• Départs massifs des jeunes : le message poignant de Serigne Djily Abdou Fatah Mbacké
    https://www.dakaractu.com/Departs-massifs-des-jeunes-le-message-poignant-de-Serigne-Djily-Abdou-Fat

    Départs massifs des jeunes : le message poignant de Serigne Djily Abdou Fatah Mbacké
    Dans un contexte marqué par une influence grandissante de départs vers l’extérieur chez les jeunes avec son lot de drames, des personnalités ne cessent d’élever la voix pour les amener à se ressaisir. C’est le cas du religieux Serigne Djily Abdou Fatah Mbacké qui a profité de la journée qu’il a initiée en mémoire de Serigne Fallou Mbacké tenue ce 18 novembre au Cices pour prodiguer des conseils aux jeunes.« Ce que la personne doit avoir dans sa vie, Allah l’a déjà décidé depuis sa naissance que la personne soit dans son pays ou ailleurs. Ce n’est pas le voyage qui permet à la personne de réussir (…) Les jeunes doivent s’assurer eux-mêmes leur avenir et ne pas dépendre de l’État pour le faire à leur place », a déclaré le guide religieux.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#jeunesse#emigration#migrationirreguliere#guidereligieux#islam#sante#reussite

  • Rufisque/ Lutte contre l’émigration irrégulière et la délinquance : les imams et dignitaires lebou de Diokoul haussent le ton !
    https://www.dakaractu.com/Rufisque-Lutte-contre-l-emigration-irreguliere-et-la-delinquance-les-imam

    Rufisque/ Lutte contre l’émigration irrégulière et la délinquance : les imams et dignitaires lebou de Diokoul haussent le ton !
    La place publique de Diokoul Ndiayene a accueilli ce dimanche l’ensemble des dignitaires lebou, des chefs de quartiers environnants ainsi que des autorités étatiques de la ville de Rufisque autour d’une cérémonie pour trouver des solutions aux problèmes qui hantent le sommeil des riverains. Lors, de la cérémonie les responsables qui ont pris la parole à tour de rôle ont ensemble dénoncé la délinquance notée dans ce quartier traditionnel (Diokoul) qui est aujourd’hui qualifié comme le siège des malfrats à cause des jeunes qui s’adonnent à des pratiques illicites. Le phénomène de l’émigration qui a fortement touché la ville de Rufisque était aussi au menu de la rencontre qui a enregistré la présence du maire de Rufisque Ouest, Alioune Mar qui souligne que cette rencontre est un moment de concertation qui permet de communier avec les jeunes et les parents pour dire en face ce qui ne va pas. "Nous en tant que populations côtières, tous les habitants Diokoul sont adossés à la mer. Par conséquent, nous sommes beaucoup plus assujettis à prendre des embarcations. Nous avons expliqué pour dire que ce n’est plus l’Eldorado l’Europe. Depuis plus de 10 ans ce qui sont partis en Europe ne parviennent plus à envoyer quelque chose ou sont revenus avec quelque chose", a-t-il fait savoir, invitant le ministre de la pêche à convoquer l’ensemble des acteurs pour montrer de façon transparente quel est l’impact des licences de pêche qui seraient la cause dans la rareté des poissons qui sert de prétexte pour les jeunes d’embarquer dans cette voie périlleuse.
    “La cause la plus fréquente de ces délinquances et tentatives de voyages en mer, est que nous avons beaucoup de jeunes qui n’ont pas une bonne éducation mais aussi le manque d’infrastructures scolaires” c’est du moins la conviction de Imam Birane Sarr président de l’association j’aime Diokoul. "Et pour cela parmi les solutions proposées on a initié le projet du lycée de Rufisque Ouest pour lequel nous avons déjà identifié un site qui fait presque deux hectares et nous avons fait toutes les démarches administratives", dit-il en sollicitant clémence de l’État et des autorités judiciaires pour la libération de leurs fils interpellés pour diverses infractions.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#economie#peche#emigration#migrationirreguliere#rufisque#imam#lebou#traversee#mortalite#sante

  • Émigration clandestine : Plus d’une dizaine d’étudiants et bacheliers en langue arabe engloutis par la mer
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    Émigration clandestine : Plus d’une dizaine d’étudiants et bacheliers en langue arabe engloutis par la mer
    Face à la presse ce week-end, le Mouvement des arabophones du Sénégal (Mas) en prélude aux travaux préparatoires de leur congrès prévu les 29 et 30 décembre 2023, a fait de fracassantes révélations. En effet, Souleymane Gadiaga, le président du mouvement d’informer que plus d’une dizaine de bacheliers et étudiants en langue Arabe sont restés dans l’Océan.
    D’après ses propos, le bilan pourrait s’alourdir au terme des investigations qui sont menées par le Mas. Mouhamadou Mbacké Diouf, professeur d’Arabe à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, venu participer aux travaux, de renchérir que ces étudiants et bacheliers en langue Arabe qui sont morts dans le naufrage des pirogues, tentaient de rejoindre l’Europe pour échapper à la stigmatisation et à la marginalisation, dont les diplômés en langue Arabe sont victimes. « Au Sénégal, on pense que le diplômé en langue Arabe n’est bon que pour enseigner ou diriger les prières à la mosquée. Cette vision est fausse, car ils ont les compétences pour travailler dans toutes les structures au même titre que les diplômés en langue française », a-t-il dénoncé. « Un drame qui pouvait être évité, si au même titre que leurs collègues diplômés en Français, l’accès aux projets dans l’agriculture et aux financements octroyés par la Der, la 3Fpt... leur était ouvert, sans compter les niches d’emplois que constitue la finance islamique », finit-il de fustiger.
    En réalité, chaque année, le Sénégal enregistre plus de trois mille (3.000) nouveaux bacheliers en langue Arabe, tous orientés à l’Université Cheikh Anta Diop ou dans les trois départements de Langues étrangères appliquées (Lea) répartis entre Saint-Louis, Ziguinchor et Thiès. Pour ralentir ce rush, des étudiants et bacheliers en langue Arabe se sont tournés vers l’émigration clandestine.
    Fort de ce constat, le mouvement des arabophones estime que l’ouverture de Départements en langue Arabe doit être élargie à toutes les Universités publiques du Sénégal, en plus d’une ouverture de l’Université virtuelle Cheikh Hamidou Kane aux arabophones, à défaut de créer une Université Arabo-islamique. « C’était d’ailleurs une promesse de campagne du candidat Macky Sall avant qu’il n’accède à la magistrature suprême », a rappelé Imam Hassan Seck, professeur d’Arabe au Lycée Diamniadio et porte-parole du Mas. Ce dernier invite également le Président Macky Sall à rendre pérennes les quatorze mesures adoptées par l’État du Sénégal dans le cadre du vaste programme de modernisation des Daara.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#emigration#migrationirreguliere#daarabophone#etudiant#bachelier#sante#mortalite

  • Les pêcheurs du Sénégal pris dans le grand courant des migrations
    https://www.dakaractu.com/Les-pecheurs-du-Senegal-pris-dans-le-grand-courant-des-migrations_a240652

    Les pêcheurs du Sénégal pris dans le grand courant des migrations
    Quand un pêcheur sénégalais grimpe dans une pirogue de nos jours, il n’est pas rare que ce soit la dernière fois, soit parce qu’il part chercher une nouvelle vie en Europe, soit parce que le voyage tourne mal.A Thiaroye, dans la banlieue de Dakar, des dizaines de pirogues tirées sur le rivage ont été abandonnées par des travailleurs de la mer, qui ont pris la route de l’Europe « parce que le poisson est devenu trop rare et qu’ils n’arrivent plus à subvenir à leurs besoins », assure Ibrahima Diouf, solide pêcheur d’une quarantaine d’années. « Tous les jeunes qui sont derrière moi ne discutent que d’aller en Europe quand nous sommes en mer », dit-il en désignant les six hommes vigoureux qui préparent son embarcation avant de sortir pêcher.
    Depuis des années, des milliers de Sénégalais s’embarquent clandestinement sur des pirogues en bois qui peuvent atteindre une vingtaine de mètres et transporter des dizaines de passagers.
    Il en coûte quelques centaines de milliers de francs CFA (1.000 FCFA = 1,5 EUR) par tête, laissés à un passeur. Ils défient les dangers d’une traversée d’environ 1.500 kilomètres pour atteindre l’archipel espagnol des Canaries, débarcadère de l’Union européenne au bout de sept ou dix jours de navigation.
    Il passe à peine un jour sans que ne soit rapporté au Sénégal une arrivée aux Canaries, une interception, ou un naufrage. Différents interlocuteurs disent que beaucoup de ces migrants sont des pêcheurs ou des habitants des localités qui jalonnent les centaines de kilomètres de côtes sénégalaises et qui dépendent fortement de la pêche.Ces communautés paient le prix de la raréfaction du poisson, sous l’effet de la surpêche, de la concurrence des armements industriels, de la pêche illégale et du réchauffement climatique.En plus des jeunes qui espèrent laisser derrière eux pauvreté et chômage, « on trouve aujourd’hui des femmes (...) il y a des enfants, il y a des travailleurs », dit Boubacar Sèye, président de l’ONG Horizons sans frontières (HSF) dédiée aux migrants.
    « Les pêcheurs, c’est la nouvelle donne », dit-il. « Ici, presque tout le monde est parti », corrobore Ababacar Diop, un autre pêcheur de Thiaroye. Ce gaillard d’une trentaine d’années, marié et père de deux enfants, a lui-même tenté sa chance et été intercepté par la Marine nationale en octobre.
    « Nous sommes habitués à rentrer bredouilles », dit-il. La faute à « ces chalutiers derrière moi ». « Il y a quelques années, on partait en mer vers 06H00 pour revenir à 17H00 ou 18H00. Aujourd’hui, nous sommes obligés de revenir à 10H00 ou 11H00 » le même jour faute de prises, se désole Ababacar Diop. La pêche occupe une place spéciale au Sénégal : 3,2% du PIB, plus de 10% des exportations et peut-être jusqu’à 600.000 emplois directs ou indirects, pour une population de 18 millions, dit un rapport du département américain de l’Agriculture. Elle fait partie de la trame nationale. Aujourd’hui les dizaines de milliers d’artisans pêcheurs qui écument l’Atlantique pour remonter à la ligne ou au filet dormant la sardinelle, le maquereau ou le chinchard « partent à la pêche à perte », dit Aliou Ba, responsable de la campagne océan de Greenpeace Afrique.
    « Cette profession est en train de mourir », tranche-t-il.
    La pêche artisanale subit la concurrence des grands bateaux battant pavillon sénégalais ou étranger. Une grande partie des navires immatriculés au Sénégal sont contrôlés par des étrangers, espagnols, chinois ou italiens via des sociétés mixtes, indique l’ONG Environmental Justice Foundation (EJF) dans un récent rapport.
    Les chalutiers de fond qui constituent le gros de la pêche industrielle traquent le merlu, la sole, la crevette ou la pieuvre pour satisfaire l’appétit des consommateurs, surtout européens, et alimenter les usines de farine ou d’huile de poisson.Plus de la moitié des populations de poissons exploitées serait en « situation d’effondrement », dit l’EJF. Le volume des captures par pirogue a, lui, diminué de 58% entre 2012 et 2019.L’AFP n’a pas connaissance de statistique globale de cette migration clandestine, du nombre de Sénégalais interceptés sur la route des Canaries et des pêcheurs parmi eux.Mais les Sénégalais sont les plus représentés avec les Marocains parmi les migrants arrivés en nombre record aux Canaries cette année, selon des ONG espagnoles et l’agence européenne Frontex. Une majorité de ceux que l’AFP a interrogés mi-octobre aux Canaries étaient soit des pêcheurs, soit d’une famille de pêcheurs, soit originaires des côtes sénégalaises. La Marine sénégalaise, à elle seule, disait fin octobre avoir stoppé en deux semaines 26 pirogues transportant plus de 3.800 candidats à l’émigration, sénégalais, gambiens, guinéens ou maliens.
    Des dizaines de Sénégalais ont péri en mer sur une route qui, selon l’Organisation mondiale pour les migrations (OIM), a vu la mort ou la disparition de 633 personnes en 2023. Une responsable à l’ambassade du Sénégal en Espagne nuance : si environ 80% des pirogues qui accostent à El Hierro, l’île la plus méridionale des Canaries, sont parties du Sénégal, leurs occupants ne sont pas tous Sénégalais, dit-elle. Elle concède que « l’arrivée des pêcheurs est une nouvelle donne ». Elle la fait remonter à la pandémie de Covid-19, qui a durement touché la pêche. Aliou Ba, responsable de la campagne océan de Greenpeace Afrique, a une explication de bon sens : les pêcheurs partent parce qu’avec leurs pirogues, ils ont le moyen de partir. « Si les pêcheurs décidaient de ne pas partir, personne ne pourrait partir. Si on trouve des solutions pour qu’ils puissent vivre décemment, il n’y aura plus d’émigration clandestine », dit-il.Beaucoup de migrants interceptés disent qu’ils recommenceront à la première occasion. C’est le cas du pêcheur Aboubacar Diop : « Si j’avais un peu d’espoir en la pêche, je n’aurais jamais tenté le voyage en Espagne par pirogue ».

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#economie#peche#emigration#migrationirreguliere#canaries#thiaroye#sante

  • Violences

    Dans sa nouvelle création qui prend le titre de « Violences », Léa Drouet s’attache surtout à nous faire passer de l’autre côté des gros intitulés. Le long d’une écriture sensible qui se compose au croisement du corps, du son et de la scénographie, elle nous conduit sur le bord des images de la violence telles qu’elles sont agencées pour nous choquer et, nous sidérant, nous empêcher non seulement d’agir mais déjà de sentir.

    Résister à l’assignation à la passivité commence peut-être ici : pouvoir éprouver et expérimenter. Reprendre l’expérience de la violence non plus seulement en tant qu’elle est subie par les uns et exercée par les autres, mais en tant qu’elle nous traverse tous et chacun. La violence n’est pas que le lot d’un pouvoir qui nous rend impuissants. Elle est aussi une puissance que nous pouvons déployer pour reprendre des capacités de voir, d’agir et de vivre autrement. Seule en scène, Léa Drouet commence par suivre le parcours de sa grand-mère Mado qui, petite fille, dut traverser des champs et des routes pour échapper à la rafle du Vél d’Hiv’. À partir de là, la metteuse en scène retrace la traversée des frontières qui conduit aujourd’hui d’autres enfants à perdre la vie. Dans les interstices qui séparent les morts que l’on compte de toutes les morts qui ne comptent pas, elle tente de recomposer des mémoires ainsi que des histoires pour l’avenir. L’artiste agit sur un espace principalement composé de sables, évoquant des territoires fracturés, séparés par des frontières ou abîmés par des tours. Si le sable sait parfaitement recouvrir les traces et effacer les marques de violence, il est aussi porteur d’empreintes. Léa Drouet façonne ce paysage où le corps engagé passe du témoin à l’actrice et de l’actrice à la narratrice, comme si les lignes de rupture permettaient surtout des rencontres nouvelles. Alors émergent peu à peu d’autres positionnements, d’autres possibilités d’action et d’autres attentions au détail et au petit. Car c’est peut-être dans la fragilité des grains de sable que se distinguent les fondements, friables et solides à la fois, d’un monde capable d’assumer ses conflits autrement que sous la forme du champ de bataille et de l’État de guerre généralisé.

    -- Camille Louis, Dramaturge

    https://vimeo.com/504326442

    https://vaisseau-leadrouet.com/projet/violences

    #frontières #morts_aux_frontières #mourir_aux_frontières #asile #migrations #réfugiés #violence #art_et_politique #art #théâtre #impuissance #puissance #Léa_Drouet #mémoire #traces #sable #empreintes #conflits

  • ★ Anarchistes pour la paix - Le Libertaire GLJD

    L’actuelle guerre à Gaza participe du fait accompli, ce qui peut conduire certains d’entre nous à d’illusoires choix. Et Voltaire indiquait qu’un choix n’est pas toujours une liberté. La propagande de Tsahal nous force la main et fait semblant de nous proposer la guerre contre le Hamas pour arriver à la paix. Qu’on le dise haut et fort, le Hamas est une organisation islamo-fasciste désirant mettre en place un régime théocratique dictatorial et obscurantiste. Aucun libertaire ne peut s’aligner sur les positions du Hamas surtout après les atrocités commises le 7 octobre dernier à l’encontre de centaines de civils juifs dont bon nombre d’enfants. Jamais un libertaire ne soutiendra une organisation qui s’en prend aux enfants. Ceci vaut pour le gouvernement israélien. Ce dernier tente de culpabiliser ceux et celles qui s’opposent à ses actions meurtrières à Gaza. Nous ne sommes pas dupes. Et les anarchistes demeurent fidèles à leur engagement pacifiste et antimilitariste : aucune bombe, aucun génocide, aucune terreur, aucun fusil, aucune arme chimique ou nucléaire…ne peut être utilisée pour régler un conflit. L’hypocrisie occidentale et israélienne bat son plein quand elle joue de l’intervention militaire humanitaire (...)

    #Anarchisme #Paix #Liberté #Justice #anticléricalisme #antimilitarisme #émancipation #internationalisme
    #Palestine #Israël #haine #massacre #bombardements #destruction #morts #nationalisme #racisme #antisémitisme...

    https://le-libertaire.net/anarchistes-pour-la-paix

  • En Bretagne, l’embauche des réfugiés plus polémique que jamais
    https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2023/11/18/en-bretagne-l-embauche-des-refugies-plus-polemique-que-jamais_6200951_450005

    En Bretagne, l’embauche des réfugiés plus polémique que jamais
    Touchées par les pénuries de main-d’œuvre, les entreprises régionales n’ont pas attendu l’adoption du projet de loi « immigration » pour former des réfugiés aux métiers en tension. Mais en toute discrétion.
    Par Manon Boquen
    Un temps, Le ministre délégué chargé de l’industrie, Roland Lescure, a envisagé d’organiser une visite, en octobre, de la conserverie La Belle-Iloise, à Quiberon (Morbihan), au bout de la presqu’île du même nom. L’examen du projet de loi « immigration » débutait au Sénat et il souhaitait ainsi démontrer la pertinence du fameux article 3, qui prévoyait la régularisation des sans-papiers dans des métiers en tension, convaincu, comme il le déclarait le 12 septembre, que « la réindustrialisation de la France ne se ferait pas sans immigration ».La Belle-Iloise était a priori un bon exemple : l’entreprise a formé, de 2019 à 2021, des groupes d’une dizaine de réfugiés – qui avaient déjà obtenu des papiers – au métier d’opérateur de production. Apprentissage du français et stage immersif ont permis à la majeure partie d’entre eux de travailler comme saisonniers, voire de poursuivre en contrat plus long. Mais, de visite ministérielle, il n’y aura finalement pas. La Belle-Iloise refusera d’expliquer pourquoi, se contentant de répondre que le sujet est « brûlant ».
    L’entreprise ne le dira pas officiellement, mais un article de Ouest-France daté de 2021 lui a laissé de très mauvais souvenirs. Il décrivait pourtant en des termes bienveillants son programme d’insertion modèle. Sauf que la publication a entraîné des centaines de commentaires haineux sur les réseaux sociaux. « On en fait moins pour les SDF », « Combien de chômeur francais [sic] on a formé ? », « Avec 10 millions de pauvres en France, n’importe quoi »… Un florilège qui a marqué les acteurs proches du dossier : la mission locale comme le centre de formation.
    Le cas de La Belle-Iloise n’est pas unique : de plus en plus d’industriels bretons recourent à la formation de migrants pour pallier le manque de main-d’œuvre, mais refusent d’en parler ouvertement par peur de soulever des réactions violentes. Avec un taux de chômage de 5,8 % au second trimestre 2023 – le deuxième taux régional le plus faible de France –, la région est particulièrement touchée par les pénuries de main-d’œuvre : 462 000 postes seraient à pourvoir dans la région d’ici à 2030 dans tous les secteurs, selon le ministère de l’économie. Kodiko, Sésame, Melting Breizh… Les dispositifs d’intégration par le travail ont essaimé sur le territoire au fil des années, portés par des institutions variées : missions locales, Pôle emploi, associations pour l’emploi. Responsable du programme HOPE de l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes de Bretagne et de Loire-Atlantique, Lionel Frein met en relation entreprises en tension et réfugiés pour des formations professionnalisantes avec des cours de langue. « A son lancement, en 2017, c’était une expérimentation, avant tout pour libérer des places d’hébergement », relève-t-il.
    Depuis, plusieurs secteurs, comme ceux du bâtiment, de la propreté, de l’automobile, ont formé en interne près de mille stagiaires de Brest (Finistère) à Loudéac (Côtes-d’Armor) en passant par Rennes (Ille-et-Vilaine). « Quatre-vingt-neuf pour cent d’entre eux ont un logement et 72 % un emploi », se réjouit le responsable régional du dispositif. La situation s’est généralisée depuis le Covid. « Toutes les entreprises ont des difficultés à recruter. Et donc beaucoup se sont adaptées au public des personnes réfugiées », confirme Damien Robic, responsable de l’Institut breton d’éducation permanente (IBEP) de Lorient (Morbihan), un organisme de formation pour adultes, où cinq formateurs de français pour les étrangers travaillent maintenant, au lieu de deux dix ans auparavant. L’IBEP de Lorient, avec l’aide de la région Bretagne, a en outre créé des ­programmes avec plusieurs employeurs, dont La Belle-Iloise et, avant elle, le fabricant de plats à base de poisson Cité marine, implanté à Kervignac (Morbihan).
    Des partenariats inédits sont même en train de voir le jour, comme celui entre le Medef d’Ille-et-Vilaine, la Confédération de l’artisanat et des petites entreprises du bâtiment 35 et Territoires accueillants 35, un collectif pour l’accueil des migrants. Ils espèrent lancer dans les mois à venir une expérimentation locale qui permettrait de simplifier les démarches d’embauche des migrants en attente de papiers. « Les besoins des entreprises sont là, avec des personnes extrêmement motivées qui veulent s’intégrer », argumente Willy Patsouris, de Territoires accueillants 35, tout en regrettant « des débats électoralistes » à l’échelle nationale.
    Le trio d’organisations communiquera-t-il sur son opération si elle aboutit ? Willy Patsouris se fait prudent : « Pour ma part, je suis pour la transparence, mais je ne suis pas le seul à décider. » Les manifestations d’extrême droite à Callac (Côtes-d’Armor) contre le projet de centre d’accueil pour réfugiés et la progression du vote Rassemblement national font dire à Forough Dadkhah, vice-présidente de gauche chargée de l’emploi, de la formation et de l’orientation à la région Bretagne : « Nous devons continuer les actions pour les réfugiés, mais peut-être en communiquant moins. »
    Pour autant, le groupement d’économie solidaire Néo 56 a organisé, le 14 octobre, la soirée dégustation du Fest in Food, un programme d’insertion dans la restauration de personnes réfugiées. « Nous voulions ­favoriser la cohabitation de tous en nous appuyant sur la cuisine », explique sa directrice générale, Marie-Laurence Gautier. Trois cents curieux ont répondu présents, sans incident.

    #Covid-19#migrant#migration#france#bretagne#immigration#emploi#economie#integration#refugie#politiquemigratoire#extremedroite

  • « Le manque d’immigration de travail handicape la France »

    Les économistes #Madeleine_Péron et #Emmanuelle_Auriol constatent, dans une tribune au « Monde », que le pays se prive d’une immigration nécessaire à sa croissance et soulignent que le débat se concentre sur des aspects identitaires et sécuritaires, omettant que les arrivées d’étrangers en France se situent sous la moyenne européenne.

    A l’occasion du projet de loi déposé par le gouvernement, le débat sur l’immigration a resurgi dans l’actualité. Sans surprise, les volets sécuritaire et identitaire y tiennent une place prépondérante, éclipsant certaines réalités économiques qu’il faudrait pourtant prendre en compte pour permettre un véritable débat démocratique. Car l’immigration pour motif économique est portion congrue en France, et notre pays se prive, pour de mauvaises raisons, d’un fort potentiel de croissance à long terme et, à court terme, de substantiels bénéfices économiques et sociaux.

    Contrairement à une idée reçue, la France est un pays de faible immigration ! Le flux annuel d’immigrés entrants était de 316 174 personnes en 2022, selon le ministère de l’intérieur, soit environ 0,45 % de la population française. En dehors des regroupements familiaux, les possibilités d’une immigration de travail sont réduites pour les ressortissants extracommunautaires.

    De ce fait, l’immigration pour motif économique est négligeable dans notre pays : en 2022, elle représentait seulement 16 % des nouveaux visas délivrés, souvent au prix de batailles administratives à l’issue incertaine pour le candidat à l’immigration et pour son potentiel employeur. Et ce, alors même que, selon l’enquête « Besoins en main-d’œuvre 2023 » de Pôle emploi, 61 % des recrutements sont jugés difficiles, principalement par manque de candidats et de compétences adéquates.

    Les #bienfaits d’une immigration de travail sont considérables à court terme, pour répondre à des tensions fortes et persistantes dans certains secteurs cruciaux tant pour notre économie que pour notre vie quotidienne. Les métiers dits « en tension » s’observent ainsi à tous les niveaux de qualification : il nous manque aussi bien des ouvriers spécialisés que des médecins, des cuisiniers, des infirmiers, des banquiers ou encore des informaticiens. Dès lors, la faible immigration de travail en France est un #problème_économique majeur. Faute de personnels, des services d’urgences ferment, des citoyens âgés dépendants sont privés de soins, des entreprises renoncent à créer de l’activité, voire ferment ou se délocalisent.

    Pourtant, les études réalisées par le Conseil d’analyse économique montrent que l’immigration de travail a, à court terme, un impact négligeable sur les #finances_publiques, dans la mesure où les immigrés travaillent, cotisent et paient des impôts. A long terme, l’#immigration_de_travail, en particulier qualifiée, stimule la #croissance en favorisant l’#innovation, l’#entrepreneuriat et l’insertion dans l’économie mondiale. Comment imaginer que les politiques de #réindustrialisation et d’adaptation au #changement_climatique pourront se faire dans une économie fermée, notamment à la recherche internationale ? Les idées et les innovations ne circulent pas dans l’éther, elles sont portées par des personnes.

    Confusion générale

    La France n’a pas de politique d’immigration, notamment économique. Notre pays subit de plein fouet une #pénurie de main-d’œuvre et se prive des bienfaits à long terme de l’immigration de travail. A l’instar de ce qu’ont fait des pays comme le Canada, l’Australie ou l’Allemagne, il est grand temps de changer nos législations et de mettre en œuvre une véritable politique d’immigration économique. Le Conseil d’analyse économique avait déjà, en novembre 2021, formulé plusieurs recommandations visant à mettre en place une politique migratoire ambitieuse au service de la croissance.

    On peut citer la poursuite des efforts destinés à numériser, centraliser et systématiser le traitement des #visas de travail émanant des entreprises avec des critères d’admissibilité clairs et prévisibles, une évaluation du dispositif « #Passeport_talent » afin de renforcer son efficacité et d’intensifier son octroi, et la facilitation de la transition études-emploi en fluidifiant et en étendant l’accès à des titres de séjour pour les étudiants, sans y adjoindre de critères de salaire minimum, ni d’adéquation du travail aux qualifications.

    Le débat sur l’immigration est monopolisé par des partis politiques qui ont fait de la lutte contre l’immigration leur fonds de commerce. En faisant des amalgames entre immigration, perte d’identité, délinquance et terrorisme, ils laissent à penser que l’immigration est un #fardeau. Le faible volume d’immigration de travail et l’absence d’un discours politique clair sur le sujet contribuent à la confusion générale. Il est, de ce point de vue, frappant de constater que le nouveau projet de loi sur l’immigration aborde pêle-mêle accueil des réfugiés, expulsion de délinquants, immigrés en situation irrégulière et tension sur le marché du travail.

    En abandonnant le débat à des partis politiques dont l’objectif n’est pas, de toute évidence, la croissance, on projette l’image d’une opinion publique uniformément hostile à toute forme d’immigration. Or les Français ne sont pas dupes : ils sont même favorables à l’immigration intracommunautaire et n’ont pas de problème avec l’immigration de travail. Ainsi, dans le baromètre 2022 de la Commission nationale consultative des droits de l’homme, 83 % des personnes interrogées affirment que les immigrés de travail doivent être considérés comme chez eux en France.

    On manque de bras et de compétences partout sur le territoire. Cette situation constitue un frein à notre économie et, quand il s’agit de médecins et d’infirmiers, un péril pour la sécurité et la santé des Français. Alors que même la Hongrie de Viktor Orban s’organise pour accueillir des travailleurs étrangers, et que l’Italie de Giorgia Meloni prévoit d’accorder 122 705 visas extracommunautaires en 2023, la classe politique française est paralysée. Il est grand temps que l’Etat reprenne la main sur la #politique_migratoire. Les enjeux, tant de court terme pour les #secteurs_en_tension que de long terme pour la croissance et l’innovation, sont vitaux pour notre pays.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/11/17/le-manque-d-immigration-de-travail-handicape-la-france_6200707_3232.html
    #travail #immigration #migrations #France #économie #main_d'oeuvre

    ping @karine4 @isskein

  • Lutte contre l’immigration irrégulière : 423 candidats , dont 3 nourrissons et 25 mineurs, secourus !
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-immigration-irreguliere-423-candidats--dont-3-nourrissons-

    Lutte contre l’immigration irrégulière : 423 candidats , dont 3 nourrissons et 25 mineurs, secourus !
    Le patrouilleur Walo a intercepté le 15 novembre 2023, à près de 200 km des côtes, deux pirogues transportant des candidats à l’émigration irrégulière.
    Le patrouilleur Walo a intercepté le 15 novembre 2023, à près de 200 km des côtes, deux pirogues transportant des candidats à l’émigration irrégulière. Au total, 423 personnes, dont 1 blessé, 29 femmes, 3 nourrissons et 25 mineurs, ont été secourues.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#emigration#traversee#atlantique#sante#mineurs

  • ★ Mon camp ? C’est celui des peuples contre tous les tyrans – Blog YY

    Non, les assassins, de part et d’autre, ne valent pas mieux les uns que les autres, en tenue kaki ou pas, peu importe.
    Non, les victimes civiles, de part et d’autre, ne valent pas moins les unes que les autres, quelle que soit leur origine, leur religion et leur couleur de peau.
    Un enfant est un enfant, de Gaza aux kibboutz voisins et de Marioupol à Khartoum.
    Depuis la nuit des temps, les humains se font la guerre parce que d’autres les poussent à cela : chefs politiques et religieux, ces mêmes qui décident de nos vies, qui écrivent les lois et qui nous divisent avec des frontières et nous poussent à la haine.
    Je n’ai pas plus de respect pour le Hamas que pour l’extrême-droite au pouvoir en Israël. Tous me donnent pareillement envie de vomir (...)

    #Palestine #Gaza #Israël...
    #anarchisme #émancipation
    #dominants #dominés #Paix #Liberté #Justice #YannisYoulountas

    http://blogyy.net/2023/11/11/mon-camp-cest-celui-des-peuples-contre-tous-les-tyrans

  • Étude supérieure : Plus de 5300 étudiants sénégalais s’envolent pour la France en 2023
    https://www.seneweb.com/news/Education/etude-superieure-plus-de-5300-etudiants-_n_425390.html

    Étude supérieure : Plus de 5300 étudiants sénégalais s’envolent pour la France en 2023
    Par : Moustapha TOUMBOU - Seneweb.com | 11 novembre, 2023 à
    L’ambassade de France au Sénégal a révélé via un tweet, que l’année 2023 a été marquée par la réussite de plus de 5300 étudiants sénégalais qui ont concrétisé leurs études en France. Ces chiffres, selon le corps diplomatique français, témoignent de l’étroitesse des liens éducatifs entre la France et le Sénégal.Au total, plus de 15 000 étudiants sénégalais sont actuellement inscrits dans l’enseignement supérieur français, plaçant le Sénégal en tête dans la région Afrique subsaharienne en France et figurant parmi les cinq premiers au niveau mondial. L’ambassade ajoute que cette statistique représente une augmentation de 62% au cours des cinq dernières années, surpassant largement la moyenne de 40% en Afrique subsaharienne et 21% dans le monde.

    #Covid-19#migrant#migration#france#senegal#etudiant#emigration#migrationqualifiee

  • L’Australie offre l’asile climatique aux citoyens de Tuvalu
    https://www.lemonde.fr/international/article/2023/11/10/l-australie-offre-l-asile-climatique-aux-citoyens-de-tuvalu_6199315_3210.htm

    L’Australie offre l’asile climatique aux citoyens de Tuvalu
    Le petit archipel, avec ses 11 000 habitants, fait partie des nations les plus menacées par le changement climatique et la montée des eaux.
    Canberra a annoncé offrir aux habitants de Tuvalu, un archipel du Pacifique particulièrement menacé par la montée des eaux, des droits « spéciaux » pour s’installer et travailler en Australie, dans un traité rendu public par les deux pays vendredi 10 novembre. « Nous croyons que le peuple de Tuvalu mérite d’avoir le choix de vivre, étudier et travailler ailleurs, alors que le changement climatique empire », ont déclaré, dans un communiqué conjoint, le premier ministre australien, Anthony Albanese, et son homologue de Tuvalu, Kausea Natano.
    Le traité prévoit des droits « spéciaux » pour les arrivants, mais aussi des volets consacrés à la défense, engageant l’Australie à venir en aide à Tuvalu en cas d’invasion ou de catastrophe naturelle. Les Tuvalais pourront bénéficier d’un « accès aux services australiens, qui leur permettront une mobilité dans la dignité », précise le texte.
    Le petit archipel, avec ses 11 000 habitants, fait partie des nations les plus menacées par le changement climatique et la montée des eaux. Deux de ses neuf atolls ont déjà été largement submergés et des spécialistes estiment que Tuvalu sera complètement inhabitable d’ici à quatre-vingts ans. En octobre, M. Natano a déclaré à l’Agence France-Presse (AFP) que l’archipel risquait de « disparaître de la surface de la Terre » si aucune mesure drastique n’était prise. Le traité dévoilé veut aussi permettre aux Tuvalais de « conserver les liens ancestraux profonds » qui les unissent à leur terre et à la mer. Toutefois, il reconnaît que le passage à l’action arrive tardivement.
    La dépendance commerciale de l’Australie au charbon et aux exportations de gaz, des postes économiques polluants, sont depuis longtemps une pierre d’achoppement avec ses voisins du Pacifique, qui subissent déjà de plein fouet les conséquences du changement climatique, dont la montée des eaux et une météo plus extrême.
    Ce traité peut être perçu comme une victoire stratégique pour Canberra, qui entend étendre son influence dans l’océan face à la présence grandissante de la Chine. Kiribati et les îles Salomon se sont, par exemple, tournés vers Pékin ces dernières années. Tuvalu y reste opposé en continuant de reconnaître diplomatiquement Taïwan. M. Natano a affirmé que le traité représentait un « espoir » et un « grand pas en avant » pour la stabilité régionale. Il doit cependant encore être ratifié par les deux pays pour devenir effectif.

    #Covid-19#migrant#migration#australie#tuvalu#asileclimatique#emigration#pacifique

  • Microsoft lays hands on login data : Beware of the new Outlook
    https://www.heise.de/news/Microsoft-lays-hands-on-login-data-Beware-of-the-new-Outlook-9358925.html

    On ne peut toujours pas faire confiance à Microsoft, pas plus qu’à Google, Tencent & Co. On se rappelle de la règle d’or pour tout logiciel gratuit qui n’est pas FLOSS : Quand tu ne paies pas c’est parce que c’est toi qu’on vend.

    Cet article concerne tous les utilisateurs de Windows qui se servent de la dernière version du client mail livré avec le système d’exploitation.

    10.11.2023 von Dirk Knop, Ronald Eikenberg, Stefan Wischner - The free new Outlook replaces Mail in Windows, and later also the classic Outlook. It sends secret credentials to Microsoft servers.

    (This is a translation of this german article.)

    The new Outlook is not what it seems at first glance: a replacement for Microsoft Office Outlook - at least not yet. What it definitely is, however: way too curious.

    Microsoft is singing the praises of the new Outlook and wants to persuade users to switch. But beware: if you try out the new Outlook, you risk transferring your IMAP and SMTP credentials of mail accounts and all your emails to Microsoft servers. Although Microsoft explains that it is possible to switch back to the previous apps at any time, the data will already be stored by the company. This allows Microsoft to read the emails.


    The Windows Start menu shows new Outlook as recommendet App after installing Win11 2023 update.

    The new Outlook now appears as a recommended app in the Windows Start menu of Windows 11 devices with the 2023 update. The Outlook client itself also offers to test the new Outlook version with a “The new Outlook” switch. This is still under development, but is set to replace the mail program and the calendar included in Windows in 2024. In a recent tech community article, Microsoft employee Caitlin Hart also explains that it will also replace the classic Outlook. However, unlike the Windows Mail and Calendar apps, the timetable for this has not yet been set.

    New Outlook: Warning about data transfers

    When adding a mail account in the new Outlook that is not hosted by Microsoft but is located on company mail servers, for example, the program displays a message. It links to a support article that simply states that non-Microsoft accounts are synchronized with the Microsoft cloud, whereby Gmail, Yahoo, iCloud and IMAP accounts are currently supported. The new Outlook also does this in the versions for Android, iOS and Mac. This means that copies “of your email, calendar, and contacts will be synchronized between your email provider and Microsoft data center”. This gives the company full access to all emails and allows it to read and analyze them. Microsoft wants to provide functions that way that Gmail and IMAP do not offer.


    The new Outlook shows a message that it sends data to Microsoft Cloud servers.

    The note makes you wonder: What does Microsoft transfer where? When creating an IMAP account, c’t was able to sniff the traffic between new Outlook and the Microsoft servers. It contained the target server, log-in name and password which were sent to those Servers of Microsoft. Although TLS-protected, the data is sent to Microsoft in plain text within the tunnel. Without informing or inquiring about this, Microsoft grants itself access to the IMAP and SMTP login data of users of the new Outlook.


    When adding an IMAP account, new Outlook sent login data and server information to Microsoft.

    Other accounts

    When switching from the old Outlook to the new one, it is installed the new software in parallel. Previously set up IMAP accounts are not automatically transferred, but the account stored in Windows is. During the test with Google accounts, authentication with OAuth2 was used. Users receive an authentication request and Microsoft does not receive any specific access data, but only an access token that users can revoke again.

    An answer to our request for a statement from Microsoft is still pending. At this point in time, however, we must warn against trying out the new Outlook without thinking. In addition to all the emails, some credentials may even end up with Microsoft.

    Microsoft already attracted attention with such data redirections at the beginning of the year. After Office updates were applied on Mac computers, Outlook redirected the data to Microsoft’s cloud servers without any user notification. At that time, the remedy was to delete IMAP accounts and set them up again. However, this is obviously no longer helpful with the new Outlook.

    EU Data Protection Institutions get involved

    The Federal Commissioner for Data Protection and Freedom of Information of Germany, Professor Ulrich Kelber, is alarmed by the data detour in Microsoft’s new Outlook. He posted on Mastodon that he wants to ask for a report from the Irish Data Protection Commissioner, who is responsible for companies like Microsoft, during a meeting of the European data protection supervisory authorities on Tuesday of the coming week.

    #espionnage #tencent #GAFAM #sécurité #email

  • Ken Bugul et le trio bleu : La culture, remède contre l’émigration clandestine
    https://www.seneweb.com/news/Culture/ken-bugul-et-le-trio-bleu-la-culture-rem_n_425259.html

    Ken Bugul et le trio bleu : La culture, remède contre l’émigration clandestine
    Par : Moustapha TOUMBOU - Seneweb.com | 09 novembre, 2023
    Dans le cadre de la 31e édition de la Journée internationale de l’écrivain africain célébrée du 7 au 11 novembre au Sénégal, l’écrivaine et romancière sénégalaise Mariétou Mbaye, plus connue sous le nom de « Ken Bugul », s’est exprimée sur la problématique de la migration. En tant que marraine de l’événement, elle a mis en avant l’importance cruciale de la culture dans la construction d’une société stable et épanouissante, d’autant plus que le thème de cette année est « Littérature et émigration ». Ken Bugul a affirmé qu’« un pays dépourvu de culture engendre davantage de frustration, de mendicité identitaire et de désespoir ». Elle a indiqué que la littérature et la culture en général sont les remèdes essentiels face à la violence et aux risques inutiles associés à la perte de vies.
    Selon elle, « rien ne surpasse la culture » parmi les solutions proposées pour résoudre la question de la migration des jeunes.
    L’écrivaine a insisté sur le fait que la migration est un instinct et elle a plaidé en faveur de l’ouverture et de l’adaptation. En référence à son dernier roman « Trio bleu », publié en 2022 par la maison d’édition Présence africaine, elle a rappelé la politique culturelle du président Léopold Sédar Senghor, soulignant son impact positif sur la stabilité et l’épanouissement du peuple sénégalais.
    Ken Bugul déplore la perception négative de la migration dans un monde marqué par le repli sur soi, l’indifférence et la montée du nationalisme. Elle estime que la migration est « le phénomène le plus naturel de la création » et rappelle que toute vie nécessite une migration, que ce soit physiquement ou intellectuellement.
    L’écrivaine considère la migration comme un élément fondamental de la création littéraire. Elle encourage les écrivains à être des migrants perpétuels de leur temps, à repousser les limites, briser les barrières et explorer des mondes à travers la créativité. Pour Ken Bugul, le livre devient ainsi un pays en soi, un moyen pour l’écrivain de voyager dans l’imaginaire, de croiser des horizons et d’acquérir connaissance et savoir.

    #Covid-19#migration#migrant#senegal#emigration#migrationirreguliere#litterature#culture#kenbugul#creativite#sante

  • Émigration clandestine : Khalifa Ababacar Sall pointe une « responsabilité collective »
    https://www.seneweb.com/news/Politique/emigration-clandestine-khalifa-ababacar-_n_425266.html

    Émigration clandestine : Khalifa Ababacar Sall pointe une « responsabilité collective »
    Par : Seneweb-News - Seneweb.com | 09 novembre, 2023 à
    La recrudescence de l’émigration clandestine par voie maritime, ces dernières semaines est source de profonde inquiétude. Il est essentiel de reconnaître notre responsabilité collective, celle de l’État en particulier, souligne Khalifa Ababacar Sall, candidat déclaré, à la présidentielle de 2024. Dans un message posté sur sa page X ancien Twitter, le leader de Taxawu Senegal relève qu’il lui est difficile de trouver le qualificatif adéquat, pour exprimer ce qu’il ressent face aux images qui montrent de jeunes Sénégalais qui empruntent des embarcations de fortune, bravant les fureurs océanes, dans l’espoir de trouver un mieux vivre.
    Selon Khalifa Ababacar « le Sénégal regorge de potentialités.
    Le développement du secteur primaire, pris dans son ensemble (agriculture, pêche, mines…) peut constituer une réponse adéquate apportée au chômage des jeunes ». L’ancien maire de Dakar est d’avis « qu’une agriculture étalée dans le temps et accompagnée d’une bonne commercialisation des produits permettra, assurément, d’atténuer l’exode ».L’autre levier sur lequel nous devons agir est selon lui l’éducation. « Il faut procéder à des réformes hardies du secteur de l’éducation, orienter, très tôt, les élèves, vers l’enseignement professionnel » a-t-il préconisé. « Entendons les jeunes. Répondons à leurs appels car c’est à l’aune du profil de sa population que l’on mesure le dynamisme et les capacités d’un pays à affronter l’avenir », suggère t-il. Auteur : Seneweb-News - Seneweb.com

    #Covid-19#migration#senegal#emigration#fluxmigratoire#migrationirreguliere#jeunesse#chomage#agriculture#education#campagnepresidentielle

  • Urgent / Drame de l’immigration à Bargny : une pirogue de 300 migrants chavire, seuls 25 auraient survécu !
    https://www.dakaractu.com/Urgent-Drame-de-l-immigration-a-Bargny-une-pirogue-de-300-migrants-chavir

    Urgent / Drame de l’immigration à Bargny : une pirogue de 300 migrants chavire, seuls 25 auraient survécu ! Un drame de l’immigration irrégulière se serait produit au large de Bargny. En effet, une pirogue de 300 passagers, aurait chaviré vers Guédiawaye et seuls 25 auraient survécu...

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#emigration#migrationirreguliere#mortalite#routemigratoire#atlantique#bargny#sante#traversee

  • Sénégal : le président ordonne des mesures d’urgence face à l’émigration clandestine
    https://www.dakaractu.com/Senegal-le-president-ordonne-des-mesures-d-urgence-face-a-l-emigration-cl

    Sénégal : le président ordonne des mesures d’urgence face à l’émigration clandestine
    M. Sall a demandé mercredi au gouvernement « de faire prendre des mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence afin de neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national », dit un communiqué publié après le Conseil des ministres.L’effort devra associer les ministres de l’Intérieur, des Armées, de la Jeunesse ou encore de la Pêche, selon le communiqué qui fait aussi référence à la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière présentée en juillet par le gouvernement.
    Le Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest que le président Sall s’efforce de mettre sur la voie de l’émergence, fait face à un flot de départs par la mer à destination des Canaries, archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe.La presse rapporte plusieurs fois par semaine des arrivées de pirogues aux Canaries, des interceptions ou des sauvetages dans l’Atlantique, au large du Sénégal ou dans les eaux à l’approche des Canaries. Cette migration dangereuse a donné lieu à une série de drames. La presse fait à nouveau état depuis le début de la semaine de la disparition d’un nombre considérable de migrants partis de Bargny, sur la côte à l’est de Dakar. L’AFP n’a pu obtenir de confirmation de ces disparitions de la part des autorités.
    La question migratoire est devenue un thème de la campagne en cours pour la présidentielle de février 2024. Le Premier ministre Amadou Ba est le candidat du camp présidentiel pour succéder à M. Sall.Les Canaries connaissent un nombre record d’arrivées de migrants depuis 2006 avec 30.705 personnes arrivées entre le 1er janvier et le 31 octobre, soit plus du double (+111%) par rapport à la même période l’an dernier, selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur. Les deux tiers sont originaires d’Afrique sub-saharienne, selon l’agence européenne de garde-côtes et de garde-frontières Frontex. Les Sénégalais sont avec les Marocains les plus nombreux parmi les nouveaux arrivants, selon Frontex et plusieurs ONG espagnoles.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#canaries#routemigratoire#emigration#atlantique#frontex#fluxmigratoire

  • Lutte contre l’immigration clandestine : Le ministre de la jeunesse annonce le programme dénommé « Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal ».
    https://www.dakaractu.com/Lutte-contre-l-immigration-clandestine-Le-ministre-de-la-jeunesse-annonce

    Lutte contre l’immigration clandestine : Le ministre de la jeunesse annonce le programme dénommé « Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal ».
    En marge d’un CRD consacré aux préparatifs de l’inauguration de la première Maison de la Jeunesse et de la Citoyenneté à Kaolack, prévue le 15 novembre prochain par le président Macky Sall, suivi d’une conférence de presse, le ministre de la jeunesse, de l’entrepreneuriat et de l’emploi, a annoncé la mise en œuvre prochaine d’un « important » programme dénommé « Grande offensive contre l’émigration irrégulière au Sénégal ».Selon Pape Malick Ndour, ledit programme « vise à faire engager une riposte sociale soutenue fondée sur une approche combinée de la dimension citoyenne et socio-économique du programme. » Poursuivant, le ministre de la jeunesse d’ajouter qu’il sera « basé sur une alliance stratégique entre les structures publiques prestataires d’emploi et d’employabilité, les collectivités territoriales et les acteurs du mouvement associatif jeune en vue de mettre en exergue les nombreux dispositifs mis en place par l’État... ».

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#emigration#jeunesse#emploi#collectiviteterritoriale#association#politiquesociale

  • Sénégal : le président Macky Sall demande des mesures d’urgence pour endiguer l’émigration clandestine
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2023/11/09/senegal-le-president-macky-sall-demande-des-mesures-d-urgence-pour-endiguer-

    Sénégal : le président Macky Sall demande des mesures d’urgence pour endiguer l’émigration clandestine
    L’effort devra associer les ministres de l’intérieur, des armées, de la jeunesse et de la pêche, alors que le pays fait face à de nombreux départs par la mer à destination des Canaries.
    Le Monde avec AFP
    Publié aujourd’hui à 16h20, modifié à 16h29
    Le président sénégalais, Macky Sall, a ordonné que soient prises des mesures d’urgence pour endiguer le flux en pleine expansion des départs de migrants, ont indiqué ses services mercredi 8 novembre au soir. M. Sall a demandé au gouvernement « des mesures sécuritaires, économiques, financières et sociales d’urgence afin de neutraliser les départs d’émigrants à partir du territoire national », affirme un communiqué publié après le conseil des ministres. L’effort devra associer les ministres de l’intérieur, des armées, de la jeunesse et de la pêche, selon le communiqué, qui fait aussi référence à la stratégie nationale de lutte contre la migration irrégulière présentée en juillet par le gouvernement.
    Le Sénégal, pays d’Afrique de l’Ouest que le président Sall s’efforce de mettre sur la voie de l’émergence, fait face à un flot de départs par la mer à destination des Canaries, archipel espagnol et porte d’entrée de l’Europe. La presse rapporte plusieurs fois par semaine des arrivées de pirogues aux Canaries, des interceptions ou des sauvetages dans l’Atlantique, au large du Sénégal ou dans les eaux à l’approche de l’archipel. Cette migration dangereuse a donné lieu à une série de drames.
    La presse fait de nouveau état, depuis le début de la semaine, de la disparition d’un nombre considérable de migrants partis de Bargny, sur la côte à l’est de Dakar. L’AFP n’a pas pu obtenir de confirmation de ces disparitions de la part des autorités. La question migratoire est devenue un thème de la campagne en cours pour l’élection présidentielle de février 2024. Le premier ministre, Amadou Ba, est le candidat du camp présidentiel pour succéder à M. Sall.
    Les Canaries connaissent un nombre record d’arrivées de migrants depuis 2006, avec 30 705 personnes arrivées entre le 1er janvier et le 31 octobre, soit plus du double (+ 111 %) par rapport à la même période l’an dernier, selon les derniers chiffres du ministère espagnol de l’intérieur. Les deux tiers sont originaires d’Afrique subsaharienne, selon l’agence européenne de garde-côtes et de gardes-frontières Frontex. Les Sénégalais sont, avec les Marocains, les plus nombreux parmi les nouveaux arrivants, selon Frontex et plusieurs ONG espagnoles. Le Monde avec AFP

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#espagne#canaries#bargny#routemigratoire#atlantique#frontex#fluxmigratoire#emigration#sante#mortalite

  • ★ Les religions prêchent la résignation - GLJD Le Libertaire

    Tout groupe social organisé semble éprouver un besoin instinctif de se légitimer aux yeux des individus qui le composent. Il ne se contente pas d’imposer par la force sa discipline sociale ; il veut qu’on croie à la légitimité de cette discipline, qu’on la regarde comme juste et rationnelle. A l’origine, c’est à la Religion qu’on demande la consécration de la discipline sociale ; plus tard on s’adresse aux philosophes qui manquent rarement de formules commodes pour rationnaliser la Force. Ils sont généralement de l’avis d’Hegel pour qui « ce qui est réel est rationnel ». Remarquons que dans le Dogmatisme social a priori, on s’applique surtout à justifier l’Etat qu’on représente comme l’incarnation d’une idée rationnelle.
    L’Etat dit Platon, symbolise l’Unité divine. Aristote a fait en une phrase géniale, justice de ce pauvre argument : « Socrate, dit-il, regarde comme fin de la Cité l’unité absolue. Mais qu’est-ce qu’une Cité ? C’est une multitude composée d’éléments divers ; donnez-lui plus d’unité, votre Cité devient une famille ; centralisez encore, votre famille se concentre dans l’individu ; car il y a plus d’unité dans la famille que dans la cité, et plus encore dans l’individu que dans la famille. » Ainsi, il n’y a pas d’unité plus réelle, plus complète que l’individu. C’est donc lui qui, d’après les principes même de Platon, incarnerait le mieux l’idée d’unité (...)

    #religions #résignation #émancipation #anarchisme

    https://le-libertaire.net/les-religions-prechent-la-resignation

  • 🟥 Réunion publique contre le service national universel (SNU) :

    Le collectif Non au SNU Région Parisienne organise une réunion publique d’information pour amplifier la mobilisation contre le Service National Universel.

    Bourse du travail République, salle Croizat, de 14h30 à 17h30 : Débats, Tables d’infos, Perspectives d’action.

    Avec ses « mesures de reconquête du mois de juin », le gouvernement accélère la généralisation de son dispositif d’embrigadement de la jeunesse, en rendant de fait obligatoire, pour tous les jeunes qui ne trouveront pas de stage, la participation au séjour dit « de cohésion » ou à la « mission d’intérêt général ».
    En obligeant les jeunes à participer au SNU, le gouvernement prépare la guerre. Il est essentiel de construire au plus vite une riposte anti-militariste.

    🟥 #SNU #embrigadement #militarisme #NonAuSNU #antimilitarisme

    ➡️ https://www.agendamilitant.org/Reunion-publique-contre-le...