• Data shows post-Oct. 7 emigration surge from Israel, which has since stabilized

    More Israelis were already moving abroad mid-2023 compared to previous year, but departures spiked after Hamas-led attack, before quickly going back down in following months

    19 July 2024
    https://www.timesofisrael.com/data-shows-post-oct-7-emigration-surge-from-israel-which-has-since-st

    Tout en notant une forte augmentation des départs, l’ordre de grandeur (+12000 sur octobre 23-mars 24) reste très intérieur à ce qui était cité dans un article d’Al Mayadeen que @gonzo avait référencé
    https://seenthis.net/messages/1030519 qui parlait d’un demi million de départs, mais visiblement sans prendre en compte les retours.

    • voir aussi cet article assez technique qui évoque des changements de catégories statistiques expliquant une baisse de population de 150.000 résidents en Israël en 2023 par rapport à 2022, avec une accélération en 2023
      Israel’s emigration rate jumps as it learns to count
      https://en.globes.co.il/en/article-israels-emigration-rate-jumps-as-it-learns-to-count-1001472157

      Dr. Ahmad Hleihel, Director of the Demography Sector at the Central Bureau of Statistics, explained that the change in the system increased the number of people emigrating and immediately cut “Census Day 2022” numbers by about 105,000 Israelis: 1.1% of the total population; 0.7% of the Jews, 0.2% of the Arabs, and 12% of the remainder. Since then, the data reveal, another 60,000 Israelis emigrated in 2023, which compares with an average of just 40,000 emigrants annually over the past decade, and 47,000 new immigrants during the last year. “This is a big difference,” emphasizes Hleihel. “Within a year and seven months, the number of Israelis decreased by 150,000, in comparison with the old calculation.”

      The good news is that 30,000 Israelis have also returned during the past year, some to join the war effort. Still, this is an exceptional negative net balance of 30,000 emigrants within one year.

      #Israel #outmigration #émigration

    • Le problème majeur, c’est qu’on ne sait pas s’il s’agit de départ temporaires ou davantage permanents, et surtout on ignore comment les statistiques tiennent compte des très nombreux binationaux. Tout à la fin du post noté hier, celui de Eran Etzion, cette remarque qu’il se refuse à développer : « the wave of departure from the country of our good sons, our daughters, their sons and daughters ».
      « Our good sons », cela doit vouloir dire « nos fils de bonnes familles azkhénazes bien éduqués (et moins fanatisés) »...

    • https://en.globes.co.il/en/article-foreign-residents-gradually-returning-to-israels-housing-market

      Some 28,000 Jews have immigrated to Israel since the start of the war, according to figures from the Ministry of Aliya and Integration. Estimates are that a few more thousand will arrive by the end of 2024, meaning there is a significant decrease from the 46,600 immigrants in 2023.

      Alongside the immigrants there are foreign residents preparing the ground for the future by buying apartments for investment, or the option of moving to Israel at some stage. According to the latest survey of housing sales by the Ministry of Finance chief economist, in July 2024 there was a 62% increase in apartment purchases in Israel by foreign residents compared with July 2023. This figure was included in the investment purchases section of the survey. This sounds like a big increase but overall 174 apartments were purchased by foreign residents in July 2024 - an increase of just 70 over July 2023. Compared with June 2024 the rise was 8%, and still far from the peak in 2022.

      The report found that the dominant location for housing purchases by foreign residents is Jerusalem with 55% of purchases in the capital. Other popular locations for foreign residents are more surprising including Kiryat Ono and Netanya.

      Another interesting trend that has emerged is the purchase of a cluster of homes by community members who come to Israel to buy together and are even prepared to buy complete projects from developers, who for their part invest great efforts in marketing to Jews abroad.

  • Immigration irrégulière : « les jeunes sont enragés par certaines pratiques c’est pourquoi nous saluons les actes du PR » (Youssou Bèye, JPS/Italie)
    https://www.dakaractu.com/Immigration-irreguliere-les-jeunes-sont-enrages-par-certaines-pratiques-c

    Immigration irrégulière : « les jeunes sont enragés par certaines pratiques c’est pourquoi nous saluons les actes du PR » (Youssou Bèye, JPS/Italie)
    Le responsable de la communication de la jeunesse patriotique de l’Italie, Youssou Bèye a qualifié les départs massifs des jeunes de manque de d’espoir. D’après lui, les jeunes sont enragés par les pratiques des autorités et des régimes qui se sont succédé sur plusieurs domaines notamment le foncier. « Nos régimes précédents ont failli mettre les jeunes dans les conditions idoines. Si les politiques mises en place étaient assurées les jeunes allaient rester chez eux. », a dit le responsable politique qui énumère le cas du village Lébou de Yoff. Youssou Bèye s’exprimait, ce 13 septembre, lors de l’émission « En Ligne » de Dakaractu.

    #Covid-19#migrant#migration#jeunesse#emigration#foncier#lebou#sante#senegal

  • À #Genève, un musée met en débat la restitution d’œuvres

    Le musée d’ethnographie de Genève met au jour ses errements passés, dans une exposition stimulante consacrée au rôle joué par la ville suisse dans le monde colonial. Et envisage, sur un registre apaisé, la restitution de pans de sa collection.

    La manœuvre n’est pas si fréquente : à Genève, un vénérable musée a décidé de faire en grand son autocritique, et d’égratigner la légende de ses pères fondateurs. À travers l’exposition « Mémoires. Genève dans le monde colonial », le musée d’Ethnographie (MEG), inauguré en 1901, interroge ses collections sous le prisme colonial. Il pose aussi de manière subtile l’enjeu des restitutions, non sans écho avec le film de Mati Diop Dahomey, qui sort en salles mercredi 11 septembre.

    Sur le parcours conçu dans l’immense sous-sol sombre du musée, une vitrine est consacrée à l’un des glorieux donateurs de l’établissement, le peintre suisse Émile Chambon (1905-1993), qui avait amassé un millier de pièces d’Afrique et d’Océanie : il surgit dans un autoportrait de 1931, portant le casque et l’uniforme de son oncle, qui fut administrateur colonial en Afrique équatoriale française. C’est de cet oncle qu’il avait hérité les premiers artefacts africains de sa collection.

    Un artiste contemporain, Mathias Pfund, a inversé les bordures du cadre de cette peinture malaisante, l’un des cœurs malades de cette exposition : une discrète intervention, qui signale que quelque chose s’est déréglé. Face aux objets personnels de Chambon, qui traduisent sa fascination pour l’Afrique, ont été rassemblés, dans une autre vitrine, certains de ses dons au musée : des statues de cuivre ou de fer qui représentent des gardiens de reliquaires kotas, sur les territoires du Gabon et de la République du Congo.

    Lorsque des missionnaires ont arraché ces figures au XIXe siècle, ils se sont débarrassés, en les brûlant ou en les cachant en forêt, des corbeilles d’os qu’elles surveillaient. Depuis, le MEG les a exposées comme de simples statues africaines. Cette fois, le musée a sculpté de nouvelles urnes funéraires glissées au pied de leurs gardiens, avec l’aide de visiteurs réguliers du MEG d’origine kota, pour tenter de rendre à ces objets une forme d’intégrité.

    « Dans l’exposition, les objets n’illustrent pas les discours. Les propos historiques viennent étoffer, dans un deuxième temps, l’histoire de ces objets. C’est pourquoi il y a beaucoup de choses que nous ne disons pas, sur le colonialisme à Genève et en Suisse, parce que les objets de notre collection ne le racontent pas », précise la Française Floriane Morin, commissaire de l’exposition.
    Le colonialisme suisse

    La Suisse, puissance coloniale ? L’affirmation peut surprendre, en particulier depuis la France. Dans l’exposition, une carte interactive relaie les conclusions d’un rapport de 2022 sur « l’héritage raciste et colonial dans l’espace public genevois ». « L’État suisse n’a pas conquis de territoires ni administré directement de colonies, explique Fabio Rossinelli, l’un des historiens qui ont travaillé sur l’exposition, rattaché aux universités de Lausanne et de Genève. Mais des sociétés suisses se sont formées spontanément, en Égypte ou encore au Brésil, qui étaient reconnues par le corps consulaire, et entretenaient des relations avec Berne. »

    Il poursuit, soucieux de « ne pas dédouaner l’État de ses responsabilités » : « L’État était bien présent, mais plutôt un peu à l’arrière-plan, en cachette. Prenez la Société de géographie de Genève [fondée en 1858 – ndlr]. C’était une société privée. Des collaborations avec l’État avaient lieu, des subventions étaient au besoin octroyées. On voulait favoriser l’intégration du pays dans le monde impérial et colonial. » Beaucoup des missionnaires suisses partis à cette époque, soutenus par cette société, ont rapporté des objets qui constituent le socle des collections actuelles du MEG.

    Quant à l’implication de la Suisse dans la traite négrière, elle est, là encore, bien réelle. D’après l’historienne Béatrice Veyrassat, la participation suisse à la traite, d’une manière « active » (des commerçants suisses qui recourent à l’esclavage dans leurs plantations aux Amériques) ou « indirecte » (via des investissements dans des compagnies maritimes dotées de bateaux négriers) « est estimée entre 1 % et 2 % de l’ensemble des Africain·es déplacé·es vers les Amériques ».

    Avec Nantes, Genève fut aussi, à partir des années 1670, l’un des centres de production des « indiennes », ces tissus fabriqués à partir de coton importé des comptoirs d’Inde (les collections suisses d’indiennes sont accrochées au château de Prangins, on ne voit que des reproductions frustrantes dans l’exposition genevoise). Ces indiennes pouvaient servir de monnaie d’échange des Européens contre des êtres humains mis en esclavage dans les ports africains, lors du commerce triangulaire. En 1785, pas moins de 20 % de la population active à Genève travaille pour une dizaine d’« indienneries ».
    Objets éclatés

    À bien des endroits, l’exposition est coupante et inconfortable, en particulier lorsqu’elle revient de manière très précise sur le travail problématique des équipes passées du MEG. Alors que Genève organise une « exposition nationale suisse » en 1896, dotée en son sein d’un « village noir », dans la sinistre tradition des zoos humains, le MEG achète à l’époque 85 artefacts fabriqués par ces captifs africains, majoritairement venus du Sénégal et de Gambie. Mais les experts du musée gomment ensuite leur origine et les font passer pour des objets fabriqués en Afrique de l’Ouest.

    Autre silence complice : une sublime coiffure de femme faite de cuir et de fer, attribuée à une femme d’origine herero, rapportée de Namibie par un couple de collectionneurs en 1906. Au même moment se déroule, de 1904 à 1908, le génocide des Herero (et des Nama), premier génocide commis par l’Allemagne. « La datation de ces objets laisse peu de doutes quant au contexte génocidaire et d’extrêmes violences qui a rendu leur acquisition possible », tranche un cartel de l’exposition.

    Une vitrine montre encore un ustensile aux allures de fouet, utilisé pour repousser les mouches, dans le Ghana du XIXe siècle. Ce chasse-mouches, peut-être détenu par un roi, avait aussi valeur de talisman coranique. À une date inconnue, des employés du musée l’ont éventré pour lui retirer sa charge magique, constituée notamment d’une lame de couteau – disparue – et de cinq feuillets de prières, retrouvés des décennies plus tard dans un tiroir du musée. « Comment perdre l’intégrité d’un objet au musée ? », s’interroge un cartel.

    L’exposition revient aussi sur l’essor de l’anthropologie telle qu’elle est enseignée à Genève à partir de 1860, discipline qui s’est distinguée en justifiant l’impérialisme occidental et en décrétant la supériorité européenne. C’est le point d’ancrage morbide des premières collections d’objets amassées à Genève, qui, là encore, alimenteront les réserves du MEG. Dans les années 1920, Eugène Pittard, fondateur du musée, tire aussi profit du trafic de restes humains dans les colonies britanniques.
    « Ramatriement »

    Floriane Morin assume cette approche « incisive » vis-à-vis de l’histoire de son musée, « parce qu’elle est la seule condition à la possibilité d’une réparation ». Mais est-il encore possible de décoloniser un musée construit sur des mensonges aussi lourds ? Même si le MEG s’est doté d’un nouveau bâtiment en 2014, en forme de pirogue blanche spectaculaire et facile à reconnaître dans le paysage genevois, ne faudrait-il pas plutôt fermer ses portes à jamais ?

    L’un des espaces les plus originaux de l’exposition prouve en tout cas que le musée a encore des choses à dire, et des chantiers à mener. « Nous ne parviendrons pas à décoloniser notre musée, à redéfinir l’institution, sans engager des relations sur le temps long, avec des personnes qui sont le plus à même [originaires des pays et populations concernés – ndlr] de reconsidérer ces collections et de réfléchir à leur avenir », avance encore Floriane Morin.

    Cinq « capsules » ont été aménagées, comme autant de cocons qui posent la question de la restitution d’objets aux populations qui les réclament. Dans ces salles, des registres de paroles se mêlent – juridiques, historiques, administratifs, intimes, mais aussi depuis le Nord et les Suds –, pour restituer le dialogue entretenu au fil des décennies entre le MEG et des populations autochtones.

    Ici, des objets déjà restitués à une communauté autochtone du Canada – un « ramatriement » plutôt qu’un rapatriement, précise le cartel – sont représentés par de simples silhouettes de papier noir sur le mur. On prend des nouvelles de leur vie d’après, réintégrés à des cérémonies rituelles. Ailleurs, un réseau de huit musées suisses négocie directement avec le Nigeria, pour le retour de biens originaires de l’ancien royaume du Bénin.

    L’histoire de deux mâts-totems est sans doute la plus emblématique. Achetés en 1955 par un collectionneur suisse dans une ville du sud-est de l’Alaska, les deux immenses totems aux motifs d’oiseaux ont été plantés dans le jardin du musée suisse pendant trente-quatre ans. Stockés par la suite dans des entrepôts dans un souci de protection, ils ont été remplacés par des copies. Mais ils sont restés des emblèmes de ce quartier de Genève au fil des années. L’exposition donne la parole aux descendants du sculpteur de ces mâts, qui disent leur sensation de manque et l’importance qu’ils revêtent encore pour eux, mais décrit aussi l’attachement de générations de Genevois·es à ces objets aux pouvoirs manifestement actifs des deux côtés de l’Atlantique.

    « Il y a une histoire qui se crée après la restitution, insiste Floriane Morin. Les restitutions ne sont pas la fin de quelque chose. Rendre un objet n’est pas fermer la porte, mais entamer une nouvelle histoire avec des personnes qui nous font confiance, cela crée plein de choses, déclenche de nouveaux projets, et c’est aussi ce que nous avons voulu raconter dans cette exposition. »

    https://www.mediapart.fr/journal/culture-et-idees/100924/geneve-un-musee-met-en-debat-la-restitution-d-oeuvres

    #Suisse #Suisse_coloniale #colonialisme_suisse #MEG #exposition
    #oeuvres_d'art #art #décolonial #Afrique #pillage #musées #colonisation #Emile_Chambon #Océanie #héritage #Société_de_géographie_de_Genève #missionnaires #objets #traite_négrière #indiennes #tissus #industrie_textile #coton #esclavage #exposition_nationale_suisse #village_noir #zoo_humain #ramatriement #réparation #mensonges

    ping @reka @cede

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    ajouté à la métaliste sur le #colonialisme_suisse :
    https://seenthis.net/messages/868109

    • La Collection

      La Collection propose de (re)découvrir les objets muséifiés par le prisme de leur ancrage dans l’histoire coloniale du Musée d’ethnographie de Genève. Ils se sont imposés dans ce parcours. La trame narrative se tisse autour d’eux, par les récits, les indices ou les silences de leurs trajectoires jusqu’au Musée, par les assignations qu’ils ont subies, mais aussi par les multiples identités qu’ils assument, selon qui interagit avec eux. Les biographies fragmentaires de ces objets se mêlent à l’énonciation du contexte colonial spécifique à Genève ainsi qu’à certains épisodes de l’histoire des impérialismes européens. La plume d’historien-ne-s, géographes et anthropologues spécialistes de l’ère coloniale, les gestes et les œuvres d’artistes contemporain-e-s, l’implication d’héritières et d’héritiers culturel-le-s se lient ici aux archives que le MEG partage en toute transparence.

      Au fil de La Collection, les sept « Mémoires d’objet », reconnaissables à leurs vitrines individuelles, apportent un éclairage approfondi sur des artefacts singuliers aux histoires surprenantes.

      https://colonialgeneva.ch/la-collection

  • Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    https://www.dakaractu.com/Chavirement-d-une-Pirogue-a-Mbour-le-bilan-macabre-provisoire-fait-etat-d

    Chavirement d’une Pirogue à Mbour : le bilan macabre provisoire fait état de 35 corps ce mardi à 20h GMT (Sapeurs)
    Le décompte macabre se poursuit toujours après le drame maritime de dimanche dernier, lié à l’immigration irrégulière. Selon des informations de Dakaractu confirmées par les unités des sapeurs pompiers de Mbour, 35 corps sans vie sont pour le moment enregistrés (9 hier et 26 ce mardi) officiellement. Pour le moment, le même dispositif est maintenu. Mais les recherches sont, à cette heure, suspendues . Elles reprendront demain, nous apprend-on.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#atlantique#routemigratoire#migrationirreguliere#sante#mortalite#emigration#mbour

  • Sénégal: plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    https://www.dakaractu.com/Senegal-plus-de-400-migrants-clandestins-interceptes-en-mer-Marine_a25301

    Sénégal : plus de 400 migrants clandestins interceptés en mer (Marine)
    La Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins au lendemain d’un nouveau drame de la migration qui a fait au moins neuf morts sur la route de l’Europe, a-t-elle indiqué lundi soir.Vingt enfants se trouvaient parmi les 421 personnes stoppées lundi par un patrouilleur hauturier de la Marine, a dit celle-ci sur les réseaux sociaux. Elle n’a pas précisé le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Au moins neuf personnes ont péri dans le naufrage d’une pirogue au large de Mbour (ouest) dimanche. De nombreuses autres sont portées disparues. Les témoins interrogés à Mbour rapportent que des dizaines de passagers avaient pris place dans l’embarcation.
    Les victimes qui ont pu être identifiées l’ont été comme venant pour la plupart de Mbour, important port de pêche, a dit à l’agence de presse sénégalaise APS le préfet Amadou Diop. Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes. Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22.000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#emigration#routemigratoire#atlantique#sante

  • Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/10/senegal-au-moins-neuf-migrants-perissent-en-mer_6310605_3212.html

    Sénégal : au moins 26 migrants périssent en mer
    Le Monde avec AFP
    Au moins 26 personnes ont péri dans le naufrage de leur pirogue au large des côtes du Sénégal, dans un nouveau drame de l’émigration clandestine à destination de l’Europe, a fait savoir la marine sénégalaise, lundi 9 septembre, sur les réseaux sociaux.
    L’embarcation « impliquée dans l’émigration irrégulière » a chaviré dimanche 8 septembre au large de Mbour, selon la marine, qui dit avoir lancé des recherches avec trois navires et l’appui d’un avion de surveillance maritime espagnol. Les recherches se sont poursuivies lundi sur les côtes, ont constaté des journalistes de l’Agence France-Presse (AFP). Plusieurs habitants ont rapporté que l’embarcation transportait des dizaines de migrants, ce que l’AFP n’a pas pu confirmer formellement. Des proches des victimes et de simples badauds étaient présents au bord de mer, à Mbour, pour prendre des nouvelles des disparus.
    Lundi 9 septembre, la Marine sénégalaise a intercepté deux pirogues transportant 421 migrants clandestins, dont vingt enfants. Elle n’a précisé ni le lieu de l’intervention, ni la nationalité des migrants.
    Le Sénégal est l’un des principaux points de départ pour les milliers d’Africains qui prennent depuis des années la périlleuse route de l’Atlantique et tentent de gagner l’Europe, principalement via l’archipel espagnol des Canaries, à bord d’embarcations surchargées et souvent vétustes.Des milliers de personnes sont mortes en tentant de rejoindre ainsi l’Europe ces dernières années. Plus de 22 000 migrants ont débarqué aux Canaries depuis le début de l’année, plus du double de l’année précédente.
    « C’est une véritable catastrophe que l’on vit actuellement et, malheureusement, on va continuer de vivre cela parce que les jeunes sont tellement déterminés à partir », a déclaré à l’AFP Mohamed Barro, conseiller municipal de la ville. Il raconte avoir perdu dans le naufrage son neveu de 38 ans, marié et père de deux enfants, et dit attendre depuis cinq heures pour récupérer son corps à la morgue de l’hôpital de Grand Mbour. A la fin d’août, le premier ministre espagnol, en tournée en Afrique de l’Ouest, a annoncé la signature avec le Sénégal d’un nouvel accord de régulation migratoire qui intègre de nouveaux secteurs d’activité et inclut la formation des travailleurs sénégalais s’installant en Espagne.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#migrationirreguliere#routemigratoire#emigration#atlantique#mortalite#sante#mbour

  • Ignatz Nacher: Wie die Nazis gegen den jüdischen Bierpionier aus Berlin intrigierten
    https://www.berliner-zeitung.de/open-source/berliner-bierpionier-ignatz-nacher-wie-die-nazis-gegen-den-juedisch

    9.8.2024 von Stephan Porwol0 - Ignatz Nacher gehörte zu den Wirtschaftsgrößen der Weimarer Republik. Er erfand unter anderem das Flaschenpfand. Warum gibt es in Berlin keinen würdigen Gedenkort?

    Ignatz Nacher gehörte als Berliner Unternehmer zu den Wirtschaftsgrößen der Weimarer Republik und schuf als Generaldirektor der Engelhardt-Brauerei das gleichnamige Bier, welches auch heute noch in der Hauptstadt getrunken wird. Der Deutsche Wirtschaftsführer zählt 1929 in einem langen biografischen Eintrag weitere hohe Funktionen Nachers in der deutschen Brauereiwirtschaft auf: vor allem in den profitablen Engelhardt-Holdings, deren Aufsichtsratsvorsitzender er war, der Berliner Malzbierbrauerei Groterjan, der Hofbräu AG zu Bamberg oder der ebenfalls in Berlin gelegenen Borussia-Brauerei. Eine umfangreiche Verbandstätigkeit kam hinzu.

    Überdies ist der Name Engelhardt auch heute noch im Berliner Stadtbild präsent, so in der ehemaligen Brauerei in der Charlottenburger Danckelmannstraße oder dem Stralauer Flaschenkellerturm, einem Bestandteil der Route der Industriekultur. An den Namen Ignatz Nacher erinnert indes nichts mehr in Berlin.
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    Wer war dieser Mann?

    Nacher wurde am 25. Januar 1868 in Österreich-Schlesien in äußerst bescheidenen Verhältnissen geboren und betrieb zunächst ein florierendes Zigarrengeschäft. 1901 gelang es ihm, als Teilhaber und Geschäftsführer in die damals noch recht unbedeutende Engelhardt-Brauerei aufgenommen zu werden, deren Aufstieg damit beginnen sollte.

    Damals lag die Brauerei noch in der Chausseestraße 33 in Berlin-Mitte. 1903 wird die ehemalige Josty-Brauerei in der Bergstraße 22, ebenfalls in Mitte, als erste Brauerei übernommen. Das denkmalgeschützte Gebäude steht heute noch. 1905 wird schließlich eine deutlich größere Braustätte in der heutigen Thulestraße 48-64 in Pankow erworben, modernisiert und ausgebaut.

    Der neue Chef machte sich in jenen Jahren bereits mit der Pasteurisierung (Haltbarmachung) von Bier, der Wiederverwendung von Glasflaschen und dem Marketing von alkoholfreiem Malzbier, das besonders gern von schwangeren Frauen getrunken wurde, einen Namen.

    Nacher wandelte die Brauerei sodann 1907 in eine Aktiengesellschaft um und übernahm selbst die Mehrheit des Kapitals. Bis zum Ende des Ersten Weltkrieges kaufte er vier Berliner Brauereien hinzu, woran sich nach dem Krieg eine weitere Übernahmetätigkeit anschloss.

    Mitte der 1920er residierte das nun zu einem Konzern angewachsene Unternehmen in einem repräsentativen Gebäude am Alexanderplatz, dem sogenannten Engelhardthaus und 1926 verfügte es, neben etlichen Dependancen u.a. in Rathenow, Halle an der Saale oder Breslau, über die drei Berliner Braustätten in Pankow als Hauptbrauort, Charlottenburg und Stralau. Engelhardt war nunmehr zum zweitgrößten deutschen Brauereikonzern aufgestiegen.

    Im selben Jahr geschah zudem etwas Ungewöhnliches. Zum 25-jährigen Berufsjubiläum erschien, gewidmet von Vorstand und Aufsichtsrat der Engelhardt-Brauerei Aktiengesellschaft, eine Festschrift mit aufwändig gestaltetem farbigen Einband – zu Ehren Ignatz Nachers. Nun waren Ehrungen in Zeitungen oder Zeitschriften und Festschriften für Unternehmen durchaus nichts Neues, ein eigens herausgegebenes Buch für einen Firmenlenker hingegen schon. Nicht einmal der Branchenprimus Schultheiss oder große Banken und Versicherungen leisteten sich diesen Luxus. Nacher – und mit ihm Engelhardt – war spätestens jetzt unter den deutschen Wirtschaftsgrößen angekommen. Er gehörte zu den bedeutendsten deutschen Industriellen, wobei seine Erfindung des Flaschenpfandes sicher auch ihren Teil zu beitrug.

    Was geschah nach 1933?

    Weniger bekannt ist hingegen immer noch sein Schicksal nach 1933. Der Deutsche Reichsanzeiger vermeldete am 8. August 1933 lediglich nüchtern, dass Ignatz Nacher aus dem Vorstand der Engelhardt-Brauerei Aktiengesellschaft ausgeschieden sei. Dahinter verbarg sich eine Intrige, die auch in der NS-Zeit ihresgleichen sucht. Wie kam es dazu?

    1929 sollten die Berliner U-Bahn und der Alexanderplatz erweitert werden und das Engelhardthaus am Alex stand dabei im Weg. Für 9 Millionen Reichsmark stimmte Nacher einem Verkauf des Gebäudes an die landeseigene Grundstückgesellschaft Berolina zu. Zudem willigte er nach langem Überlegen noch in eine Zuwendung über 120.000 Mark von seinem Privatkonto an die Berolina ein, handelte es sich doch um ein gemeinnütziges Unternehmen. Nacher war bekannt für großzügige Spenden an Witwen und Waisen der Engelhardt-Brauerei durch seinen Ignatz-Nacher-Fonds. Er unterstützte auch arme Studenten eines Ledigenheims in Charlottenburg.

    Diese Angelegenheit interessierte vier Jahre niemanden, erst 1933 mit der Machtübernahme des Nationalsozialisten tauchen Gerüchte auf. Hatte Nacher – womöglich, um einen hohen Preis für das Engelhardthaus zu bekommen – 120.000 Mark an Schmiergeld gezahlt?

    Ein Insider, der ehemalige Engelhardt-Finanzchef Richard Köster, mit dem Nacher sich überworfen hatte, brachte den Stein ins Rollen. Köster, der vier Jahre zuvor die Auszahlung von Nachers Konto vorzunehmen hatte, wandte sich im Frühjahr 1933 an den Berliner Staatskommissar und Goebbels-Vertrauten Julius Lippert. Der bestellte Nacher am 19. Mai zu sich. Eingeschüchtert willigte Nacher ein, die Leitung des Unternehmens in „arische Hände“ zu übergeben und 2,5 Millionen Reichsmark als „Entschädigung“ für den angeblich überhöhten Kaufpreis zu entrichten. Der sogenannte Judenboykott vom 1. April, samt dem Ausspruch „Deutsche! Wehrt Euch! Kauft nicht bei Juden!“, hatte Nacher wohl verunsichert. Im Aufsichtsrat nahmen zügig Vertreter der Dresdner Bank Platz und Richard Köster rückte wieder in den Engelhardt-Vorstand in Berlin auf. Nacher hatte ihn zuvor von Berlin in die Provinz versetzt.

    Da Nacher aber immer noch über bedeutende Aktienanteile verfügte, versuchte man ihn nun vollends zugrunde zu richten. Man verhaftete ihn kurzzeitig im November 1933 und dann nochmals im Sommer 1934. Nacher erlitt mehrere gesundheitliche Zusammenbrüche und sah sich nun gezwungen seine Aktien weit unter Wert an die Dresdner Bank zu veräußern. Im Endeffekt ging damit auch die Brauerei in den Besitz der Bank über.

    Damit noch nicht genug, sicherte sich Friedrich Flick auch noch Nachers bayrisches Landgut Sauersberg, das dieser, nun finanziell in Not geraten, im Jahre 1937 verkaufen musste. Nachlesen kann man diese skandalösen Vorgänge im gut recherchierten und breit rezipierten Buch „Braunes Erbe“ von David de Jong aus dem Jahr 2022. Nachher konnte damit zumindest vorläufig den Weg in die völlige Mittellosigkeit verhindern, sein Lebenswerk aber war zerstört.

    Kurz vor Beginn des Zweiten Weltkrieges entkam Nacher, gesundheitlich schwer angeschlagen, in die Schweiz. Er starb verarmt am 15. September 1939 mit 70 Jahren. Man hatte ihm, bevor er seine Ausreisepapiere erhielt, noch mehrere 100.000 Reichsmark „Judenvermögensabgabe“ abgepresst.

    Bis heute gibt es keinen würdigen Gedenkort für Ignatz Nacher. Seine große Wohnung in der Kurfürstenstraße 129 in Berlin-Mitte scheidet als Erinnerungsort wohl aus. Sie wurde durch den Bombenkrieg zerstört und durch einen Nachkriegsbau ersetzt. In der Charlottenburger Danckelmannstraße oder in Stralau stehen indes noch Gebäude, die mit seinem Wirken in Verbindung stehen und dafür fraglos geeignet wären.

    Stephan Porwol ist Lehrer für Geschichte und Englisch und publiziert zur Sport- und Berliner Stadtgeschichte

    #Berlin #Charlottenburg #Danckelmannstraße
    #Geschichte #Brsaerei #Bier #Antisemitismus #Emigration

  • La corruption, problème majeur des jeunes en Afrique et motif d’émigration, selon une étude
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/09/03/la-corruption-probleme-majeur-des-jeunes-en-afrique-et-motif-d-emigration-se

    La corruption, problème majeur des jeunes en Afrique et motif d’émigration, selon une étude
    Le Monde avec AFP
    Les jeunes en Afrique jugent que la corruption menace leur avenir et pourrait, pour 60 % d’entre eux, les pousser à émigrer, selon un sondage mené auprès de 5 600 d’entre eux dans 16 pays du continent et publié mardi 3 septembre. La corruption est « au cœur des préoccupations de la jeunesse » et est considérée comme le plus grand obstacle à leur développement personnel et à une vie meilleure, souligne la Ichikowitz Family Foundation, basée à Johannesburg, qui a commandé ce sondage auprès de 5 604 jeunes âgés de 18 à 24 ans. Selon les résultats de cette étude, à l’ampleur sans précédent en termes de personnes interrogées et de zones géographiques ciblées selon la fondation, la plupart des jeunes « ne croient pas que leurs gouvernements fassent suffisamment pour endiguer ce fléau ».« Par conséquent, près de 60 % d’entre eux envisagent d’émigrer au cours des cinq prochaines années », selon cette étude publiée à l’issue d’entretiens en vis-à-vis menés par le groupe PSB Insights en janvier et février dans des pays allant de l’Afrique du Sud à l’Ethiopie.
    L’Amérique du Nord figure parmi les pays les plus cités pour émigrer, suivi par les pays d’Europe occidentale, comme le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne ou l’Espagne. « Ils veulent des sanctions plus lourdes contre les hommes politiques corrompus, notamment une interdiction d’assumer des fonctions politiques, et une autre forme de gouvernement », selon l’étude intitulée « Etude sur la jeunesse africaine en 2024 ».Même si près des deux tiers des personnes interrogées croient en la démocratie, près de 60 % d’entre elles se disent en faveur d’une forme de gouvernement « d’inspiration africaine ». Près d’une personne sur trois pense que des systèmes non démocratiques, issus d’un régime militaire ou d’un parti unique, pourraient être préférables dans certaines circonstances.La plupart des jeunes interrogés (72 %) estiment que l’influence étrangère est un problème. « Ils sont inquiets que leurs pays soient exploités par des entreprises étrangères, en particulier concernant les richesses minérales naturelles exportées sans aucun bénéfice pour les habitants », selon l’enquête. Quatre-vingt-deux pour cent d’entre eux considèrent l’influence de la Chine comme étant positive ; 79 % disent la même chose pour les Etats-Unis.
     »Les perceptions de l’influence de la Russie se sont accrues, notamment au Malawi et en Afrique du Sud avec plus de la moitié d’avis positifs concernant l’approvisionnement russe en engrais et céréales. Cette étude, menée pour la première fois en 2020, vise « à donner la parole à la jeunesse africaine de manière scientifique », a déclaré à l’AFP le directeur de la communication de la fondation, Nico De Klerk. Il fournit également des données utiles aux gouvernements, aux ONG et aux investisseurs. Près de 420 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, dont un tiers sont au chômage, vivent en Afrique et ils devraient être plus de 830 millions à l’horizon 2050, selon la Banque africaine de développement.

    #Covid-19#migration#migrant#afrique#emigration#jeunesse#corruption#democratie

  • @resistenze_in_cirenaica a publié 5 « carnets de Cyrène » (I quaderni di Cirene), publiés par #Resistenze_in_Cirenaica (https://resistenzeincirenaica.com).
    #Cyrène, du nom d’une ville de Cyrénaïque, en Libye actuelle...

    Les cahiers sont peuvent être achetés sur ce site : https://openddb.it/case-editrici/ric

    Moi, je les ai achetés lors d’un événement qu’ils ont organisés à Bologne en mai 2024 :
    https://resistenzeincirenaica.com/2024/05/14/24-e-25-maggio-due-giorni-di-ibridazioni-in-cirenaica
    (https://seenthis.net/messages/1053726)

    https://resistenzeincirenaica.com/category/i-quaderni-di-cirene

  • « Les jeunes préfèrent mourir en mer que mourir socialement au Sénégal »
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/05/les-jeunes-preferent-mourir-en-mer-que-mourir-socialement-au-senegal_6268891

    « Les jeunes préfèrent mourir en mer que mourir socialement au Sénégal »
    Propos recueillis par Célia Cuordifede (Dakar, correspondance)
    Publié le 05 août 2024 à 19h00, modifié le 06 août 2024 à 07h26
    Le long des côtes sénégalaises, sur les flots périlleux de l’Atlantique, un combat se joue entre la marine nationale et les pirogues chargées de plusieurs dizaines, voire centaines de personnes en direction de l’Europe. Vendredi 26 juillet, une embarcation avec à son bord 200 migrants a été interceptée au large de Saint-Louis. La dernière en date d’une longue série ces dernières semaines.
    Au Sénégal, où 75 % de la population a moins de 35 ans et où le taux de chômage se maintient autour de 20 % depuis près de dix ans, les jeunes sont de plus en plus nombreux à fuir la pauvreté et, en dépit des périls, à prendre le chemin de l’émigration clandestine. Pour Le Monde Afrique, Abdoulaye Ngom, enseignant-chercheur en sociologie à l’université Assane-Seck de Ziguinchor, décrypte cette recrudescence des départs et leurs conséquences.
    Ces dernières semaines, on observe une recrudescence des interceptions de pirogues au large du Sénégal. Comment l’expliquez-vous ?
    La hausse du nombre de départs de bateaux irréguliers s’explique d’abord par des conditions climatiques favorables pour voyager en mer. Chaque année, pendant la période estivale, nous assistons au même phénomène.
    – Néanmoins, durant mes récentes enquêtes de terrain auprès des migrants, j’ai constaté que la politique de déguerpissement des marchands ambulants mise en place par les nouvelles autorités ces derniers mois, notamment à Dakar, a créé un appel d’air. Ces gens, qui pour la plupart n’avaient pour vivre que cette activité sur le marché informel, choisissent souvent de tenter leur chance en mer. Ces dernières semaines, ils sont surreprésentés parmi les candidats au départ. D’après le président de l’association nationale des marchands ambulants, 83 d’entre eux seraient décédés en mer au cours des trois derniers mois. Enfin, il y a une certaine désillusion de la jeunesse par rapport aux promesses faites par les nouvelles autorités, notamment en ce qui concerne l’emploi [le taux de chômage était de 23,2 % au premier trimestre, selon l’Agence nationale de la statistique et de la démographie]. Depuis l’arrivée au pouvoir de Bassirou Diomaye Faye, début avril, elle ne voit pas d’amélioration.
    N’est-ce pas un peu tôt pour accuser le nouveau président d’inertie ?
    –Oui, il est encore tôt pour le dire. Mais les jeunes qui ont accompagné et soutenu le projet du Pastef [le parti du président Bassirou Diomaye Faye et de son premier ministre, Ousmane Sonko] pensaient que les choses pourraient changer du jour au lendemain.
    En outre, si le phénomène de migration irrégulière est hypermédiatisé au Sénégal, on ne peut que constater le manque d’intérêt des autorités politiques, passées comme actuelles, pour cette question. C’est pourtant un dossier urgent. Des centaines de personnes sont déjà mortes ou portées disparues depuis le début de l’année.
    Les causes de départ sont-elles les mêmes aujourd’hui qu’en 2006, lors des premières vagues de départ ?
    –Le désespoir des jeunes s’est profondément accentué. En 2006, beaucoup de jeunes partaient, mais lorsqu’ils revenaient, rescapés d’un naufrage ou refoulés aux portes de l’Europe, ils ne retentaient pas ou peu la traversée, du moins de façon clandestine. Ces dernières années, 99 % des jeunes que j’ai interrogés disent qu’ils sont conscients du danger du voyage mais préfèrent mourir en mer plutôt que mourir socialement au Sénégal. Lorsqu’ils échouent à gagner l’Europe, ils retentent leur chance.En outre, depuis les années 2015, les réseaux de passeurs se sont largement développés au Sénégal, de Dakar à la Casamance [sud]. Aujourd’hui, il existe des personnes appelées les « intermédiaires », qui vont recruter les candidats à la migration. Ils vont démarcher dans les villages les plus reculés, dans les marchés, dans les ateliers de menuiserie et à tous les points de rencontre des jeunes, comme les terrains de foot…Depuis le début de l’année 2024, nous observons une multiplication des lieux de départ des pirogues le long des côtes sénégalaises. Jusqu’à présent, ceux-ci se concentraient dans les régions de Dakar, Saint-Louis [nord] et en Casamance. Désormais, il n’est plus rare de voir des embarcations partir de Djiffer, depuis le Sine Saloum [ouest], et plus largement dans la région de Fatick. C’est en grande partie lié au fait que les réseaux de passeurs organisés cherchent à déjouer la surveillance mise en place par les gardes-côtes, qui s’est renforcée notamment grâce à l’acquisition récente par la marine de trois patrouilleurs.
    Quel est le profil des candidats à l’émigration ?
    –Les personnes sans emploi et les travailleurs du secteur informel sont surreprésentés. De nombreux pêcheurs, touchés par la raréfaction des ressources halieutiques liée à la surpêche et qui ont vu leurs revenus baisser ces dernières années, font également partie des candidats au départ. D’autant plus que leur connaissance de l’océan est sollicitée par les réseaux de passeurs pour emmener des pirogues vers les îles Canaries, aux portes de l’Europe.Il faut toutefois préciser que depuis l’élection de Bassirou Diomaye Faye, des avancées ont été faites, puisqu’il y a eu des renégociations de contrats annoncées avec les bateaux étrangers qui viennent pêcher dans les eaux sénégalaises. La situation pourrait donc favorablement évoluer pour les pêcheurs dans les prochains mois.
    Mais désormais, de plus en plus de personnes qui ont un emploi stable prennent la route de l’exil, car elles considèrent que leur salaire ne leur permet pas de « bien vivre » et qu’elles n’ont pas « réussi leur vie ». Ces deux notions sont très importantes aujourd’hui.
    Quelles sont les conséquences de ces départs sur ceux qui restent ?
    –Nous n’arrivons pas encore à les mesurer de façon précise, mais elles existent et sont de plus en plus visibles. Par exemple, en Casamance, on observe de plus en plus de champs laissés à l’abandon par leurs propriétaires qui ont émigré. Le Sénégal étant un pays d’agriculture, cela risque de poser des problèmes dans les années à venir. Dans beaucoup de villages, les hommes sont partis en masse. Restent alors les femmes, qui doivent gérer seule la charge de leurs enfants, de leur famille et de leur belle-famille. D’autre part, ceux qui restent, comme ceux qui partent, subissent des conséquences psychologiques, jusqu’ici très peu prises en charge au Sénégal. Dans les années à venir, l’un de nos défis sera de mesurer les conséquences de cette émigration.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#famille#emigration#jeune#peche#casamance#pauvrete#sante#santementale

  • Émile Guillaumin
    https://www.partage-noir.fr/emile-guillaumin

    Emile Guillaumin, l’écrivain paysan, l’auteur de La Vie d’un simple, vient de mourir à Ygrande où il était né. Il s’est éteint dans sa soixante-dix-huitième année. Toute la presse s’est bornée à l’énoncé de cette nouvelle, l’étirant en dix ou quinze lignes. Nous le constatons simplement. Guillaumin restera comme une des figures les plus attachantes de notre littérature. Poète, essayiste, romancier fécond, il était resté un homme de la glèbe, et son œuvre est, dans la littérature (...) #Itinéraire_-_Une_vie,_une_pensée n°12 : « #Henry_Poulaille »

    / Itinéraire - Une vie, une pensée, #@narlivres, Henry Poulaille, Émile (...)

    #Itinéraire_-_Une_vie,une_pensée_n°12:« _Henry_Poulaille » #Émile_Guillaumin
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/itineraire_poulaille2.pdf

  • Pour freiner l’exode de ses médecins, l’Algérie gèle la certification de leurs diplômes
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2024/08/01/pour-freiner-l-exode-de-ses-medecins-l-algerie-gele-la-certification-de-leur

    Pour freiner l’exode de ses médecins, l’Algérie gèle la certification de leurs diplômes
    Cette mesure, appliquée depuis au moins un an, « n’a pas empêché la migration des compétences médicales », a concédé le ministre de l’enseignement supérieur.
    Par Karim Amrouche
    Empêcher les médecins de quitter l’Algérie en refusant d’authentifier leurs diplômes, c’est la solution trouvée par les autorités pour remédier à un exode continu depuis les années 1990. Ce gel, appliqué depuis au moins un an, n’était pas ouvertement assumé par Alger, mais le 13 juillet, le pouvoir est sorti de son mutisme par la voix du ministre de l’enseignement supérieur, Kamel Baddari, qui répondait au député de la communauté algérienne établie en France, Abdelouahab Yagoubi, demandant sur sa page Facebook « jusqu’à quand [allait] durer cet arbitraire à l’égard des droits individuels ».
    « Dans le cadre de l’examen des moyens visant à freiner le phénomène de l’exode vers l’étranger des compétences nationales des diplômés des sciences médicales, l’opération d’authentification directe des diplômes des sciences médicales a été gelée provisoirement », a justifié Kamel Baddari, précisant que le processus reprendra une fois que des « solutions seront proposées pour remédier à ce phénomène et le limiter ». Ce début de transparence s’accompagne toutefois d’un aveu d’impuissance : « Le gel de l’authentification des diplômes n’a pas empêché la migration des compétences médicales, médecins généralistes et spécialistes », concède le ministre, relevant que les organismes recruteurs étrangers passent, pour obtenir la certification des diplômes, par « les représentations diplomatiques algériennes à l’étranger ou celles de leurs pays respectifs accréditées en Algérie ».
    Encore officieuse, cette mesure avait déjà suscité des alertes de syndicats et de juristes. En septembre 2023, le Syndicat national des médecins (SNM-UGTA) avait fait part à Kamel Baddari de sa « préoccupation » de voir cette restriction appliquée uniquement, selon lui, aux diplômés des facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire. Le SNM avait alors sollicité une discussion sur cette « importante question ». Lyes Merabet, le président du Syndicat national des praticiens de santé publique (SNPSP), avait alors défendu, dans une déclaration au site d’information TSA, le droit des médecins algériens de poursuivre leurs études à l’étranger et de choisir le pays dans lequel ils souhaitent s’installer. La décision, avait-il prédit, n’allait « rien régler » et ne ferait que « créer des tensions inutiles ».
    Outre la France, destination classique, un nombre croissant de médecins algériens s’expatrient en Amérique du Nord ou dans les pays du Golfe. Quelque 15 000 médecins formés en Algérie seraient en activité en France. Les raisons des départs sont connues : quête de meilleurs salaires et épanouissement professionnel, alors que de nombreux médecins généralistes ne trouvent pas d’emploi en Algérie.
    Un professionnel du secteur, sous le couvert de l’anonymat, voit dans cette mesure un « entêtement bureaucratique absurde ». « C’est le Tiri-Bark », ajoute-t-il, reprenant les mots de l’entrepreneur Nabil Mellah, emprisonné à la suite d’une « cabale pour le faire taire », selon ses avocats. « Tiri bark », qui se traduit par « Vas-y, tire sans te soucier du reste », était sa formule pour critiquer la persistance du pouvoir à prendre des mesures insensées dont l’inefficacité est prouvée. Karim Amrouche

    #Covid-19#migrant#migration#algerie#sante#migrationqualifie#medecin#emigration#france#diplome

  • Au Venezuela, l’émigration massive pèse sur l’élection présidentielle
    https://www.lemonde.fr/international/article/2024/07/24/au-venezuela-l-emigration-massive-pese-sur-l-election-presidentielle_6256717

    Au Venezuela, l’émigration massive pèse sur l’élection présidentielle
    Par Marie Delcas (Caracas, envoyée spéciale)
    Comment vit et vote un pays qui, en dix ans, a perdu le quart de sa population ? Dimanche 28 juillet, 21 millions d’électeurs vénézuéliens sont appelés aux urnes pour réélire le président sortant, Nicolas Maduro, candidat à un troisième mandat, ou porter au pouvoir Edmundo Gonzalez, candidat unitaire des grands partis d’opposition. Selon les observateurs, entre 4 millions et 5 millions d’entre eux ne pourront pas voter, parce qu’ils ont émigré. Seuls 69 000 Vénézuliens de l’étranger ont pu s’inscrire sur les listes électorales ouvertes dans les consulats. Les instituts de sondage s’interrogent sur le poids de cette « abstention forcée ». Ils soulignent l’importance des migrants dans la dynamique électorale, alors que se joue dans les urnes le sort de la révolution bolivarienne déclenchée il y a un quart de siècle par Hugo Chavez (1999-2013) et celui de ses héritiers, les chavistes.
    Ruben Sulbara, 73 ans, vit seul à Caracas, sans son épouse, qui, partie il y a deux ans rejoindre leur fille, travaille comme femme de ménage aux Etats-Unis. Il croit ce que dit Nicolas Maduro et que répètent les médias : il est convaincu que les sanctions décrétées par Washington sont la cause exclusive de la débâcle économique du pays, de l’émigration, qui a déchiré les familles, et de sa tristesse. Mais il admet que, si elles avaient pu voter, sa femme et sa fille, elles, auraient choisi Edmundo Gonzalez.
    « Nous réunirons les familles », promet l’opposante Maria Corina Machado partout où elle passe. La foule exulte. Dans la ville de Maturin, dans l’est du pays, un enfant tient une pancarte : « Ramène-moi mes parents ».Mme Machado, qui avait remporté les primaires de l’opposition, a été empêchée de se présenter elle-même à la présidentielle par la justice. Depuis plusieurs semaines, elle sillonne le pays pour faire élire Edmundo Gonzalez. Agé de 74 ans, celui-ci se déplace peu. « En faisant de la réunification familiale un thème central de sa campagne, Maria Corina Machado a tapé juste, note le militant des droits de l’homme Rafael Uzcategui. Dans un pays las des discours idéologiques, l’émotion est un moteur de mobilisation puissant. »
    Selon les organismes internationaux, qui incluent dans leurs statistiques les mineurs, ce sont au total plus de 7,7 millions de Vénézuéliens qui ont pris le chemin de l’exil. Un chiffre record pour un pays qui n’est pas en guerre, et d’ailleurs « probablement » sous-estimé, précise la Plate-forme régionale de coordination interorganisations pour les réfugiés et les migrants du Venezuela, qui le publie. Il situe le pays à la troisième place mondiale en matière d’émigration, derrière la Syrie et le Soudan.cLes autorités vénézuéliennes contestent le chiffre. Début juillet, M. Maduro, qui a longtemps ignoré le phénomène migratoire, affirmait que 2,5 millions de « migrants économiques » avaient quitté le pays, entre 2013 et 2023, et que plus de la moitié d’entre eux étaient rentrés au pays depuis 2020. « Les autorités n’ont jamais publié aucun suivi statistique de l’émigration. Ces chiffres ne sont donc pas vérifiables », souligne la sociologue Claudia Vargas de l’Université Simon Bolivar.
    Et ils sont parfois contradictoires. En septembre 2023, le ministère des relations extérieures vénézuélien annonçait que 341 700 personnes avaient bénéficié du programme « Vuelta a la patria » (« Retour à la patrie »), mis en place par le gouvernement Maduro pour aider les Vénézuéliens les plus démunis à rentrer au pays. Début juillet, le chiffre avait grimpé à 1 million. Pour Mme Vargas, « le programme “Vuelta a la patria” répond à des accords bilatéraux pour le rapatriement ponctuel de migrants. Il n’a rien d’une politique publique d’accompagnement au retour ».
    Les Vénézuéliens qui reviennent le font par leurs propres moyens. « Ces retours sont difficiles à chiffrer, explique la sociologue. Des migrants peuvent rentrer un temps au Venezuela sans avoir l’intention d’y rester. » Ils viennent chercher leurs enfants, obtenir un papier, vendre un bien, enterrer un proche, et voter, quand ils en ont les moyens. Depuis plusieurs jours, les rares avions qui atterrissent à l’aéroport international de Maiquetia-Simon-Bolivar et les bus qui desservent la frontière ramènent des électeurs enthousiastes. « Cette élection peut changer le destin de millions de personnes », résume une passagère du vol Avianca en provenance de Bogota. Plus de 2,8 millions de Vénézuéliens vivent en Colombie.
    « Le gouvernement va faire voter les absents », se lamente Raul Garcia, comptable à Caracas. Comme beaucoup d’opposants, il est convaincu que les chavistes n’ont aucune intention de lâcher le pouvoir. Griselda Colina, qui a été membre de la direction du Conseil national électoral, est catégorique : « Il est vrai que le nombre d’électeurs qui ont quitté le pays est une inconnue. Mais le vote électronique empêche toute fraude de ce genre. Les machines exigent l’empreinte digitale de l’électeur pour le laisser voter. »
    D’autres craignent qu’une mégapanne d’électricité le jour du scrutin ne paralyse le système électoral informatisé. « Comment ne pas y penser ? », interroge Michael Ortega, qui tient une gargote dans la ville de Valencia, à deux heures de route de la capitale. « Ici, les pannes d’électricité sont quasi quotidiennes », explique-t-il. Il vit dans un immeuble de six appartements, dont trois sont vides depuis longtemps. « Si Nicolas Maduro est donné gagnant dimanche, je me tire, moi aussi, en Espagne, dit-il en rageant. Oui, j’irai laver des culs, comme on dit ici. Ce sera toujours mieux que de vivre ici. »
    L’opposition brandit la menace d’une nouvelle vague migratoire en cas de victoire de Nicolas Maduro. Selon une enquête de l’Institut Delphos, 23 % des Vénézuéliens encore au pays envisageraient d’émigrer si le président sortant devait l’emporter le 28 juillet.
    Les pays voisins prennent le scenario au sérieux. « Mais ils s’y préparent peu ou mal, souligne Ronal Rodriguez, de l’université du Rosaire, à Bogota. La seule réponse envisagée par certains est la pire de toutes : tenter, comme le Panama, de fermer les frontières. »
    Le gouvernement du nouveau président panaméen, José Raul Mulino, a annoncé la fermeture de plusieurs points de passage dans le « bouchon » du Darien, un morceau de jungle inhospitalière entre la Colombie et le Panama que des milliers de migrants prennent le risque de traverser pour rejoindre les Etats-Unis. Près des deux tiers des candidats au rêve américain sont Vénézuéliens. Depuis le 1er janvier, plus de 300 000 migrants vénézuéliens ont franchi le Darien.
    Tous ne viennent pas du Venezuela. Installés parfois depuis plusieurs années au Chili, au Pérou, en Equateur ou en Colombie, ils sont poussés au départ par les difficultés administratives, le sous-emploi, la xénophobie ou la violence de l’environnement. « L’élection américaine et l’idée qu’il faut essayer de passer la frontière avant l’éventuel retour de Donald Trump au pouvoir pèsent aussi dans la décision », ajoute le chercheur Ronal Rodriguez.
    Les Etats-Unis ont fait pression pour que le gouvernement de Nicolas Maduro organise une élection présidentielle « juste ». Ils sont partie prenante aux négociations qui, discrètement, se poursuivent entre gouvernement et opposition. Pour M. Rodriguez, « les Américains se soucient bien peu de la qualité de la démocratie vénézuélienne. Le dossier qui les inquiète est celui des migrants ».
    Diana Gonzalez, coiffeuse à Bogota, économise depuis des mois pour faire venir sa mère après l’élection présidentielle. « Maman n’a jamais voulu quitter sa maison. Mais nous, ses enfants, avons insisté pour qu’elle vienne se mettre à l’abri, au moins quelques semaines. » L’incertitude sur les scénarios de l’après-scrutin est vive. Ni le pouvoir en place ni l’opposition ne semblent décidés à accepter un résultat qui leur serait défavorable. Les décisions d’un court séjour à l’étranger se multiplient. « Une fois qu’ils ont passé la frontière, les Vénézuéliens prennent vite goût à la vie sans coupure d’eau, sans panne d’électricité, sans pénurie d’essence », relève Ronal Rodriguez. Il n’est pas dit que la mère de Diana retourne au Venezuela. (...)
    « En parlant publiquement des douleurs de la migration, Maria Corina a levé un tabou », note Rafael Uzcategui. Nicolas Maduro a réagi, fin juin, en annonçant la création d’un vice-ministère de la migration au sein du ministère des relations extérieures, et l’élargissement du programme « Vuelta a la patria », élevé au rang de mission. Il incitait ses compatriotes à rentrer : « Nous avons connu bien des difficultés, de très sérieuses difficultés. Mais ça va mieux, le pays se redresse. Et c’est pour cela que je dis à tous les Vénézuéliens, à tous, où qu’ils soient : revenez. » Le pays qui, selon le Fonds monétaire international, a perdu près de 80 % de son produit intérieur brut entre 2013 et 2020, a retrouvé le chemin d’une fragile croissance.
    « Le pouvoir cherche à contrer Mme Machado, mais le discours qu’il tient n’a pas fondamentalement changé. Il reste très défiant envers les migrants, ce qui est paradoxal de la part d’un gouvernement qui se dit socialiste et soucieux du sort des plus pauvres », relève M. Uzcategui. Et de rappeler que le pouvoir a longtemps pratiqué le déni. Dans un premier temps, l’émigration a été présentée comme une invention médiatique. En 2020, le président du Parti socialiste unifié du Venezuela, au pouvoir, Diosdado Cabello, affirmait que les hommes, les femmes et les enfants qui marchaient épuisés sur les routes de Colombie étaient des acteurs. Encore récemment, le pouvoir traitait les migrants de « traîtres à la patrie ». La mauvaise gestion de la question migratoire a sa part de responsabilité dans le discrédit croissant de Nicolas Maduro.

    #Covid-19#migrant#migration#venezuela#emigration#election#statistique#election#crise#economie#sante

  • Pinschewer, Julius (1883-1961)—DB8943
    https://www.histoirerurale.ch/pers/personnes/Pinschewer,_Julius_(1883_1961)__DB8943.html

    Lebensdaten

    15.09.1883-16.04.1961
    Mädchenname, Herkunftsort bzw. Heimatort

    Zivilstand, Konfession, Nachkommen

    Verheiratet mit Charlotte Wohlgemuth; eine Tochter und ein Sohn
    Soziale Herkunft, verwandtschaftliche Beziehungen

    Vater war Verwalter der Kornernte eines Grossgrundbesitzers
    Ausbildung, berufliche Tätigkeit und Funktionen in der Öffentlichkeit

    Ausbildung

    Volkswirtschaftliches Studium
    Berufsausübung

    Filmemacher mit eigenen Produktions- und Vertriebsgesellschaften 1910-1960, u.a. Pinschewer-Film AG in Berlin 1925-, Pinschewer-Atelier in Bern 1934- und Pinschewer Ltd. in London 1946-
    Funktionen in landwirtschaftlichen Institutionen

    Funktionen in anderen Institutionen

    Hamburger Gesellschaft für Filmkunde: Korrespondierendes Mitglied
    Funktionen in der Politik

    Biographische Skizze

    Quellen und Literatur

    Eigene Publikationen

    Quellen

    Amsler, André: ’Wer dem Werbefilm verfällt, ist verloren für die Welt’. Das Werk von Julius Pinschewer 1883-1961, Zürich 1997

    Schlagworte

    Suisse - SchweizAllemagneRoyaume-UniKanton Bern

    Pinschewer, Julius (1883-1961)—DB8943

    Pinschewer, Julius (1883-1961)—DB8943 .

    Verfahren Julius Pinschewer (*15.09.1883), Bern/Schweiz, Koller Weg 9, gegen das Deutsche Reich
    https://www.archivportal-d.de/item/5RJZEZPLJDQWRFCVB7Y2I3UXMWHRKIKY

    Julius Pinschewer
    https://de.wikipedia.org/wiki/Julius_Pinschewer

    #histoire #cinéma #animation #émigration #culture #Allemagne #Suisse

  • France culture et le FN

    L’invité du jour de Sens politique (la nouvelle émission de cirage de pompes hebdomadaire évoquée ce matin) était Fabrice Legerri, 56 ans, énarque, ex-chairman de Frontex, tout nouveau député européen et directeur de campagne de Bardella pour les législatives.

    Notre harpie de présentatrice sera odieuse durant 45 minutes, lui coupe la parole toutes les 30 secondes, limite l’insulte... On l’entend déjà rouler sa caisse ensuite « Vous avez entendu comme je l’ai ruiné... »

    L’énarque matois reste de marbre, toujours courtois, seul dérapage quand il qualifie le Front pop de complice des assassins du Hamas.

    Pour le reste il l’emporte aux points haut la main.

    Les arrogantes simagrées de la « gauche morale » sont un désastre, ce qui confirme le bien fondé de la tribune de la créatrice du Théâtre du soleil.

    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/sens-politique/fabrice-leggeri-rn-nous-traiterons-les-retraites-dans-un-second-temps-32

  • Ravenna e il nuovo rigassificatore: un progetto ancorato al passato
    https://irpimedia.irpi.eu/rigassificatore-ravenna-snam

    Costruito per smarcarsi dal gas russo, il rigassificatore previsto al largo della costa con la nave BW Singapore rischia di danneggiare l’ambiente marino e di allontanare l’Italia dagli impegni internazionali di transizione energetica L’articolo Ravenna e il nuovo rigassificatore: un progetto ancorato al passato proviene da IrpiMedia.

    #Ambiente #Emilia_Romagna #Energia #Inquinamento #Mare

  • Émigration : un tiers des Marocains « envisagent de quitter leur pays », d’après un récent sondage - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57676/emigration--un-tiers-des-marocains-envisagent-de-quitter-leur-pays-dap

    Émigration : un tiers des Marocains « envisagent de quitter leur pays », d’après un récent sondage
    Par Marlène Panara Publié le : 11/06/2024
    D’après un sondage de l’institut Arab Barometer, publié le 7 juin, 35% des Marocains pensent à s’exiler. La moitié d’entre eux envisagent de le faire même s’ils n’obtiennent pas les visas nécessaires pour partir légalement. En cause ? La situation économique difficile dans le royaume.
    Achraf affichait des traits tirés, fin 2022, sur le parvis de l’ancienne gare centrale de Belgrade, en Serbie. Avec ses compagnons de route Mohsen, Osman et Amine, le jeune homme profitait de la capitale serbe pour se reposer quelques jours, avant de continuer son chemin vers l’ouest de l’Europe via la route migratoire des Balkans.
    Comme Achraf et ses amis, des milliers de Marocains quittent chaque année le royaume, munis ou non des visas nécessaires. Et d’après un sondage Arab Barometer publié le 7 juin, ces désirs d’ailleurs sont partagés par une grande partie de leurs compatriotes.
    Selon les chiffres de cet institut basé à l’université américaine de Princeton, sur un panel de 2 400 Marocains interrogés, 35 % « envisagent de quitter leur pays ». Et plus de la moitié (53 %) d’entre eux ont déclaré qu’ils le feraient « même s’ils ne disposaient pas des documents requis pour le faire ». C’est-à-dire immigrer illégalement. Avec quel pays en ligne de mire ? Les États-Unis (26%) en priorité, puis la France et le Canada (23%), l’Italie et l’Espagne (22 % chacun) et l’Allemagne (19 %).
    Cette tendance touche particulièrement les plus pauvres (64%), et les jeunes de 18 à 29 ans. La majorité de ces personnes (45%) souhaitent quitter le pays pour « raisons économiques ».Malgré une situation financière supérieure à celle de nombreux pays du continent africain, le Maroc peine en effet à se remettre du choc de la pandémie de Covid-19. Le séisme du 8 septembre 2023, dans lequel 3 000 personnes ont perdu la vie et qui a laissé 15 000 autres sans abri, a constitué un nouveau choc.Pour Jesko Hentschel, directeur de la Banque mondiale pour le Maghreb et Malte, bien que Rabat « a fait preuve d’une résilience remarquable face à divers chocs », « l’impact de ces chocs sur le bien-être de la population reste important [...] », affirme-t-il dans un communiqué de l’institution publié en novembre 2023.Seul un tiers des sondés estiment que la situation économique de leur pays est très bonne ou bonne. En 2016, ils étaient 66%, d’après le sondage Arab Barometer.
    L’inflation par exemple, poussée par un net rebond des prix du carburant (+42%) et de l’alimentaire (+18,2%), a atteint 9,4% au premier trimestre de 2023 contre 4% à la même période en 2022, selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), chargée des statistiques dans le royaume. Soit son plus haut niveau depuis 30 ans.
    Cette hausse des prix impacte en premier lieu les Marocains vulnérables, « plus exposés à l’inflation des prix de l’alimentation, du logement et des services publics », indique le rapport « Les champions de l’inflation », rédigé par l’ONG Oxfam. Résultat : fin 2022, 3,2 millions de personnes supplémentaires ont basculé dans la pauvreté ou dans la vulnérabilité, d’après le HCP. Cette année-là, « près de huit années de progrès vers l’éradication de la pauvreté et de la vulnérabilité ont été anéanties », commente Oxfam.
    Le taux de chômage, autre facteur qui poussent les Marocains à envisager une carrière en dehors du royaume, est passé, lui, de 11,8 à 13 % entre 2022 et 2023. Une fois de plus, cette baisse du taux d’activité a touché plus particulièrement le milieu rural, avec une perte de 198 000 postes.
    Pour fuir cette conjoncture difficile, et par manque de visas nécessaires à l’émigration, beaucoup de Marocains s’engagent illégalement sur les routes migratoires maritimes qui mènent à l’Espagne : via les Canaries, où le Maroc représente le principal pays d’origine des migrants avec le Sénégal et la Guinée Conakry, ou par la mer d’Alboran, qui les conduit en Andalousie. Quelques centaines de personnes tentent aussi, à la nage, d’atteindre les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.En 2023, 25 800 Marocains sont arrivés en Espagne, soit la troisième nationalité derrière les Colombiens (42 600) et les Vénézuéliens (27 300), d’après l’Institut national espagnol de la statistique
    En mai 2022, Omar, 21 ans, et Yassine, 24 ans ont tenté de traverser la mer d’Alboran depuis la ville marocaine de Saïdia. Les deux frères « n’étaient pas très riches, mais ils n’étaient pas pauvres non plus », avait raconté à InfoMigrants leur cousine, Sarah*. Ils vivaient tantôt chez leur grand-mère, tantôt dans un petit studio qu’ils louaient dans le centre-ville de Saïdia, lorsque Yassine prenait un poste de saisonnier dans les champs qui entourent la commune. Omar, lui, vendait des fruits sur le marché.
    « Mais depuis toujours, ils voient des gens revenir d’Europe avec des voitures neuves. Ils s’imaginent que de l’autre côté de la mer, c’est l’Eldorado, avait soupiré Sarah. Je pense que ce qui les a convaincus de partir, c’est de voir des vidéos de jeunes sur TikTok et Instagram qui filment leur traversée en musique, et célèbrent leur arrivée en Andalousie. À l’écran, ça a l’air très facile ».

    #Covid-19#migrant#migration#maroc#emigration#economie#crise#sante#migrationirreguliere#routemigratoire

  • Au Portugal, l’amertume des jeunes diplômés face au dilemme de l’émigration
    https://www.lemonde.fr/campus/article/2024/06/06/au-portugal-l-amertume-des-jeunes-diplomes-face-au-dilemme-de-l-emigration_6

    Au Portugal, l’amertume des jeunes diplômés face au dilemme de l’émigration
    Par Sandrine Morel (Lisbonne, envoyée spéciale)
    « Rester à Lisbonne, c’est faire passer l’amour pour sa ville, son pays et sa famille avant sa carrière. C’est savoir que l’on aura sans doute un emploi qui ne sera ni stable ni bien rémunéré, et qui nous permettra plus de survivre que de vivre. » Devant les portes de l’université IADE, au bord du Tage, à Lisbonne, Aurelio Antonosciuc expose froidement et dans un anglais parfait ce qui est pour lui un simple constat. Autour de cet étudiant de 21 ans, en dernière année de bachelor en design, quatre amies opinent du chef. « C’est facile de trouver un job à Lisbonne, mais pas facile de trouver un bon job », complète Carolina Queiros, 18 ans, à la fois étudiante en communication et photographe. « La question, pour nous tous, c’est de savoir ce qu’on est prêt à sacrifier », poursuit-elle.
    Cette conversation sur leur avenir au Portugal, ces jeunes l’ont déjà eue des dizaines de fois. Entre amis ou avec leur famille. Pour eux, la nécessité d’émigrer n’a rien d’une hypothèse improbable : c’est une évidence. Non seulement ils ne perçoivent pas assez d’occasions professionnelles pour les jeunes formés à l’université, dans un pays qui reste très dépendant du tourisme et de ses emplois précaires, mais ils ont tous des proches qui ont déjà fait leur valise et leur montrent le chemin.
    Près de 2,1 millions de personnes nées au Portugal vivent en dehors du pays, dont 1,5 million l’ont quitté ces vingt dernières années, soit 15 % de la population, selon les estimations de l’Observatoire de l’émigration, qui dépend du Centre de recherche et d’études de sociologie de l’Institut universitaire de Lisbonne (ISCTE). Près d’un quart des Portugais de 15 à 39 ans résident ainsi à l’étranger. Des chiffres qui font de la petite république ibérique le pays au plus fort taux d’émigration en Europe, et le huitième au monde. Entre 2012 et 2016, en pleine crise économique, ils étaient plus de 100 000 par an à émigrer, avec un pic à plus de 120 000 en 2013. Et près de 65 000 personnes plient encore bagage chaque année pour chercher un avenir meilleur ou tenter l’aventure de l’expatriation.
    « Le Portugal a toujours été un pays d’émigration. Ce qui choque, c’est que ce soit encore le cas au XXIe siècle, souligne Liliana Azevedo, chercheuse associée à l’Observatoire de l’émigration de l’ISCTE. Cela alimente l’idée que le pays reste en retard par rapport à ses voisins. Et, même si la plupart de ceux qui partent n’ont pas fait d’études supérieures, le fait qu’un nombre important de jeunes diplômés figurent dans le contingent des émigrés est vécu comme un échec, une incapacité à retenir dans le pays ses principaux talents. »Afin de freiner cet exode, l’ancien gouvernement socialiste mené par Antonio Costa a approuvé en 2023 le remboursement intégral des frais universitaires pour les étudiants de moins de 35 ans qui restent travailler au Portugal un nombre d’années équivalent à la durée de leurs études. Dans le budget 2024, près de 215 millions d’euros ont été alloués à ces aides, qui représentent entre 700 et 1 500 euros annuels pour un étudiant. S’il est encore trop tôt pour évaluer les effets de cette mesure sur les départs, les retours au pays, eux, sont en nette hausse. Alors qu’auparavant, environ 15 000 Portugais revenaient chaque année, en 2021, ils étaient plus de 30 000, tout comme en 2022. Mais la moitié d’entre eux étaient âgés de 40 à 65 ans, et un tiers avaient plus de 65 ans.
    Le programme Regressar (« revenir »), qui offre notamment une réduction d’impôt sur le revenu de 50 % durant cinq ans, lui, séduit davantage les jeunes – 75 % des bénéficiaires ont entre 25 et 44 ans. « Il est difficile de savoir quelle part correspond à des personnes qui avaient déjà décidé de rentrer ou à de nouveaux retraités, souligne Mme Azevedo. Mais, au-delà de la question de l’efficacité de ce programme, le gouvernement portugais a voulu faire passer un message positif sur le pays, dire qu’il va bien et qu’il a besoin de ses talents. Cependant, dans les faits, le Portugal a du mal à absorber la main-d’œuvre qualifiée, et, pour beaucoup de jeunes qui souhaitent développer leur carrière, l’émigration s’impose.
    (...) « Les jeunes partent souvent pour l’étranger en quête de meilleurs salaires, mais beaucoup reviennent lorsqu’ils songent à former une famille, après cinq ou dix ans hors du Portugal », explique-t-elle. « Les salaires au Royaume-Uni restent le triple de ceux qu’on propose ici dans le secteur de la tech, mais ceux qui décident de rentrer privilégient d’autres paramètres, comme la sécurité, la famille ou le soleil », ajoute-t-elle. Sur le papier, le Portugal va bien : un taux de croissance de 2,3 % en 2023, une dette ramenée sous la barre des 100 % du produit intérieur brut et un taux de chômage limité à 6,5 % des actifs. Dans les faits, malaise et mécontentement global dominent les discussions. L’inflation sévit, et la hausse du salaire minimum (passé de 590 euros en 2015 à 950 euros en 2024) ne s’est pas accompagnée d’une revalorisation aussi nette de la rémunération des classes moyennes, le salaire moyen dépassant à peine les 1 500 euros brut en 2023, soit 1 050 euros net, selon l’Institut national des statistiques.
    « Le problème, ce ne sont plus seulement les salaires, c’est le logement, regrette Magdalena Santos, 22 ans, en troisième année de Bachelor en économie à l’ISEG, qui aimerait bien rester dans sa ville, elle aussi. Il est très difficile de devenir indépendant, étant donné le montant des loyers. » A Lisbonne, expatriés, nomades numériques et retraités européens se disputent les plus beaux quartiers, rénovés pour accueillir de plus en plus de logements touristiques. Les loyers, eux, ont encore flambé de plus de 20 % en 2023, selon les statistiques du portail immobilier Idealista.
    En trois ans, les prix à la location ont ainsi fait un bond de 50 %, et ils ont doublé en sept ans. (...)

    #Covid-19#migrant#migration#portugal#emigration#jeunesse#logement#salaire#sante#economie

  • Émissions de gaz à effet de serre en france : nouvelle estimation
    L’année 2023 avec les données Secten du Citepa
    https://www.citepa.org/fr/2024_05_a02/#:~:text=5%2C8%25%20de%20baisse%20d,2022%20et%202023%2C%20hors%20UTCATF

    D’après les données du #Citepa, en France (France métropolitaine et territoires d’Outre-mer inclus dans l’UE) les #émissions territoriales de gaz à effet de serre (GES) hors puits de #carbone ont baissé de -5,8% (-22,8 Mt CO2e) entre 2022 et 2023, hors UTCATF [Utilisation des terres, changement d’affectation des terres et foresterie].

    [...]

    Le puits de carbone forestier est fragile

    En parallèle des émissions des autres secteurs, le secteur de l’utilisation des #terres et de la #forêt représente un #puits net de carbone qui permet de séquestrer du CO2 dans la biomasse et les sols. Estimé à environ -45 Mt CO2 en moyenne dans les années 2000, ce puits s’est considérablement réduit pour atteindre environ -20 Mt CO2 dans les années récentes, notamment en raison de l’effet couplé de sécheresses à répétition depuis 2015, de maladies affectant le taux de mortalité des arbres, et d’une hausse des récoltes de #bois. Cette diminution du puits implique un effort encore plus conséquent sur les autres secteurs afin de parvenir à la neutralité carbone.

    Initialement, l’objectif de la SNBC-2 [2e Stratégie nationale bas carbone] prévoyait d’atteindre un puits de carbone entre -40 et -45 Mt à horizon 2030. Les objectifs provisoires annoncés en 2023 en amont de la prochaine SNBC-3 n’intégraient pas encore de cible pour ce secteur.

    Les objectifs sont-ils respectés ?


    Le budget carbone 2019-2023 de la SNBC-2 est respecté si l’on prend le total hors puits de carbone (400 Mt émis en moyenne contre un budget de 420 Mt), et n’est pas respecté si l’on prend le total avec puits de carbone (380 Mt émis contre un budget de 379 Mt). Dans le détail, le budget est atteint pour tous les secteurs à l’exception des déchets (dépassement provisoirement estimé de 1,7 Mt) et surtout de l’UTCATF (21 Mt d’absorption en moins par rapport à l’objectif). En moyenne sur 2019-2023, le total des émissions, incluant le secteur UTCATF, dépasse de 1,4 Mt (0,4%) le budget carbone.

  • La grande truffa degli investimenti immobiliari a #Dubai
    https://irpimedia.irpi.eu/dubaiunlocked-truffe-investimenti-immobiliari-dubai

    Grattacieli mai finiti, vendite in perdita e affitti che non coprono le spese. Investire nel mattone emiratino può essere molto meno luccicante di quanto vogliono far credere i guru dell’immobiliare L’articolo La grande truffa degli investimenti immobiliari a Dubai proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Emirati_Arabi_Uniti #Finanza

  • Plus de 500 migrants interceptés par la Marine sénégalaise pour le seul mois de mai - InfoMigrants
    https://www.infomigrants.net/fr/post/57147/plus-de-500-migrants-interceptes-par-la-marine-senegalaise-pour-le-seu

    Plus de 500 migrants interceptés par la Marine sénégalaise pour le seul mois de mai
    Par La rédaction Publié le : 17/05/2024
    Selon les informations de Dakar, la marine nationale sénégalaise a stoppé plus de 500 personnes qui souhaitaient rejoindre les Canaries à bord de pirogues, durant le seul mois de mai. Les occupants, parmi lesquels se trouvaient des femmes et des enfants, étaient originaires du Sénégal ou de pays voisins. Les garde-côtes sénégalais ont intercepté plus de 500 migrants en mer au cours du mois de mai, indique la Marine nationale sénégalaise. Ces arrestations ont eu lieu lors de quatre opérations distinctes.
    Au total, quatre embarcations transportant un total de 554 migrants ont été stoppées, entre le 7 mai et le 15 mai, dans les eaux territoriales au large de la capitale Dakar et de Saint-Louis (nord-ouest), indiquent des messages postés sur X par les autorités.
    Les occupants, dont des femmes et des enfants, étaient originaires du Sénégal ou de pays voisins. L’une des pirogues au moins était partie de Gambie, pays voisin du Sénégal, selon la Marine.
    Dakar avait déjà intercepté 269 migrants entre début décembre et fin avril. Avant cela, un pic de départs avait été observé en novembre, avec un millier de tentatives de départs dans le mois, selon les chiffres additionnés par l’AFP. Ces interceptions mettent en lumière la poursuite du flux des départs vers l’archipel espagnol des Canaries, distant de 1 700 km des côtes sénégalaises.
    Des milliers d’Africains espérant une vie meilleure tentent chaque année de gagner l’Europe par l’Atlantique en longeant les côtes, malgré la dangerosité du périple. Et les morts sont nombreux : vingt-six migrants partis de Guinée ont péri au large du Sénégal dans le naufrage de leur embarcation il y a quelques jours, a rapporté vendredi 10 mai le Premier ministre guinéen Amadou Oury Bah.
    En février, plus de vingt corps avaient été récupérés sur une plage dans la région de Saint-Louis, après le naufrage d’une pirogue en mer. Selon les témoignages des rescapés, près de 300 personnes avaient pris place à bord. Les survivants ont évoqué des dizaines de disparus. La population fuit généralement une vie sans perspective. Depuis la guerre en Ukraine, l’inflation plombe l’économie du Sénégal et le prix des matières premières s’envole. Par ailleurs, les ressources halieutiques sont accaparées par la pêche industrielle et la raréfaction des poissons s’aggrave avec le changement climatique. Or, au Sénégal, beaucoup de familles dépendent de la pêche. Les candidats au départ embarquent clandestinement sur des pirogues en bois, à moteur, qui peuvent atteindre une vingtaine de mètres mais ne sont pas adaptées à des trajets en haute mer.
    Depuis le début de l’année, près de 16 000 exilés au total sont arrivés aux Canaries, soit une augmentation de près de 370 % par rapport à la même période en 2023.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#canaries#espagne#traversee#routemigratoire#atlantique#emigration#migrationirreguliere#senegal#marinenationale#sante

  • Gli investimenti milionari della camorra nei grattacieli di #Dubai
    https://irpimedia.irpi.eu/dubaiunlocked-camorra

    In principio fu Imperiale. Spagna, agosto 2006. In una villa a Marbella, sulla Costa del Sol andalusa, si riuniscono i cognati Raffaele Amato e Cesare Pagano. Nella villa, presa in affitto, Pagano vive con la famiglia. Per i due boss del clan di camorra degli “Scissionisti”, la prima faida di Scampia – che li ha […] L’articolo Gli investimenti milionari della camorra nei grattacieli di Dubai proviene da IrpiMedia.

    #Mondo #Emirati_Arabi_Uniti #Evasione_fiscale #Riciclaggio

  • Organisation de voyage irrégulier : une bande d’associés tombe avec comme cerveau une fille de 27 ans.
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    Organisation de voyage irrégulier : une bande d’associés tombe avec comme cerveau une fille de 27 ans.
    Les nommés M. Nd Diop, M. Niang, Nd Ndoye, S. Mb Ndiaye, M. L. Dia et M. Guèye ont été jugés, ce 14 mai pour les délits d’organisation par terre ou mer une migration irrégulière et trafic de migrants. C’est une bande organisée dont le cerveau est la dame M. Guèye à qui on prête d’avoir mis en branle le projet de voyage. Tous âgés entre la vingtaine et la trentaine, ils sont majoritairement domiciliés à Thiaroye. Devant la barre, M. Nd Diop, S. Mb Ndiaye et M. Niang approuvent. Ils ont tous été entendu
    Selon M. Nd Diop, c’est la jeune fille M. Guèye qui est à l’origine de l’organisation du voyage.« C’est elle qui m’a joint au téléphone pour me faire part d’un offre avec une place qu’elle me réserve pour la traversée vers l’Europe », a-t-il indiqué. Il ressort des débats d’audience que M. Nd Diop devait se charger de conduire la pirogue à destination. Chacun des participants avait un rôle défini dans l’organisation du voyage mais devaient tous participer à rassurer les passagers qui versaient leur argent ce que le mis en cause à réfuter.
    Pour sa part, le pêcheur M. Niang souligne n’être pas impliqué dans l’organisation du voyage clandestin et s’explique. « Je devais partir parce qu’on m’avait offert une place. Je ne connaissais même pas le domicile de rassemblement des passagers sis à Bargny. », a indiqué le prévenu. Âgé de 23 ans, Nd. Ndoye à qui, les enquêteurs ont prêté le rôle de trouver des candidats, a contesté toute implication dans l’organisation d’une migration irrégulière. « Je n’ai jamais été chargé de trouver des clients pour le compte de Marième Guèye. Je ne lui ai versé que 600 000FCFA pour ma place dans le voyage. Je n’ai jamais encaissé des individus pour le compte de la dame. », a clarifié le mis en cause. S. Mb Ndiaye qui répond des mêmes charges a abondé dans le même sens. « Je n’ai jamais apporté de clients à M. Guèye. J’ai participé au voyage pour aller trouver un meilleur avenir et ainsi assister ma femme qui est enceinte et pour aider ma mère », a-t-il indiqué.
    Il ressort aussi de l’enquête que des étrangers notamment des gambiens et des guinéens ont remis à la bande en l’occurrence à M. L. Dia des sommes d’argent comprises entre 250 000FCFA et 300 000FCFA pour des places dans le trajet. Le prévenu a catégoriquement nié les faits.« Je n’ai pas encaissé d’étrangers », a-t-il dit en soulignant participer en tant candidat pour le voyage.
    Considérée comme la cheffe de bande, M. Guèye a approuvé une association pour un voyage clandestin. « Je leur ai demandé de nous associer pour aller ensemble parce que cela faisait la troisième fois qu’on remettait à des individus notre argent en vain. Après concertations nous avons décidé de rendre visite à un marabout pour avoir un aperçu sur nos chance de bien réussir la traversée. Celui-ci nous a indiqué qu’on pourra voyager sans difficultés mais que le départ n’était pas assuré. Il a donné à chacun de nous un gris gris similaire que vous pouvez vérifier sur nous tous. », a indiqué la jeune fille de 27 ans. La prévenue ne s’est pas limitée à cela. Elle a décliné le rôle de chacun dans l’organisation du voyage.
    « M. L. Dia nous a amené à Bargny dans le domicile où tout se préparait. Il a aussi amené 5 clients étrangers. Nd. Ndoye m’a amené pour son compte, 2 clients dont une fille surnommée Bibiche. S. Mb Ndiaye lui, n’a rien à voir dans cette affaire. Il voulait juste effectuer le voyage. L’individu qui dévait servir de capitaine de l’équipage, c’est M. Niang qui devait nous le trouver. Tous, nous envisagions de débourser 9 millions FCFA pour le voyage parce qu’on devait acheter tout le matériel nécessaire pour cela. », a précisé la prévenue. Dans le PV, plusieurs candidats au voyage ont déclaré avoir déboursé des sommes variées pour participer au voyage. Des montant allant de 250 000FCFA à 700 000FCFA. La majorité a chargé la dame M. Guèye qui, selon elle, a remis de l’argent à cette dernière ce qu’elle réfute.« Personnellement, je n’ai participé au versement que de 4 personnes et moi-même dans ce voyage. Ils sont tous mes frères que je voulais amener sinon il n’y avait personne d’autre. Nous étions 15 en plus de nous 6 ce qui faisait un total de 21 individus et nous savions que cela ne suffisait pas pour effectuer le voyage et on voulait encore attendre que d’autres nous rejoignent », a clarifier la cheffe de bande. Dans sa réquisition, le maitre des poursuites a parlé d’organisation qui visait un seul objectif, la migration irrégulière. Selon lui, toutes les personnes impliquées dans cette affaire ont indiqué avoir collaboré avec M. Guèye. A l’en croire, le trafic consiste dans ce dossier à vouloir faire traverser illégalement des individus vers un autre territoire. « Ils avaient posé tous les actes pour cela. N’eût été l’intervention des policiers, ils auraient pu partir », a expliqué le procureur qui invite la juridiction à entrer en voie de condamnation contre M. Guèye, Nd. Ndoye, M. L. Dia pour trafic de migrants et les sieurs M. Niang et M. Nd. Diop pour complicité avant de demander la relaxe de S. Mb Ndiaye. Le magistrat a requis 2 ans d’emprisonnement dont 2 mois fermes pour les prévenus. Dans sa plaidoirie, la défense a contesté le trafic de migrants et l’organisation d’une migration irrégulière. Pour l’avocat, les mis en cause n’étaient alimentés que par le désir de vouloir voyager.
    « Ce sont justement des candidats à l’émigration. Il faut voir le mobile pour entrer en voie de condamnation. Demander à ce qu’ils soient condamner à 6 mois ferme est une peine très sévère. Ce sont des gens qui voulaient une meilleure situation. Ils ne sont pas des organisateurs mais des candidats », a souligné le conseil qui invite le tribunal à la clémence à leur endroit.

    #Covid-19#migrant#migration#senegal#guinee#trafic#emigration#thiaroye#bargny#traversee#jeunesse#sante