• Grèce : le dilemme de la BCE
    http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-le-dilemne-de-la-bce-472153.html

    Un article de Romaric Godin qui date d’il y a quelques semaines - à propos Target 2 et collatéraux...

    Target 2, un financement indirect de l’ELA

    Ce système gère les paiements internes à la zone euro. Lorsqu’un Grec retire 100 euros en Grèce pour les déposer en Allemagne, la Banque de Grèce a une dette de 100 euros vis-à-vis de la BCE et la Bundesbank, une créance de 100 euros vis-à-vis de cette même BCE. Avec la fuite des capitaux, conséquence des retraits des dépôts, la dette de la Banque de Grèce vis-à-vis de la BCE a augmenté rapidement, passant de 40 milliards d’euros en novembre 2014 à 96 milliards d’euros en mars 2015. La raison en est simple : beaucoup de déposants grecs ont retiré leurs euros des banques grecques pour les déposer dans des banques d’autres pays de la zone euro. Pour compenser ces pertes, les banques grecques ont dû avoir recours à l’ELA. L’ELA se « paie » donc via Target 2 pour l’Eurosystème. Or, en cas de Grexit, la Banque de Grèce laissera « l’ardoise » de Target 2 pour l’Eurosystème. On comprend mieux pourquoi Athènes n’a pas voulu imposer de contrôle des capitaux : la fuite des capitaux met clairement aussi la pression sur la BCE.
    Les autres pertes

    Outre ces 96 milliards d’euros, la BCE devra également selon toutes probabilités renoncer au remboursement des obligations qu’elle a racheté en 2010 et 2011 dans le cadre du programme de rachat de titres souverains à long-terme (SMP). C’est environ 25 milliards d’euros. La perte sèche pour la BCE serait de 121 milliards d’euros. Au 31 décembre 2014, la BCE disposait d’un capital de 7,65 milliards d’euros et ses réserves s’élevaient à 7,62 milliards d’euros. Comment serait épongée cette perte ? Les traités européens prévoient d’abord que la BCE épuise ses réserves. Ensuite, les pertes sont épongées par les banques centrales nationales à hauteur de leurs parts dans le capital de l’Eurosystème. En théorie, donc, la Bundesbank devrait apporter 27 % de la perte (potentiellement de 113,25 milliards d’euros, une fois les réserves épuisées), soit 30,57 milliards d’euros. La Banque de France devra apporter 22,65 milliards d’euros.

    #Grèce #BCE #collatéraux #ELA #Target #dette

  • Varoufakis’s Great Game by Hans-Werner Sinn - Project Syndicate
    http://www.project-syndicate.org/commentary/varoufakis-ecb-grexit-threat-by-hans-werner-sinn-2015-05

    Capital flight does not mean that capital is moving abroad in net terms, but rather that private capital is being turned into public capital. Basically, Greek citizens take out loans from local banks, funded largely by the Greek central bank, which acquires funds through the European Central Bank’s emergency liquidity assistance (ELA) scheme. They then transfer the money to other countries to purchase foreign assets (or redeem their debts), draining liquidity from their country’s banks.

    Other eurozone central banks are thus forced to create new money to fulfill the payment orders for the Greek citizens, effectively giving the Greek central bank an overdraft credit, as measured by the so-called TARGET liabilities. In January and February, Greece’s TARGET debts increased by almost €1 billion ($1.1 billion) per day, owing to capital flight by Greek citizens and foreign investors. At the end of April, those debts amounted to €99 billion.

    A Greek exit would not damage the accounts that its citizens have set up in other eurozone countries – let alone cause Greeks to lose the assets they have purchased with those accounts. But it would leave those countries’ central banks stuck with Greek citizens’ euro-denominated TARGET claims vis-à-vis Greece’s central bank, which would have assets denominated only in a restored drachma. Given the new currency’s inevitable devaluation, together with the fact that the Greek government does not have to backstop its central bank’s debt, a default depriving the other central banks of their claims would be all but certain.

    A similar situation arises when Greek citizens withdraw cash from their accounts and hoard it in suitcases or take it abroad. If Greece abandoned the euro, a substantial share of these funds – which totaled €43 billion at the end of April – would flow into the rest of the eurozone, both to purchase goods and assets and to pay off debts, resulting in a net loss for the monetary union’s remaining members.

    All of this strengthens the Greek government’s negotiating position considerably.

    #BCE #fuite_des_capitaux #TARGET #ELA #collatéraux #Grèce #dette

  • Les Jeunes Européens déplorent la volte face islandaise
    http://www.taurillon.org/les-jeunes-europeens-deplorent-la-volte-face-islandaise

    Le gouvernement islandais a annoncé le retrait de sa candidature à l’Union européenne. Les Jeunes Européens - France regrettent cette décision.

    #Associations

    / #Élargissement, #Islande

    http://www.touteleurope.eu/actualite/revue-de-presse-l-islande-tourne-le-dos-a-l-ue.html

  • Seule l’histoire collective a un sens | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/seule-lhistoire-collective-a-un-sens

    Rien n’est programmé à l’avance. C’est l’histoire qui trace le chemin. Notre seule référence a été le type d’#agriculture qu’on allait définir plus tard comme #agriculture_paysanne. Notre engagement à la FDSEA (#FNSEA) était naturel pour qui, dans le contexte de l’époque, voulait s’investir dans le milieu #paysan. Certes, on était critique par rapport à “notre maison commune” dans laquelle on s’investissait, mais on pensait qu’on pouvait y exprimer nos convictions et notre projet agricole pour le Pays Basque. Malheureusement cela n’a pas été possible. On s’est rendu compte que la FDSEA n’est pas le syndicat que les paysans d’un #territoire en font, mais qu’elle porte en elle un projet agricole en contradiction avec la réalité et les besoins de l’agriculture du Pays Basque. Ce n’était donc pas une question de personne mais d’orientation et de fonds. Il a fallu rompre pour créer un autre outil.

    Quels ont été vos conflits internes au sein de cette fédération, notamment à la Chambre d’agriculture de Pau, et quelles en étaient les raisons profondes ?

    Il y avait d’abord, le débat lié au type d’agriculture à défendre et promouvoir. Notre passage à la JAC nous avait donné des clés d’analyse essentielles. Pour nous, défendre l’agriculture, c’était défendre un type d’agriculture, c’était défendre prioritairement la catégorie de paysans qui pouvait être menacée par l’évolution des choses, c’était défendre un modèle agricole lié au sol et au territoire, c’était éviter à tout prix la soumission aux industries agroalimentaires et aux banques qui cherchaient à avoir une emprise sur l’agriculture et les paysans. Pour nous toutes les agricultures n’étaient pas les mêmes, tous les paysans n’avaient pas les mêmes intérêts.

    Nous étions déjà convaincus que le type d’agriculture dont la société mais aussi les paysans avaient besoin était une agriculture avec des paysans nombreux. Le but d’un syndicat agricole et de la chambre d’agriculture ne devait donc pas être celui d’organiser le cannibalisme à l’intérieur du monde paysan où les gros boufferaient toujours les petits au nom d’une pseudo loi de la nature et d’une conception désastreuse de la compétitivité. Nous voulions que des choix soient faits en faveur des petits et moyens paysans et en faveur d’une agriculture liée au sol. Nous voulions peser sur les politiques agricoles pour qu’elles aillent dans ce sens.

    Nous étions persuadés que les systèmes intensifs et industriels qui se dessinaient déjà n’étaient rentables que parce qu’elles bénéficiaient du soutien accru de la puissance publique. Notre engagement à la FDSEA d’abord, puis à la Chambre en tant que #ELB était basé sur cette analyse. Il s’est traduit par énormément de travail par rapport à l’agriculture de #montagne, à la filière lait de brebis ou lait de vache, sur une autre répartition des aides, etc. etc. toujours en lien avec l’agriculture que nous voulions pour le #Pays_Basque (qui était aussi, d’après nous, l’agriculture dont les autres territoires avaient besoin…). Chaque fois, la FDSEA et la chambre se sont opposées de toutes leurs forces en imposant leur diktat à l’administration.

    En même temps, mais tout est lié, nous plaidions pour une organisation de la chambre qui prennent en compte le territoire Pays Basque. Mais, là aussi, c’était le niet ! En fait, si un jour ELB puis Euskal Herriko Laborantza Ganbara (#EHLG) ont été créés et dans les deux cas avec succès, les principaux artisans auront été ceux qui, durant près de trente ans ont écarté tous nos dossiers. C’est comme s’ils s’étaient acharnés à nous démontrer que le cadre départemental n’était pas le bon cadre pour le Pays Basque. Ils n’ont pas voulu voir comment le divorce entre le Pays Basque et Pau s’amplifiait tous les six ans, d’élection en élection à la chambre d’agriculture… Il ne nous restait plus qu’à tirer les conclusions et on ne peut pas nous dire qu’on les a tirées à la première occasion…

    Quel a été le déclic qui vous a fait décider de créer Laborantza Ganbara ?

    Le déclic, c’est la conjonction de plusieurs choses : le fait que la revendication de la chambre d’agriculture était à son maximum et que s’il n’y avait pas un débouché, la mobilisation allait inévitablement baisser en créant une frustration terrible qui pouvait déboucher peut-être sur des types d’actions que nous ne voulions pas voir.

    Nous nous étions engagés à poursuivre le rapport de force, mais dans la non-violence, ce que le syndicat #ELA du PB Sud qui nous soutiendra fortement par la suite, appelait “la #confrontation_démocratique ” ; Il y avait aussi Batera, mouvement dans lequel on était impliqué, qui portait aussi notre revendication et qui appelait à la #désobéissance_civile pour faire avancer les causes. Enfin, il y a eu la visite de José Bové à l’occasion d’une fête de ELB, qui a donné comme exemple de lutte la construction de la bergerie de la Blaquière sur le terrain que l’armée voulait acquérir au #Larzac. Avec tous ces éléments, nous nous sommes dit qu’on avait l’obligation de trouver une sortie, et que la chambre qu’on devait construire n’était pas de pierres mais de contenu. Et on a travaillé cette option. Elle a été validée par une AG extraordinaire de ELB et annoncée publiquement quelques jours plus tard à l’AG de Batera.

    Quel a été l’accueil de la société basque à la mise en place de cette Chambre d’agriculture spécifique au Pays Basque ?

    L’accueil a été extraordinaire. C’était le fruit d’une campagne de 10 ans qui a permis d’expliquer l’importance d’une chambre d’agriculture avec le projet d’une agriculture paysanne pour les #paysans, les #consommateurs, les élus, pour la vie de nos villages. Il y avait un véritable #mouvement_social pluriel, citoyen, démocratique, plein d’énergie et d’audace. L’attitude stupide de l’Etat n’a fait que renforcer la détermination et l’obligation de réussir ! Des gens très différents se sont retrouvés pour soutenir Euskal Herriko Laborantza Ganbara. Certains pour créer de la proximité, d’autres pour le projet d’agriculture, d’autres pour doter le Pays Basque d’un premier cadre institutionnel, d’autres pour s’opposer à la bêtise de l’Etat, d’autres enfin pour mener un combat juste, voire juste un combat avec les paysans…

    Pensez-vous que la série de procès et des offensives du préfet soient derrière nous ?

    Je pense que oui, mais sait-on jamais ? Tout est possible, surtout dans le mauvais sens…

    Quel avenir pour Laborantza Ganbara dans les dix prochaines années ?

    Je ne sais pas. On ne fonctionne pas avec une carte routière où le chemin pour aller d’un point à un autre est tracé. Nous fonctionnons avec une boussole. Je pense que Laborantza Ganbara dans les dix prochaines années continuera à être une référence par son organisation, ses compétences et sa capacité à aborder tous les sujets, des plus faciles aux plus délicats. Au lieu de faire de la résistance face à l’inéluctable, Laborantza Ganbara aura la volonté et la capacité d’intégrer dans son projet agricole au service des paysans les défis les plus importants que sont l’#énergie, le #climat, la #biodiversité, l’attractivité et la viabilité économique du métier de paysan.

    La seule question qui vaille est celle de savoir si nous serons capables de démontrer qu’un autre modèle agricole que celui de la restructuration et de l’élimination permanente des paysans est possible dans la durée, ou si, comme l’affirment les libéraux, il n’y qu’un chemin possible que l’on rejoindra avec 20 ou 30 ans de décalage par rapport aux autres. Nous sommes persuadés qu’un autre modèle social, économique et environnemental est possible sans que cela coûte plus cher ; que la diminution de la population active agricole n’est pas LE critère de modernité de l’agriculture et de la société. Quant à la question institutionnelle, je pense qu’au jour d’aujourd’hui personne ne sait ce que sera ce cadre pour le Pays Basque, ni la place de l’agriculture là-dedans. Ce que je sais c’est qu’on y avance et que dans le nouveau dispositif, Laborantza Ganbara
    devra trouver une place.

    #paysannerie vs #agrobusiness
    voir aussi http://mediabask.naiz.eus/es/info_mbsk/20150114/mixel-berhocoirigoin-nous-sommes-dans-la-normalite-des-partenaires-d
    et http://www.enbata.info/articles/lart-de-la-guerre

    L’importance d’Euskal Herriko Laborantza Ganbara se mesure aux moyens qui ont été mis en oeuvre pour l’anéantir. Des moyens consignés dans les 680 pages d’un Livre noir et qui constituent un aveu. L’État, qui pendant des années a joué de promesses vagues, de rapports incertains, de SUAT, qui a maintenu par le jeu démocratique les membres d’ELB dans une posture du “cause toujours”, a été contraint d’abattre son jeu publiquement et de montrer un acharnement presque irrationnel.

    C’est cette leçon qu’on peut encore méditer dix ans après, comme un art de la guerre inspirant de nouveaux chapitres aux revendications en panne. Il n’en manque pas.

  • Quelques détails sur l’intégration de 24 jours de web – HTeuMeuLeu
    http://www.hteumeuleu.fr/quelques-details-sur-l-integration-de-24-jours-de-web

    Pour un site qui parle des bonnes pratiques du web, lancé par un intégrateur qui hurle au scandale dès qu’il voit un truc qui ne lui plait pas sur un autre site, ça ne le faisait pas trop. J’ai donc passé toute la mise en page du site en unités re... Tags : #24joursdeweb #em #RWD #élastique

  • Erdogan fait la pluie et le beau temps en #Turquie
    http://www.taurillon.org/erdogan-fait-la-pluie-et-le-beau-temps-en-turquie

    Depuis 2003, Recep Tayyiq Erdogan souffle le chaud et le froid sur la Turquie. Entre l’islamisation rampante et la volonté politique de réduire toute opposition, le régime de l’AKP, parti fondé par R. T. Erdogan, est en train de détricoter patiemment, mais systématiquement la laïcité, un principe et une règle qui avaient été établis en Turquie depuis Kemal Atatürk.

    Actualité

    / Turquie, #Élargissement, #Droits_de_l'Homme, #Federica_Mogherini

  • J’en ai marre d’être une femme.

    Reçu un mail d’une copine qui me demande de faire passer ce texte.

    J’en ai marre d’être une femme.
    J’aurais du être autre chose, je n’aurais pas tout ces problèmes aujourd’hui.
    Je ne me retrouverais pas à élever ma fille seule et à me dire que non non non je ne serais pas une victime consentante. Tant que tu n’en as pas conscience, ça passe encore, tu peux croire qu’il te suffit d’être toi même et de ne pas courber l’échine car c’est bien connu, la victime subit sa propre posture, elle n’a qu’à en redresser l’échelle des valeurs. Or, il ne suffit de décréter ce que l’on ne sera pas pour échapper au grand flot du patriarcat dans lequel on baigne, celui des autres mais aussi le sien. C’est pénible d’être éduquée en tant que victime et proie dès l’enfance, on passe son temps à se dire que c’est tout à fait normal de se faire abuser, sans pouvoir envisager qu’on l’a été, vu qu’on y a même pris du plaisir au final, salope. Ça doit surement être un réflexe qui se construit pour pouvoir survivre, on refoule tellement bien parfois, c’est pratique de se croire allié à ses agresseurs, au risque de se heurter à ne jamais pouvoir le penser, le dire, par peur de la honte. Et puis le jour où on commence à réaliser que cela n’était pas normal, jamais, que nous portions le poids de quelque chose qui n’était pas nous, on est victime sans vouloir l’être mais on le dit, et là le monde perturbé voudrait qu’aucune parole ne nous ait jamais été autorisée. bouuuhooo parler des affaires de sexualités, étaler son intimité et en plus comme si cela était politique, que là se jouaient les systèmes de domination, quel ridicule, le sexe c’est intime, ça ne s’étale pas, ça se vit, ça se subit, mais surtout ça se tait, franchement c’est nul d’être une victime, car sa parole est triste et sombre, vive les winners, vive les hommes.

    Ainsi, si j’étais un homme, je profiterai des avantages qui me sont interdits, je passerai au statut de dominant sans la nécessité de me poser des questions, naturellement dominant, avec la liberté d’agir comme bon me semble, le bon droit avec moi, en bon père de famille, distribuant des bonbons à qui en veut, baisant avec autant de femmes qui me plaisent sans jamais me faire traiter de nympho. Je les enfilerai sur ma bite comme des perles et m’en vanterai aux copains admiratifs qui entre eux diraient que j’ai vraiment des couilles et de la chance. Les gens ne manqueraient pas l’occasion de tisser des liens avec moi, de me filer du travail et de m’aider à réussir dans ma vie. Aaaah, gagner de l’argent et tomber des nanas fait certes un peu parvenu, mais en bon soldat du capitalisme je ne ferais qu’appliquer les principes de consommation que chacun valorise.
    J’ouvrirai un lieu pour que se sentent à l’aise les femmes libres, un truc anarchiste ou dans le genre, avec des soirées sympas et libertaires où je me ferais des tunes, genre je serai le chef, wééé. En plus l’éthique ça plait bien, très tendance, ça me valorise pas mal il est vrai de défendre la veuve et l’orphelin, l’égalité sociale c’est un bon créneau pour gagner la confiance.
    Les femmes libres, ou celles qui veulent être nos égales, apprendront ce que signifie d’aimer le sexe en liberté, et le must c’est la féministe qui se croit libérée, la power woman, qui s’illusionne sur le sexe libre.
    Les femmes ont été éduquées pour consentir à mon plaisir, franchement pourquoi me gênerais-je, ma place est plutôt confortable, et je les laisse se crêper le chignon entre elles pour savoir laquelle je baiserai ce soir.
    Le mieux dans l’affaire c’est que je peux être le pire des connards, je n’ai même pas besoin de violenter des idiotes qui oseraient bouder ma queue. Ma queue, c’est un peu comme le centre du monde, et dans un lieu qui attire autant, avec tous ces fins stratèges politiques masculins, je peux aisément séduire des proies qui résistent quelques temps, c’est plus drôle, à réserver à ma consommation personnelle les soirs d’ennui, quand on ne parle pas de choses sérieuses. Dans tous les cas je fais en sorte qu’elles soient persuadées être consentantes, même si la façon dont je les baise ressemble à un viol et que je les insulte et les maltraite, elles ne diront rien, le principal est que je me concentre sur mon plaisir et n’ai pas à me préoccuper du leur. Il faut savoir les remettre à leur place, et tant pis si elles se sentent humiliées, elles ont bien cherché à être punies.
    Oh bien sur, il y en aura toujours une pour aller se plaindre à ses petits copains et copines que je l’ai maltraité et que je suis un gros porc, elle n’a juste rien compris et de toute façon que vaut la parole d’une femme par rapport à la mienne ? Encore une coincée, qui se ridiculisera toute seule à parler en public de notre intimité, elle sait que c’est tabou et interdit, ok pour une société égalitaire mais bon, pas de trop quand même, on ne va pas changer les traditions machistes aussi vite. De toute façon, j’ai suffisamment de copines inféodées à mes partouzes régulières dans la cave pour lui faire comprendre qui est le maitre de cérémonie et la faire retourner à son silence. Et les copains trouveront bien de quoi noyer le poisson, une petite couche de solidarité avec l’accusatrice, puis retour à la normale, avec un couvercle bien verrouillé, parce que la politique c’est pas pour les gonzesses sans couilles, surtout dans un lieu collectif et militant si sympa. Et dans 6 mois, on sera de nouveau entre potes.

    Ben en fait, je n’ai pas vraiment envie d’être un homme, (en tout cas pas celui-là) ni de gagner aucun pouvoir, j’avais juste envie que les choses avancent, qu’on grandisse vite, qu’on cesse l’omerta sur les rapports de domination planqués dans le sexe.
    Ma conception de l’acte sexuel est profondément vivante et égalitaire, non pas devoir faire le deuil de soi, subir une punition, mais se mettre en joie à deux.
    J’ai un âge où je ne cherche plus à être aimé et sympa en me masquant le fait qu’une relation hétérosexuelle est potentiellement une agression, qu’elle expose à la négation de mon intégrité et à l’abus. L’abus, c’est à dire la non reconnaissance en tant qu’être humain autonome, si encore j’ai la chance de conscientiser l’humiliation c’est que je ne suis pas encore totalement transformé en objet, même consentant. Il a fallu pour cette prise de conscience que je rebrousse le chemin d’apprentissage à la soumission qu’une femme doit suivre depuis sa naissance. Puis que je refuse la domination intrinsèquement masquée dans mes propres actes en distinguant ensuite mon propre désir et l’illusion de mon libre choix de tout le poids gigantesque qui s’abat avec le désir masculin.
    Je n’ai plus envie de jouer au sexe puis de me persuader que tout va bien quand non, si je repasse le film, ce n’était encore qu’un pas de plus vers mon anéantissement au profit de la domination masculine. Et il faudrait en plus me taire, que je fasse taire, qu’on me donne les mots à dire même, que je comprenne les systèmes de domination en jeu en croyant que j’en sortirais indemne, c’est bon, j’ai compris comment ça marchait, et c’est pour ça que je voudrais bien parfois changer de rôle, échapper à ce prédéterminisme des genres si facile à utiliser pour le plein profit des hommes.
    Parce que j’ose espérer qu’il existe des homme qui en ont pris conscience et qui tentent d’y échapper.
    En attendant je suis MOI, et je tente d’échapper à « la femme » supposée supporter ce qu’on lui impose de vivre sans droit à un désir propre.
    Je ne suis plus à même d’entrer dans cette danse de séduction où je réalise que ma position de générosité sexuelle se faisait surtout à l’encontre de mon jeune cul et de mon inexpérience, laminant ma capacité à voir le monde autrement que par les yeux d’une jeune femme téméraire. En vieillissant, je quitte le rayon frais du supermarché sexuel que je le veuille ou non, il n’y avait aucun libre choix pour moi, et j’ai surtout la chance d’échapper aux prédateurs et aux harcèlements multiples. Maintenant je peux le dire, j’ai cru baiser librement toute ma vie en pleine autonomie de mes choix mais je me suis surtout fait baiser, un terrible sens unique en forme d’impasse a fini par barrer mon chemin qui se voulait libre partage, et maintenant ça suffit et je dénonce les procédés mis en place pour faire taire les femmes et leurs désirs en imposant sournoisement celui des hommes dans lequel les femmes deviennent complices de leur propre domination.
    Ça suffit les délires freudiens du viol recherché par les femmes, de la possession du phallus au centre du désir féminin, ça suffit d’être définies pour et par le désir des hommes. De se faire jeter parce qu’on ne correspond plus aux critères de la baise masculine ou qu’on les a assouvit. De se faire nier quand on prend son courage pour dénoncer des salopards. Misère mais y’a vraiment pas un autre moyen que l’abstinence ou l’onanisme pour échapper à cette violence qui s’instaure comme la norme ? Car cela réitère comme un disque rayé les dominations sociales sur les moins bien loties, les gueux, les miséreux, ceux et celles qui n’ont plus la force de se battre, ceux et celles qui ne rentrent pas dans le système de méritocratie, les « tu l’as bien mérité » ça suffit. Je n’ai pas à être punie d’être une femme, je ne veux plus encaisser la maltraitance et perpétuer cela par mon silence.
    Je n’ai pas envie de cette chape de plomb qu’on voudrait à nouveau couler sur mes mots en m’expliquant que je ne suis pas victime mais accusatrice.

    • Très beau texte. Mais un oubli fondamental. La solidarité féminine n’est pas innée et lorsqu’on est une femme libre, la suspicion féminine fait autant horreur que le machisme des hommes.
      Et beaucoup de femmes reproduisent le schéma qu’elles ont vécu, élevant son fils de façon différente que sa fille...Tant qu’il y aura ce décalage, je ne crois pas que la condition féminine changera !

    • @geneghys, faut-il que je dise à mon amie qu’elle a fondamentalement oublié qu’elle procède de sa propre domination et que finalement c’est de la faute des femmes, entre autres parce qu’elles élèvent mal leurs enfants ? Je ne pense pas que ça va foncièrement lui plaire et tu montres bien là que le patriarcat trouve toujours meilleur responsable que les hommes, en l’état les femmes elles-mêmes, idéales bouc émissaire.
      Finalement c’est bien cela dont elle parle dans ce texte : ne pouvoir échapper aux rôles assignés, et quand bien même, devoir reconnaitre la domination avec comme seuls pôles de définition : victime ou accusatrice.

    • @touti Peut-être qu’il y a des jeunes femmes qui ne reproduisent pas le même schéma que celui que j’ai décrit. Mais c’est en constatant de visu qu’une femme est souvent fière d’avoir un garçon et le choiera d’autant plus que si c’était une fille. Le complexe d’Oedipe n’est malheureusement pas loin.
      Et si ce n’est « quasiment » plus dans nos us et coutumes, cela reste dans d’autres cultures.
      Je ne veux pas être le juge. Mais je constate !

      Peut-être cette différence est gommée quand on grimpe les échelons des différentes classes.
      Aux femmes de ne plus accepter d’être le bouc émissaire ! La victimisation est un schéma trop facile dans lequel certaines femmes se complaisent. Le fait de se l’avouer peut faire partie d’un grand pas en avant. Et je pense que le nier serait rester, voire régresser.

      La femme est oh combien assez forte pour pouvoir aller à contre-courant et de s’en battre les c...s de ce que les autres disent.
      Ton amie n’est peut-être pas ainsi, mais j’ai constaté et constate encore de visu ce que je vois.
      Il n’y a pas à être accusatrice non plus ! La femme a les forces nécessaires pour faire sa place dans le monde. Mais c’est une discussion à creuser un peu plus...

      Pose-moi les bonnes questions ;)

    • @Geneghys ca serait préférable que tu parle des femmes au pluriel, parler de La femme au singulier ca n’a pas de sens. C’est comme si tu disait « le noir » pour parler de toutes les personnes à la peau noir.

      Après dire que « La femme est oh combien assez forte pour pouvoir aller à contre-courant et de s’en battre les c...s de ce que les autres disent. »
      Ca ne veut rien dire non plus. La femme c’est personne et elle n’est donc ni forte ni faible. Après certaines individues sont fortes et d’autres non et ca serait sympas de pas coller des couilles à tout bout de champ. Dit qu’on s’en bat les ovaires, ou qu’on s’en bat les glandes, ou qu’on s’en bat le clito, ou qu’on s’en bat l’oeil, mais s’top pas de couilles, laisse les couilles à qui de droit.

      Ensuite le couplet sur « La victimisation est un schéma trop facile dans lequel certaines femmes se complaisent. » est consternant. Tu dit ca en plus en commentaire d’un témoignage d’une femme qui raconte sa souffrance.
      Je trouve qu’il y a à redire a chacune de tes phrases qui sont une enfilade de clichés et de yaka/fokon. Yaka s’en fiche. Fokon éleve mieux les chiards. Merde les femmes sont pas les seuls à élever les moutards et les mecs qui se prennent pour des demi-dieux c’est pas la faute des femmes c’est un ensemble qu’on appel LE SYSTHEME PATRIARCALE et toi ta contribution au bazar c’est de culpabiliser une/les victimes. Bravo t’es un·e bon·ne petit·e soldat·e du patriarcat.

    • Je suis émue @mad_meg et @aude_v car je vois que vous avez posté, merci !

      Après réflexion je m’étais résolue à répondre avec l’espoir que cela serve à d’autres, certes avec douleur et réticence car le travail risque d’être long et inabouti, et que le tag #feminisme aurait du nourrir ta pensée en amont @geneghys au lieu de nous infliger ce salmigondis sexiste englué dans tes a-priori.
      Je dois cependant te remercier d’oser adopter publiquement une posture aussi caricaturale car il va être d’autant plus facile de démonter ton pseudo raisonnement. Je ne voudrais pas qu’en retour tu te crois devenu un putching ball, je te classe plutôt dans la catégorie des ignorant·e·s qu’il faut affronter tous les jours, j’ai un peu pitié de toi à vrai dire car sur seenthis les propos féministes sont, contrairement à d’autres endroits du web, particulièrement les bienvenus et c’est une excellente forge pour affuter sa pensée.

      Il est affligeant de s’apercevoir que ce qu’on espérait acquis est en éternel recommencement et qu’il faut encore faire œuvre de pédagogie rééducative auprès de ceux et celles qui ont de la merde dans les yeux pour réitérer à l’envie encore et toujours, ne serait-ce que le concept de base : Non, la domination masculine n’est pas un point de vue, la #domination_masculine est une réalité.

      Montrer que parler de domination masculine implique forcément la dichotomie dominants/dominées. Que ce concept explicite clairement l’oppression que vivent les femmes. Que les femmes sont les victimes de cette domination si pernicieuse qu’elle accorde des privilèges aux hommes dont ils n’arrivent même pas à prendre conscience.
      Qu’il est nécessaire avant de l’ouvrir de commencer à prendre la mesure de ce que subissent en tant que victimes de ce système les femmes, TOUTES les femmes et non pas LA femme. LA femme étant une réification supplémentaire des femmes, qui leur nie toute existence au-delà de la forme d’un sexe, d’un ventre ou d’un corps.

      Si cela ne suffit pas, démontrer de nouveau le fondement de cette assertion, entre autres chiffres donner le nombre de femmes, en augmentation, qui se font démonter la gueule, avec seulement en france, une femme tous les deux jours tuée par son compagnon.
      Et tenter, encore une fois, de comprendre de quoi cette violence sexiste procède si ce n’est du déni de l’autre et de la femme en l’occurrence.

      Apprendre que cela affectent les femmes, de l’ouvrière à la bourgeoise, mais aussi les hommes, parce que tant qu’il y a des opprimées il y a des oppresseurs et une obligation sociale viriliste et destructrice. Que cette inégalité est une construction qui affecte la société dans son entier, par son histoire, le vocabulaire employé, la grammaire, la taille de nos enfants, la couleur de nos jouets, que cela renforce toujours plus cette préemption sociale d’un sexe sur l’autre.
      Que cela procède d’un système capitaliste assis sur une construction archaïque du monde, où il faut échapper au darwinisme et à l’essentialisme pour comprendre que non, la loi du plus fort n’est pas un progrès social.
      Enfin, lister les combattant·e·s qui osent s’extraire du discours ambiant qui leur enjoint de se taire, pour déconstruire le patriarcat et historiciser la lutte des femmes.
      Et à ceux et celles qui n’arrivent toujours pas à entendre la situation, la comparer à celle que subissent les racisés, parler de la colonisation des corps et des processus de pouvoir et de destruction.

      Puis rigoler un bon coup ou sortir les couteaux quand on commence à vous expliquer qu’il ne faudrait surtout pas que les femmes se victimisent parce que c’est mauvais pour leur combat.

      Tout cela accompagné de quelques suggestions de lecture sur le féminisme :
      http://chiennesdegarde.com/article.php3?id_article=71

    • au sujet du « blâme des victimes » ou « victime_blaming » je conseil la lecture de cet article
      http://sandrine70.wordpress.com/2013/05/10/victimes-de-mais-pas-victimes-par-definition
      que j’avais référencé ici : http://seenthis.net/messages/137471

      et aussi voire wikipédia pour ce qu’est le blâme de victimes
      http://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bl%C3%A2mer_la_victime
      enfin il y a le tag #blame_the_victim qui fournira des exemples.

    • Excusez de n’avoir pas répondu plus tôt. Je viens de lire les réponses que je trouve aussi assez consternantes.
      Et cela tombe bien, car ce matin, j’ai entendu une émission sur une école maternelle ouverte dans un des pays scandinaves où les pédagogues laissent les enfants choisir ce dont ils en envie, comme les jouets, les livres, etc. Un boulot énorme puisque les mots « filles » et « garçons » ne doivent pas être prononcés afin que cette expérience ne soit pas faussée.
      Il en est de même avec certains contes qui ne doivent pas mentionner le genre. Ces contes ont ainsi été pré-fabriqués pour cette expérience. Sans compter que les couples qui ont mis ces enfants dans cette école jouent parfaitement le jeu et ont même réclamé cette nouvelle pédagogie. Ceci afin que l’enfant puisse s’épanouir sans avoir à vivre des préjugés. Ce n’est pas chose facile, mais il semblerait que cette expérience porte ses fruits puisque les enfants se sentent mieux dans leurs baskets.
      Ainsi, si la fille choisit un camion pour jouer, elle ne sera pas jugée pour ce choix, ne deviendra pas un « garçon manqué » comme on peut encore l’entendre aujourd’hui.
      Et cela répond parfaitement à ce que je voulais faire passer comme message qui visiblement, a mal été interprété et a sonné mon glas !

      J’en reviens donc à ce que vivent les enfants actuels qui ne bénéficient pas de ces structures et continuent à subir des cursus qui font et forment le patriarcat. Il y a pourtant eu un long débat en France et cela a été repris par l’extrême-droite qui n’a rien compris au binz, mais qui en a fait sa bouillie à jeter en pâture aux personnes qui ne se sont pas penchés sur cette étude universitaire qui est pourtant pas difficile à comprendre si on n’y met pas de mauvaise fois. Le but n’est pas de nier la personnalité sexuelle de l’enfant dès son plus jeune âge, mais plutôt de laisser l’enfant explorer son environnement sans être automatiquement jugé, voire persécuté si ilLE a choisi un camion ou une poupée.

      C’est donc à la base même de l’éducation que l’on doit intervenir si on veut abolir le patriarcat et que les êtres humains soient sur le même pied d’égalité. Et ce ne sera que par le biais de l’éducation et de l’environnement que ces enfants ne reproduiront plus le schéma « maman fait la cuisine » alors que « papa travaille plus que maman, parce qu’il gagne plus parce que c’est un homme ».

      Si les parents reproduisent inconsciemment le même schéma que celui vécu depuis des lustres, je ne vois pas comment le patriarcat sera aboli. Parce qu’à moins d’être aveugle, le patriarcat est bien installé et a encore de profondes racines.

      J’espère que cette fois-ci, je me suis bien fait comprendre, parce que je ne peux être plus claire.

      De plus, j’ai dû me battre et faire ma place. J’étais une des toutes premières femmes à faire des chantiers et j’ai dû faire mes preuves à double pour être prise au sérieux. Je n’ai pas voulu d’enfant par choix personnel - donc je ne suis pas accomplie - et je ne me suis pas mariée, ce qui m’a valu d’être catherinette à 25 ans. J’ai subi toutes sortes de pressions pour être mariée pendant que j’avais encore des ovules, que ce soit par la génération de mes parents que de ma propre génération, j’en passe et des meilleures.
      J’ai fait et réparais mes motos très jeune et ai passé mon permis bagnole qu’à l’âge de 22 piges pour des raisons professionnelles. J’ai fait une période dans une boîte informatique pour le développement d’un logiciel de dessin en formant un gars qui gagnait plus de 1’000 chf par mois parce que c’était un homme. Quant aux femmes, elles me voyaient comme un danger parce que j’étais libre et je revendiquais cette liberté. Comme si j’allais piquer leur mari !

      Je ne me sens pas féministe et je ne pense pas que je l’aie été une fois. Je me sens féminine sans plus, parce que je n’ai pas la force d’un homme. J’aime bien m’habiller relax voire originale, ce que ne peuvent pas faire les hommes. Je me suis toujours très peu maquillée parce que je n’avais pas appris à le faire, les jeunes filles qui se maquillaient étant considérées comme des putes !
      Je me sens plus dans le slogan « ni pute, ni soumise » que dans « les chiennes de garde ». C’est mon choix, quoique je n’aime pas faire partie de clan.

      Les affronts, je les connais et j’ai plus été rejetée par les femmes que par les hommes. J’ai appris simplement à ne plus faire gaffe à toutes ces « injustices » parce que je ne voulais pas me plier à des stéréotypes qui étaient et sont encore enseignés. J’ai eu cette possibilité que je me suis donnée pour pouvoir griller ma vie par les deux bouts et je ne regrette rien, même si actuellement, je passe à la caisse...comme tout le monde un beau jour.

      Entendez bien que je ne veux pas me victimiser, loin de là, parce que je me suis trop bien amusée sans tenir compte de touTES les personnes qui n’ont pas voulu me comprendre... ou qui m’ont aussi parfois enviée. C’est pourquoi, lorsque je vois que le schéma n’est pas encore brisé, bien qu’il y ait un léger mieux, je me permets de faire ce constat, n’en déplaisent à ceuSSEs qui veulent encore cadrer et encadrer, voire mouler leurs enfants pour les surprotéger peut-être. Alors qu’un enfant peut être très fort...et moins con qu’on le pense.

      C’est pas tout ça, par contre, je subis le chiennarcat et là, il n’y a pas de triche.
      Amitiés

    • Hum, je vais tenter de te répondre @geneghys même si il me semble l’avoir déjà fait sans que tu ne sembles lire ni ma réponse ni les propositions de lecture faites sur le #féminisme et notamment celles de @mad_meg.

      Le texte de départ ne parlait nullement d’éducation, il parlait d’une femme qui en a marre d’osciller entre ce qu’elle veut vivre et ce qu’elle doit subir du fait d’être une femme. Pour l’éducation au genre, ouvre un autre post, et commençons par parfaire ou détruire des pans de la nôtre si il le faut.

      http://sandrine70.wordpress.com/2013/05/10/victimes-de-mais-pas-victimes-par-definition

      Comme tous les systèmes qui acceptent les inégalités, l’ordre néolibéral déteste les victimes. Parler d’un être humain sans défense, d’un être vulnérable, suppose en effet la nécessité d’une société juste et le besoin d’une protection sociale. Rendre #tabou la notion de victime est une étape pour légitimer le fossé entre les classes sociales et les sexes.

      Tu dis :

      Je ne me sens pas féministe et je ne pense pas que je l’aie été une fois.

      Je me sens plus dans le slogan «  » que «  »

      Laissons de côté les slogans pour le moment, d’autant que les émanations sarkozystes à la sauce pseudo féministe me révoltent. À vrai dire, je sature un peu de ce genre d’assertion qui se désintéressent d’ #élargir_au_politique, la position féministe participant de ce politique, c’est à dire penser et questionner (donc douter) au-delà de son propre vécu. Je tente de comprendre ton mélange d’expériences douloureuses que tu as décrit plusieurs fois sur seenthis, mêlé à une posture de non-victime et de non-féministe puis tes affirmations sur ce que devraient faire les femmes. Sache que ton discours sonne ou comme du déni ou comme un renfort à l’ordre patriarcal, une sorte de #mansplaining ou la réussite de l’individu extrait de son contexte prévaut dans une sorte de qui le veut le peut … que tu sois une femme augmente seulement ma consternation. Je suis étonnée que tu ne vois pas la contradiction et à quel point tu valides la position des dominants.

      J’ai appris simplement à ne plus faire gaffe à toutes ces « injustices » parce que je ne voulais pas me plier à des stéréotypes qui étaient et sont encore enseignés.

      Que tu fasses de la moto ne change rien de ce à quoi tu as été confrontée et comment les femmes sont socialement déconsidérés, quelles qu’elles soient ou fassent individuellement.
      Si je prends l’exemple du job où tu as été moins payée qu’un homme, tu ne sembles pas vouloir admettre que tu as été « victime de » patrons qui considèrent, consciemment ou pas, que les femmes sont méprisables. J’entends ton refus comme beaucoup d’infériorisé·e·s d’un terme qui de par son existence définit le contour des possibles (à exploser) et pourtant il n’existe pas d’autre mot.
      Si tu ne fais plus gaffe aux injustices que tu as vécu, c’est bien que le processus de l’anesthésie a fonctionné. Les femmes peuvent donc continuer à se prendre des coups, à ne pas dire qu’elles sont victimes, et à accepter que d’autres en prennent, de toute façon, à un moment, on ne sent plus rien. Cela marche de la même façon avec la violence physique, je le sais, j’ai été frappée enfant, à un moment, on décroche pour ne plus rien sentir.

      Dire qu’on en a marre d’être assignée au rôle de victime qui est donné aux femmes ne signifie pas baisser les bras, et peut-être faudrait-il inventer un autre mot, ou dire « victime DE » et non « victime » tout court ? Le texte de départ tentait de dénoncer le tabou de cette énonciation qui permet aux allemandes violées pendant la guerre de serrer les dents en souriant pendant plus de 60 ans et de ne rien dire des atrocités vécues ? alors qu’accepter d’en user vaut bien acte de révolte et non de soumission, avec au-delà au moins l’espoir que cela cesse. On peut aussi voir ce texte comme une aide à d’autres femmes pour dénoncer leur ras-le-bol, et modestement se poser des questions. Nier ce que subissent nombre de femmes d’un revers de son propre vécu, ce n’est pas un ’franc parler’ c’est inconscient, et si cela ne l’est pas, c’est dégueulasse.

    • Mea culpa, je crois avoir lu trop vite le texte de départ et avoir zappé l’essentiel. Et je zappe souvent cet essentiel-là pour des raisons qui me sont propres.
      Je suis désolée d’avoir écrit ce que j’ai écrit et comme tu dis, c’était dégueulasse de ma part. On ne peut même pas parler d’inconscience car je n’entends pas lorsqu’on parle d’abus et de viol.
      Je n’ai que ça à rajouter...

  • #Elasmosaurids weren’t the completely stiff-necked creatures they’re sometimes made out to be — even a tiny amount of flexibility between vertebrae adds up when you have 70+ neck bones. But why did plesiosaurs have such a long neck in the first place? This is a difficult question [...]”

    http://plesiosauria.com/news/index.php/why-did-elasmosaurids-have-such-a-long-neck

    With nice pictures:

    #paleontology #plesiosaurus #elasmosaurus

  • L’intégration de l’Albanie dans l’Union européenne : de la candidature contestée à une démarche conquérante
    http://www.taurillon.org/l-integration-de-l-albanie-dans-l-union-europeenne-de-la-candidature

    Le premier ministre albanais Edi Rama évoquait que « renoncer à l’engagement européen serait perçu comme un suicide politique » pour son pays. Le 24 juin dernier et après trois échecs consécutifs, l’Albanie a enfin obtenu le statut très prisé de candidat à l’adhésion à l’Union européenne. Pays clé des territoires balkaniques, l’Albanie peut tout autant devenir l’élément de stabilisation de la région qu’un élément de perturbation, notamment pour sa pauvreté et ses problèmes internes.

    Actualité

    / #Élargissement, #Albanie

    http://paris-international.blogs.la-croix.com/lalbanie-simpatiente-aux-portes-de-lunion-europeenne/2014/06/15
    http://www.euractiv.fr/sections/elargissement/lue-accorde-lalbanie-le-statut-de-candidat-ladhesion-303043
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140624trib000836734/l-albanie-reconnue-officiellement-candidate-a-l-union-europeenne.html
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/L-Albanie-candidate-a-l-entree-dans-l-Union-europeenne-25816

  • Interview à Bayonne de la Fondation MRA du syndicat basque ELA, le lieu qui a contribué entre autre Bizi (et donc Alternatiba), EHLG (la chambre d’agri alternative), la monnaie locale Eusko, etc. L’épicentre de la résistance écolo-sociale ! :D

    10 ans de travail en Iparralde | Enbata
    http://www.enbata.info/articles/10-ans-de-travail-en-iparralde

    Le syndicat ELA est présent depuis 10 ans en Iparralde via la Fondation Manu Robles-Arangiz. L’interview Alda ! de l’équipe qui gère et anime le travail quotidien de la Fondation MRA en Iparralde apporte un éclairage sur le travail mené durant ces 10 dernières années et sur l’avenir d’ELA et de la Fondation MRA en Iparralde.

    #Bayonne #ELA #syndicalisme #écologie #EHLG #eusko #monnaie_locale #Bizi #Alternatiba #Pays_Basque

  • En 2014, l’Assemblée nationale a rémunéré 52 épouses, 28 fils et 32 filles de députés
    Je vais retitrer utile :
    L’Assemblée nationale se mobilise contre le chômage (ça a plus de gueule, non, hein ?)
    http://www.politique.net/2014090302-epouses-fils-filles-de-deputes.htm
    #népotisme #chômage #solution

    On a failli passer à côté de l’info : cet été, Mediapart a épluché la liste, désormais publique, des collaborateurs de députés. « En 2014, au moins 20 % des députés ont rémunéré un membre de leur famille proche », explique le site d’info. 115 députés (sur 577) ont salarié un membre de leur famille, en CDD ou CDI, sur un temps plein ou partiel. Huit élus sont même allés jusqu’à rémunérer deux de leurs proches".

    • Ce n’est pas scandaleux, si le travail y est.
      Dans ce genre de travail il vaut mieux avoir des gens en qui on a confiance.
      Et des gens de la famille peuvent faire partie de ceux-là.
      On ne critique pas les dentistes qui emploient leurs enfants, les avocats, ni aucune autre profession, pourquoi celle-là ?
      Quant à la réflexion machiste sur les maîtresses, franchement...

    • En ce moment, je côtoie des milieux d’affaires où les dirigeants préparent leurs vieux jours. J’ai un certain nombre d’exemples de pré-retraité(e)s qui casent leurs gamin(e)s sans vergogne à leurs copains/copines :
      – « mon fils est un super expert-comptable, laisse le t’accompagner, tu vas voir, ça va être génial... »
      – « Ma fille est une super avocate, laisse la t’accompagner dans tes dernières années d’exercice, tu vas voir, elle va te reprendre tes clients sans soucis... »

      Ce n’est dans ces cas là qu’une des formes de la reproduction sociale des élites. Et quand vous arrivez au milieu d’un banc de pré-retraités avec des enfants à caser, vous n’avez pas beaucoup de chance d’y faire votre place... quand vous présentez votre propre devis pour faire la prestation.

      A mon sens, les élus devraient en effet avoir à rendre des comptes sur les raisons qui les ont poussé à embaucher un proche... Et pour éviter tout débat oiseux, l’interdiction pure et simple devrait être la règle.

    • Il ne semble pas que l’assemblée nationale soit un lieu d’artisanat ou d’apprentissage d’un quelconque métier. Partant du principe même de la représentation politique (des députés mais pas que) totalement faussée par rapport à la pluralité de la société, la consanguinité de classe sociale est avérée depuis fort longtemps. Pourquoi alors, ne pas accepter que tout ce petit monde fasse entrer les plus proches membres de sa douce famille, travail, patrie, ou bien, dans la même logique, ne pas revenir au pouvoir de droit divin et mettre en place une seule et même famille, ce serait nettement plus simple et on saurait au moins à qui couper la tête. Mais encore, si l’endroit politique est effectivement devenu le lieu de « reproduction »…" des élites" et j’en exclus le mot « sociale » car tout cela n’est après tout qu’une vaste histoire de cul, n’ayons pas peur des mots et renommons l’Assemblée en #Partouzerie_des_dominants. Car @jean_no n’a pas tort de demander à citer les maitresses, sachant qu’à peine 30% des députés sont des femmes et que si, on devait également y parler des amants on y parle déjà de ceux ou celles qui sucent le mieux, car ce monde du pouvoir qui se dit politique est juste totalement à reformer, femmes ou pas, car d’abord basé sur l’ascension phallique et la violence culturelle et familialement névrosée qui va avec.

    • @aude_v, avec 3% des députés qui viennent d’un milieu modeste
      http://seenthis.net/messages/291205
      il faut oublier le manque de diversité sociale dans les rangs de l’Assemblée nationale pour s’intéresser à la psychologie de l’individu arriviste ? pas d’accord.

      Il serait bien temps de reconsidérer que la politique est ad vitam nauseam un métier et qu’on arrête de faire croire à ceux qui ne sont pas dans une famille de l’élite politique qu’ils seraient trop idiots pour participer à la vie de la cité.

    • Pas trop le temps de répondre mais non, le phénomène transclasses que tu évoques est un pur leurre inventé pour qu’on arrête de dire/penser #lutte_des_classes, ce truc communiste ringardisé par le libéralisme transclasses …

    • Ce que j’aime c’est que quand on défend un truc avec des idées, on est tout de suite attaqué personnellement...
      Ce que je vois aussi c’est qu’il est impossible de parler de l’argent politique sans qu’il n’y ait de la méfiance et toujours des accusations, sans qu’aucun argument ne puisse vraiment être discuté.
      De la famille en qui on a confiance pour être proche collaborateur c’est vrai dans toutes les grandes entreprises, et un majorité de petites, mais c’est normal. En politique, non ?
      Pour info je suis au chômage, 15 ans d’expérience de collaboratrice parlementaire, avec des boulots et expériences non seulement variées mais absolument complètes, et si vous me trouvez du boulot je prends.

    • Ah ben moi, je ne vous connait pas, et si je vous ait croisé, je l’ignore, mais peut-être faut il aussi regarder la chose depuis la fonction #politique. Sauf une partie d’entre eux, à héritage ou fortune, les députés dépendent effectivement de revenus dignes de #larbins de luxe, comme des acteurs du théâtre privé à budget et qui joueraient beaucoup. Et ils ont intérêt à ce que le théâtre continue, intéresse un peu de monde (faut s’escrimer pour, parfois, le public est pas toujours réceptif). Et à rempiler, et à saisir les opportunités (vous vous souvenez du rajeunissement socialiste du Sénat, une merveille !).

      Ce ne sont pas des décideurs effectifs, tout juste des petites main du gratin, avec pourliche à la clé en rapport, éventuellement [oh, là, là, gaffe, le correcteur avait écrit pouliche, je me serais fait corriger grave, c’est sûr]. #Bouffons d’une démocratie représentative en sa partie accessoire, l’assemblée nationale, y a pas de raison qu’ils soient mieux payés que ça (qui est déjà pas mal pour le vulgaire, rarement au dessus du revenu médian de 1600€/tête et parfois sans même les 439,39€ du RSA, mais avec la fierté de pas dépendre de l’état, non mais).

      Une bonne analyse de La cinquième république permet bien d’en comprendre les raisons (Le coup d’état permanent, de François Mitterrand, http://www.geocities.ws/jupiau/coudeta.pdf), c’est structurellement que le parlement est un croupion. Et nous ? on est supposés contempler le cul de la bête jusqu’à qu’on croit voir la lune. Alors, on se défend, les pieds sur terre, on regarde plus bas. et puis on courbe la tête, forcément ?

      J’ajoute quelques tags par avance, je préfère faire ça moi même

      #grossier #méchant #pas_démocratique #voyeur #malhonnête #haineux #troll

    • @jean-no Ça dépend de quel argent on parle. De celui qui existe avant ? Qui est gagné pendant ? Celui d’avant pose le problème de la capacité à arriver à ce métier. Celui pendant pose celui de la corruption s’il n’est pas assez important.
      En fait, pour moi, le vrai problème c’est les influences, infiniment plus que l’argent, sur les orientations, les votes, les « idées » que les politiques croient avoir, ce qu’ils croient connaître.

    • @aude_v waoouuuh quelle passion !
      Il suffit d’un post qui pointe ici parce qu’il concerne la non disparité sociale de l’assemblée pour que tu te persuades que je te traine dans la boue. Sérieux, il me faudrait aussi abonder dans ton sens pour mener une discussion ? Et concernant les comptes que l’on peut bloquer, tu devrais essayer, ça permet de prendre des distances au lieu de #partir_en_vrille !

      Je comprends que la situation est délicate aujourd’hui pour ceux et surtout celles qui veulent s’investir professionnellement dans la politique, pertes d’emploi et difficultés de survie, puisque la valorisation humaine passe encore par l’argent ou peut-être aussi ici par le prestige des lieux où s’exercent le pouvoir.
      Mais, pour reprendre avec un peu plus de distance, je me demande seulement où se défend réellement le politique, la vie de la cité, ouvert à tous. Puisqu’il m’intéresse, non de m’affliger sur des sorts individuels, mais d’#élargir_au_politique, je plains celui ou celle qui se retrouve à travailler dans des institutions ou partis figés et s’y débat pour manger sans saisir les dimensions étroites, que je critique, de ce milieu dit d’élite qui s’assèche d’année en année.

      Mon propos n’était pas ailleurs, et je suis bien d’accord que seenthis est un lieu politique et d’échange remarquable, même si ça frotte.

  • Dans les recoins les plus obscurs du Net, les fachos et réacs s’agitent, échangeant entre eux plein de messages paranoïaques contenant de terribles révélations sur l’islamisation de la France. Exemple récent, la légende comme quoi les panneaux de circulation sur l’autoroute A9 (dans le sud de la France) auraient été doublés en arabe :

    https://twitter.com/elise14482725/status/491614302034743296

    (le flux Twitter en question est celui d’une policière très raciste et fort énervée.)

    Bien sûr, l’affaire est complètement bidon. Ce qui est drôle, c’est que la meilleure analyse du mensonge se trouve sur un blog facho :

    http://francaisdefrance.wordpress.com/2011/07/02/mise-a-jour-signaletique-et-respect-des-cultures-regiona

    L’article des fachos expliquant à d’autres fachos que c’est faux date de deux ans. Mais la rumeur continue à tourner...

    #racisme

  • #Aménagement : conflit autour d’un projet de station de #ski à #Elancourt, à 30 km de #Paris.

    Il s’agit de la première réunion de concertation publique sur le projet d’aménagement de la colline d’Elancourt, anciennement appelée colline de Revanche, point culminant d’Île-de-France (230 mètres). Elle pourrait accueillir, dans les prochaines années, une station de ski sous dôme de 22 000 mètres carrés, avec hôtels, magasins, bars et restaurants.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article6169

    #environnement #énergie #climat

  • L’élan populaire pro-skidome a commencé !
    http://antonin.moulart.org/lelan-populaire-pro-skidome-a-commence

    13 personnes. C’est le nombre de soutien au projet de #skidome d’Élancourt ! Lancée depuis décembre 2013, la page facebook récolte un franc succès avec 13 « j’aime ». On doit surement y retrouver quelques intégristes du ski comme Jean-Michel Fourgous ou Michel Laugier mais je n’ai pas vérifié... Ce sont surement les 13 pelés du coin […]

    #Saint-quentin-en-yvelines #Colline #élancourt #frigo_géant

  • Helena Costa ne viendra pas à Clermont ? « C’est une femme », explique le président du club | Pop & Sport
    http://www.popnsport.com/football/125663/helena-costa-ne-viendra-pas-a-clermont-cest-une-femme-explique-le-preside

    Helena Costa a finalement refusé d’entraîner le club de football de Clermont. Un volte-face qui interpelle, alors que la Portugaise devait être la première femme à coacher un club de football professionnel en France. A-t-elle été effrayée par le sexisme ambiant ? À entendre les raisons avancées par le président du club, Claude Michy, elle a peut-être eu raison…

    #sexisme #football #ah_les_femmes

    • « C’est une femme. Une femme peut faire croire aux hommes un certain nombre de choses. Moi, j’ai cru. Comme je l’ai dit aux joueurs, ce n’est pas la première fois qu’un homme est abandonné par une femme. Donc je suis à égalité avec beaucoup, parmi vous je pense qu’il y en a pas mal qui comprennent pas les femmes, c’est aussi rassurant car ce n’est pas un cas d’espèce. »
      #sportif_français #sport #confusion_hormonale #abruti
      Inutile de lire les explications de Helena Costa effectivement !

    • Nada foi por isso súbito e inesperado, decorreu sim de uma série de episódios ao longo do tempo.

      @fil, sur tf1 hier, itw très complète « amateurisme et manque de respect », mais pas eu envie de mettre le lien (…) d’autant qu’on peut lire entre les lignes une certaine défiance vis à vis d’Héléna Costa. On trouve aussi une interview du directeur sportif, Chavanon,
      http://www.lamontagne.fr/auvergne/sports/actualite/football/2014/05/24/olivier-chavanon-je-ferai-le-meme-travail-quavant_11015881.html
      peu après qu’Héléna ait été nommée à Clermont, où il dit en substance qu’il continuera son job (comme si elle n’existait pas) et choisira lui-même les sportifs, très classe l’accueil. J’ignore le mode dans lequel son arrivée s’est faite, le milieu sportif est toujours assez #crétin_basic, c’est même ce qui le caractérise le mieux, question de culture occidentale et de dichotomie cerveau/corps. Ça continuera tant qu’on opposera intellectuels et sportifs dès l’enfance où par exemple il suffit de porter des lunettes pour être classé dans une case. Donc plaignons ces pauvres décideurs sportifs qui se retrouvent privés de l’usage de leur cerveau depuis la maternelle.

    • Il y a des fois où je me dis qu’on devra se résigner à ne constater aucun progrès de notre vivant...
      Passe les jours et les semaines, y a que le décor qui évolue, le scénario et les rôles eux, restent désespéramment les mêmes..
      #vivement_la_fin...

      http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/ludivine_sagna_et_sandra_evra_font_des_vagues_au_bresil_319818

      Mais au milieu de cette folle rumeur qui ferait de nos femmes de footballeurs françaises de vraies “Wags” (terme anglais pour définir les épouses et petites amies caricaturales de sportifs), certains plaident la machination. Sur Twitter, une journaliste de Paris Match actuellement à Rio de Janeiro explique que cette information n’est qu’une “pure invention des médias restés en France”. Ni Ludivine Sagna ni Sandra Evra n’auraient demandé à changer d’hôtel. Qui croire depuis Paris ?

      L’arrivée des épouses de Patrice Evra, Bacary Sagna, Yohan Cabaye et Mathieu Debuchy est en tout cas un évènement en soi. Ces jolies compagnes de Bleus se sont immortalisées sur Twitter dans l’avion qui les conduisait à Rio. Le cliché a été repris partout et semblait surtout montrer le visage sympathique et détendu d’un groupe de supportrices amoureuses.

    • Bon, un peu d’espoir quand même (allez !) :

      Le site de l’Équipe titre « On m’a manqué de respect », d’un point de vue exclusivement moral et sentimental (« très déçue du comportement des dirigeants »), attributs de l’éternel féminin donc, alors que l’essentiel des critiques d’Héléna Costa porte, pièces à l’appui, sur l’incompétence et l’amateurisme de l’encadrement du club qui l’avait embauchée.

      Mais contrairement au fond et au ton de l’article, la très grande majorité de la cinquantaine de commentaires et tous les commentaires les plus appréciés soulignent les motifs professionnels du départ, chargent la direction du club pour son attitude et félicitent la technicienne pour son courage, avec au passage des remarques sur le milieu machiste du foot.

      En raisonnant a fortiori à partir du lectorat présumé mâle-hétéro(-beauf) de L’Équipe, voilà qui pourrait laisser penser que « l’opinion publique » en général est beaucoup moins phallocrate et misogyne que les patrons et les médias. En raisonnant a fortiori.

      (A moins que la ficelle sexiste de la direction pour se dédouaner fût trop grosse, tranchant avec une euphémisation rampante de la parole sexiste et la « sociétalisation » du sexisme...)

    • Ah oui @zorba, j’avais remarqué aussi que sur des sites « beaufs » les commentaires étaient à contrario du discours sexiste dominant. Et des habitants de Clermont-Ferrand, ville de province pas très attractive à priori, écrivaient qu’ils avaient honte d’avoir de tels crétins en devanture pour l’Auvergne.

    • Mise au point assez cinglante de Costa :

      La Portugaise Helena Costa, qui a renoncé à entraîner Clermont, a réglé hier ses comptes avec le club auvergnat, l’accusant dans un communiqué d’avoir recruté des joueurs sans son accord.

      Sa décision de quitter son poste « n’était pas précipitée et inattendue, mais intervient après une série d’épisodes qui se sont déroulés au fil du temps. Mon départ est surtout dû au fait que le directeur sportif », Olivier Chavagnon, « recrutait des joueurs sans mon accord, pour une équipe que je devais mener et dont je devais être responsable, sans me mettre au courant », écrit-elle.

      « Je considère inadmissible que, dans une structure de football professionnel, un entraîneur apprenne le recrutement de joueurs par le secrétariat du club, à travers une liste de joueurs soumis à des tests médicaux », s’insurge Helena Costa.
      « Tu me fatigues avec tes mails… »

      Le directeur sportif tardait selon elle à répondre aux messages et mails qu’elle lui envoyait pour demander des explications. Il a fini, selon elle, par lui envoyer le mail suivant au ton peu amène : « Tu me fatigues avec tes mails, je ne suis pas ton exécutant, je ne suis pas à ta disposition ».

      Helena Costa indique avoir informé dès dimanche le président du club, Claude Michy, de ce différend, prévenant qu’elle pourrait démissionner si le directeur sportif continuait à s’occuper directement de l’équipe.

      Devant le silence du président, qui avait coupé son téléphone portable, Helena Costa lui a fait part lundi de sa décision de quitter le club.

      http://www.ladepeche.fr/article/2014/06/25/1907048-clermont-les-dessous-de-l-affaire-costa.html
      #machisme #mépris

  • Entendu aux guichets de la CPAM (la sécurité sociale française), un homme se fait remonter les bretelles parce qu’il vient demander ses droits.

    – « Rassurez moi, Madame, j’ai un enfant à soigner, je fais la demande de renouvellement de la CMU (la Mutuelle pour les personnes au RSA) un peu tard, mais reconnaissez qu’on aurait pu me prévenir que c’était deux mois à l’avance qu’il fallait venir. C’est quand même pas compliqué de faire un renouvellement, vous avez déjà tout sur moi. »

    – « Mais Monsieur, c’est pour vous apprendre à être acteur, vous aviez bien le temps vu que vous êtes au RSA, un renouvellement de CMU c’est 2 mois. En attendant de savoir, vous paierez la mutuelle pour vos soins et ceux de vos enfants. »

    #pauvres #humiliation #rsa #cmu

    • La femme derrière le guichet a même ajouté « c’est pour votre bien que je dis ça » et je pensais que c’était tellement uniquement pour elle, pour décharger sa bile accumulée par ses frustrations de petite travailleuse hiérarchisée sur un plus bas qu’elle dans l’échelle sociale. Lui, digne, a juste dit « le problème est d’abord politique » mais elle a replongé son nez dans son écran, faisant semblant de ne pas comprendre, en grommelant un truc incompréhensible sur la politique.

    • @aude_v, merci pour ton texte, qui permet, selon l’expression d’un copain, d #élargir_au_politique bref, j’en extrais ces citations :

      Comment celles et ceux à qui on donne le plus sont celles et ceux qui seraient capables de prendre.

      Dire donc du silence des personnes vulnérables, ou de leur échec à faire valoir leurs droits ou leurs exigences, que « c’était leur choix » est bien l’#abjection vers laquelle nous pousse le libéralisme, en postulant que l’égalité de droits suffit à rendre nulle la question des inégalités et de la domination qui s’ensuit.

    • J’ajouterai que dans le processus psychologique et administratif de non-recours aux droits, pèse toujours pour chaque personne qui demande une aide l’épée de Damoclès de la faute qui peut se cacher n’importe où, ne serait-ce que dans la façon de remplir les papiers, avant d’être une personne en difficulté qui demande ses droits, on est d’abord vu comme fauteur, donc coupable de fraude potentielle. Et revenons aussi au constat d’antinomie de l’aide sociale et des droits à réclamer, ce que la femme croit bon de nommer « être acteur de », où la définition même de l’#autonomie est : savoir créer des liens et demander de l’aide, exactement ce que les gens qui décrochent n’arrivent pas à faire !

  • Pas bonne nouvelle du tout :

    Settler group getting management of Western Wall area - National Israel News | Haaretz
    http://www.haaretz.com/news/national/.premium-1.576207

    The right-wing settlement group Elad-City of David Foundation is on the verge of assuming the management of the Jerusalem Archaeological Park and the Davidson Center, which includes the entire southern section of the Western Wall.

    A draft agreement has been drawn up between the Company for the Reconstruction and Development of the Jewish Quarter in the Old City of Jerusalem (the JQDC), which owns the area, and Elad.

    The agreement came after the government company received a legal opinion that it could sign such a pact without publishing a tender.

    Elad already manages the City of David National Park just outside the Old City walls and works to settle Jews in the Palestinian village of Silwan. If the deal goes through, it would significantly expand Elad’s economic and tourism interests in the area, and give it the unprecedented opportunity to tighten the link between Silwan, the City of David and the Western Wall.

    Left-wing groups are expected to fight the decision, since it would expand Elad’s foothold in East Jerusalem and further solidify its relationship with state authorities.

    Elad is heavily involved in settling Jews in Palestinian homes purchased in Silwan through front men and foreign companies. In addition to running the City of David National Park, Elad conducts activities at the Armon Hanatziv promenade and on the Mount of Olives.

    The Jerusalem Archeological Garden, which would come under Elad’s management, includes about two-thirds of the exposed part of the Western Wall and some of Jerusalem’s most important archeological sites, including Robinson’s Arch, stones from the Temples’ destruction, a Herodian street, and the “place of trumpeting” (the corner of the Temple Mount on which the trumpet-blowers stood during the time of the Temple), as well as structural remains from the Islamic period. This is also where a platform was erected several months ago for non-Orthodox groups wishing to hold prayer services and ceremonies within view of the Western Wall.

    The site also includes the Davidson Center, a visitors’ center dedicated to exhibits related to the archeological park, including a virtual reconstruction of the Herodian-era Temple Mount.

    The possible handover to Elad is the result of a financial dispute between East Jerusalem Development Ltd., which manages the archeological site and the Davidson Center, and the JQDC, which owns the land. The JQDC claimed that East Jerusalem Development had not paid it the rent it owed on the site for several years. In December, the Jerusalem Magistrate’s Court ruled in favor of the JQDC and ordered East Jerusalem Development to pay its debt and hand over the site to the JQDC by the end of 2014. As a result, the JQDC began deliberating over new management of the park.

    At this point, say sources involved in the discussions, Elad chairman David Be’eri suggested that Elad cover the debts of East Jerusalem Development in exchange for being given control of the site, a proposal that was readily accepted by the JQDC. According to these sources, Elad was an obvious favorite to manage the site because of its experience managing the popular City of David site, as well as the underground tunnel that had been dug between the City of David and the Davidson park in recent years. These archeological excavations, conducted by the Israel Antiquities Authority and funded by Elad, involved digging a tunnel along a Herodian-era street that runs from the Siloam Pool to the Western Wall. The tunnel was opened to the public three years ago.

    The JQDC has also received a legal opinion that it did not need to publish a tender soliciting bids from anyone else to run the site. A draft agreement has been written and is expected to be signed shortly, pending various legal approvals.

    The Jerusalem Archeological Garden includes areas outside the Old City walls, in the Ophel area. These lands, which are controlled by the Israel Nature and Parks Authority, are apparently not going to be transferred to Elad’s control.

    Neither the JQDC nor Elad would comment for this report.

  • Data #Visualization With #Elasticsearch #Aggregations and #D3.js
    http://www.elasticsearch.org/blog/data-visualization-elasticsearch-aggregations

    Elasticsearch is pleased to introduce the #aggregations framework with the 1.0 release. Aggregations rips apart its #faceting restraints and provides developers the potential to do much more with visualizations.

    mieux que les facettes, c’est sûr, mais je n’ai pas compris la démo ?

    @archiloque ?