• Pour ceux qui ont perdu le fil : la doctrine militaire israélienne est fondée sur le massacre des civils et la destruction totale des infrastructures civiles. Les responsables israéliens font ce genre de menace de crime de guerre contre Gaza ou le Liban, ouvertement, à intervalle régulier, sans que ça provoque jamais la moindre réaction internationale. Et quand ils le font : (1) c’est trop tard, (2) on s’en fout.

    Doctrine Dahiya
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Doctrine_Dahiya

    La Doctrine Dahiya est une doctrine militaire formulée par le général israélien Gadi Eizenkot qui se rapporte au contexte de guerre asymétrique en milieu urbain, et prône un usage de la force « disproportionné » au cours de représailles contre des zones civiles servant de base à des attaques, dans un but de dissuasion. Il s’agit, en dépit du principe de base du droit de la guerre, de ne plus faire de distinction entre cibles civiles et militaires1.

    Cette doctrine porte le nom de Dahieh Janoubyé, un quartier chiite d’habitations de Beyrouth qui abritait un bastion du Hezbollah avant d’être rasé par l’aviation israélienne au cours du conflit israélo-libanais de 2006.

    La première formulation publique de cette doctrine eut lieu en octobre 2008, dans une interview à l’agence Reuters au cours de laquelle le général Eizenkot déclare :

    « Ce qui est arrivé au quartier Dahiya de Beyrouth en 2006 arrivera à tous les villages qui servent de base à des tirs contre Israël. […] Nous ferons un usage de la force disproportionné [sur ces zones] et y causerons de grands dommages et destructions. De notre point de vue, il ne s’agit pas de villages civils, mais de bases militaires. […] Il ne s’agit pas d’une recommandation, mais d’un plan, et il a été approuvé. […] S’en prendre à la population est le seul moyen de retenir Nasrallah. »

    • Je comprend pourquoi il est comme ça notre général Eizenkot avec qui nous sommes inconditionnellement solidaires. Nos ancêtres on joué un mauvais tour à ses ancêtres en ne leur réservant que le nom de « fer de merde ».
      Ce fut le sort des juifs pauvres qui ne purent acheter un nom agréable lorsqu’on les obigeat à germaniser leur noms de famille.

      Eizen = Eisen = fer
      Kot = Scheiß = merde.

      D’après notre encyclopédie préférée il est par contre possible que les ancêtres du vaillant général étaient des petits rigolos qui furent exprès de choisir un nom bizarre pour des raisons inconnues.
      https://de.m.wikipedia.org/wiki/J%C3%BCdischer_Name

      Je nach Region konnte die Namensgebung unterschiedlich verlaufen, so dass bei der Deutung der Namen auch die Herkunftsregion eine große Rolle spielen kann. Nicht zu verkennen ist aber auch die durch die Namensanalyse vermutete Freude der Juden an Synonymen, am Denken um die Ecke, an Verballhornungen, an Wortspielereien und an (Selbst-)Ironie. Gerade ihre Mehrsprachigkeit und die Eigenart der hebräischen Schrift, nur Konsonanten abzubilden, trugen dazu wesentlich bei.

      #Eisenscheiß #wtf

    • oui mais « est-ce que vous condamnez ?! »

      La réaction Française, cette fois, a été plutôt claire, non ? Soutien total à Israël, ta doctrine on opine, Dahiya pluka, Amen. J’ai faux ?

      En tout cas merci pour le topo ; 2008 ça fait 15 ans ; avant, ils avaient une autre doctrine ou c’est juste qu’elle avait pas encore de nom ?

    • Guerre Israël-Hamas : l’armée israélienne « change les règles » dans sa guerre contre le Hamas

      L’armée assure vouloir mener cette offensive selon « les règles du droit international humanitaire », ou, du moins, son interprétation par les militaires israéliens, plus maximaliste que les armées européennes ou américaine. Ainsi, la doctrine Dahiya, élaborée en 2006 par Gadi Eisenkot, ancien chef d’état-major de l’armée israélienne – et qui vient de rejoindre, en observateur, le « cabinet de guerre » israélien –, théorise l’usage d’une force disproportionnée afin d’atteindre ses objectifs, y compris viser une zone civile pour y éliminer des cibles militaires. Le nom de la doctrine fait référence à un quartier de la banlieue sud de Beyrouth où était basée la direction du Hezbollah lors de la guerre de l’été 2006 entre le Liban et Israël. Le rapport Goldstone demandé par les Nations unies après le premier conflit entre Israël et le Hamas en 2008-2009 avait conclu que la doctrine avait été « conçue pour punir, humilier et terroriser la population civile ».

      « Ils choisissent de mettre leur vie en jeu »

      « Je ne pense pas que cette doctrine s’applique aujourd’hui, estime le professeur Gabi Siboni, de l’Institut de Jérusalem pour la stratégie et la sécurité. Nous nous occupons de cibler et de détruire des agents du Hamas et d’autres organisations terroristes. Ce sont tous des cibles militaires. » Alors que 2 300 personnes, principalement des civils, dont 600 enfants, ont déjà été tuées, M. Siboni affirme aussi qu’Israël opère selon les principes du droit international humanitaire : « C’est pour cela que l’armée a demandé à la population d’évacuer le nord de Gaza. Quant à ceux qui restent, tant pis. Ils choisissent de mettre leur vie en jeu. »

      Depuis le début de l’opération militaire sur Gaza, l’armée israélienne n’a guère détaillé les cibles qui justifieraient les frappes. Ses services de communication donnent en revanche le tonnage de bombes larguées sur l’enclave, en postant les images de ruines.

      Asa Kasher, professeur de philosophie à l’université de Tel-Aviv, qui a contribué à la rédaction du code d’éthique des forces israéliennes, explique qu’il s’agit d’une équation : « Quand on est attaqué, on peut se défendre sans enfreindre le droit international. S’il y a une position avec des civils et des combattants, on évalue les risques. Si les gains sont militairement intéressants, et les pertes civiles limitées, il faut frapper. Sinon, il faut abandonner. » Quant à l’objectif affiché de détruire le Hamas, Asa Kasher s’interroge : « Détruire le Hamas n’est pas un objectif raisonnable. Détruire leurs capacités militaires ? Oui. Leurs infrastructures financières ? Oui. Mais détruire leur haine des juifs, des Israéliens, de l’Ouest, non. Ce qu’on peut faire, c’est réduire leur potentiel jusqu’à ce qu’ils ne soient plus une source de danger. »

      https://www.lemonde.fr/international/article/2023/10/14/guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-change-les-regles-pour-detruire-le-h

  • The Making of an SS Killer, The Life of Colonel Alfred Filbert, 1905 - 1990

    https://www.openstreetmap.org/way/120860377#map=19/52.42332/13.18798

    page 78

    In the second half of October, upon his return to Berlin from his stint in the east, Filbert was accused of having misappropriated RSHA funds. The affair impacted not only on Filbert but also on other senior members of Office VI, namely Jost – who had been fired by Heydrich as early as the beginning of September2 – and SS-Obersturmbannführer Friedrich Vollheim, head of Group VI C. The charges were used to remove the three of them from office.

    The specific charges against Filbert were twofold: first, it was claimed that Filbert had illegally retained 60,000 Reich marks in foreign currency in his office safe for his own personal use; second, he was accused of taking out ‘a dubious loan’ (einen zweifelhaften Kredit) for the purchase of a house. The interest rate agreed on for the mortgage was supposedly half a per cent lower than the rate generally applied.

    The house in question was a villa at 34 Waltharistraße in the Berlin suburb of Wannsee, which Filbert had moved into in 1941 (and would then ultimately purchase in 1943). Proceedings were initiated against him and he was questioned by an SS court in Berlin.

    He later disputed his guilt with the words: ‘Was it thinkable that I, a jurist and a soldier, would do such a thing?’ Filbert was only one of many Nazi criminals who admitted in their post- war testimony to having committed murder (albeit often on a scale much smaller than had actually been the case) but disputed having ever enriched themselves materially or financially. Franz Stangl, the former commandant of Treblinka extermination camp, endeavoured after the war to make it clear that no theft had taken place under his command.

    https://www.iwm.at/transit-online/brothers-the-ss-mass-murderer-and-the-concentration-camp-inmate

    During his four-month stint in the east, he proved to be one of the most radical executors of the genocide of Soviet Jewry. His commando was the very first to commence with the systematic murder of women and children at the end of July 1941. By the time he returned to Berlin on 20 October 1941 his commando had killed more than 16,000 Jews in Lithuania and Belarus.

    #Berlin #Nilolassee #Waltharistraße #Geschichte #Nazis #SS #Einsatzgruppen #Shoa

  • Und Meyer sieht mich freundlich an – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Und_Meyer_sieht_mich_freundlich_an

    In den Roaring Twenties und danach gin es in Berliner Kneipen hart zu. Humor war alles, was sich weit jenseits heutiger Wokeness bewegte. Lieder über legendäre „Schlachten“ der Unter- und Nachtwelt wurden von Bier und Schnapsbrüdern fröhlich mitgegrölt. Vergessen Sie #Berlin_Alexanderplatz. Die Realiät war härter als der gute Doktor Döblin es seinen Lesern zumuten wollte. Ab jetzt folgen schwere Straftaten. Was tut man nicht, um sich zu amüsieren.

    Los geht unser Zug durch die Nacht mit Suff und Ehebruch.

    https://www.youtube.com/watch?v=ZqdsVDkCG3s


    https://de.wikipedia.org/wiki/Und_Meyer_sieht_mich_freundlich_an

    Und Meyer sieht mich freundlich an ist ein Couplet aus dem Jahre 1901. Von Kurt Tucholsky wurde es als das „klassische“ Berliner Couplet bezeichnet.

    Die Musik stammt von dem Wiener Operetten-Komponisten Leo Fall, der damals Hauskomponist des Berliner Kabaretts „Die bösen Buben“ war.

    Dessen Gründer, Rudolf Bernauer, schrieb den Text, in dem ein junger Mann in der Kneipe mit der hübschen und offenbar vernachlässigten Ehefrau eines reichen Industriellen anbändelt, der daneben sitzt und ihn dabei – anscheinend nichts ahnend – freundlich ansieht. Dies bleibt auch bei den sich hieraus ergebenden Schäferstündchen so – nur hängt der gehörnte Ehemann Meyer dabei als gemaltes Porträt an der Wand.

    https://www.youtube.com/watch?v=cPNVb96EqMM

    Die Erstinterpretation stammt von dem Wiener Komiker und Operettensänger Joseph Giampietro. Eine frühe Plattenaufnahme wurde von Robert Koppel gesungen. Aus den 1970er Jahren stammen Versionen von Entertainer Peter Frankenfeld (1975) und Schlagersänger Graham Bonney.

    Schon damals scherte man sich einen feuchten Kehricht um alles, was heute noch verboten ist.
    Mord und Totschlag. Ein hoch auf alle Messerstecher !

    Licht aus, Messer raus! (Otto Kermbach, Alexander Fleßburg; 1931)
    https://www.youtube.com/watch?v=g-YUaszw4gs

    (#393) GEORGE GROSZ | Licht aus, Messer raus! (Light Out, Knife Out!)
    https://www.sothebys.com/en/auctions/ecatalogue/2019/impressionist-modern-art-day-n10148/lot.393.html

    Licht aus, Messer raus! (Light Out, Knife Out!)Signed Grosz and dated(lower left); signed Grosz, Watercolor and pen and ink on paper, Executed in 1920.

    Wir schalten jetzt mal nen Gang runter und begnügen uns mit Beleidigung und übler Nachrede.

    Pump mir dein Gesicht, ich will die Großmama erschrecken Odeon Tanz Orchester mit Robert Koppel
    https://www.youtube.com/watch?v=ltWmoDCh-j4

    Und zu guter Letzt eine Prise aggressiver Rassismusfür alle in fröhlicher Schnapslaune. Sowas ging damals runter wie Butter. Wir wissen, was draus wurde und was davor war.

    Der Neger hat sein Kind gebissen / Odeon-Tanz-Orchester mit Refraingesang
    https://www.youtube.com/watch?v=8YwaUQktiBI

    Der Deutsche Schhellackplatten- und Grammophonforum e.V. kennt den Text des Machwerks und noch viele andere Zumutungen für den guten Geschmack.
    https://grammophon-platten.de/page.php?338

    Gassenhauer des Jahres 1926

    Der Neger hat sein Kind gebissen

    Refrain
    Der Neger hat sein Kind gebissen - o-o-ho,
    warum nur tat er uns nicht küssen - o-o-ho!
    Denn wenn man nennt zehn Weiber sein,
    wollen auch geküsst sie sein,
    wollen auch geküsst sie sein.

    Im dunkelsten Landes düsterstem Urwald liegt Jumbo, der Neger, ermattet vom Streit.
    Die Frauen des Negers schimpften und zankten, weil Jumbo verletzt ihre Eitelkeit.
    Er hatte zehn Schöne gefreit nach dem Brauch, doch liebt er ein anderes Mägdelein auch -
    die küßt er stets heimlich und küßt sie so wild -
    bis rot ihr das Blut aus der Lippe quillt;
    das haben die Weiber des Jumbo geseh´n und wütend schreien nun alle zehn:

    Der Neger hat sein Kind gebissen - o-o-ho,
    warum nur tat er uns nicht küssen - o-o-ho!
    Denn wenn man nennt zehn Weiber sein,
    wollen auch geküsst sie sein,
    wollen auch geküsst sie sein.

    Das tut richtig weh. Fast so wie dieser Bericht über den Zustand der Deutschen Bahn heute (9.6.2023).
    https://www.youtube.com/watch?v=jTDtoVql4hc

    It’s not easy having a good time.
    https://www.youtube.com/watch?v=6eo-zQrLxtE


    Sagt der Mann, nachdem er sich Kannibalismus, Entführung und Vergewaltigung allerlei biologischer und konstruierter Geschlechter hingegeben hat. Wo er Recht hat hat er Recht.

    #Berlin #Kultur #Musik #Geschichte #Eisenbahn #Rassismus #Gewalt

  • RIAS-Kutte kennt sich aus mit Kurt Pomplun
    http://www.rias1.de/sound4/rias_/kutte/kutte.html

    RIAS Berlin „Kutte kennt sich aus“ (1971-1977) mit Heimatforscher Kurt Pomplun
    „Rundschau am Mittag“ 31.12.1968 Joachim Cadenbach im Interview mit Kurt Pomplun (2:54): Im Juni ist ja die Temperaturen sehr erfreulich, auch wenn Napoleon behauptet hat, der deutsche Sommer ist ein grün angestrichner Winter.

    http://www.rias1.de/sound4/rias_/rundschau/rundschau/681231_rias_aktuell_rundschau_am_mittag_joachim_cadenbach_interview_kurt_pompl
    Auf der Seite können sie die Folgen 1 bis 127 hören.

    Kurt Pomplun – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Kurt_Pomplun

    Kurt Pomplun (* 29. Juli 1910 in Schöneberg; † 5. August 1977 in Berlin) war ein deutscher Heimatforscher. Er publizierte Werke zur Geschichte Berlins und Brandenburgs, seiner Mundart und mündlich überlieferten Märchen und Sagen.
    ...
    Pomplun beantragte am 27. Dezember 1937 die Aufnahme in die NSDAP und wurde rückwirkend zum 1. Mai desselben Jahres aufgenommen (Mitgliedsnummer 5.585.940).[1] Bereits 1933 war er der SS beigetreten, in der er es mindestens bis zum Hauptscharführer brachte.
    ...
    Im Alter von 67 Jahren verstarb Kurt Pomplun am 5. August 1977 während einer Diskussion in der Schöneberger Buchhandlung Elwert und Meurer an Herzversagen.

    #Albrechts_Teerofen #Alte_Berliner_Bahnhöfe #Amüsement #Ärzte #Bänkelsänger #Berlin #Strand_und_Freibäder #Berlin-Museum #Bernau #Biesdorf #Britz #Britz #Brücken #Brunnen #BVG-Museum #Cafes #Dahlem #Dampferfahrten #Düppel #Eisenbahn-Nahverkehr #Fasching #Filmmetropole #Friedenau #Fronau #Gartenlokale #Gassenhauer #Gatow #Geschichte #Groß-Berlin #Gründerzeit #Grunewaldseen #Häfen #Hansaviertel #Havelland #Heiligensee #Hohenschönhausen #Humor #IFA #Inseln #Jagdschloß_Grunewald #Kaulsdorf #Kladow #Klein-Glienicke #Klein-Machnow #Kneipen #Kohlhasenbrück #Kolonie_Grunewald #Köpenick #Krankenhäuser #Kurfürstendamm #Lankwitz #Leierkastenmänner #Lichtenrade #Lichterfelde #Lietzensee #Lübars #Mahlsdorf #Maibräuche #Marienfelde #Märkisches_Museum #Märkisches_Viertel #Moabit #Nikolassee #Operetten #Operetten #Pankow #Parks #Pfaueninsel #Pichelsdorf #Post-Museum #Potsdam #Potsdamer_Platz #Radio #Rauchfangswerder #RIAS #Rixdorf #Rote_Insel #Rundfunk #Sagen #SansSouci #Schloß_Charlottenburg #Schloßpark_Charlottenburg #Schmargendorf #Schmökwitz #Schöneberg #Schönow #Siemensstadt #Spandau #Spielzeug #Sport #Spreewald #Springer-Haus #Staaken #Stansdorf #Steglitz #Steinstücken #Stralau #Südende #Tegel #Tegelersee #Tempelhof #Theater #Theater #Tiergarten #Treptow #Turnen #Unter_den_Linden #Volks-Theater #Wannsee #Wedding #Weihnachten #Weinstadt_Berlin #Weißensee #Westend #Wilmersdorf #Wintergarten #Scala #Wintersport #Zeitungswesen #Zitadelle_Spandau #Zoo #Zoologischer_Garten

  • Under settler terror, Palestinians tear down and flee their village
    By Basel Adra. May 25, 2023
    https://www.972mag.com/ein-samia-settler-violence

    The 27 Palestinian families who lived in the small village of ‘Ein Samia, located northeast of Jerusalem in the occupied West Bank, finally made the painful decision to leave their homes of more than 40 years after months of escalating Israeli settler violence. Some of the families said they were moving west to the village al-Majeer, while others told +972 they didn’t yet know where they were going.

    On Tuesday, in the now depopulated village, I saw dozens of residents, most of them women, under the blazing sun, destroying their houses with their own hands. I had never witnessed anything like it, and I wasn’t sure what to say to them. (...)

    #Nettoyage_ethnique #Ein_Samia

    • Haggai Matar. @Ha_Matar
      6:41 PM · 25 mai 2023
      https://twitter.com/Ha_Matar/status/1661774572901810176

      The Israeli government is stepping up its steps to deepen apartheid. Over the past two weeks, these include new initiatives (that have not yet been approved) to: double the number of settlers in the West Bank, outlaw the Palestinian flag and persecute Palestinian students in uniseverely cripple Israeli human rights organizations, and annex historic sites in the West Bank.

      The government is also supporting the construction of a new settlement on the lands of Burka, although it is deemed illegal even according to Israeli law.

      Meanwhile, over the past days settlers have attacked 2 more Palestinian villages, Burka and Ein Samia, unstopped by the army. In the latter, this has led the residents of the village to flee and tear down their own village, as @basel_adra reports here : https://www.972mag.com/ein-samia-settler-violence

      These are dangerous escalations to be taken seriously. They are also a continuation of previous polices, such as Gantz and the “government of change” outlawing Palestinian human rights organizations, or...

      the Supreme Court (the so called “bastion of democracy”) green-lighting ethnic cleansing in Masafer Yatta and Khan ak-Akhmar.

      It’s crucial to act against these government actions, and also to remember that they are a part of ongoing apartheid, and that we must take on the entire system – not just its current incarnation.

  • Erster Berliner Primark vor dem Aus
    https://www.berliner-zeitung.de/news/erster-berliner-primark-im-schlossstrassen-center-in-steglitz-vor-d


    „Primark verpiss dich, keiner vermisst dich !“ hätte vor zehn Jahren der Schlachtruf jener Friedenauer lauten können, die weitere zehn Jahre zuvor eine Bürgerinitiative gegen die Errichtung der scheußlichen Schloss-Straßen-Center-Shoppingmall am Standort des alten Kaufhaus Hertie gestartet hatten.

    Die Bewohner der in den Achtzigern mit Bankkredit und Beamtenbezügen preiswert erstandenen Friedenauer Eigentumswohnungen in Altbauten der Kaiserzeit fürchteten angesichts der durch das Shoppingparadies angelockten Horden um den Wert ihrer Immobilien. Als dann Primark anrückte, hatten sie sich mit dem Betonklotz gegenüber ihren Balkonen versöhnt, weil der ihnen wider Erwarten eine schöne Wertsteigerung für ihre Buden eingebracht hatte.

    Kurz nach der Primark-Eröffnung flogen die Kundinnen schockweise aus Tel Aviv ein, um das Textilienwunder zu bestaunen, und mischten sich fröhlich unter die aus dem fernen Marzahn mit S- und U-Bahn angereisten Mädchengruppen, deren Taschengeld dank Primark endlich für prall mit Billigmode gefüllte Einkaufstaschen reichte.

    Der Plünnenkonzern hatte zur Eröffnung sogar Marketingladies angeheuert, die den Verkäuferinnen per Crashkurs beibrachten, was die auf kritische Fragen zu antworten hatten: Nein, alles fair produziert, keine Kinderarbeit in pakistanischen Bruchbuden, nur umweltverträgliche Produktion, so billig weil computeroptimierte Logistik, Ethikblabla.

    Es folgten zehn Jahre Prima-Profit mit Fast-Fashion, diesen Klamotten, die nicht eine Wäsche überstehen, wenn nicht schon vorher die Nähte aufgegangen sind. Der Plan hatte hingehauen

    Irgendwann ist Schluß Das wars, alles abgegrast, die Karawane zieht weiter. Vielleicht eröffnet פריימרק jetzt endlich eine Filiale in Tel Aviv.

    פריימרק - אתר הקניות primark בעברית. אתר הבגדים פרימרק עכשיו בישראל.
    https://פריימרק.com

    פרימרק - כל מה שרציתם לדעת על האתר ורשת פריימרק בעברית

    Zum Abschluß noch eine Lektion Berlin für Lokalzeitungsredaktösen. Das SCC liegt im Tempelhof-Schöneberger Ortsteil Friedenau, nicht etwa in Steglitz. Die Postadresse auch: Walther-Schreiber-Platz 1. Alles Friedenau. Steht immer noch alles im Kaupert, umd wer den nicht mehr kennt, darf Openstreetmap, Wikipedia oder zur Not Google Maps nehmen. Die kennen sich alle aus.

    19.03.2023 von Sophie Barkey - Die Eröffnung machte Steglitz vor zehn Jahren zum Shopping-Hotspot. Nun wird die erste Primark-Filiale Berlins Ende des Monats schließen. Das ist der Grund.

    Der Mode-Discounter Primark schließt seine Filiale in Berlin-Steglitz. Das geht aus einem Bericht der Berliner Morgenpost hervor. Demnach ist der letzte Tag des Primark im Schloss-Straßen-Center am Walther-Schreiber-Platz am 25. März geplant. Dies sei einen Monat vor Ablauf des Mietvertrags. Die betroffene Filiale war vor zehn Jahren der erste Laden der Modekette in der Hauptstadt.

    Damals war der Ansturm noch groß. Heute lohne das Geschäft sich nicht mehr, heißt es in dem Bericht. Seitdem es in Berlin weitere Filialen gibt, blieben die Kundinnen und Kunden in Steglitz aus. Daher habe das Unternehmen beschlossen, den Mietvertrag nicht zu verlängern. Er läuft zu Ende April aus. Um den Laden leer zu übergeben, wurde sich offenbar ein Monat Zeit eingeräumt, in dem auch Beschäftigte weiter bezahlt würden.

    Am 25. März könne in Steglitz noch bis 20 Uhr geshoppt werden, heißt es in dem Bericht weiter. Ein Ausverkauf finde nicht statt. Übrig gebliebene Ware werde auf die anderen Standorte verteilt. In Berlin ist Primark noch mit drei Filialen vertreten: in den Gropius Passagen in Neukölln, in der City West an der Joachimsthaler Straße und am Alexanderplatz. In Steglitz könnte ein Supermarkt die Ladenfläche beziehen. Bestätigt ist das allerdings noch nicht.

    Schloss-Straßen-Center in Berlin
    https://m.kauperts.de/portal/schloss-strassen-center-berlin

    Adresse Walther-Schreiber-Platz 1
    12161 Berlin

    E‑Mail ssc@centermanager.de
    Web http://www.schloss-strassen-center.de

    Weitere Angaben

    Das Schloss-Straßen-Center (SSC) wurde 2007 eröffnet und lädt auf einer Verkaufsfläche von ca. 5.000 qm zum Shoppen ein. Der bekannteste Mieter ist die irische Modekette Primark, die hier im Juli 2012 die erste Filiale in Berlin eröffnet hat.

    AIKO Sushi
    American Nails
    Antique Kebab Haus
    backWERK
    Barbarino
    bracas coffee
    Cyberport Store
    Ditsch
    dm-drogerie markt
    Eiscafé Russillo
    Elbgym
    freshtag
    Geldautomat Berliner Sparkasse
    Happy Gale
    Jolifin Store Berlin
    Junge - Die Bäckerei
    La Pizza di Russillo
    Le Coiffeur Barik
    Mäc-Geiz
    Manju
    McDonald’s
    O2 Shop
    Parkhaus
    Primark
    Reformhaus VITALIA
    REWE
    Robin Look
    Smyths Toys
    SUBWAY
    ViChin Gourmet
    alles im Schloss-Straßen-Center · Friedenau

    https://m.kauperts.de/Strassen/Walther-Schreiber-Platz-12161-Berlin

    #Berlin #Friedenau #Walther-Schreiber-Platz #Handel #Einkaufszentrum #Mode

  • Autoroutes : hausse historique des tarifs aux péages

    Les 25 sociétés d’autoroutes (#SCA), qui ont versé 3,3 milliards (+40 % par rapport à 2020) à leurs actionnaires (bénéficiaires de la privatisation des réseaux de 2002 à 2006), décident une hausse moyenne de 4,75 % des péages.

    Une majoration historique qui ne manquera d’arrondir les superprofits de ces parasites (notamment #Vinci_Autoroutes, #Eiffage et l’espagnol #Abertis qui détient #Sanef).

    Actuellement, le contexte leur est favorable. Récemment, les #sociétés_d'autoroutes ont reporté des travaux de modernisation en raison de la crise sanitaire, particulièrement en 2020, allégeant leurs investissements, et ont bénéficié de la baisse de l’impôt sur les sociétés. Et demain ? « Compte tenu du contexte inflationniste, les hausses de tarifs seront importantes en 2023 et 2024, à l’avantage des SCA car toutes choses égales par ailleurs, leurs charges augmentent moins vite que leurs recettes », note le gendarme des transports dans un récent rapport

    (Les Échos)

    #capitalisme #parasitisme #profit #inflation #hausse_de_tarif

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert - 7
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    Notes part 2

    36. The corresponding passage can be found in UniA GI, ‘Urteil Landgericht Berlin vom 22. Juni 1962’, fols. 91–92.
    37. Wundkanal, 00:57:09 – 00:57:40: ʻJa, was sage ich denn dazu? Da wäre ja allerhand zu sagen dazu.ʼ
    38. See Schmiedecker, ʻFassungslose Geschichtsschreibungʼ, p. 75. Schmiedecker correctly points out that the name ‘Albert Filbert’ is not used at all during the film, but incorrectly claims that this is the name of the ‘real person’ (see Schmiedecker, ʻFassungslose Geschichtsschreibungʼ, pp. 74–75 and 81).
    39. Internationales Forum des jungen Films / Freunde der deutschen Kinemathek, ed., 15. internationales Forum des jungen Films, Berlin 1985, p. 1.
    40. Ibid., p. 8.
    41. Interview with Robert Kramer’s widow, Erika Kramer, Paris, 6 April 2013. I am very grateful to Erika for her time and her candour.
    42. Notre Nazi, 00:03:26 – 00:03:35; Ulrich Greiner, ʻÜber den Tod hinaus: Liebe und Haß. Die 41. Filmfestspiele von Venedigʼ, Die Zeit, 14 September 1984, p. 52; Jonas Engelmann, ʻSauvater, du Land, du Un, du Tierʼ, Jungle World, 18 February 2010; Bert Rebhandl, ʻAus der Generation der Unbedingtenʼ, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 26 October 2010.
    43. Thomas Harlan – Extrasplitter, 01:18:50 – 01:19:29. See also Christoph Schneider, ʻTäterarbeitʼ, Einsicht 03. Bulletin des Fritz Bauer Instituts, Vol. 2 (spring 2010), p. 82.
    44. Thomas Harlan – Extrasplitter, 01:20:38 – 01:23:43 and 01:29:25 – 01:30:17 (quote 01:23:29 – 01:23:31). See also Stephan, Thomas Harlan, p. 172.
    45. Thomas Harlan – Extrasplitter, 01:22:58 – 01:23:03: ʻEr wartete fiebernd dar- auf, am nächsten Tag wieder geschminkt zu werden.ʼ
    46. Written notification from Ursula Langmann, Paris, 4 September 2013. Harlan later referred erroneously to a ‘Mercedes with a uniformed chauffeur’ (Mercedes mit einem Chauffeur in Uniform). See Thomas Harlan – Extrasplitter, 01:22:45 – 01:22:47.
    47. See Notre Nazi, 00:55:49 – 00:59:31.
    48. Interview with Robert Kramer’s widow, Erika Kramer, Paris, 6 April 2013.
    49. See Stephan, Thomas Harlan, p. 173.
    50. Ekkehard Knörrer [sic], ‘Der Täter im Spiegelkabinett’, Die Tageszeitung, 10 December 2009.
    51. Stephan, Thomas Harlan, p. 179. The moment it happens can be seen in Notre Nazi, 01:42:51–01:43:00.
    52. Written notification from Ursula Langmann, Paris, 12 March 2013.
    53. Interview with Ursula Langmann, Paris, 25 June 2013. I am very grateful to Ursula for generously giving of her time and for the effort she took to recall the events of thirty years before.
    54. See Chapter 5.
    55. Thomas Harlan in Notre Nazi, 01:34:41 – 01:35:04: ‘[. . .] ce barbare, qui est resté un barbare. Il n’est pas que vous trouvez [sic] devant un homme. C’est le reste, la dépouille mortelle de quelqu’un qui n’existe plus, et qui n’a jamais existé, qui n’a même pas existé comme enfant. C’est un des pires des [sic] individus que la terre a vu, qui a le malheur de ne pas le savoir.’ I am grateful to Ursula Langmann and Martin Holler for their assistance in transcribing this passage from the film.
    56. See Notre Nazi, 01:35:06–01:45:05: ʻMein Bruder war in Buchenwald und er ist totʼ (quote 01:42:05–01:42:09). According to Robert Kramer’s widow, Erika, the six men were in fact spontaneously ‘scooped up and brought in’ that same day, in order that Harlan could shoot this scene with the Jewish men (interview with Erika Kramer, Paris, 6 April 2013). Ursula Langmann confirms that Thomas Harlan had the spontaneous idea during the shoot, though she insists that – whatever the recruitment process may have been – the men were genuine Holocaust survivors (interview with Ursula Langmann, Paris, 25 June 2013).
    57. Notre Nazi, 01:31:09–01:31:29: ʻIch habe durch meinen Bruder, durch diese Aussage, musste ich 18 [sic] Jahre sitzen. Ich habe meine Augen dabei verloren, verlorene Ehre, Nervenbelastung. Ja, danke schön!ʼ
    58. Ibid., 01:33:46–01:33:52.
    59. Ibid., 01:33:14–01:33:27: ‘[. . .] schuldig sind an einem der größten Verbrechen, die gegen die Menschheit möglich sind.’ According to his widow Erika, Robert Kramer was ‘playing himself’ here (interview with Erika Kramer, Paris, 6 April 2013).
    60. Notre Nazi, 01:18:58–01:23:16 (quote 01:20:03–01:20:09): ‘Ich habe natürlich schwer darunter gelitten.’
    61. M. Scott Peck, The Road Less Travelled, 25th Anniversary Edition (Rider: London, 2003 [1978]), pp. 163–167 (quote: p. 165).
    62. Dicks, Licensed Mass Murder, p. 251.
    63. Stephan, Thomas Harlan, p. 179.
    64. Interview with Erika Kramer, Paris, 6 April 2013.
    65. ʻInterview mit Thomas Harlan. Von Noël Simsoloʼ, p. 3.
    66. Stephan, Thomas Harlan, p. 178: ʻEin Film, der Wundkanal die Maske abreißt. Wundkanal ist ein Film über die Schuld, und Nôtre Nazi ist ein zweiter Film über die Schuld. Der Film über die Schuld geht in den Film über die Entstehung der Schuld über. Diese neu entstandene Schuld, von der Nôtre Nazi handelt, war unsere Schuld. Es war kein Wunder, daß diese Selbstentblößung durch das Publikum bestraft werden mußte über kurz oder lang.ʼ
    67. Stephan, Thomas Harlan, pp. 178 and 180.
    68. Thomas Harlan, ʻDas Gesicht des Feindesʼ, in Stefan Drössler and Michael Farin, eds., Thomas Harlan. Wundkanal (Munich: Filmmuseum München/ Goethe-Institut München, 2009) [12-page booklet accompanying the DVD].
    69. ʻInterview mit Thomas Harlan. Von Noël Simsoloʼ, p. 3: ʻHier wird ein Großvater entführt, nicht ein Vater, und verhört und gequält. Und der Großvater ist sympathisch; die Enkel können nicht leiden, daß ein gestandener Ahne – auch wenn er viel auf dem Kerbholz hat – in diesem Alter zum zweiten Mal Verfolgungen ausgesetzt wird; ihnen schaudert bei der Einkreisung eines Familienoberhauptes und seiner Ausfragung nach 40-Jahre alten Morden und Selbstmorden; ganz besonders, wenn sie dann Robert Kramers Unser Nazi, sehen, den Spiegelfilm von WUNDKANAL: hier legen wir uns selbst bloß und zeigen, wie Verfolger rasch die Eigenschaften des Verfolgten annehmen, wir werden ekelhaft, vor allem ich selbst. [. . .] Unser Nazi, das bin dann ich selbst.ʼ
    70. Written notification from Manfred Hobsch, Zitty, Berlin, 8 June 2013.
    71. Written notification from Danièle Brey, Paris, 9 April 2013.
    72. Greiner, ʻÜber den Tod hinausʼ; ʻImmensee in Wilnaʼ.
    73. See ʻInterview mit Thomas Harlan. Von Noël Simsoloʼ, p. 4.
    74. Notre Nazi, 01:45:56–01:46:35.
    75. Standesamt Wilmersdorf von Berlin, Sterbeeintrag 1391/1990, Sterbeurkunde Alfred Filbert, Beglaubigte Abschrift aus dem Sterbebuch, 3 August 1990. I am grateful to Dieter Filbert for providing me with a copy of this document. Incorrect date of death (30 July) in Klee, Das Personenlexikon zum Dritten Reich, p. 150; ‘Biografie Alfred (Albert) Filbert’, in Drössler and Farin, eds., Thomas Harlan. Wundkanal.

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert - 6
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    Notes part 1

    1. Written notification from Dieter Filbert, Berlin, 17 March 2013.
    . See the correspondence in BStU, MfS, HA IX/11, AK 3101/83, ‘Überprüfung zur Person Fillbert [sic], wohnhaft: Westberlin [sic]’, Bezirksverwaltung für Staatssicherheit Rostock, Abteilung II, II/1138/83 A, 2 June 1983, fol. 3, and ‘Auskunftsersuchen vom 02.06.1983, 1138/83 A, eck-sto’, Ministerrat der Deutschen Demokratischen Republik, Ministerium für Staatssicherheit, Hauptabteilung IX/11, gei-br/3377/83, 28 July 1983, fols. 1–2.
    3. BStU, MfS, HA IX/11, AK 3101/83, ‘Überprüfung zur Person Fillbert [sic], wohnhaft: Westberlin [sic]’, Bezirksverwaltung für Staatssicherheit Rostock, Abteilung II, 2 June 1983, fol. 3.
    4. BStU, MfS, HA IX/11, AK 3101/83, fol. 5, Memorandum, 28 July 1983.
    5. Hachmeister, Der Gegnerforscher, pp. 224 (with photo) and 372, n. 69.
    6. Wundkanal, 01:38:34. The film was viewed by the author on the DVD released jointly in 2009 by the Filmmuseum München and the Goethe- Institut München as volume 49 in the series Edition Filmmuseum.
    7. Jean-Pierre Stephan, ʻFritz Bauers Briefe an Thomas Harlan. Eine deutsche Freundschaftʼ, Einsicht 09. Bulletin des Fritz Bauer Instituts, Vol. 5 (spring 2013), pp. 36–44, here p. 36.
    8. ʻInterview mit Thomas Harlan. Von Noël Simsoloʼ, in Internationales Forum des jungen Films / Freunde der deutschen Kinemathek, ed., 15. internationales Forum des jungen Films, Berlin 1985. 35. Internationale Filmfestspiele Berlin. Nr. 9: Wundkanal (Execution a Quatre Voix):Notes to pages 111–113 205 Hinrichtung für Vier Stimmen (Berlin: Internationales Forum des jungen Films, 1985), pp. 2–4, here p. 3: ʻDer Film ist eine Arbeit über den Plural, ich fange lediglich mit meinem Vater an [. . .].ʼ See also Notre Nazi, 00:06:45 – 00:07:50. The film was viewed by the author on the DVD released jointly in 2009 by the Filmmuseum München and the Goethe-Institut München as volume 49 in the series Edition Filmmuseum.
    9. Stephan, Thomas Harlan, p. 170. On Geschonneck see F.-B. Habel, ed., Lexikon Schauspieler in der DDR (Berlin: Neues Leben, 2009), pp. 117–119.
    10. Written notification from Ulrich Adomat, Berlin, 18 September 2013. Adomat was the accountant of the production firm Quasar Film at the time Wundkanal was made and was present during the entire shoot.
    11. Thomas Heise, ‘Das Projekt “Wundkanal”’, Der Freitag, 23 February 2010.
    12. See the closing credits of Wundkanal, 01:42:06.
    13. Written notification from Heike Geschonneck, Berlin, 11 April 2013. On the Zentrale Stelle see Weinke, Eine Gesellschaft ermittelt gegen sich selbst.
    14. See LArch Berlin, B Rep. 058, Nr. 7189, fol. 49, Letter from Thomas Harlan, c/o Smolinska, Smolna 13, Warszawa, POLSKA, to the Generalstaatsanwalt beim Landgericht Berlin, AZ: 3 P (K) Js 45/60, 26 April 1961.
    15. Stephan, Thomas Harlan, pp. 171–172: ‘[. . .] er war gerührt über den Besuch eines Harlan-Sohns, eines Sohnes des großen Trösters, und es war an dem ersten Tag unserer Bekanntschaft schon klar, daß er bereit war zu sprechen; ob zu spielen, das konnte niemand wissen. Und später auch dauerte es zwei Wochen, bevor wir merkten, daß er angebissen hatte und Schauspieler werden wollte; es war an dem Tag, an dem wir in der Wüste stehen mit ihm und er bereit ist, die Pistole zu halten, wie sie Andreas Baader gehalten haben soll an seinen Nacken, aber nicht gehalten haben konnte.’ Parts of Veit Harlan’s wartime film Immensee (1943) are shown in Wundkanal and Dr S. watches it with a captivated smile on his face. His kidnappers also briefly question Dr S. about the film.
    16. Stefan Aust, Der Baader-Meinhof-Komplex, exp. and rev. ed. (Hoffmann und Campe: Hamburg, 1997 [1985]), pp. 651–652; Stephan, Thomas Harlan, pp. 166 and 174–175.
    17. Wundkanal, 00:05:28.
    18. Stephan, Thomas Harlan, p. 166.
    19. Ibid., pp. 174–175 (quote: p. 175); Thomas Harlan – Extrasplitter, 01:16:12 – 01:16:34. See also Robert Kramer’s questions as one of the interrogators in Wundkanal, 00:24:51 – 00:24:59: ‘Why did the prisoners then kill themselves? Why? Answer: to prove that they had been murdered, right?’.
    20. See Thomas Harlan – Extrasplitter, 01:32:39 – 01:32:44.
    21. Stephan, Thomas Harlan, p. 170.
    22. See the closing credits of Wundkanal, 01:42:06. See also Stephan, Thomas Harlan, p. 170.
    23. Written notification from Ursula Langmann, Paris, 15 May 2013; written notification from Danièle Brey, Paris, 9 April 2013; written notification from Heike Geschonneck, Berlin, 11 April 2013.
    24. Written notification from Ursula Langmann, Paris, 15 May 2013. The duration of the shoot is incorrectly given as three weeks in ‘Immensee in Wilna’, p. 210.
    25. Pierre Joffroy, ‘Les faussaires de la mort’, Libération, 30 November 1983. Pierre Joffroy receives special thanks in the closing credits of Wundkanal (01:41:50).
    26. Written notification from Ursula Langmann, Paris, 12 March 2013.
    27. Written notification from Ursula Langmann, Paris, 14 April 2013: ʻKein Unwohlsein, nicht das geringste Schuldgefühl . . . Das hatte in seinen Augen mit ihm und seiner Geschichte überhaupt nichts zu tun.ʼ
    28. On Feltrinelli see Stephan, Thomas Harlan, pp. 123–125.
    29. Ibid., pp. 96–97: ʻDie Wahrheit, die man nicht mehr verbergen muß, hat die größte Wuchtʼ (quote: p. 96).
    30. Wundkanal, 00:04:16.
    31. See Mitteilungen der Forschungs–und Arbeitsgruppe ‘Geschichte des BND’, ed. Bundesnachrichtendienst, special issue ‘Kassationen von Personalakten im Bestand des BND-Archivs’, 22 December 2011.
    32. According to the BND, there is no record of Filbert in the BND Archives (written notification from Dr Andreas Elbach, Leiter der Arbeitsgruppe Archiv, Bundesnachrichtendiesnt, Pullach, 4 January 2013; written notification from Ulrich Utis, Leiter der Arbeitsgruppe Archiv, Bundesnachrichtendienst, Berlin, 19 April 2012). According to Germany’s domestic intelligence agency, the Federal Office for the Protection of the Constitution (Bundesamt für Verfassungsschutz, or BfV), there is no record of Filbert in the BfV Archives (written notifications from Laura Kempers, Bundesamt für Verfassungsschutz, Cologne, 9 January 2013 and 10 April 2012).
    33. See Wundkanal, 00:04:27. See also Andreas Schmiedecker, ʻFassungslose Geschichtsschreibung. Geschichtliche und biografische (De) Konstruktionen bei Thomas Harlanʼ, in Thomas Marchart, Stefanie Schmitt and Stefan Suppanschitz, eds., reflexiv. Geschichte denken, SYN. Magazin für Theater-, Film–und Medienwissenschaft, Vol. 2 (Berlin/ Münster/Vienna/Zürich/London: LIT, 2011), pp. 69–83, here p. 74. It is tempting to speculate that the character of ‘Colonel Humphrey Ian Donald Calleigh’ may be a reference to Second Lieutenant William Laws Calley, who was sentenced to life imprisonment for his role in the My Lai massacre of 16 March 1968 during the Vietnam War (though the sentence was subse- quently commuted to 20 and then 10 years imprisonment, and Calley was in fact released after only three-and-a-half years under house arrest).
    34. Paul Werner was head of Group A in the Reich Criminal Police Office (Office V of the RSHA) and Nebe’s deputy. After the war he held a senior position in the Interior Ministry of the federal state of Baden-Württemberg. The city of Stuttgart is located in Baden-Württemberg. In Wundkanal he is referred to as being responsible for the construction of the secure wing of Stammheim Prison that housed the RAF leadership. On Werner see Wildt, Generation des Unbedingten, pp. 314–316.
    35. Wundkanal, 00:04:57.

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert - 5
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    In spite of the commotion that took place on the final day of the shoot and the resulting alleged injury to his ribs, Filbert stated his willingness to return and continue shooting. Some months later, a member of the crew happened to see Filbert in Berlin. Filbert confided in him that his experience of the movies had been the single greatest moment of his life.(74) Karl Wilhelm Alfred Filbert died in Berlin’s Saint Gertrude Hospital at 11:30 on the morning of Wednesday, 1 August 1990, five-and-a-half weeks short of his 85th birthday.(75) Although Filbert had been stripped of his doctor of laws title more than twenty-six years previously, he was still adorned with the qualification on his death certificate.

    Sankt Gertrauden-Krankenhaus
    https://sankt-gertrauden.de
    #Paretzer_Straße 12
    10713 #Berlin #Wilmersdorf
    https://www.openstreetmap.org/way/119398219

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert - 4
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    It was not the first time during the shooting of Wundkanal that Filbert had presented himself as a victim on account of the fate of his brother. On another occasion he explains his imprisonment not as a result of the atrocities he had committed in Lithuania and Belarus but instead as a result of his brother expressing regret at the failure of the attempt on Hitler’s life in November 1939: ‘I had to as a result of my brother, as a result of this statement [following the attempt on Hitler’s life], I had to sit in prison for 18 [sic] years. I lost my eyesight in the process, I lost my honour, the nervous strain. Yes, thanks a lot!’(57) In Filbert’s eyes, it was ‘a crime under constraint’ ( ein erzwungenes Verbrechen ).(58) This response was aimed at Robert Kramer, who described Filbert as ‘guilty of one of the greatest crimes against humanity possible’.(59) On another occasion, Filbert weeps whilst talking about the fate of his brother. It initially appears to the viewer that Filbert’s show of emotion is on account of the suffering and death of his brother, before it becomes clear that he is in fact weeping – at least in part – for himself and his damaged career in the SS: ‘I naturally suffered a lot from this.’(60) In his bestselling book The Road Less Travelled , psychiatrist M. Scott Peck describes a not dissimilar situation he encountered during an interview with the parents of a schizophrenic patient, Susan. Describing to them Susan’s great progress in therapy, Peck was surprised to find Susan’s mother crying. It soon became clear that these were not tears of joy but tears of sadness. He eventually realised that Susan’s mother ‘was not crying for Susan but for herself’. Peck defined this failure to perceive the separateness of another person on an emotional level and the use of the other as a vehicle to express one’s own needs as narcissism.(61) Henry V. Dicks also characterised Filbert as a ‘narcissistic prig’.(62) In Filbert’s case, it was his brother Otto whom he was using as a vehicle to express his own needs.

    The two films, Wundkanal and Notre Nazi , should be watched consecutively,(63) and Harlan indeed drew up a legal contract to prevent Notre Nazi from being shown without Wundkanal.(64) Harlan, who also produced Notre Nazi,(65) later explained the film’s purpose:

    A film that unmasks Wundkanal . Wundkanal is a film about guilt, and Nôtre Nazi is a second film about guilt. The film about guilt merges into the film about the origins of guilt. This newly formed guilt, which Nôtre Nazi deals with, was our guilt. It was no wonder that this self-exposure had to be punished by the audience sooner or later.(66)

    Harlan was referring here to the public reaction when the two films were premiered at the Venice International Film Festival ( Mostra Internazionale d’Arte Cinematografica di Venezia ) at the end of August 1984. The film provoked anger, uproar, fits of dizziness and shattered glass doors.(67) Harlan was beaten at the exit to the cinema.68 As Harlan himself well knew, the shock provoked by the film was because of the perceived hounding of an old man:

    Here, a grandfather is kidnapped, not a father, and interrogated and tormented. And the grandfather is likeable; the grandchildren cannot stand to see how a seasoned forebear – even if he has much to answer for – is persecuted for a second time at his age; they shudder to see the patriarch encircled and questioned about 40-year-old murders and suicides, especially when they then watch Robert Kramer’s Our Nazi , the mirror image of WUNDKANAL: here, we expose ourselves and show how the persecutors quickly assume the attributes of the persecuted; we become revolting, above all myself. [. . .] Our Nazi , that is then myself.(69)

    It was a similar story at the Berlin International Film Festival ( Internationale Filmfestspiele Berlin ) in February 1985, though the two films did share the Prize of the Readers’ Jury of the alternative Berlin magazine Zitty.(70) The films were also shown at the Strasbourg International Film Festival on Human Rights ( Festival International du Film des Droits de l’Homme de Strasbourg ) in 1984.(71) Lengthy articles appeared in the national weekly newspaper Die Zeit and the weekly news magazine Der Spiegel following the premiere in Venice.(72) Hans-Dieter Seidel from the conservative Frankfurter Allgemeine Zeitung found the juxtaposition of Auschwitz and Stammheim to be scandalous and ‘com- pletely obscene’ ( vollends widerwärtig ). This in turn provoked a response by the Hamburg-based, left-wing monthly magazine konkret in its October 1984 issue.(73)

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert - 3
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    Wundkanal thus offers the viewer a total of six different identities for Filbert: 1. The name ‘Dr Alfred Selbert’, as used in the opening credits; 2. ‘Paulssen’, a pseudonym for ‘Dr Alfred Selbert’; 3. ‘Grodnow’, like- wise a pseudonym for ‘Dr Alfred Selbert’; 4. The name ‘Alfred Filbert’, also used in the opening credits; 5. ‘Dr S.’, who – as the closing credits make clear – is the name of the character we see on the screen, and who is also referred to during the reading of the (real) judgement against Filbert and seen written on various sketches laid out on the floor; and 6. ‘Alfred F.’, the name of the actor playing ‘Dr S.’, according to the closing credits.(38) So many identities evidently confused the organisers of the Berlin International Film Festival, at which the film was shown in February 1985, as in a data sheet containing crew, cast and plot they listed the actor playing the part of ‘Dr S.’ as ‘Alfred Selbert’ and even added that the role of ‘Dr S. II’ was played by ‘Aldred [sic] Selbert’.(39) Or was this merely a ploy on the part of Thomas Harlan to further confuse his audience? It was he, after all, who was cited as the editor of the data sheet.(40)

    As soon as Harlan decided to replace Erwin Geschonneck with Filbert, that is, an actor with a real perpetrator, Wundkanal ceased to be a fictional film. Instead, it became an experiment. From this point on, the entire crew was only concerned with Filbert the person, with his crimes and with the question of his guilt. The making of the film became the actual event, rather than the film itself. For this reason, the documentary Notre Nazi (‘Our Nazi’), which was shot at Harlan’s request by the American film- maker Robert Kramer parallel to the shooting of Wundkanal and designed to document the whole process, became just as important as Wundkanal and considerably more interesting. Harlan and Kramer had met each other during the mid-1970s in Portugal, where both men were making films about the Carnation Revolution of 1974, Torre Bela (1975) and Scenes from the Class Struggle in Portugal (1977), respectively. Harlan subsequently visited Kramer at his home in San Francisco in the late 1970s, but it was only later, after Kramer and his family had moved to France, that Harlan invited him to document the filming of Wundkanal . Kramer accepted the offer, though he remained very independent from Harlan and shot less a companion piece to Wundkanal than a film of his own, which can be watched in its own right.(41)

    Why did Filbert agree to star in a film in which he not only played himself as a recognised mass murderer but in which he was also subjected to an intensive interrogation over twenty years after his trial in Berlin? First of all, Filbert was paid a fee of 150,000 French francs (or 50,000 German marks) for his involvement in the film.(42) Above and beyond that, however, there are several indications to the effect that Filbert did not realise what he was getting himself into. Towards the end of Wundkanal , when asked to make a confession, Dr S. refuses, adding ‘I’ve had enough’ ( Mir hat’s genügt ). The viewer has the feeling that it is not (just) Dr S. who has had enough but in fact the actor Filbert himself. Before shooting began, Harlan – by his own admission – had deceived Filbert into believ- ing that he wanted to make a film about him. By means of this tactic, Harlan succeeded in persuading Filbert to take part in the film Harlan actually wanted to make, which was not in fact about Filbert as such.(43) Harlan and his crew treated Filbert so well, paid him so much attention and gave him a feeling of importance that he had not enjoyed for decades, that Filbert was soon prepared to become an actor (see Figure 25). Harlan later said that ‘little pressure and a whole lot of seduction’ had brought this about.(44) ‘He feverishly waited to be made up again the next day.’(45) Ursula Langmann was effectively Filbert’s ‘chauffeur’, among other things, and she drove him around every day in a mid-range rental car.(46) On Filbert’s birthday, which fell during the shoot, Harlan arranged flowers and a cake for him.(47) Erika Kramer, Robert Kramer’s widow, spent a great deal of time on set and later described the interaction between Harlan and Filbert as ‘a chess game of egos’. She cites three things as the principal motivations for Filbert agreeing to take part in the film: money, his identification with whom Harlan was (i.e. the son of Veit Harlan) and a belief on Filbert’s part that any guilt had been expiated because he had served his time in prison.(48) In an interview that he gave Pierre Joffroy from the French daily newspaper Libération at the time, Filbert stated that he had obeyed Harlan like he had once obeyed Heydrich.(49) This, in the words of the film critic Ekkehard Knörer, demonstrated the willingness of an authoritarian character to do as he is told.(50)

    Although Dr S. is released at the end of Wundkanal without any physical harm being done to him, the film shoot did not conclude quite so peacefully. On the final day of shooting, Harlan’s Algerian assistant director, Aziz Bel Milloud, allegedly broke five of Filbert’s ribs. This incident cost Harlan and his crew 5,000 German marks, 1,000 for each rib.(51) Filbert did not require inpatient treatment,(52) however, and Ursula Langmann suspected that Filbert obtained a falsified medical certificate attesting to the five broken ribs in order to be freed from his contract.(53) How the injury came about can be seen in Notre Nazi . The backdrop to the injury was a discussion initiated by Harlan about a massacre of 100 Jewish men in Belarus in August 1941. Filbert had personally com- manded the shooters.(54) Harlan also notes that two prisoners had mana- ged to flee the execution and escape. The viewer sees Harlan briefing a group of six Jewish men, telling them about Filbert: ‘[T]his barbarian, who has remained a barbarian. You are not facing a man here. It is the remnant, the mortal remains of somebody who does not exist anymore, and who existed forever as a child. It is one of the worst individuals that the earth has seen, which has the misfortune not to know it.’(55) Filbert does not want to talk about the massacre in question, which he in any case denies being involved in, instead making Tunnat responsible. He stands up and attempts to leave the set; a physical confrontation ensues. Filbert is confronted by the men briefed by Harlan, Holocaust survivors, one of whom may or may not be one of those who fled the massacre. One of the men then rolls up his sleeve and shows Filbert a tattoo on his arm, which he says came from Auschwitz, where his entire family was murdered. Filbert responds by saying, ‘My brother was in Buchenwald and he is dead.’(56)

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert - 2
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    Following his return from Hungary, Harlan wanted to resume shooting in the Peruvian jungle, though the state of Filbert’s health did not permit this.(21) Instead, shooting took place at Exposure Studios in Charenton outside Paris.(22) The shoot began on 22 August 1983(23) and lasted for eight weeks.(24) According to the French journalist Pierre Joffroy, during his Parisian outings, Filbert carefully avoided certain quarters, where there were surviving witnesses to the Holocaust, and he insisted that the production car that took him from his hotel to the studio and back stick to the same route every day; otherwise, he panicked and was afraid the driver might be attempting to abduct him.(25) The interpreter on set, Ursula Langmann, relates a very different and telling story. She was responsible not only for translating between Filbert and the largely French crew (only Thomas Harlan and Heike Geschonneck spoke German) but also for taking care of Filbert on and off the set, including picking him up from his hotel on the Rue Kepler in the morning, driving him back to the hotel in the evening, eating with him, attending costume fittings, etc.(26) One Saturday, Langmann had to accompany Filbert to a costume fitting at a tailors in the 9th arrondissement in Paris, where the costume designer had ordered a couple of suits for the film shoot. Afterwards, around lunch- time, Filbert was hungry and wanted to eat something. Langmann suggested various restaurants at more conventional tourist locations in Paris in order that they could leave that particular quarter of the city as soon as possible. The reason for her desire to go elsewhere was that at the time around the cabaret music hall Folies Bergère there were predominantly restaurants belonging to Tunisian or Moroccan Jews and Langmann wanted to reach what she termed ‘neutral ground’ with Filbert. As Filbert was a little hard of hearing and therefore spoke very loudly, the thought was anathema to Langmann that Filbert might trumpet some- thing about his past in one of the restaurants. Yet Filbert, ‘stubborn’ as he was, could not be persuaded to eat elsewhere. The two of them ended up in a Jewish couscous restaurant, where the food was admittedly very tasty but where Langmann soon lost her appetite at the site of the large families gathered there on the Sabbath, unaware of who was sitting at the neighbouring table. Eventually, Langmann asked Filbert if he knew where they had ended up: he, of course, knew that the restaurant was run by North African Jews and that he was surrounded first and foremost by Jewish families, eating their lunch. Yet this did not bother Filbert in the slightest: ‘No qualms, not the least sense of guilt . . . In his eyes, it had nothing whatsoever to do with him or his past.(27)

    In the film Wundkanal itself, ‘Dr S.’, a war criminal, is kidnapped by a group of four young people, heirs to Andreas Baader and Ulrike Meinhof, and imprisoned in a room filled with mirrors and monitors, where he is constantly confronted with his own image. The four voices, belonging to the unseen kidnappers, one of whom speaks English (the American film- maker Robert Kramer) and one of whom is a woman (Heike Geschonneck), interrogate him in a mock trial scenario, force him to pass judgement on himself and attempt to elicit a confession of guilt. Ultimately, whereas the prisoner is released, the film ends with the four kidnappers lying dead on the floor, evidently in reference to the fate of the four RAF members in Stammheim: Baader, Meinhof (or, alternatively, Irmgard Möller, who survived the night of 18 October 1977), Gudrun Ensslin and Jan-Carl Rasspe. Harlan dedicated the film to the memory of Giangiacomo Feltrinelli,(28) the Italian publisher and left-wing revolution- ary who had financed his research on Nazi perpetrators and their post-war careers. The release of Dr S. also prefigures Harlan’s advocacy of and admiration for the Truth and Reconciliation Commission created by Nelson Mandela and established in South Africa after the abolition of apartheid. Harlan later noted, ‘The truth that must no longer be con- cealed has the greatest power.’ He contemplated what might have hap- pened, had the National Socialists testified before a truth commission: it would have created in German society an awareness of the crimes com- mitted. A truth commission would have contrasted significantly with the criminal courts, before which the perpetrators felt compelled to deny their complicity.(29) Historical scholarship on National Socialist crimes would surely have benefitted immeasurably from a conception of justice that prioritised truth over guilt.

    The film Wundkanal mixes fact and fiction to such an extent that it is unclear to the viewer which is which. Filbert is mentioned for the first time during the opening credits, which include the following text (in English):

    DR ALFRED SELBERT ALIAS PAULSSEN ALIAS GRODNOW
    BORN SEPT. 8, 1906 AT HEIDELBERG (W. GERMANY)
    FORMER CHIEF SS INTELLIGENCE DEPT. 6.
    NOW IN LA PAZ, BOLIVIA, DIRECTOR SINCE 1971
    FEDERAL INTELLIGENCE AGENCY B.N.D. (W. GERMANY)
    LOCAL REPRESENTATIVE.(30)

    Filbert had, of course, lived for the first six years after the war under the name ‘Dr Alfred Selbert’ and this was the man – thus, in effect, himself – whom he was now playing in Wundkanal. He was indeed born on 8 September, though in the year 1905, not 1906. Later in the film, however, Filbert – as Selbert – correctly states that he was born on 8 September 1905. Though his mother had been born in Heidelberg, Filbert himself was born in Darmstadt. Filbert was not the former chief of SS intelligence, department 6, but rather the former deputy chief of Office VI of the RSHA. The Bolivian connection was potentially also not far from the truth, depending on whether one believes Harlan’s afore- mentioned claim that Filbert had worked for the CIA in Bolivia after the war. Without any hard evidence to this effect, however, his assertion must be regarded as tenuous. Although Filbert was still in Berlin’s Tegel Prison in 1971, the holding of a function in the BND either prior to or subse- quent to his imprisonment is not in itself entirely unlikely in light of the high number of former Nazis in the BND(31) and also the close working relationship between the CIA and the BND (including its forerunner, the Gehlen Organisation).(32)

    The slight inconsistencies contained in the information given are not accidental, they are not errors. They are, on the contrary, intentional and have the purpose of disorientating the viewer, of persuading the viewer to accept the possibility that everything he/she sees is factual or, conversely, that nothing is factual at all. The very real continuity of Nazi biographies in the Federal Republic of Germany is merged with the possibility of foul play in the Stammheim deaths but also with clearly fictitious elements such as the figure of Colonel Humphrey Ian Donald Calleigh, director of the ‘Office of Peace Planning & Security’ of British Military Intelligence in Hertfordshire, England.(33) This approach allows Harlan to play with the accepted conventions of documentary filmmaking and to straddle the boundary between fact and fiction.

    When Filbert is mentioned for a second time during the opening credits, it is his real name that is used:

    PAUL WERNER(34) ALFRED FILBERT PAUL WERNER THE AUTHORS OF THE 1939–1945 GENOCIDE NOW STILL ACTIVE & INVOLVED IN THE GERMAN PRISON KILLINGS (1977 . . .)(35)

    The 1977 ‘German prison killings’ were, of course, the aforementioned deaths of the RAF leadership in Stuttgart’s Stammheim Prison. Just over halfway through the film, Dr S. is instructed to read an abridged but verbatim passage on the liquidation of the Vitebsk ghetto from the actual judgement against Filbert from 1962.(36) The only alteration made to the passage is that the words ‘Dr Filbert’ are replaced with ‘Dr S.’, though Filbert is on the verge of saying ‘Dr Selbert’ (!) and only at the last moment corrects himself. Even Greiffenberger is mentioned by name during the reading of the passage. Confronted with his own image on another monitor, Dr S. concludes the passage by removing his spectacles and saying: ‘Yes, what can I say to that? All sorts of things could be said to that.’(37)

  • The Making of an SS Killer - The Life of Colonel Alfred Filbert 1905–1990 - 1
    #Alfred_Filbert #Einsatzgruppen #génocide #shoa #Thomas_Harlan #Wundkanal

    Alex J. Kay,
    Institute of Contemporary History, Berlin
    Chapter 10 - ‘A chess game of egos’
    Wundkanal and aftermath, 1975–1990

    Following his release from prison for health reasons in June 1975, Filbert lived for another fifteen years. He returned to 49 #Bamberger_Straße in West #Berlin (#Schöneberg), where he would remain until his death in 1990.(1) In 1983, Filbert’s pre-1945 biography was the subject of a request for information submitted by the District Administration for State Security in Rostock in East Germany to the Main Department IX/11 within the Ministry of State Security, commonly known as the Stasi, in East Berlin.(2) The request was made in the context of the ‘processing of operative material’ ( Bearbeitung eines operativen Materials ).(3) The backdrop to the request appears to have been the fact that the District Administration for State Security in Rostock had become aware ‘that in the FRG a film is being made with the professional advice of Fillbert ( sic )’ ( daß in der BRD ein Film unter Fachberatung des Fillbert gefertigt wird ).(4) In fact, Filbert was providing much more than specialist advice: he was acting in the lead role.

    The former SD officer, RSHA member and Italy specialist Karl Haß – whose wife had officially declared him dead in 1953 – had played small supporting roles in various feature films during the 1960s, including a bit part in Luchino Visconti’s La caduta degli dei (‘The Damned’, 1969), generally as a member of the SA or the SS.(5) The only time a convicted Nazi mass murderer has played a mass murderer in a feature film, how- ever, was in 1984 in the film Wundkanal – Hinrichtung für vier Stimmen (‘Gun Wound – Execution for Four Voices’). According to the film’s closing credits, it stars ‘Alfred F.’ in the lead role of ‘Dr S.’.(6) This was Alfred Filbert, wearing a toupee and, intermittently, a false moustache. The character’s name was no coincidence. Filbert had once before been known under the name ‘Dr S.’: Dr Selbert, the name he had used for the first six years after the war. In Wundkanal , Filbert was in many ways playing himself. The director and producer was Thomas Harlan, son of Veit Harlan, director of the notorious Nazi anti-Semitic propaganda film Jud Süß (‘The Jew Süss’). Harlan junior devoted his life, initially in the Polish archives, later in films and novels, to tracking down and uncovering mid-level Nazi perpetrators and their post-war careers; men like his father, men like Filbert. He ultimately brought criminal charges against more than 2,000 Nazi perpetrators who were still alive. As Harlan stated in an interview after the release of Wundkanal : ‘The film is a work about the plural; I merely start with my [own] father’.(8)

    The shooting of the film Wundkanal began in 1981, initially in Hungary with the actor Erwin Geschonneck, a former concentration camp prisoner and one of East Germany’s most celebrated actors. According to Harlan, the West German embassy managed to have the film shoot stopped, however, on the grounds that Harlan and his crew were allegedly engaging in propaganda for terrorism.(9) The abrupt ter- mination of the shoot led to a legal dispute between the production firm Quasar Film and Hungarofilm.(10) After returning to East Berlin, Harlan decided to shoot Wundkanal with a real perpetrator in the lead role: Alfred Filbert.(11) Harlan and Heike Geschonneck, the fourth wife of the aforementioned Erwin Geschonneck and executive producer(12) of Wundkanal , came across Filbert’s name whilst at the Central Office of the Judicial Authorities of the Federal States for the Investigation of National Socialist Crimes ( Zentrale Stelle der Landesjustizverwaltungen zur Aufklärung nationalsozialistischer Verbrechen ) in the German city of Ludwigsburg.(13) This, however, was not the first time that Harlan had been acquainted with the name Alfred Filbert: two decades earlier, Harlan had corresponded with the Chief Public Prosecutor attached to the Regional Court in Berlin, regarding the trial against Filbert. The Public Prosecutor’s Office had been at the time in the process of pre- paring the indictment against Filbert and his co-defendants.(14) Harlan met with Filbert over coffee and cake in the latter’s West Berlin apartment at 49 Bamberger Straße. According to Harlan, Filbert

    [. . .] was touched by a visit from the son of Harlan, the son of the great consoler, and it was already clear on this first day of our acquaintance that he was prepared to speak; whether [he was also prepared] to act, this no-one could know. And later it lasted two weeks before we noticed that he had taken the bait and wanted to become an actor; it was on the day when we are standing in the desert with him and he is prepared to hold the pistol how Andreas Baader is supposed to have held it to his neck, but could not have held it. (15)

    This comment (see Figure 24) was a reference to Harlan’s theory that the leadership of the radical left-wing RAF had not in fact committed suicide in Stuttgart’s Stammheim Prison on the night of 18 October 1977 but instead had been murdered. Baader, for example, was supposed to have shot himself in cell 719 in the base of the neck so that the bullet exited through his forehead. Tests indicated, however, that it was virtually impossible for a person to hold and fire a pistol in such a way at the distance necessary to cause the powder burns found on the skin of Baader’s neck. Harlan concluded that one’s own arm is too short.(16) His conclusions are reflected in the opening credits of Wundkanal : ‘IN THE NECK AT A DISTANCE LONGER THAN A MAN’S ARM / AT A DISTANCE OF 30.5 CENTIMETERS FROM THE WOUND / THE BULLET BEING FIRED INTO THE NECK BY STRANGERS’.(17) In Wundkanal , Dr S. compels another man, whom he has just finished interrogating, to shoot himself in precisely the same way in which Baader was supposed to have killed himself. The title of the film, Wundkanal , is based on this idea: the ‘Wundkanal’, or wound channel, is the trajectory taken by a bullet in a body (in this case, a skull) between the point of entry and the point of exit.(18) On other occasions, Harlan argued that the RAF leadership had indeed killed themselves, though only ‘in order to prove that they were to be murdered’.(19) One of the principal concerns of the RAF was also Harlan’s principal concern and the real subject of the film: the continuity of Nazi biographies in the Federal Republic of Germany and of murder in the name of the state. Harlan was, by his own admission, less concerned with the murder of Jews than with the murderers of Jews.(20)

  • Revolution von oben
    https://www.jungewelt.de/artikel/439565.aufkl%C3%A4rer-und-bonapartist-revolution-von-oben.html

    25.11.2022 von Marc Püschel - »Demokratische Grundsätze in einer monarchischen Regierung: Dieses scheint mir die angemessene Form für den gegenwärtigen Zeitgeist. Die reine Demokratie müssen wir noch dem Jahre 2440 überlassen, wenn sie anders je für den Menschen gemacht ist.« Als der Hannoveraner Karl August von Hardenberg (#Hardenbergstraße, #Hardenbergplatz) dies 1807 niederschreibt, ist es eigentlich schon keine Provokation mehr. Von Napoleon lernen heißt siegen lernen, das wusste ganz Europa in diesen Tagen. Und doch war es nicht selbstverständlich, sich inmitten einer allgemeinen Reaktion gegen Frankreich nicht dessen militärisches oder diplomatisch-außenpolitisches, sondern gerade das innenpolitische Reformprogramm zum Vorbild zu nehmen. Es bedurfte eines außergewöhnlichen Staatsmannes, um dies in Preußen (#Preußenallee, #Preußenstraße) durchzuführen.
    Frühe Reformversuche

    Hardenberg wird 1750 in eine Adelsfamilie geboren, die traditionell im Dienste Hannovers stand. Sein Vater diente sich in der Armee des Kurfürsten Georg III. (der zugleich König Großbritanniens war) bis zum Generalfeldmarschall hoch. Für die damalige Zeit des aufgeklärten Absolutismus in der deutschen Kleinstaatenwelt ist Karl Augusts Lebenslauf geradezu typisch: 1766 immatrikuliert er sich zum Studium der Jurisprudenz in Göttingen, das allerdings mehr ein Vorwand ist, um sich über die Jahre einen breiten Bildungshorizont – von antiker Philologie, Musik, Philosophie bis hin zu Staatswissenschaft und Manufakturwesen – zu erwerben. Auf einer »Kavaliersreise« durch das Heilige Römische Reich im Jahr 1772 fällt ihm die Reformbedürftigkeit der Reichsinstitutionen ins Auge, und so nimmt es nicht Wunder, dass er, als er 1775 eine Stelle als Kammerrat in Hannover annimmt, sogleich den Dienstherren mit hochfliegenden Reformvorschlägen aufwartet. Doch seine Forderungen nach einer zentralstaatlichen Regierung und einer unabhängigen Beamtenschaft (die sich damals weitestgehend durch Entgelte, die Untertanen für Amtshandlungen zu bezahlen hatten, finanzierte) stoßen auf taube Ohren.

    Auch ein Herrscherwechsel bringt nicht die gewünschte Macht. Zwar erlangt Hardenberg in den 1780er Jahren eine einflussreiche Ministerstelle in Braunschweig (#Braunschweiger_Straße), doch als die Französische Revolution ausbricht und die deutschen Landesherren es mit der Angst zu tun bekommen, ist an größere Reformen nicht mehr zu denken. Ein glücklicher Zufall verschafft dem ambitionierten Hardenberg doch noch Einfluss: Preußen sucht 1790 einen leitenden Minister für die Markgrafschaften Ansbach (#Ansbacher_Straße)und Bayreuth (#Bayreuther_Straße) , die von einer Nebenlinie des Hauses Hohenzollern (#Hohenzollerndamm, #Hohenzollernplatz, #Hohenzollernstraße u.v.m.) regiert werden, aber formell unabhängig bleiben sollen, um keine außenpolitischen Querelen auszulösen. Friedrich Anton von Heynitz, preußischer Minister für Bergwerksangelegenheiten, schafft es, in Potsdam (#Potsdamer_Straße) seinen entfernten Verwandten Hardenberg für diesen Posten durchzusetzen. Plötzlich findet sich der Hannoveraner als »Vizekönig« in Franken (#Frankenallee) wieder, mit freier politischer Hand und nur dem preußischen König (#Königsallee u.v.m.) rechenschaftspflichtig. Sein Reformprogramm konnte er dennoch nicht ohne weiteres durchsetzen. Insbesondere mit dem fränkischen Adel, nach dessen Geschmack der Aufklärer Hardenberg nicht eben war, kam es zu heftigen Auseinandersetzungen, die letztlich ungelöst bleiben. Als 1797 in Preußen der neue König Friedrich Wilhelm III. (#Friedrich_Wilhelm_Platz) den Thron besteigt, zieht es den ehrgeizigen Hardenberg weiter nach Berlin (#Berliner_Straße, #Berliner_Allee). Frucht seiner Arbeit in Franken ist immerhin ein Kreis von loyalen und kompetenten Beamten, darunter Karl Sigmund Franz Freiherr vom Stein zum Altenstein, der später der wichtigste Förderer Hegels (#Hegelplatz) in Berlin werden wird.
    Zwischen den Fronten

    In Berlin angekommen, ist Hardenberg schnell mit der schwierigen außenpolitischen Lage Preußens konfrontiert. Von dem zögerlichen Friedrich Wilhelm III. regiert, schwebt das Land knappe zehn Jahre in einer prekären Neutralität, eingekeilt zwischen einem Jahr für Jahr mächtiger werdenden Frankreich und dem Block seiner Gegner Russland, Österreich und England (#Englische_Straße). Hardenberg, seit 1804 der für Außenpolitik zuständige leitende Kabinettsminister, steht zwar politisch Napoleon näher als alle anderen seiner Kollegen, ist aber hellsichtiger Realpolitiker genug, um die schließliche Übermacht von dessen Gegnern vorauszusehen. Noch während sein König Napoleon und Talleyrand den Schwarzen Adlerorden verleiht, streckt Hardenberg seine Fühler nach Russland aus und riskiert damit – der letztlich zustandegekommenen Defensivallianz Preußens mit Russland von 1804 zum Trotz – seine Karriere.

    Angesichts des militärischen Genies Napoleons erscheint Hardenberg zunächst als Verlierer der Geschichte. Nachdem Frankreich im Dezember 1805 bei Austerlitz die russisch-österreichische Armee besiegt hatte, schlägt das Pendel auch in Berlin nach Westen aus: Preußen wird mit dem »Pariser Vertrag« (#Pariser_Platz, #Pariser_Straße) vom 15. Februar 1806 faktisch Frankreichs Verbündeter und erhält dafür Hannover (#Hannoversche_Straße). In den Genuss, quasi seine Heimat mitzuregieren, kommt Hardenberg nicht. Napoleon, der genau weiß, wer sein wichtigster preußischer Gegenspieler ist, fordert seine Entlassung als »Feind Frankreichs«. Der politisch isolierte Hardenberg wird nach einem Rücktrittsgesuch beurlaubt, hält aber von seinem Landgut Tempelberg aus weiterhin den Kanal nach Russland offen – im Auftrag des preußischen Königs. Dessen außenpolitische Sprünge werden immer gewagter: Als er Mitte 1806 erfährt, dass Frankreich (#Französische_Straße) überlegt, mit England Frieden zu schließen und den Briten Hannover zurückzugeben, lässt er in einem fast schon irrationalen Akt die preußische Armee mobilisieren. Für Napoleon ist das politisch isolierte Preußen mehr lästig als ein ernsthaftes Problem. Nach den deutlichen Niederlagen von Jena (#Jenaer_Straße) und Auerstedt im Oktober 1806 besetzt er große Teile des norddeutschen Königreichs und macht es zu einem Satellitenstaat. Friedrich Wilhelm III. muss nach Ostpreußen fliehen, das nach der in einem Patt endenden Schlacht bei Eylau (#Eylauer_Straße) im Februar 1807 immerhin sicher ist. Hier, am äußersten östlichen Rand des Königreichs, eingeklemmt zwischen Frankreich und Russland, die im Juli 1807 auf Kosten des territorial stark geschrumpften Preußens den Frieden von Tilsit schließen, wird Friedrich Wilhelm III. klar, dass es politisch nicht mehr weitergehen kann wie bisher. Die »französische Partei« an seinem Hofe, die innenpolitisch alles beim Alten belassen will, ist schlagartig erledigt. Der »Russenfreund« Hardenberg, der französisch regieren will, ist dagegen plötzlich der Mann der Stunde.
    Der Berg zum Propheten

    Preußen macht sich in diesen Jahren an ein Reformprogramm, das außerhalb Frankreichs seinesgleichen sucht. Offiziell darf Hardenberg mit der Politik des Landes, das jetzt endgültig unter der Fuchtel Napoleons steht, nichts zu tun haben. Doch glücklicherweise hat er einen Verbündeten, der die Reformpolitik in seinem Sinne am Königshof im wahrsten Sinne des Wortes »durchboxt«.

    Heinrich Friedrich Karl vom und zum Stein, Spross eines reichsritterschaftlichen Geschlechts aus Nassau, hatte einen dem Hardenbergs verblüffend ähnlichen Lebenslauf. Wie dieser studierte er in Göttingen Jura, hörte Reichsrecht bei dem berühmten Johann Stephan Pütter, interessierte sich wie Hardenberg unter anderem für Montesquieu und die englisch-schottische Aufklärung und stieg – gleichfalls protegiert von Bergwerksminister Heynitz – in der preußischen Provinz rasch im Staatsdienst auf. In Westfalen wurde Stein zu einem »Fachmann für Frühindustrialisierung«¹ und war bis 1792 Leiter sämtlicher preußischer Bergämter im Westen, bevor er Anfang des neuen Jahrhunderts Minister im Generaldirektorium wurde, der obersten Verwaltungsbehörde Preußens. Wie Hardenberg war ihm jedoch die Staatsstruktur, der er diente, verhasst. Das Generaldirektorium selbst trug noch ein halb mittelalterliches Gepräge und bestand aus einer wüsten Mischung von sachlichen und territorialen Zuständigkeiten, die sich an allen Ecken und Enden überschnitten. Zum Kompetenzwirrwarr trat die Machtlosigkeit: Die eigentlichen Regenten waren die Handvoll Räte des königlichen Kabinetts, denen das Ohr des absoluten Monarchen gehörte; die Minister des Generaldirektoriums besaßen noch nicht einmal ein Vorspracherecht beim König. An eine effiziente, moderne Verwaltung war in diesem Unsystem nicht zu denken. Stein trat an, es zu stürzen.

    Den später oft gebrauchten Titel der »Stein-Hardenbergschen Reformen« trägt diese Umwälzung von oben jedoch zu Unrecht. Im positiven Sinne habe Stein, so urteilt der Historiker Eckart Kehr, gar nichts erreicht. Seine einzige selbständige Tätigkeit bestehe in einem »Verleumdungsfeldzug großen Stils«² gegen die Kabinettsräte, denen er von Amtsunfähigkeit über physische und moralische »Lähmungen« bis hin zur Teilnahme an angeblichen Orgien alles vorgeworfen habe, was man sich ausdenken konnte. Trotz des starken persönlichen Widerwillens, den der König gegen den Hitzkopf Stein hegt, wird dieser im Juli 1807 zum leitenden Staatsminister berufen. Nun ist die Bahn frei für eine umfassende Reformation von Staat und Gesellschaft, mit der Stein inhaltlich jedoch kaum etwas zu tun hat, denn alle neuen Gesetze liegen bereits mehr oder wenig ausformuliert vor – in den Schubladen der Schüler Immanuel Kants.

    Im stillen hatte sich in der entlegenen preußischen Provinz der Philosoph eine Schar örtlicher Beamter als Anhänger herangezogen, in deren Händen nun, ein denkwürdiger Zufall der Geschichte, nach der Flucht des Königs nach Königsberg die faktische Entscheidungsmacht über den neu zu schaffenden Staat liegt. Dieser Kreis war von Kants aufgeklärtem Ideal einer freien, sich selbst entfaltenden Individualität durchdrungen. Und gerade der obrigkeitstreue Einschlag, den Kants populäre Schriften hatten, machte seine Lehre prädestiniert für die Rezeption unter den Staatsdienern. Den Grundsätzen der Französischen Revolution war Kant nicht abgeneigt, doch könne Fortschritt ohne Chaos nur von oben erwartet werden. Der Staat, so fordert es Kant in »Der Streit der Fakultäten«, müsse »sich von Zeit zu Zeit auch selbst reformiere(n) und, statt Revolution Evolution versuchend, zum Besseren beständig fortschreite(n)«.

    Das war nun ganz nach dem Geschmack der Beamten, die Stein die gesellschaftlichen Reformen in die Feder diktierten. Hermann von Boyen (#Boyenallee), der die Heeresreform mit der allgemeinen Wehrpflicht konzipierte, hatte die Kriegsschule in Königsberg (#Königsberger_Straße) besucht und war durch die nebenbei besuchten Kant-Vorlesungen in den Bann der kritischen Philosophie geraten. Theodor von Schön, der das berühmte Oktoberedikt vorformulierte, war Sohn eines der besten Kant-Freunde. Der Königsberger Polizeidirektor Johann Gottfried Frey(#Freybrücke ?) , der die neue Städteordnung von 1808 schrieb, war Freund und Teilnehmer der legendären Tischgesellschaft des Philosophen. Auch Friedrich August von Staegemann und der ostpreußische Provinzialminister Friedrich Leopold von Schrötter, die beide das Oktoberedikt und die Finanzreformen maßgeblich beeinflussten, waren Kantianer. Wilhelm von Humboldt (#Humboldtstraße u.v.m.), Georg Niebuhr (#Niebuhrstraße ) und Stein (#Steinplatz, #Steinstraße) waren es durch ihre philosophische Lektüre ohnehin. Bedeutend war auch der Einfluss von Christian Jakob Kraus, der in Königsberg zunächst Kants (#Kantstraße) Vorlesungen besucht hatte, später dessen Kollege und entscheidend für die Rezeption der ökonomischen Theorien von Adam Smith in Deutschland wurde (der erwähnte Schrötter verpflichtete jeden Mitarbeiter des ostpreußischen Finanzdepartements, dessen Vorlesungen zu besuchen).

    Man kann das Außergewöhnliche dieser Situation gar nicht deutlich genug hervorheben. Mindestens ostelbisch war die altständisch-feudale Gesellschaftsordnung noch völlig intakt, ein freies Wirtschaftsbürgertum, das als revolutionäre Kraft oder auch nur als Opposition hätte fungieren können, gab es damals nicht. Um 1800 herum lebten noch 87 Prozent der preußischen Bevölkerung auf dem Land, und nur etwa eine halbe Millionen Menschen lebte in Städten mit mehr als 20.000 Einwohnern, die Mehrheit von ihnen einfache Bedienstete, Beamte oder Bildungsbürger.³ Dieser Gesellschaft wurde nun von einer kleinen Gruppe gebildeter Beamter – ökonomisch Smithianer, weltanschaulich-politisch Kantianer – eine bürgerliche Rechts- und Wirtschaftssphäre, wie sie sich in Frankreich revolutionär durchgesetzt hatte, von oben oktroyiert. So hatte ironischerweise der zurückgezogenste Philosoph der Neuzeit, quasi über die Bande seiner Schüler spielend, den wahrscheinlich größten Einfluss auf ein Staatswesen, den ein Philosoph seit der Antike je besessen hatte.

    An der Spitze aller Reformen standen das Oktoberedikt und die Reform der Staatsverwaltung. Ersteres sorgte nicht nur für die Befreiung der Bauern von Leibeigenschaft und Frondiensten, sondern schaffte in den ersten beiden Paragraphen auch die von Friedrich II. eingeführte strikte Trennung von adliger Landwirtschaft und bürgerlichem Gewerbe ab – was dafür sorgte, dass sich in Preußen im Laufe des 19. Jahrhunderts eine der englischen Gentry vergleichbare mächtige ländliche Unternehmerklasse herausbildete. Der Hardenberg-Intimus Schön sah in dem Oktoberedikt eine »Habeas-corpus-Akte der Freiheit« (der bürgerlichen Freiheit wohlgemerkt). Die Staatsverwaltung selbst wurde nun erstmals zentral organisiert, das undurchsichtige Kabinettswesen und das Generaldirektorium wurden durch eine einheitliche Regierung mit den in ihren Zuständigkeiten klar abgegrenzten Ministerien Inneres, Finanzen, Justiz, Außenpolitik und Heereswesen ersetzt.
    Mächtig wie Richelieu

    Hardenberg selbst, der in diesen Jahren ein zurückgezogenes Leben an der Ostsee führt, beeinflusst die Reformpolitik vor allem durch seine berühmte Denkschrift »Über die Reorganisation des Preußischen Staates, verfasst auf höchsten Befehl Seiner Majestät des Königs«, die er im September 1807 in Riga niederschreibt. Darin konstatiert er: »Der Wahn, dass man der Revolution am sichersten durch Festhalten am Alten und durch strenge Verfolgung der durch solche geltend gemachten Grundsätze entgegenstreben könne, hat besonders dazu beigetragen, die Revolution zu befördern und derselben eine stets wachsende Ausdehnung zu geben. Die Gewalt dieser Grundsätze ist so groß, sie sind so allgemein anerkannt und verbreitet, dass der Staat, der sie nicht annimmt, entweder seinem Untergange oder der erzwungenen Annahme derselben entgegensehen muss.«

    Auch beschreibt er hier bereits die Position eines leitenden Beamten, in dessen Hand alle Fäden der Verwaltung zusammenlaufen und dem alle anderen Staatsdiener loyal zuarbeiten müssen. Und in seiner »Braunsberger Denkschrift« tritt er 1808 bereits, »obwohl nach wie vor ohne Amt und aus Preußen verbannt, quasi als leitender Minister auf, der sich in Absprache mit seinem König seine Mannschaft zusammenstellte«⁴. Kaum gibt Napoleon im Mai 1810 seinen Widerstand gegen den Hannoveraner auf – er scheint nun die politische Verwandtschaft zu erkennen –, erhält Hardenberg am 4. Juni 1810 die neugeschaffene Stelle des Staatskanzlers, die er bis zu seinem Tode ausfüllen wird. Dank seines Monopols auf beratende Vorträge beim König wird Hardenberg der Unterordnung unter den König zum Trotz so mächtig, wie vor ihm als Staatsdiener wohl nur Kardinal Richelieu es gewesen ist.

    Mit Hardenberg erhalten die Reformen ein »französisches« Gesicht. »Wenige einsichtsvolle Männer müssen die Ausführung (der Reformen) leiten«, formuliert Hardenberg und versucht den Staatsaufbau napoleonisch-zentralistisch umzugestalten. Der wirtschaftliche und gesellschaftliche Liberalismus, den das Oktoberedikt mehr proklamiert hat, wird unter seiner Führung ab 1810 in einer rasanten Abfolge neuer Gesetze erst wirklich durchgesetzt. Mit dem Gewerbesteueredikt vom 28. Oktober 1810 und dem Gewerbepolizeigesetz vom 7. September 1811 wird die Gewerbefreiheit eingeführt. Die Regulierungs- und Landeskulturedikte vom September 1811 regeln die genaueren Abläufe der Agrarreform und die Umwandlung der Frondienste in einmalige Abschlagszahlungen. Zusätzlich bemüht man sich um eine einheitliche Besteuerung von Stadt und Land (Edikt über die Konsumtionssteuern und Finanzedikt vom 20./27. Oktober 1810). Allgemeine Wehrpflicht und städtische Selbstverwaltung helfen, die alte Ständeordnung zu sprengen, und nicht zuletzt Humboldts Bildungsreformen und das 1812 erlassene Emanzipationsedikt für die Juden, deren Gleichstellung ein besonderes Anliegen von Hardenberg war, weisen den Weg in eine bürgerliche Gesellschaft (#Bürgerstraße) freier und gleicher Staatsbürger. Doch die progressive Welle brach sich schließlich am ständischen Widerstand.
    Frondezeit

    Der Friede unter all den Reformern hatte ohnehin nur kurze Zeit gewährt. Bereits Steins Staatsdienst endete 1808 nach nur 14 Monaten, abgefangene Briefe entlarvten ihn als Konspirateur für einen Krieg gegen Frankreich, Napoleon machte Druck. Hardenberg konnte das nur recht sein, denn Stein hatte sich als Reformator ganz anderer Prägung erwiesen. Der Nassauer war immer Anhänger einer altständischen Gesellschaft geblieben. Ein neuer Staatsaufbau diente ihm in erster Linie der Destruktion des Absolutismus. Eine eigenständige Rolle des Beamtenapparats, wie es sich der Bonapartist Hardenberg wünschte, war ihm verhasst. Stein forderte statt dessen, die adligen Eigentümer an der staatlichen Verwaltung zu beteiligen. Die bestehenden Behörden sollten von ständischen Vertretern durchdrungen werden, wovon sich Stein eine schrittweise Selbstaufhebung der Behörden zugunsten des Adels versprach. Bereits die Preußische Städteordnung, die letzte unter Stein ausgearbeitete Reform, ging Hardenberg ob ihres Schwerpunkts auf dezentraler Selbstverwaltung zu weit (obwohl das neue, nur noch an einen Einkommensnachweis geknüpfte Bürgerrecht relativ fortschrittlich war).

    Als der ständische Hoffnungsträger Stein durch Hardenberg ersetzt ist, erhebt sich der adlige und bürgerlich-zünftige Widerstand mit aller Macht. Gefährlich wird diese ständische Renaissance in Person der 1810 rebellierenden Adligen Friedrich August Ludwig von der Marwitz und Graf Finck von Finckenstein (#Finckensteinallee) vor allem in Verbindung mit den romantischen Intellektuellen, die sich in Berlin sammeln. 1811 entsteht in Berlin die »Christlich-teutsche Tischgesellschaft«, an der unter anderem Adam Heinrich Müller, Achim von Arnim, Heinrich von Kleist (#Kleiststraße, #Kleistweg), Clemens Brentano (#Brentanostraße), Friedrich Carl von Savigny(#Savignyplatz) und Karl Friedrich Eichhorn (#Eichhornstraße) teilnahmen. Der gemeinsame Nenner, auf den ihre politische Abneigung zu bringen ist, heißt Hardenberg. Er regiert ihnen zu autoritär, zu aufgeklärt, zu französisch und zu judenfreundlich. Eine politische Zukunft hatte dieses antisemitisch-nationalistische Gebräu nicht. Die ständischen Opponenten um Marwitz wurden in Spandau inhaftiert, die Romantiker zerstreuten sich rasch.

    Wie stark der Adel trotz dieser Niederlage blieb, beweist jedoch das Gendarmerieedikt aus dem Jahre 1812. Dieses Gesetz war der Versuch einer völligen Neuordnung der Kreisverfassung. Der altpreußische Landrat, der immer dem lokalen Adel entstammen und damit dessen Interessenvertreter sein musste, wäre durch einen vom König ernannten Kreisdirektor ersetzt worden, die Gendarmerie zu einer gut ausgebauten und allein von der Zentralregierung befehligten Polizei geworden. Der preußische Behördenapparat hätte erstmals die Möglichkeit erhalten, Politik auch gegen den lokalen Adel durchzusetzen. Doch musste das Edikt nach zwei Jahren anhaltender Gegenwehr aufgegeben werden. Die preußische Provinz blieb fest in Junkerhand.

    Die größte Gefahr droht Hardenberg aus seinem eigenen Beamtenapparat. Seiner Stellung als fast schon allmächtiger Beamtenfürst zum Dank macht er sich schrittweise die meisten Bürokraten zum Feind. Sein bedeutendster Rivale wird Wilhelm von Humboldt. Seit Januar 1819 steht dieser, eigentlich im Innenministerium für Bildung zuständig, auch dem Ministerium für ständische Angelegenheiten vor und greift von dieser Position aus Hardenberg an. Er »sammelte von seinem ersten Tag im neuen Amt an alle um sich, die aus welchen Gründen auch immer gegen Hardenberg und seine Amtsführung zu mobilisieren waren«⁵. Der Konflikt eskaliert schließlich in der Verfassungsfrage, die Humboldt mit seiner »Denkschrift über ständische Verfassung« vom Oktober 1819 zu beeinflussen sucht. In der Forderung nach mitregierenden Ständekörperschaften weiß Humboldt sich mit Stein, der ihm für die Denkschrift zuarbeitet, einig. Hardenberg dagegen unternimmt alles, um eine nationale Repräsentation der Stände zu verhindern oder zumindest hinauszuzögern – in vollem Bewusstsein darüber, dass ein unweigerlich von Adel und Zunftbürgertum dominiertes preußisches Parlament sofort alle Reformen inklusive der Bauernbefreiung rückgängig machen würde. Gegen Humboldt bleibt er siegreich und kann im Dezember 1819 dessen Entlassung durchsetzen. Mit ihm verliert auch Stein den letzten politischen Einfluss in Preußen.

    Für Hardenberg ist es ein Pyrrhussieg. Mit den ausscheidenden liberalen Kräften fehlt ihm das Gegengewicht zu den konservativen Beamten um Karl Albert von Kamptz. 1821 kann der Polizeiminister Fürst Wittgenstein (#Wittgensteiner_Weg ) Hardenbergs Monopol auf beratende Vorträge beim König brechen, schrittweise wird der Staatskanzler in die politische Bedeutungslosigkeit gedrängt. Auch außenpolitisch fehlt ihm die Durchsetzungskraft, auf dem Wiener Kongress unterliegt er in den meisten seiner Gebietsforderungen Metternich. Am 26. November 1822 stirbt Hardenberg während einer Reise in Genua an einer Lungenentzündung. Sein Leichnam wird später nach Schloss Neuhardenberg im östlichen Brandenburg (#Brandenburgische Straße) verbracht, ein Herrensitz, den Friedrich Wilhelm III. dem 1814 zum Fürsten erhobenen Staatskanzler geschenkt hatte. Noch heute ist in der Schinkelkirche in Neuhardenberg in einem Glaskasten – Skurrilität preußischer Erinnerungskultur – Hardenbergs vertrocknetes Herz zu bestaunen.

    Anmerkungen

    1 Heinz Durchhardt: Freiherr vom Stein. Preußens Reformer und seine Zeit, München 2010, S. 22

    2 Eckart Kehr: Zur Genesis der preußischen Bürokratie und des Rechtsstaats. In: ders.: Der Primat der Innenpolitik, hg. v. Hans-Ulrich Wehler, 2., durchges. Aufl., Berlin 1970, S. 31–52, hier: S. 36

    3 Vgl. Sebastian Haffner: Preußen ohne Legende, 8. Aufl. Hamburg 1998, S. 207

    4 Lothar Gall: Hardenberg. Reformer und Staatsmann, München/Berlin 2016, S. 181

    5 Ders.: Wilhelm von Humboldt. Ein Preuße von Welt, Berlin 2011, S. 327

  • Des Israéliens affrontent des soldats et des Palestiniens à Hébron
    Par Emanuel Fabian 20 novembre 2022 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/des-israeliens-affrontent-des-soldats-et-des-palestiniens-a-hebron

    Un soldat et deux Palestiniens ont été blessés lors d’un pèlerinage annuel ; le chef d’état-major a condamné ce qu’il a qualifié de "comportement criminel, honteux et déshonorant"

    (...) « Les soldats qui sécurisaient la zone ont agi pour séparer les deux parties et ont utilisé des moyens de dispersion des émeutes », a déclaré Tsahal.

    L’armée a déclaré qu’un Israélien avait agressé une soldate avec un bâton, la blessant légèrement. Plusieurs suspects – qui ont été arrêtés – ont également agressé des soldats, avant d’être remis à la police, a déclaré Tsahal.
    (...)
    L’armée a déclaré dans un communiqué que « la violence sous toutes ses formes, en particulier contre les forces de sécurité, est un acte criminel intolérable qui requiert une attention immédiate et exige une justice stricte ». (...)

    #Hebron

  • [Vidéo] Einstein avait tort ? Le Prix Nobel de physique quantique expliqué en 2 minutes ! - Curieux !
    https://www.curieux.live/2022/10/24/video-einstein-avait-tort-le-prix-nobel-de-physique-quantique-explique-en-

    Physique classique vs physique quantique : on vous explique les bases en moins de 3 minutes !

    #Sciences #Vidéo #Physique #Einstein #Nobel

  • Arno Klarsfeld : « L’Ukraine ne doit plus glorifier les nationalistes qui ont collaboré » Le Point - Arno Klarsfeld

    Si les Ukrainiens veulent faire partie de la famille de l’Union européenne, ils doivent cesser de glorifier les nationalistes ukrainiens présentés comme des héros, et qui ont collaboré avec les nazis et les ont assistés dans l’extermination de dizaines de milliers de familles juives en Ukraine. Une des premières mesures de la municipalité de Kiev après la révolution de 2014 a été de débaptiser la longue avenue qui mène au site de Babi Yar, et qui portait le nom d’avenue de Moscou, pour l’appeler avenue Bandera, dont les fidèles ont assisté les nazis dans l’extermination de plus de 30 000 juifs, hommes, femmes et enfants dans le ravin de Babi Yar, les 29 et 30 septembre 1941, lorsque les troupes allemandes accompagnées des Einsatzgruppen sont entrées à Kiev.


    Le tribunal administratif du district de Kiev avait ordonné à la municipalité d’annuler le changement de nom de deux rues principales au profit de Stepan Bandera et Roman Shukhevych, qui lui aussi était un massacreur de Juifs, et dont un stade porte le nom dans la grande ville de Ternopil. Mais le maire de Kiev, Vitaly Klitschko, a fait appel de la décision et la cour d’appel lui a donné raison.

    Collaborateurs ukrainiens
    À Lviv, il y a encore deux ans, des centaines d’hommes ont défilé en uniforme SS de collaborateurs ukrainiens lors d’un événement approuvé par la ville. Ces dernières années, au moins trois municipalités ukrainiennes ont dévoilé des statues pour l’adjoint de Bandera, Yaroslav Stetsko, qui, pendant la Shoah, approuvait « l’extermination des Juifs ». La devise des nationalistes ukrainiens collaborateurs de nazis de Bandera affichée dans les rues de Kiev en 1941 était : « Tes ennemis sont la Russie, la Pologne et les Youpins. »

    Voici ce qu’écrivait Irina Khorochounova, dans son journal, à la date du 2 octobre sur ces massacres qui se déroulaient en plein jour par les nazis et leurs supplétifs ukrainiens : « Tout le monde dit qu’on tue les Juifs. Non, on ne les tue pas, on les a déjà tous tués. Tous sans distinction, les vieux comme les jeunes, les femmes et les enfants. Ceux qui ont été ramenés chez eux lundi ont également été exécutés les jours suivants… J’écris parce qu’il est indispensable que le monde sache qu’un crime horrible est en train d’être commis et qu’il faudra le venger… On continue d’assassiner en masse des enfants innocents et sans défense, des femmes et des vieillards dont beaucoup sont enterrés encore vivants. »

    Monstres
    Il est tout à fait inapproprié que les grandes artères qui mènent au site des massacres et qu’empruntent les dirigeants européens venus apporter leur soutien à l’Ukraine portent le nom de tels monstres. Il est tout à fait immoral que de tels hommes soient glorifiés. Il est tout à fait anormal que personne n’en parle dans les instances européennes alors que l’Ukraine a demandé son adhésion et que le processus (long, peut-être) a été approuvé.

    Laisser sans s’y opposer l’Ukraine continuer à glorifier ces nationalistes ukrainiens qui ont collaboré avec les nazis contre les Soviétiques et massacré de manière si horrible tant de familles juives signifierait en fin de compte que Hitler avait raison de voir les Russes comme les véritables ennemis de l’Occident, et que son attaque préventive était justifiée. Quant aux Juifs, ils seraient des victimes collatérales des soubresauts de l’Histoire. L’Europe et l’Union européenne se sont bâties sur la victoire sur le nazisme. Elle doit s’en souvenir.
    Source : https://www.lepoint.fr/debats/arno-klarsfeld-l-ukraine-ne-doit-plus-encenser-les-nationalistes-qui-ont-col

    #Serge_Klarsfeld à propos du #nazisme en#Ukraine et de la #Shoa #nazis #extermination #Babi_Yar #Einsatzgruppen #Kiev #ue #union_européenne

    • Les médias » occidentaux » continuent de dénazifier l’Ukraine en prétendant que les formations nazies de ce pays, qu’ils ont longtemps décriées, sont désormais une collection inoffensive de célébrités.

      On peut suivre ces changements en lisant cette série d’articles du New York Times :

      15 mars 2019 :

      Sur son gilet pare-balles figurait un symbole couramment utilisé par le bataillon Azov, une organisation paramilitaire néo-nazie ukrainienne.

      11 février 2020 :

      Les défenseurs du Bataillon Azov ukrainien, que le F.B.I. appelle « une unité paramilitaire » notoirement connue pour son « association avec l’idéologie néonazie« , nous accusent de faire partie d’une campagne du Kremlin visant à « diaboliser » le groupe.

      17 mars 2022 :

      La semaine dernière, Facebook a déclaré qu’il faisait une exception à ses politiques de lutte contre l’extrémisme pour autoriser les éloges de l’unité militaire d’extrême droite ukrainienne du bataillon Azov, « strictement dans le contexte de la défense de l’Ukraine, ou dans leur rôle en tant que partie de la Garde nationale ukrainienne. »

      29 avril 2022 :

      Ces scènes proviennent de vidéos partagées en ligne ces derniers jours par le régiment Azov, une unité de l’armée ukrainienne, qui affirme qu’elles ont été prises dans les bunkers en forme de labyrinthe situés sous la tentaculaire aciérie Azovstal à Mariupol, en Ukraine.

      Comme je l’ai écrit précédemment :

      Ce qui était autrefois « une organisation paramilitaire néo-nazie ukrainienne« , dont le FBI a dit qu’elle était connue pour son « association avec l’idéologie néo-nazie« , a d’abord été qualifiée d’ »extrême droite » avant de devenir une « unité de l’armée ukrainienne » normale.

      Aujourd’hui, le New York Times a rajouté un niveau à cette évolution en transformant un communiqué de presse du gouvernement ukrainien en un récit larmoyant sur les retrouvailles des libérés du bataillon Azov libérés avec leurs familles :

      Les commandants libérés de l’opération Azov ont retrouvé avec émotion les membres de leur famille en Turquie . . . .

  • À Lille, des projets contre nature, Saint-Sauveur et Bois-Blancs Angle d’ATTAC !
    C’était ce 17 septembre sur Radio Campus Lille. 



    Avec leur asso PARC Saint Sauveur et Deûl’air, elles ne vont pas laisser faire la MEL et la mairie.

    La parole était à Bénédicte Vidaillet, Yolande Winders 


    Le lien afin d’écouter, de télécharger l’émission => https://www-radio-campus.univ-lille1.fr/ArchivesN/LibrePensee/attac220917.mp3



    PARC (Protection aménagement réappropriation collective de Saint-Sauveur), et ASPI (Association pour la Suppression des Pollutions Industrielles) https://www.helloasso.com/associations/parc-saint-sauveur

    Et aussi Pas d’aqua-poney à Moulins => https://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1027-pas-d-aqua-poney-a-moulins


    
Angle d’ATTAC tous les 3ème samedi du mois, à midi sur Radio Campus Lille.
    Christian Ladesou  : 06 68 90 61 33, lille@attac.org


    #Lille #martine_aubry #Bénédicte_Vidaillet #Attac #Saint_Sauveur #balado_diffusion #Podcast #Nord

    • Expo "Villes vivantes" : maquette de rêve pour cauchemar en béton
      https://chez.renart.info/?Expo-Villes-vivantes-maquette-de-reve-pour-cauchemar-en-beton

      Les opposants au projet Saint-Sauveur nous font le compte-rendu de leur passage au vernissage de l’expo "Villes vivantes"

      https://elnorpadcado.org/Les-Villes-vivantes-des-betonneurs-au-Bazaar-Saint-So
      , au Bazaar Saint So. Ils laissèrent une grue-cagette en cadeau aux organisateurs. Et nous offrent de profondes réflexions de San Antonio sur ce qu’il faut penser des "réceptions". Quelle générosité.

      Nous voici donc une dizaine, portant notre grue en cagette vers le vernissage-cocktail de « #Villes_vivantes », au Bazaar Saint-So, juste derrière notre friche. A côté des archis, des urbas et des promoteurs qui comptent à Lille, les gueux sont vite repérés. Et d’abord par le directeur du Bazaar, Benoît Garet, qui nous attendait un peu énervé.


      « Regardez d’abord l’expo avant de critiquer.

      


      On s’en fout de l’expo, ce qui nous intéresse c’est le contexte. Et pis t’as vu tes finançeurs ? C’est les mêmes qui détruisent le vivant juste à côté. »
#Bouygues, #Vinci, #Eiffage, #Ramery, #Vilogia, #Nacarat, réunis pour célébrer la « réconciliation entre #ville et #nature ». La situation ne manque pas de sel.

      On sent comme une nervosité au moment d’introduire notre grue dans l’expo. Restons calme. De toute façon elle ne passe pas la porte. Un débat de 45 minutes s’engage alors avec Benoît dont on vous épargne les finasseries. Nous on pense que son expo est typique du greenwashing de Lille3000, lui insiste que l’expo va dans notre sens.

      D’ailleurs, c’est drôle, mais ce soir tout le monde trouve que « c’est très important ce que vous faites ». Même les représentants du cabinet #Béal-Blanckaert, les urbanistes associés pour la ZAC #Saint-Sauveur, à qui on distribue notre tract https://parcsaintsauveur.wordpress.com/2022/08/19/piscine-de-saint-sauveur , trouvent que notre rôle est « important pour la démocratie ». C’est trop d’honneurs.

      Ah, voilà #Xavier_Galand, le directeur de la Maison régionale de l’environnement et des solidarités, contributeur de l’expo. Il arrive souriant et vague à son aise entre les promoteurs, stylés en assureurs de province, costard et « cheveux de riche », et les « créatifs », archis tendance jean-baskets-tatouages. Parmi eux, le délégué à Saint-Sauveur pour la SPL #Euralille, David Wauthy, qui nous avait suggéré le suicide collectif il y a quelques années, est un peu sur la retenue quand on lui tend notre tract. La soirée est exquise, elle le restera.

      Il n’y a guère qu’Antoine Béal, l’urbaniste associé de Saint-Sauveur, à qui est cédé le micro pour mignoter les « partenaires », qui râle un peu. C’est qu’on ne l’entend pas jacter, tellement résonne l’environnement brutaliste verre et béton du Bazaar, dans la cacophonie de l’auditoire qui s’en fout – de ce qu’il raconte, comme de l’expo. Erreur classique de protocole : le bar est ouvert pendant les discours, et le Dj s’impatiente derrière ses platines. Alors chacun déroule ses vacances, devise sur les projets en cours, entre bétonneurs de la « ville morte ». L’important c’est d’être là, de voir et d’être vu, pourquoi pas au dessus des briques en terre-paille exposées comme preuves du renouvellement écologique de la corporation. Ça n’engage à rien. Va construire une fosse de plongée en terre-paille, toi ! Ou une cité administrative !

      Au bout d’un temps, tout le monde a eu notre tract, et l’ambiance nous pèse un peu. Alors on va y aller. Mais avant de partir, on laisse notre grue à l’entrée. C’est cadeau. Un souvenir de la vie vivante qu’on trouve sur la friche. Dessus il est inscrit : « Vends maquette de rêve pour #cauchemar en #béton. » C’est simple et ça résume. Et puis les conclusions de Frédéric Dard, alias San Antonio, sur les « gnagnateries d’usage » dans ce genre de #vernissage, c’était trop long. Mais comme on est généreux, on vous les livre quand même. C’est comme la grue, c’est cadeau :

      « Rien de plus con qu’une réception, si ce n’est une autre réception plus importante. T’as une douzaine de mots à dispose qu’il faut absolument placer dans le laps de temps qui t’est imparti. Le premier d’entre eux est « merveilleux » : soirée merveilleuse, toilette merveilleuse, ambiance merveilleuse, buffet merveilleux ; et comme quoi c’est merveilleux l’à quel point tout est merveilleusement merveilleux ! Bande de cons ! Écrémés du bulbe ! Fornicateurs de trous d’évier ! Mais tu sais qu’il faudrait me haïr tout ça, mon pote ? Me l’empiler dans des fosses d’aisance en laissant une couche de merde au-dessus, pas qu’ils prennent l’air ! Ils sont dépravants, ces faisandés. Ils puent la venaison attardée ! Le chrysanthème flétri, le slip trop longtemps porté ! Heureusement que le temps les tue ! Mais ils repoussent ! C’est ça, l’horreur : ils repoussent, y compris du goulot ! »

  • Des enregistrements d’Eichmann de 1957 mettent au jour son rôle moteur dans la solution finale, son objectif génocidaire assumé & son antisémitisme viscéral.
    De ses propres mots, il fut donc plus qu’1 simple rouage du système. Un mal pas si banal que ça.

    Nazi Tapes Provide a Chilling Sequel to the Eichmann Trial - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/07/04/world/middleeast/adolf-eichmann-documentary-israel.html

    Six decades after the historic trial in Jerusalem of Adolf Eichmann, one of the chief engineers of the Holocaust, a new Israeli documentary series has delivered a dramatic coda: the boastful confessions of the Nazi war criminal, in his own voice.

    The hours of old tape recordings, which had been denied to Israeli prosecutors at the time of Eichmann’s trial, provided the basis for the series, called “The Devil’s Confession: The Lost Eichmann Tapes,” which has generated keen interest in Israel as it aired over the past month.

    The tapes fell into various private hands after being made in 1957 by a Dutch Nazi sympathizer, before eventually ending up in a German government archive, which in 2020 gave the Israeli co-creators of the series — Kobi Sitt, the producer; and Yariv Mozer, the director — permission to use the recordings.
    Eichmann went to the gallows insisting that he was a mere functionary following orders, denying responsibility for the crimes of which he had been found guilty. Describing himself as a small cog in the state apparatus who was in charge of train schedules, his professed mediocrity gave rise to the philosopher Hannah Arendt’s theory of the banality of evil.The documentary series

    Exposing Eichmann’s visceral, ideological antisemitism, his zeal for hunting down Jews and his role in the mechanics of mass murder, the series brings the missing evidence from the trial to a mass audience for the first time.

    Eichmann can be heard swatting a fly that was buzzing around the room and describing it as having “a Jewish nature.”

    • Ça fait un moment déjà que l’on sait que la thèse d’Arendt ne tenait pas la route
      L’acharnement apologétique : Arendt au secours de Heidegger - Note critique sur Emmanuel Faye (2016). Arendt et Heidegger. Extermination nazie et déstruction de la pensée. Paris, Albin Michel
      https://journals.openedition.org/bssg/151

      Quoi qu’il en soit, Arendt achèvera la réhabilitation de Heidegger en utilisant le Eichmann largement fictif qu’elle met en scène dans le livre qu’elle a consacré à son procès, Eichmann à Jérusalem publié en 1963 (Faye 2016 : 450-457). Il est aujourd’hui reconnu qu’Eichmann n’était pas un fonctionnaire terne uniquement occupé de faire circuler avec efficacité les trains remplis de déportés. C’était un nazi authentique, habité par la volonté farouche d’exterminer les Juifs d’Europe. Contrairement à la formule célèbre d’Arendt reprise mécaniquement affirmant la « banalité du mal », le mal inimaginable dont Eichmann est responsable n’est pas le produit d’une activité standardisée et irréfléchie. Mais décrire le nazi type au moyen d’un Eichmann presque idiot, satisfait d’obéir aux ordres sans considérer d’autres conséquences que son avancement dans la hiérarchie, ne peut que confirmer l’innocence des penseurs. Si le véritable nazi est incapable de penser, alors on peut croire que « le roi secret de la pensée », Heidegger, ne peut pas vraiment être nazi.

      #Hannah_Arendt #Eichmann #Heidegger #nazisme #antisémitisme

  • Révision du règlement eIDAS : la sécurité de l’écosystème web en danger
    https://www.laquadrature.net/2022/05/20/revision-du-reglement-eidas

    Une révision du règlement eIDAS, qui régule les procédures électroniques transfrontières pour l’identification, l’authentification et la certification de sites web au sein de l’UE, est en ce moment étudiée par l’Union européenne. L’article 45 de…

    #Non_classé

  • Dans un #Mali sous sanctions, le trafic du #bois de vène vers la Chine continue
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/05/18/dans-un-mali-sous-sanctions-le-trafic-du-bois-de-vene-vers-la-chine-continue

    Les régimes changent, les trafics demeurent. Le commerce illégal de bois de vène vers la Chine perdure en dépit des réglementations nationales et internationales successives, selon la nouvelle enquête de l’ONG américaine Environmental Investigation Agency (#EIA), rendue publique mercredi 18 mai.

    La junte militaire qui a fait tomber le président Ibrahim Boubacar Keïta en août 2020 en dénonçant une corruption omniprésente n’a pas perturbé des pratiques bien installées pour sortir du Mali ce #bois_de_rose apprécié pour la fabrication du mobilier de luxe en Chine. Les témoignages recueillis par EIA auprès des commanditaires chinois et leurs intermédiaires du pays décrivent des circuits solidement établis allant des sites de coupes jusqu’au ministère des eaux et forêts qui continue de délivrer des autorisations d’exportation en violation des restrictions prises dans le cadre de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d’extinction (Cites).

    En 2017, le #bois_de_vène – Pterocarpus erinaceus de son nom scientifique – a été inscrit à l’annexe 2 de la Convention. Celle-ci impose au pays de vérifier que le bois prélevé pour alimenter les marchés étrangers n’entame pas la capacité de l’espèce à se régénérer de manière durable et qu’il provient de zones légales d’exploitation.

    La junte a levé le monopole sur l’exportation du bois dont jouissait jusqu’alors la Générale industrie du bois (GIB) – une ancienne entreprise publique – pour l’ouvrir à quatre autres opérateurs. Cette décision ne s’est pas accompagnée d’un assainissement du secteur. EIA reproduit dans son rapport plusieurs certificats « Cites » délivrés en 2021 sans les informations requises. L’embargo commercial imposé depuis janvier par la Communauté économique des Etats d’#Afrique_de_l’Ouest (#Cedeao) pour sanctionner le coup d’Etat ne semble pas davantage être un obstacle.

    Troisième pays fournisseur
    Le 22 février, le gouvernement togolais a intercepté au port de Lomé 157 conteneurs de 27 tonnes de bois en provenance de Bamako après avoir transité par le Sénégal. La GIB – principale entreprise mise en cause dans le rapport de EIA – en était l’expéditeur. Interrogé par Le Monde, son directeur général, Aboubakrine Cissé s’étonne de ces accusations : « Notre marchandise était sur le port de Dakar avant le début de l’embargo et elle était en règle avec des certificats Cites comme il se doit. Ce n’est pas moi qui les délivre mais l’administration des eaux et forêts. Je n’ai jamais été contacté par une ONG pour répondre à des questions. »

    L’exploitation du bois de vène a commencé au début des années 2000 dans le sud-ouest du pays, dans la région de Sikasso avant de progresser vers Kayes à l’ouest et la frontière sénégalaise. Les coupes ont explosé à partir de 2015. Selon les statistiques de la Cites, le Mali est le troisième pays fournisseur de bois de vène à la Chine après la Sierra Leone et la Gambie.

    « Les Chinois préfinancent les opérations en faisant une avance sur 20 tonnes de bois par conteneur. Le solde est payé lorsque la marchandise quitte le port de Dakar. Au total, ils paient 450 000 francs CFA [685 euros] en moyenne la tonne livrée en Chine », détaille un ancien intermédiaire interrogé par Le Monde, qui a observé de près le rôle prédominant des dirigeants de la GIB grâce aux liens entretenus avec le très proche entourage d’Ibrahim Boubacar Keïta.

    Mouvements de protestation
    L’homme qui requiert l’anonymat décrit également la porosité entre les réseaux du trafic de l’ivoire et celui du bois. « Les défenses sont cachées dans les conteneurs de bois de telle manière qu’il est impossible de les repérer » , explique-t-il. Elles proviennent des populations de pachydermes encore présentes dans le sud du pays et dans la région semi-aride du Gourma au centre. Cette filière serait aussi un moyen d’écouler le butin du braconnage réalisé dans les pays frontaliers – Côte d’Ivoire, Burkina Faso, Guinée, voire au-delà (Bénin, Ghana), selon EIA. Le prix payé par les trafiquants chinois atteindrait en moyenne de 500 dollars le kg d’ivoire.

    Lire aussi La Chine fait main basse sur les forêts africaines
    Alors que les arbres de grande taille se font rares, des mouvements de protestation ont surgi dans la région de Kéniéba, à 250 kilomètres au sud de Kayes, pour dénoncer les ravages de ce commerce sur l’environnement. Dans plusieurs villages, les jeunes pour la plupart agriculteurs ont créé des associations et s’opposent aux bûcherons qui viennent négocier à vil prix des #droits_de_coupe auprès des chefs de village. Entre 200 000 à 300 000 francs CFA (300 à 450 euros) seraient versés pour un conteneur de 27 tonnes.

    « Lorsque nous n’aurons plus de forêts, nous n’aurons plus d’eau. Ces entreprises n’ont pas le droit de prendre nos arbres, mais il n’y a aucun contrôle », dénonce l’un d’entre eux, joint par téléphone. Il ne semble pas que la suspension totale de commerce du bois de rose décrétée fin mars par la Cites à l’échelle de toute l’Afrique de l’Ouest ait jusqu’à présent découragé cette fructueuse activité. « Ils sont là et ils continuent à couper », constate ce jeune agriculteur révolté par autant d’impunité. Pour sa part, le directeur général de la GIB, Aboubakrine Cissé, dit ne pas avoir été informé de cette décision du régulateur du commerce mondial des espèces sauvages menacées d’extinction. Contacté avant la publication de cette enquête accablante, le ministre de l’environnement, Modibo Kone balaie d’un revers de main toutes ces accusations, selon lui, « sans fondement ».

  •  » 1961 : Discours du président Dwight Eisenhower sur le complexe militaro-industriel américain
    Dwight Eisenhower
    https://www.les-crises.fr/eisenhower-1961

    Nous devons veiller à empêcher le complexe militaro-industriel d’acquérir une influence injustifiée dans les structures gouvernementales, qu’il l’ait ou non consciemment cherchée. Nous nous trouvons devant un risque réel, qui se maintiendra à l’avenir : qu’une concentration désastreuse de pouvoir en des mains dangereuses aille en s’affermissant. Nous devons veiller à ne jamais laisser le poids de cette association de pouvoirs mettre en danger nos libertés ou nos procédures démocratiques. Nous ne devons jamais rien considérer comme acquis. Seul un peuple informé et vigilant réussira à obtenir que l’immense machine industrielle et militaire qu’est notre secteur de la défense nationale s’ajuste sans grincement à nos méthodes et à nos objectifs pacifiques, pour que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble. […]

    [Dwight Eisenhower, Discours de fin de mandat resté connu sous le nom du Discours du Complexe Militaro-Industriel, 17/01/1961]

    #complexe_militaro_industriel #Eisenhower

  • Croisière olympique BTP : l’innovation au service du recrutement ? |#Pôle_emploi
    https://www.pole-emploi.fr/region/ile-de-france/employeur/croisiere-olympique-btp--linnova.html

    L’agence Pôle emploi de Saint-Ouen et l’Établissement public territorial de Plaine Commune (Seine-Saint-Denis) ont organisé conjointement un job dating prenant la forme d’une croisière sur les bords de Seine. Objectif : pourvoir un maximum d’offres d’emploi du secteur du BTP pour les chantiers des Jeux olympiques et paralympiques 2024.

    En croisière olympique avec Paulo, DRH d’Eiffage qui souligne que « cet événement mêle recrutement et convivialité en ces temps compliqués. Cette croisière permet aux candidats d’aborder les recrutements sous un autre angle, d’apprendre, de mélanger la culture, et de passer des entretiens : ça correspond tout à fait à ce qu’Eiffage souhaite faire de ses job datings ».
    Ils en ont de la chance les chômeureuse-s parigot dis-donc, la croisière s’amuse "du pain et des jeux" que demande le peuple !
    https://nineteensomething.bandcamp.com/track/bread-and-games


    La même Bread And Games mais en live
    https://nineteensomething.bandcamp.com/track/bread-and-games-live

    Le catalogue de Nineteen & Twenty Something est ici :
    https://nineteensomething.bandcamp.com
    en route mauvaise troupe comme dit @davduf
    #Eiffage #Dirty_Hands

  • Bitte dichtmachen: Die schlimmsten Shops in Berlin
    https://www.berliner-zeitung.de/wochenende/bitte-dichtmachen-die-schlimmsten-shops-in-berlin-li.191090

    Eine Warnung vor diversen Konsumtempeln, die so gut wie nie mit dem Taxi angesteuert werden. Eigentlich sollte man diese Halloween-Horror-Liste auf ganz Berlin erweitern: Bleibt bloß weg hier, wegen euch verwandelt sich ganz Nach-Corona-Berlin in einen Dichtmachladen à la M&Ms.

    30.10.2021

    Uniqlo: Messie-Feeling am Hackeschen Markt

    Wer je in einer Messie-Wohnung war, der weiß um die spezielle Infrastruktur dieser Orte. Schmale Pfade sichern die Mobilität durch die vertikalen Landschaften der Dinge und führen zu den systemisch notwendigen Punkten wie Küche, Bad und so weiter. Im Uniqlo-Store am Hackeschen Markt in Mitte fühlt es sich genauso an: Superenge Gassen winden sich auf zwei Stockwerken durch Reihen vollgestopfter Regale, um an Umkleide und Kassendesk zu enden – ohne dass man diese Stationen zuvor hätte je erblicken können. Denn: Sichtachsen gibt es keine. Das ist ein wirklich robustes Szenario, das uns die sonst so feinsinnigen, dem Minimalismus verpflichteten Japaner hier angedeihen lassen. Warum zur Hölle muss man diesen Laden so vollstopfen?

    Ich habe generell nichts gegen die japanische Marke Uniqlo. Es ist die einzige Fast-Fashion-Kette, bei der ich mir ab und an einen Einkauf erlaube. Aber das in dieser überfüllten Mini-Maisonette zu tun, kostet mich jedes Mal aufs Neue Überwindung. Ich mache es nur, weil mir die Online-Bestellerei zu lange dauert. Deswegen überlege ich mir vorher schon immer ganz genau, was ich in welcher Größe brauche, damit ich mich gezielt durch die Gänge quetschen kann und schnell aus dem Bums wieder raus bin. Nicht immer gelingt das, denn anders als im Supermarkt wandern die Produktgruppen hier gerne mal von A nach B, sodass man am Ende doch wieder durch das ganze Elend durchmuss.

    Und das beginnt am Eingang, wo es dem Wissenden bereits den Hals zuschnürt: Gleich wird man hineingezogen in dieses mit Herbsttrendfarben getarnte schwarze Loch, um in ewiger Verdammnis zwischen in Japan designten und in Kambodscha produzieren Merino-Crewneck-Pullovern zu oszillieren. Und zwar gemeinsam mit ganz vielen anderen Uniqlo-Kunden, die zeitgleich in den Laden drängen. Doch zunächst verbarrikadiert ein großer Tisch mit textilen Stapeln das freie Floaten, vielleicht ist es eine Art Verkehrsinsel, um einen sich selbst regelnden Kreisverkehr anzuregen? Die Kundschaft möchte das nicht und schwärmt chaotisch aus. Die Pulloverstapel auf dem Tisch neigen sich indes krumm zur Seite, Schwerkraft und Kaufwillige zerren an ihnen. Vorbei am Tisch geht es hinein in die kuschlig-engen Gänge mit Regalen, die immer unordentlich sind. Im Übermaß ist einfach eben keine Ordnung möglich. Teilweise ragen die Menschenschlangen von den Kassen und Umkleiden in die schmalen Schluchten hinein, was ein Durchkommen unmöglich macht. So muss man umkehren, um nicht in ewiger Verdammnis zwischen … ach ja, das hatten wir ja schon.

    Sei’s drum! Man soll ja konstruktiv kritisieren. Deswegen schlage ich den Umzug aus dem engen Mitte-Eckladen in einen stillgelegten Supermarkt in Wedding vor. Das würde das Raumproblem lösen und man könnte sich der jungen Zielgruppe gegenüber mal wieder ein bisschen disruptiver positionieren. Uniqlo-Filialen in klassischen Berliner Shopping-Hotspots gibt es ja inzwischen genug. Sabine Röthig

    M&M’s Store: Ein zuckriger Höllentrip am Kudamm

    Sinnlos und teuer: der M&M’s Store in Charlottenburg tut nur so, als sei die Welt in Ordnung.

    Man nehme Zucker, Milchzucker, Kakaomasse, ein bisschen Salz, Reismehl, Magermilchpulver, Kakaobutter, lecker Sheafett, Palmfett, Palmkernfett, Palmkernöl, natürlich Stärke, Butterreinfett aus Milch, Glukosesirup, Gerstenmalzextrakt, Dextrose und Dextrin, einen ordentlichen Stabilisator wie Gummi arabicum, einen Emulgator wie Sojalecithin, dazu Carnaubawachs als Überzugsmittel, damit die Schokolade im Mund schmilzt und nicht in der Hand, dann nur noch ein paar Aromen, die Farbstoffe E100, E120, E133, E160a, E160e, E170 und auf keinen Fall Erdnüsse, Haselnüsse, Mandeln vergessen – sonst wären die M&M’s Schokobons Crispy aka der süße Knabberspaß nicht mehr als schnöde Schokolinsen.

    Wir haben eine Snackbox im Büro, eine in vier mal vier Fächer unterteilte Holzkiste, die in Stresssituationen eine verlässliche Zuckerquelle ist, manche mögen’s salzig. Ich mag die blaue Tüte. Ich liebe die knusprigen M&M’s. Wenn es nach mir ginge, könnte die Snackbox nur mit ihnen gefüllt sein. Und als ich dann neulich auf dem Kurfürstendamm den M&M’s Store erblickte, diesen Anfang Oktober eröffneten Schokokonsumtempel, da wähnte ich mich im Himmel. Es sollte ein Höllentrip werden. Nach mir die Abrissbirne.

    Alles an diesem Laden ist eine Überforderung der Sinne. Die Farben stechen so scharf ins Auge, als wäre hier ein radioaktiver Regenbogen ausgelaufen. Die süßen (Schokolade) und süßlichen (Schweiß) Gerüche schießen kreuz und quer durch die Luft, dass die Nasenhöhlen einzustürzen drohen. Und dazu gibt es diesen Sound auf die Ohren, eingespielt von quengelnden, durchdrehenden Kindern, die entweder ihr Glück nicht fassen können, eine „Überraschungsschatulle 400 g + Becher M&M’s XL Orange“ für 52 Euro in ihren Händen zu halten, oder Kraft ihrer Tränendrüsen versuchen, ihre Eltern vom Kauf einer „Schatulle Weihnachtsbaum 400 g“ für 39 Euro zu überzeugen. Dauerdammbruch am Kudam&m’s. Kein Stabilisator hilft, kein Emulgator kann das kitten.

    Das alles passiert hier auf drei Stockwerken und mehr als 3000 Quadratmetern, in einer Fantasiewelt, entworfen von Innenarchitekten, die sich womöglich beim Microdosing mit LSD verschätzt haben. Es wirkt dann auch bei mir. Nach ein paar Minuten möchte ich mich am liebsten mit Sheafett einreiben oder mit einer extra dicken Schicht Carnaubawachs zudecken, um nicht zu schmelzen beim Anblick der Regale, wo ich „1,5-kg-Beutel, lose + 40 edle Glasdosen Sweet Dreams zum Befüllen“ lese und wie im Kaufrauch schon die Hand ausstrecke, bevor ich zur Besinnung komme, weil ein Ellenbogen mir in die Seite knallt. Ich befreie mich aus der Umklam&merung, fliehe nach draußen und beschließe, in den kommenden Tagen einen Bogen um die Snackbox im Büro zu machen. Paul Linke

    Die Neukölln-Arcaden: Neonlicht, Nachos und ganz viel Wut

    Da hilft keine Festbeleuchtung: Diese Arcaden sind das pure Grauen.

    Jeder kennt sie, fast jeder hasst sie: die Neukölln-Arcaden. Man sieht sie gleich, wenn man die Karl-Marx-Straße entlangläuft. Das Einkaufscenter ist in einem Bau untergebracht, der architektonisch alle Schreckenskriterien erfüllt, die man der 90er-Jahre-Architektur so gerne nachsagt: ungelenk in der Erscheinung, protzig im Auftreten, würdelos in der Gesamtkomposition. Das Glaskonstrukt ist ohne Frage ein Pars pro Toto für die Art und Weise, wie man in der siegesbesoffenen Kapitalismus-Ära nach dem Mauerfall gebaut hat: ohne Herz für das sensible Geschmacksempfinden fühlender und sehender Menschen.

    Die Bauten dieser Zeit mussten vor allem den Ansprüchen einer konsumbesessenen Hybris, einer entfesselten und alles plattmachenden Marktwirtschaft gerecht werden, die mit sich selbst im Unreinen war. Ziel war es vor allem, so viele Billigshops wie möglich an einem Punkt zu versammeln und dann auch noch ein Kino einzupflanzen, das auf gar keinen Fall Kunstfilme oder Arthouse in der Originalsprache zeigen durfte. Herausgekommen sind die Neukölln-Arcaden, ein Treffpunkt für all jene, die sich Rudis Resterampe als Konsumtempelversion gewünscht haben und es schön finden, überall den Geruch von Nacho-Käse-Chips einzuatmen.

    Arcaden! Was für ein Euphemismus! Ich selbst kann mich noch sehr gut erinnern, wie ich gezwungen war, diese Arcaden zu besuchen, weil alle nie ankommenden Päckchen aus der Gegend in der dortigen Postfiliale gelandet waren. Ich musste Schlange stehen und Szenen enthemmter Aggression zwischen Postangestellten und murrenden Kunden beobachten und vor allem lange, lange warten. Ich bin heute noch davon traumatisiert. Immer noch bin ich der Auffassung, dass das grelle Neonlicht in den Neukölln-Arcaden und die beklemmende Atmosphäre im Innenbereich zu den Wutausbrüchen der Leute psychologisch beigetragen haben. Auch ich selbst kam mir etwas dünnhäutiger als normalerweise vor, als ich am Media Markt vorbeischritt („Geiz ist geil!“) und die traurig hängenden Kleidungsstücke bei Pimkie betrachten musste.

    Am kuriosesten fand ich ja immer die Menschen, die sich in den Neukölln-Arcaden ein Eis zum Schlemmen gönnen. Vielleicht wollen sie sich in die arkadische Atmosphäre hineinimaginieren oder zumindest auf der Zunge ein Genusserlebnis spüren – ich für meinen Teil sah es schon als Selbstverletzung an, allein das Parkhaus zu betreten. Immerhin: Auf dem Dach der Neukölln-Arcaden ist die (früher) Avantgarde- und (heutige) Touristen-Bar Klunkerkranich beherbergt, mit einem der schönsten Ausblicke über die Dächer von Berlin. Dafür war der Bau schließlich noch gut.

    #Berlin #Infrastruktur #Konsum #Einkaufen #wtf