• Cols blancs, mains sales et casier vierge
    http://www.laviedesidees.fr/Cols-blancs-mains-sales-et-casier-vierge.html

    Comment les #élites parviennent-elles à commettre des délits sans être considérés et sans se considérer comme des délinquants ? Dans un ouvrage de synthèse, P. Lascoumes et C. Nagels montrent les moyens des puissants pour définir, utiliser, contourner ou éviter la loi pénale selon leur intérêt.

    Livres & études

    / #délinquance, élites, #corruption, #crime_d'Etat, criminalité

    #Livres_&_études #criminalité

    • Un ressort de l’#invisibilité de la délinquance des élites est lié à l’histoire de la constitution des savoirs sur le crime. À la fin du XIXe siècle, Enrico Ferri, un des fondateurs de l’école de criminologie positiviste italienne, divise la société en considérant que tout en haut se trouve une classe « qui ne commet pas de crimes, organiquement honnête » alors que tout en bas se trouvent des personnes « réfractaires à tout sentiment d’honnêteté » (p. 34). L’étude de la criminalité a longuement « rationalisé ce déni », « en ignorant totalement les transgressions commises par les élites » (p. 33). Des justifications de la différence entre les catégories de crimes se sont appuyées sur une distinction entre les mala in se et les mala prohibita, entre des vrais crimes et des crimes crées par la loi. Une telle différence recouvre bien ce qui serait du ressort éternel de la délinquance – le vol des pauvres – et ce qui serait le fruit de la création de normes variables moins importantes et dont la transgression n’aurait pas la même gravité – le contournement des règles comptables et fiscales des riches.

  • Dangerous delusions
    http://www.globaljustice.org.uk/dangerous-delusions

    World leaders and business executives will be meeting at #Davos to discuss how they want to run our economy - in their own best interests. We’re led to believe that without their entrepreneurial talent that we would all be worse off than we are now. The myths of this #elite class have become so deeply engrained in society, that it can be difficult to challenge the power that they hold. So we’ve collected 7 myths to show that in reality, things are quite different...

    1- The poor are getting richer
    2- Big business runs things better
    3- We need to have faith in the financial markets to solve our problems
    4- All you need is growth
    5- Everyone wins under free trade
    6- Africa needs our help
    7- Aid makes the world a fairer place

    #économie #mythes #infographie #interactif

  • #Confessions of a white Oxbridge male
    Simon Kuper
    http://www.ft.com/intl/cms/s/2/82ce89ec-5967-11e4-9546-00144feab7de.html#axzz3HTWMLu00

    I feel very little sense of achievement. I didn’t get here on merit. I was born to be a minor establishment functionary

    (...)

    My #caste produces the #opinions that most British people are expected to swallow. However, the one topic we seldom discuss honestly is our own rule. So let me try to describe how it looks from up here.

    (...)

    Perry quotes the American writer John Scalzi, who “thought that being a straight white male was like playing the computer game called Life with the difficulty setting on ‘Easy’”.

    (...)

    Our basic ideology is: trust in the system. (...)

    Our caste is always changing, just enough to make sure that everything stays the same. Lately we’ve learnt to lament the suffering of the disadvantaged. (I’m told that even younger members of the kleptocratic Angolan #elite have mastered this rhetoric.) Indeed, many of the most stirring attacks on inequality and sexism are now produced by Oxbridge males – but then we produce most attacks on most things in Britain.

  • 99 Homes, Shelter and harsh American realities:

    Filmmakers inch their way toward important truths - World Socialist Web Site

    http://www.wsws.org/en/articles/2014/10/10/tff5-o10.html

    his is the fifth in a series of articles devoted to the recent Toronto film festival (September 4-14). Part 1 was posted September 18, Part 2 on September 24, Part 3 on September 26, and Part 4 on October 2.

    The dominant view in contemporary cinema and criticism, unstated or not, is that art and social analysis are to all practical purposes mutually exclusive, that the dramatization of social problems, including the conditions under which vast numbers of people live, is not conducive to the creation of “genuine art.”

    #film #cinema #art

  • L’école du pouvoir
    Il m’a été raconté que lorsque Boulard, l’actuel maire du Mans (3eme mandat), entra à l’ENA, il lui fallut choisir entre PS et RPR et qu’il avait choisi PS parce que c’était plus in. Je ne sais pas si l’anecdote est vraie, il me semble que B était déjà PS avant de devenir énarque mais sur les motivations, accéder au pouvoir, ça ne change pas grand chose.
    On n’a pas beaucoup de ressources cinématographiques en France sur ces questions. Je viens de retrouver le téléfilm d’arte sur l’ENA que j’avais trouvé très bien, l’école du pouvoir. Ce qui m’y a fait pensé aussi c’est un article lu (où, je ne sais plus), qui dénonçait, quelques soient les gouvernements en place, la mainmise de hauts fonctionnaires sur les commandes de l’État. Bref, un système qu’il faut exploser.
    #pouvoir et aussi #patriarcat et #sexisme #idéologie #mort_des_idées #mort_de_la_créativité #c'est_d'actualité
    https://www.youtube.com/watch?v=FtPECxq7rJU

  • Cécile Duflot [a beau jeu de…] tacle[r] le « petit monde » de l’administration dans son livre De l’intérieur (Fayard)
    http://www.acteurspublics.com/2014/08/21/cecile-duflot-tacle-le-petit-monde-de-l-administration

    « J’ai travaillé pendant deux ans avec des fonctionnaires efficaces et professionnels. Mais j’ai également découvert un monde que je ne connaissais pas, un petit monde qui a trop d’#influence sur le pouvoir. Il y a un #entre_soi », écrit Cécile Duflot. « Ceux qui travaillent à ces niveaux-là gagnent 8 000 euros par mois dès l’âge de 25 ans, ils n’imaginent pas ce que c’est que de compter son argent, d’être à 20 euros près. »

    « Je n’ai jamais éprouvé de dédain à l’égard des #grandes_écoles et de la haute administration. Je n’ai pas eu non plus de complexe d’infériorité. Mais j’ai pu mesurer combien la sélection uniforme de nos #élites amène parfois à un appauvrissement de la pensée », juge sévèrement la députée, faisant notamment référence au livre L’Énarchie, de Jean-Pierre Chevènement (1981, éditions de la Table ronde), dont le diagnostic « demeure d’actualité », selon elle.

    « Ces deux dernières années ont sonné la mort du #politique et le règne de la #technocratie, ce petit monde qui reste en poste quels que soient les gouvernants. Ces fonctionnaires qui passent du public au privé et vice-versa en faisant parfois fi des conflits d’intérêts. » Et d’exposer sa vision des carrières professionnelles entre public et privé : « Un fonctionnaire a le droit de partir vers le privé, mais ce doit être un aller sans retour. Je suis pour une interdiction stricte de ces allers-retours. »

  • Handmaiden to Africa’s Generals
    By ALEX DE WAAL and ABDUL MOHAMMED
    AUG. 15, 2014
    http://www.nytimes.com/2014/08/16/opinion/handmaiden-to-africas-generals.html

    Très bon article qui malheureusement et comme trop souvent et malgré des décennies de recul, présente les choses comme si les intentions des #Etats-Unis, bien que pavant le chemin de l’enfer, étaient bonnes. Sans compter l’énormité consistant à réclamer plus de rôle pour l’#USAID.

    Because Mr. Obama is committed to scaling back the deployment of United States troops to combat terrorism, America’s security strategy in Africa translates largely into training and equipping African armies. Although this approach rightly gives African governments the lead in tackling their own security problems, it is misguided nonetheless. It is, in effect, providing foreign tutelage to the militarization of Africa’s politics, which undermines peace and democracy throughout the continent. America’s diplomacy is becoming a handmaiden to Africa’s generals.

    Consider two countries riven by different kinds of conflict and ask yourself what they have in common. On the one hand, there is South Sudan. By African standards, it is not a poor country. It has vast oil resources, and as soon it became independent from Sudan, three years ago, government spending per capita was about $350, four times the average for East African states. It also received the most generous international aid package of any country in East Africa — the equivalent of another $100 per capita. But the government spent about half of its budget on its huge army. And many of its 745 generals proceeded to make fortunes thanks to payroll fraud and procurement scams.

    According to President Salva Kiir of South Sudan, $4 billion in public funds were plundered by government ministers. When Mr. Kiir shut out his political rivals from the club of kleptocrats, fighting broke out. Various commanders and party bosses then mobilized supporters through ethnic militias, bringing a sectarian dimension to a conflict that was inherently about the distribution of public resources.

    Then there is #Nigeria. Its political leaders, generals and businessmen — who are often all those things at once — have grown wealthy on oil money, while much of the population lives in deep poverty. Health and education services are inadequate, and the government faces widespread outrage about corruption. Small wonder that the Islamist militants of Boko Haram, who espouse austere forms of Shariah justice, are able to recruit disaffected young men and that the Nigerian army struggles to find combat-ready units to counter them.

    One thing South Sudan and Nigeria have in common is systemic #corruption and a military #elite that controls politics and business. The civil strife in South Sudan and the jihadist insurgency in Nigeria are largely symptoms of those deeper governance problems. Another thing South Sudan and Nigeria have in common is vast American support. In 2006-2013, the United States government spent up to $300 million to support the South Sudanese army. Nigeria has long been one of Washington’s biggest defense-cooperation partners.

    Even as conventional military threats have declined throughout Africa, overall military spending on the continent has grown faster than anywhere else in the world. And these military budgets often hide big black holes. In Uganda, according to local journalists, some funds officially dedicated to the salary of army personnel who turned out not to exist have been used by President Yoweri #Museveni to reward generals loyal to him.

    When political crises occur, the American government’s response is to privilege military measures, and local governments know it. For example, the ongoing peace talks in South Sudan have focused more on dispatching Ethiopian, Kenyan and Rwandan troops under the auspices of the Intergovernmental Authority on Development, a regional organization, and less on addressing the root causes of the conflict. In the absence of a durable political solution to the underlying crisis, this is a high-risk move; it could suck the whole of northeast Africa into South Sudan’s war.

    The overall approach violates the first principle of peacekeeping: Never send a peace mission where there is no peace to keep. The risks of getting embroiled are especially high when the troops deployed come from a neighboring country. What’s more, the very governments that propose to serve as mediators may have a conflict of interest: They stand to gain from dispatching their soldiers, especially if the mission is funded by contributions from United Nations members.

    Counterterrorism assistance has a better track record reinforcing bad government than rooting out extremists. Repression by dictators like #Idriss_Déby in Chad or #Blaise_Compaoré in #Burkina_Faso has been tolerated because their governments have supplied combat troops for operations against jihadists in the #Sahara. Meanwhile, #Kenya has experienced more terrorist attacks since its army moved into Somalia in 2011 to fight the radical Islamist group Al Shabab. After the attack on the Westgate Mall in Nairobi last year, Kenya’s army and police indiscriminately targeted Muslim communities — generating resentment among those groups and potentially more recruits for the militants.

    Fifteen years ago, when African leaders set up their own peace and security system within what later became the African Union, they tried to balance diplomacy and armed enforcement. In case of a conflict, they would hold negotiations with all parties; sending in peacekeeping troops would only be a fallback option. But Western countries like the United States and France have tended to favor military approaches instead. During the civil war in Libya in 2011, a panel of five African presidents, established by the African Union and chaired by Jacob Zuma of South Africa, proposed letting Col. Muammar el-Qaddafi go into exile in an African country and then setting up an interim government. But the plan was spurned by NATO, which preferred regime change by way of foreign intervention.

    The Obama administration is aware of the dangers of supporting armed forces in Africa. At the U.S.-Africa summit in Washington, Mr. Obama announced a new Security Governance Initiative to help professionalize six African militaries and promote their being subjected to civilian oversight. This is a step in the right direction, but it is a very small step. Only $65 million has been earmarked for that program, compared with $5 billion for counterterrorism cooperation.

    Washington has the means to do much more. A single aircraft carrier has a crew as large as the entire American diplomatic service posted abroad. The cost of developing the fleet of F-35 stealth fighter planes could fund the State Department, the #U.S._Agency_for_International_Development and all United Nations peacekeeping operations for nearly 20 years. Security in Africa will not be achieved by giving more power and money to African military forces. It will be achieved by supporting diplomacy, democracy and development.

    Alex de Waal is the executive director of the World Peace Foundation at Tufts University. Abdul Mohammed is the chairman of InterAfrica Group, an Ethiopian civil society organization.

    #militarisation #Afrique #sécurité #diplomatie #développement #démocratie #Sud_Soudan #Ouganda #OTAN #France

  • How Money Warps U.S. Foreign Policy
    http://www.theatlantic.com/international/archive/2014/08/how-money-warps-us-foreign-policy/376035

    ... why do most commentators think (...) hawkishness is politically wise? Because over the last year or so—as a result of the conflict in Ukraine and the rise of ISIS in Syria and Iraq—elite opinion has grown more hawkish even though public opinion at large hasn’t. When it comes to foreign policy, in fact, the key divide is no longer between Democrats and Republicans. It’s between the elites of both parties and their rank and file. When asked about arming Syria’s rebels, an Iran deal that allows some uranium enrichment, and whether America should do more or less in the world, both Democrats and Republicans overwhelmingly take the more dovish view. On each question, the partisan divide is five percentage points or less.

    The real gap emerges when you compare ordinary Americans to elites. According to Pew, for instance, rank-and-file Republicans are 34 percentage points more likely to want America to do less overseas. Rank-and-file Democrats are 31 points more likely to want America to do less. Members of the prestigious, bipartisan Council on Foreign Relations, by contrast, are 20 points more likely to say America should do more.

    (...)

    As on so many issues, politicians’ need to raise vast sums from the super-rich makes them ultra-responsive to one, distinct sliver of the population and less responsive to everyone else. The way campaign finance warps the political debate over financial regulation is well known. What we’re witnessing this year is a case study in the way it warps the foreign-policy debate as well.

    (...)

    ... the elite consensus is stronger than ever, and in the run-up to 2016, that consensus—more than public opinion—is driving the presidential debate. No wonder Americans are cynical.

    #argent #politique « #élite »

  • Nouveau record de richesse pour les grandes fortunes françaises | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/07/11/nouveau-record-de-richesse-pour-les-grandes-fortunes-

    "Les 500 plus grandes fortunes françaises ont grossi de plus de 15% en un an, atteignant une richesse globale de 390 milliards d’euros, dans le classement 2014 du magazine Challenges en kiosque ce jeudi. « Les Français les plus riches ne connaissent pas la crise », écrit le magazine, qui ajoute que depuis 1996, la fortune cumulée des 500 plus riches a quintuplé, et celle des dix premiers du classement a été multipliée par plus de sept.

    Les 390 milliards représentent un nouveau record depuis que l’hebdomadaire réalise ce classement (1996), même si l’augmentation avait été supérieure l’année précédente (+25%).

    Le trio de tête du classement reste le même qu’en 2012, avec en tête le PDG de LVMH Bernard Arnault, qui a gagné 2,7 milliards d’euros en un an pour atteindre 27 milliards, Liliane Bettencourt – fille du fondateur du groupe de cosmétiques L’Oréal- avec 26 milliards et Gérard Mulliez, fondateur du groupe de distribution Auchan (20 milliards). Viennent ensuite Axel Dumas, gérant du groupe Hermès (17 milliards), puis Alain et Gérard Wertheimer de Chanel qui passent de la huitième à la cinquième place (14,5 milliards). Serge Dassault du groupe aéronautique du même nom et François Pinault du groupe Kering sont tous deux à la sixième place avec 13,5 milliards d’euros, devant Vincent Bolloré (Bolloré, 10 milliards), Xavier Niel (Iliad Free, 8,5 milliards), et Pierre Castel (Castel Frères, 7,5 milliards)....

    >>>

    Le classement compte 61 milliardaires, contre 55 l’année dernière.

    <<<

    #économie
    #France
    #crise
    #fortune
    #inégalités
    #richesse
    #milliardaires
    #oligarchie
    #grandes_fortunes
    #élites
    #Bernard_Arnault
    #Liliane_Bettencourt
    #patrimoine
    #ploutocratie
    #revenus
    #riches

    • Il faut dire que le panorama dessiné par « la #crise », les compromissions étalées au grand jour, de politiques de droite et de gauche, socialistes et communistes compris, de syndicats socialistes et communistes, objets de scandales sans fin, pris la main dans le sac, les destructions des différents aspects de l’état de bien-être que les #élites, discréditées au plus haut point, ont perpétré, n’ont laissé aux citoyens qu’un sentiment d’#écœurement profond (la notion de ciudadanos est continuellement invoquée, en Espagne, mais en France l’utilisation du mot « #citoyen » classe la personne qui l’utilise. Ici, je l’emploie dans le sens espagnol, sans préjuger de ce que j’en pense dans le contexte français). Le #mécontentement est généralisé et des signes de fermeté sont en train d’apparaître (Les marches du 22 mars… le quartier du Gamonal à Burgos, à Barcelone..). L’on sent, de manière palpable que les gens ne veulent plus se laisser faire… d’où le succès des différents aspects de réponse qui apparaissent

  • • L’échec des élites françaises
    http://blog.mondediplo.net/2014-05-06-L-echec-des-elites-francaises

    Sciences Po fait tout ou presque. On a pu se demander pourquoi se doter d’une école de journalisme alors qu’il en existait ailleurs. Simplement, il est des journalistes influents. On a pu se demander pourquoi Sciences Po a prétendu former aussi les avocats, en enlevant ce monopole aux facultés de droit. Les avocats d’affaires sont devenus les grands ordonnateurs des affaires patrimoniales. Ceux-là manquent encore mais les autres, hauts fonctionnaires, dirigeants politiques, banquiers, communicants, etc., passent souvent par l’école.

    #élite #reproduction #Sciences_po

  • Loger pour pacifier
    http://www.laviedesidees.fr/Loger-pour-pacifier.html

    La question du #logement des ouvriers à Bombay a été un enjeu politique depuis le XIXe siècle jusqu’à l’indépendance de l’Inde. Malgré une prise en compte croissante des revendications populaires, Vanessa Caru montre que les politiques de logement ont continué à servir les intérêts du pouvoir colonial et des #élites locales.

    Livres & études

    / logement, élites, #migration, #classe_ouvrière, #colonialisme

    #Livres_&_études

  • Sweden’s Elites More Loyal to NATO than to Their People
    http://www.ipsnews.net/2014/05/swedens-elites-loyal-nato-people

    Here follow a few recent events/news which further emphasise the deplorable path Sweden – the elites rather than the people – have decided to follow.

    1. Sweden’s security political elite has lately been considering broader alliances with NATO and the EU. How enigmatic! After having been neutral and non-aligned during tough confrontations and tension in the Cold War years, Sweden now needs to join NATO when there is no single analysis anywhere indicating that it is likely that Sweden will be faced with a threat in the foreseeable future.

    While the intelligent security and defence discourse is now about human security, the environment and high-tech challenges, Sweden’s elites talk about defence as weapons only.

    This is dangerous ”group think” steered by bureaucratic vested interests and paid for by taxpayers who are de facto threatened more by these interests than by Russian President Vladimir Putin. A reality check would lead to a reality shock.

    2. Swedish planes shall now, in the light of a conveniently hysterical interpretation of the crisis in Ukraine, equip its planes with cruise missiles.

    The security priesthood of the country consists of a handful of researchers on military affairs at huge, well-financed state institutes in close contact with politicians and the military with whom military-loyal journalists have close bonds.

    The country that once did something for a better world has joined the militarist world. At a time when both NATO and the U.S. are getting weaker, Sweden’s elites plan to put all Sweden’s eggs in that basket.

    It has no policy vis–à–vis, say, the BRICS (Brazil, Russia, India, China and South Africa) countries or any vision of the world in 20 years to navigate towards. It has no ideals, values or commitments, only a ”follow-the-U.S./NATO and EU” flock mentality.

    3. The U.S. ambassador to Sweden, Mark Brzezinski, recently told Sweden to join NATO, otherwise it won’t get any help in the event of an attack – in short, blackmailing disguised as deep concern and generous offer to bring (conditional) help. This was revealed by the conservative Swedish daily, Svenska Dagbladet.

    The message is based on “fearology2 – because everybody knows that should Russia attack anyone, Sweden would not be the first target and it would be in the interest of NATO to control Swedish territory before any spreading of Russian forces from somewhere else to the Nordic area.

    In short, NATO’s interest in Sweden is much greater than Sweden’s in NATO. Whatever one may think of these fantasies, they are just that: No one has thought up a credible scenario for how Sweden would be invaded by Russia and remain defenceless.

    But this is the military-fundamentalist propaganda the Swedes are the target of these years: We must join NATO because we have such a weak defence that we can’t defend ourselves!

    The liberal party’s defence policy spokesman, Allan Widman, recently stated this in a manner indicative of the low intellectual level of defence discussions here: ”I can only state the fact that Russia has about 140 million people and Sweden nine million. We won’t be able to manage serious challenges from outside on our own…”

    Now, if the Swedish military can’t provide any protection for the nine million Swedes with a budget of eight billion dollars (among the 10 percent highest per capita in the world) at its disposal, it’s time to ask how inefficient and cost-maximising it can be without its leadership being fired.

    4. Just this week it was decided that AWACS (Airborne Warning and Control System), planes can pass through Swedish airspace in connection with NATO’s Ukraine crisis missions.

    5. Sweden (like Finland) is discussing how to receive military aid, including troops, from NATO. This goes beyond what NATO members Denmark, Norway and Iceland have ever accepted. And Sweden is not a NATO member!

    #OTAN #Suède #atlantisme#élite#intérêts_privés #argent_public

  • #agriculture, #civilisation, #élites, #patriarcat, #guerre_contre_la_nature, #phallocentrisme tous réunis dans ce #mythe_fondateur

    For the #Incas, agriculture was closely linked to warfare: The earth was defeated, as if in battle, by the plow. So the harvest ceremony was carried out by young noblemen as part of their initiation as warriors, and they sang a haylli as they harvested the maize to celebrate their victory over the earth.

    Lu dans An Edible History of Humanity, de Tom Standage

    • Another example was the maize-planting ceremony that took place in August. When the sun set between two great pillars on the hill of Picchu, as seen from the center of Cuzco, the Inca capital, it was time for the king to initiate the growing season. He did so by plowing and planting one of several sacred fields that could only be tilled and worked by members of the nobility. According to one eyewitness account: “At sowing time, the king himself went and ploughed a little . . . the day when the Inca went to do this was a solemn festival of all the lords of Cuzco. They made great sacrifices to this flat place, especially of silver, gold and children.” The plowing was then carried on by Inca nobles, but only after the king had started the process. “If the Inca had not done this, no Indian would dare to break the earth, nor did they believe it would produce if the Inca did not break it first,” noted another observer. Further sacrifices of llamas and guinea pigs were made as the maize planting began.

      #culture_du_viol ?

  • Le temps des « prépas »
    http://www.laviedesidees.fr/Le-temps-des-prepas.html

    Antichambre des #élites, les classes préparatoires font l’objet de critiques, de fantasmes, de reconstructions nostalgiques ou douloureuses mais de peu d’études documentées. La sociologue Muriel Darmon montre comment les « prépas » socialisent les étudiants et leur apprennent à jouer leur futur rôle de dominants.

    Livres & études

    / #école, #distinction, élites, #enseignement

    #Livres_&_études

  • The roots and future of sectarianism in the Gulf
    http://pomeps.org/2014/03/21/the-roots-and-future-of-sectarianism-in-the-gulf

    If institutions and political life in the Gulf were marked by greater inclusivity and pluralism, then sectarian identities would be less politicized and less malign. Social media and regional conflicts would have less of a mobilizing effect on Gulf citizens. Finally, two key variables will shape and perhaps temper the future of Shiite-Sunni tensions in the Gulf: generational change – within royal families and Shiite opposition networks – and evolving splits within Sunni Islamism, specifically conflict between Brotherhood and Salafi currents.

    (...)

    What has been missing is a focus on the role of institutions and the agency of political elites in inflaming sectarian passions.

    #Golfe #sectarisme #élite #instrumentalisation

  • Quid de l’Ukraine face à la tyrannie des marchés ? (Ph. Béchade) | Olivier Demeulenaere – Regards sur l’économie
    http://olivierdemeulenaere.wordpress.com/2014/03/18/quid-de-lukraine-face-a-la-tyrannie-des-marches-ph-be

    ▪ En éteignant mes écrans boursiers vendredi dernier, je suis parti avec une boule au ventre. Compte tenu des menaces occidentales dont les conséquences étaient annoncées terribles, les actionnaires russes (et tout le monde sait que l’économie locale repose sur eux) risquaient de vivre un second Lundi noir après celui du 4 mars.

    Alors que florissaient en Occident des commentaires dignes des riches heures du maccarthysme à propos des sombres manoeuvres de l’Empire du Mal soviétique, le scrutin ukrainien se préparait dans le calme et sans incidents.

    Et malgré un résultat massif en faveur du rattachement à la Russie (96% et des poussières), je n’ai même pas entendu un dirigeant occidental dénoncer un scrutin truqué.

    Pas trace de flagrantes irrégularités, de bourrage des urnes, d’intimidation des votants : c’est un vrai scandale, les autorités locales n’ont même pas respecté — par anticipation — les mauvaises pratiques qui entachent la plupart des élections en Russie.

    On peut imaginer le pire : le Kremlin s’inspirant du vote en Crimée pour semer la confusion chez les Occidentaux… où le résultat négatif des consultations concernant les traités européens a été allègrement ignoré (mais ça c’est parfaitement légal) par les élites de Bruxelles.

    ▪ Pas de Lundi noir à la bourse de Moscou

    Quoi qu’il en soit, à Moscou, l’indice Micex (libellé en rouble) a bondi de 3,75%. Le RTS pour sa part (libellé en dollar) a grimpé de 4,9% après une chute de 28% depuis le 1er janvier.

    Le rouble lui-même a rebondi de 1,5% après avoir chuté de 12% face à l’euro en 10 semaines. Il valait 50,6 pour un euro et 36,30 pour un dollar. Les sherpas des marchés n’ont donc pas déclenché de grande offensive contre la devise russe — ce qui aurait induit un risque d’inflation massive alors que cette dernière dépasse déjà les 5%.

    Mais aussi et surtout, cela aurait pu conduire Moscou à sauter sur l’occasion de vendre massivement du dollar… et créer comme promis de fortes turbulences sur le Forex (marché des changes). En s’attaquant aux actifs russes, les Occidentaux prendraient le risque de subir un effet boomerang dévastateur.

    Car si les actionnaires russes n’ont plus grand-chose à perdre en cas de turbulences des marchés, il n’en va pas de même des détenteurs d’un portefeuille boursier à Wall Street, alors que tous les indices américains flirtent avec la stratosphère.

    Revenons donc sur Terre, comme les marchés financiers lundi. Les russophones de Crimée ont d’abord voté en faveur d’un attachement historique et quasi-charnel avec la Russie. Cela plutôt qu’en faveur d’un système économique florissant et politiquement démocratique où le peuple de la péninsule aurait davantage son mot à dire que sous la férule de Victor Ianoukovitch.

    ▪ Un dossier définitivement refermé ?

    Le scrutin de dimanche ne saurait occulter le problème des Tatars de Crimée (12% de la population) qui ont massivement boycotté le referendum. Leur principal représentant, Moustafa Djemilev, a répété à Vladimir Poutine qu’il reconnaissait la légitimité du nouveau pouvoir ukrainien (contrairement au maître du Kremlin) et n’entendait se soumettre qu’aux décisions de Kiev… qui de son côté ne cesse de marteler que le vote du week-end reste illégal et son résultat juridiquement nul.

    Malgré des protestations occidentales de pure forme, la Douma devrait dès ce mardi entériner le rattachement de la Crimée à la Fédération russe… et le rouble a été institué dès hier comme seconde monnaie officielle de la province.

    Tout ceci est évidemment scruté avec beaucoup d’attention dans les autres provinces russophones d’Ukraine, dont certaines ne reconnaissent pas non plus l’autorité politique et fiscale de Kiev.

    Les marchés quant à eux font comme si le dossier ukrainien se refermait avec la reconnaissance tacite par les Occidentaux de la souveraineté russe sur la Crimée… et comme si le risque de sécession d’autres provinces n’existait pas.

    Les toutes premières mesures prises par le Parlement de Kiev — confronté à une situation de quasi-faillite du pays — risquent de ne pas faire l’unanimité dans les provinces de l’est (où sont implantées de nombreuses usines d’armement appartenant à la Russie) : retraites divisées par deux, arrêt des subventions aux mines de charbon, hausse immédiate du prix de l’énergie.

    Un tyran a été chassé… mais la propagande russe aura tôt fait de convaincre les russophones de ne pas se plier à la tyrannie des marchés. Ces derniers tiennent le pays à la gorge et peuvent lui imposer n’importe quelle mesure visant à « rassurer » les créanciers. Sans parler de l’or ukrainien, qui s’est déjà envolé vers les Etats-Unis et qui n’est pas près de réintégrer les coffres de la Banque centrale à Kiev.

    Le jour où Vladimir Poutine dénoncera « le vol de l’or du Peuple » par les Occidentaux, vous pouvez être à peu près certain que l’embrasement de la situation et le processus de partition de l’Ukraine sera engagé. Les marchés cesseront alors de faire comme si de rien n’était, mais gageons que les initiés n’oublieront pas de vendre alors que les médias claironnent que « tout va bien ».

    Alors surtout, continuez de vous fier au comportement de l’or et de l’argent-métal plutôt qu’à celui du CAC 40 ou du S&P 500 : ce qui se passe sur les métaux précieux est beaucoup plus parlant que les stratégies cachées mises en oeuvre par les stratèges de Wall Street via les dérivés d’actions.

    #géopolitique
    #élites
    #Crimée
    #démocratie
    #désinformation
    #devises
    #dollar
    #États-Unis
    #Europe
    #Or
    #métaux-précieux
    #marchés-financiers
    #Occident
    #oligarchie
    #pillage
    #Poutine
    #prédation
    #propagande
    #référendum
    #Russie
    #sanctions
    #souveraineté
    #traités-européens
    #Ukraine
    #Wall-Street
    #Philippe-Béchade

  • How big oil destroys the world: A real-life saga of greed - Salon.com
    http://www.salon.com/2014/03/13/how_big_oil_destroys_the_world_a_real_life_saga_of_greed

    Corruption in Africa is often described in the West as if it were an endemic condition, rather than one that has been deliberately induced.

    Imperialism in the 19th-century sense no longer exists, but the neo-imperialism of the current age rests upon oil companies and other outside corporate interests who have found that breeding and nurturing a corrupt and semi-Westernized local #elite is the easiest way to do business in the developing world.

    As one Ghanaian activist tells Boynton, any attempt by Africans to resist this system leads to ideological pushback. When a newly elected Ghanaian government decided to exercise its right to take a second look at the Kosmos contract in light of the oil field’s massive value, the Wall Street Journal described its decision as “local thuggery.”

    It didn’t have to be this way, and still doesn’t. Yes, I’m aware that the era of African nationalism and African socialism in the 1970s had grave problems, some of which stemmed from its status as a zone of proxy war between the United States and the Soviet Union. But almost everything about this situation was accurately predicted, years ago, by Frantz Fanon, Patrice Lumumba and others: Any time people in the developing world allow their natural resources to be exploited according to rules of the “free market,” rules written by Western corporations and/or Western governing elites for their own benefit, they will come away worse than they were before. Is there an exception to this to be found anywhere in the world?

    #corruption #prévarication

  • MONDE : Après avoir baissé, la lutte pour des droits fonciers au point de basculement
    http://www.ips.org/fr/monde-apres-avoir-baisse-la-lutte-pour-des-droits-fonciers-au-point-de-basculem

    « L’image dominante en 2013 reste celle de la poursuite des #accaparements des ressources par les #élites locales et les entreprises, aidées par des #gouvernements désireux de donner des #terres aux investisseurs à n’importe quelles conditions presque », indique la #RRI [rights and resources initiative] dans son rapport annuel phare, publié mercredi lors d’une conférence à Londres.

    Droits et ressources, état des lieux 2013-2014
    http://vimeo.com/86131693

  • Des fortunes de l’ #élite #chinoise transférées dans des #paradis-fiscaux | ICI.Radio-Canada.ca
    http://ici.radio-canada.ca/nouvelles/International/2014/01/21/009-paradis-fiscaux-chine.shtml

    Les noms de près de 22 000 Chinois se retrouvent dans des données confidentielles obtenues par un regroupement international de journalistes d’enquête dont fait partie Radio-Canada. Les autorités chinoises tentent d’étouffer ces révélations qui pourraient déstabiliser le régime.

    L’International Consortium of Investigative Reporters (ICIJ), un regroupement de journalistes d’enquête basé à Washington, a obtenu des millions de documents secrets qui risquent de causer bien des soucis au régime chinois......

    #finance
    #Chine
    #élites
    #fortunes
    #paradis-fiscaux

  •  » [Reprise] Les élites françaises ont honte de la France, par Marie-Françoise Bechtel
    http://www.les-crises.fr/les-elites-francaises-honte

    L’ancienne directrice de l’ENA, députée de l’Aisne apparentée au groupe socialiste, livre ici un regard très critique sur le rapport des classes dirigeantes françaises à notre nation. De sa fréquentation des politiques à celle des élèves des grandes écoles, Marie-Françoise Bechtel a rapporté de nombreuses anecdotes édifiantes.

    Marianne : Vous venez d’affirmer dans un entretien publié dans l’Expansion que « la spécificité française tient surtout à la détestation des élites envers la nation ». Pouvez-vous préciser cette pensée et la justifier par quelques exemples ?

    Marie-Françoise Bechtel : C’est une idée qui me poursuit depuis assez longtemps. Je me souviens l’avoir soutenue pour la première fois dans un entretien accordé à Joseph Macé-Scaron dans le Figaro fin 2000. Je lui avais dit que j’étais très frappée de voir à quel point les élites britanniques étaient fières de leur nation. Aujourd’hui, pour moi, c’est plus que jamais un constat absolu et évident. Les élites françaises ont honte de la France, ce qui n’empêche qu’elles peuvent avoir un comportement extrêmement arrogant, même si cela peut paraître paradoxal. Je cite souvent l’exemple de Jean-Marie Messier. Ce pur produit des élites françaises avait qualifié les Etats-Unis de « vraie patrie des hommes d’affaires », et ce, juste avant de s’y installer. Ici, le propos est chimiquement pur. Toutes les élites ne sont pas aussi claires, mais beaucoup n’en pensent pas moins......

    #politique
    #France
    #élites ( Les élites françaises ont honte de la France, ce qui n’empêche qu’elles peuvent avoir un comportement extrêmement arrogant )
    ( les élites britanniques fières de leur nation )

  • Réponse très intéressante (argumentée quoi) au papier sur les élites qui seraient débordées par le numérique.

    Et le fond de l’argument quel est-il ? Certainement pas « les élites et le numériques », dont on n’a vu qu’il n’y a vraisemblablement pas eu sur le sujet ni de recherche approfondie ni même de volonté de le traiter avec sérieux. Par contre, à la fin de la lecture force est de constater qu’on en a appris beaucoup sur les griefs des acteurs de l’économie numérique et des startups nationales envers le système politique et financier, auprès desquels ils ne trouvent aujourd’hui que peu de soutien. Tout ceci ne ressemble qu’à une complainte déguisée, exploitant un thème polémique vendeur.

    http://laspic.hypotheses.org/2082

    #politique #élite #intellectuels

  • Adrienne Alix, directrice des programmes de Wikimédia :

    Ils parlent de « plan numérique » comme si on planifiait la récolte de blé en URSS, cherchant à contrôler des choses qui ne sont pas contrôlables.

    Les élites débordées par le numérique — Laure Belot
    http://www.lemonde.fr/technologies/article/2013/12/26/les-elites-debordees-par-le-numerique_4340397_651865.html

    En quinze ans, les classes dirigeantes ont compris qu’#Internet a révolutionné la communication : la multiplication des tuyaux permet une diffusion rapide et mondiale de contenus plus ou moins fiables, d’idées mesurées ou radicales. Moyen d’expression et de manipulation, le #Web entraîne de nouveaux risques d’atteinte à l’image. D’où, quel que soit l’endroit de la planète, l’apparition de « tweetomanies » (usage compulsif de Twitter) et autres « facebookeries » (création à la chaîne de pages Facebook à visées publicitaires) de certains leaders, partis politiques, entreprises voulant paraître de leur temps.

    Pourtant, cette communication en ligne, frénétique du haut au bas de l’échelle sociale, n’aide pas les #élites à percevoir la partie immergée de l’iceberg #numérique. « Une véritable culture nouvelle, initiée par les “digital natives”, c’est-à-dire la “génération Y”, se répand mondialement, explique Marie Ekeland, vice-présidente de France Digitale, association qui soutient le développement des start-up. Ceux qui cantonnent le numérique à une économie à part n’ont pas compris le phénomène. »