• Égypte des armes françaises au cœur de la répression - Amnesty International France
    https://www.amnesty.fr/controle-des-armes/actualites/france-egypte-aux-armes-policiers-egyptiens

    Des véhicules blindés et des munitions fournis par la France sont au cœur de la répression sanglante des manifestations en 2013. Nos équipes ont enquêté.

    Des centaines de véhicules blindés, des navires de guerre, des machines à produire des munitions et même le fleuron de la production militaire française, l’avion de chasse Rafale. Nul inventaire à la Prévert, mais l’impressionnante liste des armes vendues par la France à l’Égypte depuis 2012. Montant global, selon l’estimation du rapport publié ce mardi 16 octobre : plus de quatre milliards d’euros d’armes françaises livrées à l’armée égyptienne entre 2012 et 2017.
    Officiellement. Car dans les faits une partie des véhicules blindés a en réalité été livrée aux forces du ministère de l’Intérieur, ou détournée vers elles, ces mêmes forces de police chargées de la féroce répression des manifestions.

    #Egypte #armes #répression #massacres #Sissi #Renault

  • Des blindés « made in France » utilisés pour réprimer et assassiner les opposants en Égypte
    https://www.bastamag.net/Des-blindes-made-in-France-utilises-pour-reprimer-et-assassiner-les-opposa

    Khaled Hassan, de nationalité américaine et égyptienne, a passé des mois en détention secrète en Égypte. Violé, pendu par les bras jusqu’à ce que ses deux épaules soient disloquées, torturé à l’électricité, Khaled Hassan n’est pas un cas isolé. Depuis le début du printemps arabe, les forces de sécurité égyptiennes se sont distinguées par leur brutalité et leur mépris des droits humains. Les arrestations arbitraires, disparitions forcées et répressions violentes des manifestations sont monnaie courante. Cette (...)

    En bref

    / #Proche_et_Moyen_Orient, #Guerres_et_résolution_des_conflits, #Droits_fondamentaux

  • L’#Autriche et le #Danemark présentent leur projet de #centre_de_déportation pour demandeurs d’asile #déboutés

    La semaine dernière, le Danemark et l’Autriche ont présenté conjointement à Vienne un projet pour réformer le système de l’asile au sein de l’Union européenne. Ce projet prévoit d’établir un centre de déportation basé hors de l’UE pour les demandeurs d’asile refoulés.

    La ministre danoise de la migration, #Inge_Støjberg, s’était rendue à Vienne jeudi, où elle a rencontré le ministre de l’Intérieur autrichien, #Herbert_Kickl, membre du parti d’extrême droite autrichien, le FPÖ.

    Støjberg est membre du parti libéral du Danemark (Venstre), et depuis juin 2015, elle occupe le poste de ministre de l’Immigration et de l’Intégration dans le gouvernement du Premier ministre Lars Løkke Rasmussen.

    Un projet qui n’est pas nouveau

    Leur projet vise à fournir un hébergement aux réfugiés déboutés du droit d’asile plus proche de leur pays d’origine, tout en perturbant les activités des activités de trafiquants.

    La création de centres d’accueil hors de l’Europe, des “#plate-formes_de_retour”, pour accueillir les migrants déboutés du droit d’asile en Europe, en attendant leur retour dans leur pays d’origine, est une idée chère à M. Kickl. Elle avait déjà été proposée cet été, mais jusqu’à présent, aucun pays situé hors de l’UE n’a accepté de se porter candidat pour ouvrir de tels centres sur son territoire. L’#Egypte, le #Maroc, la #Tunisie, l’#Algérie, l’#Albanie, et la #Macédoine ont tous décliné l’invitation jusqu’ici.

    Quant à Mme Støjberg, l’année dernière, elle envisageait d’adopter un projet de l’extrême-droite danoise consistant à exiler les demandeurs d’asile déboutés par son pays sur une ou plusieurs des 300 îles inhabitées au large de la côte danoise.

    Un centre d’accueil hors de l’UE pour décourager les migrants d’entreprendre le voyage

    « Nous maintenons que [les réfugiés] devraient réclamer le droit d’asile dans le premier pays où ils arrivent, plutôt qu’on leur permette de voyager dans toute l’Europe », a affirmé Mme Støjberg. « De notre côté, nous nous engageons à augmenter les capacités d’accueil [des pays voisins des zones de conflit pour gérer les arrivées de demandeurs d’asile]. Cela peut signifier des choses telles que les soins de santé, l’éducation, les gardes-frontières, et un système pour gérer les demandeurs d’asile », a-t-elle ajouté.

    Selon la ministre danoise, un centre d’accueil situé hors de l’UE réduirait la tentation des migrants de se rendre en Europe pour y trouver l’asile. « Si vous pouvez voir à quelle vitesse vous pouvez être renvoyé, il n’y a plus de raison de dépenser votre argent et de risquer votre vie pour vous rendre là-bas », a-t-elle dit.

    Selon elle, le projet respecte les conventions de l’Union européenne en matière de droit des réfugiés, et elle a exhorté les autres pays membres à soutenir le projet.

    Des contours encore très flous

    Néanmoins, le site choisi et le calendrier pour l’ouverture de ce centre n’ont pas été révélés. M. Kickl s’est montré optimiste quant aux perspectives d’aboutissement ce projet, mais n’a pas voulu donner plus de détails.

    Reste à savoir si ce projet sera accepté par les collègues européens de Mme Støjberg et M. Kickl. L’idée de la création de centres de déportation hors de l’UE avait déjà été évoquée cet été, notamment lors d’une réunion des ministres de l’Intérieur des pays membres de l’UE à Innsbruck en Autriche au mois de juillet, et n’avait pas été bien accueillie par un certain nombre d’officiels européens.

    https://fr.express.live/2018/10/09/lautriche-et-le-danemark-presentent-leur-projet-de-centre-de-deportatio

    #centre_d'expulsion #expulsions #renvois #asile #migrations #réfugiés #externalisation #UE #EU #île #îles #plate-forme_de_retour

    • Les Danois veulent loger les demandeurs d’asile déboutés sur une #île_déserte

      La ministre danoise de l’Immigration Inger Støjberg (photo) songe à adopter un projet de l’extrême-droite, qui consisterait à exiler les demandeurs d’asile déboutés sur une ou plusieurs des 300 îles inhabitées au large de la côte danoise. À l’heure actuelle, près d’un millier de demandeurs d’asile déboutés au Danemark attendent leur expulsion.

      Støjberg est membre du parti libéral du Danemark (Venstre), et depuis juin 2015, elle occupe le poste de ministre de l’Immigration et de l’Intégration dans le gouvernement du Premier ministre Lars Løkke Rasmussen.

      « Je suis toujours prête à écouter les bonnes idées pour le suivi des demandeurs d’asile », dit-elle dans le journal Berlingske.

      La proposition d’exil des demandeurs d’asile déboutés vient du parti populiste d’extrême droite danois « parti du peuple danois » (Dansk Folkeparti, ou DF). Ce parti soutient la coalition au gouvernement, mais n’en fait pas partie.

      Pourtant, selon Støjberg, le projet est intéressant mais pas immédiatement réalisable. « Il pourrait y avoir des obstacles pratiques et juridiques pour établir un centre de déportation dans un endroit très isolé, et ce sont des choses qu’il faut prendre en compte », a-t-elle déclaré.
      Dansk Folkeparti : loger les demandeurs d’asile déboutés « dans des containers, ou des tentes »
      La plupart des demandeurs d’asile déboutés résident actuellement dans une ancienne #prison d’état dans le centre du pays. Mais les résidents locaux se sont plaints de vols à l’étalage et affirment qu’ils ne se sentent pas en #sécurité en raison de la présence de ces migrants à proximité.

      Selon le DF, le coût ne devrait pas être un obstacle. « Peut-être que nous pouvons trouver une île sur laquelle il y a déjà des constructions, mais sinon, le centre pourrait être établi à partir de n’importe quoi : de #containers dans lesquels les gens pourraient vivre, ou de #tentes ». C’est ce qu’a déclaré le porte-parole du parti, Martin Henriksen.

      Le DF est très attaché à la politique d’asile du gouvernement. L’année dernière, il a suggéré la possibilité que la police impose une #assignation_à_résidence aux demandeurs d’asile mineurs qui se seraient mal comportés.

      Cette proposition faisait suite à la mise en cause que 5 garçons âgés d’entre 14 et 17 ans du centre d’asile de #Tullebølle. Ils avaient été accusés d’#agressions_sexuelles et de #viol commis sur des visiteuses du festival Langeland, sur l’île de Funen.

      https://fr.express.live/2017/12/08/danemark-demandeurs-dasile-deboutes-exil

      #géographie_du_vide #géographie_du_plein

    • Denmark Plans to Isolate Unwanted Migrants on a Small Island

      Denmark plans to house the country’s most unwelcome foreigners in a most unwelcoming place: a tiny, hard-to-reach island that now holds the laboratories, stables and crematory of a center for researching contagious animal diseases.

      As if to make the message clearer, one of the two ferries that serve the island is called the Virus.

      “They are unwanted in Denmark, and they will feel that,” the immigration minister, Inger Stojberg, wrote on Facebook.

      On Friday, the center-right government and the right-wing Danish People’s Party announced an agreement to house as many as 100 people on #Lindholm_Island — foreigners who have been convicted of crimes and rejected asylum seekers who cannot be returned to their home countries.

      The 17-acre island, in an inlet of the Baltic Sea, lies about two miles from the nearest shore, and ferry service is infrequent. Foreigners will be required to report at the island center daily, and face imprisonment if they do not.

      “We’re going to minimize the number of ferry departures as much as at all possible,” Martin Henriksen, a spokesman for the Danish People’s Party on immigration, told TV 2. “We’re going to make it as cumbersome and expensive as possible.”

      The deal allocates about $115 million over four years for immigrant facilities on the island, which are scheduled to open in 2021.

      The finance minister, Kristian Jensen, who led the negotiations, said the island was not a prison, but added that anyone placed there would have to sleep there.

      Louise Holck, deputy executive director of The Danish Institute for Human Rights, said her organization would watch the situation “very closely” for possible violations of Denmark’s international obligations.

      The agreement was reached as part of the annual budget negotiations. Each year, the Danish People’s Party demands restrictions on immigrants or refugees in return for its votes on a budget.

      In Denmark, as in much of Europe, the surge in migration from the Middle East and Africa in 2015 and 2016 prompted a populist, nativist backlash.

      The government has vowed to push immigration law to the limits of international conventions on human rights.

      Legal experts said it was too early to tell whether the Lindholm Island project would cross those boundaries, constituting illegal confinement. They said it resembled an Italian government project that was struck down in 1980 by the European Court of Human Rights.

      The Lindholm Island plan furthers the government’s policy of motivating failed asylum seekers to leave the country by making their lives intolerable.

      Asylum seekers with criminal records are not allowed to work in Denmark. Rejected asylum seekers who cannot be deported are given accommodations, where they cannot prepare their own meals, food and an allowance of about $1.20 per day, which is withheld if they fail to cooperate with the authorities.

      A former immigration minister, Birthe Ronn Hornbech, called the island project “a joke” and a blunder comparable to a soccer player scoring a goal for the opposing team.

      “Nothing will become of this proposal,” she wrote in her newspaper column.

      Many foreigners who have been denied asylum cannot be deported to their home countries for fear of abuse or persecution, or simply because those countries refuse to take them back.

      Hundreds lingering in two deportation centers refuse to leave — a challenge for a government that has promised to get rid of those who have no legal right to remain in Denmark.

      Some have held out for more than a decade despite a steady deterioration in living conditions. An independent study by a former prison director now working for the rights group Helsinki Citizens’ Assembly found conditions in one of the deportation centers to be comparable to those in some prisons, or worse.

      Prime Minister Lars Lokke Rasmussen said last month that the government’s aim in receiving refugees would no longer be to integrate them, but to host them until they can return to their countries of origin.

      “It’s not easy to ask families to go home, if they’ve actually settled,” he told a meeting of his party. “But it is the morally right thing. We should not make refugees immigrants.”

      This summer, a ban on face coverings was introduced and quickly nicknamed “the burqa ban” as it followed a debate on the Islamic garment seen by some as “un-Danish.” This month, Parliament is expected to pass legislation requiring immigrants who want to obtain citizenship to shake hands with officials as part of the naturalization ceremony — though some Muslims insist that they cannot shake hands with someone of the opposite sex.

      The government contends that hand shakes are “a basic Danish value.”


      https://www.nytimes.com/2018/12/03/world/europe/denmark-migrants-island.html
      #Lindholm #mer_Baltique

    • La Danimarca confinerà i migranti su un’isola con gli animali infetti. Così l’Europa muore.

      C’è del marcio in Danimarca. Senza scomodare Amleto e i rimandi shakespeariani, bisogna constatare l’ennesima trovata discriminatoria quanto disumana di un Paese del “civile e ordinato” Nord Europa. Le normative internazionali non consentono l’espulsione di alcuni richiedenti asilo: secondo l’articolo 33 della Convenzione di Ginevra: “Nessuno Stato Contraente espellerà o respingerà, in qualsiasi modo, un rifugiato verso i confini di territori in cui la sua vita o la sua libertà sarebbero minacciate a motivo della sua razza, della sua religione, della sua cittadinanza, della sua appartenenza a un gruppo sociale o delle sue opinioni politiche”. Tali leggi non si possono ignorare, ma evidentemente si possono aggirare. Dunque il governo danese ha pensato bene non di espellere questi immigrati, ma di relegarli su un’isola-prigione.

      Per la precisione si tratta dell’isola di Lindholm, con una superficie di sette ettari. Pressoché deserta, viene usata esclusivamente come luogo per ricerche veterinarie, e vi soggiornano diversi medici che studiano la peste suina e la rabbia canina. Adesso cani e maiali dovranno cedere il posto agli immigrati, che qualcuno, vista la deriva che sta prendendo il pianeta sotto il profilo dei diritti umani, sembra non considerare tanto dissimili.

      L’idea scellerata è della coalizione di governo che comprende i Conservatori e il Dansk Folkeparti. Quest’ultimo, il Partito popolare danese, è noto per la perenne caccia all’immigrato, tanto veemente da far sembrare Matteo Salvini un misto tra Nicola Fratoianni e il Papa. Sull’isola verrà costruito, entro il 2021, un centro di espulsione dove i migranti – un massimo di 125 persone, che hanno compiuto un reato e ai quali è stata rifiutata la richiesta d’asilo – saranno costantemente sorvegliati dalla polizia. Potranno lasciare l’isola solo dopo aver ottenuto permessi speciali, per qualche ora durante la giornata, ma con l’obbligo di tornarvi la sera. E il biglietto del traghetto dovranno pagarselo da soli, a un prezzo inaccessibile per la loro condizione economica. D’altronde, il governo non ha alcuna intenzione di ammorbidire il loro soggiorno, e lo scopo è proprio quello di non permettere loro di lasciare l’isola-prigione. Di tutti i modi escogitati per camuffare una detenzione, questo pare di certo il meno credibile.

      Suonano paradossali anche le precisazioni della sezione danese di Amnesty International, che spiega come la misura riguarderà i soli richiedenti asilo con precedenti penali. Quindi quelli che hanno già scontato una pena in una prigione reale, e che si ritroveranno nuovamente in stato di detenzione, stavolta senza colpe e senza processi, è giusto, secondo un’organizzazione che dovrebbe tutelare i diritti umani, che ne scontino una nuova. Il clima di ostilità nei confronti dei migranti è così accentuato che la misura, palesemente in conflitto con i più basilari principi di tutela delle libertà, ha generato addirittura festeggiamenti sui social. In particolare, è un video a rendere chiaro il sentimento di molti, diffuso in rete dal Dansk Folkeparti: si tratta di un cartone animato dove un uomo di colore, con abiti da musulmano, viene scaricato su un’isola deserta. Il testo di accompagnamento alle immagini recita: “Gli stranieri criminali non hanno motivo di stare in Danimarca. Finché non riusciremo a liberarcene, li trasferiremo sull’isola di Lindholm”. Come cani e maiali, appunto.

      L’isola sarà trasformata in una prigione grazie a un investimento di 100 milioni di dollari che servirà a smantellare i laboratori e le stalle dell’istituto di veterinaria e a costruire la struttura con i dormitori per gli immigrati. Sarà pronta entro il 2021, salvo improbabili ripensamenti o interventi da parte della comunità europea. Inger Støjberg, ministra dell’immigrazione in quota Venstre, partito di destra della coalizione, ha usato Facebook per lanciare un messaggio che suona come un lapidario avvertimento: “Alcuni migranti si accorgeranno di non essere i benvenuti”. In pratica la versione danese di “È finita la pacchia”.

      Già in passato la Danimarca si era distinta per il pugno duro contro i migranti, sino al punto di minare la loro libertà e addirittura privarli dei loro effetti personali. Il Parlamento danese ha infatti approvato nel 2016 una legge tesa a scoraggiare le richieste d’asilo, che conferisce alle autorità il potere di perquisire vestiti e bagagli dei migranti per confiscare beni superiori a 10mila corone (circa 1.350 euro) e usarli per contribuire al loro mantenimento. Eppure la Danimarca, così come gran parte dei paesi del Nord Europa e tutta l’area scandinava, viene dipinta come l’espressione massima del “Paese civile”. Questa definizione a quanto pare si riferisce all’ordine e alla pulizia di una nazione, mentre si chiudono entrambi gli occhi sulle politiche disumane e dal sapore fascista – dove “ordine e pulizia” assumono un altro significato.

      Il governo, intanto, continua a ripetere che quella che verrà realizzata non sarà una prigione, perché non ci saranno vere e proprie celle. Si potrebbe comunque fare un paragone con il regime carcerario, considerando le condizioni nelle quali verseranno gli “ospiti” dell’isola. I danesi hanno probabilmente preso spunto dalla politica sull’immigrazione australiana. L’isola di Nauru, nell’Oceano Pacifico, è il luogo dove il governo “scarica” i richiedenti asilo: per dirla alla Toninelli, i migranti restano a Nauru “per mesi, al massimo anni”. Ci sono intere famiglie, bambini che vengono seguiti dalla polizia anche quando vanno a scuola, mentre gli adulti vengono vessati quotidianamente dalle guardie e vivono in condizioni precarie. Il Guardian Australia ha denunciato abusi su minori e violenze sessuali sulle donne. Ovviamente, in Italia, c’è chi ha lodato il No Way australiano e la detenzione dei migranti a Nauru. È un politico di spicco. Sì, proprio lui.

      Matteo Salvini, durante lo stallo della nave Diciotti, ha dichiarato: “Il mio obiettivo è il No Way australiano. Nessun migrante soccorso in mare mette piede in Australia”. Nel 2015, sulla sua pagina Facebook, si era spinto oltre, parlando proprio di Nauru: “In Australia per me fanno bene! Che dite, affittiamo un’isola anche noi?”. Salvini, invece di gongolare di fronte alle sirene australiane e danesi, dovrebbe semplicemente ripassare la nostra storia. Mandare al confino gli “indesiderati”, cacciandoli su un’isola per allontanarli dalla civiltà, era una prerogativa di Mussolini. Forse il ministro dell’Interno non ha mai sentito parlare di Ventotene o delle isole Tremiti.

      Dopo le leggi speciali del 1926, gli individui ritenuti pericolosi per lo Stato e per l’ordine pubblico venivano spediti in queste isole. È bene sottolineare che, quasi cento anni fa, venivano considerati pericolosi anche gli omosessuali, gli avversari politici, i credenti di fede diversa, come i testimoni di Geova, o i lettori di libri considerati sovversivi. Durante il fascismo vennero emesse 12mila ordinanze dalle commissioni Provinciali, e le isole si riempirono. Una volta giunti in quei luoghi, ai confinati venivano sottratti i documenti personali, non potevano interagire con gli isolani o superare zone di confine sorvegliate da guardie armate. Sulla carta era vietato anche ascoltare la radio o parlare di politica, mentre era permesso l’invio di una sola lettera alla settimana, non più lunga di 24 righe. Da Ventotene passò anche Sandro Pertini, che poi divenne uno dei più amati presidenti della Repubblica. Quando Salvini si lancia in azzardati inviti ad affittare isole, ricordiamoci quanto ci hanno trasmesso i libri di storia.

      È proprio per la memoria storica ancora pulsante, da preservare il più a lungo possibile, che proposte come quella del governo danese dovrebbero mettere in allarme le democrazie europee, che sono sotto attacco anche per questo e non solo per gli attacchi terroristici di individui radicalizzati e riempiti di odio esattamente come i sostenitori di simili politiche.

      Nessun uomo è un’isola, scriveva il poeta John Donne. Rivisitando i suoi versi, auspichiamo “nessun uomo su un’isola”, se viene intesa come prigionia e azzeramento dei diritti fondamentali dell’uomo. Che sia in Danimarca, nel profondo Sud dell’Oceania o in qualche nostalgia malsana di un politico nostrano che strizza troppo spesso l’occhio a un passato nero che non dovrebbe ripetersi.

      https://thevision.com/politica/danimarca-migranti-isolamento

  • R.F. et Bruno Astarian - Ménage à trois: Episode 9 – Printemps Égyptien 2011–2013 (deuxième partie)

    Dans la première partie de ce texte, il s’est agi d’identifier les composantes et le devenir du capitalisme égyptien à la veille du Printemps Égyptien, puis de reconstruire la séquence des événements qui se sont déroulés de janvier-février 2011 au coup d’État de juillet 2013 et à la période immédiatement suivante. Dans cette deuxième partie, nous nous attacherons à une analyse d’ensemble de ces événements sous leurs différentes facettes.

    #Égypte #théorie #communisme #communisation

    http://www.hicsalta-communisation.com/accueil/menage-a-trois-episode-9-printemps-egyptien-2011-2013-deuxie

  • Immigration : l’UE veut intensifier sa coopération avec l’Egypte et l’Afrique du Nord

    Les dirigeants européens sont convenus d’engager des négociations avec l’Egypte et d’autres pays d’Afrique du Nord pour lutter contre les départs clandestins de migrants vers l’Europe, a annoncé jeudi le chancelier autrichien Sebastian Kurz au second jour d’un sommet de l’UE à Salzbourg.

    « L’Egypte est prête à approfondir son dialogue avec nous », s’est félicité M. Kurz, saluant « une nouvelle étape importante » dans la lutte contre l’immigration en Europe.

    Depuis le pic de la crise migratoire en 2015, l’UE a déjà conclu avec la Turquie et la Libye des accords qui ont contribué à une forte baisse des arrivées sur le continent via la Méditerranée.

    Mais les Européens veulent étendre ces partenariats à tous les pays d’Afrique du Nord à la faveur notamment d’un sommet avec la Ligue arabe (basée au Caire) que le Conseil européen (représentant les Etats membres) espère organiser en février.

    Pays fondateur de la Ligue arabe, l’Egypte joue un rôle modèle dans la lutte contre les embarquements clandestins à destination de l’Europe, a souligné M. Kurz, dont le pays assume jusqu’à la fin de l’année la présidence tournante de l’UE.

    « L’Egypte est le seul pays (d’Afrique du Nord) qui a réussi depuis 2016 à empêcher tout départ de migrants » par voie de mer, a souligné le chancelier autrichien, saluant l’"efficacité" du Caire.

    Le ministère égyptien des Affaires étrangères a confirmé la proposition d’un sommet UE-Ligue arabe en Egypte, en ajoutant toutefois que l’immigration ne saurait figurer seule au menu.

    « Le sommet proposé aborde toutes les questions de coopération arabo-européenne et ne se limite pas au sujet de l’immigration comme cela se dit », a insisté le ministère égyptien.

    Malgré la chute des arrivées en Europe à des niveaux inférieurs à ceux d’avant 2015, la question migratoire reste une des priorités des Vingt-Huit, qui en ont fait l’un des deux principaux sujets à l’ordre du jour du sommet informel de Salzbourg, avec le Brexit.

    « Nous avons une crise politique, pas une crise migratoire. Les chiffres (d’arrivées) sont même inférieurs à ceux qu’ils étaient en 2007. Mais il faut répondre aux préoccupations des citoyens européens, on ne peut pas les ignorer et attendre la prochaine crise », a reconnu le Premier ministre libéral luxembourgeois Xavier Bettel, à quelques mois de l’échéance électorale européenne (mai 2019).

    Pour autant, quand on évoque les sujets migratoires, « on parle de gens », a-t-il relevé, appelant les pays européens à faire preuve de « davantage de solidarité » au sein de l’UE.

    M. Kurz, un tenant d’une ligne dure dans ce dossier, a toutefois souligné que « la question migratoire ne se résoudra pas par la répartition (des migrants au sein des pays de l’UE), mais par la défense des frontières extérieures », telle que la souhaite la Commission européenne avec un renfort des moyens de l’Agence européenne des gardes-frontières et des gardes-côtes (Frontex).

    Répondant aux critiques de Vienne, qui avait accusé jeudi les capitales du sud de l’Europe d’aborder avec réticence le renforcement de la mission Frontex, une source diplomatique espagnole a assuré jeudi que son pays ne voyait « pas d’inconvénient » à une telle mesure. « Mais nous le considérons comme un mécanisme flexible et complémentaire », a ajouté cette source.

    Craignant une atteinte à la souveraineté hongroise, le Premier ministre Viktor Orban a indiqué jeudi avoir proposé à la présidence européenne de garantir « le droit des pays à défendre » eux-mêmes leurs frontières.

    Une source proche de la présidence française a jugé que la question de la souveraineté était un « faux débat », car « personne n’a jamais dit qu’un garde-frontière étranger imposerait sa décision dans le pays où il est posté ».

    https://www.voaafrique.com/a/migrants-l-ue-veut-intensifier-sa-cooperation-avec-l-egypte-et-l-afrique-du-nord-/4579509.html
    #asile #migrations #réfugiés #externalisation #frontières #Egypte #UE #EU #politique_migratoire

    • Egypt

      Introduction

      Egypt is a destination country along the central Mediterranean refugee route with people arriving from both the Middle East and east Africa. A growing population of concern is stranded in the most overcrowded and poorest neighbourhoods of its largest cities such as Cairo and Alexandria as a result of an upward trend of new arrivals and tightened control measures aimed at curbing irregular outflows towards Europe.

      Of the more than 247 000 refugees registered by the UNHCR, around 133 000 are from Syria with the remainder from East Africa or Iraq.
      What are the needs?

      Egypt continues to see a steady increase of refugees and migrants. Almost 31 000 were registered in 2018, more than 30 percent of them Syrians.

      Newly-arrived refugees and asylum seekers mix with an urban refugee population as well as with stranded migrants, and are heavily reliant on humanitarian assistance. Refugees reside in overcrowded and impoverished urban centres, where local communities already struggle with difficult living conditions, high unemployment rates and poor access to critical services such as healthcare and education. According to the UN, 85 percent of registered Syrian refugees in Egypt are unable to meet their basic needs.

      This coincides with Egypt’s worst economic recession in decades, which has seen dramatic price hikes in food and utilities. In addition, refugees from African countries have no or limited access to formal education and suffer linguistic barriers and discrimination, further contributing to their marginalisation.

      How are we helping?

      European Union assistance targets Syrian refugees and the most vulnerable among other refugees groups and their hosting communities. The EU funds humanitarian projects that focus on three main priorities: protection, healthcare, and education in emergency (EiE).

      Given the upward trend for new arrivals and, amongst them, the sharp increase of unaccompanied and separated children, strengthening core protection activities for the most vulnerable remains the paramount objective.

      While refugees in Egypt are legally entitled to access public health services, several structural causes (e.g. poor quality of services), calling for developmental investments, limit their capacity to benefit from them.

      The EU’s humanitarian aid efforts aim to facilitate access to emergency health services, particularly maternal and reproductive health, for those refugees without financial means to afford health fees, as well as for victims of discrimination and marginalisation. The most vulnerable groups or individuals in the hosting communities may also benefit from these interventions.

      In the area of education, the EU’s humanitarian aid funding intends to provide access to formal schooling and reduce related barriers for the most vulnerable refugee children. Barriers to education may be academic, financial, institutional or social and emotional, as well as any other obstacles children face as refugees. The support for educational activities focuses on primary and secondary school levels.

      The EU also provides multipurpose cash assistance to address the basic expenditures of those most in need among the registered refugees through cash transfers. The value of the transfer is normally based on a minimum expenditure basket (MEB, or what a household needs on a regular or seasonal basis and its average cost over time), while taking into account the contribution made by households, and available resources.

      https://ec.europa.eu/echo/where/middle-east/egypt_en
      #Egypte

      Avec ce commentaire de Marie Martin via la liste Migreurop :

      Pour celles et ceux pour qui ce serait pas clair, l’Union européenne considère désormais l’Egypte comme un pays de « destination » pour les personnes réfugiées, alors que les années précédentes les documents officiels parlaient de pays de « transit et de destination ». L’appel du HCR fait ainsi étrangement écho à une réalité qui ressemblerait presque à une #prophétie_auto-réalisatrice.

      –-> Appel du #HCR :

      Le HCR appelle à un « soutien crucial » en faveur de l’Egypte, débordée par le nombre de réfugiés

      Près de 250 000 réfugiés et demandeurs d’asile sont présents dans le pays, principalement des Syriens, des Soudanais et des Ethiopiens.
      Le nombre de réfugiés arrivant en Egypte est en hausse, a signalé l’ONU, jeudi 28 février, appelant à un « soutien crucial » face aux « ressources insuffisantes » du pays, partenaire clé dans le contrôle des migrations en Méditerranée. « Les conflits en cours au Yémen et en Afrique subsaharienne ont forcé davantage de personnes à fuir en Egypte », a indiqué dans un communiqué le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).

      Le nombre de réfugiés et de demandeurs d’asile enregistrés dans le pays au cours des deux dernières années a augmenté de 24 %, selon cette organisation internationale spécialisée. Au total, près de 250 000 réfugiés et demandeurs d’asile sont enregistrés par le HCR en Egypte, principalement des Syriens, des Soudanais et des Ethiopiens, selon des chiffres publiés en février par l’agence de l’ONU.
      « Des conditions humanitaires épouvantables »

      La capacité d’accueil de l’Egypte « est sous forte pression en raison de cette hausse d’arrivées et de ressources insuffisantes », a averti le HCR. « Huit réfugiés sur dix en Egypte vivent dans des conditions humanitaires épouvantables, estime dans ce communiqué le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, Filippo Grandi. Ils ne peuvent même pas satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. Mettre du pain sur la table est un défi quotidien. Or nous ne sommes pas en mesure de leur fournir le strict nécessaire ni de maintenir nos principaux programmes de protection des réfugiés dans ce pays. » Le HCR appelle ainsi à un « soutien crucial ».

      Du 24 au 26 février, l’Egypte a accueilli un sommet entre la Ligue arabe et l’Union européenne, dont la lutte contre l’immigration illégale était l’un des thèmes principaux au menu des discussions, sans aboutir à des annonces concrètes. Dans ses relations avec les chancelleries européennes, Le Caire se présente régulièrement comme un champion de la lutte contre l’immigration illégale et un modèle pour l’intégration des réfugiés sur son sol.

      https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/03/01/le-hcr-appelle-a-un-soutien-crucial-en-faveur-de-l-egypte-debordee-par-le-no
      #UNHCR

  • Trump Called Egypt’s President Sissi ‘A F***ing Killer’ After Agreeing Partnership, Book Claims
    https://www.newsweek.com/trump-called-egypt-president-sissi-killer-after-partnership-book-claims-11

    “Dowd, remember who I’m talking to,” Trump said, according to the book. "The guy’s a f***ing killer. This guy’s a f***ing killer! I’m getting it done. He’ll make you sweat on the phone. And right before we make the deal, Sissi says”—the book describes the president as then assuming a “deep groveling voice” apparently intended to mimic Sissi’s—“Donald, I’m worried about this investigation. Are you going to be around? Suppose I need a favor, Donald?"

    #égypte

  • Un tribunal égyptien confirme 75 condamnations à mort
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/09/08/un-tribunal-egyptien-confirme-75-condamnations-a-mort_5352233_3212.html

    Un tribunal du Caire a confirmé, samedi 8 septembre, les condamnations à mort de 75 personnes, le plus grand nombre de condamnations à la peine capitale dans une seule affaire. Les juges avaient prononcé ces peines, le 28 juillet. Elles ont été depuis confirmées par le grand mufti d’Egypte qui a donné son avis consultatif.

    Parmi les 75 personnes condamnées, 44 étaient présentes samedi et 31 ont été condamnées par contumace. Les condamnés peuvent encore faire appel. De hauts dirigeants des Frères musulmans, comme Mohammed Al-Beltagui, Issam Al-Aryane et Safwat Hijazi figurent parmi les personnes condamnées à mort samedi. Le tribunal a aussi confirmé la condamnation à perpétuité du guide suprême des Frères musulmans, Mohamed Badei.

    #égypte #catastrophe_arabe

  • « Ma femme a été emprisonnée pour avoir dénoncé le harcèlement sexuel en Egypte » - Le Courrier
    https://lecourrier.ch/2018/09/05/ma-femme-a-ete-emprisonnee-pour-avoir-denonce-le-harcelement-sexuel-en-eg

    Amal Fathy, arrêtée le 11 mai pour avoir posté sur Facebook une vidéo dénonçant le harcèlement sexuel et critiquant le gouvernement égyptien pour son inaction, a été maintenue en détention pendant quinze jours. D’abord libérée sous caution, elle est aujourd’hui inquiétée dans le cadre d’une autre affaire portant sur ses liens présumés avec un mouvement de jeunes militants et placée en détention provisoire. Cette deuxième affaire est portée en jugement, mais l’on ignore ce qui lui est concrètement reproché. Son mari, Mohamed Lotfy, chercheur dans le domaine des droits humains, témoigne.

    #Egypte #harcèlement_sexuel

  • خان الخليلي بعيون ضيّقة : كيف غزا الصينيون أقدم سوق في مصر؟ - رصيف22
    https://raseef22.com/life/2018/08/29/%d8%ae%d8%a7%d9%86-%d8%a7%d9%84%d8%ae%d9%84%d9%8a%d9%84%d9%8a-%d8%a8%d8%b9

    Au Caire (comme ailleurs dans le monde arabe - et ailleurs sans doute), l’invasion des produits chinois met à mal le (peu qui reste du) savoir-faire artisanal...

    #égypte #khan_al-khalili

  • The U.S. is wrong about the Muslim Brotherhood — and the Arab world is suffering for it - The Washington Post

    By Jamal Khashoggi
    August 28 at 3:26 PM

    https://www.washingtonpost.com/news/global-opinions/wp/2018/08/28/the-u-s-is-wrong-about-the-muslim-brotherhood-and-the-arab-world-is-

    During the Obama presidency, the U.S. administration was wary of the Muslim Brotherhood, which had come to power in Egypt after the country’s first-ever free elections. Despite his declared support for democracy and change in the Arab world in the wake of the Arab Spring, then-President Barack Obama did not take a strong position and reject the coup against President-elect Mohamed Morsi. The coup, as we know, led to the military’s return to power in the largest Arab country — along with tyranny, repression, corruption and mismanagement.

    That is the conclusion that David D. Kirkpatrick arrives at in his excellent book “Into the Hands of the Soldiers,” which was released this month. A former Cairo bureau chief for the New York Times, Kirkpatrick gives a sad account of Egypt’s 2013 coup that led to the loss of a great opportunity to reform the entire Arab world and allow a historic change that might have freed the region from a thousand years of tyranny.

    • During the Obama presidency, the U.S. administration was wary of the Muslim Brotherhood, which had come to power in Egypt after the country’s first-ever free elections. Despite his declared support for democracy and change in the Arab world in the wake of the Arab Spring, then-President Barack Obama did not take a strong position and reject the coup against President-elect Mohamed Morsi. The coup, as we know, led to the military’s return to power in the largest Arab country — along with tyranny, repression, corruption and mismanagement.

      That is the conclusion that David D. Kirkpatrick arrives at in his excellent book “Into the Hands of the Soldiers,” which was released this month. A former Cairo bureau chief for the New York Times, Kirkpatrick gives a sad account of Egypt’s 2013 coup that led to the loss of a great opportunity to reform the entire Arab world and allow a historic change that might have freed the region from a thousand years of tyranny.

      The United States’s aversion to the Muslim Brotherhood, which is more apparent in the current Trump administration, is the root of a predicament across the entire Arab world. The eradication of the Muslim Brotherhood is nothing less than an abolition of democracy and a guarantee that Arabs will continue living under authoritarian and corrupt regimes. In turn, this will mean the continuation of the causes behind revolution, extremism and refugees — all of which have affected the security of Europe and the rest of the world. Terrorism and the refugee crisis have changed the political mood in the West and brought the extreme right to prominence there.

      There can be no political reform and democracy in any Arab country without accepting that political Islam is a part of it. A significant number of citizens in any given Arab country will give their vote to Islamic political parties if some form of democracy is allowed. It seems clear then that the only way to prevent political Islam from playing a role in Arab politics is to abolish democracy, which essentially deprives citizens of their basic right to choose their political representatives.

      Shafeeq Ghabra, a professor of political science at Kuwait University, explains the problem in this way: “The Arab regimes’ war on the Brotherhood does not target the movement alone, but rather targets those who practice politics, who demand freedom and accountability, and all who have a popular base in society.” A quick look at the political degradation that has taken place in Egypt since the military’s return to power confirms what Ghabra says. President Abdel Fatah al-Sissi’s regime has cracked down on the Islamists and arrested some 60,000 of them. Now it has extended its heavy hand against both secular and military figures, even those who supported him in the coup. In today’s Egypt, political life is totally dead.

      It is wrong to dwell on political Islam, conservatism and identity issues when the choice is between having a free society tolerant of all viewpoints and having an oppressive regime. Five years of Sissi’s rule in Egypt makes this point clear.

      There are efforts here in Washington, encouraged by some Arab states that do not support freedom and democracy, to persuade Congress to designate the Muslim Brotherhood as a terrorist organization. If they succeed, the designation will weaken the fragile steps toward democracy and political reform that have already been curbed in the Arab world. It will also push backward the Arab countries that have made progress in creating a tolerant environment and allowing political participation by various components of society, including the Islamists.

      Islamists today participate in the parliaments of various Arab countries such as Kuwait, Jordan, Bahrain, Tunisia and Morocco. This has led to the emergence of Islamic democracy, such as the Ennahda movement in Tunisia, and the maturing of democratic transformation in the other countries.

      The coup in Egypt led to the loss of a precious opportunity for Egypt and the entire Arab world. If the democratic process had continued there, the Muslim Brotherhood’s political practices could have matured and become more inclusive, and the unimaginable peaceful rotation of power could have become a reality and a precedent to be followed.

      The Trump administration always says it wants to correct Obama’s mistakes. It should add his mishandling of Arab democracy to its list. Obama erred when he wasted the precious opportunity that could have changed the history of the Arab world, and when he caved to pressure from Saudi Arabia and the United Arab Emirates, as well as from members of his own administration. They all missed the big picture and were governed by their intolerant hatred for any form of political Islam, a hatred that has destroyed Arabs’ choice for democracy and good governance.

      #Frères_musulmans #USA #Egypte

  • #Villes_méditerranéennes, passé, présent, futur

    Deux habitants sur trois vivent en ville dans les pays du pourtour méditerranéen. Vers 2030, ils représenteront les trois quarts de la population totale. Selon un rapport du Plan Bleu, dans l’ensemble des vingt et un pays du pourtour méditerranéen, la population urbaine – résidant dans des agglomérations de plus de 10 000 habitants – est passée de 94 millions en 1950 (44 % de la population) à 274 millions en 2000 (64 %).

    Comment gérer ce développement ? Que nous apprennent l’histoire et l’évolution de nos villes pour bâtir un futur durable ? 15–38 place les villes méditerranéennes au centre du viseur estival. Comme l’année dernière, nous prenons le temps et publions les reportages, analyses, images, balades sonores, au fil des semaines jusqu’à la fin du mois d’août. Pour ce premier opus direction la Syrie, en passant par Marseille, Barcelone et Tel Aviv.

    À Marseille, l’enchevêtrement de villages et de barres d’immeuble de la 2ème ville de France interroge. Comment en est-on arrivé à une telle organisation ? Quelles conséquences sur la vie quotidienne des habitants ? Cet ensemble disparate s’est constitué au grès d’une urbanisation que les spécialistes nomment de « comblement », ou comment combler les trous entre les noyaux villageois existants, en y plantant des tours.

    Quelle vie économique et sociale dans les centres villes avec l’ubérisation de la société, et des logements, comme à Barcelone en Espagne où les habitations sont de plus en plus louées aux touristes à la nuitée, entraînant une hausse conséquente des loyers ? Le conseil municipal de Ada Colau (Podemos) a déclaré la guerre aux locations illégales des appartements touristiques, comme Airbnb et similaires. Comment tout cela s’est produit, comment se passe l’action contre le tourisme de masse. Comment cela change la ville et qu’en pensent les résidents ?

    En Israël, l’histoire nous apprend comment les premières populations se sont installées et organisées. Tel Aviv, concentre plus de 4000 bâtiments de style Bauhaus (dont 1 000 ont été classés au patrimoine de l’UNESCO en 2003). La “ville blanche” abrite ainsi le plus grand ensemble d’architecture moderne au monde et le mieux préservé. Une particularité qui fait le charme de la ville mais raconte aussi son histoire. Des architectes avaient alors immigré après avoir été formés dans divers pays d’Europe et conçu les bâtiments. A l’époque, le choix du minimalisme était davantage motivé par des enjeux pratiques qu’esthétiques : il s’agissait de construire rapidement et à moindre coût pour accueillir les nouvelles vagues de migrants.

    Enfin, en Syrie, l’enjeu actuel de la reconstruction se trouve dans des lois sur la propriété décidées par le régime syrien en 2012 et 2018. Ces réglementations excluent de nombreux syriens déplacés à l’intérieur et réfugiés à l’extérieur du pays. Avocats, architectes et collectifs se constituent aujourd’hui pour informer la population et dénoncer l’injustice de ces décisions destinées à changer le visage de la Syrie.


    https://www.1538mediterranee.com/14-villes

    #villes #urban_matter #géographie_urbaine #Méditerranée #Syrie #Marseille #Barcelone #Tel-Aviv #Bauhaus #Immeuble_Gaza #Beyrouth #Egypte

    cc @reka

  • Egypt internet : Sisi ratifies law tightening control over websites
    https://www.bbc.com/news/world-middle-east-45237171

    Egyptian President Abdel Fattah al-Sisi has signed a new law that tightens controls over the internet. The legislation on “cybercrime” means websites can be blocked in Egypt if deemed to constitute a threat to national security or the economy. Anyone found guilty of running, or just visiting, such sites could face prison or a fine. Authorities say the new measures are needed to tackle instability and terrorism. But human rights groups accuse the government of trying to crush all (...)

    #censure #surveillance #web

  • L’Égypte renforce son contrôle du Net
    https://www.nextinpact.com/brief/l-egypte-renforce-son-controle-du-net-5046.htm

    Il y a quelques jours, l’Egypte a adopté une loi sur le cybercrime. Elle autorise le blocage de sites identifiés comme une menace pour la sécurité nationale ou l’économie, rapporte la BBC. Toute personne maintenant un tel site ou le visitant est passible d’une peine de prison ou d’une amende. La loi renforce également les capacités de surveillance, obligeant les opérateurs à retenir des données d’internautes pendant 180 jours. Selon l’Association pour la liberté de pensée et d’expression, plus de 500 (...)

    #censure #législation #web #surveillance

  • Un #fromage vieux de 3 200 ans découvert dans une tombe égyptienne
    https://www.francetvinfo.fr/sciences/archeologie/un-fromage-vieux-de-3200-ans-decouvert-dans-une-tombe-egyptienne_290007

    Un fromage vieux de 3 200 ans a été découvert dans l’ancienne capitale de l’#Égypte antique, Memphis, selon une étude relayée vendredi 17 août par le HuffPost. Une équipe scientifique a retrouvé des pots cassés remplis d’une mystérieuse substance blanche dans la tombe de Phtames, l’ancien maire de #Memphis.

    #archéologie #alimentation #égyptologie

    Lien vers l’article du Anatical chemistry : https://pubs.acs.org/doi/abs/10.1021/acs.analchem.8b02535

  • A superb new book on the 2011 Egyptian uprising shows how Israel helped thwart democracy there – Mondoweiss
    https://mondoweiss.net/2018/08/egyptian-uprising-democracy

    Kirkpatrick quotes Leon Panetta, at the time the head of the CIA, who says the new Egyptian strongman, General Abdel Fattah el-Sisi, recognized that the American threats were bluffs partly because Sisi was confident the Israel lobby would protect the Egyptian military. 

    The [U.S.] Congress knew that in a part of the world where Israel does not have a lot of friends, it does not make a heck of a lot of sense to kick Egypt in the ass, because they are one of the few players in that area that are a friend to Israel.

    Israel was not the only reason the U.S. betrayed democracy in Egypt. America’s other allies in the region, Saudi Arabia and the Gulf oil kingdoms, also preferred military rule there. Senior U.S. commanders, like Generals James Mattis and Michael Flynn, had personal ties to Sisi and other Egyptian top brass. Kirkpatrick also notes that Hillary Clinton “saw the generals as a source of stability.” But remove Israel from the equation and it is more likely that the minority of moderates in the Obama administration, which included Obama himself, might have prevailed.

    #Egypte #Israel #démocratie

  • Enfin un article détaillé sur la vie de #Cheikh_Imam :

    Cheikh Imam, porte-voix des colères égyptiennes
    Mouna Chahine, Orient XXI, le 14 août 2018
    https://orientxxi.info/lu-vu-entendu/cheikh-imam-porte-voix-des-coleres-egyptiennes,2582

    L’emprisonnement dure de mai 1969 au 21 octobre 1971. Des proches du président Gamal Abdel Nasser avaient tenté de le convaincre de gracier Cheikh Imam et Fouad Negm, mais il avait refusé : « ils ne sortiront pas de prison tant que je suis vivant. » C’est le cas, puisque le président égyptien meurt le 28 septembre 1970.

    Les deux hommes avaient mis à profit leur séjour en prison pour donner libre cours à leur créativité : plus de vingt chansons. Negm écrivait, Cheikh Imam mettait en musique ; ils profitaient des quinze minutes de récréation quotidienne pour se coordonner. Parmi les chansons écrites et mises en musique en prison, on trouve « Qayadou echama’a » (« Allumez la bougie ») , « Halawila », Bahia…

    Au mois de janvier 1972, des manifestations éclatent au Caire en raison des tergiversations de Sadate à déclarer la guerre à Israël. Ils composent la chanson "رجعوا التلامذة يا عم حمزة للجد تاني" (« Les étudiants sont de retour »), et sont arrêtés une nouvelle fois pendant 25 jours. Leur célébrité s’accroît encore et leurs chansons se diffusent.

    #Musique #Musique_et_politique #musique_arabe #Egypte

  • Sissi détient la clé du programme envisagé par Trump dans le #Sinaï pour tuer l’État palestinien | Middle East Eye
    https://www.middleeasteye.net/opinions/sissi-d-tient-la-cl-du-programme-envisag-par-trump-dans-le-sina-pour-

    Les plans d’#Israël et de Washington pour Gaza font fortement écho au modèle de « pacification économique » qui formait le cadre du processus de paix d’Oslo à la fin des années 1990.

    Pour Israël, #Oslo représentait cyniquement une occasion de détruire l’économie essentiellement rurale de la #Cisjordanie, dont les #Palestiniens dépendent depuis des siècles. Israël convoite depuis longtemps le territoire, tant pour son potentiel économique que pour ses connotations religieuses.

    Des centaines de communautés palestiniennes en Cisjordanie dépendent de ces terres pour l’agriculture, ce qui les lie à des lieux historiques en raison de besoins économiques et de leur tradition. Néanmoins, pour déloger les villageois – les forcer à rallier une poignée de villes palestiniennes et dégager la terre pour les colons juifs –, un modèle économique alternatif devait être mis au point.

    Dans le cadre du processus d’Oslo, Israël a commencé à établir une série de zones industrielles – financées par des donateurs internationaux – sur la zone tampon (« seam zone ») entre Israël et la Cisjordanie.

    Des sociétés israéliennes et internationales devaient y ouvrir des usines et employer une main-d’œuvre palestinienne bon marché avec des protections minimales. Les Palestiniens, une population d’agriculteurs fortement attachés à leurs terres, allaient devenir une main-d’œuvre intermittente concentrée dans les villes.

    Pour Israël, cela avait comme avantage supplémentaire de faire des Palestiniens le « précariat » ultime. S’ils venaient à commencer à exiger un État ou même à protester pour des droits, Israël pouvait simplement leur bloquer l’accès aux zones industrielles et laisser la faim pacifier la population.

    Il y a tout lieu de croire que l’objectif de l’initiative couvée par Israël et Trump est de reloger progressivement les Palestiniens dans le Sinaï en investissant dans des projets d’infrastructure.

    Avec des intérêts en matière de sécurité solidement alignés entre les deux pays, Israël peut alors compter sur l’#Égypte pour pacifier les Palestiniens de Gaza en son nom. Sous un tel programme, Le Caire aura de nombreux moyens de donner des leçons à sa nouvelle main-d’œuvre.

    L’Égypte pourra suspendre temporairement les projets d’infrastructure et licencier les travailleurs jusqu’à un retour au calme. Elle pourra fermer le seul poste frontalier de Rafah entre Gaza et le Sinaï, ou encore fermer les centrales électriques et les usines de dessalement et priver ainsi Gaza d’électricité et d’eau potable.

    De cette manière, Gaza pourra rester sous l’emprise d’Israël sans qu’Israël n’ait à partager une quelconque responsabilité. L’Égypte deviendra le geôlier visible de Gaza, tout comme Abbas et son Autorité palestinienne sont devenus les geôliers d’une grande partie de la Cisjordanie.

    Voilà le modèle qu’Israël envisage pour Gaza. Nous pourrions découvrir bientôt s’il est partagé également par l’Égypte et les États du #Golfe.

  • Galal El-Behairy - PEN America
    https://pen.org/advocacy-case/galal-el-behairy

    Galal El-Behairy is an Egyptian poet, lyricist, and activist who has been in detention in Tora Prison in Cairo since March 2018. Early this year he collaborated with musician Ramy Essam on the song “Balaha” and was planning to publish a book of poetry, both of which caused him to be detained, tortured, and imprisoned unjustly for several months awaiting a court indictment. El-Behairy was arrested five days after the release of “Balaha,” disappeared for a week, and exhibited signs of torture when he appeared before the High State Security Prosecution. El-Behairy is currently being held in detention under the High State Security’s charges of terrorist affiliation, dissemination of false news, abuse of social media networks, blasphemy, contempt of religion, and insulting the military. The verdict in his case was expected on May 16, but was then rescheduled to June 27, 2018, and again to July 28, 2018.

    En définitive, c’est 3 ans de prison.

    https://www.raialyoum.com/index.php/%d8%ad%d8%a8%d8%b3-%d8%b4%d8%a7%d8%b9%d8%b1-%d9%85%d8%b5%d8%b1%d9%8a-%d8%

    #poésie_arabe #égypte

  • Egypt Passes Law to Regulate Media as President Sisi Consolidates Power - WSJ
    https://www.wsj.com/articles/egypt-passes-law-to-regulate-media-as-president-sisi-consolidates-power-1531769

    Legislation treats social-media accounts with more than 5,000 followers as media outlets, opening Twitter and Facebook users to prosecution

    #médias #Égypte #ubu

  • قنوات وإذاعات السودان العامة والخاصة تهاجر جماعيا إلى « عرب سات » ! - RT Arabic
    https://arabic.rt.com/middle_east/957628-%D9%82%D9%86%D9%88%D8%A7%D8%AA-%D9%88%D8%A5%D8%B0%D8%A7%D8%B9%D8%A

    Comme tout va très bien dans la région, et désormais aussi entre l’Egypte et le Soudan, l’ensemble des médias soudanais, privés (!) et officiels, quittent Nilesat pour Arabsat, suite à une (généreuse) proposition des Saoudiens (en principe très copains avec les Egyptiens).

    "médias #égypte #soudan #catastrophe_arabe

  • La France et ses entreprises participent à l’écrasement du peuple égyptien
    http://obsarm.org/spip.php?article310

    Un nouveau rapport dévoile aujourd’hui comment l’État et plusieurs entreprises françaises ont participé à la sanglante répression égyptienne des cinq dernières années, en fournissant au régime d’Abdel Fattah al-Sissi du matériel militaire et de surveillance. Dotant les services de sécurité et de répression égyptiens de puissants outils numériques, elles ont participé à la mise en place d’une architecture de surveillance et de contrôle orwellienne, utilisée pour briser toute velléité de dissidence et de (...)

    #Actualité_des_transferts_d'armes

    / #Égypte, Transferts / exportations, #Coopération_militaire

    #Transferts_/_exportations
    http://obsarm.org/IMG/pdf/egypte716frweb.pdf

  • R. F. - Bruno Astarian - Ménage à trois: Episode 8 – Printemps Égyptien 2011–2013 (première partie)
    http://www.hicsalta-communisation.com/accueil/menage-a-trois-episode-8-printemps-egyptien-2011-2013-premie

    Nous en venons au Printemps Égyptien, qui est sans doute le plus important de ceux que nous avons avons à traiter dans cette partie empirique sur les luttes de la classe moyenne, avec ou sans le prolétariat, au cours de la dernière décennie. Il serait impossible de traiter le sujet de façon exhaustive sans lui consacrer un livre entier. Nous nous sommes concentrés, dans le récit aussi bien que dans l’analyse, sur les phases et les aspects qui sont les plus fondamentaux du point de vue du thème qui nous occupe dans ce feuilleton. Nous verrons que le cas de l’Égypte présente quelques analogies avec celui de la Tunisie, dont la première est d’être un exemple d’interclassisme franc, manifeste. Mais il y a aussi des différences : l’histoire économique et sociale du pays, sa taille, la composition du prolétariat et des classes moyennes, les clivages internes à la classe capitaliste, etc. L’issue des luttes n’a pas été la même non plus. Surtout, le cas de l’Égypte fournit des indications utiles sur ce que nous appelons la rupture de l’interclassisme, lorsque la classe moyenne salariée en lutte se désengagera de son association avec le prolétariat pour se ranger derrière les militaires. Voyons ça de plus près.

    #théorie #communisme #communisation #Egypte

  • Egypt : Labor union elections are back, but with few promises | MadaMasr
    https://www.madamasr.com/en/2018/06/08/feature/politics/labor-union-elections-are-back-but-with-few-promises

    Labor union representatives voiced their concerns over political exclusion from union elections, which kicked off on May 23 and concluded this week.

    After being postponed for 12 years, labour union elections for the period 2018-2022 were finally held under a new law passed in 2017, ending, at least on paper, 61 years of monopoly by the state-affiliated Egyptian Trade Union Federation (ETUF), and allowing for the formal creation of independent unions.

    Members and leaders of independent unions, however, cite many obstacles to free and fair elections, among them the law itself governing the work of labor unions. “It was the worst labor elections Egypt has witnessed,” says Kamal Abbas, head of the Center for Trade Unions and Workers Services (CTUWS), which organized a press conference on June 3 to raise election violations.

    One of the violations highlighted pertains to the ability of independent unions to regulate their legal status. While some independent unions have existed, predating the law for years, all of them now have to adhere to executive regulations in order to be recognized and ensure their members are eligible for elections.

    CTUWS described the process of standardizing independent unions as “intransigent and bureaucratic practices from Ministry of Manpower directorates to prevent a right backed by law,” in a report titled, “Union freedoms — Between limited leeway and purposeful restrictions.”

    • Solidarité avec les syndicats égyptiens indépendants
      Réseau Syndical International de Solidarité et de Luttes, le 30 mai 2018
      http://laboursolidarity.org/Solidarite-avec-les-syndicats

      Dans la foulée de la révolution de janvier 2011, près d’un millier de syndicats indépendants de l’Etat s’étaient crées. Un risque sérieux existe aujourd’hui de revenir à la situation en vigueur avant 2011 : celle où n’existait qu’une centrale unique officielle qui n’était qu’un simple prolongement de l’appareil d’Etat au sein du monde du travail.
      Une première étape en ce sens a été franchie avec la promulgation d’une nouvelle loi sur les syndicats en décembre 2017. Les conditions exigées pour qu’un syndicat indépendant se voit reconnaitre une existence légale ont été en effet considérablement durcies, et l’essentiel des syndicats indépendants ne les réunissent pas.
      Une seconde étape est à l’ordre du jour avec l’organisation d’élections syndicales les 23 et 31 mai, les premières depuis 12 ans. S’ils sont déclarés hors-la-loi les syndicats indépendants se voient refuser le droit de présenter des candidatEs.
      L’exemple du syndicat de Telecom Egypt est révélateur. Il lui a en effet été exigé de mettre de toute urgence son organisation en conformité avec les dispositions de la nouvelle loi, puis de déposer un dossier d’agrément auprès du Ministère du travail. Le ministère a refusé de prendre en compte ce dossier jusqu’à la veille de la date limite prévue, puis l’a rejeté sans raison, ne laissant plus d’autre choix que d’attaquer cette décision devant les tribunaux.
      Raison de plus pour répondre positivement aux appels à la solidarité émanant des syndicalistes de Telecom Egypt, membres du Réseau international de solidarité et de lutte. Avec eux, nous exigeons qu’un terme soit mis à la politique de liquidation du syndicalisme indépendant menée par le pouvoir égyptien.

      #Egypte #Syndicats #Syndicats_indépendants
      #Réseau_Syndical_International_de_Solidarité_et_de_Luttes

  • Defying the gaze of others in Abu Bakr Shawky’s Yomeddine |
    Adham Youssef
    June 1, 2018
    MadaMasr

    https://www.madamasr.com/en/2018/06/01/feature/culture/defying-the-gaze-of-others-in-abu-bakr-shawkys-yomeddine

    After finishing my interview with director Abu Bakr Shawky and producer Dina Emam at this year’s Cannes Film Festival, I move to my next scheduled meeting — a group discussion with a Kenyan director about her film, which is screening in the Un Certain Regard competition. Shawky is conducting an interview with a foreign journalist nearby, and I can’t help but overhear their conversation. The reporter asks him about the “political and religious messages” behind his debut feature and Palme d’Or contender, Yomeddine (2018).

    Later, when I meet with Shawky again, I ask him to comment on that question. “Wherever there is a good story I will go,” he says. “There is an expectation from Middle Eastern films that they have to be about politics and religion, but I don’t want to do that anymore. Not because they are irrelevant, but I watch films from the United States, Europe and Asia that are not political, and I like them. So why can’t a Middle Eastern film not be political in the traditional sense and still be considered enjoyable and significant?”

    There were three other Arabic-language films in Cannes this year; Nadine Labaki’s Cafarnaüm (2018), a Lebanese drama about poor children and migrants in the informal housing areas of Beirut; Gaya Jiji’s My Favourite Fabric (2018), a film that tackles female sexuality and the Syrian revolution (guaranteed to be a hit with Western audiences); and Sofia, Meryem BenMbarek’s story about premarital pregnancy in Morocco. Yomeddine stood out among them as a different narrative that is placed within a specific context, yet is universally appealing and relatable nonetheless.