• l’antiracisme bourgeois, un contresens et une impasse : le débat est intéressant, il avait avancé durant l’hiver grâce aux discussions occasionnées par la #marche_de_la_dignité , au cours de laquelle les #NonDisCriminateurs ont en revanche surtout brillé par leur #absence, et leur trop durable absence d’initiative #antiraciste conséquente. Ils sont durablement et irrémédiablement #disqualifiés, non sans causes profondes, aux yeux des mouvements sociaux et les #luttes sociales, par leur #discours prétendant analyser le #statu_quo #raciste et #bourgeois actuel comme une absence de racisme. refuser les prétentions aussi ridicules que furtives des thèses racistes en #science (les races sont en effet des catégorisations arbitraires, sans pertinence ni surtout sans avoir la moindre assise scientifique ni le moindre caractère de #nécessité en terme de #classifications #spécifiques et #interspécifiques ) est une chose, passer sous silence le racisme sous prétexte de #non_discrimination en est une autre, pas limite mais strictement odieuse et caractéristique de nos régimes bourgeois , toujours prompts a faire diversion antisociale en direction des conservatismes xénophobes et de classe ; c ’est, comme avec nombre d’organisations compromises avec les régimes successifs socdem , national-liberal-reac et d’extrême-droite en perspective en #fRAnCE(sauf #Ruptures_Révolutionnaires_Salvatrices ) , un positionnement passif lourdement responsable de l’etat d’imbecilite générale cultivée avec #zèle par les #classes #dominantes, pour leur maintien et contre les #intérêts_communs_public_et_général de touTEs les #dominÉes et sans hésitation : #rédhibitoire ./

    L’abolition des discriminations, fondées sur une construction raciste des regards , des routines sociales, administratives comme psychologique , exige et appelle à cors et à cris le #dépassement #égalisateur et #transcendantal des #postures des #embusquées capitalisant sur un statu quo aussi #raisonnable qu ’une #marmite_renversée #rue_des_bons_enfants ...

    ·•Ⓐ∞

    http://www.non-fides.fr/?Saint-Denis-Non-a-la-promotion-de-la-segregation-raciale-dans-une-fac-occ

  • Des conseillers Pôle emploi traquent les postes dans les entreprises
    http://www.europe1.fr/economie/des-conseillers-pole-emploi-traquent-les-postes-dans-les-entreprises-2717248

    Depuis un an, 4.200 conseillers #Pôle_emploi en France passent leurs journées au contact des entreprises. Ils accompagnent les #patrons vers l’#embauche.

    Jour d’importance pour Pôle Emploi. Mardi matin, l’organisme présente les résultat de son enquête annuelle sur les besoins en main d’oeuvre des #entreprises. Cette enquête BMO permet chaque année de montrer une photographie détaillée des projets de recrutement, bassin d’emploi par bassin d’emploi, dans toute la France. En 2016, l’enquête enseigne notamment que certains secteurs à la peine depuis de nombreuses années, comme le bâtiment, redeviennent positifs.

    4.200 conseillers en total lien avec les entreprises. Pour identifier le plus tôt possible les besoins de recrutement, Pôle Emploi a changé sa façon de travailler. Depuis un an, dans chaque agence, des conseillers dédient 100% de leur temps à la relation avec les entreprises et ne s’occupent donc plus de l’accueil des #chômeurs. 4.200 de ses conseillers « spéciaux » sont recensés en France.

    PACA, En cas de deux refus d’offre d’emploi, Estrosi veut (lui aussi) supprimer le #RSA
    http://www.20minutes.fr/nice/1823971-20160411-cote-azur-cas-deux-refus-offre-emploi-estrosi-veut-aussi-

    Paca, Christian Estrosi met la pression sur les chômeurs et Pôle emploi
    http://www.20minutes.fr/marseille/1824263-20160411-marseille-christian-estrosi-met-pression-chomeurs-pole-em
    ECONOMIE Le président de la région PACA a signé lundi une convention de coopération avec Pôle emploi…

    Christian Estrosi, président de la région PACA, et Jean Basseres, directeur général de Pôle emploi, ont signé lundi une « convention de coopération renforcée » - une première en France. Se présentant comme un « grand défenseur de la fonction publique », Estrosi a rappelé les 12 % de chômage dans la région, soit 470 000 personnes, et les nouvelles compétences de la #région contenues dans la loi NOTRe en matière de #formation et de développement économique. « Il est temps d’essayer ce qui marche », a-t-il déclaré.

    70 % de retour à l’emploi
    Par cette convention, Pôle emploi s’engage d’abord à réaliser un diagnostic exhaustif des besoins des entreprises en matière d’emploi : main-d’œuvre, typologie de la demande, niveau des salaires, etc. En fonction de ces besoins et du taux de retour à l’emploi, la région décidera alors des « orientations » en matière de formation. Sur ce point, Christian Estrosi a prévenu : pas question de financer des formations dont le taux de retour à l’emploi n’atteint pas 70 %. « Sur les 260 millions d’euros de formation, 48 % seulement permettent un retour à l’emploi, a-t-il indiqué. Je considère donc que 48 % des formations sont utiles. Je dis alors aux organismes de formation conventionnés : s’ils n’atteignent pas 70 % de retour à l’emploi, nous mettrons à terme à leur conventionnement ».

    Saturer la formation
    Un des objectifs de Christian Estrosi est d’atteindre « zéro inactivité », ce qui ne veut pas dire un taux de chômage nul, a-t-il aussitôt précisé, mais « l’obligation » pour les demandeurs d’emploi de suivre une activité, notamment par le biais d’une formation. La convention signée lundi oblige donc Pôle emploi à « saturer les places disponibles au sein du programme régional de formation ».

    Supprimer le RSA
    Depuis qu’il est élu, le président de la région PACA ne cesse de s’émouvoir sur les « 25 000 offres d’emploi non pourvues ». « Cela veut dire qu’il y a une faille, une faiblesse quelque part », a-t-il encore commenté lundi. Pôle emploi et la région vont donc analyser chaque année « les métiers sur lesquels la difficulté à satisfaire faute de candidat…) afin d’identifier des actions spécifiques à mettre en œuvre ».
    Dans l’immédiat, Estrosi a aussi émis un « souhait » - plus radical : supprimer le RSA pour les demandeurs d’emploi qui refuseraient deux offres d’emploi « raisonnables », c’est-à-dire à 85 % de leur dernier salaire. Il est temps, selon lui, d’aller vers « plus de comportement vertueux » et d’arrêter « le jeu des #allocations ». Mais pour que ce « souhait » devienne réalité, encore faut-il que le gouvernement, le Parlement et les six conseils départementaux de la région soient d’accord.

    Une proposition dans les 10 jours
    Avec cette convention, Pôle emploi s’engage à mobiliser ses 400 conseillers de la région sur la « bataille de l’emploi ». Concrètement, ces agents devront « respecter des délais resserrés de traitement » des offres déposées par les entreprises. Ils devront, par exemple, contacter l’employeur « dans les 48 heures maximum après réception de l’offre ». Et ils seront tenus de lui faire une proposition « dans les 10 jours maxima ». Ils devront enfin réaliser un « reporting mensuel » auprès de la région « sur le nombre d’offres recueillies (…) et les résultats des actions entreprises par Pôle emploi ».

    Jusqu’alors, l’offre raisonnable d’emploi (#ORE), disposition contraignante de la convention Unedic destinée à imposer des bads jobs est restée "théorique, peu appliquée.
    Déjà en 2011 : Alerte ! Pôle emploi commence à radier pour refus d’Offre Raisonnable d’Emploi
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5670

  • Chinese Researchers Experiment with Making HIV-Proof Embryos
    https://www.technologyreview.com/s/601235/chinese-researchers-experiment-with-making-hiv-proof-embryos

    Chinese fertility doctors have tried to make HIV-proof human embryos, but the experiments ended in a bust. The new report is the second time researchers in China revealed that they had a go at making genetically modified human embryos.

    [...]

    The Chinese scientists tried to make human embryos resistant to HIV by editing a gene called CCR5. It’s known that some people possess versions of this gene which makes them immune to the virus, which causes AIDS. The reason is they no longer make a protein that HIV needs to enter and hijack immune cells.

    [...]

    One day endowing people with protective genes could become a real possibility. It would be like a vaccine, except one that is installed in a person’s genome from birth. And there’s a long list of genes people might demand for their children in addition to HIV resistance. One DNA change, for instance, seems to completely prevent Alzheimer’s. Another generates people with twice the muscle mass.

    “Made in China”

    #CCR5 #Chine #Clustered_Regularly_Interspaced_Short_Palindromic_Repeats #Embryon #Guangzhou_Medical_University #Génétique_humaine #Organisme_génétiquement_modifié #Recherche_scientifique #Syndrome_d'immunodéficience_acquise #Virus_de_l'immunodéficience_humaine

    • It would be like a vaccine, except one that is installed in a person’s genome from birth.

      Ou ça serait comme une girafe, sauf que ça serait pas un animal et que ça serait installé dans le génome d’une personne à la naissance.

      Ou comme un iPhone, sauf que ça serait pas un objet et que ça serait installé dans le génome d’une personne à la naissance.

  • Increased displacement out of South Sudan into Sudan fuelled by food insecurity

    UNHCR is concerned by the increasing number of South Sudanese fleeing into Sudan because of increased food insecurity caused by the ongoing conflict and deteriorating economic conditions. Heightened food insecurity and growing unrest in parts of South Sudan, especially in the north-western States of Northern Bahr El Ghazal and Warrap, have resulted in the flight of some 38,000 people into East and South Darfur since end of January. UNHCR fears the situation could quickly worsen as the nutrition situation in Upper Nile, Warrap, and Northern Bahr Ghazal grows increasingly serious.

    http://www.unhcr.org/56fa3e0a9.html

    #Soudan_du_Sud #alimentation #famine

  • Les ministres des Affaires étrangères de l’UE doivent agir fermement contre l’Arabie saoudite face à la situation dramatique au Yémen

    Onze organisations européennes, dont l’Observatoire des armements, membres de l’ENAAT (European Network Against Arms Trade), appellent les ministres des Affaires étrangères de l’Union européenne à décider d’un embargo sur les armes contre l’Arabie saoudite.

    Selon le Sipri, 59 % des importations d’armes à destination de l’Arabie saoudite provenaient des pays de l’Union européenne entre 2009 et 2014. Entre 2009 et 2013, ces derniers lui ont délivré pour un montant de 19 milliards d’euros d’autorisations d’exportations d’armes. En 2015, la France a enregistré 16 milliards d’euros de contrats d’armement. 75 % des prises de commande seraient à destination de la seule Arabie saoudite [2].

    http://obsarm.org/spip.php?article265

    #arabie_saoudite #Yémen #embargo #armes #armement

  • #Génétique : La modification de l’#ADN d’#embryon humain autorisée au #Royaume-Uni
    http://www.courrierinternational.com/article/genetique-la-modification-de-ladn-dembryon-humain-autorisee-a

    L’accord donné par l’Autorité britannique concerne des recherches qui seront menées par Kathy Niakan, de l’Institut Francis Crick – du nom de l’un des découvreurs de la structure de l’ADN – “pour essayer de comprendre quels sont les gènes dont les embryons ont besoin pour se développer avec succès”, précise Fox News. Pour le moment, les études se cantonneront à la première semaine du développement de l’embryon après la fertilisation.

    Mais pour certains, cette autorisation est la porte ouverte aux dérives. “C’est le premier pas d’un parcours que les scientifiques ont soigneusement tracé vers la légalisation de bébés (génétiquement modifiés)”, assurait le mois dernier David King, un opposant à la #manipulation des gènes du groupe Human Genetic Alert, tandis que l’Autorité britannique pour la fertilité se réunissait pour décider de l’octroi de cet accord.

  • Violation des embargos : un projet de loi sur la sellette
    http://www.obsarm.org/spip.php?article262

    Combien de « Viktor Bout » français ont échappé — en l’absence de législation — a toute condamnation pour trafic d’armes ? Une chose est certaine : ces hommes de l’ombre ne sont pas seulement « sans foi ni loi », mais aussi souvent les instruments d’une diplomatie que nos gouvernants ne veulent pas assumer. Source : L’observatoire des armements

  • En 2050, plus de #plastique que de poisson dans les #océans
    http://www.liberation.fr/planete/2016/01/22/en-2050-plus-de-plastique-que-de-poisson-dans-les-oceans_1428020

    En 2050 il y aura plus de plastique dans l’océan que de poissons. C’est en tout cas ce qu’affirme une étude du Forum économique mondial et de la fondation Ellen McArthur, qui note que depuis la moitié du siècle dernier l’utilisation du plastique a été multipliée par 20 et « est amené à doubler encore dans les vingt prochaines années ».

    Selon ce rapport, la production mondiale de plastique a explosé depuis 1964, passant de 15 millions de tonnes, à 311 millions en 2014. Une quantité tellement importante qu’elle échappe pour beaucoup aux systèmes de collectes : environ 32% des #déchets d’#emballages en plastiques finissent ainsi dans la #nature soulignent les chercheurs. Dans les océans ces #détritus s’agglutinent au gré des courants formant de gigantesques îles de déchets, au point qu’elles sont parfois appelées « septième continent ».

  • Plusieurs manifestations de chômeurs en Tunisie, pour réclamer du travail.
    http://www.lemonde.fr/afrique/article/2016/01/20/plusieurs-manifestations-de-chomeurs-en-tunisie_4850095_3212.html

    La police tunisienne a fait usage de grenades lacrymogènes mardi 19 janvier pour disperser plusieurs centaines de demandeurs d’emploi qui s’étaient rassemblés dans au moins quatre villes du pays pour réclamer du travail. Ces manifestations se sont déroulées deux jours après la mort d’un chômeur, Ridha Yahyaoui, à Kasserine. Le jeune homme de 28 ans s’est électrocuté après être monté sur un poteau près du siège du gouvernorat pour protester contre son retrait d’une liste d’#embauches dans la #fonction_publique.

    Le ministère de l’intérieur a annoncé dans la journée l’instauration d’un couvre-feu « entre 18 heures et 5 heures » dans cette localité du centre-ouest du pays, où ont eu lieu les premières protestations dès le début de la matinée. Celles-ci se sont ensuite étendues aux villes de Tahla, de Fernana (au nord) et de Meknassi (au centre), a détaillé l’agence de presse TAP.

    Les #demandeurs_d’emploi ont défilé aux cris de « Travail, liberté, dignité ». A Meknassi, des groupes de jeunes gens sont descendus dans les rues et ont incendié des pneus par solidarité avec les manifestants de Kasserine. Plusieurs des #chômeurs rassemblés à Kasserine ont menacé de se donner la mort.

  • Jeunes, bobos, coupables : et si on n’avait rien compris à la gentrification ?

    Entretien avec Anne Steiner, qui revient sur cette notion fourre-tout de #gentrification. En gras, ce qui pour moi est éclairant dans cet article.
    http://i-d.vice.com/fr/article/jeunes-bobos-coupables-et-si-on-navait-rien-compris-la-gentrification

    Le souci, lorsqu’on déplore la gentrification, c’est qu’on se trompe de cible : on ne tape jamais sur les gens du 8ème ou du 6ème qu’on trouve très légitimes à vivre dans ces quartiers là ! La véritable bourgeoisie occupe de vastes appartements dans les arrondissements bourgeois (territoire assez étendu par rapport à la surface de Paris), vit dans l’entre-soi, et on ne lui reproche rien. Les analyses radicales de certains sociologues ou de certains journalistes sont en réalité extrêmement bénéfiques aux véritables classes dominantes : les membres de ces classes là sont épargnés, ne sont jamais accusés d’être illégitimes de vivre là où ils vivent. Ils habitent dans leurs quartiers historiques et achètent à leurs enfants dans ces mêmes quartiers.

    En revanche, on reproche à des jeunes diplômés qui gagnent 1500 euros par mois et qui se contentent de toutes petites surfaces, d’habiter ces quartiers de l’Est parisien. Eux sont considérés comme illégitimes sur des territoires dont ils priveraient le peuple ! Et bien, il faut accepter l’idée que le peuple c’est aussi cette jeunesse qui enchaîne les CDD, les stages, les statuts d’intermittents. Et fait parfois les fins de marchés pour se procurer des légumes frais. Alors oui, c’est une jeunesse qui s’habille bien, souvent pour pas cher dans les friperies, c’est une jeunesse qui est belle, comme on est beau à cet âge, qui boit en terrasse des cafés et qui vit avec pas grand chose, sans voiture, sans permis, sans équipement électro-ménager...etc. Mais cette jeunesse, c’est le peuple ! Une partie du peuple ! Je me demande comment ces gens qui pourfendent la gentrification au nom d’un certain peuple rêvent Paris. Si l’on réfléchit un peu sociologiquement, je suis le peuple et toi aussi tu es le peuple. En terme d’origine sociale et en terme de revenus, et aussi parce que plus d’un tiers de la population est aujourd’hui diplômée du supérieur. Donc ce n’est plus un critère permettant de tracer une ligne de démarcation entre peuple et non peuple. C’est une petite minorité qui fait partie de la véritable bourgeoisie. C’est à peine 10% de la population française. Le reste c’est le peuple. Celui qui n’a ni pouvoir, ni biens. Et qui a vocation à se soulever, à inventer un autre monde, c’est le peuple. Ce ne sont pas les seuls travailleurs manuels dont les effectifs ont drastiquement fondu. Le peuple n’est jamais semblable à ce qu’il a été. Il mute. Après, ce qui est déplorable, c’est que ces quartiers seront bientôt dépourvus de familles de classe moyenne car lorsqu’on a on a des enfants, qu’on est juste au-dessus des revenus qui permettent l’accès à un logement social, et qu’on doit vivre (contrairement aux jeunes) dans un espace suffisamment grand, Belleville n’est plus assez abordable. À partir du deuxième enfant, il faut souvent se résoudre à partir.

    Cette notion de #bobo me fait de plus en plus hurler. En fait, elle masque une mutation profonde qui est qu’on a de plus en plus de pauvres et de classes moyennes basses qui ont de hauts niveaux d’étude et des goûts culturels intermédiaires forts (ils ne se paient pas des abonnements annuels au premier rang des opéras hein, mais les items culturels, la vie des idées et la vie culturelle a beaucoup de place dans leur quotidien) entre culture légitime et culture populaire.

    Je pense souvent à des remarques qui sont faites à propos des gens qui n’ont pas la télé. T’as pas la télé, t’es un bobo et les grands écrans à crédit, c’est un truc de prolo. Sauf qu’en fait, on est dans le gros cliché là. Si tu prends les revenus, qui objectivent quand même les questions de classe sociale, plus rien n’est si simple.

    Par contre, où vont les priorités dans les dépenses, la distinction culturelle, l’habitus et l’éthos de classe des milieux populaires et moyens est entrain de changer pour une partie d’entre (j’allais mettre eux mais en fait non) nous. Pour ceux qui ont eu accès à la méritocratie scolaire et pour qui au final, ça ne change pas tant de chose en matière purement économique.

    Alors il y a des différences, sur la propriété par exemple, peut en être un - mais cela dépend encore des territoires - mais je suis frappée quand même, si je prends l’exemple de là où je vis : les revenus de l’imposition locale ne varient pas ce qui fait que malgré son image arty bobo, cette commune reste une des plus pauvres de Belgique (on peut également savoir qui est exonéré grâce aux passe-passe fiscaux - très peu de gens en l’occurrence).

    On y voit beaucoup de jeunes, des cafés, des gens d’autres quartier, mais au final, les grands bourgeois ne viennent pas vivre là. J’en ai entendu deux (français exilés fiscaux) au sortir d’une visite d’appartement dire à l’agent immobilier avec qui ils parlaient sur le trottoir : très bel appartement, mais on a été un peu surpris en venant, vous pensez que ce quartier est sur ? C’est un peu pauvre dans le bas, là.

    Ben oui, chou.

    • depuis quand 1500 euros deviennent la définition du bobo ?
      Un bourgeois bohème n’st plus un bourgeois ?
      C’est quoi la véritable bourgeoisie ?
      On a jamais tapé sur les bourgeois du 8 ou du 6 ?
      La gentrification n’est donc plus une colonisation des quartiers populaires par une classe bourgeoise ?

      Les bourgeois croissent sur un capital fixe et transmis alors que les bobos le font sur un capital financier et fluide lui aussi transmis.
      La bourgeoisie dans l’immuabilité de sa vision de la séparation sociale, l’accompagne par la fixité de la séparation spatiale fixe.
      le bobo est un colonisateur, c’est la bourgeoisie plus le sionisme. La marchandisation d’un territoire et le renvoie des populations dans des zones de contention.

      « Et qui devient Seigneur d’une cité accoutumée à vivre libre et ne la détruit point, qu’il s’attende d’être détruit par elle, parce qu’elle a toujours pour refuge en ses rébellions le nom de la liberté et ses vieilles coutumes, lesquelles ni par la longueur du temps ni pour aucun bienfait ne s’oublieront jamais. Et pour chose qu’on y fasse ou qu’on y pourvoie, si ce n’est d’en chasser ou d’en disperser les habitants, ils n’oublieront point ce nom ni ces coutumes... »
      Machiavel (Le Prince)
      #sociologie _de_comptoir #gentrification_intelectuelle

    • wp :
      Le mot peuple désigne un « ensemble des humains vivant en société sur un territoire déterminé et qui, ayant parfois une communauté d’origine, présentent une homogénéité relative de civilisation et sont liés par un certain nombre de coutumes et d’institutions communes
      En français, le terme de peuple peut avoir aussi une connotation péjorative, envers ceux qui y appartiendraient ou non. Il désigne alors :

      les individus de condition modeste, par opposition aux catégories supérieures ou privilégiées par la naissance, la culture et/ou la fortune.
      les individus appartenant aux classes « inférieures » et éventuellement moyennes de la société, par opposition à l’« aristocratie
      La réponse à la question Qu’est-ce qu’un peuple ? n’est jamais neutre ou objectivable »

    • Quand un quartier décrépit et voit son revenu moyen diminuer et les bourgeois se casser, c’est du sionisme prolétarien le fait que le peuple moins nanti s’y installe ?

    • Bravo Suske, ça c’est envoyé.
      Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values.
      Mes félicitations encore une fois.

    • Steiner :"Je ne suis pas spécialiste de ces questions, mais je suis assez agacée par le terme de “gentrification” parce que, de toute façon, il y a une spéculation immobilière qui pousse les gens du centre vers les quartiers et même vers les localités périphériques. Présenter le processus de gentrification comme un complot venu d’en haut pour casser les solidarités populaires me semble tout à fait fantaisiste"
      http://endehors.net/news/anne-steiner-il-faut-faire-la-greve-generale-de-la-consommation
      Pour une non spécialiste elle a des avis bien tranchés.
      Et si on est pas en accord avec elle on est sociologue radical...

    • « À Paris, le discours sur la mixité sociale a remplacé la lutte des classes », Anne Clerval
      http://www.humanite.fr/anne-clerval-paris-le-discours-sur-la-mixite-sociale-remplace-la-lutte-des-

      Cet embourgeoisement de la capitale a été rendu visible par l’apparition des «  bobos  ». Un terme que vous prenez soin de ne jamais utiliser dans votre livre. Pourquoi ?

      Anne Clerval. Le terme «  bobo  », inventé par un journaliste réactionnaire aux États-Unis, n’a aucun fondement scientifique. Aucun chercheur en activité ne l’utilise. Je préfère utiliser les termes de gentrifieurs et de gentrification, qui ont été forgés en partie par un courant de géographie radicale anglophone. Cette notion désigne un embourgeoisement spécifique des quartiers populaires par remplacement de population et transformation matérielle de la ville.

    • Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris
      http://cybergeo.revues.org/23231

      « La part des ouvriers et des employés (actifs ou retraités) parmi la population des ménages des IRIS parisiens en 1982, 1990 et 1999. »

      Cet article présente une carte de synthèse des dynamiques spatiales de la gentrification à Paris depuis les années 1960. Si la notion de gentrification a suscité de nombreux travaux depuis les années 1970, en particulier en Angleterre et en Amérique du Nord, rares sont les chercheurs qui ont travaillé en particulier sur les dynamiques spatiales du processus dans une ville donnée et qui en ont proposé une cartographie. Ce processus de gentrification commence seulement à être étudié comme tel en France. La carte de synthèse proposée ici est issue d’une approche globale et multiscalaire de la gentrification à Paris et se fonde sur trois sources différentes : des analyses statistiques sur les données des recensements de 1982, 1990 et 1999, les travaux de Daniel Noin et Yvan Chauviré présentés dans l’Atlas des Parisiens (1984), et des enquêtes de terrain menées dans trois quartiers de Paris situés à des stades différents du processus entre 2004 et 2007. Ces différentes sources permettent d’interpréter la gentrification comme un processus de diffusion spatiale centre-périphérie à partir du noyau historique des Beaux quartiers de l’Ouest parisien. Cela confirme l’analyse avancée par les travaux anglo-américains, selon lesquels la gentrification est un processus de conquête sociale qui prend la forme d’un front pionnier. L’objectif de cet article est d’en présenter une cartographie originale à partir de l’exemple de Paris.

    • « Les dynamiques spatiales de la gentrification à Paris », de Anne Clerval, souligne un fait notable : c’est la présence de nombreux #étrangers « non communautaires » (#pauvres) qui endigue, localement, l’#embourgeoisement à Paris (ville où a été inventé le "étrangers, ne nous laissez pas seuls avec les français" ).

      Ce qu’elle loupe en se basant sur les « catégories sociales » (#CS), et non les #revenus/patrimoine, c’est la #précarisation de nombreux Parisiens. Elle ne tient aucun compte du fait que l’on peut avoir le statut « cadre » ou être considéré, par exemple, comme membre des « professions intellectuelles supérieures » pour le recensement et... dépendre régulièrement ou par intermittence du RSA, du chômage mal ou pas indemnisé, et de divers emplois, missions ou contrats plus ou moins ponctuels, et dont les rémunérations peuvent être fort variables (et souvent faibles).

      Les sociologues, surtout si ils s’appuient sur la statistique (toujours en retard de quelques métros) font des photos, mais ils ne voient pas les films ; c’est d’ailleurs cette carence qui justifie l’expansion actuelle des études de « #trajectoires » et sur les « parcours de vie ».

      Taux de pauvreté des 100 plus grandes communes de France
      http://www.lagazettedescommunes.com/217534/les-taux-de-pauvrete-des-100-plus-grandes-communes-de-france/#methode

      Paris compte 14 % de pauvres en moyenne, mais le taux de pauvreté y atteint plus de 20 % dans des arrondissements qui regroupent 200 000 habitants

    • Un film, c’est exactement ce que fait Clerval, comme d’autres. Mais son art du montage et sa théorie ne me convainquent pas. Elle ne voit que le film qu’elle fait, avec les ingrédients de son taff. Les sociologues sont le plus souvent des gens de #métier qui défendent le métier, des « professionnels de la profession ». Angle mort.

      Il faut commencer par regarder dans les coulisses de la saisie #statistique par « catégorie sociale » dont cette #sociologie fait son miel.

      Et les coulisses de ce type de vision, sont fort étendues. Il y a même des chiffre qui le montrent !
      20% de pauvres (selon un seuil arbitraire), c’est un indicateur de la polarisation sociale dans cette #ville de riches. Si on ajoute ceux qui sont entre la pauvreté monétaire et les ceusses à 1500 boules et alentours dont cause Steiner ça fait du monde. Et à ce tarif, sauf patrimoine conséquent, on est un pas un bourge.

    • #agacement - @unagi j’étais sur une connexion pourrie, je n’ai pas pu réagir tout de suite. Le rapport avec le sionisme là, tu me l’expliques ? Est-ce qu’un rappel de définition serait nécessaire ? Quel est le rapport avec la sauerkraut ?
      (il n’y a pas d’émoticons sur seenthis mais si il y en avait le mien aurait un visage TRES fâché.) Je ne comprends pas le glissement de la conversation. Maintenant, sionisme c’est le mot générique pour désigner les mouvements de population dans un espace géographique ? Qu’est-ce que c’est que cette connerie ? Ou c’est encore un avatar du masque qui recouvre l’amalgame putride juif=bourgeois ?

      @colporteur j’ai pourtant l’impression que justement c’est ce qu’elle fait. Montrer que bien que pouvant être apparentés à des CSP+ compte-tenu des postes occupés et du niveau d’étude, une partie de la population parisienne reste pauvre, et si elle impacte la perception des quartiers populaires, à cause de ses pratiques culturelles, cette population n’est pas pour autant bourgeoise, parce que le bourgeoisie c’est capital culturel (qu’il faudrait encore définir, d’où mon histoire d’abo annuel à l’opéra) + capital financier et je dirais aussi une certaine proximité du pouvoir capitaliste (entreprises, politique etc.) + la propriété etc. Rien à voir avec les gens qui sont considérés comme des avant-gardes de la gentrification. Ce qui m’intéresse chez Steiner, c’est qu’elle montre aussi que certaines catégories sociales ont bougé - cela me fait penser au travail des Rambach sur les intellos précaires - que si les classes sociales recouvrent des réalités économiques similaires(revenus, imposition) elles ne recouvrent pas les même pratiques culturelles, ni les même métiers que par le passé.

    • je me suis expliqué mais tu a le droit d’être en colère.
      Vous devriez arrêter avec ce genre de procès d’intention. En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose. Dans les minutes qui suivent le post je comprends, après une nuit un peu moins.
      Ce qui ne veut pas dire que je ne trouve pas sioniste plus que moyen, mais vu la teneur des réactions je n’ai pas grand chose d’autre à ajouter.

    • En dehors de la posture indignée vous n’êtes pas vraiment capable d’autre chose.

      Oh si je suis bien capable d’autre chose sur le sujet. Mais je connais aussi mes démons, et je ne pense pas que seenthis soit le lieu de ce genre de discussions, de débats ou de réflexion de fond sur le sujet, donc je n’ai fait que relever.

      Je remarque qu’après coup, tu trouves cela plus que moyen, cela t’honore.

      Et sur :

      Pour rappel judaïsme n’est pas sionisme, présenter le contraire est un amalgame et pas des plus sains.

      Oui, oui, je suis au courant. En revanche les deux sont absolument liés, pas superposables, mais liés.

    • @unagi ce n’est pas un procès d’intention, je ne comprends pas le rapport et aussi, je ne comprends pas tes explications. J’étais fâchée sur le coup et je le suis encore parce que je suis fatiguée des mots-godwin péremptoires. Je ne suis pas indignée, mais interloquée. Le sionisme est une idéologie politique spécifique et je ne vois pas le rapport là avec la conversation.

    • @supergeante C’est à Clerval et ses lecteurs « scientistes », prêts à donner foi à des stats objectivantes dont les catégories (CS) introduisent un biais important, devraient être critiquées depuis un travail sur d’autres données, du terrain (par exemple dans les centres d’action sociales parisiens) que j’objectais. @unagi n’a rien répondu quant à cette foi dans ces stats.

      Or il y a une population flottante, et de l’hétérogénéité non seulement internes à ces populations mais dans les trajets de nombreux individus dont l’existence ne se définit pas de l’occupation de tel ou tel emploi ou de telle ou telle incursion sur le marché (prestations etc.) à un moment donné. Ces stats là, comme l’ont montré des enquêtes collectives sur l’intermittence, par exemple, ne montrent rien de la #polyvalence sur le #marché_de_l'emploi (pour des postes qui concèdent pas avec une position donnée dans la #hiérarchie_des_qualifications) et moins encore de la forte #variabilité_des_salaires (ou ressources diverses) pour nombre de disponibles sur ce marché de l’emploi (et des « prestations »).
      Enquête socio-économique : première phase exploratoire de l’analyse statistique, novembre 2005
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=2604

      Afin de mieux rendre compte de cette variabilité importante des salaires, nous avons mesuré la variabilité des rémunérations journalières pour chaque intermittent.
      Seulement 5,72% des interrogés déclarent ne pas connaître de variations dans leurs rémunérations journalières.
      Ainsi, si pour quelques comédiens, les rémunérations par cachet sont stables, pour bien d’autres elles peuvent être très variables (l’indicateur de l’amplitude de cette variabilité prend respectivement les valeurs 0 et 23). Et l’on constate que c’est justement pour les catégories de métiers les moins bien rémunérées, en moyenne, sur l’année, que la variabilité des rémunérations journalières est la plus élevée : artistes dramatiques, artistes de la danse, de la musique et du chant.
      Comment, dès lors, le salaire pourrait-il être considéré comme une mesure de la valeur du « salarié », de son niveau professionnel ?

      Quant à Steiner, que tu parais évoquer à nouveau, si je ne partage pas ses positions sur bien des questions politiques, ce qu’elle dit sur la composition sociale de la population parisienne me parait fondé. J’avais d’ailleurs cité son point de vue contre le pseudo radical J-P Garnier il y a quelques jours
      http://seenthis.net/messages/446847

    • Alors on Fait quoi, pour qui ? HLM pour tous ? « Mietpreisbremse » ? Création de zones de gestion sociales urbanes (Quartiersmanagement, Sanierungsgebiet) ?
      Je pense que la gentrification et les discussions autour ne font que nous renvoyer vers la case dėpart : le modėle de la propriété privée nuit aux efforts pour loger tout le monde. Il faudra recommunaliser les espaces d’habitation et mettre fin à la propriété privée dans l’Immobilier. Il faudrait discuter les étapes pour y parvenir.

    • @colporteur Alors souvenons-nous et racontons comment c’était avant l’avènement du libre flux des fonds et la guerre totale du capital immobilier.

      La limitation des profits à tirer de la pierre et du béton par le #contrôle_des_loyers est le fruit des crises et de la pénurie de l’après-guerre. Il faut alors loger tout le monde dans les villes détruites, on impose donc les voisin et les colocataires aux habitants et les prix au propriétaires. Ces mesures sont surtout destinées au populations déjà sur place et, dans le cas de l’Allemagne, des « Heimatvertriebene » victimes de l’échec de la politique expansionniste allemande sous les Nazis.

      Apparamment en France les bidonvilles de maghrébins sont répandues jusqu’au milieu des années 60, période à laquelle les réfugiés allemands de l’Est sont condamnés à se loger dans des hébergements de fortune. Pour les anciens grands propriétaires terriens, les propriétaires d’immeubles et les épargnant nantis on établit un système de dédommagement ( Lastenausgleich ) qui leur permet de conserver leur place dans l’hierarchie sociale. Tout de suite après 1945 les familles nazies s’arrangent pour n’acceuillir que leurs semblables dans leurs appartements. Sur le plan économique ce comportement n’a que de valeur anecdotique, mais ils est important pour le développement de l’état d’esprit des Allemands au dela de l’après guerre immédiat.

      L’immobilier joue un rôle important comme moteur de la construction du capitalisme dans l’Allemagne d’après guerre. Jusqu’en 2004 l’état donne d’amples subventions Eigenheimzulage aux petits gens aspirant à l’aquisition d’un patrimoine immobilier familial. On fait d’une pierre deux coups : On ré-injecte dans l’économie une partie des impôts payés surtout par les classes moyennes et soutient l’industrie du bâtiment. En même temps on sème chez les ouvriers l’espoir d’accéder au statut de petit bourgeois. Par ce changement de perspective ils perdent de vue la solidarité prolétaire et se retirent dans leurs petite maisons individuelles qu’ils continuent à rembourser pendant toute leur vie active. C’est un élément clé du modèle allemand qui remplace la lutte des classes par la Sozialpartnerschaft .

      Dans mes yeux il s’agit de la méthode des chrétiens-démocrates et social-démocrates de poursuivre la construction d’une Volksgemeinschaft avec des entreprises organisées comme Betriebseinheit et des patrons mutés d’abord en Betriebsführer puis en Sozialpartner plus gentils . Pourtant, peu importe l’étiquette collée sur la marchandise, elle est toujours produite et manipulée dans l’intérêt et sous contrôle de l’élite capitaliste.

      Dans la partie de l’Allemagne d’après guerre sous contrôle des alliés de l’Ouest la libération des prix de l’immobilier se fait au fur et à mesure jusqu’au milieu des années 1980 , la prétendue disponibilité de logements adéquats pour tous servant de prétexte. Depuis, la croisade contre État-providence continue sous le drapeau libéral porté par les croisés de la main invisible. Dans leurs yeux le social est un facteur ouvertement économique qu’on fait valoir lors ce qu’il devient trop cher de l’ignorer. L’acccès à la propriété pour tout le monde n’est plus un objectif. Nous, si on suivait cette logique il faudrait mettre à feu et à sang les quartiers victimes de la gentrification .

      Bien sûr cela signifierait une politique au profit des spéculateurs immobiliers qui se saisiraient des quartiers détruits. Les révoltes spontanées des dernières années au Royaume Uni ne contribuent pas à la solution du problème fondamental, elles ne sont que le résultat de la guerre sociale menée contre les pauvres.

      Pour revenir au point de départ de ma réflexion : c’est la pénurie causée par le guerre et mise en évidence par par l’arrivée d’un nombre important de réfugiés. Les quartiers bombardés de Stalingrad, Caen, Berlin et Damas sont pareils, leurs habitants aux droits humains violés sont victimes de la même machine capitaliste et méritents tous notre solidarité. Il s’impose alors de trouver des solutions de logement pour les nouveaux arrivants victimes des guerres impérialiste et pour les gens défavorisés sur place.

      Ce contexte permet de faire entendre notre voix. Les partis et élites au pouvoir ne sont pas en mesure de proposer des solutions pour tout le monde, alors allons en avant et brisons l’hégémonie du discours néolibéral. C’est l’heure des solutions solidaires, il est temps de revendiquer qu’on utilise la richesse de nos sociétés pour construire plutôt que d’envoyer des troupes et des armes là où ils font fuire les gens.

      Bref : Il faut construire un nombre important d’appartments pas chers dans les villes .

      –---

      Volksgemeinschaft
      https://de.wikipedia.org/wiki/Volksgemeinschaft

      Betriebsführer
      https://de.wikipedia.org/wiki/Betriebsf%C3%BChrer

      Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Lastenausgleichsgesetz#Leistungen_im_Lastenausgleich
      https://de.wikipedia.org/wiki/Eigenheimzulage

      Modell Deutschland : Erfolgskonzept außer Balance
      http://www.boeckler.de/22333_22338.htm

      Schlafzimmer, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Schlafzimmer

      Noch bis in das 20. Jahrhundert hinein waren besondere Schlafzimmer vor allem für Arbeiter ein unerschwinglicher Luxus. In Deutschland waren Schlafzimmer aufgrund der Wohnraumbewirtschaftung und Einquartierung von Flüchtlingen und Ausgebombten auch nach dem Zweiten Weltkrieg knapp. So waren viele Menschen gezwungen, im Wohnzimmer zu schlafen, dafür wurden spezielle Bettsessel und Schlafcouches entwickelt. In den 1960er Jahren entspannte sich die Situation, oft konnten neben den Eltern einer Kleinfamilie auch die Kinder ein eigenes Zimmer erhalten.

      Französische Besatzungszone, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Franz%C3%B6sische_Besatzungszone#Wohnen

      Der Anteil zerstörten Wohnraums lag in der französischen Zone statistisch etwas niedriger als in der britischen und amerikanischen Zone. In den Groß- und Mittelstädten waren 45 Prozent völlig bzw. teilweise zerstört. Die Zentren von Koblenz, Ludwigshafen, Mainz und anderen verkehrswichtigen Städten waren zu mehr als 70 Prozent zerbombt. In ländlichen Ortschaften unter 10.000 Einwohnern waren 90 Prozent des Wohnraums noch intakt.

      Die Wohnraumbewirtschaftung der Zone war für fast sechs Millionen Deutsche, rund 175.000 „Displaced Persons“ (ehemalige Zwangs- und Fremdarbeiter, entlassene KZ- und Kriegsgefange usw.) zuständig. Dazu ab 1946 auch für eine Million Soldaten und Zivilisten der Besatzung, für deren Familien die komfortableren, besser eingerichteten Wohnungen zu beschlagnahmen waren; am 30. Juni 1948 berichtete der rheinland-pfälzische Ministerpräsident Altmaier dem französischen Gouverneur de Boislambert von einer Zunahme des beschlagnahmten Wohnraums von 67.083 m². Die Gesamtfläche der beschlagnahmten Wohnungen betrug 1.624.354 m² bei insgesamt 24.294.695 m² vorhandener Wohnfläche.

      Um den Wohnungsbedarf der Zonenbewohner zu regeln, wurden alle Personen, die ihren Wohnsitz erst nach 1939 in der französischen Zone aufgenommen hatten (Flüchtlinge und Evakuierte), aufgefordert, die Zone zu verlassen. Im Reg.-Bez. Koblenz z. B. waren das im November 1945 71.719 Personen. Darüber hinaus wehrten sich die deutschen Behörden gegen die Aufnahme von Vertriebenen und Volksdeutschen aus dem Osten, und begründeten ihren Widerstand mit Wohnungsmangel und Versorgungsproblemen, aber auch mit der Gefahr einer konfessionellen und andersartigen Überfremdung der einheimischen Bevölkerung.

      L’histoire du quartier Phoenix à Hambourg montre pourquoi les investissements publiques dans des quatier à problèmes ne constitue pas de solution tant qu’on accepte l’immobilier comme secteur de l’économie capitaliste.

      Phoenix-Viertel, Wohnraumbewirtschaftung
      https://de.wikipedia.org/wiki/Phoenix-Viertel#Zweiter_Weltkrieg_und_Nachkriegszeit

      Im Laufe des Zweiten Weltkrieges wurden viele Häuser im Phoenix-Viertel zerstört, so dass nach dem Krieg ein großer Wohnungsmangel herrschte. Infolgedessen wurde in den 1950er Jahren von staatlicher Seite viel für den Wohnungsbau getan. Unter anderem wurde der „öffentlich geförderte Wohnungsbau“ eingeführt, Wohnungen wurden mit Hilfe von öffentlichen Mitteln (Landesdarlehen) errichtet. Diese Wohnraumbewirtschaftung nach dem Zweiten Weltkrieg sahen viele Hauseigentümer im Phoenix-Viertel jedoch als problematisch an. Dadurch, dass viele Häuser im Viertel zerstört waren und mit der Hamburger Wohnungsbaukreditanstalt wieder aufgebaut werden mussten, wurden viele Wohnungen nur an sozial schwache Familien, oft auch mit vielen Kindern, vermietet.

      Zum Problem der Wohnungsraumbewirtschaftung kam, dass viele alte Häuser, die nicht zerstört waren, nach dem Krieg nicht renoviert wurden und so langsam dem Verfall ausgesetzt waren, was ebenfalls sozial schwächere Familien anzog, da die Mieten dementsprechend niedrig waren. Damit einher ging das Verschwinden der kleinen Handwerksbetriebe und Geschäfte im Viertel und die Entstehung von großen Supermarktketten. Viele Bewohner des Viertels hatten nicht viel Geld und mussten daher ihre Lebensmittel und Gebrauchsgüter des täglichen Bedarfs in den oftmals billigeren großen Supermärkten einkaufen. Durch die Verdrängung der kleinen Betriebe durch Supermärkte änderte sich das damals typische Bild des Phoenix-Viertels, das durch „Tante-Emma-Läden“ geprägt war, besonders stark.

      Gerade Straße

      Anfang der 80er Jahre wurde vom Hamburger Senat Geld in „städtebauliche Verbesserungen“ gesteckt, Einbahnstraßen wurden neu gestaltet sowie Spielstraßen eingerichtet. Das Viertel wurde jedoch immer mehr zum sozialen Brennpunkt Harburgs mit hoher Kriminalitäts- und Arbeitslosenrate, vor allem Ende der 90er Jahre häuften sich negative Schlagzeilen. 1999 fielen bei einem Bandenkrieg beispielsweise Schüsse in einem Coffee-Shop in der Hohen Straße, bei dem eines der Projektile eine Tür zur angrenzenden Wohnung durchschlug und den dortigen Mieter verletzte.

      P.S. Les événements de Cologne ne seraient pas arrivés si on avait bien acceuilli (avec tout ce que cela signifie comme encadrement) les pauvres au lieu de les stigmatiser et les menacer d’expulsion. Il est l’heure de revendiquer également un changement budgétaire fondamental. Il faut investir dans les hommes et les femmes au lieu de jeter l’argent public dans la geule des fabricants d’armes.

      #réfugiés #guerre #Allemagne #Europe #histoire #politique

    • @unagi disait :

      (...) Tu veux dire que le processus d’installation des moins nantis dans des logements vacants car dépréciés et abandonnés est la même chose que chasser les locataires les moins nantis de quartiers à fort potentiel de plus-values. (...)

      Non je ne veux pas dire ça, je retourne ta logique. Je note que la recherche et l’installation dans un logement est un « processus » pour les moins nantis. Là où tu trouves que les uns sont victimes et les autres coupables de recherche de plus-values et tenant d’une idéologie colonisatrice, je retourne que la recherche d’un logement est aussi un processus pour des plus nantis et qu’ils ne sont pas non plus dans une idéologie de colonisation... Que tu parles de « chasse » est pour le moins interpellant. A l’échelle individuelle c’est carrément violent.
      Du coup je préfère supposer que ton analyse à une visée généralisante et que tu utilises des figures de style réductrices dans le but de simplifier son expression.

      L’approche de @klaus me parait largement plus constructive et inclusive.

      Il y a un vrai problème avec le logement. Que les processus de gentrification créent des aboutissements d’exclusion de moins nantis est un de ces problèmes mais ce n’est pas non plus sytématique. J’ai vu à Bruxelles des ilots industriels abandonnés depuis 10 à 15 ans être transformés en logement par des gens « trop fortunés » pour rentrer dans un processus pour moins nantis mais trop conscients pour jouer au rachat de logements à rénover en vue de s’y installer. Sans exclusion et avec des projets communautaires solides et ouverts. Ces expériences positives restent dans le cadre du capitalisme et c’est l’idéologie personnelle des personnes qui les ont permises. Il est évident que l’inscription constitutionnelle du droit au logement (art. 53 Const. belge) rentre en conflit frontal avec un « marché immobilier » orienté profit. A fortiori dans un contexte de réduction des allocations sociales, de réduction des bugets et politiques sociales et d’augmentation des inégalités de revenu et de la dispersion de ceux-ci. Le problème est plutôt par là. Pas dans l’idéologie supposée d’une classe supposée de bobos supposés agissant selon des principes supposés consciemment destructeurs.

      Merci à @supergeante pour le lien et à tous pour les apports !

    • Il n’y a aucune logique particulière à ma réponse. Non, je n’ai pas l’impression de m’adresser à des idiots je ne vois pas l’"intérêt de la simplification". Me réponse pour faire court valait ta question.
      Les phénomènes identiques sont constatés et analysés pour Paris, Londre, New york pour ne parler que de quelques capitales. Donc je ne suis pas généralisant c’est la situation qui l’est, générale. On pourra développer si tu le veux.
      Je reviens sur un exemple qui m’est géographiquement proche.
      Je vis dans l’ex est berlinois. La situation près gentrification pour rejoindre klaus . des immeubles ou des parcs d’immeubles ou la propriété est une anomalie. Le marché de l’offre et de la demande est équilibré, il n’y a pas de déficit en surfaces de logement. Berlin devient une capitale attractive, elle attire les capitaux et les nouveaux habitants, la politique de la ville aide au changement, chaque appartement acheté correspond a un logement manquant sur le marché locatif, la nouvelle pression évidement a une influence sur le montant des loyers. Loyers qui sont accessibles à une population extérieure.
      Le secteur devient plus attractif devient une opportunité d’investissement. Les sociétés de gestion héritées de l’est revendent des lots d’immeubles à des investisseurs qui s’empressent de virer les anciens locataires, modernisent et revendent par appartement de standing.
      Un étage correspond grosso modo à 4 unités de 50 m carrés, unités qui après transformation deviennent des appartements qui ont entre 100 et 200 carrés. quand je regarde en face par ma fenêtre, l’immeuble face à moi a un appartement de 200 m carrés occupé par un couple, point barre.
      Les reventes enlèvent des logements au marché locatif, les loyers continuent de monter et ne sont plus accessible qu’à,etc, etc...
      Dans mon immeuble 17 appartements occupés, aujourd’hui 4.
      La population qui part est issue de Berlin est.
      Chômeurs, ouvriers, retraités, employés de bureau...
      Pour retrouver à se loger à un prix équivalent ils vont faire leur deuil de leur géographie pour aller s’excentrer, d’une qualité d’habitation, etc, etc...
      Les appartements les moins attractifs sont loués à ce que steiner appelle les bobos à 1500 euros.
      La gentrification est un phénomène financier mais aussi plus global. Entre sois communauté de pensée la société et l’occupation de l’espace.
      Les commerces originels sont sous une double difficulté.
      Ils ont une activité qui ne correspond plus á leur envirronement social et font aussi face à une augmantation de leur loyer.
      Prenons l’exemple d’un Kneipe, bar intergénérationnel, demi litre de bière à 1 euro 50, décoration approximative.
      Le prix du demi est rendu possible par la faiblesse des loyers. Les consommateurs partent, les loyers augmentent, le lieu appartient au passé et va être remplacé par une galerie ou une agence web, ou de communication, ou un magasin d’articles de Berlin est ou par...
      Il y a un club qui a participé à la construction de la légende Berlinoise, la nuit,l’underground toussa. Berlin ville cool.
      Une fois que les gens s’installent évidement la légende dérange. C’est aussi vrai pour l’appartement de 200 m que pour le bobo steiner à 1500 euros. La vie diurne devient contrôlée, la municipalité veut interdire les tables à l’extérieure, les plantations ornementales, etc, etc... Un mode de vie.
      La structure urbaine est incapable d’absorber le nouvel environnement social. exemple tu avais des familles avec aucune ou une voiture, aujourd’hui la norme est de deux.
      Avec tout ça je ne sais plus en suis.

    • @suske (et d’autres), il n’a jamais été question de « destruction » ou de « chasse » volontaire hein.

      La gentrification a toujours été décrite plutôt comme un phénomène dans laquelle une classe moyenne cultivée remplaçait petit à petit la population d’un quartier (sans que ce soit forcément en entier !) pour au moins deux raisons possibles (cumulables) : parce que c’est accessible à leur moyen-budget et parce que culturellement c’est cool d’être dans un quartier vivant, populaire, multiculturel.

      Sauf que la couille dans le pâté, c’est que faisant ça avec une augmentation constante, et du coup massive au bout d’un certain temps : ils détruisent (sans le vouloir) les raisons pour lesquels le quartier était attirant (au moins pour eux) : les prix augmentent (pas juste l’immobilier : TOUT, commerces, bars, restos, etc) + la population est plus uniforme, plus jeune, plus riche, plus blanche, etc (sans forcément que ce soit entièrement, je le répète, mais assez pour que ça se voit).

      Et pis bon, les études socios précises c’est bien hein, je dis pas, mais aussi, pas obligatoirement besoin de grande théorie pour voir la différence à Bordeaux entre Saint-Pierre et Saint-Michel il y a 15 ans, et aujourd’hui (et prochainement Belcier). Et la métropolisation joue à mort dans ce sens en plus (projets urbains, sociaux, économiques, etc).
      (Il me semble que j’avais des liens mais je trouve plus.)

    • Si si, il a été question de chasse volontaire, sauf à prétendre que la colonisation puisse être involontaire. Mais l’incident est clos.

      Pour le reste, oui :-). Je n’ignore pas ce qu’est la gentrification. Et les liens m’intéressent bien sûr : je suis sur #seenthis ;-)

    • Et je maintiens.
      Rastapopoulos a raison de pointer la métropolisation comme une des causes de la volonté de repousser les classes populaires. Pour le volontarisme voire aussi es chiffres des expulsions locatives.
      Un couple en bas de mon immeuble qui me pose des questions sur l’état des ventes des appartements. Tout a été vendu, déception mais quand je leur dit que 4 sont encore occupés par les anciens locataires il fallait voir leur mine choquée. Pourquoi ?
      Ca n’est qu’une anecdote et une petite, mais pour moi elle résume bien l’état d’esprit général. En dehors de environnement, de l’image, du passé, le processus d’acquisition est celui d’un investissement financier. ne pas se couper d’une opportunité et soigner son investissement pour soigner ses plus values et les deux points passent par la chasse des classes populaires.
      Pour reprendre un tag fameux ici, c’est chasse aux pauvres.

    • @unagi Tout ce qui concerne Molenbeek m’interesse :) + je comprends mieux ce que tu voulais dire avec ton dernier post. Thx.

      Ici, ce que je vois aussi, c’est que les maisons unifamiliales, où vivaient plusieurs générations - ce qui se fait encore beaucoup dans les populations d’origine méditerranéennes (espagne, portugal, grèce, maghreb, italie, turquie) issues de l’ancien exil, sont découpées en plus petits appartements, pour couples ou personnes seules.

      Par ailleurs, j’ai posté cet article surtout parce qu’il pointait la précarité de personnes que l’on taxe souvent d’être bourgeoises parce qu’elles ont fait des études et ont des pratiques culturelles visibles fortes. Je crois qu’on a parfois une vision de la société qui ne correspond plus à la réalité.

      #sociologie_de_comptoir
      Dans ma famille, il y a un plombier, un élagueur, et j’ai longuement discuté avec un copain électricien. Et bien, ils ont de plus hauts revenus que moi, et au niveau des pratiques culturelles, ils vont plus au théâtre, au cinéma etc. que moi et on lit à peu près le même type de romans.

      Je ne pense pas qu’ils soient exceptionnels, vu la conversation que j’ai eu récemment avec le mec qui a réparé ma machine à laver - mais bien parce que vous pouvez pas en racheter une et je sais pas combien de temps elle va tenir - immigré albanais dans les années 80, qui était là avec son fils, qui venait de le rejoindre dans la boite de réparation parce qu’il ne trouvait pas de boulot avec son diplôme.

      Ce que je veux dire, c’est qu’ouvrier ou artisan, avec une compétence particulière, ce n’est plus tout à fait comme avant. En fait, les populations qui se font virer, ce sont les gens les moins qualifiés, tirant la langue avec les aides sociales. Et là, on parle d’autre chose que du monde ouvrier.

    • On peut voir à culture dans un sens universaliste, culture populaire pouvant être un sous genre comme le film noir est un sous genre du cinéma. On peut voir la catégorisation culturelle comme sectorisation marketing ou comme élément excluant. J’évacue toute connotation à la définition quant à sa qualité et sa destination.
      Si on reste uniquement sur le fond de ce qui est présenté et sa teneur sociale et politique je fais le constat, c’est personnel, que l’accès se fait principalement à un art idéologique, lisse et à destination d’une certaine catégorie de la population.
      Voire aussi la teneur du cinéma français, cinéma bourgeois qui peine à quitter son nombril.
      Je généralise.
      On peut passer sa vie de films de merde, en expos de merde en pièces de merde. C’est toujours de la culture et à destination des mêmes.
      On ne voit plus les classes pauvres, parce qu’elle regroupe l’essentiel des idiots de notre société ou qu’elles en sont exclues ?

      Dans mon entourage un couple à forte rémunération qui travaille dans la médiation pour sociétés importante. Leur truc c’est de se consacrer une semaine culturelle par an dans une ville à l’étranger. Musées, etc, etc.. De quelle culture parle t’on.

    • Bruxelles : saccage au Quartier Midi

      http://www.dailymotion.com/video/x489pm_bruxelles-saccage-au-quartier-midi_news

      Plan de développement international de
      Bruxelles – Schéma de base
      http://www.quartier-midi.be/wp-images/PDI.pdf

      Tout un dossier chez Agone :
      Agone 38 et 39
      « Villes et résistances sociales » http://atheles.org/lyber_pdf/lyber_431.pdf
      177. L’international sera le genre humain. Une expérience
      de planification néolibérale au quartier Midi (Bruxelles).
      Lond texte sur Marseille.

      Le Monitoring des Quartiers de la Région de Bruxelles-Capitale
      https://monitoringdesquartiers.irisnet.be

      Gentrification positive à Molenbeek
      http://www.ieb.be/IMG/pdf/bem246_25032011.pdf
      Mais aussi dans : Gentrification as policy – empirical frontiers
      http://belgeo.revues.org/7091

      Toujours Bruxelle :
      Urban studies in Belgium http://belgeo.revues.org/2102

      Radio Maritime - Le phare du Kanaal et la gentrification de Molenbeek - saison 2 episode 6
      https://www.mixcloud.com/Gsara_BxL/radio-maritime-le-phare-du-kanaal-et-la-gentrification-de-molenbeek-saison


      https://www.mixcloud.com/Souslespaves_Bruxelles

      Un article du diplo qui était pas mal sur ville durable et classe, malheureusement maintenant sous paywall :

      Dans le laboratoire de l’écolo-bourgeoisie https://www.monde-diplomatique.fr/2011/08/CYRAN/20842

      Pour la dissolution de la Métropole http://www.lepostillon.org/Pour-la-dissolution-de-la-309.html

      Tout ca ne représente qu’un aspect du phénomène.

    • Oui pour le quartier midi, je suis bien au courant. Mais, concrètement, ça ne marche qu’en partie. Saint-Gilles reste une commune pauvre malgré tout ça, car peu de gens y paient de taxes locales. L’objectif actuel de la commune est de garder les familles. Ce qui est une sorte de marche arrière...

    • Les aveugles et l’éléphant : l’explication de la gentrification
      http://strates.revues.org/611#tocto1n10

      Aujourd’hui Smith admet en partie que sa position sur la gentrification comme résultat structurel du foncier et du marché immobilier est discutable. Il ne faut pas pour autant considérer que la thèse du différentiel de loyer était fausse. Seulement le différentiel de loyer n’explique au mieux que la moitié du problème, voire moins. L’existence de logements peu chers et dévalorisés est un élément nécessaire, mais loin d’être suffisant, d’une explication. De la même manière, l’explication par la production de gentrifieurs potentiels, leur culture, leur consommation et leur reproduction, est nécessaire mais insuffisante. Une explication exhaustive de la gentrification doit nécessairement prendre en compte l’origine des gentrifieurs et les raisons pour lesquelles ils gentrifient, la façon dont sont produits les quartiers et les immeubles à gentrifier, et les liens entre ces deux ensembles de conditions. Et il est fort possible que, quel que soit le rôle des acteurs sociaux institutionnels et collectifs comme les agents immobiliers, les promoteurs et les sociétés d’emprunts hypothécaires, les acteurs-clés dans le processus de gentrification aient été les gentrifieurs eux-mêmes. Il faut accepter que l’action individuelle explique une bonne partie de la gentrification et chercher à intégrer la production et la consommation, non en termes de causes structurelles ou d’effets individuels, mais en termes d’action individuelle et de structures.

    • A propos de l’état actuel du « sozialer Wohnungsbau », la version allemandes des HLM

      Les URL sdes sources d’information officielles viennent d’être déplacées, une partie a simplement disparu. On ne veut surtout pas que le public s’informe sur l’histoire de ce qui s’appelle actuellement Wohnraumförderung . La vignette qui est censée nous orienter vers les informations sur ce qui reste du sozialer Wohnungsbau montre une petite maison individuelle. Le lien vers « l’économie de l’immobilier » est symbolisé par l’image d’une de ces baraques que les promoteurs font pousser sur chaque bout de terrain encore libre dans les centre villes. C’est tout dire.
      Champage pour tout le monde ! Trop cher pour toi ? Mais on ne t’a pas adressé la parole. Alors de quoi tu te mêles.
      Parole de social-démocrate


      Bundesministerin Svenja Schulze

      Bauen | Stadt | Wohnen
      http://www.bmu.de/themen/bauen-stadt-wohnen

      Von Dezember 2013 bis März 2018 war das Ministerium unter der Bezeichnung „Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz, Bau und Reaktorsicherheit“ auch zuständig für Stadtentwicklung, Wohnen, ländliche Infrastruktur, öffentliches Baurecht, Bauwesen, Bauwirtschaft sowie Bundesbauten.

      Seit dem Erlass der Bundeskanzlerin vom 14. März 2018 ist das Bundesministerium für Umwelt, Naturschutz und nukleare Sicherheit, kurz BMU, nicht mehr für die Aufgabenbereiche Stadtentwicklung, Wohnen und Bauen zuständig. Informationen über Fördermöglichkeiten, Baukindergeld, Sanierung und anderen Bauthemen sind jetzt beim Bundesministerium des Innern, für Bauen und Heimat (BMI) abrufbar. Dort finden Sie jetzt auch den Wohngeldrechner, weitere Ratgeber und Leitfäden.

      Bisherige Meldungen zu Wohngeld, Bauen und Stadtentwicklung sind im Pressearchiv weiterhin nachzulesen:
      https://www.bmu.de/WS4585
      In der Chronologie haben wir die Meilensteine der Baupolitik in der 18. Legislaturperiode gesammelt: https://www.bmu.de/P3861
      Baupolitische Entwicklungen der letzten Jahrzehnte sind hier zusammengefasst:
      https://www.bmu.de/P3862
      Den Wohngeldrechner finden Sie bis auf Weiteres unter:
      https://www.bmu.de/service/wohngeldrechner

      Diese Themenbereiche finden Sie ab jetzt beim BMI:
      ...
      Wohnraumförderung
      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnraumfoerderung/wohnraumfoerderung-node.html


      Wohnen ist ein Grundbedürfnis des Menschen. Gute Wohnstandards und intakte Städte sind für die Lebensqualität des Einzelnen von ausschlaggebender Bedeutung. Sie tragen darüber hinaus auch wesentlich zu einem guten sozialen Klima in unserer Gesellschaft bei.

      Wohnungswirtschaft


      https://www.bmi.bund.de/DE/themen/bauen-wohnen/stadt-wohnen/wohnungswirtschaft/wohnungswirtschaft-node.html
      Dem Staat fällt die wichtige Aufgabe zu, die Funktionsfähigkeit der Wohnungsmärkte sicherzustellen. Im föderalen System der Bundesrepublik Deutschland tragen Bund, Länder und Gemeinden wohnungspolitische Verantwortung. Aufgaben des Bundes sind die Gestaltung der Rahmenbedingungen für Wohnungsmarkt und Fördersystem sowie die Beteiligung an der Finanzierung der Förderinstrumente zusammen mit Ländern und Gemeinden.

      #Sozialer_Wohnungsbau #Wohnraumförderung #HLM #vergessliches_WWW

  • La chine a démarré un programme de clonage d’embryons de #bovins et des #canidés pour la production d’animaux clonés destinés à la consommation humaine.

    À Tianjin, en #Chine, le plus grand site de #clonage d’animaux au monde est en construction. Dès l’an prochain, il devrait produire chiens et chevaux en série, et jusqu’à un million de vaches par an.

    cf. lien émission de France Inter en commentaire.

    #steak #viande #industrie #embryon #clonage cc @odilon

    • C’était une info sur France Inter entre 19h et 19h20, dont je n’ai pas regardé s’il y a un lien, mais dans le moteur google, voilà ce qu’on peut trouver d’intéressant :

      http://colette214.blogspot.com/2015/11/animaux-clones-en-chine-le-boeuf-pour.html

      mardi 24 novembre 2015
      Animaux clonés en Chine : Le boeuf pour le marché chinois 100.000 embryons par an

      Les travaux de construction de l’usine de clonage qui produira notamment 100.000 embryons bovins par an, ont déjà commencé.

      La Chine envisage de construire le plus grand centre de clonage commerciale d’animaux au monde à Tianjin, a rapporté lundi l’agence Chine nouvelle se référant au comité d’administration de la zone de développement économique et technologique de Tianjin. Le comité pour le développement de la province de Tianjin a signé un accord de coopération avec la société Yingke Boya Gene Technology, une filiale du groupe chinois Boyalife Group Ltd, leader chinois en matière d’étude des cellules souches, précise l’agence. Les autorités de la zone économique de Tianjin comptent investir 200 millions de yuans (31,3 millions de dollars) dans le projet. Les travaux de construction de l’usine ont déjà commencé, d’après Chine nouvelle. Selon les médias, l’entreprise disposera d’un laboratoire, un centre d’animaux clonés, une banque de gènes et une salle d’expositions. Les auteurs du projet envisagent de cloner entre autres des chevaux de course, des bovins et des chiens. D’après le président du groupe Boyalife, Xu Xiaochun, l’usine de clonage produira près de 100.000 embryons bovins par an. Cela permettra de satisfaire la demande en viande de bœuf sur le marché chinois. En décembre 2014, Boyalife a formé la première entreprise chinoise de clonage d’animaux en coopération avec l’institut sud-coréen Sooam Biotech. Elle a commencé par cloner trois mastiffs, ou dogues du Tibet, et avant de fournir 550 chiens à des aéroports, services de douane et de police de plusieurs pays en 2015. Le clonage est un sujet d’actualité controversé. Selon une récente étude de chercheurs néozélandais, les bovins clonés souffrent plus souvent de maladies chroniques. Commentaire : On nous rabâche depuis des années que la viande clonée est sans risque, mais on constate chez ces animaux dupliqués des taux élevés de malformation en tous genres et de mort prématurée. Qui pourrait bien avoir envie de se nourrir de produits issus d’animaux physiquement déficients ?

      http://french.peopledaily.com.cn/n/2015/0915/c31357-8949953.html

      Xinhua | 15.09.2015 08h48
      Chine : une vache génétiquement modifiée devient maman

      Une vache clonée et génétiquement modifiée a donné naissance, le 28 août, en Chine à un jeune bovin femelle, étape majeure pour la production domestique de boeufs marbrés.

      Le nouveau-né de la vache se trouve en bonne santé, d’après Ni Hemin, qui a dirigé la recherche à l’Université d’agriculture de Beijing.

      Selon M. Ni, la naissance de la velle conduit à des avancées importantes en prouvant la capacité de reproduction du bovin génétiquement modifié. Les tests sur le bovin, démontrant que le gêne visant à augmenter le niveau de graisse fonctionne bien, ont été passés avec succès. La nouvelle race ne possède pas plus d’impacts négatifs sur l’environnement que les bovins élevés de façon traditionnelle.

      La jeune maman, Niuniu, est l’une des vaches clonées nées en 2012, qui comportent un gêne introduit visant à augmenter le niveau de graisse de leurs muscles. A la différence du porc, pour lequel le plus maigre est le meilleur, une bonne quantité de muscles gras est d’importance pour la qualité dégustative du boeuf.

      La Chine manque de races qui produisent une viande marbrée -combinant graisses et muscles-, si bien que les consommateurs chinois sont contraints de se tourner vers des importations onéreuses.

    • http://www.knowckers.org/2013/07/une-guerre-de-l%E2%80%99information-potentielle-sur-le-clonage-chinois

      Pour ce qui est de la viande clonée aucun cas avéré n’a encore été révélé en Europe, même si on peut s’attendre dans un futur très proche à un déversement d’aliments clonés sur nos étales grâce aux recherches chinoises dans ce domaine. En effet les Chinois produisent déjà du porc cloné en grande quantité pour son marché intérieur mais rien n’indique pour l’instant qu’ils en exportent en Europe. Nous savons en revanche que de la viande clonée provenant des USA ou d’Argentine se trouve déjà dans nos assiettes. Pour le moment le seul aliment cloné provenant de Chine pourrait se retrouver dans les biberons de nos bébés : en effet du lait issu de vaches clonées est vendu sur internet.

    • Tiens, je ne sais pas si ça va t’intéresser @odilon, en lisant un article sur les #mooc je suis tombé sur un cours de biologie qui aborde les techniques autour des cellules souches (aucun prérequis pour s’inscrire dans ce mooc) :

      https://www.france-universite-numerique-mooc.fr/courses/univnantes/31004S02/session02/about

      PRÉSENTATION DU COURS

      A partir d’un simple échantillon d’urine, il est maintenant possible au laboratoire d’en récupérer les cellules, de les mettre en culture, de les reprogrammer en cellules souches, et de les différencier en cellules d’organes, comme des cellules cardiaques. Le but de ce module est de suivre, à partir d’une situation réelle tournée au sein d’un laboratoire de biologie cellulaire, les principales étapes expérimentales de ce processus, tout en y apprenant les concepts de base de la biologie des cellules. Parmi ceux-ci, la cellule et ses principaux composants seront étudiés, tout comme les principales fonctions de la cellule (division cellulaire, communication, transport, mort cellulaire). Un éclairage particulier sera donné sur les cellules souches et la notion de destin cellulaire. Des aspects technologiques d’expérimentation cellulaire seront également abordés, notamment la culture cellulaire et la microscopie.

      A l’issue du cours l’étudiant aura suivi et assimilé les principales étapes expérimentales d’un projet de recherche autour des cellules souches et aura acquis les notions de base de biologie cellulaire.

      PS : Je viens de voir que ce mooc est déjà terminé, mais je pense que les supports de cours sont consultables.

      La plateforme France Université numérique :
      https://fr.wikipedia.org/wiki/France_Universit%C3%A9_Num%C3%A9rique

      Et la réflexion de #Stiegler au sujet des expérimentations de type mooc :

      http://www.leparisien.fr/espace-premium/air-du-temps/on-peut-tous-faire-harvard-25-08-2013-3077881.php

      http://www.samkinsley.com/2013/10/07/bernard-stiegler-on-moocs-and-education

  • Comment devient-on djihadiste ?

    "L’offre djihadiste capte des jeunes qui sont en détresse du fait de failles identitaires importantes. Elle leur propose un idéal total qui comble ces failles, permet une réparation de soi, voire la création d’un nouveau soi, autrement dit une prothèse de croyance ne souffrant aucun doute. Ces jeunes étaient donc en attente, sans nécessairement montrer des troubles évidents. Dans certains cas, ils vivent des tourments asymptomatiques ou dissimulés  ; ce sont les plus imprévisibles, parfois les plus dangereux, ce qui se traduit après le passage à l’acte violent par des témoignages tels que  : «  C’était un garçon gentil, sans problème, serviable, etc.  » Dans d’autres cas, les perturbations se sont déjà manifestées à travers la délinquance ou la toxicomanie."

    "L’offre radicale répond à une fragilité identitaire en la transformant en une puissante armure. Lorsque la conjonction de l’offre et de la demande se réalise, les failles sont comblées, une chape est posée. Il en résulte pour le sujet une sédation de l’angoisse, un sentiment de libération, des élans de toute-puissance. Il ­devient un autre. Souvent, il adopte un autre nom. Voyez combien les discours des radicalisés se ressemblent, comme s’ils étaient tenus par la même personne  : ils abdiquent une large part de leur singularité. Le sujet cède à l’automate fanatique. Cela dit, il ne faut pas confondre expliquer et excuser  : l’analyse de la réalité subjective sous-jacente à ce phénomène ne signifie ni la folie ni l’irresponsabilité, sauf exception. De plus, le fait «  psy  » n’est pas un minerai pur, il se recompose avec le contexte social et politique.

    Les failles identitaires ne sont évidemment pas l’apanage des enfants de migrants ou de familles musulmanes, ce qui explique que 30 à 40 % des radicalisés soient des convertis. Ces sujets cherchent la radicalisation avant même de rencontrer le produit. Peu importe qu’ils ignorent de quoi est fait ce produit, pourvu qu’il apporte la «  solution  ». La presse a rapporté le cas de djihadistes qui avaient commandé en ligne l’ouvrage L’Islam pour les nuls . Aujourd’hui, l’islamisme radical est le produit le plus répandu sur le marché par ­Internet, le plus excitant, le plus intégral. C’est le couteau suisse de l’idéalisation, à l’usage des désespérés d’eux-mêmes et de leur monde."

    Fethi Ben­slama

    http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/11/12/pour-les-desesperes-l-islamisme-radical-est-un-produit-excitant_4808430_3224

  • L’anthropologue française Dounia Bouzar : « Daesh est plus proche du nazisme que des frères musulmans »
    http://lobservateurdumaroc.info/2015/11/13/lanthropologue-francaise-dounia-bouzar-daesh-est-plus-proche-d

    « Le chrétien qui ne coupe pas de têtes, on ne dit pas qu’il est modéré, on dit juste qu’il est chrétien. Donc ça va dans le même sens. Ça les rend presque laxistes de penser que les musulmans seraient des gens archaïques. Dans le livre, je raconte l’histoire de ce père qui coupe la tête des poupées de sa fille et qui en obtient la garde. Le juge a noté noir sur blanc que le papa « coupe la tête des poupées et ne veut pas que sa fille joue au parc ». Donc, pour le juge, c’est un monsieur « très musulman » ! C’est presque à mourir de rire, mais c’est très grave. Ça fait dix ans que je dis aux interlocuteurs français du gouvernement : « vous ne vous rendez pas compte, mais vous avez la même définition intégriste de l’islam que les radicalistes ! ». (...)

    #islam

    • Même si là c’est une unique source, c’est bien d’avoir un point de vue partant des cas réels d’embrigadement, et donc de l’état d’esprit de ces cas réels (et des méthodes précises employées sur elles et sur eux), et non pas en parlant de « La religion », « L’islam », « Les terroristes », dans des termes généraux et abstraits.

      Et ça montre qu’à la base, au moins pour tous ces cas là, l’embrigadement n’est pas en soi un truc lié à l’islam ni même à la foi religieuse des victimes. C’est un embrigadement sectaire, comme ça aurait pu se faire pour plein de sectes, sauf que là ça utilise le nom d’une religion très connue et très populaire comme enrobage.

    • Or, quand je parle de « dérive sectaire », ça veut dire que le rabatteur n’est pas dans la spiritualité, même pas dans le projet politique. Moi je distingue Daesh des frères musulmans. Daesh ne mélange pas la politique et la religion, Daesh a le projet d’exterminer tous ceux qui ne lui font pas allégeance. C’est plus proche du nazisme que des frères musulmans. Les frères musulmans mélangent la politique et la religion. Il y en a des pacifiques et des violents mais ils ne veulent pas exterminer le reste de la planète. Daesh, ce n’est pas qu’une politisation de l’islam, nous sommes quand-même dans autre chose.

      #secte #embrigadement #Daesh #nazisme

    • et pendant ce temps là , la miviludes était lancé après l’Ots , sur les traces de proies inoffensives , végans , mamies à visions , krisnas avec un appareil gendarmesque ubuesque ( hélicos etc) , des sectes là en face ? vs seriez pas islamotruc ?

    • La position que je maintiens devant les propos racistes qu’on m’inflige, c’est de comparer ces salopards aux nazis. Enfant, je n’ai pas voulu apprendre l’allemand parce que les récits entendus sur la guerre de 39/45 en france amalgamaient ’les allemands’ et ’les nazis’, d’ailleurs le mot ’Boche’ servait à ça.
      Je ne m’imaginais pas raciste, simplement j’entendais des personnes dire qu’elles tremblaient rien qu’à entendre parler allemand et par sentiment de protection envers ceux que j’aimais, je haïssais (à mon échelle d’enfant) les allemands. J’avoue donc avoir eu un comportement raciste envers l’ensemble des allemands jusqu’à ce qu’une tante m’explique que tous les allemands n’avaient pas été des fous sanguinaires et qu’il était donc injuste de porter sur eux la haine et la méfiance. Ça m’a vraiment soulagé, je croyais trahir les miens en reconsidérant ma position.
      Je sais, c’est le récit d’une petite fille, mais ça correspond bien aux fantasmes que lâchent aujourd’hui ces petits vieux de français gâtés à la mémoire défaillante, à qui le confort à tous les étages à su donner un esprit d’enfant derrière leurs jolis bulles frontières.

      Les loups sont entrés dans Paris

      http://www.arte.tv/magazine/karambolage/fr/le-mot-boche-chleu-et-fritz-karambolage
      Pour l’explication sur #Boche et #Chleuh (à l’origine nom des populations berbères du Maroc occidental).

    • Je pense que j’ai fait violence à l’extrême gauche lorsque j’ai démontré que ce n’était pas que des gens issus de l’immigration qui répondaient à l’appel de Daesh. Merah et Kouachi étaient certes des cas de radicalisation à cause de la discrimination sociale. Mais ça, c’est l’ancienne génération. Quand j’ai commencé à dire que 50% de ces jeunes étaient issus de familles catholiques de classe moyenne et supérieure, les politiciens ne m’ont pas crue. Le gouvernement est venu les voir dans mes séances pour y croire.

  • La Corse, l’île aux déchets
    http://www.leparisien.fr/environnement/la-corse-l-ile-aux-dechets-03-09-2015-5059101.php

    Décharges saturées, poubelles pleines à craquer, détritus sur les plages, au bord des routes et en pleine nature : la Corse croule sous les déchets qu’elle ne parvient plus à traiter, le problème étant aggravé par l’afflux de millions de touristes en été.

    Manque d’infrastructures, multiplication des constructions et des déchets accompagnant les chantiers et consommation à outrance encouragée par la présence dans l’île du plus grand nombre de supermarchés de France par tête d’habitant n’aident pas à améliorer la situation.

    Les efforts de la plupart des communes pour développer le tri mécanique et mettre en place le tri sélectif des ordures ménagères sont en outre suivis d’effets insuffisants, souvent par manque de sens civique. A tout cela s’ajoute la multiplication par dix de la population insulaire durant les mois d’été avec la déferlante touristique, la Corse ayant plus de 300.000 tonnes de déchets à traiter chaque année.

    #déchets #tourisme #supermarchés et donc #emballages

  • Le remède, c’est la pauvreté
    http://dormirajamais.org/parise

    Cette fois je ne répondrai pas ad personam, je parlerai à tous, en particulier cependant à ces lecteurs qui m’ont âprement reproché deux de mes phrases : « Les pauvres ont toujours raison », écrite il y a quelques mois, et cette autre : « le remède c’est la pauvreté. Revenir en arrière ? Oui, revenir en arrière. » écrite dans mon dernier article. [Article paru sur le Corriere della Sera le 30 juin 1974, repris dans l’anthologie Dobbiamo disobbedire, Adelphi 2013.] Source : Corriere della Sera via Dormira jamais

    • La #consommation_ostentatoire de camelote plus ou moins luxueuse a lassé bien du monde en se banalisant, y compris des #riches dont certains se débarrassent au maximum d’objets dont l’accumulation est considérée comme vulgaire et dégradante, et qui choisissent avec soin des objets peu nombreux et durables. Sur cet axe, divers commerces prolifèrent niches par niches, cible par cible, on peut louer partout où on veut aller plutôt que de s’embarrasser d’une iou de plusieurs propriétés, aimer le « vintage », les chaines hifi et leurs vynils sont remplacées par des disques durs branchées sur des enceintes audiophiles haut de gamme qu’on ne confondra pas avec de grosses colonnes encombrantes, passer à la tablette pour mettre fin à une accumulation de livres, créer des marques pour friqués qui s’appellent « clochard ». Tout pour ne pas ressembler aux « nouveaux riches » comme aux #prolos voire aux #racailles (qui ont bouffé l’image de Lacoste, quelle tristesse), devenir imperceptibles aussi (pas de logo, pas de frime, etc), (pas tout à fait) comme disait l’autre, ce qui ne gâte rien en termes de sécurité (il y’a plein de pauvres, faut pas être lisible, ça peut craindre).
      Ces jeux d’allure rendent pour partie inopérationnelle une efficace sociologie spontanée dont chacun savait faire preuve sans même passer par une quelconque intellection, la saisie instantanée, un simple regard, enregistrant la posture, le type de chaussures, avant toute parole.

      On vend aussi beaucoup aux cadres sup sup, des échappées hors de la trépidante vie mondaine impliquée par leur travail (retraites en monastères, sports dit extrêmes).

      Et pendant ce temps, la #dépense et la dilapidation peuvent rester des instants de joie collective, y compris du fait de n’en avoir rationnellement pas les moyens.

      Ce discours sur la pauvreté rejoins celui de Pasolini contre l’#embourgeoisement des prolos. Aujourd’hui, il peut prendre effet chez une partie des hauts revenus à patrimoine (pour bien faire comprendre que le pouvoir est anonyme, soyons le), comme chez nombre assistés et autres smicards pour qui la fièvre acheteuse comme les besoins élémentaires sont inassumables.
      Aucune pauvreté n’est acceptable sans que puisse lui correspondre une pratique positive du #luxe.

      #Goffredo_Parise #littérature #obsolescence_de_l'accumulation ?

    • « Pratique positive du luxe », je veux dire par là qu’il est hors de question de laisser le luxe aux bourgeois, au capital. Le luxe n’implique pas l’accaparement et Marie Antoinette avait raison :) : pas seulement du pain, aussi de la brioche. Luxe pour tous, ou pour personne. On nous a bassiné avec la supériorité morale de la pauvreté pour mieux nous faire attendre le paradis.

      C’est très concret. Par ex. lors d’autoréductions négociées dans des supermarchés, les responsables de mags râlent toujours qu’il y’a ait autre chose que des pâtes et des couches culottes. Faut parfois planquer les bons fromages, le whisky ou les pinards pas pourris. Potlacher, c’est un luxe. On nous fait comprendre que « ça se mérite ». Moi pas comprendre.

      Sinon, bien d’accord pour dire qu’"on" est empêtré dans la conso. Sans doute aurais-je du mieux trier les exemples d’écarts qui se cherchent, du côté des bourgeois pour s’en dépêtrer.

    • Oui, son texte paradoxal nous dit qu’une certaine pauvreté peut être riche, sensible. Les moines le montraient eux aussi, pendant que l’église amassait des biens. Une des vulgates actuelles est que la richesse « intérieure », l’authenticité ne peut pas tolérer l’amassement (voir le sens péjoratif courant du mot « matérialiste »). Point de vue qui, j’essayais de le dire, peut orienter les gavés dans le trop plein (à la recherche d’un art de vivre) comme les pauvres, dans le trop plein de fausse richesse, ou dans le manque de richesse. Mais il y a manifestement là trop de morale et d’esthétique, trop de phénomènes variés et de différences sociales solides pour conclure quoi que ce soit, manque une ou des enquêtes sur les pratiques.

    • Pas besoin d’un yacht, voilà le genre de produit à 2000 boules qui se banalisent pour le chez soi : "L’équipement audio vidéo tout-en-un : serveur de stockage et lecteur multimedia HD. Disque dur de 2 à 4 To en RAID 5 - Rip CD, DVD, Blu-ray - Diffusion multiroom et partage en réseau - Compatible tuner TNT HD"ajouter un ampli bien cher et des enceintes itou, et on gagne en simplicité et dépouillement. En option une consultations Feng shui à domicile (vous savez là où les toubibs vont plus, et là où déboulent les contrôles Caf) sont pas à négliger

  • Embryons génétiquement modifiés : vers une ère de l’enfant parfait ?
    https://www.futuribles.com/base/article/embryons-genetiquement-modifies-vers-une-ere-de-le

    Quand la pratique rattrape la théorie : la communauté scientifique a été animée récemment par la publication d’un article scientifique dans lequel une équipe de chercheurs chinois décrit les modifications génétiques qu’ils ont apportées à des embryons humains.

    #Acide_désoxyribonucléique #Cas9 #Chine #Embryon_humain #Eugénisme #Modification_génétique #Médecine #Organisme_génétiquement_modifié #Recherche_scientifique #Santé

  • #grsecurity

    https://grsecurity.net/announce.php

    This announcement is our public statement that we’ve had enough. Companies in the embedded industry not playing by the same rules as every other company using our software violates users’ rights, misleads users and developers, and harms our ability to continue our work. Though I’ve only gone into depth in this announcement on the latest trademark violation against us, our experience with two GPL violations over the previous year have caused an incredible amount of frustration. These concerns are echoed by the complaints of many others about the treatment of the GPL by the embedded Linux industry in particular over many years.

    With that in mind, today’s announcement is concerned with the future availability of our stable series of patches. We decided that it is unfair to our sponsors that the above mentioned unlawful players can get away with their activity. Therefore, two weeks from now, we will cease the public dissemination of the stable series and will make it available to sponsors only. The test series, unfit in our view for production use, will however continue to be available to the public to avoid impact to the Gentoo Hardened and Arch Linux communities. If this does not resolve the issue, despite strong indications that it will have a large impact, we may need to resort to a policy similar to Red Hat’s, described here or eventually stop the stable series entirely as it will be an unsustainable development model.

    #intel #verifone #embeddedlinux #security

  • Pour le Pentagone, un reporter de guerre peut être un « combattant illégal » - L’Expansion

    http://lexpansion.lexpress.fr/actualites/1/actualite-economique/pour-le-pentagone-un-reporter-de-guerre-peut-etre-un-combattant-

    Le Pentagone se trouve sous le feu des critiques lundi pour avoir estimé, dans une récente série de recommandations, que les correspondants de guerre, comparés à des espions, pouvaient dans certains cas être traités comme des « combattant illégaux ».

  •  ????
    #Russie. Moscou incinère les produits européens

    Vladimir Poutine a annoncé que les #produits_alimentaires occidentaux, interdits en Russie après l’#embargo décrété en août 2014, ne seraient plus renvoyés dans leur pays d’origine mais détruits. À la frontière, les scènes de #pillage se multiplient.


    http://www.courrierinternational.com/article/russie-moscou-incinere-les-produits-europeens
    #destruction #anti-Europe