• #Trump président : la démonstration d’un #Monde absurde en mutation
    https://reflets.info/trump-president-la-demonstration-dun-monde-absurde-en-mutation

    Rester sur le mode de la stupéfaction ou de l’indignation en face de la victoire de Donald Trump dans l’élection présidentielle américaine n’a pas beaucoup d’intérêt. Cette victoire d’un chef d’entreprise milliardaire fils-à-papa qui a maintenu son héritage en plaçant son argent en bourse tout en dépensant plus d’un milliard de dollars pour ne pas […]

    #Politique #démocratie #Élection_Etats-Unis #élites #Finance #mutation_mondiale #populisme

  • L’Europe après l’UE
    http://www.laviedesidees.fr/L-Europe-apres-l-UE.html

    En plein débat sur le Brexit, C. Bickerton publie un ouvrage sur l’Union européenne qui s’interroge sur les causes de l’euroscepticisme. Si l’UE n’est pas responsable de tous les maux qu’on lui prête, elle n’est toutefois plus en mesure de porter un véritable projet démocratique.

    Livres & études

    / #Union_Européenne, #intégration_européenne, #Europe, #crise, légitimité, #élites

    #Livres_&_études #légitimité

  • « La #politique je n’y connais rien » : Pourquoi la #compétence politique n’existe pas – FRUSTRATION
    http://www.frustrationlarevue.fr/?p=968

    « Moi je n’y connais pas grand-chose en politique ». Qui n’a pas déjà entendu cette réaction de la part de parents, d’amis, de collègues, lorsqu’une discussion sur les grands problèmes du pays ou du monde est lancée ? Beaucoup de gens se censurent et s’estiment trop incompétents pour avoir un avis sur notre #système économique, nos institutions, nos lois en général. Si l’on côtoie des gens diplômés ou des militants politiques, on entend également ce genre de constat mais pour les autres cette fois-ci : « les gens ne sont pas compétents » pour décider sur telle ou telle question, et il ne faudrait pas multiplier les référendums car non seulement nos concitoyens ne comprendraient pas toujours les enjeux mais en plus ils risqueraient d’y exprimer leurs plus bas instincts.

    Il faut dire que nous sommes tous élevés avec l’idée que la politique est une affaire de grands esprits et que le peuple se trompe souvent. Notre classe politique nous le rappelle régulièrement : encore dernièrement, lorsque les citoyens britanniques ont voté pour la sortie de l’Union européenne (le brexit), une grande partie du personnel politique et des #éditorialistes français s’est récriée d’une même voix : il ne fallait pas leur demander c’était bien trop sérieux ! Alain Minc, conseiller du pouvoir français depuis des décennies, a exprimé franchement le préjugé : « le Brexit, c’est la victoire des gens peu formés sur les gens éduqués ». Cette croyance en la #supériorité de quelques-uns sur la masse est un argument massue pour notre #élite, qui peut faire passer en force de nombreuses lois contre l’opinion de la majorité des gens sous prétexte que ceux-ci n’y connaîtraient rien et ne seraient pas aptes à penser le long terme. À Frustration, nous défendons depuis notre premier numéro l’idée que nous sommes tous à égalité face à la politique et que « les gens éduqués » ne sont en rien supérieurs aux « gens peu formés » pour prendre les décisions. Pour que ceux qui se sentent incompétents arrêtent de se censurer et qu’on cesse de suivre aveuglément les « gens cultivés » de tout bord, nous montrons ici que la compétence politique, ça n’existe pas.

    #hiérarchie

  • four-language school opens in Pinki
    The opening of Exupéry International School in Pinki was carried out with festivities. It is the biggest investment project in Latvia’s history since the restoration of independence – a private school that cost EUR 11 million. It offers education in four languages using modern technologies and innovative education methods.

    Children studying in this school will have twelve study rooms, four language study rooms, two computer rooms, sports and festive hall, as well as an arts and music room. Young artists and sculptors will be offered art classes. Chemists, physicists and biologists will be able to work in a special laboratory outfitted with modern equipment. The school also offers after-school activities: music classes, judo classes, dancing classes, theatre classes, gymnastics classes, chess classes, painting classes and others, says the founded of Exupéry International School Jelena Bujanova.
    http://bnn-news.com/photo-four-language-school-opens-in-pinki-150201

    #Education #Latvia #Latvija #Jurmala #elite_school

  • Secret Offshore Deals Deprive Africa of Billions in Natural Resource Dollars, by Will Fitzgibbon · ICIJ
    https://panamapapers.icij.org/20160725-natural-resource-africa-offshore.html

    Mossack Fonseca’s files reveal offshore companies that were established to own, hold or do business with petroleum, natural gas and mining operations in 44 of Africa’s 54 countries. Many of them are controlled by politicians, their family members and business associates. Often, the oil, gas, gold and diamonds formed beneath the earth’s surface over millions – even billions – of years are traded by shadow companies that have existed for months.

    Companies created and assisted by Mossack Fonseca include at least 27 subsidiaries of one of the world’s biggest gold producers, the mining behemoth AngloGold Ashanti and its predecessor. AngloGold told ICIJ it complies with relevant tax laws and that its offshore companies held investments and allowed it to “mitigate ‘double taxation.’”

    #extractivisme #évasion_fiscale #transferts_illicites #corruption #pétrole #diamant etc

  • Machteliten: Von der großen Illusion des pluralistischen Liberalismus | Telepolis
    http://www.heise.de/tp/artikel/48/48800/1.html

    Voici quelques liens vers des pages de collègues étatsuniens et allemands de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot.

    Auch 60 Jahre nach seinem Erscheinen hat Charles Wright Mills’ Buch „The Power Elite“ nichts an Brisanz verloren

    Sein Name: Charles Wright Mills. Sein Geburtsort: Austin, Texas. Sein Beruf: Soziologe. Seine Berufung: Seine Aufgabe als kritischer Gesellschaftswissenschaftler ernst zu nehmen.

    Wer kennt heute noch den Namen dieses Mannes, der 1956 durch sein Buch „The Power Elite“ die Machtelitentheorie begründete? Obwohl Mills längst ein Klassiker der Soziologie ist, scheint die Arbeit des unangepassten Professors von der Columbia Universität in Vergessenheit geraten zu sein. Das ist bedauerlich, denn: Mills hat nichts Geringeres getan, als den demokratischen Charakter der USA auf den Prüfstand zu stellen. Dabei erkannte Mills: Trotz formal vorhandener demokratischer Strukturen hat sich eine Machtelite formiert, der es gelingt, demokratische Prozesse auszuhebeln.

    Die Theorie der Machtelite ist heute, 60 Jahre nach ihrer Veröffentlichung, aktueller denn je. In ihr finden sich die Schlüssel zum Verständnis einer aus guten Gründen gerade sehr aktuellen Diskussion über das Verhältnis zwischen Eliten und Bevölkerung.

    The Power Elite - Wikipedia, the free encyclopedia
    https://en.wikipedia.org/wiki/The_Power_Elite

    Texte intégral
    https://www.marxists.org/subject/humanism/mills-c-wright/power-elite.htm

    Who Rules America: Social Cohesion & the Bohemian Grove
    http://www2.ucsc.edu/whorulesamerica/power/bohemian_grove.html

    Hans-Jürgen Krysmanski – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hans-J%C3%BCrgen_Krysmanski

    H. J. Krysmanski
    http://www.uni-muenster.de/PeaCon/krysmanski

    0,1 % – Das Imperium der Milliardäre – Wikipedia
    https://de.wikipedia.org/wiki/0,1_%25_%E2%80%93_Das_Imperium_der_Milliard%C3%A4re

    0,1 %: Das Imperium der Miliardäre Taschenbuch – 19. Januar 2015
    von Hans Jürgen Krysmanski (Autor) ISBN 978-3-86489-090-1

    Die Geldelite verselbständigt sich - Marcus Klöckner 04.11.2012 - Der Soziologe Hans-Jürgen Krysmanski über die Reichen und Mächtigen dieser Welt
    http://www.heise.de/tp/artikel/37/37867/1.html

    Ein Politbüro für den Kapitalismus? - DER SPIEGEL 50/1975
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-41389590.html

    Trilaterale Kommission – Lobbypedia
    https://lobbypedia.de/wiki/Trilaterale_Kommission

    Verbrannte Sorgen: Spiel mit dem Feuer | Politik - Frankfurter Rundschau
    http://www.fr-online.de/politik/verbrannte-sorgen-spiel-mit-dem-feuer,1472596,3451372.html

    „Die größte Männer-Party der Welt“ - DER SPIEGEL 30/1982
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-14340695.html

    26.07.1982, „Die größte Männer-Party der Welt“, Kanzler Schmidt im kalifornischen Bohemian Club

    SCHMIDT-URLAUB: Altar der Eule - DER SPIEGEL 31/1979
    http://www.spiegel.de/spiegel/print/d-40349065.html

    30.07.1979, SCHMIDT-URLAUBAltar der Eule, Während einer privaten USA-Visite traf sich Kanzler Schmidt mit politischen Gegnern des Präsidenten.

    Theorien / Habitustheorie und Kapitalbegriff / Kapital / 5.4. Soziale Felder
    5.6. Klassentheoretisches Modell vom sozialen Raum , Theorien der Frühen Neuzeit, Modernisierung - Zivilisierung - Disziplinierung, 5. Habitustheorie und Kapitalbegriff (Pierre Bourdieu)
    https://www.uni-muenster.de/FNZ-Online/theorien/modernisierung/unterpunkte/kapital.htm

    #nantis #élites #sociologie #lutte_des_classes #capitalisme

  • Some Pundits Think the Solution to Right-Wing Populism Is Less Democracy | FAIR
    http://fair.org/home/some-pundits-think-the-solution-to-right-wing-populism-is-less-democracy

    First was Foreign Policy contributing editor James Traub (6/28/16), whose piece bore this cartoonishly Dickensian headline:
    It’s Time for the Elites to Rise Up Against the Ignorant Masses

    #démocratie #élite

  • #Kpop is back – Madjid Ben Chikh, Tokyo | Le Blog de Suppaiku
    http://madjidbenchikh.fr/kpop-is-back
    https://www.youtube.com/watch?list=PL3uJINgzkx5ZQtbSjXKvxdKxOgYrBmC0_&v=lpwG8f9nt4s

    La « #musique sérieuse » est une musique d’#élite, une musique élaborée pour ceux qui ont de l’argent, du temps et ce prestige particulier des « gens qui savent », « le monde », comme on disait autrefois. Le spectre des « musiques sérieuses » s’est étonnamment élargie dans la seconde moitié du 20ème siècle, chaque génération apportant à un courant musical du moment sa touche élaborée. Le jazz, par exemple, musique éminemment populaire dans les années 20-30, tout droit sortie des quartiers de relégation raciale des USA, est ainsi devenue la crème de la musique blanche intellectuelle, de celle qu’on écoute après avoir été raconter sa vie à son psy. Aujourd’hui, il y a du rock sérieux, de la house sérieuse qu’on peut écouter après 40 ans en fond sonore à la maison en plaignant les jeunes qui n’ont vraiment pas de chance c’était tellement mieux avant…

    (…)

    On vit une époque morne à crever, je ne vois pas pourquoi je me priverai de ça. C’est de la #culture de maintenant, je suis parfaitement conscient que c’est de la #lessive de maison de disque, mais je ne vois pas pourquoi je m’en priverais, c’est notre époque, et cela vient de la neuvième puissance économique mondiale, de là où on fabrique vos téléphones, vos télévisions, votre machine à laver et peut-être même aussi votre voiture. Je ne comprends pas bien, de toute façon, ce dédain pour la musique populaire.

    Et quand je vois le niveau des daubes que la bande FM française vous inflige, j’avoue, je ne vois pas d’autre explication qu’une bonne dose d’ignorance crasse pour ne pas vous mettre à la KPop, ni même à la "pop libanaise (le Liban, c’est un peu le UK du monde arabe, en musique). Et peut être même une bonne petite dose d’eurocentrisme, ben oui, les niaqwés y peuv’ pas faire des trucs bien, fokikopi, c’est pas original, hein…

  • La presse américaine annonce la victoire finale d’Hillary Clinton
    http://fr.euronews.com/2016/06/07/la-presse-americaine-annonce-la-victoire-finale-d-hillary-clinton

    Ça y est, Hillary Clinton a atteint la majorité absolue des délégués démocrates, ce qui fait d’elle la candidate du parti à la présidence américaine. C’est en tout cas ce qu’affirme avec certitude l’agence Associated Press (AP), qui avance le ralliement décisif de plusieurs super-délégués.

    The “wonderful” US corporate “democracy” fully exposed thanks to Bernie
    http://failedevolution.blogspot.com/2016/06/the-wonderful-us-corporate-democracy.html

    This is the perfect symbolic ending to the Democratic Party primary: The nomination is consecrated by a media organization, on a day when nobody voted, based on secret discussions with anonymous establishment insiders and donors whose identities the media organization — incredibly — conceals. The decisive edifice of superdelegates is itself anti-democratic and inherently corrupt: designed to prevent actual voters from making choices that the party establishment dislikes. But for a party run by insiders and funded by corporate interests, it’s only fitting that its nomination process ends with such an ignominious, awkward, and undemocratic sputter.

    #démocraties#Etats-Unis#élites

  • Les super-délégués, arme fatale d’Hillary Clinton
    http://www.lemonde.fr/elections-americaines/article/2016/03/02/les-super-delegues-arme-fatale-d-hillary-clinton_4874781_829254.html

    Article de MARS 2016

    Les super-délégués sont les 712 élus, personnalités et figures du parti qui sont membres de droit de la convention nationale qui désigne formellement le candidat à l’élection présidentielle de novembre. Cette année, plus de la moitié se sont déjà prononcés. 457 d’entre eux ont choisi Mme Clinton (soit 150 de plus qu’en 2008 au même stade de la course à l’investiture) ; 22 seulement Bernie Sanders.

    La catégorie de super-délégué a été établie en 1982 pour pondérer la surenchère progressiste qui déporte souvent le parti vers la gauche au moment des primaires. Il s’agissait d’éviter l’erreur de 1972, lorsque le parti avait désigné le très libéral George McGovern pour le voir se faire étriller par le républicain Richard Nixon en novembre. En 1984, les super-délégués avaient utilisé leur pouvoir de correction et donné la nomination à Walter Mondale plutôt qu’au candidat des jeunes, Gary Hart.

    « #Élites » "#démocraties" #Etats-Unis

  • CADTM - La dette écologique au cœur des enjeux climatiques
    http://cadtm.org/La-dette-ecologique-au-coeur-des

    Le paroxysme sera atteint à partir de la deuxième moitié du XXe siècle avec le développement du #libre_échange, la conteneurisation et internet, donnant une complète liberté aux grands groupes multinationaux pour déployer aux quatre coins du monde l’ensemble de leurs filiales. À noter que, contrairement à ce que d’aucuns racontent, cela s’est, jusqu’à aujourd’hui et dans la plupart des cas fait par la #coercition. L’arme financière et les relations mafieuses avec les « #élites » du #tiers-monde ayant simplement remplacé les armées coloniales.

    #multinationales #finances

  • Les 400 culs - La « petite maison » dans la #pondibuderie - Libération.fr
    http://sexes.blogs.liberation.fr/2016/04/17/la-petite-maison-dans-la-pondibuderie

    Au XVIIIe siècle, les auteurs libertins décrivent des lieux de débauche, sous la forme de #pavillons situés en #banlieue, à l’abri de tous les regards, voués aux parties fines et aux adultères. On les appelle « petites maisons » et… ce seraient les ancêtres des résidences secondaires.

    Entourée d’un parfum de #scandale, la « petite maison » apparaît dans la #littérature #libertine comme le lieu de toutes les perditions. « Le mythe est bien connu : le XVIIIe siècle aurait vu naître des lieux édifiés pour le plaisir d’une classe sociale fortunée et bien souvent oisive […]. Cette légende de la « petite maison », qui mêle aventures romanesques et anecdotes véritables, repose toutefois sur une réalité tangible : ces édifices apparus au début du XVIIIe siècle se dénombrèrent bientôt par dizaines aux alentours de la capitale ». Dans son ouvrage #Petites_Maisons, illustré de documents rares ou inédits, l’historienne Claire Ollagnier enquête : ont-elles réellement existé pour satisfaire les passions ou les vices d’une #élite aux #moeurs dissolues ?

  • The #Corruption Revealed in the #Panama_Papers Opened the Door to #Isis
    http://www.unz.com/pcockburn/the-corruption-revealed-in-the-panama-papers-opened-the-door-to-isis

    Three years ago I was in Baghdad after it had rained heavily, driving for miles through streets that had disappeared under grey-coloured flood water combined with raw sewage. Later I asked Shirouk Abayachi, an advisor to the Ministry of Water Resources, why this was happening and she said that “since 2003, $7bn has been spent to build a new sewage system for Baghdad, but either the sewers weren’t built or they were built very badly”. She concluded that “corruption is the key to all this”.

    Anybody discussing the Panama Papers and the practices of the law firm Mossack Fonseca should think about the ultimate destination of the $7bn not spent on the Baghdad drainage system. There will be many go-betweens and middle men protecting anyone who profited from this huge sum, but the suspicion must be that a proportion of it will have ended up in offshore financial centres where money is hidden and can be turned into legally held assets.

    There is no obvious link between the revelations in the Panama Papers, the rise of Islamic State and the wars tearing apart at least nine countries in the Middle East and North Africa. But these three developments are intimately connected as ruling elites, who syphon off wealth into tax havens and foreign property, lose political credibility. No ordinary Afghans, Iraqis and Syrians will fight and die for rulers they detest as swindlers. Crucial to the rise of Isis, al-Qaeda and the Taliban in Iraq, Syria, Afghanistan is not their own strength and popularity, but the weakness and unpopularity of the governments to which they are opposed.

    Kipling was right in believing that there has always been corruption, but since the early 1990s corrupt states have often mutated into kleptocracies. Ruling families and the narrow coteries around them have taken a larger and larger share of the economic cake.”

    #Élites#kleptocraties

  • L’opération séduction du patron de Google en France troublée par ses démêlés fiscaux
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2016/02/25/la-visite-agitee-du-patron-de-google-en-france_4871276_3234.html

    Pour sa première visite en Europe, Sundar Pichai a choisi la France. À Sciences Po, devant une salle pleine à craquer, et sous les applaudissements d’étudiants enthousiastes, le patron de Google a mené une offensive de charme, mercredi 24 février. Dans sa besace, une série d’annonces destinées à séduire les jeunes, l’écosystème et les autorités françaises. Le directeur général de Google a annoncé la formation en 2016 en France de 200 000 personnes aux pratiques numériques. Seront concernés à la fois des (...) #Google #optimisation_fiscale

    • Le directeur général de Google a annoncé la formation en 2016 en France de 200 000 personnes aux pratiques numériques.

      Mais qu’y sont cons ces mangeurs de grenouilles. C’est un peu comme si les supermarchés Leclerc faisait des formations de gastronomie après avoir coulé les petits producteurs. Google s’est dit, maintenant que MS a réussi à vendre ses merdes gratuitement au marché éducatif français, que le logiciel libre a été viré de l’Assemblée et des instances décisionnels, que Total n’a pas payé ses impôts, on va quand même pas passer à côté de la manne donnée aux patrons par les #socialistes pour soutirer un peu plus de thunes et former (en étant remercié en avantages fiscaux) nos petits prolos de l’informatique en passant pour des libérateurs.

      #élite_française #sciences_po

  • Au lieu de la « révolution industrielle », Davos se penche sur l’imminente crise économique 20 janv. 2016 RT (Russia Today)

    C’est dans un contexte difficile que le Forum économique mondial de Davos ouvre ses travaux ce mercredi, alors que la chute des prix du pétrole et, plus globalement, l’incertitude sur la croissance mondiale s’imposent à l’ordre du jour.

    « Maîtrise de la quatrième révolution industrielle » était le slogan officiel de la réunion annuelle des dirigeants politiques et chefs d’entreprises dans le petit village suisse. Cependant, le titre « Maîtrise de la deuxième crise en huit ans » ne serait-il pas plus approprié, alors que l’état de l’économie mondiale, au début de l’année inspire les plus grandes inquiétudes, en faisant penser aux prémisses d’une crise capable de frapper encore plus fort que celle de 2008 ?
    https://cdn.rt.com/french/images/2016.01/original/569f4dc5c46188ff578b4617.JPG
    Le prix du pétrole, qui n’a cessé de chuter tout au long de 2015, s’est effondré spectaculairement cette semaine, en descendant à quelque 27 dollars le baril. Le principal carburant du moteur de l’économie mondiale se trouvant en difficulté, des millions d’employés dans cette industrie pourraient perdre leur poste… y compris certains participants au Forum de Davos.
    « Si quelqu’un pouvait effectivement prédire le prix du pétrole d’ici 12 mois, il pourrait, dirait-on, prétendre à d’autres activités », a ironisé Dennis M. Nally, le président de la société PWC, dans un entretien à RT. « Nous observons une grande volatilité sur tous les marchés globaux, ce qui est assez surprenant vu que l’année dernière la situation semblait se stabiliser », a-t-il ajouté.


    Il y a de quoi s’inquiéter : à Wall Street, la nouvelle année s’est ouverte sur la pire annonce de toute l’histoire. Depuis le début de 2016, c’est 3 000 milliards de dollars qu’ont perdu en valeur les actifs financiers dans le monde entier.

    Cette incertitude pèse aujourd’hui sur la croissance du PIB mondial, de même que le ralentissement chinois et la méforme des pays émergents. Alors que Pékin a publié mardi son chiffre de croissance 2015, qui est au plus bas depuis 25 ans (6,9%), le Fonds monétaire international a abaissé le même jour ses prévisions de croissance, en prévenant d’un risque de « déraillement » de toute l’économie du globe.
    Terrorisme, crise migratoire et changement climatique à l’ordre du jour
    La sécurité a été sensiblement renforcée cette année à Davos, de nombreuses patrouilles étant mobilisées pour limiter le risque d’attentat contre les 2 500 décideurs les plus importants de la planète, qui vont notamment aborder la sujet de la lutte contre Daesh, ainsi que la crise des réfugiés qui inondent l’Europe. Mais il y a plus que des paroles : les membres de l’élite internationale auront l’occasion de vivre quelques heures dans la peau d’un réfugié, une activité devenue traditionnelle à Davos.

    Les participants au Forum espèrent également poursuivre l’action climatique, en se fondant sur l’accord conclu à Paris en décembre dernier. Ce sera notamment l’occasion pour les grandes entreprises et les gouvernements de trouver un moyen de travailler ensemble à la réduction des émissions de carbone.

    C’est pour ce dernier sujet que Leonardo DiCaprio participera aux travaux du Forum, en appelant à agir, au nom de sa fondation qui protège les écosystèmes en danger et finance les projets luttant contre le changement climatique.

    Parmi les thèmes peu nombreux qui concernent directement la « révolution industrielle » annoncée par le slogan officiel, on trouve la robotisation de la production qui menacerait pas mois de 7 millions d’emplois dans les cinq années à venir. Les limites du contrôle gouvernemental sur les communications électroniques des citoyens seront également abordées lors des discussions.

    Quoiqu’écartés des premières places dans l’ordre du jour par les turbulences au Moyen-Orient et sur les places financières, le problème de la zone euro, soit la dette grecque et le possible « brexit » du Royaume-Uni auront également leur place dans les travaux du Davos.

    https://francais.rt.com/economie/14223-davos-revolution-industrielle-crise-economique
    #Davos #petrole #crise #wall_street #elite #Leonardo_DiCaprio #euro #brexit

  • A propos des Dominants Robert Charvin Janvier 2016

    * En France et en Europe, l’idéologie dominante est le confusionnisme : on n’admet pas la structuration de classe, assimilée à une obscénité intellectuelle archaïque. Bourdieu a été l’objet de toutes les agressions pour avoir tenté d’établir une « anthropologie globale » de la classe dirigeante ! Il est en effet des sujets qu’il convient de ne pas aborder !


    
Les dominants entendent s’octroyer à eux-mêmes le droit de s’auto-analyser... avec l’indulgence qui s’impose. A défaut, la connaissance de ce phénomène essentiel qui est le consentement inconscient que les individus accordent au monde qui s’impose sans bénéfice pour eux, risque de conduire à la critique de la domination !

    

L’air du temps conduit à s’apitoyer (sans faire grand chose pour autant) sur la pauvreté extrême. Une « classe moyenne » sans frontière engloberait la grande majorité de la population ; au mieux, on la subdivise en une « upper middle class » et une « lower middle class ». Elle est idéalisée : la « moyennisation » d’ensemble permettrait l’épanouissement de la démocratie, en dépit du constat que la démonstration contraire a été faite dans les années 1930-1940 avec le ralliement aux divers fascismes des classes moyennes. Malgré aussi l’appui qu’elles apportent dans les pays du Sud où elles sont apparues aux régimes autoritaires qui leur offrent quelques privilèges (dans la Tunisie de Ben Ali, dans l’Égypte de Moubarak et dans les diverses dictatures que l’Amérique du Sud a connu, au Chili, par exemple). 



    Pour comprendre le fonctionnement et les contradiction de notre société, il est pourtant indispensable de savoir qui la dirige et qui en profite effectivement. L’approche de la classe dominante est prudente et discrète. Le simple fait de noter qu’elle est très restreinte et d’analyser ses composantes relève de la subversion ! Ce petit monde est constitué des milieux d’affaires, des hauts fonctionnaires et des politiciens des sommets de l’État et de quelques personnalités médiatisées de toutes disciplines. Ces dominants sont en osmose, proches d’une caste à la fois diverse et homogène. Cette petite communauté est opaque pour tout le reste de la population : on ne connaît pas ses revenus réels ; on n’imagine pas son mode de vie, on ignore les moyens qu’elle emploie pour se pérenniser. Vouloir la rendre transparente (ce qui est un désir rare, car on préfère ausculter avec moins de risque la pauvreté) est assimilé à une agression politique destructrice de l’ordre public et qualifié de populisme anti- élitiste ! Les relations public-privé, argent-pouvoir politique et médias, clés des « réussites » individuelles « doivent » échapper à la transparence et donc à tout contrôle. La corruption (de formes variées) qui y règne échappe souvent aux procédures judiciaires qui s’enlisent faute de détenir les clés probantes. Il est difficile d’en pénétrer la réalité profonde. 



    Ce petit « complexe politico-médiatico-affairiste » est en effet surarmé. Il a la maîtrise de l’argent, ce qui lui permet d’en acquérir toujours davantage (sauf accident) et d’acheter les hommes qui lui sont utiles ; il dirige les communications, ayant acquis les grands médias, ce qui lui permet de formater les esprits, de fabriquer les leaders, de fixer « l’ordre du jour » et le vocabulaire du débat politique et de faire pression sur leurs comparses au sein de leurs monde ; il produit le droit (sauf exception) et l’interprète à son gré, grâce à ses juristes de cour (les vrais « intellectuels de marché »), et malgré les juges qu’il ne cesse de dénoncer les qualifiant de « rouges », ce qu’ils sont pourtant si rarement ! 



    Tout en ayant pris ses distances vis-à-vis du catholicisme, il conserve des relations solides avec les institutions religieuses. Si la foi est tiède (le laxisme dans le domaine du sexe et de tous les plaisirs est sans borne), le respect affiché vis-à-vis du Pape et de l’Église reste « utilisable », notamment en période de crise. La caste dirigeante veut conserver la capacité de se couvrir de quelques oripeaux de spiritualité.

    

 On s’étonne que le parcours de nombreuses personnalités soit un cheminement de gauche à droite et pratiquement jamais l’inverse ; on ne saisit pas pourquoi toute victoire progressiste soit rapidement suivie d’un échec et d’une régression générale (Front Populaire, Libération, 1981, etc.) ; on assimile difficilement le fait que toute pensée critique est ultra minoritaire, sauf en d’exceptionnelles périodes. On est surpris de la faiblesse des opposants à ce système pourtant oligarchique. 



    Le plus surprenant est ailleurs. Il est dans l’existence permanente, malgré tout, d’une action contestataire et d’une réflexion anti-système vivante, alors qu’il est même difficile de savoir quel est le véritable adversaire des droits et du bien-être de la grande majorité ! Cette survie, évidemment insatisfaisante, a toutefois d’autant plus de mérite que les forces de droite et celles de la « gauche » social-démocrate créent une confusion croissante, mêlant leur programme et leur pratique au point qu’ils deviennent indistincts. Ce « mixage » délibéré, résultat de leur échec respectif, vise à la fois à satisfaire le monde des affaires et de séduire le « petit peuple ». Le grand écart et la dissimulation du réel ainsi provoqués ne dérangent aucunement les « partis de gouvernement », même s’ils perdent en route de nombreux adhérents (dont souvent ils n’ont que faire). Le résultat est un brouillard profond jeté sur la vie sociale et politique, conduisant à un discrédit du politique, à un abstentionnisme massif et croissant et à l’extension d’un esprit néo-fasciste dans la population, comme en témoignent les succès du F.N. La progression du F.N dérange davantage la droite (qui tente de lui ressembler) que la social-démocratie. Obsédés d’élections, les socialistes espèrent faire du F.N le principal adversaire au détriment de la droite classique. Ils ne se privent pas cependant d’envisager la possibilité d’une coalition « droite-gauche », qui est d’ailleurs en voie de réalisation locale.

    
 Ce qui caractérise la pratique constante des dominants, c’est la concentration de tous leurs efforts sur la seule tactique. Qu’il s’agisse de rivalités personnelles, de concurrences claniques, de luttes de partis, les dominants n’ont pas pour arme une stratégie ou un système de valeurs, quoiqu’ils disent. Ils ont simplement la maîtrise de toutes les procédures concevables : leur seule fin, qui est de se pérenniser, se trouve dans le meilleur usage possible des manipulations de toutes natures. A tous les récits, à toutes les idéologies, aux croyances, ils opposent la tactique !

    

 Cette classe dirigeante parce que dominante, vivant sur une autre planète que celle du reste de la population, a une haute considération pour elle-même et un grand mépris pour ceux qui n’appartiennent pas à cette « élite » autoproclamée. Tous ses membres se sentent les « meilleurs » et se considèrent « irremplaçables » : l’autorité leur appartient naturellement. Ces « Importants », de premier choix, se sont convaincus, comme l’était hier la noblesse d’Ancien Régime, qu’ils sont seuls à pouvoir manier le gouvernail dans tous les domaines, particulièrement dans l’économie. Mais ce ne sont pas tous des héritiers. Nombreux sont des aventuriers du système, style Tapie, qui ont « réussi » à se rapprocher des grands groupes, de type Bolloré ou Bouygues. Le petit monde politique néo-conservateur ou social-démocrate regorge de ces petits « prodiges » dont les sommets de la caste dirigeante ont besoin. Les « mal-nés » qui ont pour seule conviction de profiter à fond du système et qui ont le sens du vent dominant, s’ils savent donner des gages, sont distingués au milieu de la masse des dominés de la « France d’en-bas ». La politique professionnelle est aujourd’hui l’équivalent du rôle que jouaient l’armée et l’Église pour les cadets sans terre de l’aristocratie d’autrefois ! L’origine « populaire » peut être même un atout : ils peuvent « plaire » plus facilement, même s’ils font tout pour s’éloigner du peuple dont ils sont issus ! Ils ont le choix pour leur carrière d’opter pour les différentes droites ou pour la fausse gauche (ce qui n’engage à rien), en restant prêts à se reconvertir si nécessaire pour adhérer à la mouvance la plus rentable. L’opportunisme est leur boussole : elle indique les « valeurs » à la mode qu’il faut promouvoir et surtout les intérêts qu’il ne faut pas égratigner ! Demain, des éléments « frontistes » et « patriotes », évidemment, pourront aussi servir, s’ils n’ont pas d’exigences anti-néo-libérales !

    

L’aristocratie italienne, malgré son mépris pour les « chemises noires », a conclu un accord avec Mussolini ! Tout comme l’industrie lourde et l’essentiel de la bourgeoisie allemande se sont liées au nazisme hitlérien (après l’élimination du courant « national et socialiste » préoccupé réellement de social). Le patronat français n’était pas à Londres, durant les années 1940-1944, mais à Vichy : il ne s’est manifesté ni contre la Gestapo ni contre la Milice. Il faisait des affaires ! Rien n’exclut demain en France et ailleurs une « recomposition » politique, fédérant tous les courants encore divergents ayant pour trait commun de n’être pas contre le système, c’est-à-dire le capitalisme financier : les castes dirigeantes ont pour tradition de s’accommoder de tous les régimes pourvu qu’ils ne remettent pas en cause leurs privilèges et leur domination. Elles savent rendre la monnaie de la pièce ! 



    Les castes dominantes pour diriger ont aussi besoin d’ « experts » et d’ « intellectuels » qu’il s’agisse hier d’un « grand » comme Raymond Aron ou d’un « petit » style Zemour ! Aucun système ne peut en effet se passer de ces agents de légitimation. 



    La lecture de ce qui se produit dans la société ne peut être laissée à la spontanéité des consciences individuelles. Il convient de les « guider » vers les analyses ne remettant rien en cause, y compris en usant de la fausse monnaie intellectuelle sur le marché des idées ! C’est ainsi qu’il faut doctement expliquer que les Français ne sont ni racistes ni xénophobes, malgré les « apparences », à la différence de tous les autres peuples de la planète. Il faut persuader, par exemple encore, que la croissance permet de réduire le chômage quasi-mécaniquement et que la lourdeur du Code du Travail est un obstacle majeur à l’embauche, ce qui exige beaucoup de talent ! Il faut entretenir un « techno-optimisme » fondé sur la croyance que les nouvelles techniques règlent tous les problèmes, y compris sociaux, ce qui rend inutiles les révolutions. Il faut légitimer l’hostilité aux Russes qui sont mauvais par nature, communistes ou pas, incapables qu’ils sont de comprendre la bienfaisance de l’OTAN ! A la différence des États-Unis, champions du monde de la démocratie et de l’ingérence humanitaire, y compris en Irak, qu’il est convenable de toujours admirer, malgré Guantanamo et les trente mille crimes annuels (souvent racistes). 



    Nombre de journalistes, de juristes et surtout d’économistes (surtout ceux des organismes privés) se bousculent pour offrir une crédibilité au système moyennant leur médiatisation lorsqu’ils ont un peu de talent, donc un certain impact sur l’opinion.

    

La classe dirigeante n’a besoin en effet que d’une pensée « utile » à court terme, c’est-à-dire ajustée à la logique économique du système mais capable aussi de faire croire qu’il peut satisfaire tout le monde. 



    L’intellectuel de cour n’a qu’à se couler, en l’enrichissant, dans la pensée commune venant d’en-haut sans faire plus d’écart personnel qu’il n’en faut pour se démarquer des autres et manifester un « quant à soi », ayant la vertu de faire croire au pluralisme. Sa panoplie est standard dans le vide idéologique et l’infantilisme préfabriqués par les grands médias :
    Il doit toujours se placer à l’intérieur du système, évalué comme indépassable. Il doit écarter toute recherche des causes aux problèmes qui se posent et se satisfaire d’une analyse descriptive des faits, car toute cause profonde révélée est subversive. Par exemple, l’approche de la pauvreté et du sous-développement doit éviter la recherche de leurs origines.

    

En tant qu’ « expert », il n’a pas besoin de penser si ce n’est à ce qu’il a intérêt à penser s’il veut rester « expert ». Il n’est chargé que d’expliciter à posteriori les décisions prises « en haut », quitte à renouveler son argumentaire, compte tenu de « l’usure » des explications précédentes. C’est d’ailleurs ce savoir-faire qu’on lui enseigne essentiellement à l’ENA, dans les écoles de commerce et les facultés de droit, chargées de la reproduction de la pensée unique.

    

Il doit être aussi « moralisateur » : à défaut de pouvoir invoquer la légalité et le droit « trop objectifs » (sauf le droit des affaires concocté par les intéressés eux-mêmes). L’intellectuel de service doit user à fond de « l’humanitarisme-mode ». Il permet de tout justifier, y compris la guerre (« juste », évidemment) et la politique de force, selon les opportunités. Cela offre de la « dignité » aux pratiques les plus « voyous » !

    

Il doit convaincre que la démocratie se résume à la désignation élective des dirigeants soigneusement pré-sélectionnés par « l’élite » et que toute autre interprétation de ce système politique est d’inspiration marxiste, ce qui est jugé évidemment totalement dépassé. 



    Enfin et surtout, il doit pratiquer le culte de l’Entreprise, « source de toutes les richesses », agent vertueux de la concurrence « libre et non faussée », au service de l’intérêt général, en particulier des salariés. 



    Le discours dominant est ainsi globalement affabulateur ; il n’a qu’une visée tactique : séduire, faire diversion, faire patienter, diviser, rassembler, selon les circonstances. Il n’aide pas à comprendre. Il manipule. Il y réussit. Grâce à ses capacités à rebondir sans cesse en sachant prendre le vent. 



    Dans l’histoire contemporaine, la « pensée » conservatrice a été anti-républicaine avant d’être éminemment républicaine ; elle a été belliciste avant d’être pacifiste et collaborationniste (avec les nazis) puis interventionniste aujourd’hui ; elle a été férocement antisémite avant de devenir pro-israélienne et anti-arabe ; elle a été colonialiste puis promotrice du droit des peuples (contre l’URSS) mais anti-souverainiste (avec l’Europe). 



    Les néo-conservateurs et la social-démocratie d’aujourd’hui font mieux encore. Ils révèrent les États-Unis (surtout les « Sarkozistes » et les « Hollandais »), comme puissances tutélaires, championnes du renseignement contre leurs alliés ; ils dénoncent Daech, mais pactisent avec ses financiers (argent et pétrole obligent !) et ses inspirateurs (Arabie Saoudite, Qatar) ; ils transfigurent l’Europe des affaires en un vaste projet de paix et de prospérité (malgré ses 20 millions de chômeurs). Dans l’ordre interne, ils applaudissent Charlie et dans le même temps, licencient des humoristes et les journalistes « dangereux » de leurs médias ; ils donnent toujours raison au Médef et toujours tort à la CGT. Ils dénoncent le FN mais lui font une publicité constante. Ils sont pour la démocratie et les libertés, mais tout autant pour un « État fort », comme l’écrit Juppée, capable de les réduire ! Grâce au terrorisme imbécile, ils peuvent instrumentaliser la peur pour leur seul profit ! 



    En dépit du simplisme chaotique de ces positions, les victoires idéologiques s’accumulent. Les dominants subissent parfois des défaites (comme celle du référendum sur le projet de « Constitution » européenne de 2005), mais elles sont rares. Pour les néo-socialo-conservateurs, perdre la guerre contre les dominés est impensable. Tout le jeu est de « s’arranger » entre soi et tous les moyens sont bons ! 



    Le « modèle » étasunien s’impose, qui combine conformisme et diversité, esprit libéral (à New-York) et autoritarisme raciste (au Texas), laxisme et rigorisme, obscurantisme (avec les sectes) et culte de l’innovation, etc.

    

Les dominants, à quelques cas particuliers près, en réalité, ne font pas de politique ; ils font des affaires et ils font carrière. Il peuvent être tout à la fois, parce que tout ce qui ne relève pas de leur petit monde leur est indifférent : ils peuvent faire dans le « démocratisme » ou dans la violence et la torture (comme durant la guerre d’Algérie). Indifféremment.

    

Neuilly et le « tout Paris », mobilisés par la course à l’argent, par l’auto-congratulation permanente et les « renvois d’ascenseur » nécessaires, sont loin de toute réalité concrète qui fait le quotidien du plus grand nombre. Comme l’écrit Tomaso de Lampedusa, ils sont prêts à tout, la liberté ou le fascisme, afin que « tout change pour que rien ne change » d’essentiel : leur propre fortune et leur place dans la société. 



    Ils mêlent dans la société tous les archaïsmes mâtinés de pseudo-modernité : ils font la promotion du « risque » qu’ils ne courent pas, de la peur dont ils ont les moyens de se protéger, du refuge identitaire, dont ils se moquent par esprit cosmopolite, du repli sur la vie privée et l’individualisme, dont ils sont les seuls à pouvoir réellement jouir. 



    Nul ne sait l’heure et les modalités de « l’atterrissage » de cette « France d’en-haut ». La prise de conscience de l’échec global de cette oligarchie est une perspective très vraisemblable, tant leur système est à la fois absurde, inéquitable et intellectuellement pitoyable. Mais, disposant de tous les moyens face à ceux qui n’ont pratiquement rien, les dominants peuvent encore prospérer un temps indéterminé, mais en usant de plus en plus de la force brutale. Dans l’attente active que les peuples tournent la page en se mettant au clair sur leur propre volonté, Victor Hugo revient en mémoire : «  l’Histoire a pour égout des temps comme les nôtres  ».
    

Janvier 2016
    Robert Charvin
    http://www.michelcollon.info/A-propos-des-Dominants.html?lang=fr
    #confusionnisme #Bourdieu #pauvreté #classe_moyenne #élite #ingérence_humanitaire #Charlie #censure #démocratie #risque #concurrence #entreprise #gauche #social-démocratie
    experts

  • Toward a Political Theory of Sectarianism in the Middle East: The Salience of Authoritarianism over Theology | Middle East Institute
    http://www.mei.edu/content/map/toward-political-theory-sectarianism-middle-east-salience-authoritarianism-over

    In weak states politics revolves around “strategies of survival.”[6] A common tactic to preserve and perpetuate political rule in a weak state is to manipulate social and political cleavages via a divide and rule strategy. This gives ruling #elites greater room to maneuver in the short-term but often at the cost of social #cohesion in the long term. This dominant feature of the politics of weak states also suggests why “ state actors are principal agents in identity mobilization and conflict in culturally plural societies , and the manner in which politics of identity unfolds in a weak state , is a product of the dialectic of state-society relations.”[7] Weak states, therefore, are more prone to sectarianism given that manipulating cleavages of identity is a dominant feature of their politics.[8]

    #pouvoir #illégitime #instrumentalisation #identités #sectarisme #Etat #Etat_faible

  • Pourquoi les élites écoutent du hip-hop - Page 1 | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/201215/pourquoi-les-elites-ecoutent-du-hip-hop

    « Il faut que tout change pour que rien ne change. » La célèbre phrase du Guépard s’applique aux métamorphoses récentes de l’élite américaine. Entretien avec Shamus Khan, professeur à Columbia, sur les stratégies mises en œuvre pour relégitimer les privilèges et produire un contexte culturel évitant la contestation des inégalités croissantes.

    #paywall flûte

  • Pourquoi les élites écoutent du hip-hop
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/201215/pourquoi-les-elites-ecoutent-du-hip-hop

    « Il faut que tout change pour que rien ne change. » La célèbre phrase du Guépard s’applique aux métamorphoses récentes de l’élite américaine. Entretien avec #Shamus_Khan, professeur à Columbia, sur les stratégies mises en œuvre pour relégitimer les privilèges et produire un contexte culturel évitant la contestation des inégalités croissantes.

    #Culture-Idées #Culture #diversité #domination #école #élite #Essais #Méritocratie #ouverture #Pierre_Bourdieu #reproduction_sociale #Université

  • Donner de la force à la #laideur
    http://www.rtbf.be/info/article/detail_donner-de-la-force-a-la-laideur-paul-krugman?id=9162424

    ... ce que je dis, c’est que cette laideur a été rendue plus forte par ces mêmes establishments qui poussent aujourd’hui des cris horrifiés face à ce retournement censément soudain de situation. En Europe, le problème c’est l’arrogance et la rigidité des #élites qui refusent de tirer des leçons des échecs économiques ; aux Etats-Unis, c’est le cynisme des républicains qui ont fait appel à ces préjugés pour soutenir leurs campagnes électorales.

    Et aujourd’hui, tous deux se retrouvent face aux #monstres qu’ils ont eux-mêmes aidés à créer.

    #facilitateurs

  • Numéro 23 : Un plan presque parfait
    http://teleobs.nouvelobs.com/actualites/20151027.OBS8388/numero-23-une-etrange-affaire.html

    Comment ne tomberait-il pas des nues ? Pendant des mois, le CSA s’est comporté, à son égard, en papa gâteau. Et le voilà qui se transforme, sans crier gare, en père Fouettard. Si le procès d’Houzelot a été abondamment instruit, il a épargné tous ceux qui, pendant des lustres, par complaisance, indulgence, voire incompétence, lui ont fait la courte échelle.

    Surtout, Pascal Houzelot a la fibre conviviale : il organise des avant-premières dans une salle de cinéma décorée par Jacques Garcia, reçoit dans son duplex du boulevard Henri IV, avec vue sur la Seine et le Panthéon, une société œcuménique et connivente pour des dîners, en petit comité, c’est le secret.

    Son compas s’est depuis longtemps ouvert vers la gauche, avec laquelle il a plus d’affinités sur les questions sociétales. Se croisent, chez lui, Alexandre Bompard (Fnac), Stéphane Richard (Orange), Xavier Niel (Free), les ministres Fleur Pellerin, Emmanuel Macron, Manuel Valls, et aussi Marc-Olivier Fogiel, Bertrand Meheut, Bertrand Delanoë, Anne Hidalgo et, depuis peu, Alain Weill, entre autres. Sans oublier, mais oui, Michel Boyon, puis Olivier Schrameck, gendarmes de l’audiovisuel le jour et, parfois, hôtes d’Houzelot, le temps d’une soirée.

  • A Gas Discovery in Egypt Threatens to Upend Mideast Energy Diplomacy
    By STANLEY REEDOCT. 28, 2015
    http://www.nytimes.com/2015/10/29/business/energy-environment/a-gas-discovery-in-egypt-threatens-to-upend-mideast-energy-diplomacy.html

    À cause de la découverte de #gaz naturel dans les eaux égyptiennes, le projet de #chantage ("#diplomatie" en langue orwellienne) à l’#énergie par #Israel vis-à-vis de ses voisins arabes risque ("menace" dans la langue sus-citée) de tomber à l’eau.

    Encore faudrait-il que l’"#élite" compradore et corrompue égyptienne n’agisse pas contre les intérêts du pays.

    (Via angry arab)

    Egypt’s becoming more energy-independent could sidetrack efforts — backed by the United States — to use energy diplomacy to improve relations between Israel and its Arab neighbors. Israel has its own ambitions for offshore natural gas, including a long-gestating plan to sell gas to Egypt.

    [...]

    Analysts say there is still room for Israeli gas in Egypt’s plans. But participants in the talks on Israeli gas exports say that Egyptian officials, buoyed by the Eni discovery, might now take a tougher line.

    Mr. Molla, the Egyptian minister, dismissed those concerns. “It is unlikely that the recently achieved Zohr discovery” would affect negotiations between international companies operating in Egypt and those producing gas in Israel, he wrote.

    But Amit Mor, chief executive of Eco Energy, an Israeli consulting firm, said he worried that time might be passing Israel by. Unless the government moves quickly, he said, “we might lose an opportunity

  • Une #europe au service de la majorité, et non d’une élite | Oxfam International
    https://www.oxfam.org/fr/rapports/une-europe-au-service-de-la-majorite-et-non-dune-elite

    "L’Europe connaît des niveaux intolérables de pauvreté et d’inégalités. Au lieu de privilégier les citoyens, les décideurs politiques sont sous l’influence croissante d’élites fortunées qui modifient les règles en leur faveur, ce qui aggrave la pauvreté et les inégalités économiques et érode constamment et considérablement les institutions démocratiques. En Europe, les mesures d’austérité et des régimes fiscaux injustes sont biaisés au profit de la toute-puissance des intérêts particuliers. Il est temps d’endiguer la pauvreté et les inégalités en privilégiant l’humain."(Permalink)

    #précarité