• Pasture versus integrated farming system as scavenging source for local and exotic chickens
    http://www.lrrd.org/lrrd10/3/sam103p.htm

    The nature of the area available for scavenging influenced strongly the feed intake pattern of the chickens when these had free access to both energy- and protein-rich supplements. Chickens with access to an integrated farm area with fruit trees, a biodigester and duckweed ponds, ate significantly less ground soya bean than when the scavenging area was exclusively pasture.

    À relier à http://seenthis.net/messages/220316

    #élevage #poules #permaculture

    • À relier aussi à cet autre article où il y a un passage sur l’habitat des cousins sauvages des poules :

      Foods of plant origin that are frequently consumed include fruits and berries from trees and herbaceous shrubs, seeds from a variety of plants especially bamboo seeds when available, nuts, young shoots of bamboo and other grasses, leaves, petals, and tubers. When near villages and agriculture, they eat readily available rice, millet, and vetches, but they are not reported to especially pursue these foods. Foods of animal origin that are frequently consumed are termites and their eggs and pupae, winged ants and their eggs and pupae, earthworms, roaches, grasshoppers, spiders, moths and their caterpillars, beetles and their grubs, small crabs, snails, centipedes, and lizards. Invertebrates are obtained by scratching at leaf litter in the forest. Insect communities in elephant droppings may be an important food source in many locations

      http://permaculturenews.org/2012/01/20/when-orthodox-science-meets-permaculture-principles-techniques-and

    • Définissant la liberté et l’égalité exclusivement par les connexions entre individus et non au sein d’une structure sociale collective, l’antispécisme est pour nous d’essence libérale. Il est ainsi incompatible avec l’anarchisme que nous défendons, qui vise l’établissement d’une société d’égalité politique et économique où la liberté est la même pour toutes et tous puisqu’elle ne peut exister réellement dans des rapports sociaux inégalitaires. Loin d’être anecdotique, la définition de la liberté et de l’égalité en dehors de la définition d’une société, est la base idéologique qui conduit une partie des partisan-e-s de l’antispécisme à assimiler l’élevage industriel à la Shoah, brèche pour la banalisation du génocide, le négationnisme, et l’intrusion de fascistes dans ce mouvement.

      #anarchisme #écologie #antispécisme #liberté #élevage #agriculture

  • Le porc noir et la poule gasconne font reculer la malbouffe - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5332

    On imagine mal un porc noir, une huître ou une poule se voir décerner le titre de « Sentinelles » au vu de la vivacité d’esprit contestable de ces animaux. Et pourtant. Le projet de Sentinelles, créé en 1999 par l’association Slow Food International, remporte un vif succès, tant auprès des producteurs que des consommateurs.

    - Auch (Gers), correspondance

    Selon la définition de Slow Food international, qui milite pour la sauvegarde d’une production agro-alimentaire de qualité (par opposition au « fast-food »), "une Sentinelle est un projet pour la sauvegarde et la promotion du patrimoine alimentaire et de la biodiversité agricole". Leur particularité ? Ils sont d’excellente qualité, menacés, liés à un terroir, produits à petite échelle et issus d’une ressource biologique autochtone.

    Éloge de la lenteur

    C’est le cas du porc noir de Bigorre, une race sauvée de l’extinction dans les années 80. Sa croissance lente et sa viande riche en gras intramusculaire s’accordaient mal avec les méthodes productivistes et les goûts de l’époque.

    "Lorsque quelques éleveurs ont décidé de sauver la race, il ne restait plus que trente femelles et deux mâles de pure souche", raconte Pierre Grau, éleveur de porcs noirs dans le Gers. Aujourd’hui la production atteint huit mille animaux par an pour presque soixante éleveurs installés sur un territoire comprenant la Haute-Garonne, le Gers et les Hautes-Pyrénées. "De l’extinction à l’exception" est devenu le slogan de l’appellation Noir de Bigorre.

    Pierre et Julie Grau ont fait le pari de s’installer en tant qu’éleveurs en 2009. "Quand on a démarré, Pierre n’avait jamais vu un cochon", s’amuse Julie. Et son mari de rectifier : "C’est un peu exagéré mais c’est presque ça. La première fois que j’ai dû aller les attraper dans le champ, je n’avais pas encore la technique, il m’a fallu toute une journée pour en attraper six." Aujourd’hui, ils sont fiers d’élever des animaux qui produiront une viande d’exception. "C’est vraiment une production basée sur la patience et la lenteur", explique Julie...

    #porc noir
    #poule-gasconne
    #malbouffe

  • Réfléchir aux alternatives à l’abattage industriel des animaux
    http://www.sad.inra.fr/Toutes-les-actualites/Reflechir-aux-alternatives-a-l-abattage-industriel-des-animaux

    L’#élevage est aujourd’hui l’objet de critiques sévères qui mettent en jeu sa pérennité et dont le point nodal est l’abattage des animaux. Sur cette question, deux événements récents, organisés dans le cadre d’un projet de recherche (ANR Cow), ont mobilisé des éleveurs : une recherche participative organisée en collaboration avec des animateurs de la Confédération paysanne et un colloque organisé avec l’Université de Strasbourg.

    #animaux_d'élevage #travail_en_élevage

  • L’élevage, un outil pour un futur post-industriel | 1+1=salade ?
    http://madeinearth.wordpress.com/2014/01/22/elevage-un-outil-pour-un-futur-post-industriel

    Bien sûr, l’objectif n’est pas de continuer à produire les quantités astronomiques de viande que nous absorbons actuellement dans les sociétés industrielles. Le but est d’utiliser l’élevage pour ce qu’il apporte de mieux, comme les nombreux services à la ferme, le recyclage de matières premières qui quitteraient la chaîne alimentaire, la consolidation des fermes et des sociétés, et la production nette de nourriture.

    #élevage #agriculture #permaculture #paysages #animaux #fermes #shameless_autopromo

    • (ton blog insiste pour me filer des cookies mais je préfère les miens aux flocons d’avoine donc je poste mon commentaire ici)

      Que se passerait-il si demain le monde devenait subitement vegan ? Beaucoup de choses, mais l’une est particulièrement intéressante, et déduite des chiffres de la FAO (encadré 5.1) : si le monde devenait subitement vegan, il n’y aurait pas plus de protéines disponibles pour l’alimentation humaine au niveau mondial

      Si toute l’humanité devenait végane ET appliquait de la polyculture #biointensive, avec un rendement moyen la SAU actuelle (de terres arables uniquement soit 1.4 milliards d’ha, en excluant ce qui est classifié en « parcours » et paturages) permettrait de nourrir entre 35 et 36 milliards de personnes. J’ai l’impression que ces calculs de la FAO ne prennent pas en compte la possibilité de directement composter ou humifier les déchets pour accroître la fertilité des sols, ni le fait que les engrais verts peuvent être inclus dans les surfaces mises en culture (voir être à la fois un engrais verts et une culture alimentaire comme plusieurs fabacées (fixatrices d’azote) et céréales (fixatrices de carbone))
      Cela dit à titre personnel je considère l’élevage par défaut de volailles (et de cochons mais là il faut de la place et du matos) entièrement judicieux, pour tous les services rendus que tu détailles ici.
      Je pense que passer d’un élevage basé sur des cultures fourragères à un élevage par défaut comme tu le décris ici serait déjà un très grand pas et rendrait une certaine dignité à l’élevage.

    • (Mon blog peut même te filer des pubs à l’occasion maintenant ...)

      J’aime bien la stat de la FAO pour son côté choquant mais ça n’a pas grand intérêt sauf à montrer que l’élevage peut « créer » de la nourriture car on pourrait commencer à croire qu’il faut forcément en perdre 90%. Le chercheur Pimentel a même dit qu’il fallait 100 000l d’eau par kilo de viande, parce qu’il comptait la pluie qui tombait sur les pâturages. Des fois on se demande quel est le plan derrière tout ça.

      Pourquoi est-ce que tu considère que l’élevage par défaut serait seulement un très grand pas ? Ça serait quoi le pas d’après ?

    • En fait je crois que la question va au-delà des cultures fourragères. Les cultures fourragères sont absentes des systèmes avec élevage par défaut, et ça en fait toute l’élégance, mais je crois que la vraie question est celle du seuil de contre-productivité (Ivan Illich) dans l’élevage, le seuil à partir duquel les échanges entre éleveur et animal domestique ne sont plus à bénéfices réciproques et aliènent l’éleveur (ou l’animal, ou les deux).
      Et c’est possible que ces seuils soient atteints même en élevage par défaut. Exemple tu as un terrain avec des ronciers relativement loin de là où tu passes tous les jours. Tu te dis je vais y mettre des chèvres ça va désengorger le milieu et me faire de la viande. Du coup il te faut bien clôturer ou les tenir au piquet (où desfois elles restent emmêlées et bêlent à la rescousse), il leur faut de l’eau donc à toi d’en assurer l’approvisionnement. Desfois elles chopent des maladies donc tu les soignes. Certaines saisons il n’y a plus grand chose à brouter donc tu leur aportes un complément, puis de là tu peux basculer à cultiver un carré de féverole pour elles, en te disant ok c’est une culture fourragère mais ça me fait aussi de l’azote pour mon sol, puis imperceptiblement tu bascules comme ça vers de l’élevage qui ne sera plus par défaut et où tu consacreras plein de ressources à tes chèvres, au détriment d’autres éléments de ton système, voire au détriment de ta famille. Tout ça parce-qu’au départ il y a eu un souci de prise en compte de l’échelle dans la conception : à partir de combien de chèvres ça vaut le coup de consacrer du temps pour préparer tel espace aux besoins liés à leur présence, à partir de quelle taille mon espace peut-il recevoir des animaux qui s’insèreront bien dans les cycles et rendront plus de services qu’ils n’en demandent, etc.
      Et bien sûr il y a d’autres systèmes avec élevage par défaut où tout marche impec, parce-que ces questions d’échelle et d’espace auront été bien prises en compte (consciemment ou pas), comme chez l’ami Fabien http://senshumus.wordpress.com/2006/10/16/o-corse-ile-de-permaculture

    • En y repensant, je trouve assez difficile de vivre avec les animaux quand ils sont élevés par défaut. C’est à dire qu’en période de sécheresse ou quand une femelle met bas ou quand l’hiver est rude ou autre circonstance particulière, en tant qu’éleveur on aura plutôt tendance à vouloir les complémenter avec du fourrage, et donc à glisser vers un peu (puis un peu plus, puis beaucoup) de cultures fourragères.
      Pour faire un élevage par défaut au sens strict, il faut considérer ses animaux de façon nettement plus utilitaire, comme des variables d’ajustement, qui passeront sur la table à découper dès que les ressources (sauvages ou rebuts agricoles) qui les nourrissent viendront à diminuer.

    • J’ai plutôt l’impression que l’élevage par défaut se divise en deux grandes parties :

      – les monogastriques (cochons, poules) qui peuvent vivre près des villes, mangent les surplus (déchets de cultures, surplus de cultures les années fastes, déchets de cuisine, produits d’abattoir). Ces animaux sont la variable d’ajustement.

      – les herbivores qui maintiennent les paysages, mangent des choses non comestibles, concentrent la fertilité. Ces animaux ne sont pas une variable d’ajustement, ou alors hypothétiquement à long terme comme signe avant coureur d’un dépassement de capacité de charge

      La tentation du fourrage est là, mais si le fourrage est de l’herbe, je pense que c’est toujours un élevage par défaut, et peut être que l’agriculteurice devrait prévoir une marge. Pour l’été, les arbres apportent de bon fourrages à cette époque, il faut voir comme les intégrés au mieux (par exemple des champs herbes/tagasastes qui sont ouverts aux animaux le temps que les tagasastes ne soient pas surpatûrés).

  • Castration des porcs par vaccin ? Empoisonnement de la viande porcine en vue ! - Le site d’Initiative Citoyenne
    http://www.initiativecitoyenne.be/article-castration-des-porcs-par-vaccin-empoisonnement-de-la-via

    Ce protocole d’accord « qui vise à bannir complètement la castration chirurgicale des verrats en 2018 » vient d’être signé par plusieurs associations qui détiennent dans les faits la quasi-totalité des circuits de commercialisation de la viande porcine. Il s’agit de l’APFACA (aliments pour animaux), FEVIA (industrie alimentaire), FEBEV (abattoirs et ateliers de découpe), FENAVIAN (transformation de viande) et COMEOS (grande distribution) qui « considèrent que l’élevage des verrats castrés d’une façon non-chirurgicale est économiquement acceptable », s’engagent à encourager « activement l’élevage des verrats castrés d’une façon non-chirurgicale » et « banniront la castration chirurgicale en 2018 ».

    Via @aude_v
    #élevage #castration #porcs #vaccin #Pfizer #Improvac #industrie_alimentaire #empoisonnement_en_vue

    • D’autant que la castration des porcs n’est pas une obligation, la viande des verrats se mange aussi car seulement 5% a une odeur forte et désagréable qui passe en salaisons.
      Gaston était auparavant un animal proche de la famille, économique, multitâches et très rentable, il grossissait vite en servant de poubelle écolo, retournait très bien la terre tout en l’amendant et bouffait les foetus humains en juste retour des choses et bien sûr, chez lui tout se mangeait à un moment ou un autre lors de grandes fêtes.
      Même si parait-il on ne leur administre plus plus d’hormones de croissance, la gamme infâme des antibiotiques a remplacé le son et le petit lait qu’on leur donnait, et si les vaches ont arrêté pendant un temps de bouffer des farines putrides, les porcs restent omnivores… Bouffer du porc aujourd’hui sans savoir ou il a passé ses jours et comment il a été élevé, bof bof.
      Si vous avez l’occasion, ne ratez pas « Cochon qui s’en dédit » de #Jean-Louis_Letacon (1991)
      http://www.editionsmontparnasse.fr/video/o6Hdb9

  • En Bretagne, l’élevage bio met les cochons sur la paille, pas les éleveurs - Yahoo Finance (v Christian Coulmain)
    http://fr.finance.yahoo.com/actualites/bretagne-l-39-%C3%A9levage-bio-met-cochons-paille-144334475.html

    Raffa

    En Bretagne, l’élevage bio met les cochons sur la paille, pas les éleveurs - Yahoo Finance (v Christian Coulmain) - http://fr.finance.yahoo.com/actuali...

    2 seconds ago

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    "Des cochons élevés sur paille, libres de se dégourdir les pattes à l’extérieur, nourris aux céréales bio et soignés aux huiles essentielles : l’agriculteur Bernard Buet a coupé les ponts avec l’élevage intensif, convaincu qu’au final « tout le monde s’y retrouve », y compris financièrement." - Raffa

  • Chine : clonage à grande échelle des cochons
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2044

    Une entreprise chinoise en pleine croissance, comme dans tout le pays, appelée BGI, est devenue le plus grand centre au monde pour le clonage de porcs. Une usine de clonage, une notion incroyable empruntée à de la science-fiction. A Shenzhen, dans ce qui était par le passé une ancienne usine de chaussures, une montée en puissance créer une nouvelle industrie : le clonage La technologie médicale du clonage n’est pas particulièrement nouvelle. Ce qui est inédit par contre, c’est l’application d’une (...)

    Insolite, informations atypiques, monde, étrange, inexplicable, réalité, faits, animaux, spécial,

    / #médecine,_sciences,_technologie,_ADN,_vaccin,_médicaments,_découvertes, Ecologie, environnement, nature, (...)

    #Insolite,informations_atypiques,_monde,_étrange,_inexplicable,_réalité,_faits,_animaux,_spécial, #Ecologie,_environnement,_nature,_animaux

    • Certains des animaux visibles dans les hangars de l’entreprise sont des clones descendants de clones. La plupart ont été génétiquement modifiés.

      Parmi les expérimentations, un lot de petits cochons a eu un gène de croissance enlevé. Le constat est qu’ils ont cessé de croître à l’âge d’un an. Ou bien d’autres ont eu leur ADN amélioré pour essayer de les rendre plus sensibles à la maladie d’Alzheimer.

      Ils sont complètement fous

      #élevage #cochons #ogm

  • SERIE - Ferme usine : et si l’on pensait aux vaches ? - Reporterre
    http://www.reporterre.net/spip.php?article5231

    Il semble utile de rappeler aux promoteurs des fermes usines et autres décideurs que les vaches sont des êtres vivants et conscients. Réduire leur existence à subir un élevage concentrationnaire revient à les considérer comme des machines.

    Où l’on regarde avec effarement une émission télévisée de 1970. Où il apparaît que l’Inra a été le grand organisateur de l’élevage industriel. Où l’on confirme que Novissen est une grande association humaine.

    Les animaux. Qui oserait oublier les mille vaches, et les sept cent cinquante génisses et veaux qui les accompagneraient dans leur calvaire ? Brigitte Gothière, responsable de l’association L214, se souvient pour Reporterre : « Pour nous, ça a démarré en août 2011. Gilberte Wable, actuellement responsable de Novissen, nous a contactés
    pour nous alerter sur l’enquête publique en cours. On a donc rédigé une petite contribution pour dénoncer les conditions de vie promises aux animaux avec un tel projet ».

    L214 (Éthique et animaux) est une association née en 2008, dans le prolongement du collectif Stop au gavage, qui dénonçait depuis des années les souffrances infligées aux oies et aux canards pour obtenir du foie gras. L214 tire son nom d’un article – le L214 bien sûr – du Code rural, qui date de 1976. Pour la première fois, les animaux sont considérés pour ce qu’ils sont. Citation : « Tout animal étant un être sensible, il doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce. »....

    #ferme-usine Ferme des Mille Vaches
    #vaches

  • Integrating Livestock in the Food Forest | PermacultureNews.org
    http://permaculturenews.org/2013/01/24/integrating-livestock-in-the-food-forest

    Integrating livestock seems to be the best way to have a larger-scale food forest (anything over one hectare or a couple of acres). If done properly, livestock integration can greatly reduce labor and fossil fuel needs. It can create the conditions for happy and healthy livestock. Done poorly, it can ruin soils and destroy crops. Here are a few things that I’ve been learning as I travel around and view this aspect of permaculture in action (plus some important tidbits from reading).

    #agriculture #permaculture #élevage

  • Cinq idées géniales pour accueillir des #poules chez vous - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Cinq-idees-geniales-pour,52468.html

    Voraces, économiques et franchement drôles, les poules envahissent les jardins des Français. L’adoption de gallinacés demande certes un peu d’adaptation, mais ces bipèdes pondeurs vous le rendent bien. Et ils peuvent s’avérer encore bien plus utiles qu’on ne le croit, comme l’affirment nos confrères du site d’informations écolos américain Treehugger.com qui ont listé cinq idées aussi originales qu’utiles pour vivre en parfaite harmonie avec vos poules.

    #jardinage

    • On a sept poules depuis deux ou trois ans maintenant, et je n’arrête pas de recommander aux gens qui me posent des questions à ce sujet d’en adopter.

      http://labo.eliaz.fr/spip.php?article93

      Les poules mangent de tout (sauf les agrumes) et surtout pas de poulet (ça c’est parce qu’on ne veut pas inventer « la maladie de la poule folle »), et elles vous fournissent des œufs. Chez nous les poules sont presque « auto-suffisantes » car on paye leur grain avec les sous qu’on récupère en vendant leurs œufs à nos amis (1 euro les 6 œufs de ferme, va trouver ça dans un magasin).

      Pour la petite histoire, on a commencé à reprendre (avec l’accord de notre proprio) le poulailler du hameau dans lequel on habite car plus personne ne s’en occupait. Au départ, notre poulailler était « collaboratif ». Des amis avaient acheté une poule et l’avait déposé dans le poulailler commun. Ainsi on avait des gens pour venir nourrir les cocottes pendant notre absence, et comme ça les amis venaient chercher des œufs quand ils en voulaient. Aujourd’hui le plan collaboratif est « un peu » tombé à l’eau, mais bon...

      D’ailleurs j’ai souvent pensé à monter un site avec Géodiversité pour localiser les poulailler à l’abandon dans les communes rurales. Cela permettrait aux gens qui veulent des poules de monter des poulaillers partagés, et en même temps ça permet aussi aux anciens du hameau de voir du monde passer pour discuter, échanger, etc.

      Bon je m’arrête là, sinon je vais en causer des heures :p

    • J’ai un couple d’amis qui a pris des poules dans son jardin, des petites Gasconnes très jolies, robustes et qui font des petits œufs bruns terriblement savoureux. Leur terrain était déjà clôturé, mais ils ont tout de même investi dans un poulailler tout neuf, très joli, comme un chalet de villégiature, et surtout très pratique, avec des trappes d’accès stratégiques.

      La cohabitation poules-chats se passe très bien, surtout que les matous sont suffisamment bien nourris pour n’être absolument pas intéressés par les gallinacés. Elles mangent effectivement de tout et animent fort bien les diners à l’extérieur, rôdant autour de la table et n’hésitant pas à voleter pour attraper des bouts de pain qu’on leur tend à hauteur d’épaule.

      S’il arrive qu’on marche dans une fiente en arrivant à la maison, le gros du bousin se retrouve très naturellement à amender le potager qui en est d’autant plus prolifique.

      Le seul vrai souci, c’est que personne n’a envie de manger les poulettes et on sent le drame qui finira par éclater !

  • Imagining the Post-Antibiotics Future
    https://medium.com/editors-picks/892b57499e77

    Health authorities have struggled to convince the public that this is a crisis. In September, Dr. Thomas Frieden, the director of the U.S. Centers for Disease Control and Prevention, issued a blunt warning: “If we’re not careful, we will soon be in a post-antibiotic era. For some patients and some microbes, we are already there.” The chief medical officer of the United Kingdom, Dame Sally Davies — who calls antibiotic resistance as serious a threat as terrorism — recently published a book in which she imagines what might come next. She sketches a world where infection is so dangerous that anyone with even minor symptoms would be locked in confinement until they recover or die. It is a dark vision, meant to disturb. But it may actually underplay what the loss of antibiotics would mean.

    fr : http://www.ulyces.co/maryn-mckenna/a-quoi-ressemblera-un-monde-sans-antibiotique

    #santé #resistance_aux_antibiotiques #agriculture #élevage

  • Non à la ferme aux 1 000 vaches ! - Libération
    http://www.liberation.fr/video/2013/11/15/non-a-la-ferme-aux-1-000-vaches_947302?xtor=rss-450
    REPORTAGESUne cinquantaine de manifestants, dont des membres de l’association de riverains Novissen et de la Confédération Paysanne, se sont rassemblés vendredi aux abords du ministère de l’Agriculture à ...
    http://video.liberation.fr/video/8c6c05caaaas.html
    #élevage-intensif
    #1000vaches
    #Novissen

  • De la fausseté des variétés anciennes de #légumes
    http://www.dumieletdusel.com/archives/2013/11/06/28376387.html

    Cependant il existe vraiment des variétés anciennes, me rétorquerez-vous, avec raison. Prenons par exemple les fameuses tomates cœur de bœuf. Cette variété est effectivement ancienne, c’est une grosse tomate très irrégulière, très charnue et parfaitement invendable dans la grande #distribution car elle ne supporte pas les chocs une fois qu’elle est à maturité. Comme il y a un regain d’intérêt du public pour ces tomates ayant beaucoup de goût, que croyez-vous qu’’ont mijoté les industriels, les petits malins Savéol et compagnie ? Eh bien ils ont recréé une pseudo tomate cœur de bœuf, qui ressemble vaguement à l’autre parce qu’elle est côtelée, mais un œil averti la reconnaît tout de suite car trop régulière. Elles ont toutes la même tête et la même taille. De plus, à la coupe, on voit qu’elle est creuse alors que la vraie est pleine et charnue. Et au goût... c’est tout simplement lamentable. La cœur de bœuf industrielle est une menteuse !

    #agriculture #consommation

    • @aude_v oui et derrière cette approche libertarienne Kokopelli c’est aussi pas mal de business, c’est assez triste.
      Leur gros bouquin « les semences de kokopelli » (que j’avais acheté dans mon enthousiasme de l’époque), mi catalogue, mi manuel de production de semences avec 2-3 conseils de culture, dont rien ne justifie le prix.
      Les marges énormes de leurs sachets de graines rémunérés quelques centimes à leurs producteurs respectifs.
      Les nombreux voyages annuels de leur président (à vie ?) en Inde (que je mets en lien aussi avec les positions de ce dernier quant au réchauffement climatique).

      Depuis quelques années, pour ce que je n’autoproduis pas je me fournis chez Biaugerme http://www.biaugerme.com, chez qui l’adéquation discours-pratique est d’un autre ordre.
      Et deux réseaux non commerciaux plus locaux que je connais un peu directement ou indirectement : http://www.haziensarea.org/index.php/eu.html au Pays Basque et http://biodiva.free.fr/spip2/index.php3 dans le Quercy-Rouergue.

    • Ce qui me dérange c’est la sacralisation des anciennes variétés de légumes ou de fruits. Ces variétés ne sont pas forcément meilleures ou plus résistantes parce qu’elles sont anciennes.

      Ca se voit dans la critique de Kokopelli où les travaux de Tom Wagner sont snobé alors qu’il fait un travail peut être capital pour créer des variétés de pommes de terre fertiles qui peuvent être reproduites par graines pour supprimer les virus au lieu d’utiliser des techniques high-tech de laboratoire.

      Maintenant on comprend mieux comment tout ça marche et il y a des techniques pointues accessibles aux amateurs (voir Breed your own vegetables varieties de Carole Deppe). Il serait dommageable de croire qu’on ne peut pas faire mieux que les anciens. Des tas d’amateurs tentent de rendre fertiles des ails ou des tubercules des Andes, de transformer les scorsonères en des salades vivaces, de rendre les pastèques vivaces ...

    • @nicolasm

      Ces variétés ne sont pas forcément meilleures ou plus résistantes parce qu’elles sont anciennes.

      Y’a quand même quelques chances si elles ont survécu qu’il y ait de bonnes raisons gustatives productives ou pour la résistance aux maladies. Sinon cultiver la diversité ne nuit jamais, les différences entre deux tomates comme la Crimée et la St Pierre ou la productivité de la petite poire jaune te permettent aussi différents usages culinaires.

      Tant mieux si on assiste à un effet de mode ’graines anciennes’, pourvu que cela dure et s’étende car la règle dans les potagers de campagne est plutôt roundup, engrais, tue-limaces et graines de supermarché…
      Un conservatoire de graines n’est pas forcément rempli de conservateurs et les conserves de légumes anciens peuvent même être fraîches :)
      L’un n’empêche pas l’autre, on peut tester de nouvelles plantes et utiliser des anciennes.

      L’inquiétude de perdre des graines anciennes a des fondements réels, ne serait-ce que la disparition de la paysannerie et faire mieux que les anciens est un terme curieux, de quels anciens parles-tu ? Vers quel progrès tendre ?
      J’aimerais connaitre l’Histoire du potager et savoir pourquoi en si peu de temps on a perdu la connaissance des plantes et de leur culture. En moins d’un siècle, on a bousillé la culture du sol, le vin des égyptiens était un remède aujourd’hui c’est plutôt du poison.

      #progrès #modernité

    • @touti, je ne suis pas contre les variétés anciennes hein, surtout pas. Mais je vois dans les milieux #écologie, #bio et #permaculture une sorte de filtre où ancien = bien, et moderne = mal.

      Les variétés anciennes sont importantes en tant que telles, et en tant que base génétique pour de nouvelles variétés. Les variétés anciennes n’ont pas forcément étaient sélectionnées pour le meilleur goût, ne sont pas forcément résistantes aux maladies ayant muté récemment ou importées, et pour certaines espèces les variétés traditionnelles étaient « juste » le résultat de sélection des plus performantes et des traits dominants dans les croisements (pour les cucurbitacées par exemple). Et elles ont été sélectionnées dans (et pour) des conditions de cultures certes non industrielles mais à l’ancienne, et il pourrait y avoir des variétés (à développer) plus adaptées à une culture en permaculture (sol paillé, polyculture d’espèces ...).

      En bref, je voulais dire que les variétés anciennes sont une bonne base, mais pas forcément le Graal.

    • moderne=mal
      Oui, tout à fait, et je pense que cette méfiance se justifie. La notion de modernité n’est pas constituée du respect du cycle naturel, de la vie, de la lenteur, de la capacité d’observer avant d’agir. L’idée même de progrès est aussi à remettre en cause parce qu’il y a tellement de choses à (ré)apprendre avec humilité.
      Tu parles de permaculture, mais ce n’est pas un point de vue théorique, c’est une pratique longue et laborieuse avant de porter ses fruits, un état d’esprit assez éloigné de la technicité moderne au rendu immédiat. #Emilia_Hazelip racontait comment avoir des abricotiers de 800 ans, pourtant ils ne peuvent exister que si on a la capacité d’envisager que ce que l’on plante aujourd’hui est pour un futur inconnu.

    • @touti
      La modernité et le progrès portent en eux tout un bagage idéologique fort justement analysé par la #décroissance. Cela dit il serait très dommageable de se priver de ces deux notions pour envisager un futur meilleur :
      – Modernité : nos actions s’inscrivent dans un cadre, des connaissances, une urgence, des techniques, des matériaux qui n’étaient pas les mêmes que dans les générations précédentes
      – Progrès : oui on peut faire mieux que nos ancêtres, et j’espère qu’on le fera car la vie n’était pas spécialement rose. On peut organiser d’autres formes de (non-)gouvernance, redéfinir la propriété de la terre, mettre en place de meilleurs systèmes agricoles (#permaculture, #keyline_system, #élevage_leader_follower, l’#holistic_management, #restoration_agriculture), on a encore la technologie pour faire du terrassement, facilement pour mettre en place des systèmes d’#aquaculture, peut être bientôt des #céréales_vivaces, le meilleur des espèces et variétés de tous les continents. Alors oui il faut regarder en arrière et prendre tout ce qu’il y a pu y avoir de bon pour notre futur post pétrole (et il y en a eu des tas, bien obligés), mais surtout faire un hybride avec ce qu’il y a de bon dans nos sociétés modernes (y en a) et chez les #sociétés_primitives. Sinon je ne suis pas sûr qu’on y arrive, et surtout que ce soit un truc enthousiasmant pour les jeunes générations. #blabla

    • @nicolasm monter des salades pour permettre aux jeunes générations de croire que l’avenir est enthousiasmant c’est pas trop ma tasse de thé, sur qu’il faudrait un truc plus fun que Fukushima.
      Quand tu dis modernité et progrès et que tu cites derrière tous ces modes de culture qui permettent de restaurer la terre parce qu’elle est devenue désert, de la respecter, d’éviter de la gorger de saloperies, d’être en harmonie avec les autres, je ne vois pas bien ce qu’il y a de moderne à part que cela se passe aujourd’hui. Je suis bien d’accord qu’il faut réparer les conneries et tenter de faire un peu mieux que FNSEA et PACA réunis…
      mais c’est pas de la modernité, c’est juste une nécessité essentielle.

    • Si tu ne vois pas ce qu’il y a de moderne à faire reculer le désert et vivre en harmonie avec les autres, je t’encourage à regarder l’histoire de la dernière centaine de siècles, tu pourras y déceler un cycle récurent de montée d’une civilisation, de déforestation, d’érosion des sols, de dégradation des voies navigables et d’irrigation, de salinisation, et de crash de la civilisation en question.

      Et si tu te renseignes mieux sur les techniques que j’ai citées, tu verras quelles sont des avancées, parfois révolutionnaires, et qu’elles datent d’un siècle maxi, souvent de moins de 50 ans.

      Et tu peux utiliser un ton plus courtois au passage, ça pourra pas faire de mal

    • Je suis moi aussi très réservée sur les vocables « progrès » et « modernité » qui revoient véritablement à tout un tas de technologies ou de pratiques qui n’ont pas apporté le bonheur, loin s’en faut. Je préfère parler d’#agriculture_heureuse, non pas parce que les paysans s’éclatent en désherbant mais parce qu’elle est vertueuse à tout point de vue. Pour les rendements, l’environnement, le paysans, les animaux, etc. Que se soit « nouveau » ou pas, comme dans le marketing, on s’en fout, et on s’en fout d’autant plus que les techniques agricoles s’appuient le plus souvent sur des pratiques antérieures. L’agriculture est le premier logiciel libre et qu’elle le reste.

    • Mais il ne s’agit pas de sacraliser des variétés anciennes parce qu’elles sont anciennes, mais de pérenniser celles d’entre elles qui ont fait leurs preuves parce qu’elles sont délicieuses au goût, faciles à reproduire et à s’adapter.

    • @nicolasm il n’y a rien de méprisant dans mes propos, si ce sont les salades qui te gênent, désolée si ça t’a perturbé, mais elles me font rire. Il y a tellement de croyances dans la modernité et le progrès, même s’il y a peut-être mésentente sur le vocabulaire, que je me méfie de ce que cela véhicule.
      J’ai regardé avec intérêt les modes agricoles que tu dis modernes, certaines dont j’ignorais le nom sont très intéressantes mais je ne vois rien qui n’ait été pensé et fait auparavant. Les techniques modernes ne sont pas pour moi de cet ordre, le pourcentage de terres en permaculture ou en bio est mineur, la modernité pousse le bio vers l’industrialisation et bien loin de la pensée de l’écologie politique. L’#ethnobotanique est une science passionnante, elle permet de comprendre les interactions entre les sociétés humaines et les plantes.
      Si la modernité nous permettait de vivre les uns avec les autres plus harmonieusement et de faire reculer le désert j’y adhèrerai volontiers, malheureusement notre lien avec la nature est de plus en plus lointain. Tu as la chance d’évoluer dans un milieu qui requestionne ces rapports et tente de se rapprocher de cette connaissance, profites en bien.

    • @odilon on est d’accord sur les anciennes semences, même si je pense que les grainetiers les trouvent très peu performantes, et veulent plus contrôler les flux de distribution que le patrimoine génétique des anciennes variétés (dont ils ont un accès complet).

      @touti je t’assure que ces concepts n’existaient pas avant, et que du coup ils méritent toute notre attention car sinon on retournera dans une agriculture à l’ancienne qui avait aussi beaucoup de défauts.

      Par exemple l’Holistic management est une stratégie qui peut être mise en place très facilement grâce à une technologie moderne (les clôtures électriques facilement bougées par une seule personne + batterie + panneau solaire éventuel).


      Faut-il rejeter cette méthode d’élevage à cause de cette technologie moderne, voir de pointe ?

    • @nicolasm

      Faut-il rejeter cette méthode d’élevage à cause de cette technologie moderne, voir de pointe ?

      Mazette, tu penses que poser des piquets électriques solaires est une technologie moderne de pointe ?

      Respect du cycle de la terre, association de plantes, méthodes d’irrigation, jachère, culture en terrasses, sans labour, mulch, restauration des terres ne sont ni modernité ni progrès, ou nous n’avons pas la même définition du mot, tout cela existe depuis longtemps, le seul progrès est que l’on admet tout juste la nécessité de repenser notre rapport destructeur avec la nature, c’est bien l’essentiel.
      Avant les clôtures électriques existaient d’autres séparateurs pour les terres, par exemple pour effectuer les rotations de pâturages, comme des murets ou des haies, ou les fils de fer barbelé.

      Pas d’inquiétude, l’agriculture à l’ancienne ne reviendra jamais, #Goldsmith de la revue « The Ecologist » disait que cultiver en marge du monde agricole actuel sans prendre position globalement était impossible car nous subissons les pluies acides, les engrais des voisins, les ogms et les marchés boursiers.

      La modernité permet d’aller vite, d’accélérer des cycles, de réduire la main-d’oeuvre, de rentabiliser des investissements en les planifiant et d’étudier rationnellement et scientifiquement le possible futur. Cela conforte même, nécessité humaine oblige, l’idée que l’on fait mieux qu’avant.
      Sous ce prétexte de modernité et de progrès qui reste toujours aussi vendeur (sauf dans le milieu que tu décris en bio et permaculture qui doute de la modernité en elle même) on a acculé les agriculteurs à s’endetter, à déverser des pesticides, des engrais et, entre autres, à supprimer les haies pour aboutir à l’inverse de l’#agriculture_heureuse, au point que les suicides sont légions et que la paysannerie disparait. Par contre on peut employer un seul mexicain qui en une journée pourra poser 3ha de clôtures.

      Nature pas moderne :

    • @nicolasm, seenthis n’est vraiment pas un lieu pour la parano, ici on apprend à se connaitre, ou pas.
      Je pense défendre dans la vraie vie, par mes actes, des modes de vie plus écologique, au sens politique et pratique du terme. Je me heurte régulièrement à ceux qui dénigrent les semenciers de graines anciennes, aux artisans qui refusent d’utiliser la chaux à la place du ciment, aux villageois qui détruisent des murs de 300 ans d’âge pour construire des parkings, aux jeunes qui se disent ébénistes et qui coupent des poutres en chêne pour en faire des buches.
      Tous ces gens ont en commun de faire cela au nom de la modernité et du progrès et de persévérer en méprisant ouvertement ceux qui font autrement, pire parfois je tombe sur des industriels qui défendent ces méthodes ’modernes’ coûte que coûte, là, je sais plus facilement que c’est pour le fric.
      C’est pour cela que je te disais que tu as de la chance d’évoluer dans un milieu sensible à ces questions, parce que c’est une petite minorité en face de modes barbares.
      Tu n’as pourtant pas l’air de parler de modernité de la même façon, tant mieux, mais qui me le dit, sinon toi même lorsqu’on te pousse dans tes retranchements ;)

  • The Great Soy Expansion: Brazilian Land Grabs in Eastern Bolivia | Food First/Institute for Food and Development Policy
    http://www.foodfirst.org/en/node/4434

    Since 1990, the area of cultivation in Santa Cruz has expanded from slightly over 400,000 hectares to more than two million hectares in 2011. Since 2005, a new round of Brazilian land investments in Santa Cruz has emerged, this time for ranching. There are currently approximately seven million head of cattle in Bolivia, three million (or 40 percent) of which are located in Santa Cruz. Pressure is mounting to expand both soybean production and ranching operations into forested areas.

    According to the Regulatory Agency for the Social Control of Forests and Lands, 3.3 million hectares of forest have been illegally deforested in Bolivia between 1996 and 2009 alone. The environmental degradation of the eastern lowlands has caused several micro-climatic changes in the region, increasing water stress. In the Santa Cruz province of Velasco, water is often controlled by cattle ranchers who dam brooks to water their cattle. Indigenous farming communities living downstream claim that their streams no longer run except in very wet years, leaving them without water.

    #agrobusiness #élevage #terres #Bolivie #eau #déforestation

  • L’exportation de bœuf vers le marché européen – une menace pour les Indiens isolés - Survival International
    http://www.survivalfrance.org/actu/9564

    La forêt des Indiens isolés du Paraguay est en train d’être détruite pour faire place à l’élevage de bétail destiné au marché européen.

    De nouvelles images satellite révèlent que la compagnie brésilienne Yaguarete Pora a rasé la forêt du territoire ancestral des Indiens ayoreo, au nord du Paraguay.

    Les quelques Ayoreo qui vivent encore dans l’isolement sont constamment forcés de fuir devant les éleveurs de bétail qui ont accaparé une grande partie de leur territoire.

    Yaguarete adhère au Pacte Mondial des Nations-Unies, une initiative destinée à inciter les entreprises à ‘aligner leurs opérations et leurs stratégies sur dix principes universellement acceptés touchant les droits de l’homme’.

    Mais les activités de la compagnie mettent la vie des Ayoreo isolés en danger. Ceux-ci n’ont pas d’immunité face aux maladies extérieures et tout contact avec les employés de la compagnie pourrait leur être fatal.

    Dans le but d’apparaître socialement et environnementalement responsable, la compagnie a déclaré une partie de son domaine ‘réserve naturelle privée’. Mais cette terre est la propriété ancestrale des Ayoreo qui en revendiquent les titres fonciers depuis plus de 20 ans.

    #peuple_premier #élevage #déforestation #viande #droit_foncier

  • Bon article sur la #méthanisation des #rejets des #élevages :

    Cet éleveur laitier d’une cinquantaine d’année croyait sa carrière terminée quand, en 2003, il a été exproprié d’une partie de ses terres à Vivier-au-Court près de Charleville-Mézières. La méthanisation – la récupération du gaz naturel issu de cette fermentation – lui a offert une manière de « rebondir » et une autre vision de son métier d’éleveur. Depuis, il produit près de 2 millions de kilowatt heures d’électricité par an qu’il vend à #EDF. Il chauffe également ses bâtiments agricoles avec le gaz produit.

    A quelques dizaines de kilomètres, à Clavy-Warby, Sylvie Di Gracia et Antoine Oudet envisagent, eux, de fournir six maisons en chauffage au gaz naturel avec un système similaire. Jean Mineur, installé à Etrépigny, s’appuie, lui, sur ce procédé pour orchestrer sa conversion en agriculture biologique. La taille de ces élevages est de l’ordre d’une soixantaine de têtes.

    [...]

    C’est notamment ce que craignent les opposants à un projet de ferme industrielle dans la Somme. L’installation, surnommée la « ferme des mille vaches », prévoit un élevage d’un millier de laitières adossé à un méthaniseur d’une puissance de 1,3 mégawatt, largement supérieure à la moyenne française (220 kilowatts). « Le risque c’est que l’élevage laitier devienne un sous-produit de la méthanisation », redoute Laurent Leray, secrétaire national chargé de l’élevage à la #Confédération_paysanne.

    « Dans ce projet, l’unité de méthanisation sert surtout de caution écologique à un élevage industriel », juge Christian Couturier, directeur du pôle énergie de #Solagro, association d’ingénieurs qui accompagne les agriculteurs vers des pratiques plus durables.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/09/12/le-methane-agricole-un-nouvel-agro-business_3475749_3244.html

    #énergie #agriculture #développent_durable

    • Je pense que la méthanisation des rejets agricoles, enfin de l’élevage, peut être qualifiée de durable si on se contente de petites unités liées à (une coopérative) de petites exploitations ne nécessitant pas l’introduction de grandes quantités de denrées consommables — l’utilisation de l’herbe n’est pas une mauvaise idée. Dans ce cas, on limite les dégâts sur l’ environnement , on garantit un salaire à l’agriculteur (volet social ) et on améliore la viabilité économique des exploitations (les petites et moyennes, j’insiste).

    • Dans une agriculture vertueuse, l’agriculture familiale, il n’y a pas de rejet non utilisé : on alimente les humains, on alimente les animaux, lequel font des déjections sur de la paille et le tout retourne à la terre pour la fertiliser. La boucle est bouclée. Couper l’herbe comme il est dit dans le texte, c’est de l’herbe en moins pour les vaches à qui on va acheté de l’alimentation hors exploitation. De toutes les façons, on tire sur les ressources agricoles et les ressources en eau. De plus, ça incite à l’élevage alors qu’il est notoire que c’est une catastrophe pour l’environnement et l’avenir des humains. Mettre des oignons « mal calibrés » pour alimenter la machine, c’est franchement idiot.

    • Concernant votre premier argument sur la fertilisation des terres avec le fumier, la méthanisation ne l’empêche pas puisque le digestat est utilisable pour cette même opération.

      Concernant l’herbe, je pensais essentiellement à des coupes lorsque le troupeau n’est pas en train de pâturer, en particulier l’hiver et que les stocks constitués sont suffisants pour éviter l’achat extérieur.

      Quand à l’élevage intensif destiné à la seule viande, je suis tout à fait d’accord que c’est absurde comme vous l’aviez bien montré dans votre article paru sur le bloc-note de @reka. Par contre, l’élevage bovin pour la production laitière me pose beaucoup moins de problème puisque le cheptel laitier actuel est suffisant – cela permettrait de diviser par près de 4 le nombre de bovins – pour l’Europe. Ainsi, pourrait être effectuer la reconversion de tout ou partie
      des terres ainsi dégagées vers d’autres cultures. De plus, le maïs serait moins cultivé et des économies d’eau effectuées.

    • Ah ben non @af_sobocinski :) fumier et digestat c’est pas du tout équivalent. Le fumier c’est une bouse de vache sur un peu de paille, ça coûte pas un rond, à personne, et c’est un fertilisant magnifique. Le digestat, (à manier avec précaution) est le sous-produit d’un investissement considérable pour produire un peu d’électricité à partir de déjections animales saturées de flotte. Et c’est parce que ces déjections sont saturées d’eau qu’il faut rajouter des matières végétales sèches. C’est un système vicieux et onéreux, pour le producteur et pour les citoyens parce que largement subventionnés et ça, simplement pour justifier l’élevage intensif et ne surtout pas le remettre en cause un système qui va dans le mur. Du lait, on en produit trop, et on inonde avec nos surplus et à des prix qui défient toute concurrence les pays les plus pauvres en ruinant leur propre agriculture.
      L’hiver la végétation s’arrête et l’herbe ne pousse plus. Par contre les vaches mangent toujours. C’est la même problématique que pour les agrocarburants en fait.
      Après, je n’ai pas compris ce que tu disais.

    • 1/ Au temps pour moi si je n’ai pas été clair à la fin. Je voulais dire que que concernant l’élevage bovin pris dans son ensemble, l’élimination de la filière exclusivement #viande pour ne conserver que la filière #lait ne me dérangerait pas. Cela permettrait de diviser entre 3 et 4 fois la taille du cheptel #bovin européen et donc libérer des terres pour d’autres cultures (Eurostats). Quant au maïs, largement destiné à l’ensilage, il devrait voir sa production diminuer et donc permettre une certaine économie en #eau.

      2/ Pour l’herbe, j’ai oublié effectivement le détail de la « non-pousse » hivernale mais j’avais posé la condition de la non-utilisation de denrées extérieures pour alimenter le bétail.

      3/ Par contre, je trouve l’argument sur le fait que la méthanisation soit coûteuse pour le citoyen et l’agriculteur non valable. En effet, l’agriculteur doit investir des sommes importantes pour la création de l’unité de méthanisation mais tout projet de production énergétique coûte cher en investissement : par exemple, l’usine marémotrice de la Rance n’est rentable que depuis quelques années mais bon, ce n’est pas un aussi bon exemple que celui de l’#éolien offshore.

      Quant à l’argument de l’énergie subventionnée, valable pour le nucléaire, il est également valable pour l’ensemble des énergies renouvelables dont l’essor, nécessaire, ne pourra résulter, comme vous le défendez, que dans un intense investissement de l’État dans la R&D et dans l’aide à l’installation et donc par l’usage massif de la subvention.

      Enfin, le meilleur scénario — à mes yeux — de #transition_énergétique, celui de l’association #Négawatt repose largement, pour le volet agricole, sur le scénario Afterres2050 de #Solagro qui utilise largement la méthanisation.

      Voir page 14 de la synthèse : http://www.negawatt.org/telechargement/SnW11//Scenario-negaWatt-2011_Dossier-de-synthese.pdf

      Donc pour conclure, la méthanisation peut être durable si elle ne soutient pas la création/ le maintien de fermes d’élevage intensif de vaches à viande. Enfin, pour ce qui est de la surproduction de lait, c’est effectivement un problème mais qui peut être réglé par le retour aux quotas de production.

      Au final, une étude coût/rendement de l’ensemble de ce bazar serait très intéressante.

  • Abattage « pilote » de 5000 #blaireaux en Angleterre pour lutter contre la coûteuse #tuberculose_bovine :

    Terreur dans les terriers. Les blaireaux du Gloucestershire et du Somerset, deux comtés ruraux de l’ouest de l’Angleterre, à proximité du pays de Galles, font face à une mesure réclamée par les éleveurs bovins mais vivement décriée par les amis de la faune sauvage : le « badger cull » ou « abattage des blaireaux ».

    Que reproche-t-on au juste au brave blaireau européen (Meles meles) certes d’un caractère quelque peu teigneux mais dont le museau pointu rayé de noir et blanc est une figure incontournable du folklore rural britannique ? Tout simplement d’être le vecteur d’une maladie qui décime les troupeaux de vaches : la tuberculose bovine. Selon le Guardian, quelque 37 000 vaches et bœufs ont dû être abattus en 2012 après avoir été reconnus porteurs de la maladie, entraînant une perte de 100 millions de livres sterling (117 millions d’euros) en dédommagements à la charge de l’Etat.

    La vaccination ? S’il est théoriquement possible de protéger vaches et blaireaux de la tuberculose grâce au vaccin BCG, la méthode n’est efficace que si l’animal n’est pas déjà contaminé. De plus, le vaccin est tout simplement interdit en Europe sur les bovins, car il interfère avec le test pratiqué pour déterminer si les animaux sont malades en le rendant systématiquement positif.

    http://www.liberation.fr/terre/2013/08/30/l-intervention-contre-les-blaireaux-divise-l-angleterre_928124

    #environnement #agriculture #élevage_bovin #chasse #biodiversité #Est_ce_que_j'ai_réfléchi_aux_externalités_négatives ?

  • Le triomphe de la technique sans culture et de la rationalité du rendement... Un monde suffocant, clinique, productiviste désincarné, et déshumanisé !
    Cela donne une résonance vide et glaciale dans notre rapport à ce que nous produisons.
    Le film est suffocant, esthétisant jusqu’à l’excès mais le résultat est fascinant comme pris dans une spirale ou ce que l’on nous donne à voir n’est rien d’autre que le monde tel qui se construit et s’impose à tous ?

    Notre pain quotidien(2007) un film documentaire de Nikolaus Geyrhalter
    http://www.dailymotion.com/video/xfuup9_notre-pain-quotidien-1-5_news?search_algo=2

    Une analyse du documentaire par Cédric Mal
    http://cinemadocumentaire.wordpress.com/2011/02/10/notre-pain-quotidien-nikolaus-geyrhalter

    La #production #alimentaire #industrielle, cela va de soi dans nos #sociétés #modernes, connaît ce qu’il se fait de mieux en matière technologique. Question de #rentabilité #économique. Nikolaus Geyrhalter s’équipe aussi de ce qu’il se fait de mieux de matériel numérique Haute Définition pour dépeindre en de puissants tableaux ces lieux étranges, beaux et horribles à la fois, dans lesquels se fabrique chaque jour #notre_pain _quotidien. Des #élevages de poulets aux #abattoirs, des #serres aux #usines de #conditionnement de #fruits, c’est l’intégralité du #processus de #transformation #alimentaire qui défile dans ce #film dénué de commentaires et d’interviews.
    A l’extérieur, le grand angle systématique laisse le champ libre à l’horizon pour composer des #plans terriblement ouverts. Le #cinéaste filme des #paysages monumentaux qui s’étendent à perte de vue et de nuit. Les usines, vastes et #futuristes ensembles lumineux, semblent #irréelles. On pénètre souvent dans ces endroits en plongée, et les choses n’en deviennent que plus indiscernables. Les #vaches ne ressemblent à des vaches et les #cochons à des cochons qu’après un temps de minutieuse observation. Un temps où nos yeux se promènent, incertains, à la recherche d’éléments de compréhension et de discernement. La longueur des plans-séquences laisse généralement advenir les frémissements d’un mouvement qui participe à l’éclaircissement de ces énigmes visuelles. Ce suspense figuratif, soutenu par la beauté des lumières et la #picturalité de certaines #images, agit comme un principe #esthétique maintenant l’intérêt tout au long du film.

    http://www.dailymotion.com/video/xfv0oz_notre-p-in-quotidien-2-5_travel

    Formellement, la #composition #plastique enferme souvent le spectateur dans une effroyable sensation claustrophobique. Les lieux, couloirs de la mort #animale ou allées d’#arbres fruitiers, sont représentés au travers de #cadres #cloisonnés qui focalisent le regard. Un point de fuite central et une profonde perspective structurent les images bordées de #chair ou de #nature d’où on ne peut s’échapper. Le parti pris formel opère également en plein champ, par exemple dans ce plan directement puisé dans la La Mort aux trousses : un avion entre puis sort du plan avant de venir épandre son liquide face #caméra. Le #spectateur, là encore, est pris au piège de la #représentation, dans une position de victime.

    http://www.dailymotion.com/video/xfv22v_notre-p-in-quotidien-3-5_travel?search_algo=2

    Dans son film, Nikolaus Geyrhalter soulève un rapport déshumanisé à la nature. Il décrit un monde sans paysan, égalisant par de subtiles analogies les hommes, les machines et les produits. Le roulement des œufs sur le tapis est le même que celui des pommes dans leur bassin, le déplacement des porcs vers l’abattoir n’est pas sans évoquer le ballet des hommes dans les couloirs, et la batteuse de la moissonneuse effectue la même course que l’éolienne.

    Quand la caméra s’embarque sur les tracteurs, elle s’attarde autant sur l’homme que sur l’engin agissant. A terre, lorsque le cinéaste suit des figures humaines dans leur labeur, ce sont des outils assujettis à l’industrie qu’il filme. Peu de différences entre l’homme qui sélectionne les poulets armé de son bras aspirant et le tracteur qui déploie lui aussi ses bras pour fertiliser le sol. Il n’y a pas de personnages, d’ailleurs, dans ce documentaire : les figures humaines, automatisées et muettes, ne sont pas incarnées. A l’heure de la pause, les employés dégustent leur pain quotidien. Si l’humanité devient alors figurativement centrale, le langage, lui, reste absent.

    http://www.dailymotion.com/video/xfvicy_notre-p-in-quotidien-4-5_school?search_algo=2

    (...)

    Description des fermes modernes ou critiques de l’industrie agroalimentaire : le film, universel dans sa forme, est construit de telle manière qu’il laisse chacun faire son choix. Petit à petit, on peut simplement se renseigner sur la cueillette des olives ou sur l’histoire de l’élevage-abattage des porcs. La composition chronologique qui établit des chaînons didactiques entre certains plans va en ce sens. On peut aussi s’insurger devant les souffrances animales. La progression dramatique vers l’horreur (figurative) l’autorise : à mesure que le film avance, le sang se déverse de plus en plus abondamment et le rouge inonde bientôt la représentation des exécutions bovines difficilement soutenables.

    http://www.dailymotion.com/video/xfvinx_notre-p-in-quotidien-5-5_lifestyle?search_algo=2

    #Nikolaus_Geyrhalter #Productivisme #Mondialisation #Capitalisme
    #Documentaire #Vidéo

    • Il n’y a pas vraiment moins de porcs, il y a surtout moins d’exploitations familiales... et concentrées dans une seule région

      En 2010, la France métropolitaine compte 22 300 exploitations élevant des porcs, deux tiers de moins qu’il y a dix ans. La taille moyenne des ateliers porcins a été multipliée par 2,5 sur la période pour atteindre 620 porcs. Cela traduit avant tout la disparition des très nombreux
      petits ateliers.

  • Projet Sen-huile Sen-éthanol : Les éleveurs menacent d’assiéger le Palais avec 30.000 bœufs
    http://farmlandgrab.org/post/view/21837

    #élevage contre #agrocarburants

    Le collectif des 37 villages de Ndiaël est prêt à tout pour arrêter le projet Sen huile-Sen Ethanol. Hier, encore les membres de cette association ont tenu une rencontre pour montrer leur farouche opposition à ce projet. Ils ont promis de passer à la vitesse supérieure si l’Etat continue de faire la sourde oreille devant leur revendication.
    "Actuellement la situation est alarmante. Nous avons perdu une bonne partie de nos terres où faire paître nos animaux. Notre cheptel est menacé chaque jour. Nous pensons que si rien n’est fait pour changer la situation à Ndiaël, il y a aura pire que Fanaye. Nous allons marcher aussi de Saint- Louis à Dakar avec plus de 30.000 bœufs pour occuper le perron du Palais », menace Ardo Sow, l’un des contestataires. Amadou Kâ pour sa part accuse les italiens d’avoir amené des chiens contre eux. « Il y a des chiens de race allemande qui sont amenés dans les plantations, avec des gendarmes armés qui assurent la sécurité et qui menacent les populations de la zone. C’est peine perdu, car ils ne peuvent nous faire renoncer

    #terres