• #MDR : Leurs jets privés suivis à la trace : les milliardaires, irrités par la publication en ligne de leurs trajets aériens RTBF
    https://www.rtbf.be/article/leurs-jets-prives-suivis-a-la-trace-les-milliardaires-irrites-par-la-publicatio

    Comment agacer à la fois des hauts responsables chinois, Elon Musk et Kylie Jenner ? Pister leurs jets privés. Les sites et comptes Twitter qui suivent en temps réel le trafic aérien provoquent des réactions épidermiques, de la simple plainte aux saisies de matériel.

    Chaque année des compagnies de fret aérien russes, des propriétaires d’avions saoudiens ou d’autres personnes demandent à Dan Streufert, fondateur du site américain de suivi de vol ADS-B Exchange https://globe.adsbexchange.com , d’arrêter de publier leurs déplacements. Sans succès.

    « Nous n’avons rien supprimé jusqu’à présent. Ce sont des informations publiques. Et je ne veux pas être l’arbitre qui décide qui a raison ou tort », explique M. Streufert.

    Un système par satellite obligatoire
    Certaines limites existent, mais les groupes qui reconstituent les trajectoires de vol soulignent que la source d’information principale est disponible légalement et accessible à tous ceux qui disposent de l’équipement nécessaire.

    La loi américaine exige que les avions se trouvant dans certaines zones soient équipés du système par satellite ADS-B, qui envoie périodiquement la position de l’appareil par radio aux contrôleurs aériens.

    Un site comme Flightradar24 https://www.flightradar24.com dispose de 34.000 récepteurs au sol à travers le monde pouvant capter ce type de signaux, des données envoyées vers un réseau central et croisées avec les horaires de vol et d’autres renseignements sur les avions.

    Réussir à identifier le propriétaire d’un avion est une autre paire de manches, selon Jack Sweeney, 19 ans, créateur du compte Twitter « Celebrity Jets », qui a déniché le jet privé d’Elon Musk après une demande d’information aux archives publiques du gouvernement américain.

    Landed in Brownsville, Texas, US. Apx. flt. time 41 Mins. https://www.flightradar24.com
    -- ElonJet (@ElonJet) August 5, 2022

    Le patron de Tesla lui a proposé 5.000 dollars pour enterrer le compte « ElonJet » https://www.rtbf.be/article/la-minute-insolite-elon-musk-est-pret-a-payer-pour-quon-ne-traque-plus-son-avio , plus de 480.000 abonnés, qui suit tous les mouvements de l’avion du multi-milliardaire.

    « Il suscite tellement d’intérêt, je fais quelque chose qui marche. Les gens aiment voir ce que les célébrités font, ça, et le truc autour des émissions », note M. Sweeney auprès de l’AFP, en référence à l’indignation vis-à-vis de l’empreinte carbone des avions.

    Publier ce type d’informations sur Twitter permet aux gens « d’y accéder plus facilement et de comprendre », ajoute-t-il.

    « Les données sont déjà là »
    En juillet, le compte « Celebrity Jets » a révélé que la star de la téléréalité Kylie Jenner avait pris un jet privé pour un vol de 17 minutes en Californie provoquant un tollé sur les réseaux sociaux.

    « Ils nous disent à nous, les gens de la classe ouvrière, de culpabiliser pour notre vol annuel lors de vacances bien nécessaires pendant que ces célébrités prennent des jets privés tous les deux jours comme si c’était un Uber », a tweeté une internaute outrée.

    En France, un compte Instagram https://www.instagram.com/laviondebernard/?hl=fr permet de suivre depuis mai les trajets du milliardaire et patron de LVMH Bernard Arnault afin de " rendre visible l’injustice climatique par un exemple simple ", disent les créateurs du compte Instagram contactés par Reporterre.

    Dans la foulée, le compte Twitter https://twitter.com/i_fly_Bernard , qui suit les trajets des jets privés des milliardaires français a révélé que l’avion de François-Henri Pinault avait volé 55,3 heures et émis 248,8 tonnes de CO₂, cumulant l’exploit du plus grand nombre de vols et du trajet le plus court : moins de 20 minutes pour aller à Londres.

    Cette activité génère aussi des revenus, même s’ils sont difficiles à évaluer. Dan Streufert reconnaît gagner sa vie de cette façon mais refuse de donner des détails tandis que M. Sweeney assure que ses comptes de suivi de vol lui ont rapporté environ 100 dollars par mois.

    Nancy Pelosi suivie aussi
    Le pistage de vol peut aussi avoir un impact important au-delà de l’ire des célébrités et des milliardaires, comme l’a montré la visite controversée de la présidente de la Chambre des représentants américaine Nancy Pelosi à Taïwan mardi, dont le vol était suivi par plus de 700.000 personnes sur le site Flightradar24 au moment de son atterrissage. https://www.rtbf.be/article/taiwan-lavion-de-nancy-pelosi-scrute-par-708000-personnes-un-record-pour-le-sit

    En août, le rapport d’une ONG accusant l’agence européenne de surveillance des frontières, Frontex, de faciliter le refoulement de migrants tentant la périlleuse traversée de la Méditerranée s’est appuyé sur des données de systèmes ADS-B, tout comme des médias américains s’en sont servi pour dénoncer la présence de vols de surveillance pendant les manifestations anti-racistes à Washington en 2020.

    Des dizaines d’élus au Congrès avaient, après ces révélations, exhorté dans une lettre le FBI et d’autres agences gouvernementales comme la garde nationale à « cesser de surveiller les manifestants pacifiques ».

    Ailleurs dans le monde, des gouvernements ont clairement montré que ces technologies et ce type de données n’étaient pas les bienvenues.

    Un média d’Etat chinois a rapporté en 2021 que le gouvernement avait saisi des centaines de récepteurs utilisés par des sites de suivi de vols en temps réel, sous couvert d’un risque « d’espionnage ».

    « Dans beaucoup de cas, ce sont les régimes autoritaires qui n’aiment pas ce genre de visibilité », souligne Dan Streufert.

    #surveillance #espionnage #flicage #données #gafam #pollution #avions #élon_musk #milliardaires #privilégiés #avions #Frontex

  • Elon Musk and the Tech Bro Obsession With ’Free Speech’ | Time
    https://time.com/6171183/elon-musk-free-speech-tech-bro

    “Freedom of speech” has become a paramount concern of the techno-moral universe. The issue has anchored nearly every digital media debate for the last two years, from the dustup over Joe Rogan at Spotify to vaccine misinformation on Facebook. Meta founder Mark Zuckerberg gave a major speech at Georgetown in 2019 about the importance of “free expression” and has consistently relied on the theme when explaining why Facebook has struggled to curb disinformation on the platform.

    “It does seem to be a dominant obsession with the most elite, the most driven Elon Musks of the world,” says Fred Turner, professor of communication at Stanford University and author of several books about Silicon Valley culture, who argues that “free speech seems to be much more of an obsession among men.” Turner says the drive to harness and define the culture around online speech is related to “the entrepreneurial push: I did it in business, I did it in space, and now I’m going to do it in the world.”

    But “free speech” in the 21st century means something very different than it did in the 18th, when the Founders enshrined it in the Constitution. The right to say what you want without being imprisoned is not the same as the right to broadcast disinformation to millions of people on a corporate platform. This nuance seems to be lost on some techno-wizards who see any restriction as the enemy of innovation.

    In a culture that places a premium on achieving the impossible, some tech titans may also see the liberal consensus on acceptable speech as yet another boundary to break. In Silicon Valley, bucking the liberal conventions about harmful speech can seem like the maverick move.

    Jason Goldman, who was on the founding team at Twitter and served on the company’s board from 2007 to 2010 before joining the Obama Administration, says the tech rhetoric around free speech has become an obsession of the mostly white, male members of the tech elite, who made their billions in the decades before a rapidly diversifying workforce changed the culture at many of the biggest companies in Silicon Valley.

    They “would rather go back to the way things were,” Goldman says, “and are couching that in terms of ‘free speech’ or ‘we’re not going to allow politics to be part of the conversation.’”

    Goldman says it’s “naive” to believe that Musk can throw out Twitter’s guardrails without degrading the platform. “To say you’re just going to allow for any type of abuse or harassment,” he says, “is an inherently anti-speech position, because you’re going to drive out a set of users who would use your product but no longer feel safe.”

    Tech titans often have a different understanding of speech than the rest of the world because most trained as engineers, not as writers or readers, and a lack of a humanities education might make them less attuned to the social and political nuances of speech.

    “Tech culture is grounded in engineering culture, which imagines itself as apolitical,” says Turner. Engineers, he adds, often see the world in terms of problems and solutions, and in that context, speech becomes a series of data points that get circulated through a data system, rather than expressions of social or political ideas.

    #Elon_Musk #Fred_Turner #Liberté_expression

  • « Demain j’arrête ! » : de nombreux utilisateurs veulent quitter Twitter, mais hésitent
    https://www.sudouest.fr/sciences-et-technologie/demain-j-arrete-de-nombreux-utilisateurs-veulent-quitter-twitter-mais-hesit

    Migrer, vers où ?

    De fait, aucune plateforme ne peut aujourd’hui rivaliser avec celle à l’oiseau bleu. « Ce qui fait Twitter, c’est la communauté, ce sont ses 436 millions d’utilisateurs », assure Leïla Mörch, coordinatrice du projet de recherche Content Policy and Society Lab à l’université américaine de Stanford. En termes de popularité, c’est l’application de discussion Discord (300 millions de comptes) qui s’approche le plus de Twitter. Elle rassemble des communautés en ligne mais, contrairement à Twitter, n’est pas une plateforme ouverte : chaque espace nécessite une invitation.

    Lancé en 2016, Mastodon est un clone de Twitter, sans publicité et dont le code est ouvert, mais son serveur principal est beaucoup plus petit puisqu’il compte seulement 670 000 inscrits. D’autres plateformes comme Gettr, Parler ou The Truth Social ont aussi copié l’original. Problème, étant fondées par des proches de l’ancien président des États-Unis Donald Trump, banni de Twitter en janvier 2021, ces alternatives sont considérées comme les « Twitter de droite ».
    Un espace majeur d’influence

    « Twitter attire le monde médiatique, un ensemble de journalistes et de people, le monde des décideurs politiques et économiques », ainsi qu’une « couche d’influenceurs », explique Dominique Boullier, professeur des universités en sociologie à Sciences Po Paris. Ces « relais d’opinion » ne représentent qu’une minorité des utilisateurs, selon le spécialiste, mais ce sont eux qui « génèrent de la viralité ».

    L’objectif de Musk, poursuit Dominique Boullier, est de faire de Twitter « un média de masse » en récupérant « un public friand de news choquantes, contradictoires et alternatives » moins présent depuis le bannissement de Donald Trump.

    #Twitter #Elon_Musk #Influence #Dominique_Boullier

  • Elon Musk avale Twitter : pourquoi ce rachat est inquiétant pour le débat public
    https://www.ouest-france.fr/high-tech/twitter/elon-musk-avale-twitter-pourquoi-ce-rachat-est-inquietant-pour-le-debat
    https://media.ouest-france.fr/v1/pictures/MjAyMjA0MmY1MGZjNTRmMjRhMGVmMzJiYjI1NDM2Nzc3ZGEyZmQ?width=1260&he

    Est-ce un caprice de milliardaire ?

    Pas du tout, répond Dominique Boullier, spécialiste du numérique."Le calcul est d’abord économique. En raison de son nombre limité d’utilisateurs, Twitter n’a jamais réussi à attirer autant de publicité et d’investisseurs que Facebook ou Google. Par ce rachat, Elon Musk injecte massivement de l’argent dans le réseau pour en faire une véritable plateforme."
    Comment entend-il le développer ?

    En misant sur "la liberté d’expression »," ​écrit Elon Musk. Derrière cette louable déclaration d’intention, se cacherait un projet de dérégulation des contenus, supposé attirer en masse les internautes."Il faut rapprocher cela de l’idéologie libertarienne, dont Elon Musk est proche," ​analyse Dominique Boullier. "Ce mouvement prône une liberté des citoyens et des entreprises contre l’État."

    Au nom de cette liberté, il en serait fini de la lutte contre les harangues haineuses ou contre la diffusion de fausses informations. Fini aussi les bannissements, comme celui de l’ex-président des États-Unis Donald Trump.

    Qu’en disent les autorités ?

    Faut-il stopper l’anonymat sur les réseaux sociaux et les forums de discussion au vu des faux comptes manipulés par l’étranger ?
    "Twitter devra s’adapter totalement aux règles européennes »,"​prévient l’Union, qui vient de renforcer les obligations des plateformes. "L’iconoclaste Elon Musk risque de se retrouver en conflit avec des États," ​conclut Dominique Boullier. "Mais ce rachat présente surtout des risques de dérives dans le débat public."

    #Twitter #Elon_Musk #Dominique_Boullier

  • Column : Musk is the beginning of the end for #BlackTwitter - Los Angeles Times
    https://www.latimes.com/california/story/2022-04-25/elon-musk-buying-twitter-will-silence-black-twitter

    Un élément important sur la « liberté d’expression » version Musk : alors qu’il est en procès pour ségrégation dans ses entreprises, il vient d’achetyer Twitter, qui est le principal outil du #BlackTwitter, l’outil d’expression et de mobilisation de la communauté africaine-américaine des Etats-Unis. Une grande peur pour les activistes de #BlackLivesMatter.

    It’s all rather disturbing and yet somehow fitting in these doublespeak-steeped times.

    Elon Musk, the founder of a company that California is suing for allegedly silencing thousands of Black employees who complained about racism, is buying a company that has given millions of Black people a megaphone-like voice to complain about racism.

    And the California-hating billionaire insists he’s doing it all to protect free speech.

    “Twitter is the digital town square where matters vital to the future of humanity are debated,” Musk said Monday, announcing that he had succeeded in taking over the San Francisco-based social media company for $44 billion.

    Consider this the beginning of the end of #BlackTwitter.

    Not of Black people on Twitter but of #BlackTwitter — the community of millions that figured out how to turn a nascent social media platform into an indispensable tool for real-world activism, political power and change.

    And entertainment too. Where do you think the best memes and GIFs come from?
    Elon Musk

    Business

    Elon Musk reaches $44-billion deal to buy Twitter

    April 25, 2022

    #BlackTwitter gave us hashtags that turned into movements.

    #BlackLivesMatter and #ICantBreathe became rallying cries for hundreds of thousands of protesters after the 2020 murder of George Floyd by Minneapolis police. And for years before that, when fewer Americans were paying attention to the disproportionate number of Black women being killed by police, there was #SayHerName.

    It was #OscarsSoWhite that led to pressure for changes at the Academy of Motion Picture Arts and Sciences. And let’s not forget that #MeToo, which roiled the halls of power in corporations and government, was started by a Black woman.

    There’s also #BlackGirlMagic and #BlackBoyJoy, both celebrations of the beauty of Blackness in a country that so often devalues it — and us.

    On Monday, the mood on #BlackTwitter was neither magical nor joyful.

    “There goes #BlackTwitter — new owners will call it CRT and ban it.”

    “Um… #BlackTwitter we need to schedule a meeting ASAP! Where we meeting up when we leave Twitter?”

    “So, where’s the back of Twitter? Asking for #BlackTwitter

    “It was nice getting to know you all. Especially everyone on #BlackTwitter. Now a white South African man owns it. Bye Y’all. #RIPTwitter

    Meredith D. Clark, an associate professor at Northeastern University in Boston who studies race, media and power and is working on a book about #BlackTwitter, wasn’t surprised.

    “I think you will definitely see more people move off in larger waves,” she said. “I think there will still be a remnant left, but you know?”

    The problems with the Twitter deal are multifold for Black people.

    First, there’s Musk himself.

    He’s the world’s richest person. Or, as Clark put it: “This is yet another example of how we’re falling prey to oligarchies. Men with billions of dollars who get to decide what our communications look like.”

    He’s also a businessman with questionable ethics. Musk’s company Tesla is being sued by the California Department of Fair Employment and Housing. It’s the largest racial discrimination suit ever brought by the state and was filed on behalf of more than 4,000 former and current employees, all of whom are Black.

    Some of those employees described their experiences to The Times. They alleged that they were often the targets of racist slurs by co-workers and supervisors and that Tesla segregated Black workers, gave them the hardest work at the Fremont, Calif., manufacturing plant and denied them promotions. And they say the company ignored their complaints about the treatment.

    Given the long-standing diversity problems at tech companies, including at Twitter, this is troubling. Even more concerning is the climate on Twitter itself, which — despite the content moderation that happens now — is still full of racist trolls.

    “With the knowledge that I have about Musk as a businessperson, and as someone who seeks to have great influence over culture, I’m concerned,” Clark said. “I’m concerned about some of the statements that he’s made in the past and how they reflect on his character and his mind-set.”
    Monica Chatman is a plaintiff in a class-action lawsuit for discrimination and harassment against Tesla

    Business

    Black Tesla employees describe a culture of racism: ‘I was at my breaking point’

    March 25, 2022

    The second problem is what Musk plans to do with Twitter.

    He has repeatedly complained about the content moderation, even though it is applied sparingly and inconsistently. If he has his way, he could very likely get rid of it altogether.

    Prominent white supremacists who got kicked off the platform for good reason could return — among them former President Trump, who, through his account, helped incite the Jan. 6 insurrection at the U.S. Capitol.

    Perhaps more troubling, conspiracy theories could become easier to find and share and, therefore, grow in complexity and number of believers.

    We’ve already seen the effects of disinformation about COVID-19 vaccines and of QAnon, including the latest tall tales linking gender identity to pedophilia that are being echoed by reckless Republican politicians. What happens when those conspiracy theories, bolstered by more than a dash of white supremacy, escalate into violence? It happened once; it can surely happen again.
    FILE - This July 9, 2019, file photo shows a sign outside of the Twitter office building in San Francisco.
    Consider this the beginning of the end of #BlackTwitter, the community of millions that figured out how to turn a social media company into a platform for real-world activism, political power and change.
    (Jeff Chiu / Associated Press)

    #BlackTwitter knows this.

    On Monday, Musk tweeted: “I hope that even my worst critics remain on Twitter because that is what free speech means.”

    #BlackTwitter also knows that, no, that’s not what free speech means, because Twitter is a company — soon to be privately held — and has no obligation under the 1st Amendment to allow racism, transphobia, homophobia or misogyny to percolate through its platform.

    And so, rather than safeguarding the “bedrock of a functioning democracy,” as Musk describes free speech, he just destroyed it — because the people whose tweets were the most effective at that are leaving.

    “I don’t think that you’re going see the same sort of replication of a Twitter-like climate or #BlackTwitter on another platform. I don’t think you’ll ever get that lightning in a bottle back,” Clark said. “But I do think that you will see Black people doing what we have always done. And that is bend communication and other technologies to our needs and our will. And find ways to thrive in those various areas of the internet.”

    #Twitter #Elon_Musk #Black_Lives_Matter

  • Elon Musk Is Right About Twitter | WIRED
    https://www.wired.com/story/elon-musk-right-about-twitter/?bxid=61d2146d06833d7e0c58d56a&cndid=67944061&esrc=profile-page&source=EDT_WI

    If this is really Musk’s plan, it’s terrible news. The First Amendment permits all kinds of horrible speech that most people don’t want to see in their social feeds. Allowing any legal speech would mean opening up Twitter to explicit racism, anti-Semitism, homophobia, advocacy of violence, and worse. If this isn’t really his intent, his comments are still terrible news: It means he has spent close to zero time thinking seriously about free speech before attempting to buy Twitter in the name of free speech.

    Musk is on firmer ground, however, when he calls Twitter a de facto public square. Not everyone thinks so. On my feed, at least, that claim has drawn a fair bit of mockery. Some people have pointed out that Twitter is a private company, not the government, and so can do what it wants. Others have argued that Twitter can’t be the public square because most of the public doesn’t even use it. Twitter is far smaller than other social platforms. It has only around 200 million daily active users worldwide and around 37 million in the US. Compare that to around 2 billion active users for Facebook and YouTube and more than a billion for TikTok. Nor does Twitter have the kind of quasi-governmental market power of the biggest tech giants. Meta’s current market cap is about $575 billion—a precipitous fall from last year, when it cleared $1 trillion, but still out of reach for even the world’s richest person. TikTok’s parent company has been valued at $250 billion. Next to those numbers, Twitter looks like small potatoes.

    And yet Musk is onto something. A platform’s importance to democracy isn’t purely a function of its size or even its popularity. Twitter may not be the biggest social network, but, at least in the US, it’s the most politically significant. (This is probably less true internationally. The US remains Twitter’s biggest market.) Its relatively small user base is composed disproportionately of people who influence politics and culture. It’s where journalists, politicians, academics, and other “elites” spend tons of time. It’s where they get news and workshop their takes. It is, after all, where Musk—the world’s richest person—chooses to express himself. If you want to influence public opinion, you don’t post on Facebook. You tweet.

    “Public square” may not be a perfect term for this, as the legal scholar Mary Anne Franks has written. But whatever you call it, it’s hard to deny that Twitter is the place to be if you want to be heard by people with power. This means access to Twitter has become an oddly crucial tool if you want to participate fully in democratic life—by most accounts, the reason the right to free speech is enshrined in the First Amendment.

    This is extremely unhealthy. Treating Twitter as a gauge of public opinion leads political figures to take unpopular positions favored by loud online activists, accelerating political polarization. And it warps media organizations’ baseline sense of what people believe and care about. A comment that goes viral on Twitter might have tens of thousands of retweets. That looks like a lot but is actually a tiny, nonrepresentative sample of the population. (Plus, some unknown share of those retweets probably came from bot accounts.) Even if the user base looked more like society overall, Twitter is driven by an engagement-based algorithmic feed that rewards outrage, sensationalism, and virality, all in the service of selling ads—meaning what you see there is not the product of some organic deliberative process. Those same design features hack the brains of media and political elites, as well, too often leading them to behave like assholes in public in pursuit of attention and engagement.

    But perhaps the real problem is that Twitter is so influential in the first place. Here, neither Twitter nor Musk is to blame. We journalists are. It’s the media’s fixation with Twitter that drives its political importance, because getting attention on Twitter is a shortcut to getting press attention, which all politicians—and some eccentric billionaires—covet.

    How did we get here? Over the past decade, practically everyone in media came to feel that they had to be on Twitter. It seemed essential for promoting stories and reaching audiences. Over the years, this has grown into an unhealthy addiction for some individual journalists (guilty!) and the field at large. Reporters and editors often have a green light to waste time scrolling through social media during work hours, since one never knows when something important will appear in the feed. Whole stories are based on trends observed on Twitter. A viral tweet is used as evidence of popular sentiment. Some under-resourced newsrooms lean on Twitter feeds as a cheaper, faster substitute for deeper reporting. And some of us mistake Twitter engagement for journalistic impact—even though Twitter drives far fewer readers to stories than Facebook or Google search.

    The good news is that there are some signs the profession is nearing a moment of clarity. Washington Post columnist Megan McArdle has argued that the way to fix what Twitter has done to public discourse is “for major institutions in the media and think-tank world to tell their employees to get the hell off Twitter.” Recently, New York Times executive editor Dean Baquet issued a memo to staff informing them that they are not required to have a Twitter presence and urging them to spend less time on the platform. That’s an important signal because unilaterally withdrawing from social media is not really an option for journalists lower down the totem pole.

    #Twitter #Elon_Musk #Médias #Médias_sociaux #Influence

  • What Are Elon Musk’s Political Views? - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/04/16/business/elon-musk-politics-twitter.html?campaign_id=2&emc=edit_th_20220417&instance

    The billionaire in pursuit of Twitter has often been described as a libertarian, but he has not shrunk from government help when it has been good for business.

    But what no one seemed to be able to say with any certainty was what kind of political philosophy the enigmatic billionaire believes himself.

    That’s because Mr. Musk, 50, who was born in South Africa and only became an American citizen in 2002, expresses views that don’t fit neatly into this country’s binary, left-right political framework.

    He is frequently described as libertarian, though that label fails to capture how paradoxical and random his politics can be. He has no shortage of opinions on the most pertinent and divisive issues of the day, from Covid-19 lockdowns (“fascist,” he called them) to immigration restrictions (“Very much disagree,” he has said).

    There is not much consistency in the miscellany of his public statements or his profuse Twitter commentary — except that they often align with his business interests. And despite the intense partisan reaction to his unsolicited bid to buy Twitter, his opaque politics make it difficult to say whether the elation and fear about how he would run the company are justified.

    He has railed against federal subsidies but his companies have benefited from billions of dollars in tax breaks and other incentives from federal, state and local governments. He has strenuously opposed unionization, criticizing the Biden administration for proposing a tax credit for electric vehicles produced by union workers.

    His concerns about the way Twitter now censors content echo those of conservative activists and politicians who have argued that social media companies are poor arbiters of truth and should not be engaged in policing speech. One person who has worked closely with Mr. Musk said that it is Mr. Musk’s firmly held belief that in a functioning democracy, it is anyone’s right to say “whatever stupid thing you want.” This person, who spoke anonymously to not violate Mr. Musk’s trust, added dryly, “Which he occasionally does.”

    If he should become Twitter’s owner, Mr. Musk said he would scrap the current program of content monitoring and censoring. Conservatives were elated. “Elon Musk seems to be our last hope,” declared Tucker Carlson of Fox News.

    Mr. Musk tends to give only a few thousand dollars at a time — nothing like the tens of millions that Mr. Thiel has given this year to support candidates like J.D. Vance for Senate in Ohio, for instance. And his giving is fairly evenly distributed to candidates in both political parties. He has donated to stalwarts in the Democratic Party, including Hillary Clinton and former President Barack Obama. But he has also cut checks to Kevin McCarthy, the House Republican leader, and to the Republican National Committee.

    Here, too, his actions appear to reflect the moves of someone who is not thinking ideologically but pragmatically. Many of his donations were funneled to politicians in states where Tesla has manufacturing operations like Texas and California. He has given to both Gov. Greg Abbott, a Republican, and Gov. Gavin Newsom, a Democrat.

    #Elon_Musk #Libertarianisme

  • Rachat de Twitter par Elon Musk : pourquoi la « liberté d’expression » défendue par le milliardaire inquiète
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/04/26/rachat-de-twitter-par-elon-musk-pourquoi-la-liberte-d-expression-defendue-pa

    Entre déclarations à l’emporte-pièce, critiques mal digérées et relations tendues avec les médias, le patron de Tesla a démontré à plusieurs reprises sa conception toute personnelle du principe qu’il entend défendre avec le rachat de la plate-forme.

    Sans surprise, l’annonce ravit la droite conservatrice américaine, qui reproche régulièrement aux entreprises de la Silicon Valley de favoriser les démocrates. Le sénateur républicain Jim Jordan, par exemple, a salué « le retour de la liberté d’expression » sur la plate-forme, tandis que la sénatrice du Tennessee, Marsha Blackburn, connue pour ses positions conservatrices, a déclaré qu’il s’agissait d’un « grand jour pour être conservateur sur Twitter » et qu’il était « temps que Twitter devienne ce qu’il est censé être : une plate-forme numérique ouverte à toutes les opinions ».

    En France aussi, certains se réjouissent de l’événement, particulièrement à l’extrême droite. « Le rachat de Twitter par Elon Musk : une très bonne nouvelle pour la liberté d’expression ! Stop censure, on suffoque ! Vive la liberté ! », a par exemple écrit Florian Philippot, président des Patriotes et ancien bras droit de Marine Le Pen.

    A l’opposé du spectre politique, pourtant, on s’inquiète de ce culte d’une liberté d’expression absolue défendue par le nouveau patron de Twitter, à rebours des efforts menés depuis plusieurs années par la plate-forme pour améliorer la modération des contenus haineux. La sénatrice démocrate Elizabeth Warren a immédiatement mis en garde contre un « accord dangereux pour notre démocratie ». Dans l’Union européenne, le commissaire responsable du marché intérieur, Thierry Breton, a prévenu que le réseau social « devrait s’adapter totalement aux règles européennes », tandis que le secrétaire d’Etat chargé de la transition numérique en France, Cédric O, a tenu à rappeler que « le Digital Services Act – et donc l’obligation de lutter contre la désinformation, la haine en ligne, etc. – s’applique[rait] quelle que soit l’idéologie » du propriétaire de Twitter.

    Censure à géométrie variable

    Elon Musk a aussi nourri une relation plus que houleuse avec les médias dont la couverture de son entreprise automobile lui déplaisait. Sur son compte Twitter, en 2018, il n’a pas hésité à multiplier les messages très hostiles à l’encontre d’une journaliste de Business Insider, qui avait enquêté sur Tesla, tandis que des médias comme Reuters ou CNBC ont fait l’objet de sa colère publique. Toujours sur son compte Twitter, M. Musk a longuement détaillé sa défiance et sa réprobation vis-à-vis des médias traditionnels, caressant même l’idée de créer un service de notation des médias et des journalistes. Le plan initial était d’appeler cette structure « Pravda », du nom du journal officiel du Parti communiste sous l’Union soviétique. Elon Musk étant extrêmement suivi par une foule de fans en adoration, chacune de ses critiques était amplifiée et démultipliée, occasionnant d’importantes vagues de harcèlement visant spécifiquement les femmes journalistes, nombreuses à désormais s’autocensurer lorsqu’il s’agit de couvrir Tesla ou Elon Musk.

    La culture de la liberté d’expression façon Musk semble par ailleurs savoir cohabiter avec une certaine dose de la censure qu’elle prétend pourtant combattre, dès lors qu’elle sert les intérêts de ses entreprises. En 2021, selon l’agence de presse Bloomberg, sa société Tesla n’a ainsi pas hésité à se rapprocher des autorités chinoises afin de se plaindre des attaques à ses yeux injustifiées dont elle faisait l’objet sur les réseaux sociaux du pays, demandant que Pékin intercède en sa faveur et bloque certains de ces messages. La Chine représente en effet le deuxième marché, après les Etats-Unis, pour le constructeur d’automobiles électriques.

    #Twitter #Elon_Musk #Liberté_expression

  • Elon Musk rachète Twitter : ce que cela pourrait changer pour le réseau social et ses utilisateurs
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2022/04/26/elon-musk-rachete-twitter-ce-que-cela-pourrait-changer-pour-la-plateforme_61

    Le feuilleton aura été de courte durée : trois semaines après avoir acheté ses premières parts dans la société et dix jours après sa proposition de rachat, Elon Musk a fini par prendre le contrôle du réseau social Twitter, lundi 25 avril. L’homme d’affaires a déboursé plus de 43 milliards d’euros.

    Twitter « ne prospérera pas ni ne remplira sa mission sociétale [de liberté d’expression] dans sa forme actuelle », a expliqué M. Musk dans une lettre adressée au conseil d’administration de l’entreprise et rendue publique le 14 avril. Ajoutant : « Twitter a un énorme potentiel. Je vais le réaliser. »

    A de nombreuses reprises par le passé, ce libertarien, historiquement proche des libéraux américains, a fait savoir qu’il trouvait les règles de modération de la plate-forme trop contraignantes. « Il est très important qu’il y ait une arène ouverte pour la liberté d’expression », avait-il ainsi affirmé le 14 avril, lors d’une conférence TedTalk, comparant le réseau social à une « place de village » et ajoutant que les règles de modération d’un réseau devraient se limiter aux lois de chaque pays.

    Le milliardaire souhaite donc adopter une approche plus souple en matière de modération, considérant notamment que le bannissement permanent d’internautes ayant enfreint les règles d’utilisation de Twitter n’est pas la solution.

    De nouveaux outils, comme la correction des tweets

    Dans son message officialisant son rachat, Elon Musk assure également vouloir « améliorer [Twitter] avec de nouvelles fonctionnalités ». L’homme d’affaires a déjà fait part de son envie d’accorder la possibilité aux utilisateurs d’apporter des modifications à un tweet déjà publié, par exemple pour en corriger les fautes. Début avril, il avait même organisé un sondage sur la question : 70 % des 4,5 millions d’utilisateurs avaient montré leur intérêt pour une telle option.

    De son côté, Twitter a confirmé travailler sur un tel projet, soutenant cependant que cela n’avait rien à voir avec les déclarations publiques d’Elon Musk. On ne sait pas, pour l’heure, quelle forme exacte prendrait cette fonctionnalité, mais les équipes de la firme affirment prendre toute la mesure des manipulations potentielles qu’elle pourrait engendrer.

    #Twitter #Elon_Musk

  • Elon Musk Reaches Deal to Buy Twitter for $44 Billion | WIRED
    https://www.wired.com/story/elon-musk-buys-twitter-deal/?bxid=61d2146d06833d7e0c58d56a&cndid=67944061&esrc=profile-page&source=EDT_WI

    “Free speech is the bedrock of a functioning democracy, and Twitter is the digital town square where matters vital to the future of humanity are debated,” Musk said in a press release announcing the news. Twitter independent board chair Bret Taylor described the deal as “the best path forward” for the company’s shareholders.

    Musk’s accompanying letter to the chair of Twitter’s board was strident in its criticism of the platform. “I believe in [Twitter’s] potential to be the platform for free speech around the globe, and I believe free speech is a societal imperative for a functioning democracy,” he wrote. However, he added, “I now realize the company will neither thrive nor serve this societal imperative in its current form.”

    Instead, he wanted to take the company private, offering $44 billion for it in a “best and final” offer. At the time, analysts were split about the likelihood of Musk’s bid succeeding, and whether it was good value; while it sat in the middle of the usual 30 to 40 percent premium above the trading price, the stock price had reached well above that just last year. Twitter’s board, for its part, said it would evaluate the offer.

    “He’s setting a bit of a precedent for activists that will go after a company,” says Timothy Galpin, senior lecturer in strategy and innovation at the Said Business School at the University of Oxford. “It’s been done a bit before by Carl Icahn and a few others, but it’s not as prevalent to go after the whole company.”

    On the same day that he lodged his bid to take over the entirety of Twitter and take it private, Musk appeared at a TED talk in Vancouver, where he laid out his vision. “This is not a way to sort of make money,” he claimed. “My strong intuitive sense is that having a public platform that is maximally trusted and broadly inclusive is extremely important.” That gave some within Twitter, and those who held large shares in the platform, pause.

    The confirmed funding reportedly caused some of Twitter’s shareholders who were more agnostic about Musk to petition the company to hear him out. Meetings reportedly took place over the weekend, and Twitter’s board met on April 25 to recommend the deal to shareholders. It was a swift and surprising reversal. “On Friday, there was so much skepticism and cynicism, and now it almost looks like a done deal,” says Vasant Dhar, a professor of information systems at NYU Stern. Musk’s quick movements have left other potential bidders stuck playing catchup. But the deal appears to have passed the money test, at least for Twitter’s board of directors, since “ the board’s fiduciary responsibility is to get the most value for shareholders,” says Galpin. “Obviously, there are questions about what he’ll do with the company if he takes control of it. He’s got to do more than just add an edit button.

    #Twitter #Elon_Musk #Démocratie

  • Elon Musk arrive à ses fins et rachète Twitter : Joe Biden inquiet du pouvoir des réseaux sociaux
    https://www.latribune.fr/technos-medias/internet/elon-musk-arrive-a-ses-fins-et-rachete-twitter-joe-biden-inquiet-du-pouvoir-des-reseahttps://static.latribune.fr/full_width/1903228/elon-musk-twitter.jpgux-sociaux-915357.html

    C’est plié. Moins de deux semaines après avoir annoncé convoiter Twitter, Elon Musk a passé ce lundi un accord avec le conseil d’administration de l’entreprise pour racheter le réseau social au prix de 54,20 dollars l’action, soit 44 milliards de dollars environ. Objectif du milliardaire américain également le patron de Tesla et de SpaceX : défendre la liberté d’expression.

    « La liberté d’expression est le fondement d’une démocratie qui fonctionne, et Twitter est la place publique numérique où sont débattues les questions vitales pour l’avenir de l’humanité », a déclaré Elon Musk dans un communiqué.

    Ce changement de propriétaire est une étape décisive pour cette entreprise lancée il y a 16 ans et qui, forte de ses 83 millions d’utilisateurs, s’est imposée comme l’une des places publiques les plus influentes du monde. La transaction a été approuvée par le conseil d’administration qui était initialement contre un rachat par Elon Musk. Mais la menace d’une OPA hostile sans recours à un chevalier blanc les a convaincus de discuter avec le milliardaire.

    « Musk n’a pas seulement acheté un nouveau jouet très cher, mais une communauté mondiale qui comprend 330 millions d’utilisateurs réguliers. Contrôler une plateforme aussi importante donne des responsabilités tout aussi importantes », a commenté Jessica Gonzalez, co-directrice de l’ONG Free Press.

    Elle lui reproche notamment de se servir de Twitter pour attaquer les personnes qu’il n’aime pas, souvent de façon « infantile », encouragé et aidé par sa « meute de fans fidèles ».

    « J’espère que même mes pires critiques resteront sur Twitter, c’est ce que signifie la liberté d’expression », a tweeté lundi Elon Musk, avant l’annonce.

    « Je veux rendre Twitter meilleur que jamais en l’améliorant avec de nouvelles fonctionnalités, rendre les algorithmes open source pour augmenter la confiance, vaincre les robots qui font du spam et authentifier tous les humains » a indiqué Elon Musk dans le communiqué, précisant vouloir « débloquer le potentiel » du réseau en « travaillant avec l’entreprise et la communauté ».

    Ces dernières semaines, il a déjà suggéré l’ajout d’un bouton « modifier » pour corriger un tweet après publication et des changements dans la formule d’abonnement payante, Twitter Blue.

    #Twitter #Elon_Musk

  • Pourquoi Elon Musk veut-il acheter Twitter ?
    https://www.telerama.fr/debats-reportages/pourquoi-elon-musk-veut-il-acheter-twitter-7009902.php
    https://www.youtube.com/watch?v=w1UUKVOPfo8


    https://www.propublica.org/article/the-secret-irs-files-trove-of-never-before-seen-records-reveal-how-the-w

    Le businessman milliardaire a annoncé son intention de mettre le grapin sur le réseau social. Une décision politique pour cet absolutiste de la liberté d’expression. Malgré sa fortune, il n’est toutefois pas certain de pouvoir mener cette opération. Décryptage.

    #Twitter #Elon_Musk #Olivier_Tesquet

  • A Billionaires’ World - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/04/26/briefing/elon-musk-twitter-sale.html

    This wealth conveys vast power on a small group of people. They can attempt to shape politics, as the Koch family has done. They can create a global charity, as Bill Gates and Melinda French Gates have done. They can buy a national media organization, as Jeff Bezos has done.

    Or they can buy a social media network when its policies annoy them, as Elon Musk is in the process of doing.

    Twitter announced yesterday that its board had accepted a $44 billion bid for the company from Musk, the chief executive of Tesla and SpaceX and currently the world’s richest man. He is using $21 billion of his own cash in the deal.

    Musk, who calls himself a “free speech absolutist,” has suggested that he will be less aggressive than Twitter’s current management about blocking some content — including misinformation, in all likelihood. He plans to take the company private, which will give him tighter control than he would have over a public company.

    The deal is the latest example of how extreme inequality is shaping American society. A small number of very wealthy people end up making decisions that affect millions of others. That has always been true, of course. But it is truer when inequality is so high.

    #Elon_Musk #Twitter

  • Elon Musk Is a Digital Citizen Kane - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2022/04/14/technology/elon-musk-is-a-digital-citizen-kane.html

    By Shira Ovide

    What if one of the world’s important tools for information was owned by a mercurial billionaire who could do whatever he wanted with it?

    Yes, I am talking about Elon Musk’s proposal to purchase Twitter for himself, which he disclosed on Thursday. His offer works out to more than $43 billion, which is a lot of money, even for Musk, the chief executive of Tesla and the owner of SpaceX. (Musk’s letter offering to buy Twitter said that his purchase would be conditioned on finding help in paying for the acquisition. It didn’t say where the money might come from.)

    Will Musk actually have the cash and attention span to follow through on his proposed acquisition, and will Twitter say yes? Who knows? The word “unpredictable” doesn’t do justice to this moment. We’re already in Week 2 of Musk and Twitter’s very public and rocky romance, and there may be more weirdness to come.

    But imagine that Musk eventually buys Twitter from the stockholders who own it today. The closest comparison to this might be the 19th-century newspaper barons like William Randolph Hearst, Joseph Pulitzer and the fictional Charles Foster Kane, who used their papers to pursue their personal agendas, sensationalize world events and harass their enemies.

    We have not really had a Citizen Kane of the digital age, but Musk might be it. And Twitter’s global influence is arguably larger and more powerful than that of any Hearst newspaper of its day.

    Jeff Bezos’ purchase of The Washington Post and Rupert Murdoch’s news media empire are close, perhaps, but this would be a milestone: A 21st-century tech baron’s purchase of a digital platform of global importance, with the purpose of recasting it in his image.

    “He would be a throwback to the ‘Citizen Kane’ days of press barons using their newspapers to advance their favorite causes,” Erik Gordon, a professor at the University of Michigan’s business school, told me.

    Musk’s favorite idea is a Twitter that operates the way he uses Twitter: no holds barred. He imagines a social network transformed, by him, into a paragon of expression without theoretical limits.

    It’s basically the same pitch that former President Donald J. Trump has for his app, Truth Social. Several other social media sites also promised to build internet gatherings without the arbitrary rules imposed by companies like Twitter, Google and Facebook. But those sites remain relatively small and unimportant compared with Twitter.
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    Musk’s proposed purchase of Twitter, then, would amount to a real-world experiment in a parallel social media app without restrictions on what people can do or say. I don’t know what this would look like when applied.

    Truth Social does not permit absolute free expression. Few people want to have their social media feeds clogged by spammy advertisements for cryptocurrency, terrorist recruitment pitches or harassment of children. No one is sure what a Twitter that is accountable to no one but Musk would be like. (One intriguing question: Would Musk restore Trump’s Twitter account?)

    I also wonder if Musk actually wants to own Twitter. It’s fun to imagine what you’d do if you were the boss of Twitter, but it’s not so fun actually being the boss of Twitter. Look at Mark Zuckerberg running Facebook. That guy does not seem like he’s having fun.

    “My guess is that Musk enjoys being able to tell Twitter what to do and does not care very much about it actually getting done,” the Bloomberg Opinion writer Matt Levine said Tuesday in an eerily prescient column.

    If Twitter were solely owned by Musk, he wouldn’t have to worry about the vagaries of a stock price or shareholders’ demands, as Zuckerberg does. But that doesn’t mean Musk would be free from irritations.

    When you own a powerful internet site, you might be on the receiving end of threats from the Russian government to imprison your employees over posts they don’t like or a family member asking why a stalker is allowed to harass them in their private messages. Musk might not want to deal with the ugly details of owning a tool of global influence, but he wouldn’t have a choice if he were Twitter’s sole proprietor.

    I want us to save a small measure of pity for the executives and directors of Twitter. They are in an impossible situation. (The company said that its board would “carefully review” Musk’s proposal and decide what it believes is in the best interests of Twitter and its stockholders.)

    Twitter’s board of directors could agree to Musk’s offer, and he could decide that finding the cash to buy Twitter and turn it into an imagined free-speech haven is not a great use of his money, time and energy. Then, Twitter would have a worthless acquisition offer, the company’s share price would most likely tank, and angry stockholders would probably sue the board.

    Twitter’s board could say no to Musk on the theory that the company has a long-term plan that would make it far more valuable than what Musk is offering. In that case, Musk has said, he might sell the billions of dollars in Twitter shares that he recently bought. Twitter’s stock price would most likely tank, and angry stockholders would probably sue the board.

    Twitter’s relatively new chief executive, Parag Agrawal, might prefer to yank out his toenails than to deal with weeks of messy drama over Musk. Maybe it’s not great for Musk, either, to continue engaging in messy drama over Twitter — although … OK, that is what he does in his leisure time.

    What if Musk achieves what he thinks he wants? I won’t spoil the movie “Citizen Kane” if you haven’t seen it, but here is the short version: Kane achieved his wildest dreams, and he was miserable.

    #Elon_Musk #Twitter #Libertarien #Idéologie #Richesse

  • La promesse illusoire de la conduite high-tech
    http://carfree.fr/index.php/2022/04/06/la-promesse-illusoire-de-la-conduite-high-tech

    « Les bases ont été posées pour une autonomie totale, » annonçait #elon_musk en 2016, lorsqu’il assurait au monde entier que #tesla aurait une flotte de voitures sans conducteur sur les Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Livres #critique #futur #industrie #technologie #voiture_autonome

  • Affaire Epstein. L’ancien agent de mannequins Jean-Luc Brunel retrouvé mort dans sa cellule
    https://www.ouest-france.fr/faits-divers/agression-sexuelle/affaire-epstein-l-ancien-agent-de-mannequins-jean-luc-brunel-retrouve-m

    L’ancien agent de mannequins français Jean-Luc Brunel, proche du milliardaire américain décédé Jeffrey Epstein, a été retrouvé mort pendu dans la nuit du vendredi 18 au samedi 19 février 2022, dans sa cellule de la prison de la Santé à Paris.

    Le parquet de Paris a confirmé à l’AFP que cet homme mis en examen pour plusieurs viols sur mineurs avait été retrouvé mort et indiqué qu’une enquête en recherche des causes de la mort avait été ouverte, confiée au 3e district de police judiciaire.

    Accusé de viols par plusieurs anciens top models, ce qu’il contestait, le septuagénaire avait été mis en examen fin juin 2021 pour « viol sur mineur de plus de 15 ans ». Il avait déjà été mis en examen en décembre 2020 pour « viols sur mineur de plus de 15 ans » et « harcèlement sexuel ».

    Jean-Luc Brunel avait été de nouveau mis en examen pour viols et agressions sexuelles en septembre 2021.

    Extinction de l’action publique
    Il avait en outre été placé sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour les faits de « traite des êtres humains aggravée au préjudice de victimes mineures aux fins d’exploitation sexuelle ».

    Sa mort signifie l’extinction de l’action publique dans ce dossier, sauf si d’autres personnes devaient être mises en cause.

    Son nom était cité dans une enquête aux États-Unis sur le scandale sexuel impliquant Jeffrey Epstein, lui aussi retrouvé pendu dans sa cellule d’une prison de New York en juillet 2019.

    Retour en détention en novembre
    Jean-Luc Brunel avait été interpellé en décembre 2020 à l’aéroport Charles-de-Gaulle alors qu’il s’apprêtait à prendre un vol pour Dakar, et avait été incarcéré suite à sa mise en examen.

    Jean-Luc Brunel avait été libéré sous contrôle judiciaire l’espace de quelques jours en novembre dernier, avant d’être remis en détention sur décision de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris. Il avait formé un pourvoi en cassation contre cet arrêt.

    Financier milliardaire, Jeffrey Epstein avait été inculpé en juillet 2019 aux États-Unis pour avoir organisé, entre 2002 à 2005, un réseau de jeunes filles qu’il aurait exploitées sexuellement.

    Un demi-millier d’auditions
    Le parquet de Paris, alerté par l’existence potentielle de mineures françaises parmi les victimes de Jeffrey Epstein, avait ouvert une enquête préliminaire en août 2019.

    Une plainte avait été déposée deux mois plus tard contre Jean-Luc Brunel pour des faits de « harcèlement sexuel » qui n’étaient pas prescrits contrairement à plusieurs accusations contre lui.

    Selon des sources concordantes, l’Office central de répression des violences à la personne (OCRVP), en charge de l’enquête, avait réalisé plus d’un demi-millier d’auditions.

    #prédateurs #Jean-Luc_Brunel #suicide #mannequins #Jeffrey_Epstein #mineures #viols #violences_sexuelles #pédophilie #pédocriminalité #culture_du_viol #viol #france #pédocriminalité #enfants #impunité #violophilie #enquête #bill_clinton #Ghislaine_Maxwell #Elon_Musk #prince_andrew . . . . .

  • Les bouchons du tunnel anti-bouchons d’Elon Musk
    http://carfree.fr/index.php/2022/01/13/les-bouchons-du-tunnel-anti-bouchons-delon-musk

    Il semblerait bien que le techno-gourou #elon_musk, PDG de #tesla, soit en train de se ridiculiser une fois de plus. Il y a quelques années, il vantait les mérites Lire la suite...

    #Etalement_urbain #Fin_de_l'automobile #Fin_des_autoroutes #Insécurité_routière #congestion #humour #sécurité #voiture_électrique

  • Attentat ? Explosion de gaz ? Bombe ? Terminator ? Non, une tesla tout simplement Assistance à la conduite

    https://www.youtube.com/watch?v=2RKIJNm-lfQ

    L’essentiel, c’était de supprimer le levier de frein à main.

    Bon, juste avant c’était certains qui ne pouvaient pas accéder à leur bagnole à cause d’un bug dans le serveur...

    #tesla #voiture_autonome #voiture #elon_musk #automobile #algorithme #innovation #disruption #technologisme #transport #robotisation #voiture_électrique #spacex #Paris

  • Ondes électromagnétiques, mot barbare Babelouest
    https://www.legrandsoir.info/ondes-elctromagnetiques-mot-barbare.html

    Hélas, l’électromagnétisme n’est pas d’un abord facile. C’est pourtant une des composantes les plus présentes du quotidien de nos concitoyens, mais aussi des habitants du monde entier. Y réchappent encore les Peuples Premiers, isolés semble-t-il dans des déserts, des jungles difficilement pénétrables, ou des montagnes quasi infranchissables.

    C’était sans compter sur des multimilliardaires complètement accros à la technique, qui ont oublié consciencieusement qu’il existe des humains. Ceux-ci ont commencé (oui, déjà) à mettre en orbite dans un ciel déjà bien chargé des dizaines de milliers de satellites de communication en orbite basse. leur but : permettre à des personnes déjà bien argentées de se connecter aux réseaux mondiaux directement, quelle que soit leur position dans le monde : en plein Time Square, comme au sommet de l’Everest, au centre du désert du Sahara, dans la fourmilière de Hong Kong ou leur baignoire douillette. Pour couvrir ce défi énorme, il est prévu un chiffre allant jusqu’à cent mille satellites en orbite basse... dont selon les derniers chiffres quarante deux mille chez Elon Musk.

    Ne nous y trompons pas. Cela oblige déjà à installer de très grandes paraboles partout dans le monde, dont rien que pour Starlink la filiale de Musk trois en France (celle de Bordeaux est déjà opérationnelle). Cela oblige à considérablement renforcer la production électrique, car si ces stations vont consommer, les mini-terminaux que seront les téléphones directs, par milliards, devront recharger leurs batteries. Cela oblige à augmenter encore l’extraction de ressources rares où dans des conditions relevant de l’enfer opèrent même des enfants. Un ami revenant du Kivu, paradis sur Terre il y a cinquante ans, peut en témoigner. Cela oblige à augmenter la production des modules nécessaires. Cela oblige à augmenter le transit de ces matières premières vers les lieux peu nombreux où ils sont traités (souvent avec des produits extrêmement toxiques), en Chine principalement. Malheureux Chinois ! Mais le transit se fait grâce à d’immenses navires, utilisant un fioul tellement lourd et polluant qu’il est nécessaire de le préchauffer avant de l’introduire dans les moteurs. Cerise sur le gâteau, un satellite en orbite très basse ne tient en l’air que deux ans, ensuite il retombe en polluant consciencieusement, donc il faut le renouveler. Il y a généralement du mercure dans les combustibles pour fusées. Hum...

    Nous n’avons traité ici que l’une des utilisations de ces ondes. De plus en plus hautes en fréquences, pulsées comme la plupart des ondes artificielles, donc de plus en plus percutantes sur les êtres vivants (même les plantes), elles sont là, partout, invisibles mais actives. C’est au point que par un plaisir malin les « micro-cells » de la 5G en cours de déploiement (on parle au moins de sept cent mille rien que pour la France) auront le loisir de concentrer, selon le trafic, leurs faisceaux sur de nombreuses personnes possédant un « portable », ou sur une seule : saturation bien au-delà de normes déjà inadéquates, sachant que chaque émetteur, lui, ne dépassera pas ce seuil déjà contestable. Vicieux, non ? Il est prévu que chaque « micro-cell » comporte en fait 64 mini-émetteurs. Houille ! On n’ose imaginer le résultat, surtout sur des locuteurs jeunes et seuls, se connectant le soir avec des copains pour de longues durées.

    Ajoutons à ce bilan « intéressant » le fait que chaque locuteur puisse être contrôlé, observé, même si le contenu de ses conversations est théoriquement protégé. Que reste-t-il de l’intimité ? Rien.

    Pour illustrer tous ces dires, les références abondent : d’où le choix de n’en mettre aucune ou presque. Il suffira de demander : même des livres très pertinents, assez nombreux, existent, au point d’en être gênants pour les Grands Décideurs. Ici, le choix a été d’être assez court, pour que tous en profitent. En revanche, pourquoi en parle-t-on si peu ?

     #satellite #espace #surveillance #satellites #internet #pollution #musk #elon_musk #ondes #réseaux #starlink #smartphones #micro-cell #5G

  • Un jour après son lancement - tesla retire son système avancé d’aide à la conduite
    http://www.lessentiel.lu/fr/hi_tech/story/tesla-retire-son-systeme-avance-d-aide-a-la-conduite-15290610

    La firme automobile a renoncé à la dernière version bêta de son système FSD (Full Self Driving), un jour seulement après l’avoir déployée, en raison de « problèmes ».

    Tesla rétropédale. Moins d’un jour après avoir déployé la version bêta 10.3 de son système FSD (Full Self Driving), à savoir la version entièrement autonome du système de pilotage automatique, le constructeur de voitures électriques l’a suspendue temporairement pour revenir à l’ancienne version 10.2. Son patron Elon Musk l’a confirmé dimanche dans un tweet, évoquant des « problèmes » en guise d’explication. « Veuillez noter que cela est normal avec un logiciel bêta. Il est impossible de tester toutes les configurations matérielles dans toutes les conditions avec l’assurance qualité interne, d’où la version bêta publique », a essayé de rassurer le dirigeant.


    Le logiciel avait été déployé auprès de 2 000 propriétaires de Tesla. (photo : REUTERS)

    La nouvelle version du logiciel avait été rendue disponible auprès de 2 000 propriétaires de Tesla triés sur le volet aux États-Unis sur la base de leur « score de sécurité ». Il s’avère que certains de ces utilisateurs ont rapporté de fausses alertes de collision et d’autres dysfonctionnements du pilote automatique et du régulateur de vitesse sensible au trafic (TACC).

    En août, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), agence américaine de la sécurité routière, avait lancé une enquête visant Tesla et son système avancé de conduite autonome, à la suite d’une série d’accidents ayant causé des blessés aux États-Unis.

    #test #cobayes #version_beta #tesla #fsg #conduite_autonome #voiture #accidents #elon_musk

  • Il aura fallu trois jours pour éteindre l’incendie de la méga-batterie Tesla en Australie
    Préparons-nous à ce nouveau type de catastrophe.
    https://korii.slate.fr/tech/technologie-incendie-mega-batterie-tesla-neoen-australie-victoria-pompie
    Repéré par Thomas Burgel sur The Guardian https://www.theguardian.com/australia-news/2021/aug/02/tesla-big-battery-fire-in-victoria-burns-into-day-three

    Il y a quelques semaines, des experts britanniques tiraient la sonnette d’alarme : les « fermes à batteries » installées à tour de bras un peu partout dans le pays pour compenser les intermittences des énergies renouvelables constituaient de véritables bombes à retardement https://korii.slate.fr/tech/technologie-fermes-batteries-stockage-lithium-ion-danger-incendies-explo .

    Ce risque d’explosion et d’incendie est depuis longtemps connu pour la technologie lithium-ion, mais les exemples sont effectivement appelés à se multiplier. Comme fin juillet à Moorabool dans l’État de la Victoria en Australie, où une « méga-batterie » Tesla de 13 tonnes a explosé puis pris feu https://www.theverge.com/2021/7/30/22602411/neoen-tesla-megapack-fire-victorian-big-battery , mettant les soldats du feu du cru dans une position délicate.

    D’une puissance de 300 MW et produite par la firme française Neoen https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/tesla-et-le-francais-neoen-veulent-construire-une-nouvelle-batterie-geante- , la « Victorian Big Battery » était en cours d’installation et en phase de tests initiaux https://www.bloomberg.com/news/articles/2021-07-30/fire-erupts-at-tesla-big-battery-in-australia-during-testing . L’incident n’a heureusement fait aucun blessé ni mort, et n’a pas impacté la fourniture énergétique de la Victoria.

    Il n’a cependant pas été sans conséquence : une alerte aux fumées toxiques a été émise par les autorités pour les communautés avoisinantes, auxquelles il a été demandé de soigneusement se calfeutrer https://www.smh.com.au/business/the-economy/fire-breaks-out-during-testing-of-victorian-big-battery-near-geelong-2021073 pour éviter tout risque d’intoxication.

    Une première, pas la dernière
    « Il nous semble que c’est la première fois au monde que nous devons faire face à l’incendie d’une méga-batterie », a expliqué Ian Beswicke, chef des pompiers de la zone repris par The Guardianhttps://www.theguardian.com/australia-news/2021/aug/02/tesla-big-battery-fire-in-victoria-burns-into-day-three .

    « Ces feux de méga-packs sont complexes à combattre, car on ne peut pas se contenter de les noyer sous l’eau : ça ne fait que prolonger la durée de l’incendie. »

    Les soldats du feu ont donc pris conseil auprès d’experts de la chose, à commencer par ceux de Tesla. La solution ? Refroidir ce qui entoure l’incendie pour éviter la contagion, et attendre que la chose se consume d’elle-même.

    C’est ce que les pompiers ont fait. Il aura finalement fallu plus de trois jours pour qu’ils puissent déclarer l’incident sous contrôle, et qu’ils commencent à surveiller la zone en cas de récidive.

    Le temps de l’enquête peut désormais advenir : ces batteries géantes étant appelées à se multiplier partout dans le monde, ses conclusions seront sans doute scrutées de très près.

    #fermes_à_batteries #batteries #méga-batteries #Australie #Neoen #méga-packs #pompiers #incendies #Tesla et ses #batteries de merde #elon_musk #énergie #technologie #innovation #technologisme #électricité #transhumanisme

  • Une toute nouvelle Tesla « Plaid » prend feu avec le conducteur au volant

    Une toute nouvelle Tesla Model S « Plaid » a pris feu en Pennsylvanie aux Etats-Unis, avec son conducteur au volant, lequel a eu du mal à sortir du véhicule, selon les autorités et les avocats de l’automobiliste. L’accident s’est passé mardi soir à Haverford, non loin de Philadelphie, ont détaillé dans un communiqué vendredi les pompiers de Lower Merion.

    « En raison de l’ampleur du feu et du type de véhicule impliqué » , plusieurs compagnies ont été dépêchées sur place, ont précisé les pompiers qui ont dû arroser la voiture pendant plus de deux heures pour éteindre l’incendie. Selon des avocats affirmant représenter le conducteur, ce dernier était au volant lorsque le véhicule s’est spontanément embrasé. Il a temporairement été coincé à l’intérieur avant de pouvoir en sortir. L’essentiel de la carrosserie et de l’intérieur du véhicule ont brûlé, montrent des photos postées sur le site des pompiers. . . . . . . .

    Dans un message transmis à l’AFP, Mark Geragos du cabinet Geragos & Geragos, qui dit représenter le conducteur, a estimé qu’il s’agissait d’une situation « effrayante » et « d’un problème majeur évident ».

    La suite : https://www.rtbf.be/info/monde/detail_une-toute-nouvelle-tesla-plaid-prend-feu-avec-le-conducteur-au-volant?id
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  • Polluer avec Elon Musk et les « mineurs » de bitcoin chinois Philippe Mabille

    Ne dites plus « je spécule sur les cryptos » mais « je pollue avec Elon Musk dans une « mine » à charbon chinoise ». Depuis que le fondateur de Tesla s’est rendu compte que sa proposition de payer sa voiture électrique en bitcoin avait un bilan carbone désastreux, rien ne va plus pour la monnaie digitale. Coup de com’ du trublion ou, comme l’affirme dans notre interview un expert acquis à la cause, les conséquences des « pressions » menées par les anti-bitcoins ? Preuve, s’il en est, que le bitcoin, qui représente déjà la consommation énergétique de l’Italie, devient un problème macro et politique.

    Que s’est-il passé entre le 24 mars, lorsque le fantasque milliardaire a lancé sur Twitter son « you can now buy a Tesla with bitcoin » et son changement de pied de cette semaine ? Réponse : 1 milliard de dollars de gains sur son investissement de 1,5 milliard dans la crypto-vedette et surtout une volée de bois, vert évidemment, de la part de quelques détracteurs qui ont fait les comptes : comme le mix énergétique en Chine utilise principalement des centrales à charbon, il y a là de quoi remettre en cause la lutte contre le réchauffement de la planète. Tout cela en quelques clics... . . .

    La suite : https://www.latribune.fr/opinions/editos/polluer-avec-elon-musk-et-les-mineurs-de-bitcoin-chinois-884652.html

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  • Le maire de Gravelines refuse le permis de construire pour les antennes relais d’Elon Musk Mercredi 28 avril 2021 - Par Romane Porcon
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/le-maire-de-gravelines-refuse-le-permis-de-construire-pour-les-antennes-r

    Le maire de Gravelines refuse d’accorder le permis de construire pour les antennes relais au sol que la société d’Elon Musk, SpaceX, veut implanter dans sa commune pour son projet Starlink d’internet par satellite.

    Après avoir dans un premier temps accepté le permis de construire de la base terrestre de Starlink, le maire de Gravelines refuse finalement d’accorder le permis de construire pour les antennes relais au sol que la société d’Elon Musk, SpaceX, veut implanter dans sa commune. Une décision prise par Bertrand Ringot au motif que l’entreprise partenaire, Centurylink, n’a pas répondu aux demandes de prise en charge financière du raccordement au réseau public d’électricité des 9 antennes de télécommunications qui seraient installées, selon l’arrêté municipal daté du 26 avril. 

    Dans un courrier du 5 mars, M. Ringot avait par ailleurs demandé à l’entreprise de fournir des documents « prévus par les textes », en français, sur l’exposition aux champs électromagnétiques générées pour les personnes travaillant ou vivant à proximité. Il n’a pas obtenu de réponse. L’élu avait rendu en novembre un avis favorable, avant de se raviser avec un avis défavorable en mars. Centurylink pourra soit redéposer un permis modifié, soit contester en justice l’arrêté, selon Monsieur Ringot. 

    La société SpaceX, dirigée par Elon Musk, voudrait installer sur cette commune du littoral proche de Dunkerque, neuf dômes de 1,5 m de diamètre dans un enclos de 240 m2. Ils communiqueraient avec les satellites privés que le milliardaire est en train de mettre en orbite à une altitude relativement basse pour fournir un internet haut débit, partout sur le globe, avec un temps de réponse très rapide. Les fusées SpaceX ont à ce jour mis en orbite autour de la Terre environ un millier de satellites pour ce projet d’envergure mondiale baptisé Starlink. En France, l’Agence nationale des fréquences en a autorisé trois, à Villenave d’Ornon (Gironde), Gravelines et Saint-Senier-de-Beuvron (Manche), mais dans ce dernier village de 350 habitants, la mairie s’y oppose par principe de précaution. 

    #spacex #starlink #elon_musk #5g #tesla #espace #satellite #technologisme #saloperies #Dunkerque #technologie #internet #antennes_relais #champs_électromagnétiques #Centurylink