti-covid-19_6059679_3212.html
Monté à la hâte début septembre dans le centre hospitalier universitaire (CHU) Ibn Rochd de Casablanca, le chapiteau de toile blanche était passé inaperçu jusqu’à cette annonce surprise du cabinet royal, lundi 9 novembre. Le Maroc s’apprête à lancer une opération massive de vaccination contre le coronavirus. Mais le chemin est encore long avant une vaccination de masse. Sous la grande tente du CHU, l’équipe du professeur Kamal Marhoum El Filali, chef de service des maladies infectieuses, procède jusqu’au 15 novembre aux dernières prises de sang qui permettront de vérifier le niveau d’immunité acquise par les 200 volontaires qui participent à la phase 3 de tests du candidat vaccin du chinois Sinopharm. Un essai vaccinal pour lequel le Maroc a signé un partenariat le 20 août et auquel participent l’Egypte, les Emirats arabes unis, Bahreïn, la Jordanie, le Pérou ou encore l’Argentine. De quoi rassembler une cohorte de plus de 50 000 participants. Et une première pour le royaume.
Ce mardi d’octobre, une vingtaine de jeunes hommes et de femmes, badge autour du cou, patientent en silence. Principalement issus des services de sécurité, ils ont été tenus au secret et ont interdiction de communiquer avec les médias. Courant septembre et octobre, ils ont reçu deux doses du vaccin à trois semaines d’intervalle, selon le protocole de Sinopharm. Aujourd’hui, c’est la dernière étape. Tour à tour, ils passent derrière d’épais rideaux, où des infirmières prélèvent des échantillons sanguins. La même opération est réalisée au CHU Avicenne de Rabat et à l’hôpital militaire de la capitale. En tout, 600 ressortissants du pays se sont prêtés à ces essais en double aveugle.
#Covid-19#migrant#migration#sante#vaccin#chine#maroc#egypte#bahrein#jordanie#perou#argentine#emiratsarabesunis#recherche#circulationtherapeutique
Des parlementaires européens se mobilisent pour les prisonniers d’opinion en Egypte
Hélène Sallon, Le Monde, le 21 octobre 2020
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/10/21/des-parlementaires-europeens-se-mobilisent-pour-les-prisonniers-d-opinion-en
La mobilisation parlementaire s’intensifie en Europe et aux Etats-Unis autour des prisonniers de conscience en Egypte. Dans une lettre ouverte rendue publique mercredi 21 octobre, 222 députés européens exhortent le président Abdel Fattah Al-Sissi à libérer tous les opposants politiques, défenseurs des droits humains et voix critiques, détenus arbitrairement dans les geôles égyptiennes, avec des risques sanitaires aggravés par la pandémie de Covid-19. Lundi, une lettre similaire avait été adressée au président égyptien par 56 membres du Congrès américain. « Le ton se durcit du fait de l’autisme des autorités égyptiennes face aux critiques répétées contre les violations des droits de l’homme et les attaques contre les opposants politiques », commente l’eurodéputé Vert Mounir Satouri.
« Depuis son accession au pouvoir [en 2014], le président Sissi a criminalisé toute organisation et expression politique. L’Union européenne a continué à soutenir l’Egypte, même financièrement, comme si la question des droits de l’homme n’existait pas. Or, ce qui se joue, ce sont aussi nos valeurs et notre Etat de droit », poursuit l’eurodéputé français, rapporteur spécial sur l’Egypte auprès de la commission des affaires étrangères du Parlement européen. En octobre 2019, Bruxelles avait déjà épinglé Le Caire pour la détérioration significative de la situation des droits de l’homme et appelé à une « révision en profondeur » des relations européennes avec l’Egypte. Des milliers de prisonniers d’opinion y croupissent en prison, passant souvent plus de deux ans en détention provisoire.
Situation critique
Alors que la répression s’est amplifiée, 82 eurodéputés ont signé cette lettre, aux côtés de parlementaires de sept pays européens, dont la France, l’Allemagne et l’Italie, alliées stratégiques du Caire. En France, 80 signataires – dont 66 députés, pour moitié issus de la majorité présidentielle – se sont joints à l’appel. « Il aurait pu y avoir un tournant dans le contexte Covid, mais l’Egypte n’a pas saisi cette occasion de relâcher des personnes qui vivent dans de mauvaises conditions sanitaires et qui sont en détention administrative », déplore la députée LRM Mireille Clapot, membre de la commission des affaires étrangères à l’Assemblée nationale.
Sensibilisés par le cas du militant politique Ramy Shaath, arrêté en juillet 2019 et dont l’épouse française, Céline Lebrun-Shaath, a été expulsée d’Egypte, une dizaine de parlementaires avait manifesté en décembre 2019 en faveur des défenseurs des droits humains incarcérés. Et en janvier, 66 députés et eurodéputés français avaient signé une tribune dans Le Monde pour demander leur libération. Aujourd’hui, les signataires de la lettre ouverte réitèrent l’appel à relâcher tous les prisonniers d’opinion, dont une vingtaine sont nommés. « L’extrême surpopulation et le manque d’accès aux soins médicaux dans les lieux de détention et prisons ont créé une situation dramatique, et des informations sur des cas de Covid-19 parmi le personnel carcéral ont émergé », soulignent-ils.
La pandémie de Covid-19, qui a fait 6 142 morts en Egypte selon les chiffres officiels, a rendu la situation critique. Les signataires déplorent le refus des autorités de procéder à des libérations exceptionnelles, recommandées par l’Organisation mondiale de la santé, et les restrictions supplémentaires imposées à la population carcérale et à leurs familles : de mars à août, les prisonniers ont été privés de contacts avec leurs proches. Céline Lebrun-Shaath a ainsi eu droit à deux appels téléphoniques mais n’a toujours pas été autorisée à rendre visite à son époux, malgré la pression de Paris. « La forte mobilisation des parlementaires est réconfortante, dit-elle cependant. On espère que les autorités égyptiennes entendent cet appel. » Au moins un décès des suites de l’exposition au SARS-CoV-2 en détention a par ailleurs été confirmé, celui du journaliste Mohamed Mounir.
Nouvelle vague d’arrestations
Les parlementaires exhortent aussi Le Caire à faire cesser les représailles à l’encontre des défenseurs des droits humains plaidant leur cause, comme Bahey Eldin Hassan. Exilé en France depuis 2014, le directeur de l’Institut du Caire pour l’étude des droits de l’homme a été condamné, en août, à quinze ans de prison ferme par contumace pour ses prises de position en faveur des droits humains. « De plus en plus de prisonniers d’opinion sont poursuivis sur de fausses accusations de terrorisme, comme les médecins qui ont critiqué la gestion du Covid-19 par les autorités égyptiennes », alerte-t-il.
Depuis le 20 septembre, une nouvelle vague d’arrestations – plus de 900, selon la Commission égyptienne pour les droits et les libertés – vise ceux qui ont défié le pouvoir lors de manifestations contre la dégradation de la situation socio-économique et pour marquer l’anniversaire d’une mobilisation anti-Sissi qui avait déjà déclenché, en 2019, plus de 4 000 interpellations.
« L’accumulation des pressions des pays partenaires, qui font levier sur l’Egypte, donnera un jour des résultats », est convaincu Bahey Eldin Hassan. La dégradation de la situation socio-économique met à mal, à ses yeux, l’argument avancé par le président Sissi auprès de l’Europe et des Etats-Unis d’être « le garant de la stabilité de l’Egypte et en conséquence de l’Union européenne, en agitant la menace des migrants ».
Alors que les députés européens appellent à un discours de fermeté vis-à-vis de l’Egypte, la mobilisation des membres du Congrès américain – 55 démocrates et le sénateur indépendant Bernie Sanders – sonne comme un avertissement : la relation avec l’Egypte, qui reçoit une aide militaire annuelle de 1,3 milliard de dollars (soit 1,1 milliard d’euros), pourrait être réévaluée à l’aune du respect des droits humains.
#Ramy_Shaath #prison #Égypte #liberté_d'expression #parlementaires #USA #Europe
Le bien-être et la sécurité des travailleurs migrants au Liban se détériorent davantage depuis l’explosion de Beyrouth | Organisation internationale pour les migrations
▻https://www.iom.int/fr/news/le-bien-etre-et-la-securite-des-travailleurs-migrants-au-liban-se-deteriorent-d
▻https://www.iom.int/sites/default/files/styles/highlights/public/press_release/media/lebanon_0.jpg?itok=1bNqFxET
Les communautés de travailleurs migrants étaient déjà aux prises avec les effets néfastes de l’aggravation de la crise économique et de la crise de la COVID-19 avant même que les explosions ne se produisent. À l’époque, l’OIM estimait que 24 500 travailleurs migrants avaient été directement touchés par l’explosion - ayant perdu leur emploi, leur maison ou leurs moyens de subsistance. Depuis, la situation s’est détériorée pour beaucoup d’entre eux.L’analyse d’une évaluation des besoins coordonnée par la Croix-Rouge libanaise avec le soutien de la DTM indique que les besoins post-explosion des familles de ressortissants étrangers - qui englobent les travailleurs migrants - divergent de ceux des ménages libanais.
Les ressortissants étrangers ont déclaré que leurs besoins principaux sont l’argent et la nourriture, indiquant leur besoin urgent de services de base. En comparaison, le besoin le plus important des ménages libanais est la réparation des abris.
Dans un autre sondage de la DTM ciblant uniquement les travailleurs migrants, 91 pour cent ont fait état de difficultés financières - beaucoup affirmant qu’ils ont besoin d’un soutien accru pour payer leur loyer et qu’ils ont du mal à trouver du travail dans un environnement économiquement de plus en plus précaire. Soixante-dix pour cent des personnes interrogées ont indiqué qu’elles souhaitaient retourner dans leur pays d’origine dans les trois prochains mois. « De plus en plus de travailleurs migrants se retrouvent à dormir dans la rue ou sont contraints de rester dans des lieux clos, souvent dans une seule et même pièce. Nous sommes très inquiets que la COVID-19 se répande parmi cette population », a déclaré Mme Godeau. Une évaluation de suivi - qui était centrée sur les migrants originaires du Bangladesh, d’Égypte, d’Éthiopie et du Soudan - a également révélé qu’un nombre croissant de migrants ne pouvaient pas accéder aux soins de santé, surtout par rapport aux Libanais qui sont également touchés.
#Covid-19#migrant#migration#liban#bangladesh#egypte#soudan#ethiopie#sante#refugie#economie#vulnerabilite#travailleurmigrant#retour
7/9/2020
Crise : Déjà une pénurie de 50% des #médicaments
▻https://libnanews.com/crise-deja-une-penurie-de-50-des-medicaments
9/10/2020
Des médicaments saisis à l’AIB [aéroport international de Beyrouth] remis au ministère de la Santé
▻https://www.lorientlejour.com/article/1235774/des-medicaments-saisis-a-laib-remis-au-ministere-de-la-sante.html
Les Forces de sécurité intérieure (FSI) ont annoncé vendredi que les médicaments qui avaient été saisis dimanche dernier à l’Aéroport international de Beyrouth, d’où ils devaient être envoyés illégalement vers l’#Egypte, avaient été remis au ministère de la Santé.…
14/10/2020 :
Des médicaments de contrebande à destination d’Égypte interceptés à l’aéroport de Beyrouth
▻https://www.lorientlejour.com/article/1236379/des-medicaments-de-contrebande-a-destination-degypte-interceptes-a-la
La brigade d’inspection des Forces de sécurité intérieure a de nouveau intercepté à l’aéroport international Rafic Hariri de Beyrouth une grosse quantité de médicaments transportée par un voyageur égyptien qui se rendait au Caire en passant par Istanbul, a rapporté mer…
Des produits vitaux sont indisponibles ; il faut savoir que pour celui qui dispose de devises étrangères les prix sont extraordinairement bas, dans la mesure où, pour l’instant, les médicaments sont subventionnés.
Egypt rocked by demos as protesters demand Sisi’s resignation
Sunday, 27 September 2020
▻http://www.presstv.com/Detail/2020/09/27/635121/Egypt-mass-protests-President-Abdel-Fattah-el-Sisi-resignation
Egypt has been the scene of mass protests against the government of President Abdel Fattah el-Sisi over the past week, with demonstrators defying heavy-handed police crackdown across the North African country and demanding his resignation.
The protests continued across Egyptian cities and rural areas for the seventh consecutive day on Saturday over corruption and deteriorating living conditions in the country, with protesters holding placards and chanting slogans against Sisi’s government.
The demonstrations, which regularly start after noon prayers, have over the past days drawn thousands of people to the Egyptian capital of Cairo, and the governorates of Giza, Damietta on the Nile Delta and Luxor in southern Egypt.
The rallies came a year after a limited protest movement was launched by Mohamed Ali, a prominent opposition figure and a former military contractor who accused Sisi’s government of wasting money on lavish construction projects.
The protests last year sparked a wide-ranging crackdown by Egypt’s police and security forces, with Amnesty International saying at least 4,000 people had been arrested during the unrest.
2 Fishermen Killed and Another Injured by Egyptian Naval Forces: PCHR Calls on Egyptian Authorities to Change Open-Fire Regulations on Persons Crossing the Borders and Maintain Proportional Use of Force
Date: 26 September 2020 – Palestinian Centre for Human Rights
▻https://www.pchrgaza.org/en/?p=15088
The Palestinian Centre for Human Rights (PCHR) followed up with deep regret the killing of two fishermen and the injury of another after Egyptian naval forces opened fire at them. PCHR calls upon the Egyptian authorities to open an immediate investigation into the incident and announce its results to public.
PCHR also calls for changing the rules pertaining to Gaza Strip residents, whether citizens or fishermen who cross the land or sea borders, and not to use excessive force against them. PCHR also calls for a refrain from shooting with the intent to kill, complying with the principle of proportionality in the use of force against them, especially that in the majority of incidents that occurred previously, victims did not pose any danger to the Egyptian authorities.
According to PCHR’s investigations, the three fishermen Mahmoud Mohammed Ibrahim al-Za’zou’ (20) and his two brothers Hasan (26) and Yaser (18), from Dir al-Balah city in central Gaza Strip, went fishing at approximately 07:00 on Thursday, 24 September 2020. After they crossed the Palestinian -Egyptian maritime boundaries and entered the Egyptian regional waters; at approximately 01:00 on Friday, 25 September 2020, Egyptian gunboats opened heavy fire against them and took them to an unknown destination.
Nizar ‘Ayash, Head of the Palestinian Fishermen’s Syndicate in the Gaza Strip, declared on Saturday, 26 September 2020, the death of the two fishermen Mahmoud and Hasan Mohammed al-Za’zou’ and the injury of their third brother Yaser. He also added that the Egyptian authorities would transfer their bodies over to the Gaza authorities at 04:00 via the Rafah Border Crossing. Nedal al-Za’zou’ (34) said to PCHR’s fieldworker that the Ministry of Interior in Gaza confirmed this information to them, without indicating the details of the incident because no information was available.
Egyptian Navy Releases the Bodies of Two Palestinian Fishermen
Sep 27, 2020
▻https://imemc.org/article/egyptian-navy-releases-the-bodies-of-two-palestinian-fishermen
The Egyptian authorities handed over, on Saturday evening, the bodies of two Palestinian fishermen, who were shot by the Egyptian navy, on Friday, in the southern besieged Gaza Strip, while a third wounded brother, remains in the custody of the Egyptian authorities.
Sources at the Rafah crossing told Jerusalem “Quds” Press, that the corpses of the two young brothers, Mahmoud and Hassan Al-Zaazoua were received at the crossing from the Egyptian authorities.
The Egyptian Navy opened fire at the fishing boat, killing two of the three brothers, and wounding the third. The Egyptian authorities took the corpses, and the injured brother into custody, confiscating their boat.
Palestinian factions criticized the Egyptian navy’s killing of the unarmed Palestinian fishermen, and appealed to the Egyptian authorities to release the youngest brother Yasser.
The Palestinian Centre for Human Rights (PCHR) released a statement demanding that all forces refrain from shooting with the intent to kill, to comply with the principle of proportionality.
~ Jerusalem (Quds) Press
Les manifestations en Égypte secouent la dictature militaire sanglante d’al-Sissi
Par Johannes Stern - 24 septembre 2019 - World Socialist Web Site
▻https://www.wsws.org/fr/articles/2019/09/24/egyp-s24.html
▻https://www.wsws.org/asset/e6c36066-35e2-4169-accc-1397f0ef021P/image.jpg
Les récents événements en Égypte rappellent les soulèvements révolutionnaires en 2011 qui ont fait tomber le dictateur égyptien Hosni Moubarak, soutenu depuis longtemps par l’impérialisme. De nombreuses manifestations auraient eu lieu dans toute l’Égypte le week-end dernier. Cette fois-ci, elles sont dirigées contre le général Abdel Fatah al-Sissi, qui a pris le pouvoir en 2013 et soumet brutalement le pays à sa dictature depuis lors.
Les chants de Irhal, Irhal(Dégage, dégage), « Le peuple veut la chute du régime » ou « Dites-le ! N’ayez pas peur ! Sissi doit partir » se sont réverbérés dans de nombreuses villes égyptiennes ce week-end. Les manifestations ont commencé dans la capitale, Le Caire, où plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés vendredi soir sur la place centrale de la révolution égyptienne, Meidan al-Tahrir.
Elles se sont rapidement répandues dans d’autres régions, loin de la capitale. Des milliers de manifestants, jeunes pour la plupart jeunes, sont descendus dans les rues des villes côtières d’Alexandrie et de Damiette, à Mansoura et à Suez, la métropole à l’entrée du canal de Suez. Jusqu’à présent, aucun reportage n’a fait état de grèves ou d’occupations d’usines, lesquelles s’étaient répandues comme des feux de forêt il y a huit ans. Mais il y a également eu des manifestations dans d’importantes villes industrielles comme Mahalla al-Kubra, le centre de l’industrie textile égyptienne dans le delta du Nil. (...)
7:27 PM · 25 sept. 2020
▻https://twitter.com/MeemMagazine/status/1309545193843167232
▻https://video.twimg.com/amplify_video/1309542671443283969/vid/720x1008/t4NK85POm3h-yCT4.mp4?tag=13
Des manifestations à répétition en Égypte, la place Tahir sous surveillance
Publié le 22/09/2020 - 14:32
▻https://www.courrierinternational.com/article/tension-des-manifestations-repetition-en-egypte-la-place-tahi
Les Égyptiens expriment de plus en plus leur mécontentement, notamment contre une campagne de destruction de logements illégaux. Des échauffourées sporadiques et localisées ont été observées mais les autorités craignent visiblement une cristallisation. La preuve : des blindés ont investi la place Tahrir.
“Pour la deuxième journée consécutive, des manifestants demandent le départ du président Abdel Fattah Al-Sissi”, rapporte le site qatari Al-Araby Al-Jadid. “De nombreux défilés se sont élancés, dans plusieurs quartiers du Caire et ailleurs dans le pays. À Gizeh, ils ont réussi de s’emparer d’un véhicule blindé, et dans un village de la Moyenne-Égypte, ils ont jeté une voiture de police dans un canal. Plus de cent soixante-dix personnes auraient été arrêtées.”
Par ailleurs, note le site, “la place Tahrir au Caire [épicentre de la révolution de 2011] a été investie par des blindés ce lundi 21 septembre, après que des gens avaient manifesté par milliers, du Caire à Alexandrie, de Minya à Sohag et Assouan.”
“On nous indique que de nombreux cafés du centre-ville du Caire ont été fermés par la police”, rapportait pour sa part le site égyptien indépendant MadaMasr la semaine dernière. “Les autorités craindraient qu’un match de foot puisse donner lieu à des débordements, et que cela pourrait se conjuguer avec des appels à manifester à l’approche du 20 septembre.”
One ‘killed’ in Egypt as protesters demand el-Sisi resign | Middle East | Al Jazeera
26 Sep 2020
▻https://www.aljazeera.com/news/2020/9/26/one-killed-in-egypt-as-protestors-demand-el-sisi-resign
Security forces crack down as thousands rally in cities and rural areas across Egypt during ‘Friday of rage’ protests.
At least one protester was killed in Egypt on Friday, according to activists, after thousands of people defied a police crackdown to demonstrate against President Abdel Fattah el-Sisi’s government for the sixth straight day.
The rare protests – dubbed by demonstrators as a “Friday of rage” – took place across cities, towns and rural areas in Egypt after noon prayers, including in the capital, Cairo, and the governorates of Giza, Damietta on the Nile Delta and Luxor in southern Egypt.
Égypte et #Tunisie : des révolutions paysannes ?
▻https://laviedesidees.fr/Habib-Ayeb-Ray-Bush-Food-insecurity-and-Revolution.html
À propos de : Habib Ayeb et Ray Bush, Food insecurity and Revolution in the Middle East and North Africa, Anthem Press.. Quel fut le rôle des zones rurales dans les soulèvements de 2011 dans les pays arabes ? En articulant économie politique et géographie sociale, Habib Ayeb et Ray Bush proposent une analyse engagée du paradigme de la « sécurité alimentaire ».
#International #révolution #Egypte
▻https://laviedesidees.fr/IMG/docx/20200925_foodinsecurity.docx
▻https://laviedesidees.fr/IMG/pdf/20200925_foodinsecurity.pdf
Sa tombe, dans le cimetière de #Florence :
Je découvre cette tombe et son nom dans le livre La linea del colore de #Igiaba_Scego :
Sur internet, je trouve très peu d’informations sur cette dame enterrée à Venise :
Nadezhda De Santis, a black Nubian slave brought to Florence at fourteen from #Jean-François_Champollion ’s 1827 expedition to Egypt and Nubia, while the French Royalist exile Félicie de Fauveau sculpted two tombs here
https://en.wikipedia.org/wiki/English_Cemetery,_Florence
#esclavage #Nubie #colonialisme #colonisation #histoire
–-> peut-être des seenthisien·nes en savent plus ? @simplicissimus ?
J’ajoute à la métaliste Italie coloniale, car cette femme est enterrée en Italie...
►https://seenthis.net/messages/871953
Quelques précisions supplémentaires ici
Ippolito Rosellini, « l’alter-ego toscan » de Champollion | égyptophile
https://egyptophile.blogspot.com/2014/06/ippolito-rosellini-lalter-ego-toscan-de.html
Au cours de l’expédition [de 1828 de Champollion], Rosellini, attaché aux libertés et sensible aux aspects humanitaires, avait « acheté » Nadezhda, une nubienne, au marché aux esclaves. Il la ramena avec lui à Florence où il la libéra.
Le fond Ippolito Rossellini à la BU de Pise
http://www.internetculturale.it/it/41/collezioni-digitali/26260
L’article ci-dessous (cité en référence dans le billet de blog et dont proviennent les informations) donne d’autres détails sur l’activité d’I. Rossellini.
https://www.persee.fr/doc/crai_0065-0536_1991_num_135_4_15043
note que c’est une croix orthodoxe sur sa tombe, conformément au rattachement de l(’ancienne) église nubienne
#merci @simplicissimus
J’ajoute quelques tags :
#Champollion #Ippolito_Rosellini #Rosellini
autre source intéressante sur le cimetière anglais et l’abolition de l’esclavage (je n’ai pas tout lu…)
on y trouve le prénom de naissance de Nadejda (transcription française) Desantis (en un seul mot) qui est Kalima, et quelques détails supplémentaires ainsi que la mention de son décès en 1851 à 38 ans, ainsi que deux autres photos de la tombe dont une de très médiocre qualité
http://www.florin.ms/abolitionslavery.html
Ah oui, voici le texte relatif à la tombe de Nadezhda :
Croce. Marmista ignoto. Sec. XIX, post 8/1851. Ambito toscano. Croce ortodossa in marmo, basamento in marmo inciso in cirillico, buono stato di conservazione, non molto sporco. [M: A: 155. L: 63. P: 40. ; P.s. A: L: P: Totale: A: 155. L: 63. P: 40.] Iscrizione sepoclrale in cirillico e numeri arabi: De Santis, Kalima Nadezda Epitaffio: ’Zdes’ pokoitsja telo/ negritjank Kalimy/ vo Sv. Kresenii Nadezdy/ privezennoj vo Florenciju/ iz Nubii v 1827 godu/ Primi mja Gospodi/ vo Carstvie Tvoe’/Qui giace il corpo nella negretta Kalima, nel Santo/ Battesimo chiamata Nadezda (Speranza) portata a Firenze dalla Nubia nel 1827, Accoglila Signore nel Tuo Regno/ Talalay: 27.8.1851, N°464, RC/ Informazioni in cirillico/ Registro alfabetico delle persone tumulate nel Cimitero di Pinti: Desantis (Speranza [=Nadezda])/ Kalinna/ / Russia/ Firenze/ 25 Agosto/ 1851/ Anni 38/ 464. Chiesa Evangelica Riformata Svizzera, 1827-present.
http://www.florin.ms/abolitionslavery.html
#Kalima #cimetière_anglais #croix_orthodoxe
L’inscription sur la tombe est écrite en cyrillique et est traduite sur ce site ainsi :
Qui giace il corpo nella negretta Kalima, nel Santo/ Battesimo chiamata Nadezda (Speranza) portata a Firenze dalla Nubia nel 1827, Accoglila Signore nel Tuo Regno/ Talalay
Et on fait mention de l’Eglise réformée suisse...
Et sur le même site, la reproduction d’un tableau, avec ce commentaire :
1828 Rosellini and Champollion Expedition funded by the Grand Duke to Egypt and Nubia
Champollion en Égypte
Il a déchiffré les #hiéroglyphes et donné naissance à l’#égyptologie… sans avoir foulé les rives du Nil ! En 1828, la mission franco-toscane qui emporte Champollion vers l’#Égypte revêt donc un enjeu archéologique majeur.
Ce voyage, il l’a désiré, attendu et tellement mérité ! Quand #Jean-François_Champollion débarque à #Alexandrie le 18 août 1828, c’est comme un retour au pays natal. Pourtant, le déchiffreur des hiéroglyphes n’est encore jamais allé dans cette Égypte qu’il étudie avec acharnement depuis un quart de siècle. Seuls des objets et des textes – comme la reproduction de la pierre de Rosette – lui ont permis, à distance, de percer le mystère d’une civilisation qui était muette. Il a été le premier à comprendre que l’écriture des anciens Égyptiens était à la fois figurative, symbolique et phonétique. Armé de cette clé, il foule enfin la terre des pharaons.
Ce n’est pas le pèlerinage d’un homme seul. Champollion arrive à la tête d’une mission scientifique franco-toscane, dont le voyage a été minutieusement préparé. L’objectif est de visiter un à un les sites antiques et de dessiner toutes les inscriptions qu’ils contiennent. Le Grenoblois va pouvoir vérifier sur le terrain la validité de sa découverte, que certains de ses concurrents contestent encore.
À bord de l’Églé, la corvette qui l’emmène en Égypte, Champollion dispense à ses collaborateurs des cours d’arabe et une initiation aux hiéroglyphes, sans se douter qu’une lettre du consul de France, arrivée après son départ, lui demande de reporter ce voyage. La flotte turco-égyptienne vient en effet d’être détruite à Navarin par des bâtiments français et anglais, et le vice-roi d’Égypte, Méhémet-Ali, risque de ne pas réserver le meilleur accueil à ces savants.
L’Églé approche de la côte égyptienne. Champollion, qui observe Alexandrie à la lunette avec une émotion grandissante, se verra-t-il interdire l’accès de sa terre promise ? Nullement. Avec une souplesse tout orientale, Méhémet-Ali a bien voulu admettre que les canons français cherchaient à détruire la flotte turque, et non la sienne. Il accorde à la mission les autorisations nécessaires, une escorte et deux bateaux pour remonter le Nil. […]
https://www.histoire-et-civilisations.com/champollion-en-egypte
Dans la postface, « making of » de son livre La linea del colore (titre en hommage à W.E.B. Du Bois comme elle l’explique), Scebo décrit la construction de son personnage principale, Lafanu Brawn, une femme afro-descendante née esclave aux Etats-Unis, est inspiré par deux personnages historiques) :
#Sarah_Parker_Remond
et
Elle appelle un autre personnage, masculin cette fois-ci, #Ulisse_Barbieri . Elle a emprunté ce nom à un anarchiste italien (1842-1849) :
COVID-19 : Sommes-nous à nouveau induits en erreur par les entreprises pharmaceutiques ?
▻https://www.investigaction.net/fr/covid-19-sommes-nous-a-nouveau-induits-en-erreur-par-big-pharma
En mars 2020, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’épidémie de COVID-19 était une pandémie. Ce n’est pas une première foi. Dans un passé récent, l’OMS avait annoncé en juin 2009 que le H1N1 – connu aussi sous le nom de grippe porcine – était aussi une pandémie. Entre ces deux pandémies, de nombreux faits ont été négligés et il convient d’y revenir.
Entre 2005 et 2009, l’antiviral oseltamivir, commercialisé par Roche sous le nom de Tamiflu, a réussi à être reconnu comme le médicament de choix pour la prévention et le traitement par plusieurs organismes internationaux tels que l’OMS, le Centers for Disease Control and Prevention (CDC) des États-Unis d’Amérique et l’Agence européenne des médicaments.
A cette époque, afin de préparer une “éventuelle opération de confinement”, l’OMS a reçu de Roche un don de trois millions de traitements d’oseltamivir destinés à constituer une réserve, selon le rapport du Comité d’examen du fonctionnement du Règlement sanitaire international (2005) en relation avec la pandémie de 2009 (H1N1) 2009, publié par l’OMS.
L’OMS a encouragé les pays à introduire des plans de confinement rapide dans leurs mécanismes nationaux de préparation aux pandémies de grippe, selon le même rapport. En outre, l’OMS a élaboré dans le même but un “protocole de confinement rapide” reposant essentiellement sur l’oseltamivir.
Comme il fallait s’y attendre, sous l’effet d’une panique globale de grande ampleur, Roche a reçu des commandes venues de pays du monde entier, notamment de l’Égypte. Des recherches ultérieures et la littérature révèlent que les décisions d’achat reposaient sur des essais cliniques financés par Roche, dont les résultats, selon les experts, étaient limités et incomplets, surtout en ce qui concerne l’efficacité et les effets secondaires du Tamiflu, dont certains se sont par la suite révélés dangereux.
En outre, certaines informations fausses laissaient prévoir une flambée incontrôlable de l’infection. Une étude Cochrane a révélé que les bénéfices de l’oseltamivir étaient faibles en ce qui concerne la diminution des symptômes, car ce médicament ne réduisait leur durée que d’une demi-journée tout au plus.
Les auteurs de cette étude, qui se sont arrangés pour obtenir les rapports complets des recherches cliniques originales, ont également pu se faire une idée plus claire des effets secondaires de l’oseltamivir. A la fin, l’étude Cochrane a posé la question de savoir si la constitution de réserves d’oseltamivir était justifiée.
On peut voir ce qui précède sous un autre angle.
Les entreprises pharmaceutiques font en général pression sur les gouvernements lors de telles crises. Durant la pandémie de H1N1, la méthode adoptée par Roche a consisté essentiellement à persuader les gouvernements de signer des conventions d’achat de Tamiflu car, à l’époque, les premiers arrivés étaient les premiers servis.
Il est à relever que ces négociations ont eu lieu dans un contexte de tension mondiale et de compétition inavouée entre les pays pour se procurer le traitement le plus vite possible à une même et unique source.
Une telle situation démontre la gravité des pratiques monopolistiques du marché pharmaceutique mondial. La probabilité de voir se répéter ce scénario est d’autant plus grande que les pays continuent à négocier l’accès aux médicaments sur un marché monopolistique, comme le prouve l’achat par les États-Unis à Gilead Sciences de tout le stock existant de remdesivir et les conventions d’achat préalables de vaccins potentiels par plusieurs pays européens.
A l’époque, les ventes d’oseltamivir avaient dépassé les 18 milliards de dollars étasuniens, payés pour moitié par les gouvernements. Les États-Unis ont par exemple dépensé plus de 1,5 milliard de dollars pour constituer des stocks d’oseltamivir, en se fondant sur les recommandations du CDC, alors que le Royaume-Uni a dépensé pour sa part 770 millions de dollars étasuniens pour ce même médicament entre 2006 et 2014.
Aucune donnée officielle n’est disponible concernant la somme totale dépensée par l’Égypte pour acheter de l’oseltamivir. Quelques informations ont cependant fait état d’un accord entre le ministère de la santé et Roche pour la livraison de 2 500 kg de l’ingrédient pharmaceutique actif de ce médicament, à fabriquer par une succursale de la faîtière pharmaceutique, dont le président a estimé la valeur à environ 100 millions de livres égyptiennes.
L’OMS est une organisation intergouvernementale qui doit, à ce titre, rendre des comptes à ses États membres. En 2010, ces États membres ont évalué les performances de l’OMS qui avait déclaré que la grippe H1N1 était une pandémie. Cette décision avait suscité les réserves de la communauté scientifique internationale et des milieux politiques, qui estimaient qu’elle avait été prématurée, provoquant une confusion mondiale et coûtant des millions de dollars aux budgets des pays.
Ce qu’il est important de relever à propos de la lutte contre la COVID-19 est qu’il n’y a pas de “nouveau” médicament qui ait été expérimenté contre le virus. Ceux qui font l’objet d’études sont connus ou sont déjà sur le marché. Les essais auxquels ils sont soumis visent à démontrer qu’ils ont un effet spécifique contre le virus SARS-CoV-2 qui provoque la COVID-19.
Ce repositionnement ou cette réorientation de médicaments existants constitue une pratique courante dans la recherche en cas de flambées épidémiques soudaines. En outre, qui plus est, la recherche et le développement pharmaceutiques ne produisent plus de substances pharmaceutiques “nouvelles”, se contentant le plus souvent d’améliorer des produits existants ou de leur ouvrir des indications supplémentaires.
Les essais cliniques menés par l’OMS ont débuté avec quatre propositions de traitement, pour la plupart fort coûteux. Trois mois après le début déclaré de la pandémie, la compétition s’est réduite à deux médicaments : le remdesivir, produit par Gilead Sciences, et le favipiravir, produit par FUJIFILM Toyama Chemical, sous le nom commercial d’Avigan, dont il a été rapporté plus tard qu’il n’avait pas montré d’effet convaincant dans certains essais contre le coronavirus, ce qui a repoussé son approbation jusqu’à la fin des essais.
En mars dernier, avec l’épidémie de COVID-19, la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis a décidé d’accorder au remdesivir le “statut de médicament orphelin”, qui assure normalement à l’entreprise productrice toute une série de droits exclusifs en plus des droits de propriété intellectuelle.
Cette décision a été accueillie avec surprise et scepticisme dans les milieux spécialisés du monde entier, en raison de sa teneur et de son calendrier.
Selon les définitions qu’en donnent tant l’OMS que le droit étasunien, les maladies orphelines sont celles qui affectent un petit nombre d’individus d’une manière qui n’incite pas à la mise au point de médicaments pour les traiter, ce qui justifie aussi le prix potentiellement élevé de leur traitement.
La COVID-19, déclarée pandémie, est tout le contraire d’une maladie orpheline et la désignation comme “médicament orphelin” révèle l’intention de l’entreprise de maximaliser les ventes et les bénéfices du remdesivir une fois que la FDA l’a approuvé.
Avec l’augmentation du nombre de cas diagnostiqués aux États-Unis d’Amérique, des pressions croissantes ont conduit Gilead Sciences à retirer sa désignation de médicament orphelin. Quelques semaines plus tard, le remdesivir a été approuvé par la FDA pour utilisation en cas d’urgence sur des patients atteints de COVID-19, à la suite de quoi l’entreprise a fait un don de 1,5 millions de traitements au gouvernement étasunien.
A la mi-avril, les médias ont rapporté que le gouvernement égyptien avait convenu avec FUJIFILM Toyama Chemical d’utiliser le favipiravir (Avigan) pour le traitement de la COVID-19 en Égypte. Cet accord ne s’est jamais matérialisé, car quelques semaines plus tard le ministre de la santé a annoncé que l’Égypte participerait à l’essai clinique du remdesivir coordonné par l’OMS.
Entretemps, l’entreprise égyptienne Eva Pharma a signé un accord de licence volontaire non-exclusif avec Gilead pour la fabrication de remdesivir destiné à être distribué dans 127 pays. Actuellement, l’approvisionnement en Égypte et limité à l’aide aux patients hospitalisés en quarantaine.
Une préoccupation croissante a commencé à se manifester sur le plan mondial face à la précipitation avec laquelle on a compté sur le remdesivir avant que son efficacité soit démontrée, d’autant plus que les résultats des essais publiés montrent qu’il n’y a aucun bénéfice thérapeutique ayant la moindre signification statistique.
Des demandes de brevet ont été déposées pour le remdesivir dans de nombreux pays et certaines ont déjà été accordées. Le bureau des brevets égyptien a rejeté la demande pour le remdesivir en 2017 pour des raisons techniques, mais la décision finale reste en suspens car le demandeur a fait appel.
Gilead a récemment fixé le prix du traitement par le remdesivir (6 flacons) à 3 120 dollars étasuniens pour les privés et à 2 340 dollars pour les régimes d’assurance nationaux aux États-Unis d’Amérique. Le prix de ce médicament est exorbitant et ne peut être justifié ni par les coûts de recherche et de développement, car il ne s’agit pas d’un nouveau composé, qui n’a donc pas été breveté dans plusieurs pays.
Par ailleurs, la recherche a démontré que le coût de production du remdesivir pourrait ne pas dépasser 5,58 dollars par traitement. D’ailleurs, l’entreprise pharmaceutique indienne Cipla a annoncé qu’elle produirait une version générique du remdesivir au prix d’environ 400 dollars étasuniens.
A la lumière des taux élevés d’incidence et de mortalité de la COVID-19, ainsi que des pressions exercées sur les gouvernements pour qu’ils prennent des mesures destinées à protéger leurs peuples, on assiste à une compétition entre les entreprises pharmaceutiques pour préserver leurs parts d’un marché mondial lucratif.
Cette compétition se manifeste par des tentatives d’enrôler de grandes quantités de patients dans des essais cliniques hâtivement menés pour faire la démonstration de résultats favorables, ou défavorables, à un médicament donné, pour signer des conventions d’achat préalables avec des gouvernements, comme c’est le cas actuellement entre Gilead et le gouvernement étasunien, et pour chercher à faire enregistrer les brevets dans le plus grand nombre de pays possible afin d’y obtenir des droits exclusifs, notamment la possibilité de vendre le médicament au prix le plus élevé possible.
Au milieu de la crise actuelle, dont les répercussions économiques et sociales au niveau mondial sont sans précédent, il est préoccupant d’assister au retour du scénario H1N1. Les gouvernements se lancent une fois de plus dans des “achats de panique” et accumulent de manière irrationnelle des stocks de médicaments, dont aucun n’a fait la preuve de son efficacité contre la COVID-19. Ne tire-t-on vraiment aucun enseignement du passé récent ?
#H5N1 #grippe_aviaire #H1N1 #vaccins #oseltamivir #argent #santé #gros_sous #capitalisme #big_pharma #laboratoires_pharmacetiques #Roche #Tamiflu #OMS #CDC #Egypte #experts #monopole #Gilead #Agence_européenne_des_médicaments #confinement #pandémies #pandémie #grippe #remdesivir #SARS-CoV-2 #covid-19 #coronavirus #favipiravir #FUJIFILM #Avigan #FDA #médicament_orphelin #maladie_orpheline #Eva_Pharma #thérapie #brevets #recherche #Cipla #marché #panique
Superbe chant a cappella de Nai Barghouti - Insa Keef (reprise de Fairouz, sur les sentiments d’abandon, de désir et de solitude qui envahissent celles et ceux qui sont emprisonné.es)
►https://www.youtube.com/watch?v=HWpgH53ZEKs
Aujourd’hui, nous essayons de nous rappeler ce qu’ils traversent grâce au pouvoir de la chanson, en solidarité avec Ramy Shaath et les prisonniers d’opinion en Egypte.
A propos de #Ramy_Shaath, en #prison en #Égypte depuis un an, par exemple :
▻https://seenthis.net/messages/866469
Au départ cette chanson, issue de la comédie musicale Loulou(1974), est chantée par une prisonnière, enfermée à tort...
#Nai_Barghouti #Palestine #Musique #Musique_et_politique #Fairouz
#Femmes : A rajouter sur la playlist de chanteuses féministes de @mad_meg :
►https://seenthis.net/messages/392880
Contribution de la dessinatrice tunisienne de #BD :
▻https://www.youtube.com/watch?v=V022KJlnkTQ
La Chanson Politique du Mois : Nai Barghouti - Insa Keef
Dror, Mazette, septembre 2020
►https://seenthis.net/messages/845098
Organizing amidst Covid-19
Miguel Martinez
Mutating mobilisations during the pandemic crisis in Spain (movement report, pp. 15 – 21)
Laurence Cox
Forms of social movement in the crisis: a view from Ireland (movement report, pp. 22 – 33)
Lesley Wood
We’re not all in this together (movement report, pp. 34 – 38)
Angela Chukunzira
Organising under curfew: perspectives from Kenya (movement report, pp. 39 – 42)
Federico Venturini
Social movements’ powerlessness at the time of covid-19: a personal account (movement report, pp. 43 – 46)
Sobhi Mohanty
From communal violence to lockdown hunger: emergency responses by civil society networks in Delhi, India (movement report, pp. 47 – 52)
Feminist and LGBTQ+ activism
Hongwei Bao
“Anti-domestic violence little vaccine”: a Wuhan-based feminist activist campaign during COVID-19 (movement report, pp. 53 – 63)
Ayaz Ahmed Siddiqui
Aurat march, a threat to mainstream tribalism in Pakistan (movement report, pp. 64 – 71)
Lynn Ng Yu Ling
What does the COVID-19 pandemic mean for PinkDot Singapore? (movement report, pp. 72 – 81)
María José Ventura Alfaro
Feminist solidarity networks have multiplied since the COVID-19 outbreak in Mexico (movement report, pp. 82 – 87)
Ben Trott
Queer Berlin and the Covid-19 crisis: a politics of contact and ethics of care (movement report, pp. 88 – 108)
Reproductive struggles
Non Una Di Meno Roma
Life beyond the pandemic (movement report, pp. 109 – 114)
Labour organising
Ben Duke
The effects of the COVID-19 crisis on the gig economy and zero hour contracts (movement report, pp. 115 – 120)
Louisa Acciari
Domestic workers’ struggles in times of pandemic crisis (movement report, pp. 121 – 127)
Arianna Tassinari, Riccardo Emilia Chesta and Lorenzo Cini
Labour conflicts over health and safety in the Italian Covid19 crisis (movement report, pp. 128 – 138)
T Sharkawi and N Ali
Acts of whistleblowing: the case of collective claim making by healthcare workers in Egypt (movement report, pp. 139 – 163)
Mallige Sirimane and Nisha Thapliyal
Migrant labourers, Covid19 and working-class struggle in the time of pandemic: a report from Karnataka, India (movement report, pp. 164 – 181)
Migrant and refugee struggles
Johanna May Black, Sutapa Chattopadhyay and Riley Chisholm
Solidarity in times of social distancing: migrants, mutual aid, and COVID-19 (movement report, pp. 182 – 193)
Anitta Kynsilehto
Doing migrant solidarity at the time of Covid-19 (movement report, pp. 194 – 198)
Susan Thieme and Eda Elif Tibet
New political upheavals and women alliances in solidarity beyond “lock down” in Switzerland at times of a global pandemic (movement report, pp. 199 – 207)
Chiara Milan
Refugee solidarity along the Western Balkans route: new challenges and a change of strategy in times of COVID-19 (movement report, pp. 208 – 212)
Marco Perolini
Abolish all camps in times of corona: the struggle against shared accommodation for refugees* in Berlin (movement report, pp. 213 – 224)
Ecological activism
Clara Thompson
#FightEveryCrisis: Re-framing the climate movement in times of a pandemic (movement report, pp. 225 – 231)
Susan Paulson
Degrowth and feminisms ally to forge care-full paths beyond pandemic (movement report, pp. 232 – 246)
Peterson Derolus [FR]
Coronavirus, mouvements sociaux populaires anti-exploitation minier en Haïti (movement report, pp. 247 – 249)
Silpa Satheesh
The pandemic does not stop the pollution in River Periyar (movement report, pp. 250 – 257)
Ashish Kothari
Corona can’t save the planet, but we can, if we listen to ordinary people (movement report, pp. 258 – 265)
Food sovereignty organising
Dagmar Diesner
Self-governance food system before and during the Covid-crisis on the example of CampiAperti, Bologna (movement report, pp. 266 – 273)
URGENCI
Community Supported Agriculture is a safe and resilient alternative to industrial agriculture in the time of Covid-19 (movement report, pp. 274 – 279)
Jenny Gkougki
Corona-crisis affects small Greek farmers who counterstrike with a nationwide social media campaign to unite producers and consumers on local level! (movement report, pp. 280 – 283)
John Foran
Eco Vista in the quintuple crisis (movement report, pp. 284 – 291)
Solidarity and mutual aid
Michael Zeller
Karlsruhe’s “giving fences”: mobilisation for the needy in times of COVID-19 (movement report, pp. 292 – 303)
Sergio Ruiz Cayuela
Organising a solidarity kitchen: reflections from Cooperation Birmingham (movement report, pp. 304 – 309)
Clinton Nichols
On lockdown and locked out of the prison classroom: the prospects of post-secondary education for incarcerated persons during pandemic (movement report, pp. 310 – 316)
Micha Fiedlschuster and Leon Rosa Reichle
Solidarity forever? Performing mutual aid in Leipzig, Germany (movement report, pp. 317 – 325)
Artistic and digital resistance
Kerman Calvo and Ester Bejarano
Music, solidarities and balconies in Spain (movement report, pp. 326 – 332)
Neto Holanda and Valesca Lima [PT]
Movimentos e ações político-culturais do Brasil em tempos de pandemia do Covid-19 (movement report, pp. 333 – 338)
Margherita Massarenti
How Covid-19 led to a #Rentstrike and what it can teach us about online organizing (movement report, pp. 339 – 346)
Dounya
Knowledge is power: virtual forms of everyday resistance and grassroots broadcasting in Iran (movement report, pp. 347 – 354)
Imagining a new world
Donatella della Porta
How progressive social movements can save democracy in pandemic times (movement report, pp. 355 – 358)
Jackie Smith
Responding to coronavirus pandemic: human rights movement-building to transform global capitalism (movement report, pp. 359 – 366)
Yariv Mohar
Human rights amid Covid-19: from struggle to orchestration of tradeoffs (movement report, pp. 367 – 370)
Julien Landry, Ann Marie Smith, Patience Agwenjang, Patricia Blankson Akakpo, Jagat Basnet, Bhumiraj Chapagain, Aklilu Gebremichael, Barbara Maigari and Namadi Saka,
Social justice snapshots: governance adaptations, innovations and practitioner learning in a time of COVID-19 (movement report, pp. 371 – 382)
Roger Spear, Gulcin Erdi, Marla A. Parker and Maria Anastasia
Innovations in citizen response to crises: volunteerism and social mobilization during COVID-19 (movement report, pp. 383 – 391)
Breno Bringel
Covid-19 and the new global chaos (movement report, pp. 392 – 399)
▻https://www.interfacejournal.net/interface-volume-12-issue-1
#mouvements_sociaux #résistance #covid-19 #confinement #revue #aide_mutuelle #Espagne #résistance #Irlande #Kenya #impuissance #sentiment_d'impuissance #faim #violence #Delhi #Inde #féminisme #Wuhan #Pakistan #PinkDot #LGBT #Singapour #solidarité_féministe #solidarité #Mexique #care #Berlin #Allemagne #queer #gig_economy #travail #travail_domestique #travailleurs_domestiques #Italie #Egypte #travailleurs_étrangers #Karnataka #distanciation_sociale #migrations #Suisse #route_des_Balkans #Balkans #réfugiés #camps_de_réfugiés #FightEveryCrisis #climat #changement_climatique #décroissance #Haïti #extractivisme #pollution #River_Periyar #Periyar #souveraineté_alimentaire #nourriture #alimentation #CampiAperti #Bologne #agriculture #Grèce #Karlsruhe #Cooperation_Birmingham #UK #Angleterre #Leipzig #musique #Brésil #Rentstrike #Iran #droits_humains #justice_sociale #innovation #innovation_sociale
EU pays for surveillance in Gulf of Tunis
A new monitoring system for Tunisian coasts should counter irregular migration across the Mediterranean. The German Ministry of the Interior is also active in the country. A similar project in Libya has now been completed. Human rights organisations see it as an aid to „#pull_backs“ contrary to international law.
In order to control and prevent migration, the European Union is supporting North African states in border surveillance. The central Mediterranean Sea off Malta and Italy, through which asylum seekers from Libya and Tunisia want to reach Europe, plays a special role. The EU conducts various operations in and off these countries, including the military mission „#Irini“ and the #Frontex mission „#Themis“. It is becoming increasingly rare for shipwrecked refugees to be rescued by EU Member States. Instead, they assist the coast guards in Libya and Tunisia to bring the people back. Human rights groups, rescue organisations and lawyers consider this assistance for „pull backs“ to be in violation of international law.
With several measures, the EU and its member states want to improve the surveillance off North Africa. Together with Switzerland, the EU Commission has financed a two-part „#Integrated_Border_Management Project“ in Tunisia. It is part of the reform of the security sector which was begun a few years after the fall of former head of state Ben Ali in 2011. With one pillar of this this programme, the EU wants to „prevent criminal networks from operating“ and enable the authorities in the Gulf of Tunis to „save lives at sea“.
System for military and border police
The new installation is entitled „#Integrated_System_for_Maritime_Surveillance“ (#ISMariS) and, according to the Commission (▻https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2020-000891-ASW_EN.html), is intended to bring together as much information as possible from all authorities involved in maritime and coastal security tasks. These include the Ministry of Defence with the Navy, the Coast Guard under the Ministry of the Interior, the National Guard, and IT management and telecommunications authorities. The money comes from the #EU_Emergency_Trust_Fund_for_Africa, which was established at the Valletta Migration Summit in 2015. „ISMariS“ is implemented by the Italian Ministry of the Interior and follows on from an earlier Italian initiative. The EU is financing similar projects with „#EU4BorderSecurity“ not only in Tunisia but also for other Mediterranean countries.
An institute based in Vienna is responsible for border control projects in Tunisia. Although this #International_Centre_for_Migration_Policy_Development (ICMPD) was founded in 1993 by Austria and Switzerland, it is not a governmental organisation. The German Foreign Office has also supported projects in Tunisia within the framework of the #ICMPD, including the establishment of border stations and the training of border guards. Last month German finally joined the Institute itself (▻https://www.andrej-hunko.de/start/download/dokumente/1493-deutscher-beitritt-zum-international-centre-for-migration-policy-development/file). For an annual contribution of 210,000 euro, the Ministry of the Interior not only obtains decision-making privileges for organizing ICMPD projects, but also gives German police authorities the right to evaluate any of the Institute’s analyses for their own purposes.
It is possible that in the future bilateral German projects for monitoring Tunisian maritime borders will also be carried out via the ICMPD. Last year, the German government supplied the local coast guard with equipment for a boat workshop. In the fourth quarter of 2019 alone (▻http://dipbt.bundestag.de/doc/btd/19/194/1919467.pdf), the Federal Police carried out 14 trainings for the national guard, border police and coast guard, including instruction in operating „control boats“. Tunisia previously received patrol boats from Italy and the USA (▻https://migration-control.info/en/wiki/tunisia).
Vessel tracking and coastal surveillance
It is unclear which company produced and installed the „ISMariS“ surveillance system for Tunisia on behalf of the ICPMD. Similar facilities for tracking and displaying ship movements (#Vessel_Tracking_System) are marketed by all major European defence companies, including #Airbus, #Leonardo in Italy, #Thales in France and #Indra in Spain. However, Italian project management will probably prefer local companies such as Leonardo. The company and its spin-off #e-GEOS have a broad portfolio of maritime surveillance systems (▻https://www.leonardocompany.com/en/sea/maritime-domain-awareness/coastal-surveillance-systems).
It is also possible to integrate satellite reconnaissance, but for this the governments must conclude further contracts with the companies. However, „ISMariS“ will not only be installed as a Vessel Tracking System, it should also enable monitoring of the entire coast. Manufacturers promote such #Coastal_Surveillance_Systems as a technology against irregular migration, piracy, terrorism and smuggling. The government in Tunisia has defined „priority coastal areas“ for this purpose, which will be integrated into the maritime surveillance framework.
Maritime „#Big_Data“
„ISMariS“ is intended to be compatible with the components already in place at the Tunisian authorities, including coastguard command and control systems, #radar, position transponders and receivers, night vision equipment and thermal and optical sensors. Part of the project is a three-year maintenance contract with the company installing the „ISMariS“.
Perhaps the most important component of „ISMariS“ for the EU is a communication system, which is also included. It is designed to improve „operational cooperation“ between the Tunisian Coast Guard and Navy with Italy and other EU Member States. The project description mentions Frontex and EUROSUR, the pan-European surveillance system of the EU Border Agency, as possible participants. Frontex already monitors the coastal regions off Libya and Tunisia (▻https://insitu.copernicus.eu/FactSheets/CSS_Border_Surveillance) using #satellites (▻https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-8-2018-003212-ASW_EN.html) and an aerial service (▻https://digit.site36.net/2020/06/26/frontex-air-service-reconnaissance-for-the-so-called-libyan-coast-guar).
#EUROSUR is now also being upgraded, Frontex is spending 2.6 million Euro (▻https://ted.europa.eu/udl?uri=TED:NOTICE:109760-2020:TEXT:EN:HTML) on a new application based on artificial intelligence. It is to process so-called „Big Data“, including not only ship movements but also data from ship and port registers, information on ship owners and shipping companies, a multi-year record of previous routes of large ships and other maritime information from public sources on the Internet. The contract is initially concluded for one year and can be extended up to three times.
Cooperation with Libya
To connect North African coastguards to EU systems, the EU Commission had started the „#Seahorse_Mediterranean“ project two years after the fall of North African despots. To combat irregular migration, from 2013 onwards Spain, Italy and Malta have trained a total of 141 members of the Libyan coast guard for sea rescue. In this way, „Seahorse Mediterranean“ has complemented similar training measures that Frontex is conducting for the Coastal Police within the framework of the EU mission #EUBAM_Libya and the military mission #EUNAVFOR_MED for the Coast Guard of the Tripolis government.
The budget for „#Seahorse_Mediterranean“ is indicated by the Commission as 5.5 million Euro (▻https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2020-000892-ASW_EN.html), the project was completed in January 2019. According to the German Foreign Office (▻http://dipbt.bundestag.de/doc/btd/19/196/1919625.pdf), Libya has signed a partnership declaration for participation in a future common communication platform for surveillance of the Mediterranean. Tunisia, Algeria and Egypt are also to be persuaded to participate. So far, however, the governments have preferred unilateral EU support for equipping and training their coastguards and navies, without having to make commitments in projects like „Seahorse“, such as stopping migration and smuggling on the high seas.
▻https://digit.site36.net/2020/06/28/eu-pays-for-surveillance-in-gulf-of-tunis
#Golfe_de_Tunis #surveillance #Méditerranée #asile #migrations #réfugiés #militarisation_des_frontières #surveillance_des_frontières #Tunisie #externalisation #complexe_militaro-industriel #Algérie #Egypte #Suisse #EU #UE #Union_européenne #Trust_Fund #Emergency_Trust_Fund_for_Africa #Allemagne #Italie #gardes-côtes #gardes-côtes_tunisiens #intelligence_artificielle #IA #données #Espagne #Malte #business
ping @reka @isskein @_kg_ @rhoumour @karine4
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Ajouté à cette métaliste sur l’externalisation des frontières :
►https://seenthis.net/messages/731749#message765330
Et celle-ci sur le lien entre développement et contrôles frontaliers :
►https://seenthis.net/messages/733358#message768701
#Ramy_Shaath est en en #Égypte depuis un an, uniquement pour avoir exercé son droit à la #liberté_d'expression et à l’activité militante, enfermé dans une cellule surpeuplée, sans soins médicaux.
Ramy est considéré comme un prisonnier d’opinion par Amnesty International, détenu avec d’autres militants, journalistes, avocats, etc., tous emprisonnés pour leur activité politique légitime.
Ils et elles demandent la libération de Ramy Shaath et des prisonniers d’opinion en Égypte :
▻https://www.youtube.com/watch?v=VSyNdPhonXA
Annemarie Jacir - Réalisatrice
Brian Eno - Musicien
Danny Glover - Acteur et réalisateur
George Smith - Prix Nobel de Chimie
Hafidha Chekir - Vice-présidente de la FIDH
Ivar Ekeland - Economiste et mathématicien
Mike Leigh - Réalisateur
Molly Crabapple - Artiste
Nai Barghouti - Musicienne
Noam Chomsky - Philosophe
Peter Gabriel - Musicien
Rafeef Ziadah - Poète
Richard Falk - Ancien Rapporteur Spécial des Nations Unies
Roger Waters - Musicien
Thurston Moore - Musicien
V (anciennement Eve Ensler) - Dramaturge
Egypt reopens pyramids to visitors - Asia Times
▻https://asiatimes.com/2020/07/egypt-reopens-pyramids-to-visitors
Authorities are hoping holidaymakers will brave flying and head to Egypt after international flights resumed on Tuesday under loosening travel restrictions.“We came to the Pyramids today because they opened up after they were closed for a long time,” Ashiana Love, an Australian tourist at the site, told AFP. The most populous Arab country enforced a three-month night-time curfew after its first recorded COVID-19 infection on February 14. It closed museums and archaeological sites along with shops, cafes and restaurants in order to stem the outbreak.
It has recorded more than 68,000 cases and nearly 3,000 deaths.
But tour guide Fatma Bayoumy said she was reassured by reinforced safety measures at the site.“There are many protective procedures taken… before entering the Pyramids. They disinfect everything, the visitors and the bags — it is safe,” she told AFP on a scorching Cairo morning.The pandemic was a stinging blow to Egypt’s tourism industry, which accounts for a fifth of GDP and employs some three million people.
#Covid-19#migration#migrant#egypte#sante#tourisme#economie#mesuresanitaire
BREAKING: Egypt arrests sister of political detainee Alaa Abdelfattah – Middle East Monitor
▻https://www.middleeastmonitor.com/20200623-egypt-arrests-sister-of-political-detainee-alaa-abdelfat
Sanaa Seif, the sister of political prisoner Alaa Abdelfattah, has been kidnapped outside the attorney general’s office in a van by state security officers.
Alaa’s relatives were at the attorney general’s office to file a complaint after they were beaten outside Tora Prison.
The family were dragged by their hair and their clothes torn by beltagaya, government hired thugs, as the police looked on and did nothing to help.
His sisters, Mona and Sanaa, and mother Laila Soueif were outside the prison where Alaa is being held, waiting for a letter to be delivered from Alaa.
(...)
Alaa was transferred to Tora’s maximum-security prison Al-Aqrab 2, kept in a cell with poor ventilation and prevented from buying food and water from the prison canteen.
In April Alaa went on hunger strike for a month to protest against the conditions of his detention and the fact that his family haven’t been allowed to visit him since the start of the coronavirus pandemic.
On 18 March his mother and aunt were imprisoned after they held a protest calling for the release of prisoners, but were released shortly afterwards.
Over recent months, images of his mother have circulated showing her lying down in front of the prison where she was trying to deliver medicine.
En Egypte, des appels à libérer les médecins arrêtés pour leur opinion sur la gestion de la crise du Covid-19
▻https://www.lemonde.fr/afrique/article/2020/06/17/en-egypte-des-appels-a-liberer-les-medecins-arretes-pour-leur-opinion-sur-la
Dans une lettre adressée au procureur général et publiée sur sa page Facebook mardi, l’organisation a appelé à la « libération rapide » de ses membres arrêtés « après avoir publié leur opinion sur la pandémie » sur les réseaux sociaux. « Ces incidents à répétition propagent le désespoir et une peur croissante dans les rangs des médecins, à un moment difficile », a indiqué le syndicat dans sa lettre. Accusés de « diffusion de fausses informations », « d’appartenance à un groupe terroriste » et « de porter atteinte à la sécurité de l’Etat », les cinq praticiens sont toujours en détention provisoire, a indiqué une source sécuritaire, sous couvert d’anonymat. « Nous n’avons pas de masques pour les médecins ni d’équipements de protection pour les équipes médicales en Egypte, mais nous en offrons à la Chine et à l’Italie ! », s’était offusqué l’un d’entre eux, Hani Bakr, sur sa page Facebook début avril, avant d’être arrêté.
#Covid-19#migrant#migration#circulation#cooperationinternationale#egypte#chine#italie#matérielmedical#sante
#Arab_urbanism (@araburbanism)
A platform for critical ideas on the past, present, and future of cities and urbanism in the Arab region.
Urbanisation is one of the central forces shaping social life in the Arab region. As cities grow, disappear, and organise new realities, critical debate on urban policies, histories and everyday life is increasingly crucial. More than giving answers, our primary concern is to raise questions regarding how urban realities are made, remade, and unmade. Who are the powerful agents in these processes and how is their power contested? Can we speak of an ‘Arab’ urbanism?
The magazine is a project that has been a year in the making. It developed out of our desire to begin a conversation on how and why our cities are designed, built, and destroyed. We envision it as a platform for critical engagement with voices based across the region in diverse spaces that subvert, create and renew perceptions of urban history, planning, architecture, geography and resistance.
As academia and urban practices grow further apart, we thought of ways to bring together researchers, practitioners and residents to critically debate changes happening in our cities. As an open access platform, the magazine opens a space for the expression of new and critical ideas. These ideas guide our understanding of the past and present of our urban sphere, and draw imaginaries for its future. Having the space to speak, construct and contest is crucial to develop new pathways to understand urban realities as they are negotiated on a daily basis.
In these early days, our main objective has been to build a collective that crosscuts discipline, context, and practice. Having received over 80 contributions to our call for submissions, ranging from short interventions and academic research to visual statements and short films; the need for dialogue is clear and visible. The result is the magazine’s first issue, a collaboration between authors and editors enriched by their diversity of languages, geographical locations and disciplines. These first contributions are the experimental ground for an open source of knowledge production in the region.
As Arab Urbanism continues to grow with its contributors and members, we envision a way forward that amplifies the voice of underrepresented urban communities in the region (including non-Arab groups and migrant communities), cultivates cross regional conversations on urbanisation, and highlights critical perspectives on how we understand, study and live in our cities.
▻https://www.araburbanism.com
#revue #urbanisme #urban_matter #géographie_urbaine #pays_arabes
#Cold_Dissent (2019)
“This short film highlights two contrasting areas within the Greater Cairo Region, one located at the heart of the metropolitan capital while the other is isolated from the rest of the main urban fabric. In these two areas, local communities face the same struggle when attempting to reclaim their rights.”
Disappearing into Night
In modern Gulf cities the rapid development of urban infrastructures instantly transforms the built environment. At night in Doha (Qatar), artificial light and architecture fuse together to produce fresh visual landscapes. In these settings electrical light sculpts new architectural landscapes, reorganises established boundaries and visually erodes soon-to-be forgotten neighbourhoods erased by structural change.
In addition, temporality is an integral structural component: the afterglow of overhanging floodlights merges with fluctuating climatic conditions to shape ocular composition in the urban environment. Overtime construction fences and hoardings are put up and local buildings demolished, reshaping the over-illuminated landscape. In these settings, crumbling buildings become saturated and cloaked by the distinct hue of prominent light sources. And indistinct radiant light energy is generated by active construction sites and residential spaces in surrounding areas.
‘Artificial light’ forms auditory conditions and ocular stimuli to visualise power relations that undoubtedly exist in architectural sites typically occupied by an unsettled expatiate workforce-rebuilding cityscapes. Therefore, visible shadows are utilised as dialectical metaphors. The commanding presence of lengthening shadows typically indicates the concrete reality of the buildings. However, light is undoubtedly temporal: obscuring and stealthily opening up communal space in the modern cityscape. Consequently, tactile collective spaces merge seamlessly with the nocturnal architectural backdrop in the changeable landscape, which often appears structurally uniform, yet, is socially contingent.
“‘Artificial light’ forms auditory conditions and ocular stimuli to visualise power relations that undoubtedly exist in architectural sites typically occupied by an unsettled expatiate workforce-rebuilding cityscapes.”
As such enveloping darkness resolutely closes down space, and illuminated light redefines image composition, instantly opening up possible opportunities to visualise social boundaries. Therefore, spotlighting deliberates decisions to brilliantly illuminate selected architectural sites, and knowingly leaves in considerable shadow other constructions. It is precisely a practical exercise of controlling executive power, as well as the promotion of structural heritage and economic redevelopment.
The porous thresholds and temporal intersections between photography, active modes of listening and performativity are continuous narrative concepts. Artistic experiments expose perceptual landscapes where sound affects vision, and ‘listening’ reveals and transmits unseen audible phenomena (via the human body), to form and disclose new temporal objects – afterimages of spatial experience or atmosphere.
Furthermore, spatial and social distinctions between noise, sound and signal show how these phenomena penetrate architecture, while its inhabitants remain themes under investigation. The published photographs explore the perceptual silences, or peaceful interludes, that typically exist in geographical locations where sensorial and technological processes emerge and subtly transform ocular and auditory landscapes.
“if an expanded city is imagined as archive, the buildings in Doha are not only sites of infrastructural order. They become politically and socially active through deliberate destruction and extensive reconstruction.”
Finally, if an expanded city is imagined as archive, the buildings in Doha are not only sites of infrastructural order. They become politically and socially active through deliberate destruction and extensive reconstruction. An overlay of a unique assemblage of digital signals is produced by a multitude of communal activities and events, in turn created by inhabitants in particular places and opportune moments in local time. These ever-shifting edge conditions, undoubtedly, constitute fertile ground from which the urban imaginary arises from the Anthropocene. In principal spaces where people rest, worship and trade amid these active construction sites: specific locales that appear to be silent, yet, as an ecological reality, never sleep in the sky glow enveloping the biosphere.
▻https://www.araburbanism.com/visual-works/disappearing-into-night
#photographie #Doha #Qatar #nuit #géographie_de_la_nuit #paysage #lumière_artificielle
À Layla Soueif… | نهلة الشهال | السفير العربي
2020-05-23 | Nahla Chahal
▻http://assafirarabi.com/fr/31429/2020/05/23/a-layla-soueif
Pour ceux qui ne la connaissent pas, elle est professeure de mathématiques à l’Université du Caire, titulaire de deux doctorats d’universités à renommées internationales, la fille de professeurs universitaires, la mère de Mouna, Alaa et Sanaa et l’épouse de Ahmad Saif el Islam… Mais avant d’être la descendante de parents remarquables et d’être entourée de sa propre famille qui l’est tout autant, Layla est, depuis sa toute première jeunesse, une militante infatigable. Il en est de même pour son mari, décédé alors même que son fils et sa fille étaient en prison,et qui est de ceux qui « n’ont jamais varié » dans leurs engagements. Le fils, Alaa, et les deux filles ont passé plusieurs années dans les prisons, pas pour trafic de drogue, mais à cause de leurs opinions et de leurs prises de positions politiques et sociales.
Layla Soueif dort dans la rue depuis une semaine, à même le sol, sur le trottoir qui fait face à l’odieuse prison de Tora. Sa photo a circulé dans le monde entier. Une femme sexagénaire avec des cheveux ébouriffés, blanchis par les années… qui réclame le droit de voir son fils, Alaa, devenu une icône mondiale et un symbole pour les jeunes d’Egypte… Elle demande à voir son fils pour s’assurer qu’il va bien et lui donner des médicaments dont il a vitalement besoin puisque cela faisait36 jours qu’il avait entrepris une grève de la faim. Il est évident que Layla Soueif est déterminée à réaliser sa revendication. (...)
Covid-19 : au Koweït, le virus du racisme antimigrants
►https://www.lemonde.fr/international/article/2020/05/26/covid-19-au-koweit-le-virus-du-racisme-antimigrants_6040766_3210.html