• Mouin Rabbani sur X :
    https://twitter.com/MouinRabbani/status/1733769300366761998

    Ce type persiste et signe et ses recommandations sont appliquées

    Giora #Eiland, retired Israeli general and former national security advisor, writing today in the Israeli newspaper Yediot Ahronot: “The State of Gaza’s weakness is its lack of resources. It has no energy, no food and not even water. As such, it can be easily defeated by means of an economic blockade. 

    Hamas is pleased to see its subjects getting killed by IDF fire. But it is afraid of hundreds of thousands of starving and hopeless civilians rising up in rebellion.

    That is an outcome that can be achieved by creating a severe shortage in medical treatment, food, cooking gas and fuel.” No comment necessary

    #génocide #gaza

  • La proposition monstrueuse de Giora Eiland sur Gaza c’est le mal au vu et au su du monde
    Posted on novembre 26, 2023 | Gideon Levy | Haaretz | Traduction SF pour l’AURDIP
    https://aurdip.org/la-proposition-monstrueuse-de-giora-eiland-sur-gaza-cest-le-mal-au-vu-et-au-

    (...) Eiland, qui ne va pas bien et a même écrit un livre sur sa souffrance, a une idée : les épidémies à Gaza sont bonnes pour Israël. « Après tout, de graves épidémies, dans le sud de la bande de Gaza nous rapprocheront de la victoire et réduiront le nombre de blessures parmi les soldats de l’armée israélienne » a-t-il écrit cette semaine dans Yedioth Ahronoth. Il suffit d’attendre que les filles des leaders du Hamas contractent la plaie et c’est gagné.

    Eiland n’a pas donné de détails sur quelle plaie il recommande – la peste, les furoncles ou le choléra, peut-être un cocktail de petite vérole et de sida ; peut-être aussi la famine pour deux millions de personnes. Une promesse de victoire israélienne à un prix imbattable. « Et non, ce n’est pas de la cruauté pour la cruauté » a-t-il insisté, comme si quelqu’un pensait le contraire. En fait, c’est une gentillesse et un sens humain rares qui ne feraient que sauver des vies humaines.

    Eiland, dans le rôle de Mère Theresa, un officier et un gentleman de l’armée la plus morale du monde, a fait une proposition nazie et aucun orage n’a éclaté. Quiconque attribue la réalisation du génocide à Israël est antisémite après tout. Imaginez seulement qu’un général européen propose d’affamer un pays ou de le tuer par une épidémie – les Juifs par exemple. Imaginez la diffusion d’une plaie pour encourager l’effort de guerre. Tout est juste dans la guerre et maintenant il est admis de suggérer tout ce dont vous avez rêvé sans jamais oser en faire état. Le politiquement correct a été inversé. N’importe qui peut être Meir Kahane, personne ne peut être humain. Proposer un génocide, ça passe, mais pas la pitié pour les enfants de Gaza. Proposer le nettoyage ethnique , c’est admis, mais pas être choqué par la punition infligée à Gaza.

    Ce n’est plus seulement la droite. C’est le courant majoritaire. Le député Yesh Atid Ram Ben Barak soutient le transfert volontaire, la ministre modérée Gila Gamliel aussi. La ministre des affaires étrangères a dit qu’elle ne représente pas le gouvernement. Mais si, et pas seulement le gouvernement.

    La monstruosité est devenue correcte, le diabolisme a pénétré le centre et même la gauche du centre. (...)

  • #Gaza, les hantises du #génocide

    S’il faut être prudent sur la #qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui : « assistons-nous à un nouveau génocide ? »

    Le 16 novembre 2023, 33 experts onusiens ont signé une déclaration appelant à une réaction internationale urgente et évoquant que « les graves violations commises par Israël contre les Palestiniens au lendemain du 7 octobre, notamment à Gaza, laissent présager un génocide en devenir ». Cette position de l’#ONU sur la question d’un génocide n’est pas inédite.

    Le 2 novembre, le rapporteur spécial sur les territoires palestiniens occupés alertait déjà sur le risque de génocide. Si le mot n’est plus tabou pour qualifier ce que subit la population de Gaza, sa #définition_juridique internationale (fixée par la #Convention_sur_le_génocide et par le #Statut_de_Rome sur la CPI) commande une certaine prudence. Malgré cela, la question d’un génocide à Gaza se pose avec gravité et acuité eu égard aux circonstances de l’offensive militaire israélienne à Gaza.

    La notion de génocide est une #catégorie_juridique complexe qui a évolué au fil du temps pour devenir l’un des #crimes les plus graves de nos ordres juridiques. Il est imprescriptible et plusieurs États se reconnaissent une compétence universelle pour instruire et juger de tels agissements.

    Ce concept a, évidemment, des origines historiques importantes. En combinant les mots grec « genos » (peuple) et latin « cide » (tuer), le juriste polonais #Raphael_Lemkin en 1944 a voulu décrire et caractériser les atrocités commises pendant la Seconde guerre mondiale, en particulier l’Holocauste, qui a vu l’extermination systématique de millions de Juifs par le régime nazi. #Lemkin a plaidé pour la reconnaissance légale de ces crimes et a joué un rôle clé dans l’élaboration de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide, adoptée par les Nations Unies en 1948.

    Cette Convention, communément appelée la « Convention sur le génocide », est l’instrument juridique principal qui définit le génocide dans le #droit ^_international en définissant en son article 2 le génocide comme : « Tout acte commis dans l’intention de détruire, en tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux, en tant que tel. ».

    De cette définition ressortent plusieurs éléments clefs : la question des actes commis, du groupe spécifiquement visé et celui de l’#intention_génocidaire. Au regard des destructions, des bombardements nourris et aveugles notamment sur des camps de réfugiés, sur des écoles gérées par l’ONU servant d’abris aux civils, sur les routes censées être sûres pour permettre aux populations civiles de fuir, mais aussi de ce ratio calculé par des observateurs selon lesquels pour un membre du Hamas tué il y aurait 10 civils massacrés, il apparaît que les premiers critères de la définition sont potentiellement remplis.

    Reste la question décisive de l’intention génocidaire. Celle-ci suppose l’identification de textes, d’ordres, d’actes et de pratiques… En l’état, une série de déclarations d’officiels israéliens interpellent tant elles traduisent une déshumanisation des Palestiniens. Le 19 novembre, point d’orgue d’une fuite en avant en termes de déclarations, l’ancien général et dirigeant du Conseil de Sécurité National israélien, #Giora_Eiland, a publié une tribune dans laquelle il appelle à massacrer davantage les civils à Gaza pour faciliter la victoire d’Israël.

    Avant cela et suite à l’attaque du 7 octobre, le ministre israélien de la Défense, #Yoav_Galant, avait déclaré : « Nous imposons un siège complet à Gaza. Pas d’électricité, pas d’eau, pas de gaz, tout est fermé […] Nous combattons des #animaux_humains et nous agissons en conséquence ».

    Dans une logique similaire, le Premier ministre #Benjamin_Netanyahu a opposé « le peuple des lumières » à celui « des ténèbres », une dichotomie bien connue dans la rhétorique génocidaire. Récemment, le ministre israélien du patrimoine a déclaré : « Le nord de Gaza est plus beau que jamais. Nous bombardons et aplatissons tout (....) au lendemain de la guerre, nous devrions donner des terres de Gaza aux soldats et aux expulsés de Gush Katif ».

    Enfin, en direct à la radio, le même #Amichay_Eliyahu a déclaré qu’il n’était pas entièrement satisfait de l’ampleur des représailles israéliennes et que le largage d’une bombe nucléaire « sur toute la #bande_de_Gaza, la raser et tuer tout le monde » était « une option ». Depuis, il a été suspendu, mais sans être démis de ses fonctions …

    Au-delà de ces déclarations politiques, il faut apprécier la nature des actes commis. Si un « plan » génocidaire en tant que tel n’est pas exigé pour qualifier de génocidaire, une certaine #organisation et ‎une #préparation demeurent nécessaires. Une politique de #colonisation par exemple, le harcèlement criminel quotidien, la #détention_arbitraire de Palestiniens, y compris mineurs, peuvent laisser entendre la mise en place de ce mécanisme.

    La Cour pénale internationale a d’ailleurs déjà ouvert des enquêtes sur ces faits-là avec des investigations qui ne progressent cependant pas notamment car Israël conteste à la Cour – dont il n’est pas membre – toute compétence. Actuellement, les pénuries impactant notamment des hôpitaux, le refus ou la limitation de l’accès de l’aide humanitaire et évidemment les #bombardements_indiscriminés, sont autant d’éléments susceptibles de matérialiser une intention génocidaire.

    Un positionnement politique pour une caractérisation juridique

    Le silence de nombreux pays est assourdissant face à la situation à Gaza. Il suffit de lire le communiqué du Quai d’Orsay sur le bombardement du camp de réfugiés Jabaliya : « La France est profondément inquiète du très lourd bilan pour les populations civiles palestiniennes des frappes israéliennes contre le camp de Jabaliya et exprime sa compassion à l’égard des victimes ».

    Aucune condamnation et, évidemment, aucune mention de la notion de génocide ni même de #crimes_de_guerre ou de #crime_contre_l’Humanité. Cela s’explique en partie par le fait que la reconnaissance du génocide a d’importantes implications juridiques. Les États signataires de la Convention sur le génocide sont tenus de prévenir et de réprimer le génocide sur leur territoire, ainsi que de coopérer entre Etats ainsi qu’avec la Cour pénale internationale pour poursuivre et punir les auteurs présumés de génocide.

    Ainsi, si un État reconnaît la volonté génocidaire d’Israël, il serait de son devoir d’intervenir pour empêcher le massacre. À défaut d’appel à un #cessez-le-feu, le rappel au respect du droit international et l’exigence de « pauses humanitaires » voire un cessez-le-feu par les Etats-Unis ou la France peuvent aussi s’interpréter comme une prévention contre une éventuelle accusation de complicité…

    S’il faut être prudent sur la qualification définitive de génocide, et qu’il faut être conscients que ce terme, malgré les détournements, est avant tout juridique et non pas politique, une question doit se poser aujourd’hui, « assistons-nous à un nouveau génocide ? » et si la réponse est « peut-être », alors il est du devoir des États signataires de la Convention de prévention des génocides de tout faire pour empêcher que le pire advienne.

    https://blogs.mediapart.fr/collectif-chronik/blog/221123/gaza-les-hantises-du-genocide
    #mots #vocabulaire #terminologie #Israël #7_octobre_2023

  • Influential Israeli national security leader makes the case for genocide in Gaza

    https://mondoweiss.net/2023/11/influential-israeli-national-security-leader-makes-the-case-for-genocide

    In an Op-Ed titled “Let’s Not be Intimidated by the World,” Israeli ret. Major General Giora Eiland argues that all Palestinians in Gaza are legitimate targets and that even a “severe epidemic" in Gaza will "bring victory closer.”

    […]

    “Who are the ‘poor’ women of Gaza? They are all the mothers, sisters or wives of Hamas murderers”.

    […]

    “Behind every terrorist stand dozens of men and women, without whom he could not engage in terrorism. Now this also includes the mothers of the martyrs, who send them to hell with flowers and kisses. They should follow their sons, nothing would be more just. They should go, as should the physical homes in which they raised the snakes. Otherwise, more little snakes will be raised there.”

    […]

    “The international community warns us of a humanitarian disaster in Gaza and of severe epidemics. We must not shy away from this, as difficult as that may be. After all, severe epidemics in the south of the Gaza Strip will bring victory closer and reduce casualties among IDF soldiers”

    […]

    Eiland has a long history of being surprisingly forthright about his view on the state of the Gaza Strip. In 2004, then as head of the National Security Council, he regarded the Gaza Strip as “a huge concentration camp” as he advocated for the U.S. to force Palestinians into the Sinai desert as part of a “two-state solution.”

    […]

    It is interesting to see Eiland recognizing such a reality even before the Gaza “disengagement” of 2005, before the election of Hamas in 2006, and before the genocidal siege of 2007, which has only been upped in its severity since October 7. At this point, regarding Gaza, as a concentration camp appears perhaps too weak a term — it has become an extermination camp.

  • Giora Eiland est le criminel à la retraite qui avait tracé en 2014 les grands traits du #génocide en cours à #Gaza (dans la plus grande indifférence de la « #communauté_internationale bien entendu) :

    In Gaza, there is no such thing as ’innocent civilians’ - Israel Opinion, Ynetnews
    https://seenthis.net/messages/282679

    What would have been the right thing to do? We should have declared war against the state of Gaza (rather than against the Hamas organization), and in a war as in a war. The moment it begins, the right thing to do is to shut down the crossings, prevent the entry of any goods, including food, and definitely prevent the supply of gas and electricity.

    Maintenant, dans un article en hébreux, il appelle à se montrer inflexible dans la poursuite du génocide en cours (toujours dans la plus grande indifférence de la « communauté internationale » bien sûr.)


    https://twitter.com/TalulaSha/status/1726267178201362438

    Une traduction en anglais est disponible
    Let’s Not be Intimidated by the World Giora Eiland - JustPaste.it
    https://justpaste.it/8zt4b

    Heading Towards the Collapsing of Hamas 
    The debate over Israel’s compliance with international demands to allow entry of fuel into Gaza reflects a fundamental conflict between Israel and the US regarding the correct narrative. 

    According to the American narrative, there are two groups of people in Gaza. One is the Hamas fighters, who are brutal terrorists and are therefore mortal. Most of the people in Gaza belong to a second group, innocent civilians who suffer for no fault of their own. Therefore Israel must not only avoid harming them as much as possible but also act to make their lives easier. 

    The other, and more correct, narrative is as follows: Israel is not fighting a terrorist organization but against the State of Gaza. The State of Gaza is indeed under Hamas leadership, and this organization managed to mobilize all the resources of its state, the support of the majority of its citizens, and the absolute loyalty of its civil administration, around Sinwar’s leadership, while fully supporting his ideology. In this sense, Gaza is very similar to Nazi Germany, where a similar process also took place. Being that this is the accurate description of the situation, so it is also correct to manage the war accordingly. 

    A war between states is not only won by military combat, but also by the ability of one side to break the opposing side’s system, the economic ability, and first and foremost the ability to provide energy, is of the utmost importance. The collapse of Germany at the beginning of 1945 was mainly due to the loss of Romania’s oil fields, and once Germany didn’t have enough fuel for its planes and tanks - the war was won. 

    Israel must therefore not provide the other side with any capability that prolongs its life. Moreover, we say that Sinwar is so evil that he does not care if all the residents of Gaza die. Such a presentation is not accurate, since who are the “poor” women of Gaza? They are all the mothers, sisters or wives of Hamas murderers. On the one hand, they are part of the infrastructure that supports the organization, and on the other hand, if they experience a humanitarian disaster, then it can be assumed that some of the Hamas fighters and the more junior commanders will begin to understand that the war is futile and that it is better to prevent irreversible harm to their families. 

    The way to win the war faster and at a lower cost for us requires a system collapse on the other side and not the mere killing of more Hamas fighters. The international community warns us of a humanitarian disaster in Gaza and of severe epidemics. We must not shy away from this, as difficult as that may be. After all, severe epidemics in the south of the Gaza Strip will bring victory closer and reduce casualties among IDF soldiers. And no, this is not about cruelty for cruelty’s sake, since we don’t support the suffering of the other side as a goal but as a means. 
     
    The other side is given the option to end the suffering if they surrender. Sinwar will not surrender, but there is no reason for the Hamas militia commanders in the southern Gaza Strip not to surrender when they have no fuel and no water, and when the plagues reach them as well and when the danger to the lives of their women increases. The Israeli cabinet must take a harder line with the Americans, and at least have the ability to say the following: as long as all the hostages are not returned to Israel, do not talk to us about the humanitarian aspects. 
     
    And yes, we believe that humanitarian pressure is also a legitimate means of increasing the chance of seeing the hostages alive. But we must not, absolutely must not adopt the American narrative that “permits” us to fight only against Hamas fighters instead of doing the right thing -to fight against the entire opposing system because it is precisely its civil collapse that will bring the end of the war closer. When senior Israeli figures say in the media “It’s either us or them” we should clarify the question of who is “them”. “They” are not only Hamas fighters with weapons, but also all the “civilian” officials, including hospital administrators and school administrators, and also the entire Gaza population who enthusiastically supported Hamas and cheered on its atrocities on October 7th.

    • oui, il n’est pas besoin d’être Giora Eiland pour être génocidaire, ni pour vouloir rééditer la Nakba pour arriver au Grand Israël

      Une ministre israélienne appelle à « la réinstallation volontaire » des Palestiniens « hors de la bande de Gaza »

      https://www.lemonde.fr/international/live/2023/11/19/en-direct-guerre-israel-hamas-l-armee-israelienne-affirme-avoir-decouvert-de

      La ministre israélienne du renseignement, Gila Gamliel, a appelé dimanche la communauté internationale à « promouvoir la réinstallation volontaire » des Palestiniens « hors de la bande de Gaza », « plutôt que d’envoyer de l’argent pour reconstruire » ce territoire.

      Dans un texte publié par le quotidien israélien The Jerusalem Post, Mme Gamliel, membre du Likoud, le parti du premier ministre Benyamin Nétanyahou, propose « de promouvoir la réinstallation volontaire des Palestiniens de Gaza hors de la bande de Gaza, pour des raisons humanitaires ».

      La ministre israélienne critique par ailleurs l’agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA). « Plutôt que d’envoyer de l’argent pour reconstruire Gaza ou pour l’UNRWA défaillante, la communauté internationale peut participer à financer la réinstallation et aider les Gazaouis à construire leur nouvelle vie dans leurs nouveaux pays d’accueil », écrit la ministre.

      « Nous avons essayé de nombreuses solutions différentes : le retrait [des colonies de la bande de Gaza], l’enrichissement, la gestion du conflit et la construction de hauts murs dans l’espoir de garder les monstres du Hamas hors d’Israël. Toutes ont échoué », poursuit-elle.

      il n’empêche que les décision israéliennes doivent tenir compte de diverses variablessusceptibles de... varier : position américaine ; contradictions du consensus national israélien (selon le nombre d’otages et de réservistes morts, entre autres), de l’orientation de divers pays arabes, de ce que sont susceptibles de réussir ses adversaires, en Cisjordanie ou à Gaza, ou de ce qui peut venir élargir le conflit (Liban, Yemen, Iran).

    • « la communauté internationale nous met en garde contre le désastre humain à Gaza et contre un sévère risque d’épidémie. Nous ne devons pas changer nos plans à cause de ça, aussi difficile que ça puisse être. Après tout, de violentes épidémies dans le sud de la bande de Gaza rendraient la victoire plus proche et réduiraient le nombre de victimes parmi l’armée israélienne. », Gioara Eiland, Yediot Ahronot

      https://www.revolutionpermanente.fr/Tribune-genocidaire-d-un-general-israelien-de-violentes-epidemi

      #génocidaire

  • Dans la ville de Gaza encerclée par l’armée israélienne, un déluge de fer, de feu et de sang

    Sur le terrain, si les #combats ont déjà commencé entre les forces israéliennes au sol – qui avancent méthodiquement depuis une semaine – et les hommes du #Hamas, ces derniers n’ont pas jeté tous leurs éléments dans les affrontements. Une grande partie des combattants (les pertes du groupe islamiste se compteraient en centaines, sur un total de plusieurs dizaines de milliers avant les affrontements) se trouve encore à l’abri du réseau de #tunnels, avec des stocks de vivres et de munitions. Certains se filment en train de sortir de tunnels et d’attaquer des unités israéliennes, profitant de la surprise. L’armée, depuis jeudi, est engagée de plus en plus dans des combats directs et collecte des renseignements pour demander des frappes sur des objectifs tels que les groupes d’assaillants ennemis ou leurs infrastructures, notamment les entrées de tunnel. L’unité spécialisée dans ce type de guerre, Yahalom, est à l’œuvre, a affirmé un communiqué de l’armée israélienne.

    Mais prendre d’assaut ce que le général Giora Eiland, ancien chef du Conseil national de sécurité israélien, décrit comme « la position militaire la plus fortifiée de la planète », et qui inclut des centaines de kilomètres de conduits souterrains et d’installations en profondeur, ne se fera pas facilement. L’officier supérieur, chercheur à l’Institut national d’études de sécurité en Israël, estime que l’opération pourrait demander « quelques semaines », et en résume ainsi les objectifs : « Démanteler l’infrastructure du Hamas – incluant le réseau de tunnels ; tuer la plupart des combattants et leurs chefs ; détruire le commandement et les stocks d’armes. Quand on aura terminé tout cela, on pourra passer au sud de Gaza. Mais peut-être qu’à ce moment-là les combattants du Hamas auront compris qu’ils n’ont pas la moindre chance de l’emporter, et peut-être alors verra-t-on leur organisation s’effondrer. »

    « Il nous faut une victoire claire et nette »

    Mais, selon le général Eiland, Israël se voit à présent confronté à un autre « défi » – le premier étant le Hamas : celui des «  initiatives internationales, qui appellent à un #cessez-le-feu à #Gaza ». Son point vue, largement partagé par les officiers supérieurs israéliens, se résume ainsi : « Accepter un cessez-le-feu, dans la situation actuelle, reviendrait à reconnaître qu’Israël a perdu la #guerre. Ce serait une catastrophe pour nous. »
    Le général Yaakov Amidror, lui aussi ex-responsable du Conseil national de sécurité, ancienne tête pensante des renseignements militaires, désormais à l’Institut d’études stratégiques de Jérusalem, explique ainsi les manœuvres en cours : « On avance lentement, avec des précautions pour ne pas tomber dans les pièges du Hamas. Pour l’instant, nous visons les commandants de rang intermédiaire, autant pour déstabiliser le mouvement – dans son fonctionnement opérationnel – que pour éliminer ceux qui se voient comme les successeurs potentiels de la direction actuelle lorsque nous l’aurons éliminée. Il nous faut une victoire claire et nette. »
    S’il est question, d’un point de vue froidement opérationnel, de « quelques semaines », il apparaît en effet que le temps est compté à Israël : le monde prend la mesure, avec un effroi grandissant, de l’ampleur des destructions infligées à Gaza. En appelant à des « pauses humanitaires », les Etats-Unis semblent piégés par leur propre choix sémantique. L’administration Biden se refuse en effet à appeler à un cessez-le-feu à Gaza, estimant qu’il constituerait une victoire pour le Hamas, qui pourrait reprendre son souffle et se réorganiser.
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/04/dans-la-ville-de-gaza-encerclee-par-l-armee-israelienne-un-deluge-de-fer-de-

    https://archive.ph/dG6kC

    #cimetierre_d'enfants #Israël #U.S.A #Giora_Eiland

  • Des Israéliens affrontent des soldats et des Palestiniens à Hébron
    Par Emanuel Fabian 20 novembre 2022 - The Times of Israël
    https://fr.timesofisrael.com/des-israeliens-affrontent-des-soldats-et-des-palestiniens-a-hebron

    Un soldat et deux Palestiniens ont été blessés lors d’un pèlerinage annuel ; le chef d’état-major a condamné ce qu’il a qualifié de "comportement criminel, honteux et déshonorant"

    (...) « Les soldats qui sécurisaient la zone ont agi pour séparer les deux parties et ont utilisé des moyens de dispersion des émeutes », a déclaré Tsahal.

    L’armée a déclaré qu’un Israélien avait agressé une soldate avec un bâton, la blessant légèrement. Plusieurs suspects – qui ont été arrêtés – ont également agressé des soldats, avant d’être remis à la police, a déclaré Tsahal.
    (...)
    L’armée a déclaré dans un communiqué que « la violence sous toutes ses formes, en particulier contre les forces de sécurité, est un acte criminel intolérable qui requiert une attention immédiate et exige une justice stricte ». (...)

    #Hebron

  • #Eileen_Gray: Pioneer of Design, December 1972 | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/profiles-and-interviews/eileen-gray-pioneer-of-design-december-1972/8659684.article

    Joseph Rykwert introduces the work of Eileen Gray in this piece from December 1972, prior to the opening of an exhibition of her work at the Heinz Gallery

    Eileen Gray was born in Ireland (Enniscorthy, Co Wexford) in 1879. She spent her childhood in London, and went as a student to the Slade in 1898 or thereabouts. Her father was a painter, so that the idea of painting and of drawing came quite naturally. Towards the end of her days at the Slade, she came by chance on the sign for a lacquer workshop in Dean Street:

    ‘I went upstairs and I saw that they were making things in lacquer. They were using both Chinese and European lacquer. I asked the owner if I could work there and he said: “Yes, of course. you can start on Monday.” Just like that! I found it very interesting. and the foreman was very kind. I went on seeing them and corresponding with them for many years.’

    While at the Slade. she also went to Paris ‘for a few days with some friends’. But she found it very congenial and returned often. After the Slade, she worked a great deal drawing, mostly at Colorossi’s in the Grande Chaumiere; she also found a studio in the rue Joseph Barras, but continued travelling between Paris and London.

    #architecture #peinture

  • Peek inside the wardrobe: a new history | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/peek-inside-the-wardrobe-a-new-history/10033328.article

    Far from being a mere storage device, the wardrobe has acted as personal bank, war funder, room divider and even a portal to a magical world

    Join me in this room within a room. A strange invitation I admit: we usually leave our clothes here. It is a space within our most intimate spaces – sanctum sanctorum – where we divest ourselves of garments, reeking perhaps of our bodies, to be consumed perhaps by moths. Why are we in here? We are children, maybe, or historians. The distinction is irrelevant; our curiosity has led us here. The wardrobe will yield its secrets – we have only to open the door.

    The most popular wardrobe today is the Ikea PAX system. Starting with units 500mm wide – perfect for those forced to dwell in box rooms by London’s refusal to adequately house its workers – the PAX can be expanded to cover an entire wall with its mirrored doors, turning any room into a ballet studio for the modern narcissist. Whether the peacefulness connoted by its name is naturally associated with self-assembly furniture seems questionable, but thankfully the PAX has its own dedicated planning app so that you can design your dream modular wardrobe without using an Allen key.

    #garde-robe #Eileen_Gray

  • #Eileen_Gray (1878-1976) | Thinkpiece | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/essays/reputations-pen-portraits-/eileen-gray-1878-1976/10010204.article

    Rent boys, drugs, voyeurism and murder: the story of Eileen Gray’s villa E.1027 reads more like an airport thriller than architectural history. Its chequered past had left the structure close to ruin, but after decades of neglect it opened to the public last year. Since then, two films have been released celebrating Gray’s life. Why has this extremely shy and not especially prolific designer achieved such belated prominence?

    Built as a lovers’ retreat for Gray and her partner Jean Badovici in 1929, E.1027’s dehumanised name is an encrypted combination of the pair’s initials: E for Eileen, 10 for Jean (J is the 10th letter of the alphabet), 2 for B(adovici) and 7 for G(ray). Paradoxically, the laconic name speaks volumes about Gray’s secretive character. She was born to an aristocratic Irish family in 1878, studied art at the Slade, and moved to Paris in 1902. There she socialised with celebrity lesbians and had a lover named Damia, a famous chanteuse known for walking a panther on a leash. Her discretion regarding these entanglements was intense, and she later destroyed much of her personal correspondence.

    #architecture #design #art #meubles #décors

  • Ynetnews Opinion - Despite alleged Israeli strikes, Hezbollah will keep building its arsenal...
    https://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-5020144,00.html

    Article assez extraordinaire du terroriste Giora #Eiland (adepte de la « #doctrine_dahiya ») : une agression de plus d’une semaine contre le Liban aurait des conséquences « intolérables » pour Israël, de ce fait il faudra bombarder le Liban de manière si massive que les grandes puissances nous ... empêcheront de poursuivre....

    A long war will cause intolerable damage to Israel’s military and civilian infrastructures.
     
    The only way to ensure that the next war is short requires us to fight the state of Lebanon, not just Hezbollah. Israel can destroy Lebanon’s infrastructures and army within several days. Since there is no one in the world—neither the Lebanese nor Hezbollah, Syria or Iran, and of course Saudi Arabia, France, Russia and the United States—who wants to see Lebanon destroyed, it will lead to massive international pressure to reach a ceasefire within a week or less, and that’s just what Israel needs.

    Et, au cas où il aurait surestimé le degré de compassion des grandes puisssances, le terroriste préconise de leur faire comprendre dès maintenant qu’il faudra stopper Israël au bout d’une semaine maximum, au lieu de leur promettre comme maintenant que l’état sioniste est capable de battre le Hezbollah...

    Reaching such a decision in real time, when the conflict erupts, is insufficient. Israel should already start conveying this message, for two reasons: First of all, we will achieve deterrence and possibly prevent the next war since, as mentioned, no one in the world wants to see Lebanon destroyed. Second, if a war does break out in the end, it’s important that the Western states—at least the US—understand in advance that Israel chose this strategy having no other choice. Unfortunately, Israel is conveying the opposite messages.

    About a week ago, at the end of the major military exercise in northern Israel, the defense minister and army chiefs conveyed the message that Israel is capable of defeating Hezbollah. That’s a mistake. Even if Israel wins, but the war lasts about five weeks like in 2006, we will all pay a huge price which we will have trouble living with.

  • With Lebanon no longer hiding Hezbollah’s role, next war must hit civilians where it hurts, Israeli minister says
    http://www.haaretz.com/israel-news/.premium-1.776419

    présenté comme d’habitude, et pour la énième fois, par le propagandiste Amos Harel,

    Lebanese President Michel Aoun paid an official visit to Cairo a month ago, ahead of which he gave a number of interviews to the Egyptian media. Aoun was only elected president after a long power struggle in which Iran and Hezbollah finally held sway, and he spoke about the fact that the Shi’ite organization continues to be the only Lebanese militia that refuses outright to disarm.

    Hezbollah is a significant part of the Lebanese people, Aoun explained. “As long as Israel occupies land and covets the natural resources of Lebanon, and as long as the Lebanese military lacks the power to stand up to Israel, [Hezbollah’s] arms are essential, in that they complement the actions of the army and do not contradict them,” he said, adding, “They are a major part of Lebanon’s defense.”

    Brig. Gen. Assaf Orion from the Institute for National Security Studies wrote recently that Aoun’s comments were a “lifting of the official veil and tearing off of the mask of the well-known Lebanese reality – which widely accepted Western diplomacy tends to blur. The Lebanese president abolishes the forced distinction between the ostensibly sovereign state and Hezbollah. Thus, the Lebanese president takes official responsibility for any actions by Hezbollah, including against Israel.”

    Aoun’s declaration also tallies with the facts on the ground. At a meeting of the Knesset Foreign Affairs and Defense Committee this past week, Defense Minister Avigdor Lieberman said that the Lebanese army is now “a subsidiary unit of Hezbollah.”

    What does that mean with regard to an Israeli response against Hezbollah in case another war breaks out on the northern front? This column recently discussed the basic difficulty that faces the Israel Defense Forces in Lebanon: limited ability to deal with the threat of high-trajectory rockets directed against both the Israeli civilian population and the strategic infrastructure on the rear front. On the southern front, even though the air force lacks a proper offensive response to rockets, the missile intercept systems – chiefly the Iron Dome batteries – are enough to thwart most of the launches.

    In the north, with Hezbollah able to launch more than 1,000 rockets into Israel on a single day of fighting, the offensive solution seems partial and the defensive solution limited.

    The state comptroller’s report on the 2014 war in Gaza disappeared from the headlines within a few days, but the difficulties facing Israel in future conflicts in Gaza – and even more so in Lebanon – remain.

    At this point, it’s interesting to listen to security cabinet member Naftali Bennett (Habayit Hayehudi), whose opinions the state comptroller accepted with regard to disagreements with Prime Minister Benjamin Netanyahu over the Hamas attack tunnels in the Gaza Strip.

    While in the political realm Bennett seems determined to create unilateral facts on the ground (i.e., settlements in the territories) even at the risk of a potential face-off with the Europeans and embarrassing the Trump administration, it seems his positions on military issues are more complex. More than once he has shown healthy skepticism over positions taken by top defense officials, and he refuses to accept their insights as indisputable conclusions.

    Hunting rocket launchers during a war is almost impossible, Bennett told Haaretz this week, adding that he says this “as someone who specialized in hunting rocket launchers.”

    During the Second Lebanon War in 2006, when he served as a reserve officer, Bennett commanded an elite unit sent deep into southern Lebanon to find Hezbollah’s rocket-launching squads.

    “When we worked in a particular area, we did reduce the teams of rocket launchers there – but they simply moved a little farther north,” Bennett related. Since then, he said, 11 years have passed and Hezbollah has learned to deploy in a more sophisticated manner. “They moved their launchers from the nature reserves, outposts in open areas, to dense urban areas [ reconnaissance éhontée d’un mensonge passé et nouveau mensonge tout aussi éhonté ]. You can’t fight rockets with tweezers. If you can’t reach the house where the launcher is, you’re not effective, and the number of houses you have to get through is enormous,” he explained.

    “After I was released from reserve duty, I read all of the books you wrote about the war,” Bennett told me. “I understood in retrospect that the fundamental event of the war took place on its first day, in a phone call between [former Prime Minister] Ehud Olmert and Condoleezza Rice.” President George W. Bush’s secretary of state had asked the prime minister not to hit Lebanon’s infrastructure, and was given a positive response. As a result, “there was no way that Israel could win the war,” Bennett said.

    “Lebanon presented itself as a country that wants quiet, that has no influence over Hezbollah,” he continued. “Today, Hezbollah is embedded in sovereign Lebanon. It is part of the government and, according to the president, also part of its security forces. The organization has lost its ability to disguise itself as a rogue group.”

    Bennett believes this should be Israel’s official stance. “The Lebanese institutions, its infrastructure, airport, power stations, traffic junctions, Lebanese Army bases – they should all be legitimate targets if a war breaks out. That’s what we should already be saying to them and the world now. If Hezbollah fires missiles at the Israeli home front, this will mean sending Lebanon back to the Middle Ages,” he said. “Life in Lebanon today is not bad – certainly compared to what’s going on in Syria. Lebanon’s civilians, including the Shi’ite population, will understand that this is what lies in store for them if Hezbollah is entangling them for its own reasons, or even at the behest of Iran.”

    At the same time, he notes that this is not necessarily the plan for a future war, but instead an attempt to avoid one: “If we declare and market this message aggressively enough now, we might be able to prevent the next war. After all, we have no intention of attacking Lebanon.”

    According to Bennett, if war breaks out anyway, a massive attack on the civilian infrastructure – along with additional air and ground action by the IDF – will speed up international intervention and shorten the campaign. “That will lead them to stop it quickly – and we have an interest in the war being as short as possible,” he said. “I haven’t said these things publicly up until now. But it’s important that we convey the message and prepare to deal with the legal and diplomatic aspects. That is the best way to avoid a war.”

    Bennett’s approach is not entirely new. In 2008, the head of the IDF Northern Command (and today IDF chief of staff), Gadi Eisenkot, presented the “Dahiya doctrine.” He spoke of massive damage to buildings in areas identified with Hezbollah – as was done on a smaller scale in Beirut’s Shi’ite Dahiya quarter during the 2006 war – as a means of deterring the organization and shortening the war.

    That same year, Maj. Gen. (res.) Giora Eiland proposed striking at Lebanon’s state infrastructure. To this day, though, the approach has not been adopted as Israeli policy, open or covert. Bennett’s declaration reflects an attempt by a key member of the security cabinet (albeit Netanyahu’s declared political rival) to turn it into such policy.

    The fact that Israel only tied with Hamas in Gaza in 2014 only convinced Bennett that he is right. There, too, Hamas finally agreed to a cease-fire after 50 days of fighting only after the Israel Air Force systematically destroyed the high-rise apartment buildings where senior Hamas officials lived.

    #Liban #Israel #Israel #crimes #criminels #victimes_civiles #impunité #Eiland

  • À intervalle très régulier, Israël explique qu’à la prochaine guerre, sa stratégie sera de détruire totalement le Liban. Mais dans ce sens-là, c’est pas grave.

    In next Lebanon war, Israel must target Beirut - Giora Eiland
    http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-4743216,00.html

    The conclusion is simple: The next war will be waged against the state of Lebanon. In addition to Hezbollah targets, we should also attack the Lebanese army, the infrastructures in Lebanon, the airports and seaports and any other strategic assets. Since no one in the world (Syria and Iran on the one hand, and Saudi Arabia, Europe and the United States on the other hand) is interested in Lebanon’s destruction, and since that will be the inevitable result of an all-out war between Israel and Lebanon, there will be huge global pressure on all sides to reach a ceasefire after three days rather than after 34 days, and that’s exactly what Israel needs.

  • À propos de l’ancien directeur (50 ans de carrière) de la cité antique de Palmyre, longuement vanté dans cet article pour l’importance de son travail archéologique, décapité à 82 ans par l’OEI, le Burgat-boy de Beyrouth toujours classieux :
    http://www.lefigaro.fr/culture/2015/08/19/03004-20150819ARTFIG00143-l-etat-islamique-assassine-l-ancien-directeurde-l

    Cet homme a très certainement été exécuté parce qu’il était un ancien notable du régime, explique Romain Caillet, spécialiste des groupes radicaux. Je m’étonne qu’ils ne l’aient pas fait plus tôt, relève-t-il.

    Oui : un archéologue reconnu devient un « ancien notable du régime »…

    Pas plus de recul (ou de guillemets) sur Twitter : « notable du régime à Palmyre » :
    https://twitter.com/romaincaillet/status/633767255214571520

    En tant que notable du régime à Palmyre, Khalid Asaad aurait été capturé par l’#EI le jour de la prise de la ville en mai 2015.

  • Le Hezbollah combat le groupe EI à la frontière syro-libanaise - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150610-syrie-liban-ei-etat-islamique-nasrallah-hezbollah

    Le secrétaire général du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah a déclaré, mercredi 10 juin, que la bataille contre le groupe État islamique dans le Qalamoun syrien et la chaîne montagneuse de l’Anti-Liban a commencé. Cette annonce intervient alors que les troupes du Hezbollah combattent depuis près d’un mois les jihadistes du Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, dans la même région.

    Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

    La bataille fait rage depuis quatre semaines déjà dans le Qalamoun syrien et l’Anti-Liban, à la frontière libano-syrienne. Le Hezbollah déploie des milliers de combattants, dont des centaines de soldats d’élite, face à des milliers de jihadistes, et utilise des armes sophistiquées, y compris des drones d’attaque.

    L’offensive lancée début mai par le Hezbollah a visé les fiefs du Front al-Nosra, la branche syrienne d’Al-Qaïda, dans cette zone montagneuse difficile d’accès. Après de violents affrontements, les combattants libanais ont repris quelque 500 kilomètres carrés aux jihadistes, qui ne contrôlent plus qu’un petit territoire autour de la localité sunnite libanaise de Ersal.

    Conscient qu’il serait la prochaine cible, le groupe Etat islamique a lancé mardi une attaque surprise à partir du Nord du Qalamoun, qui est sous son contrôle. L’offensive a été stoppée par le Hezbollah et l’armée libanaise, déployée autour des villages chrétiens de Ras Baalbaak et Qaa, dans la région.

    La chaîne de télévision du Hezbollah al-Manar a montré les corps d’une douzaine de jihadistes et d’importantes quantités d’armes saisies. Le parti chiite a perdu au moins six hommes dans ces affrontements. Preuve du sérieux de cette bataille, les Etats-Unis ont livré, ce mercredi 10 juin, à l’armée libanaise, 200 missiles antichars et des lanceurs, pour affronter les jihadistes.

    http://seenthis.net/messages/379060#message379656

  • Un interlocuteur vous ennuie une fois de plus avec sa #théorie_du_complot selon laquelle Assad a créé Da3ich ?

    Les 4 minutes de cette vidéo trouvées sur le site Levant Report http://levantreport.com/2014/09/13/isis-as-u-s-creation-the-clearest-authenticated-video-evidence-to-date
    et authentifiées par l’universitaire Joshua Landis, spécialiste de la Syrie https://twitter.com/joshua_landis/status/504610185952784384, devraient résoudre le problème : https://www.youtube.com/watch?t=249&v=piN_MNSis1E

    La scène principale où l’on voit le colonel al-Okaïdi, l’homme de l’ASL chargé des envois d’armes et chef militaire de la région d’Alep, se réjouir en 2013 de la prise de la base de Menagh aux côtés d’un émir de Da3ich (un certain Abu Jandal), qui ensuite chante la gloire d’Abu Bakr al-Baghdadi, vaut son pesant de pistaches...

  • Le Congrès du Caire qui a commencé aujourd’hui et qui vise à réunifier les groupes d’opposition syriens hostiles à une intervention militaire étrangère, séculiers et partisans d’une solution politique négociée sur la base des accords de Genève, connaît pour l’instant une couverture médiatique assez faible (figure clé : Haytham al-Manna).
    Pour l’instant on a une reprise d’une dépêche d’Associated Press sur le Daily Mail :
    http://www.dailymail.co.uk/wires/ap/article-3115419/Syria-opposition-Egypt-search-political-solution.html
    Une reprise d’une dépêche de l’AFP pour le Daily Star :
    https://www.dailystar.com.lb/News/Middle-East/2015/Jun-08/301092-syria-dissidents-meet-to-forge-new-opposition-alliance.ashx
    Et la même dépêche AFP sur la version anglophone d’al-arabiya (avec une illustration ne cadrant pas du tout) :
    http://english.alarabiya.net/en/News/middle-east/2015/06/08/Syrian-opposition-to-form-new-bloc-at-Cairo-meet.html

    Il faudra comparer cette couverture pour l’instant assez faible avec celle qui sera accordée à celle de l’opposition en exil, beaucoup plus islamiste, partisane de la lutte armée jusqu’à la destitution d’Assad, et largement tenue par les Occidentaux, les pays du Golfe et la Turquie. Elle se réunira à Ryadh dans un mois...

  • Syrie : la coalition frappe l’EI au profit des rebelles et d’al-Qaïda - Moyen-Orient - RFI

    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20150608-syrie-raids-coalition-internationale-soutien-rebelles-etats-unis-al-nosra/?ns_mchannel=fidelisation&ns_source=newsletter_rfi_fr_monde&ns_campaign=email&ns

    http://scd.rfi.fr/sites/filesrfi/imagecache/rfi_16x9_1024_578/sites/images.rfi.fr/files/aef_image/2015-06-06T192008Z_1414591695_GF10000119201_RTRMADP_3_MIDEAST-CRISIS-SYRIA_0

    Pour la première fois depuis le début des frappes internationales contre le groupe Etat islamique en Syrie, en septembre 2014, un avion de la coalition dirigée par les Etats-Unis est intervenu pour stopper l’avancée des jihadistes au nord d’Alep face à leurs rivaux islamistes, conduits par al-Qaïda.

    Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

    Il y a une semaine, le groupe Etat islamique chassait ses rivaux islamistes de la localité de Sourane, au nord d’Alep, et commençait à avancer vers Mareh et Aazaz. La prise de ces deux villes priverait les rebelles syriens de leurs principales voies de ravitaillement provenant de Turquie. La coalition internationale, dirigée par les Etats-Unis, a donc réagi.

    #on_vit_une_époque_formidable #ei #isis #is #al_quaida

  • Pour battre ISIS, il faut se débarrasser de la coalition dirigée par les États-Unis | LE SAKER FRANCOPHONE
    http://lesakerfrancophone.net/pour-battre-isis-il-faut-se-debarrasser-de-la-coalition-dirigee-

    Par Sharmine Narwani, très intéressant comme d’habitude. En filigrane on voit se dessiner une hypothèse, un engagement militaire iranien important, ouvrant à une collaboration entre les régimes irakien et syrien, avec une bénédiction russe, peut-être sous forme de couverture aérienne (en tout cas visant à empêcher que d’autres aviations interviennent).

  • La question-qu’elle-est-bonne de Juan Cole :
    http://www.juancole.com/2015/05/beheaded-palmyra-strategic.html

    The big question is how Daesh, supposedly being bombed by coalition aircraft, was allowed to send out a substantial convoy down desert roads to Palmyra from Raqqa. The Pentagon has been issuing statistics on so many bombing raids etc. for months, but unless the bombing is degrading Daesh’s capabilities then it is a waste of taxpayer money.

  • #Délire d’#assassins,
    http://www.al-monitor.com/pulse/originals/2015/01/israel-hezbollah-syria-golan-heights-iran-attack-convoy.html

    Maj.-Gen. (res.) #Giora_Eiland, a former national security adviser, told me Jan. 19 that the mistake made by #Israel in its prior round of fighting was that it agreed to isolate #Hezbollah from Lebanon and only fought the terrorist organization, without harming the host state. Eiland said the next time Israel will need to make it very clear that any fire or terrorist attack coming from Lebanon will constitute a declaration of war of the Lebanese government on Israel and will be dealt with accordingly. Hezbollah must know that it can no longer light the candle on both ends and that Lebanon will pay a very steep price in the next conflagration.

    “Dahiye Doctrine” co-author in Israeli military still doesn’t get it: Broad attacks on Lebanon undermined Israel in 2006 war
    https://mideastwire.wordpress.com/2015/01/21/dahiye-doctrine-co-author-in-israeli-military-still-doesnt-ge

    Of course – the great mistake Israel made early in the 2006 war was indeed widely targeting Lebanon and not just Hizbullah. In fact this approach ended up rapidly consolidating support FOR hizbullah, at a moment when the party could have been dangerously isolated!

    #doctrine_dahiya #Liban #Israël #victimes_civiles #Eiland