• « Fuite des cerveaux » africains vers le Canada : Québec met fin au recrutement d’infirmières
    https://www.dakaractu.com/Fuite-des-cerveaux-africains-vers-le-Canada-Quebec-met-fin-au-recrutement

    "Fuite des cerveaux" africains vers le Canada : Québec met fin au recrutement d’infirmières
    Il y a quelques années, le Canada plus particulièrement la province du Québec avait entamé une politique de recrutement du personnel infirmier venant d’Afrique. Cette politique de débauchage des infirmières africaines avait créé une pénurie dans certains pays. Radio-Canada a annoncé la décision du Québec de ne plus procéder à ses recrutements de personnel médical en Afrique.
    Elle serait motivée par une recommandation de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de protéger certains systèmes de santé vulnérables.Une décision « réfléchie, juste et équitable », a déclaré Souriya Otmani, l’ambassadrice du Maroc au Canada, qui salue la décision du Québec de ne plus recruter d’infirmières dans son pays pour combler les besoins de main-d’œuvre des hôpitaux québécois.
    Toutefois, Rfi renseigne que le Québec pourrait s’ouvrir à certains pays du Golfe et la Tunisie. Des milliers d’infirmières auraient quitté l’Afrique, notamment les pays de l’Afrique de l’Ouest (Cote d’Ivoire) et du centre (Cameroun) pour le Canada

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#canada#quebec#tunisie#OMS#infirmiere#systemedesante#emigration#sante#etatsdugolfe

  • Révolution espagnole : Soutien et réticences
    https://www.partage-noir.fr/revolution-espagnole-soutien-et-reticences

    Admirant la ténacité avec laquelle les ouvriers et les paysans restent fidèles à leur révolution et à l’élan révolutionnaire, elle porte un jugement amer dans sa correspondance privée sur l’évolution des organisations libertaires. #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée n°8 : « #Emma_Goldman »

    / #Emma_Goldman, #Rudolf_Rocker, Révolution espagnole (1936-1939), #CNT, #@narlivres, Itinéraire - Une vie, une pensée

    #Itinéraire_-_Une_vie,une_pensée_n°8:« _Emma_Goldman » #Révolution_espagnole_1936-1939_

  • Lutte contre l’émigration irrégulière : « Thiès dispose de plusieurs hectares derrière le bassin de Kissane pour pouvoir maintenir les jeunes »( Habib Kane)
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-emigration-irreguliere-Thies-dispose-de-plusieurs-hectares

    Lutte contre l’émigration irrégulière : « Thiès dispose de plusieurs hectares derrière le bassin de Kissane pour pouvoir maintenir les jeunes »( Habib Kane)
    Le président Habib Kane croit dur comme fer qu’il est bel et bien possible de stopper la vague de départs des jeunes via la mer à la recherche d’un avenir incertain. À l’en croire, l’une des solutions est de peaufiner des projets dans l’agroforesterie capables d’enrôler une bonne partie de la jeunesse. Et selon Habib Kane, Thiès peut d’ailleurs jouer un rôle déterminant dans cette lutte à travers des milliers d’hectares dont la cité du rail dispose qui, d’ailleurs, se situent derrière le bassin de rétention de Kissane. M. Kane d’inviter les autorités étatiques à travailler avec les acteurs locaux afin d’en faire d’une pierre deux coups : c’est-à-dire sortir Thiès des affres des inondations et et règler par ricochet le problème lié à l’emploi des jeunes. Habib kane a tenu ces propos lors du lancement de son mouvement dénommé « Thiès Suniou Momell »...

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#jeunesse#terre#thies#migrationirreguliere#emploi#sante

  • La #Birmanie (pour les français) ou le #Myanmar (pour le reste du monde) ça n’itéresse pas grand monde.
    C’est bien dommage, car son rapport avec la #Chine et son #empire illustre les dominations à venir.

    https://www.youtube.com/watch?v=7_9kPgqtd3I

    « La guerre civile fait rage au Myanmar depuis 2021 et elle freine les projets de développement économiques chinois. Comment la Chine gère-t-elle ce problème ? »

    Dans les 10 premiers commentaires de cette vidéo, adastra4741détaille des subtilités territoriales forts intéressantes et qui viennent complèter les propos de grande qualité du créateur de cette chaîne Le Monde en carte.

    #guerre #cartographie

  • #Quebec : Pas de représentant du gouvernement Legault au souper pour Emmanuel Macron Radio-Canada

    Aucun membre du gouvernement québécois n’a assisté jeudi soir au souper officiel organisé par le gouvernement Trudeau en l’honneur du président français Emmanuel Macron, de passage à Montréal.
    Selon des informations obtenues par le 98,5 FM et confirmées par Radio-Canada, ni François Legault ni ses ministres n’ont pris part à l’événement. Seul le délégué général du Québec à Paris, Henri-Paul Rousseau, était présent.
    . . . . .
    À Québec, on se défend d’avoir boycotté l’événement.
    . . . . . .
    Source et suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2107822/pm-ministres-quebec-absents-souper-officiel-macron-montreal?depuisR

    #râteau #emmanuel_macron #macron #en_vedette #international #boycott

  • Drame migratoire au large de Dakar : l’incinération des squelettes et cadavres décomposés n’est pas exclue, (…) des bracelets Pastef retrouvés sur des cadavres…
    https://www.dakaractu.com/Drame-migratoire-au-large-de-Dakar-l-incineration-des-squelettes-et-cadav

    Drame migratoire au large de Dakar : l’incinération des squelettes et cadavres décomposés n’est pas exclue, (…) des bracelets Pastef retrouvés sur des cadavres…
    La pirogue retrouvée ce dimanche soir à 70 km au large des côtes dakaroises, qui avait quitté Mbour il y a environ plus d’un mois, continue de livrer son lot de désolation. En dehors des 30 corps difficilement identifiables et des squelettes qui ont été retrouvés par la Marine et les éléments des sapeurs-pompiers, d’autres découvertes ont été faites. En effet, l’identification du reste des corps est quasiment impossible, car en état de décomposition très avancée en sus d’une odeur nauséabonde. Il est impossible de les sortir du bateau, de les jeter en mer, encore moins de les laisser à bord de la pirogue à la merci des oiseaux migrateurs. Selon les informations de DakarActu, la procédure dans ce cas permettait aux éléments des sapeurs-pompiers de mettre de l’essence sur la pirogue et de l’incinérer. Sauf qu’il faudra que le Président de la République l’ordonne. En effet, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, actuellement hors du pays, est au courant de la situation, mais aucune décision ne pourrait être prise sans son accord. En plus, signataire de la Convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (SOLAS), le Sénégal doit alors se conformer à cette Charte.
    Toujours, selon nos informations, aucune pièce ou indice n’a permis d’identifier les cadavres restants. En revanche, nous apprend-on, certains portaient des habits de « Baye Fall » et trois autres ont mis des bracelets de Pastef. Ce qui laisse penser qu’ils seraient des militants ou sympathisants du Parti au pouvoir. À noter que, d’après nos sources, c’est cette pirogue qui a été portée disparue depuis le mois d’août avec plus de 150 personnes à bord, à destination de l’archipel des îles Canaries.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#mortalite#emigration#routemigratoire#atlantique#sante#migrationirreguliere

  • « Vous tuez nos fils » : au Sénégal, des passeurs de migrants sur le banc des accusés
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/25/vous-tuez-nos-fils-au-senegal-des-passeurs-de-migrants-sur-le-banc-des-accus

    « Vous tuez nos fils » : au Sénégal, des passeurs de migrants sur le banc des accusés
    Il est un peu plus de 11 heures, mardi 24 septembre, lorsque le procureur du tribunal de grande instance de Mbour, à 70 km au sud-est de Dakar, hausse subitement le ton. « C’est à cause de gens comme vous que les drames de l’immigration se succèdent, gronde-t-il devant une salle d’audience comble. Vous tuez nos fils et vous voulez continuer votre vie comme si de rien n’était. »
    Face à lui, sur le banc des accusés, Cheikh Sow, 35 ans, se montre encore plus fébrile. Ses jambes tremblent. Voilà une heure qu’il se débat confusément pour répondre à la question suivante : a-t-il participé, de près ou de loin, à l’organisation d’un trafic de migrants ? « Ces gens que vous dites avoir hébergés quelques jours, vous les avez aussi guidés vers une pirogue en partance pour l’Espagne ? », interroge le procureur. « Oui… », marmonne l’accusé. Après plusieurs minutes de vifs échanges et un haussement d’épaules, il finit par reconnaître des « responsabilités » et « demande pardon à tout le monde ».
    Ce matin-là, outre Cheikh Sow, seize accusés défilent à la barre dans différentes affaires de « trafic de migrants », de « tentative de trafic de migrants » ou d’« escroquerie » de migrants. Face aux drames successifs de la migration clandestine, cette audience a une résonance particulière. Le dernier date de dimanche : 38 corps sans vie ont été retrouvés à bord d’une pirogue à la dérive à 70 km au large de Dakar. Le procureur ne manque pas de le rappeler : « Vous avez vu cette pirogue retrouvée à la dérive ? C’est à ça que mènent vos actes ! »
    Accusés, partie civile, représentants de l’Etat et du pouvoir judiciaire : tous savent que les départs clandestins depuis Mbour se font à quelques centaines de mètres du tribunal, principalement dans le quartier de pêche de Tefess. Le 8 septembre, au moins 39 personnes ont péri dans le naufrage d’un navire surchargé. Des dizaines d’autres sont toujours portées disparues. Trois jours plus tard, le président Bassirou Diomaye Faye, élu le 24 mars et confronté à son tour à la succession de tels drames en mer, s’est rendu sur place en soutien aux familles endeuillées. Le chef de l’Etat a alors annoncé une « traque sans répit » des passeurs et la mise en place d’un numéro vert pour les dénoncer.
    Cheikh Sow a ainsi été arrêté le 19 septembre après qu’un candidat à l’émigration, Omar Sène, l’a dénoncé. Leur pirogue avait dû débarquer ses passagers en raison d’un problème moteur. Interrogé par la présidente du tribunal, le jeune candidat à l’exil déballe tout, profitant du principe de l’immunité des victimes de trafic de migrants prévue par la loi. Il raconte son arrivée depuis sa région natale de Fatick, son hébergement pendant cinq jours par Cheikh Sow, le transfert dans un vieux taxi-brousse sur la plage de Tefess, l’embarquement sur une petite pirogue, puis une plus grosse, les autres passagers (« une centaine », selon lui), les téléphones confisqués…
    Sans oublier la somme déboursée : 480 000 francs CFA (soit 732 euros). « Il m’a par la suite demandé 300 000 francs CFA de plus pour pouvoir retenter la traversée », précise Omar Sène. Acculé, l’accusé cherche toutefois à obtenir la clémence du tribunal, reconnaissant être un maillon du réseau de passeurs, mais pas son organisateur principal. L’audience aura ainsi permis d’établir quelques chaînes de responsabilité. A côté de Cheikh Sow, un autre jeune homme, Mame Mor Ndiaye, chauffeur de taxi de 22 ans, est accusé de complicité dans le même trafic pour avoir conduit les candidats à la migration.
    « Dans une filière, il existe au moins quatre types de profil », explique le commissaire Omar Boun Khatab Guèye, à la tête de la Division nationale de lutte contre le trafic des migrants et pratiques assimilées (DNLT) : « Il y a des recruteurs qui vont à la rencontre des migrants, des hébergeurs, l’organisateur qui glane l’ensemble des sommes d’argent et organise le voyage, puis les capitaines qui vont composer l’équipage de la pirogue en navigation. » L’une des difficultés étant de les attraper tous en même temps.
    Selon la DNLT, en l’espace d’un an, le nombre d’interceptions de pirogues au large du Sénégal a plus que doublé, passant de 25 en 2023 à 61 rien qu’au premier semestre de 2024. Les arrestations de passeurs présumés ayant conduit à un défèrement ont elles aussi bondi, passant de 127 au premier semestre 2023 à 210 en 2024. « Le phénomène est lié à l’augmentation significative des départs, mais aussi à une professionnalisation de la police sénégalaise, avec désormais sept antennes de la DNLT implantées partout sur le territoire », rapporte le commissaire Guèye.
    Selon la loi du 10 mai 2005, le trafic de migrants est un délit puni de cinq à dix ans d’emprisonnement et d’une amende allant de 1 million à 5 millions de francs CFA (de 1 524 à 7 622 euros). « Dans les faits, les peines sont beaucoup moins lourdes et donc moins dissuasives », observe Oumar Sène, avocat de la défense basé à Mbour, qui prône une criminalisation du trafic de migrants avec une période de sûreté de dix ans : « J’ai récemment défendu quelqu’un qui a reçu 120 millions de francs CFA [183 000 euros] pour faire voyager des migrants. Je peux déjà vous dire qu’il ne va pas s’arrêter avec six mois de prison… » Dans le cas de Cheikh Sow, le procureur a requis deux ans de prison, dont un an ferme, pour « tentative de trafic de migrants ». Et un an, dont six mois ferme, pour le jeune chauffeur de taxi Mame Mor Ndiaye, accusé de « complicité ». Le délibéré sera connu le 1er octobre.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#emigration#trafic#mortalite#DNLT#justice#mbour#sante

    • https://www.npr.org/2024/09/20/nx-s1-5120581/three-mile-island-nuclear-power-plant-microsoft-ai

      Three Mile Island, the power plant near Middletown, Pa., that was the scene of the worst commercial nuclear accident in U.S. history, will reopen to power #Microsoft's #data_centers, which are responsible for powering the tech giant’s cloud computing and artificial intelligence programs.

      Constellation #Energy, which bills itself as America’s largest producer of “clean, #carbon-free energy,” announced Friday that it had signed its largest-ever power purchase agreement with Microsoft.

      “Powering industries critical to our nation’s global economic and technological competitiveness, including data centers, requires an abundance of energy that is carbon-free and reliable every hour of every day, and #nuclear_plants are the only energy sources that can consistently deliver on that promise,” said Joe Dominguez, Constellation Energy’s president and CEO.

      The deal will create approximately 3,400 jobs and bring in more than $3 billion in state and federal taxes, according to the company. It also said the agreement will add $16 billion to Pennsylvania’s GDP.

      The agreement will span 20 years, and the plant is expected to reopen in 2028. It will be renamed the Crane Clean Energy Center in honor of Chris Crane, who died in April and served as the CEO of Constellation’s former parent company.

      #Pennsylvania’s nuclear energy industry plays a critical role in providing safe, #reliable, #carbon_free #electricity that helps reduce emissions and grow Pennsylvania’s economy,” Gov. Josh Shapiro said.

      Unlike power plants using fossil fuels, like coal or natural gas, nuclear plants do not directly release carbon dioxide or other greenhouse gas emissions driving global warming.

      The partial nuclear reactor meltdown at Three Mile Island happened on March 28, 1979, when one of the plant’s two reactors’ cooling mechanisms malfunctioned. The #reactor that will be reopened to power Microsoft’s data centers was not involved in the accident.

      #AI #IA
      #Intelligence_artificielle #Consommation_énergétique

    • “Before it was prematurely shuttered due to poor economics, this plant was among the safest and most reliable nuclear plants on the grid, and we look forward to bringing it back with a new name and a renewed mission to serve as an economic engine for Pennsylvania," Dominguez said.

      Ben tiens. Il a juste une conception des générateurs de vapeur foireuse qui fait qu’en cas de brèche sur le circuit primaire ils se vident en quelques dizaines de secondes, privant le dit circuit d’une source d’évacuation de l’énergie. Précisément un des problèmes lors de l’accident.

  • #Data_center emissions probably 662% higher than big tech claims. Can it keep up the ruse?

    Emissions from in-house data centers of #Google, #Microsoft, #Meta and #Apple may be 7.62 times higher than official tally.

    Big tech has made some big claims about greenhouse gas emissions in recent years. But as the rise of artificial intelligence creates ever bigger energy demands, it’s getting hard for the industry to hide the true costs of the data centers powering the tech revolution.

    According to a Guardian analysis, from 2020 to 2022 the real emissions from the “in-house” or company-owned data centers of Google, Microsoft, Meta and Apple are probably about 662% – or 7.62 times – higher than officially reported.

    Amazon is the largest emitter of the big five tech companies by a mile – the emissions of the second-largest emitter, Apple, were less than half of Amazon’s in 2022. However, Amazon has been kept out of the calculation above because its differing business model makes it difficult to isolate data center-specific emissions figures for the company.

    As energy demands for these data centers grow, many are worried that carbon emissions will, too. The International Energy Agency stated that data centers already accounted for 1% to 1.5% of global electricity consumption in 2022 – and that was before the AI boom began with ChatGPT’s launch at the end of that year.

    AI is far more energy-intensive on data centers than typical cloud-based applications. According to Goldman Sachs, a ChatGPT query needs nearly 10 times as much electricity to process as a Google search, and data center power demand will grow 160% by 2030. Goldman competitor Morgan Stanley’s research has made similar findings, projecting data center emissions globally to accumulate to 2.5bn metric tons of CO2 equivalent by 2030.

    In the meantime, all five tech companies have claimed carbon neutrality, though Google dropped the label last year as it stepped up its carbon accounting standards. Amazon is the most recent company to do so, claiming in July that it met its goal seven years early, and that it had implemented a gross emissions cut of 3%.

    “It’s down to creative accounting,” explained a representative from Amazon Employees for Climate Justice, an advocacy group composed of current Amazon employees who are dissatisfied with their employer’s action on climate. “Amazon – despite all the PR and propaganda that you’re seeing about their solar farms, about their electric vans – is expanding its fossil fuel use, whether it’s in data centers or whether it’s in diesel trucks.”
    A misguided metric

    The most important tools in this “creative accounting” when it comes to data centers are renewable energy certificates, or Recs. These are certificates that a company purchases to show it is buying renewable energy-generated electricity to match a portion of its electricity consumption – the catch, though, is that the renewable energy in question doesn’t need to be consumed by a company’s facilities. Rather, the site of production can be anywhere from one town over to an ocean away.

    Recs are used to calculate “market-based” emissions, or the official emissions figures used by the firms. When Recs and offsets are left out of the equation, we get “location-based emissions” – the actual emissions generated from the area where the data is being processed.

    The trend in those emissions is worrying. If these five companies were one country, the sum of their “location-based” emissions in 2022 would rank them as the 33rd highest-emitting country, behind the Philippines and above Algeria.

    Many data center industry experts also recognize that location-based metrics are more honest than the official, market-based numbers reported.

    “Location-based [accounting] gives an accurate picture of the emissions associated with the energy that’s actually being consumed to run the data center. And Uptime’s view is that it’s the right metric,” said Jay Dietrich, the research director of sustainability at Uptime Institute, a leading data center advisory and research organization.

    Nevertheless, Greenhouse Gas (GHG) Protocol, a carbon accounting oversight body, allows Recs to be used in official reporting, though the extent to which they should be allowed remains controversial between tech companies and has led to a lobbying battle over GHG Protocol’s rule-making process between two factions.

    On one side there is the Emissions First Partnership, spearheaded by Amazon and Meta. It aims to keep Recs in the accounting process regardless of their geographic origins. In practice, this is only a slightly looser interpretation of what GHG Protocol already permits.

    The opposing faction, headed by Google and Microsoft, argues that there needs to be time-based and location-based matching of renewable production and energy consumption for data centers. Google calls this its 24/7 goal, or its goal to have all of its facilities run on renewable energy 24 hours a day, seven days a week by 2030. Microsoft calls it its 100/100/0 goal, or its goal to have all its facilities running on 100% carbon-free energy 100% of the time, making zero carbon-based energy purchases by 2030.

    Google has already phased out its Rec use and Microsoft aims to do the same with low-quality “unbundled” (non location-specific) Recs by 2030.

    Academics and carbon management industry leaders alike are also against the GHG Protocol’s permissiveness on Recs. In an open letter from 2015, more than 50 such individuals argued that “it should be a bedrock principle of GHG accounting that no company be allowed to report a reduction in its GHG footprint for an action that results in no change in overall GHG emissions. Yet this is precisely what can happen under the guidance given the contractual/Rec-based reporting method.”

    To GHG Protocol’s credit, the organization does ask companies to report location-based figures alongside their Rec-based figures. Despite that, no company includes both location-based and market-based metrics for all three subcategories of emissions in the bodies of their annual environmental reports.

    In fact, location-based numbers are only directly reported (that is, not hidden in third-party assurance statements or in footnotes) by two companies – Google and Meta. And those two firms only include those figures for one subtype of emissions: scope 2, or the indirect emissions companies cause by purchasing energy from utilities and large-scale generators.
    In-house data centers

    Scope 2 is the category that includes the majority of the emissions that come from in-house data center operations, as it concerns the emissions associated with purchased energy – mainly, electricity.

    Data centers should also make up a majority of overall scope 2 emissions for each company except Amazon, given that the other sources of scope 2 emissions for these companies stem from the electricity consumed by firms’ offices and retail spaces – operations that are relatively small and not carbon-intensive. Amazon has one other carbon-intensive business vertical to account for in its scope 2 emissions: its warehouses and e-commerce logistics.

    For the firms that give data center-specific data – Meta and Microsoft – this holds true: data centers made up 100% of Meta’s market-based (official) scope 2 emissions and 97.4% of its location-based emissions. For Microsoft, those numbers were 97.4% and 95.6%, respectively.

    The huge differences in location-based and official scope 2 emissions numbers showcase just how carbon intensive data centers really are, and how deceptive firms’ official emissions numbers can be. Meta, for example, reports its official scope 2 emissions for 2022 as 273 metric tons CO2 equivalent – all of that attributable to data centers. Under the location-based accounting system, that number jumps to more than 3.8m metric tons of CO2 equivalent for data centers alone – a more than 19,000 times increase.

    A similar result can be seen with Microsoft. The firm reported its official data center-related emissions for 2022 as 280,782 metric tons CO2 equivalent. Under a location-based accounting method, that number jumps to 6.1m metric tons CO2 equivalent. That’s a nearly 22 times increase.

    While Meta’s reporting gap is more egregious, both firms’ location-based emissions are higher because they undercount their data center emissions specifically, with 97.4% of the gap between Meta’s location-based and official scope 2 number in 2022 being unreported data center-related emissions, and 95.55% of Microsoft’s.

    Specific data center-related emissions numbers aren’t available for the rest of the firms. However, given that Google and Apple have similar scope 2 business models to Meta and Microsoft, it is likely that the multiple on how much higher their location-based data center emissions are would be similar to the multiple on how much higher their overall location-based scope 2 emissions are.

    In total, the sum of location-based emissions in this category between 2020 and 2022 was at least 275% higher (or 3.75 times) than the sum of their official figures. Amazon did not provide the Guardian with location-based scope 2 figures for 2020 and 2021, so its official (and probably much lower) numbers were used for this calculation for those years.
    Third-party data centers

    Big tech companies also rent a large portion of their data center capacity from third-party data center operators (or “colocation” data centers). According to the Synergy Research Group, large tech companies (or “hyperscalers”) represented 37% of worldwide data center capacity in 2022, with half of that capacity coming through third-party contracts. While this group includes companies other than Google, Amazon, Meta, Microsoft and Apple, it gives an idea of the extent of these firms’ activities with third-party data centers.

    Those emissions should theoretically fall under scope 3, all emissions a firm is responsible for that can’t be attributed to the fuel or electricity it consumes.

    When it comes to a big tech firm’s operations, this would encapsulate everything from the manufacturing processes of the hardware it sells (like the iPhone or Kindle) to the emissions from employees’ cars during their commutes to the office.

    When it comes to data centers, scope 3 emissions include the carbon emitted from the construction of in-house data centers, as well as the carbon emitted during the manufacturing process of the equipment used inside those in-house data centers. It may also include those emissions as well as the electricity-related emissions of third-party data centers that are partnered with.

    However, whether or not these emissions are fully included in reports is almost impossible to prove. “Scope 3 emissions are hugely uncertain,” said Dietrich. “This area is a mess just in terms of accounting.”

    According to Dietrich, some third-party data center operators put their energy-related emissions in their own scope 2 reporting, so those who rent from them can put those emissions into their scope 3. Other third-party data center operators put energy-related emissions into their scope 3 emissions, expecting their tenants to report those emissions in their own scope 2 reporting.

    Additionally, all firms use market-based metrics for these scope 3 numbers, which means third-party data center emissions are also undercounted in official figures.

    Of the firms that report their location-based scope 3 emissions in the footnotes, only Apple has a large gap between its official scope 3 figure and its location-based scope 3 figure.

    This is the only sizable reporting gap for a firm that is not data center-related – the majority of Apple’s scope 3 gap is due to Recs being applied towards emissions associated with the manufacturing of hardware (such as the iPhone).

    Apple does not include transmission and distribution losses or third-party cloud contracts in its location-based scope 3. It only includes those figures in its market-based numbers, under which its third party cloud contracts report zero emissions (offset by Recs). Therefore in both of Apple’s total emissions figures – location-based and market-based – the actual emissions associated with their third party data center contracts are nowhere to be found.”

    .
    2025 and beyond

    Even though big tech hides these emissions, they are due to keep rising. Data centers’ electricity demand is projected to double by 2030 due to the additional load that artificial intelligence poses, according to the Electric Power Research Institute.

    Google and Microsoft both blamed AI for their recent upticks in market-based emissions.

    “The relative contribution of AI computing loads to Google’s data centers, as I understood it when I left [in 2022], was relatively modest,” said Chris Taylor, current CEO of utility storage firm Gridstor and former site lead for Google’s data center energy strategy unit. “Two years ago, [AI] was not the main thing that we were worried about, at least on the energy team.”

    Taylor explained that most of the growth that he saw in data centers while at Google was attributable to growth in Google Cloud, as most enterprises were moving their IT tasks to the firm’s cloud servers.

    Whether today’s power grids can withstand the growing energy demands of AI is uncertain. One industry leader – Marc Ganzi, the CEO of DigitalBridge, a private equity firm that owns two of the world’s largest third-party data center operators – has gone as far as to say that the data center sector may run out of power within the next two years.

    And as grid interconnection backlogs continue to pile up worldwide, it may be nearly impossible for even the most well intentioned of companies to get new renewable energy production capacity online in time to meet that demand.

    https://www.theguardian.com/technology/2024/sep/15/data-center-gas-emissions-tech
    #données #émissions #mensonge #ChatGPT #AI #IA #intelligence_artificielle #CO2 #émissions_de_CO2

  • L’invitée du jour — Parler de l’actualité aux enfants, avec Anne Cordier - PHARE FM
    https://pharefm.com/2024/09/16/linvitee-du-jour-parler-de-lactualite-aux-enfants-avec-anne-cordier

    Entre événements tragiques et informations parfois difficiles à comprendre, il est souvent compliqué de trouver la bonne approche pour sensibiliser les plus jeunes et à l’actualité et au monde qui les entoure. Anne Cordier, Professeure des Universités en Sciences de l’Information et de la Communication, nous éclaire sur le sujet.
    16 septembre 2024-

    #Anne_Cordier #Podcast #Information #Enfants #EMI

  • Pourquoi Macron ne devrait pas trop pavoiser à propos de son bilan sur l’emploi

    https://www.nouvelobs.com/economie/20240917.OBS93690/pourquoi-macron-ne-devrait-pas-trop-pavoiser-a-propos-de-son-bilan-sur-l-

    Autrement dit, ce qu’Emmanuel Macron a réussi à faire spécifiquement mieux que les autres en Europe c’est surtout d’« uberiser » le marché du travail en multipliant les emplois de faux indépendants et les petits boulots précaires et mal payés correspondants.

  • « EM souhaite qu’on avance vite » : les mails d’un patron de #McKinsey accablent le président | Mediapart

    https://www.mediapart.fr/journal/france/170924/em-souhaite-qu-avance-vite-les-mails-d-un-patron-de-mckinsey-accablent-le-

    Une enquête de « Cash Investigation » révèle des échanges inédits qui confirment l’implication d’une équipe du cabinet de conseil américain dans l’élection d’Emmanuel Macron en 2017. La loi interdit pourtant aux entreprises d’aider les candidats.

    Antton Rouget

    17 septembre 2024 à 12h07

    UneUne pierre supplémentaire dans le jardin d’Emmanuel Macron et McKinsey. Tandis que les liens entre le président de la République et le célèbre cabinet de conseil suscitent d’importants questionnements ayant conduit à l’ouverture d’une enquête judiciaire, fin 2022, pour des soupçons de financement illégal de la campagne présidentielle 2017, l’émission « Cash Investigation » diffuse, mardi 17 septembre, de nouvelles informations décisives sur cette période clé dans la relation entre le chef de l’État et la firme américaine.

    Au cœur de ces révélations figurent notamment des mails d’un directeur associé de McKinsey, Karim Tadjeddine, responsable du secteur public, avec qui Emmanuel Macron a commencé à travailler dès 2007 en tant que sherpa de la commission Attali. Depuis que son rôle dans la campagne 2017 a été mis en lumière, Tadjeddine a toujours affirmé s’être engagé à titre bénévole auprès d’Emmanuel Macron, dont il partageait le projet libéral. Mais cette défense est mise à mal par plusieurs échanges datant de 2016 et 2017, années pendant lesquelles plusieurs cadres de McKinsey ont porté, en relation directe avec le candidat, un des projets phares d’En Marche au moment de son lancement.

    Karim Tadjeddine a désigné cette opération « Chicxulub », du nom de ce cratère creusé au Mexique par l’astéroïde qui aurait provoqué l’extinction des dinosaures, en référence à l’ambition d’En Marche d’exploser le paysage politique et de faire disparaître les vieilles écuries politiques. Concrètement, à travers « Chicxulub », des salarié·es de McKinsey ont développé pendant des mois, en 2016, une plateforme numérique, baptisée « Au service de tous », ayant pour objectif de mobiliser les citoyen·nes dans la campagne. Son « lancement » a été annoncé par Karim Tadjeddine dans un mail envoyé depuis son adresse professionnelle, le 6 avril 2016, le jour même de la présentation officielle d’En Marche par Emmanuel Macron.

    Ce coup de pouce est intervenu tandis que deux consultants de la firme avaient déjà participé dès 2015 à des réunions à Bercy aux côtés de plusieurs fidèles d’Emmanuel Macron, alors ministre de l’économie, pour anticiper la création de son parti. « Dès 2015 et 2016, des membres de McKinsey ont préparé la campagne », appuie auprès de « Cash Investigation » un ancien proche du chef de l’État, sous couvert d’anonymat, en expliquant avoir « depuis le début » ressenti des « questionnements sur l’éthique des relations entre McKinsey et la campagne ». Ce témoignage appuie les précédents récits et documents révélés par Mediapart en mars 2022 sur l’engagement du cabinet de conseil auprès d’Emmanuel Macron, avant même qu’il se lance officiellement dans la course présidentielle.

    L’enquête de « Cash Investigation » montre aussi que Karim Tadjeddine, qui pilotait personnellement l’opération « Chicxulub », avait connaissance du risque que représentait cette implication au regard des règles de financement de la vie publique. « Chicxulub ne peut pas et ne doit pas être rattaché formellement à En Marche ! », alertait-il le 12 mai 2016 dans un mail à ses équipes, en rappelant qu’un parti politique est « soumis à des règles très étroites », dont l’interdiction de recevoir des prestations gratuites de la part d’entreprises.

    Trois salariés mobilisés
    À peine un mois plus tard, le même Tadjeddine revenait pourtant vers ses interlocuteurs, avec un nouveau message on ne peut plus explicite, daté du 13 juin : « Ai vu #EM [#Emmanuel_Macron – ndlr] ce week-end qui souhaite que l’on avance vite. » Le directeur de McKinsey insistait encore, trois jours plus tard : « Cher tous, Go pour #Chicxulub avec objectif de proposer l’offre aux membres en septembre. » Une échéance qui ne doit rien au hasard puisqu’il s’agit du moment précis où Emmanuel Macron a décidé d’accélérer sa campagne, au lendemain de sa démission du gouvernement, le 30 août.

    De juin 2016 à novembre 2016, les travaux sur la plateforme « Au service de tous » auront nécessité pas moins de vingt-cinq réunions, recense « Cash Investigation », et mobilisé à titre gracieux trois salariés de McKinsey : Karim Tadjeddine (dont les prestations sont habituellement facturées 10 000 euros par jour, selon l’enquête), son assistant et un consultant « senior » pour l’opérationnel (au tarif à la journée situé entre 3 000 à 4 000 euros). À ce soutien s’ajoutent aussi la participation d’autres membres de la firme dans l’élaboration du programme ou le recueil des dons, par exemple.

    La suite, on la connaît : à partir de 2017 et l’élection d’Emmanuel Macron, McKinsey intègre les différents catalogues officiels (DITP, Ugap, DAE) lui permettant d’accéder aux marchés étatiques les plus stratégiques, en infusant sa conception des politiques publiques dans les plus hautes sphères de l’administration (comme sur la gestion du covid, les finances publiques ou l’évolution du métier d’enseignant).

    Le cabinet de conseil a ainsi vu son activité en lien avec le secteur public exploser de 2017 à 2022, bénéficiant d’au moins 72,8 millions d’euros de contrats publics sur cette période faste. Sans toutefois payer d’impôt sur les sociétés de 2011 à 2020, comme l’a révélé la commission d’enquête sénatoriale. 

    Dans la fiche d’évaluation de 2019, révélée par Le Nouvel Obs, Karim Tadjeddine notait que son portefeuille clients avait doublé et que la firme agissait désormais à tous les niveaux de l’État, « gouvernement, agences, hôpitaux et entreprises publiques ». Son réseau aussi a explosé : on y trouve des dirigeants d’entreprises, des conseillers voire des ministres, mais surtout, écrit Karim Tadjeddine, le « Président (relation ancienne de dix ans) ». 

    « #Cash_Investigation » : « McKinsey, une firme au cœur du pouvoir », enquête de Donatien Lemaitre, disponible à partir du mardi 17 septembre sur France 2.

  • Data shows post-Oct. 7 emigration surge from Israel, which has since stabilized

    More Israelis were already moving abroad mid-2023 compared to previous year, but departures spiked after Hamas-led attack, before quickly going back down in following months

    19 July 2024
    https://www.timesofisrael.com/data-shows-post-oct-7-emigration-surge-from-israel-which-has-since-st

    Tout en notant une forte augmentation des départs, l’ordre de grandeur (+12000 sur octobre 23-mars 24) reste très intérieur à ce qui était cité dans un article d’Al Mayadeen que @gonzo avait référencé
    https://seenthis.net/messages/1030519 qui parlait d’un demi million de départs, mais visiblement sans prendre en compte les retours.

    • voir aussi cet article assez technique qui évoque des changements de catégories statistiques expliquant une baisse de population de 150.000 résidents en Israël en 2023 par rapport à 2022, avec une accélération en 2023
      Israel’s emigration rate jumps as it learns to count
      https://en.globes.co.il/en/article-israels-emigration-rate-jumps-as-it-learns-to-count-1001472157

      Dr. Ahmad Hleihel, Director of the Demography Sector at the Central Bureau of Statistics, explained that the change in the system increased the number of people emigrating and immediately cut “Census Day 2022” numbers by about 105,000 Israelis: 1.1% of the total population; 0.7% of the Jews, 0.2% of the Arabs, and 12% of the remainder. Since then, the data reveal, another 60,000 Israelis emigrated in 2023, which compares with an average of just 40,000 emigrants annually over the past decade, and 47,000 new immigrants during the last year. “This is a big difference,” emphasizes Hleihel. “Within a year and seven months, the number of Israelis decreased by 150,000, in comparison with the old calculation.”

      The good news is that 30,000 Israelis have also returned during the past year, some to join the war effort. Still, this is an exceptional negative net balance of 30,000 emigrants within one year.

      #Israel #outmigration #émigration

    • Le problème majeur, c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit de départ temporaires ou davantage permanents, et surtout on ignore comment les statistiques tiennent compte des très nombreux binationaux. Tout à la fin du post noté hier, celui de Eran Etzion, cette remarque qu’il se refuse à développer : « the wave of departure from the country of our good sons, our daughters, their sons and daughters ».
      « Our good sons », cela doit vouloir dire « nos fils de bonnes familles azkhénazes bien éduqués (et moins fanatisés) »...

    • https://en.globes.co.il/en/article-foreign-residents-gradually-returning-to-israels-housing-market

      Some 28,000 Jews have immigrated to Israel since the start of the war, according to figures from the Ministry of Aliya and Integration. Estimates are that a few more thousand will arrive by the end of 2024, meaning there is a significant decrease from the 46,600 immigrants in 2023.

      Alongside the immigrants there are foreign residents preparing the ground for the future by buying apartments for investment, or the option of moving to Israel at some stage. According to the latest survey of housing sales by the Ministry of Finance chief economist, in July 2024 there was a 62% increase in apartment purchases in Israel by foreign residents compared with July 2023. This figure was included in the investment purchases section of the survey. This sounds like a big increase but overall 174 apartments were purchased by foreign residents in July 2024 - an increase of just 70 over July 2023. Compared with June 2024 the rise was 8%, and still far from the peak in 2022.

      The report found that the dominant location for housing purchases by foreign residents is Jerusalem with 55% of purchases in the capital. Other popular locations for foreign residents are more surprising including Kiryat Ono and Netanya.

      Another interesting trend that has emerged is the purchase of a cluster of homes by community members who come to Israel to buy together and are even prepared to buy complete projects from developers, who for their part invest great efforts in marketing to Jews abroad.

  • #Apprentissage : l’#arnaque à 25 milliards d’euros d’#Emmanuel_Macron

    Une étude de l’OFCE (https://www.ofce.sciences-po.fr/pdf/pbrief/2024/OFCEpbrief135.pdf) montre que l’#alternance vantée par le président de la République a surtout permis d’arroser, sans contrepartie, les entreprises d’#argent_public, avec un effet limité sur l’accès à l’emploi.

    L’apprentissage est le totem d’Emmanuel Macron, sa baguette magique pour l’#emploi de #jeunes. Problème, cela coûte un pognon de dingue et ce n’est pas très efficace pour lutter contre le #chômage. C’est ce qui ressort d’une étude publiée le 12 septembre par l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE).

    Son auteur, l’économiste #Bruno_Coquet, dénonce, dans un entretien à la Tribune, un « #effet_d’aubaine gigantesque » pour les #entreprises qui embauchent via ce dispositif. Il rappelle que « jamais en France un emploi n’a été aussi soutenu, que ce soit dans le secteur public ou privé ».

    (#paywall)

    https://www.humanite.fr/societe/aides-publiques/apprentissage-larnaque-a-25-milliards-deuros-demmanuel-macron
    #macronisme #Macron #coût

  • Les #femmes aux jardins : cultures vivrières et émancipation
    https://metropolitiques.eu/Les-femmes-aux-jardins-cultures-vivrieres-et-emancipation.html

    Résiduels en France, les jardins familiaux ou ouvriers sont nombreux en #Russie, où ils contribuent significativement à l’alimentation des citadins. L’enquête de Camille Robert-Bœuf à Kazan et en #Île-de-France montre que les femmes y prennent une place grandissante, à la fois comme jardinières et figures associatives locales. Dans les métropoles occidentales, le foncier non bâti cristallise les conflits d’usages qui sont au cœur de nombreuses mobilisations environnementales et agroécologiques (Paddeu #Terrains

    / #jardin, #alimentation, femmes, #émancipation, Russie, Île-de-France, #jardins_ouvriers

    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/met-robert-boeuf.pdf

  • Immigration irrégulière : « les jeunes sont enragés par certaines pratiques c’est pourquoi nous saluons les actes du PR » (Youssou Bèye, JPS/Italie)
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-les-jeunes-sont-enrages-par-certaines-pratiques-c

    Immigration irrégulière : « les jeunes sont enragés par certaines pratiques c’est pourquoi nous saluons les actes du PR » (Youssou Bèye, JPS/Italie)
    Le responsable de la communication de la jeunesse patriotique de l’Italie, Youssou Bèye a qualifié les départs massifs des jeunes de manque de d’espoir. D’après lui, les jeunes sont enragés par les pratiques des autorités et des régimes qui se sont succédé sur plusieurs domaines notamment le foncier. « Nos régimes précédents ont failli mettre les jeunes dans les conditions idoines. Si les politiques mises en place étaient assurées les jeunes allaient rester chez eux. », a dit le responsable politique qui énumère le cas du village Lébou de Yoff. Youssou Bèye s’exprimait, ce 13 septembre, lors de l’émission « En Ligne » de Dakaractu.

    #Covid-19#migrant#migration#jeunesse#emigration#foncier#lebou#sante#senegal

  • Voix sans issue ? Amazon officialise une narration audio par l’IA
    https://actualitte.com/article/119155/audiolivres/voix-sans-issue-amazon-officialise-une-narration-audio-par-l-ia

    La proposition d’Amazon aux narrateurs et narratrices sent tellement l’arnaque, comme toutes les propositions d’Amazon (ce que Cory Doctorow appelle « emmerdification »).

    L’amélioration des outils de synthèse vocale, grâce aux possibilités de l’intelligence artificielle, suscite l’intérêt de plusieurs acteurs du livre audio. Amazon et sa filiale Audible en tête : après le développement d’une solution à destination des auteurs autopubliés, la multinationale inaugure une offre dirigée vers les narrateurs eux-mêmes. Elle propose aux professionnels de « cloner » leurs voix, pour en faire des outils de l’IA, moyennant rémunération.

    Publié le :

    11/09/2024 à 11:08

    Antoine Oury

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    Amazon et Audible exploitent plus franchement les possibilités des technologies basées sur l’intelligence artificielle, avec l’ouverture d’un nouveau programme adressée aux narrateurs et narratrices professionnels. Sur le territoire américain uniquement, la firme leur propose de « cloner » leurs voix, pour que ces dernières soient ensuite utilisées à des fins de génération de livres audio.

    Autrement dit, les professionnels de la voix intéressés participeront à l’entrainement de l’intelligence artificielle d’Audible, qui prendra alors le relais, en reproduisant timbre, intonations et rythmes de lecture sur toute une variété de textes.

    En guise de compensation, lorsque la voix reproduite par l’IA sera utilisée pour lire un texte, le propriétaire de celle-ci sera rémunéré en recevant une part des revenus générés — Amazon n’a pas encore détaillé le pourcentage reversé.
    Une phase de test

    Dévoilée sur le blog d’ACX - pour Audiobook Creation Exchange, la place de marché d’Amazon pour la création de livres audio -, l’opération reste pour l’instant très fermée, et réservée à un petit nombre de narrateurs professionnels.

    Grâce à ce programme, « les participants peuvent développer leurs capacités de production de livres audio de haute qualité, générer de nouvelles activités en acceptant plus de projets simultanément et augmenter leurs revenus », promet la multinationale. D’après la publication, les narrateurs participants, même une fois leur voix « clonée » par l’IA, conserveront un contrôle sur les textes qu’ils « liront » de manière artificielle.

    À LIRE - En région PACA, l’IA observée sous toutes les coutures

    Par ailleurs, les narrateurs seront amenés, en utilisant les outils à disposition fournis par ACX, à contrôler la qualité de la lecture par l’IA, voire à corriger les erreurs éventuellement commises par cette dernière. La reproduction de leur voix par l’intelligence artificielle sera totalement gratuite pour les narrateurs intéressés, souligne Amazon.
    Diversifier le catalogue

    ACX travaille de longue date avec des narrateurs et narratrices professionnels, qu’il met en lien avec des auteurs, des éditeurs et des producteurs désireux de créer et commercialiser des livres audio. Cette accélération de la production, avec l’aide de l’intelligence artificielle, présente l’opportunité pour la firme d’étendre un peu plus son catalogue de titres disponibles.

    À LIRE - Amazon révèle une synthèse vocale “de pointe” avec BASE TTS

    Face à la concurrence de Spotify et d’autres acteurs du marché, Amazon entend accomplir pour le livre audio ce qu’elle a réalisé pour l’autopublication : devenir une plateforme incontournable, en proposant le plus grand nombre de références.

    Les auteurs autoédités ont déjà la possibilité de générer un livre audio à l’aide de l’intelligence artificielle, en s’appuyant sur la synthèse vocale — une voix totalement générée, qui ne s’inspire pas forcément d’une voix existante, donc. En mai dernier, Amazon avançait le chiffre de 40.000 livres audio générés automatiquement via ce programme. Des titres qui, produits avec les outils d’Amazon, resteront commercialisés par la firme avant tout...

    Photographie : illustration, murdelta, CC BY 2.0

    #Amazon #Livre_audio #Emmerdification #Voix_clonée

  • À #Genève, un musée met en débat la restitution d’œuvres

    Le musée d’ethnographie de Genève met au jour ses errements passés, dans une exposition stimulante consacrée au rôle joué par la ville suisse dans le monde colonial. Et envisage, sur un registre apaisé, la restitution de pans de sa collection.

    La manœuvre n’est pas si fréquente : à Genève, un vénérable musée a décidé de faire en grand son autocritique, et d’égratigner la légende de ses pères fondateurs. À travers l’exposition « Mémoires. Genève dans le monde colonial », le musée d’Ethnographie (MEG), inauguré en 1901, interroge ses collections sous le prisme colonial. Il pose aussi de manière subtile l’enjeu des restitutions, non sans écho avec le film de Mati Diop Dahomey, qui sort en salles mercredi 11 septembre.

    Sur le parcours conçu dans l’immense sous-sol sombre du musée, une vitrine est consacrée à l’un des glorieux donateurs de l’établissement, le peintre suisse Émile Chambon (1905-1993), qui avait amassé un millier de pièces d’Afrique et d’Océanie : il surgit dans un autoportrait de 1931, portant le casque et l’uniforme de son oncle, qui fut administrateur colonial en Afrique équatoriale française. C’est de cet oncle qu’il avait hérité les premiers artefacts africains de sa collection.

    Un artiste contemporain, Mathias Pfund, a inversé les bordures du cadre de cette peinture malaisante, l’un des cœurs malades de cette exposition : une discrète intervention, qui signale que quelque chose s’est déréglé. Face aux objets personnels de Chambon, qui traduisent sa fascination pour l’Afrique, ont été rassemblés, dans une autre vitrine, certains de ses dons au musée : des statues de cuivre ou de fer qui représentent des gardiens de reliquaires kotas, sur les territoires du Gabon et de la République du Congo.

    Lorsque des missionnaires ont arraché ces figures au XIXe siècle, ils se sont débarrassés, en les brûlant ou en les cachant en forêt, des corbeilles d’os qu’elles surveillaient. Depuis, le MEG les a exposées comme de simples statues africaines. Cette fois, le musée a sculpté de nouvelles urnes funéraires glissées au pied de leurs gardiens, avec l’aide de visiteurs réguliers du MEG d’origine kota, pour tenter de rendre à ces objets une forme d’intégrité.

    « Dans l’exposition, les objets n’illustrent pas les discours. Les propos historiques viennent étoffer, dans un deuxième temps, l’histoire de ces objets. C’est pourquoi il y a beaucoup de choses que nous ne disons pas, sur le colonialisme à Genève et en Suisse, parce que les objets de notre collection ne le racontent pas », précise la Française Floriane Morin, commissaire de l’exposition.
    Le colonialisme suisse

    La Suisse, puissance coloniale ? L’affirmation peut surprendre, en particulier depuis la France. Dans l’exposition, une carte interactive relaie les conclusions d’un rapport de 2022 sur « l’héritage raciste et colonial dans l’espace public genevois ». « L’État suisse n’a pas conquis de territoires ni administré directement de colonies, explique Fabio Rossinelli, l’un des historiens qui ont travaillé sur l’exposition, rattaché aux universités de Lausanne et de Genève. Mais des sociétés suisses se sont formées spontanément, en Égypte ou encore au Brésil, qui étaient reconnues par le corps consulaire, et entretenaient des relations avec Berne. »

    Il poursuit, soucieux de « ne pas dédouaner l’État de ses responsabilités » : « L’État était bien présent, mais plutôt un peu à l’arrière-plan, en cachette. Prenez la Société de géographie de Genève [fondée en 1858 – ndlr]. C’était une société privée. Des collaborations avec l’État avaient lieu, des subventions étaient au besoin octroyées. On voulait favoriser l’intégration du pays dans le monde impérial et colonial. » Beaucoup des missionnaires suisses partis à cette époque, soutenus par cette société, ont rapporté des objets qui constituent le socle des collections actuelles du MEG.

    Quant à l’implication de la Suisse dans la traite négrière, elle est, là encore, bien réelle. D’après l’historienne Béatrice Veyrassat, la participation suisse à la traite, d’une manière « active » (des commerçants suisses qui recourent à l’esclavage dans leurs plantations aux Amériques) ou « indirecte » (via des investissements dans des compagnies maritimes dotées de bateaux négriers) « est estimée entre 1 % et 2 % de l’ensemble des Africain·es déplacé·es vers les Amériques ».

    Avec Nantes, Genève fut aussi, à partir des années 1670, l’un des centres de production des « indiennes », ces tissus fabriqués à partir de coton importé des comptoirs d’Inde (les collections suisses d’indiennes sont accrochées au château de Prangins, on ne voit que des reproductions frustrantes dans l’exposition genevoise). Ces indiennes pouvaient servir de monnaie d’échange des Européens contre des êtres humains mis en esclavage dans les ports africains, lors du commerce triangulaire. En 1785, pas moins de 20 % de la population active à Genève travaille pour une dizaine d’« indienneries ».
    Objets éclatés

    À bien des endroits, l’exposition est coupante et inconfortable, en particulier lorsqu’elle revient de manière très précise sur le travail problématique des équipes passées du MEG. Alors que Genève organise une « exposition nationale suisse » en 1896, dotée en son sein d’un « village noir », dans la sinistre tradition des zoos humains, le MEG achète à l’époque 85 artefacts fabriqués par ces captifs africains, majoritairement venus du Sénégal et de Gambie. Mais les experts du musée gomment ensuite leur origine et les font passer pour des objets fabriqués en Afrique de l’Ouest.

    Autre silence complice : une sublime coiffure de femme faite de cuir et de fer, attribuée à une femme d’origine herero, rapportée de Namibie par un couple de collectionneurs en 1906. Au même moment se déroule, de 1904 à 1908, le génocide des Herero (et des Nama), premier génocide commis par l’Allemagne. « La datation de ces objets laisse peu de doutes quant au contexte génocidaire et d’extrêmes violences qui a rendu leur acquisition possible », tranche un cartel de l’exposition.

    Une vitrine montre encore un ustensile aux allures de fouet, utilisé pour repousser les mouches, dans le Ghana du XIXe siècle. Ce chasse-mouches, peut-être détenu par un roi, avait aussi valeur de talisman coranique. À une date inconnue, des employés du musée l’ont éventré pour lui retirer sa charge magique, constituée notamment d’une lame de couteau – disparue – et de cinq feuillets de prières, retrouvés des décennies plus tard dans un tiroir du musée. « Comment perdre l’intégrité d’un objet au musée ? », s’interroge un cartel.

    L’exposition revient aussi sur l’essor de l’anthropologie telle qu’elle est enseignée à Genève à partir de 1860, discipline qui s’est distinguée en justifiant l’impérialisme occidental et en décrétant la supériorité européenne. C’est le point d’ancrage morbide des premières collections d’objets amassées à Genève, qui, là encore, alimenteront les réserves du MEG. Dans les années 1920, Eugène Pittard, fondateur du musée, tire aussi profit du trafic de restes humains dans les colonies britanniques.
    « Ramatriement »

    Floriane Morin assume cette approche « incisive » vis-à-vis de l’histoire de son musée, « parce qu’elle est la seule condition à la possibilité d’une réparation ». Mais est-il encore possible de décoloniser un musée construit sur des mensonges aussi lourds ? Même si le MEG s’est doté d’un nouveau bâtiment en 2014, en forme de pirogue blanche spectaculaire et facile à reconnaître dans le paysage genevois, ne faudrait-il pas plutôt fermer ses portes à jamais ?

    L’un des espaces les plus originaux de l’exposition prouve en tout cas que le musée a encore des choses à dire, et des chantiers à mener. « Nous ne parviendrons pas à décoloniser notre musée, à redéfinir l’institution, sans engager des relations sur le temps long, avec des personnes qui sont le plus à même [originaires des pays et populations concernés – ndlr] de reconsidérer ces collections et de réfléchir à leur avenir », avance encore Floriane Morin.

    Cinq « capsules » ont été aménagées, comme autant de cocons qui posent la question de la restitution d’objets aux populations qui les réclament. Dans ces salles, des registres de paroles se mêlent – juridiques, historiques, administratifs, intimes, mais aussi depuis le Nord et les Suds –, pour restituer le dialogue entretenu au fil des décennies entre le MEG et des populations autochtones.

    Ici, des objets déjà restitués à une communauté autochtone du Canada – un « ramatriement » plutôt qu’un rapatriement, précise le cartel – sont représentés par de simples silhouettes de papier noir sur le mur. On prend des nouvelles de leur vie d’après, réintégrés à des cérémonies rituelles. Ailleurs, un réseau de huit musées suisses négocie directement avec le Nigeria, pour le retour de biens originaires de l’ancien royaume du Bénin.

    L’histoire de deux mâts-totems est sans doute la plus emblématique. Achetés en 1955 par un collectionneur suisse dans une ville du sud-est de l’Alaska, les deux immenses totems aux motifs d’oiseaux ont été plantés dans le jardin du musée suisse pendant trente-quatre ans. Stockés par la suite dans des entrepôts dans un souci de protection, ils ont été remplacés par des copies. Mais ils sont restés des emblèmes de ce quartier de Genève au fil des années. L’exposition donne la parole aux descendants du sculpteur de ces mâts, qui disent leur sensation de manque et l’importance qu’ils revêtent encore pour eux, mais décrit aussi l’attachement de générations de Genevois·es à ces objets aux pouvoirs manifestement actifs des deux côtés de l’Atlantique.

    « Il y a une histoire qui se crée après la restitution, insiste Floriane Morin. Les restitutions ne sont pas la fin de quelque chose. Rendre un objet n’est pas fermer la porte, mais entamer une nouvelle histoire avec des personnes qui nous font confiance, cela crée plein de choses, déclenche de nouveaux projets, et c’est aussi ce que nous avons voulu raconter dans cette exposition. »

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/100924/geneve-un-musee-met-en-debat-la-restitution-d-oeuvres

    #Suisse #Suisse_coloniale #colonialisme_suisse #MEG #exposition
    #oeuvres_d'art #art #décolonial #Afrique #pillage #musées #colonisation #Emile_Chambon #Océanie #héritage #Société_de_géographie_de_Genève #missionnaires #objets #traite_négrière #indiennes #tissus #industrie_textile #coton #esclavage #exposition_nationale_suisse #village_noir #zoo_humain #ramatriement #réparation #mensonges

    ping @reka @cede

    –-

    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_suisse :
    https://seenthis.net/messages/868109

    • La Collection

      La Collection propose de (re)découvrir les objets muséifiés par le prisme de leur ancrage dans l’histoire coloniale du Musée d’ethnographie de Genève. Ils se sont imposés dans ce parcours. La trame narrative se tisse autour d’eux, par les récits, les indices ou les silences de leurs trajectoires jusqu’au Musée, par les assignations qu’ils ont subies, mais aussi par les multiples identités qu’ils assument, selon qui interagit avec eux. Les biographies fragmentaires de ces objets se mêlent à l’énonciation du contexte colonial spécifique à Genève ainsi qu’à certains épisodes de l’histoire des impérialismes européens. La plume d’historien-ne-s, géographes et anthropologues spécialistes de l’ère coloniale, les gestes et les œuvres d’artistes contemporain-e-s, l’implication d’héritières et d’héritiers culturel-le-s se lient ici aux archives que le MEG partage en toute transparence.

      Au fil de La Collection, les sept « Mémoires d’objet », reconnaissables à leurs vitrines individuelles, apportent un éclairage approfondi sur des artefacts singuliers aux histoires surprenantes.

      https://colonialgeneva.ch/la-collection

  • Un petit néandertalien, témoin du soin social durant la préhistoire
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2024/07/10/un-petit-neandertalien-temoin-du-soin-social-durant-la-prehistoire_6248289_1

    Probablement trisomique et souffrant de troubles prononcés de l’audition et de l’équilibre, l’enfant a bénéficié du soutien de son groupe de chasseurs-cueilleurs. Une découverte qui éclaire l’origine de la compassion.

    [...]

    « Le cas de CN-46700 est particulièrement intéressant, ajoutent-ils, parce que le soin dont il a fait l’objet était destiné à un individu immature qui n’avait pas la possibilité de rendre la réciproque pour l’assistance reçue. » Le fait que cette forme d’aide désintéressée soit aussi présente chez notre espèce « suggère que cette adaptation sociale complexe a une origine très ancienne dans le genre Homo », avancent-ils en conclusion.

    Celle-ci est saluée par l’anthropologue indépendante australienne Lorna Tilley, qui travaille sur la « bioarchéologie du soin » : « Je n’ai aucun doute quant à la fourniture de soins sociaux – et plus particulièrement de soins liés à la santé – dans ce cas précis et dans la société néandertalienne de manière plus générale, car il y en a de nombreuses preuves éclatantes. »

    Au-delà, elle se dit « ravie que l’étude remette explicitement en question un argument basé essentiellement sur le rationalisme économique selon lequel le #soin (dans toutes les espèces humaines) serait un arrangement transactionnel découlant d’un contrat d’“altruisme réciproque”, plutôt que de motifs d’amour, de compassion, de responsabilité envers autrui, etc. ». Pour elle, cette conception était « plus révélatrice de la culture sociopolitique occidentale moderne que du passé ». Elle note ainsi que la thèse d’une « évolution de l’altruisme réciproque » a été proposée en 1971 par Robert Trivers (université Harvard, aux Etats-Unis), au moment où les idées de l’économiste libéral Milton Friedman (1912-2006) gagnaient en influence.

    https://justpaste.it/257wk

    #empathie #compassion #altruisme #néandertaliens #archéologie #économie #idéologie

  • Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-Pirogue-a-Mbour-le-bilan-macabre-provisoire-fait-etat-d

    Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    Le décompte macabre se poursuit toujours après le drame maritime de dimanche dernier, lié à l’immigration irrégulière. Selon des informations de Dakaractu confirmées par les unités des sapeurs pompiers de Mbour, 35 corps sans vie sont pour le moment enregistrés (9 hier et 26 ce mardi) officiellement. Pour le moment, le même dispositif est maintenu. Mais les recherches sont, à cette heure, suspendues . Elles reprendront demain, nous apprend-on.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#atlantique#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#emigration#mbour

  • Sénégal: plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-plus-de-400-migrants-clandestins-interceptes-en-mer-Marine_a25301

    Sénégal : plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    La Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins au lendemain d’un nouveau drame de la migration qui a fait au moins neuf morts sur la route de l’Europe, a-t-elle indiqué lundi soir.Vingt enfants se trouvaient parmi les 421 personnes stoppées lundi par un patrouilleur hauturier de la Marine, a dit celle-ci sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas précisé le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Au moins neuf personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue au large de Mbour (ouest) dimanche. De nombreuses autres sont portées disparues. Les témoins interrogés à Mbour rapportent que des dizaines de passagers avaient pris place dans l’embarcation.
    Les victimes qui ont pu être identifiées l’ont été comme venant pour la plupart de Mbour, important port de pêche, a dit à l’agence de presse sénégalaise APS le préfet Amadou Diop. Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes. Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22.000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#emigration#routemigratoire#atlantique#sante

  • Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/10/senegal-au-moins-neuf-migrants-perissent-en-mer_6310605_3212.html

    Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    Le Monde avec AFP
    Au moins 26 personnes ont péri dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes du Sénégal, dans un nouveau drame de l’émigration clandestine à destination de l’Europe, a fait savoir la marine sénégalaise, lundi 9 septembre, sur les réseaux sociaux.
    L’embarcation « impliquée dans l’émigration irrégulière » a chaviré dimanche 8 septembre au large de Mbour, selon la marine, qui dit avoir lancé des recherches avec trois navires et l’appui d’un avion de surveillance maritime espagnol. Les recherches se sont poursuivies lundi sur les côtes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Plusieurs habitants ont rapporté que l’embarcation transportait des dizaines de migrants, ce que l’AFP n’a pas pu confirmer formellement. Des proches des victimes et de simples badauds étaient présents au bord de mer, à Mbour, pour prendre des nouvelles des disparus.
    Lundi 9 septembre, la Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins, dont vingt enfants. Elle n’a précisé ni le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes.Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22 000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.
    « C’est une véritable catastrophe que l’on vit actuellement et, malheureusement, on va continuer de vivre cela parce que les jeunes sont tellement déterminés à partir », a déclaré à l’AFP Mohamed Barro, conseiller municipal de la ville. Il raconte avoir perdu dans le naufrage son neveu de 38 ans, marié et père de deux enfants, et dit attendre depuis cinq heures pour récupérer son corps à la morgue de l’hôpital de Grand Mbour. A la fin d’août, le premier ministre espagnol, en tournée en Afrique de l’Ouest, a annoncé la signature avec le Sénégal d’un nouvel accord de régulation migratoire qui intègre de nouveaux secteurs d’activité et inclut la formation des travailleurs sénégalais s’installant en Espagne.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#emigration#atlantique#mortalite#sante#mbour

  • À la recherche du #polycentrisme francilien
    https://metropolitiques.eu/A-la-recherche-du-polycentrisme-francilien.html

    Et si la révision du Schéma directeur d’aménagement de la région #Île-de-France (SDRIF-E) faisait fausse route ? Jacqueline Lorthiois et Harm Smit appellent à un véritable polycentrisme, fondé sur la superposition des bassins d’emploi et des bassins de vie afin de réduire les temps de transport et les #inégalités entre territoires franciliens. L’objectif du schéma directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) est de définir « la planification stratégique afin d’encadrer la croissance urbaine, l’utilisation de #Débats

    / #planification_urbaine, inégalités, #emploi, Île-de-France, #transports, centralité, polycentrisme, (...)

    #centralité #mobilité
    https://metropolitiques.eu/IMG/pdf/smit-lorthiois.pdf