• L’Humanité : Emile Pouget
    https://www.partage-noir.fr/l-humanite-emile-pouget

    Le journal l’Humanité dans son numéro du 22 juillet, publiait une notice sympathique dont nous extrayons les lignes suivantes. #Emile_Pouget._Ad_memoriam

    / #Émile_Pouget, [Source : @narlivres], #CGT

    #[Source :_@narlivres]
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/brb88.pdf

  • Le Ghana veut intégrer le mandarin à son cursus scolaire
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/09/14/le-ghana-veut-integrer-le-mandarin-a-son-cursus-scolaire_6141623_3212.html

    Le Ghana veut intégrer le mandarin à son cursus scolaire
    Cette réforme aux contours encore flous s’inscrit dans la stratégie d’influence chinoise en Afrique, où les Instituts Confucius se multiplient.
    Le mandarin, langue la plus parlée en Chine – et dans le monde –, devrait rejoindre le cursus scolaire au Ghana, un pays où cohabitent déjà 81 langues, dont neuf nationales. Le directeur du ministère de l’éducation, Divine Yao Ayidzoe, l’a annoncé à la presse en grande pompe, fin août, lors d’une conférence organisée par l’Institut Confucius de l’Université de Cape Coast (UCC). « Regardez l’expansion de l’économie chinoise, c’est la deuxième économie mondiale !, s’est-il exclamé. Il va sans dire que ceux qui auront le privilège d’apprendre la langue chinoise [durant leurs études] auront une chance énorme. »
    Pour l’heure, les contours de cette réforme sont encore flous et la date de sa mise en application indéterminée. Seule certitude : elle devrait se faire sur la base d’un partenariat avec l’Institut Confucius. « Nous sommes en train de discuter avec le ministère de l’éducation du déploiement de la langue chinoise dans les écoles primaires et secondaires du Ghana, élude le professeur Ishmael Mensah, codirecteur de l’Institut Confucius de l’UCC, inauguré en 2016. Les retours du ministre ont été positifs, mais j’ignore encore quand le mandarin intégrera effectivement le cursus scolaire. »
    Le pari peut sembler audacieux au Ghana, dont la langue officielle est l’anglais et où de nombreux jeunes choisissent d’aller poursuivre leurs études supérieures au Royaume-Uni ou aux Etats-Unis. Mais Ishmael Mensah se dit confiant : « Il y a une demande croissante pour l’enseignement du chinois au Ghana. Pas un jour ne passe sans que nous recevions des demandes d’écoles qui voudraient enseigner le mandarin dans leurs établissements, mais nous n’avons pas assez de professeurs disponibles pour répondre à toutes ces demandes. »
    Aux futurs sinophones, Divine Yao Ayidzoe et les deux codirecteurs de l’Institut Confucius vantent des opportunités d’emploi dans les entreprises chinoises implantées au Ghana, des possibilités de collaborations sino-ghanéennes et une compétitivité accrue sur un marché de l’emploi mondialisé. « Pékin propose énormément de bourses aux étudiants ghanéens pour poursuivre leurs études en Chine, rapporte Ishmael Mensah. Et nous recevons également à l’Institut Confucius beaucoup d’offres d’emploi d’entreprises chinoises qui cherchent à recruter des employés sachant lire et écrire dans leur langue. »
    Au cours de la même conférence à l’UCC, M. Ayidzoe annonçait paradoxalement que le Ghana cesserait d’envoyer des étudiants en médecine à Cuba… faute d’un niveau d’espagnol suffisant. « Il y a une perte d’influence des langues occidentales en Afrique subsaharienne, et notamment en Afrique de l’Ouest, affirme Selma Mihoubi, docteure en géopolitique et chercheuse associée au laboratoire « Médiations » de l’université Paris-Sorbonne. Cela forme un appel d’air dans lequel le soft power chinois vient s’engouffrer. »
    Le Ghana n’est pas le premier Etat africain où se déploie la stratégie d’influence chinoise. Les Instituts Confucius poussent sur le continent comme des champignons, au point que la quasi-totalité des 54 pays d’Afrique en sont désormais dotés, selon Ishmael Mensah. L’Afrique du Sud en 2015 et l’Ouganda en 2019 ont été les premiers à intégrer le mandarin à leur cursus scolaire.« Je pense que la suprématie des universités anglophones, Oxford et Ivy League en tête, touche à sa fin, souligne Eyram Ivy Sedzro, étudiante ghanéenne en développement international à l’Université de Melbourne et autrice d’une étude sur la fuite des cerveaux au Ghana. Les universités asiatiques ne cessent de grimper dans les classements mondiaux. A mon avis, d’ici vingt ou trente ans, les facultés de Pékin ou de Tokyo n’auront plus rien à envier à Harvard. » Et ce d’autant plus que le nombre de bourses accordées aux étudiants ghanéens par les gouvernements occidentaux, en particulier britannique, est en baisse, tandis que celles octroyées par le gouvernement chinois ne cessent d’augmenter.
    Le discours officiel sino-ghanéen occulte justement les risques de fuite des cerveaux. Selon une étude de Kajsa Hallberg Adu intitulée « Student migration aspirations and mobility in the global knowledge society : The case of Ghana » et publiée en 2019 dans le Journal of International Mobility, 52 370 Ghanéens hautement qualifiés vivaient en 2009 dans les pays de l’OCDE. Une décennie plus tard, si cette émigration de travailleurs hautement qualifiée concerne encore majoritairement les pays occidentaux, en particulier les Etats-Unis et le Royaume-Uni, ils sont désormais de plus en plus nombreux à se tourner vers l’Asie. « Il ne faut pas se leurrer, rappelle Eyram Ivy Sedzro. Vers l’Occident comme vers l’Asie, cette fuite des cerveaux reste dans les deux cas préjudiciable au Ghana. En plus de menacer nos langues vernaculaires, il s’agit d’une forme de migration choisie, réservée à l’élite intellectuelle de notre pays. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#ghana#etudiant#emigration#migrantqualifié#mobilite#asie#braindrain

  • Plus loin : Emile Pouget
    https://www.partage-noir.fr/plus-loin-emile-pouget

    Du n°77 (septembre 1931), de Plus loin, dont notre camarade M. Pierrot assure la rédaction, ce bon article d’un raccourcit si évocateur qu’il ne laisse que peu à dire après . #Emile_Pouget._Ad_memoriam


    / #Émile_Pouget, [Source : Fragments d’Histoire de la gauche radicale], [Source : @narlivres], #CGT

    #[Source :Fragments_d’Histoire_de_la_gauche_radicale] #[Source :@narlivres]
    https://archivesautonomies.org/IMG/pdf/anarchismes/entre-deux/plusloin/plusloin-n077.pdf
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/brb88.pdf

  • Le Cri du Peuple, numéro du 22 juillet 1931 : Emile Pouget
    https://www.partage-noir.fr/le-cri-du-peuple-numero-du-22-juillet-1931-emile-pouget

    Une pénible nouvelle nous parvient : le Père Peinard est mort. Ce nom qui ne dit peut-être pas grand’chose aux militants d’aujourd’hui évoquera à tous ceux d’avant-guerre une foule de souvenirs. C’est que Pouget fut, avec Griffuelhes, la figure la plus représentative du syndicalisme révolutionnaire de la grande période. #Emile_Pouget._Ad_memoriam

    / #Émile_Pouget, #Victor_Griffuelhes, [Source : @narlivres], #CGT

    #[Source :_@narlivres]
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/brb88.pdf

  • Existe-t-il une consommation sobre de l’information ?
    https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/le-temps-du-debat/existe-t-il-une-consommation-sobre-de-l-information-1104951

    53% des français souffrent de « fatigue informationnelle », selon étude publiée le 1er septembre par la Fondation Jean Jaurès. En 1981, Edgar Morin écrivait déjà : « Nous sommes comme aveuglés par un nuage informationnel ». Comment public et médias peuvent-ils lutter contre cet excès ou « infobésité » ?

    #EMI #Information #Médias #Infobésité

  • Dernière visite au « Père Peinard »
    https://www.partage-noir.fr/derniere-visite-au-pere-peinard

    Sous ce titre Dernière visite au Père Peinard Le Cri du Peuple, sous la signature de M. Chambelland, a publié l’article ci-après, plein d’intérêt et de souvenirs. #Emile_Pouget._Ad_memoriam

    / #Émile_Pouget, #CGT, [Source : @narlivres]

    #[Source :_@narlivres]
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/brb88.pdf

  • La Vie militante d’Emile Pouget
    https://www.partage-noir.fr/la-vie-militante-d-emile-pouget

    Le Cri du Peuple, dans ses numéros du 29 juillet et 5 août 1931, a publié l’article ci-après : Personne ne pouvait mieux retracer — pour les générations qui ne l’ont pas connu — la vie militante d’Emile Pouget que Paul Delesalle, son ami, son compagnon de luttes de quarante années et qui fut lui aussi, secrétaire de la CGT, de la vraie CGT, celle d’hier, celle que nous travaillons à reconstruire. #Emile_Pouget._Ad_memoriam

    https://placard.ficedl.info/mot6978.html
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k856091z.texteImage
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k836767.texteImage
    https://www.partage-noir.fr/IMG/pdf/brb88.pdf

  • 28 minutes samedi - Daniel Cohen / Les centrales à charbon / L’inflation (03/09/2022) - Regarder l’émission complète | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/103959-028-A/28-minutes-samedi
    https://api-cdn.arte.tv/img/v2/image/dawDM5PSx4UPAz4zGqz7iU/1920x1080?type=TEXT&watermark=true

    La société numérique, un cauchemar déshumanisé pour Daniel Cohen

    Après avoir décrypté les mystères de l’Homo economicus, Daniel Cohen nous plonge dans une nouvelle ère — celle de l’Homo numericus. Des applis de rencontre pour trouver l’amour en passant par le télétravail, jusqu’à la politique 2.0 sur les réseaux sociaux… La révolution numérique a profondément modifié nos modes de vie au quotidien, jusqu’à nous faire basculer dans une nouvelle civilisation, selon l’économiste. Dans son dernier essai, Homo numericus, la « civilisation » qui vient (Éditions Albin Michel), Daniel Cohen décrypte ces bouleversements qui provoquent parfois des comportements addictifs, des réactions impulsives et une certaine déshumanisation, dans une société dictée par les algorithmes.
    Découvrez son portrait signé Philippe Ridet et lu par Sandrine Le Calvez.

    Début de l’émission (jusqu’à 16:30)

    #Numérique #Vidéo #IntelligenceArtificielle #RéseauxSociaux #Algorithme #EMI #SNT #NSI

  • L’émigration italienne en #Afrique_orientale

    La question migratoire eut des effets sur la #politique_coloniale italienne à partir de la fin du xixe siècle. L’Italie projeta de créer un empire où une part considérable des populations métropolitaines pourraient être envoyées. Mais la défaite d’Adoua face aux Éthiopiens en 1896 mit fin à ce rêve. En outre l’Érythrée comme la Somalie n’étaient pas en mesure d’accueillir autant d’immigrants européens. De plus, très peu de choses furent faites pour développer les infrastructures et l’économie des colonies. Seuls quelques milliers d’Italiens vécurent en Afrique orientale jusqu’en 1935.
    La situation se transforma radicalement lorsque Mussolini conquit l’Éthiopie. Le Duce rêvait de créer une nouvelle Italie en Afrique, où pourrait être expérimentée une société totalitaire inédite, conforme aux préceptes fascistes. L’Éthiopie aurait été peuplée par des centaines de milliers d’Italiens, qui par leur labeur auraient fait croître l’agriculture et le reste de l’économie. La #colonisation_fasciste s’inspirait de l’ancienne colonisation romaine. Un des problèmes les plus sérieux fut le développement des villes, notamment en raison de ses imbrications avec la politique démographique et raciale du régime fasciste.

    https://www.cairn.info/revue-annales-de-demographie-historique-2007-1-page-59.htm

    #émigration #migrations #migrants_italiens #colonialisme #Corne_de_l'Afrique #colonisation #fascisme #Erythrée #Somalie #Ethiopie #impérialisme #agriculture #économie #politique_démographique #politique_raciale

    –—

    ajouté à la métaliste sur la #colonialisme_italien :
    https://seenthis.net/messages/871953

    via @olivier_aubert

  • Conspirationnisme, comment pouvons-nous en sortir ?
    https://www.ladn.eu/media-mutants/le-conspirationnisme-empeche-de-creuser-les-vrais-sujets-et-fait-perdre-beaucou

    Les gens sont traversés par des affects qui leur donnent envie d’une certaine forme de justice. Elle est sans doute mal formulée, mais les constats qu’ils tirent sont parfois justes : les labos pharmaceutiques qui sont à l’origine de scandales sanitaires sont toujours là. Il n’y a pas eu de réformes profondes du système. Le vrai problème de l’expression de leur défiance, c’est qu’elle est posée en terme mythologique et non en terme politique, ce qui empêche justement de faire progresser les sujets. En fin de compte, le conspirationnisme est l’agent ultime du statu quo. Il désigne, par exemple, les responsables comme des personnages intouchables et surpuissants. Quand vous décrivez Bill Gates comme un sataniste qui peut vous injecter une puce 5G pour vous contrôler à distance, votre problème devient insoluble. Pourtant il y aurait des sujets à débattre concernant Bill Gates : son rapport à la propriété intellectuelle, son poids considérable dans le budget de l’OMS, les problèmes de géopolitique qu’il soulève avec sa fondation... Mais pour traiter ces problèmes, il faut faire un travail citoyen et collectif. En bref, les théories conspirationnistes empêchent de creuser les vrais sujets et font perdre beaucoup d’énergie à la société.

    #Infox #Information #Désinformation #EMI #Médias #EMC

  • Creapills 💊 sur Twitter : « Une sensibilisation puissante réalisée en 2017 et qui n’a pas pris une ride... https://t.co/yz7PmpmBdB » / Twitter
    https://twitter.com/creapills/status/1564620012689801227

    Une sensibilisation puissante réalisée en 2017 et qui n’a pas pris une ride...

    Parfait pour aborder le sujet des réseaux sociaux en classe...

    #EMI #RéseauxSociaux #Violence #SNT #NSI

  • Au revoir #Algérie

    Qui sait que les Suisse·esse·s ont émigré en Algérie ? Une migration économique, certes, mais qui a tout de même contribué à la colonisation française controversée. On se souvient mieux par contre que les bons offices de la Confédération suisse ont facilité l’indépendance de l’Algérie vis-à-vis de la France. En effet, la Suisse a accueilli des indépendantistes et des réfugié·e·s algérien·ne·s, ainsi que fourni une aide au développement.
    La Suisse a bien participé à la colonisation, sans pour autant posséder de colonies au sens administratif du terme. Les Suisse·esse·s, en tant qu’Européen·ne·s, étaient souvent perçu·e·s comme des colonisateur·trice·s. Or, l’étaient-ils·elles vraiment ? Et de quelle manière ?
    À travers l’histoire d’une famille, cette bande dessinée retrace la présence suisse en Algérie. Les colons, la relation avec les Algérien·ne·s, l’exportation d’une « suissitude » imaginaire et de présumées valeurs suisses, les heurts et les rencontres, et finalement le « retour » d’outre-mer qui ressemble à une odyssée. Elle décrit l’arrivée dans ce qu’on considère comme son pays d’origine mais dans lequel on ne se reconnaît pas, où la tutelle nécessaire semble inexistante, où les promesses faites ne sont pas tenues. Le « retour » perçu comme une punition : on se sent victimes oubliées et sans droits.

    https://www.seismoverlag.ch/fr/daten/au-revoir-algerie

    #BD #émigration #Suisse #livre #bande_dessinée #migrations #histoire #colonisation #colonisation_française #bons_offices #aide_au_développement #réfugiés_algériens #nationalisme

    –—

    ajouté à la métaliste sur la #Suisse_coloniale :
    https://seenthis.net/messages/868109

    ping @cede

  • Donne lavoratrici immigrate tra oppressioni e resistenze: generare percorsi di trasformazione sociale

    Quali cambiamenti e processi di trasformazione possono essere messi in moto dall’intraprendere un percorso collettivo e autorganizzato di lotta sindacale sul luogo di lavoro, sia per le soggettività che vi prendono parte, sia per la collettività e i territori in cui queste lotte avvengono?

    È questa la domanda da cui ha preso avvio una ricerca empirica qualitativa che mi ha portato tra i mesi di maggio e ottobre 2021 a conoscere e intervistare svariate lavoratrici immigrate e attivisti/e di diverse realtà politico-sociali coinvolte in due percorsi di lotta dentro e fuori i rispettivi luoghi di lavoro dal 2018 ad oggi. I due casi studio analizzati si trovano in Emilia-Romagna, crocevia strategico per l’attività logistica di tutto il paese, e rappresentano due eccellenze del made in Italy conosciute a livello internazionale: lo stabilimento produttivo di un’azienda alimentare famosa per l’esportazione di prodotti di qualità e i magazzini di imballaggio e spedizione di un colosso dell’e-commerce nell’ambito della moda di lusso.
    Diversi luoghi di impiego, comuni condizioni: essere donne immigrate nel mercato del lavoro italiano

    Al 1 gennaio 2020 (ISTAT) si registrano in Italia 2.607.959 donne straniere, circa il 51,7% della popolazione immigrata europea ed extraeuropea regolarmente residente con un tasso di occupazione che si attesta attorno al 50,7% (in linea con il tasso di occupazione delle donne italiane, 50,2%), rappresentando circa il 43% della manodopera straniera totale, che nel 2019 risultava essere di 2.505.186 persone straniere con un’incidenza di quasi l’11% sulla forza lavoro complessiva del paese (Direzione Generale dell’Immigrazione e delle Politiche Sociali, 2020). È necessario precisare che questi dati non comprendono le stime del lavoro sommerso, ampiamente diffuso in tutta la penisola e che interessa un’importante fetta della popolazione immigrata (per approfondimenti: Fondazione Leone Moressa, 2020).

    Le occupazioni in cui si trovano maggiormente impiegate le donne immigrate sono caratterizzate da un’alta intensità lavorativa in settori che difficilmente possono essere delocalizzati all’estero e che necessitano di un abbattimento dei costi del lavoro vivo per mantenere un’alta competitività nel mercato o per renderli accessibili alla massa della popolazione (Cvajner, 2018). Questa segregazione lavorativa verso impieghi squalificati e spesso squalificanti determina che se la metà dei lavoratori italiani copre almeno 44 diverse professioni, il 50% degli occupati stranieri si concentra in solo 13 professioni. Se si restringe lo sguardo sulle donne, emerge che la metà delle lavoratrici italiane ricopre circa 20 professioni, mentre il 50% delle lavoratrici immigrate appena 3 ambiti occupazionali: servizi domestici, cura alla persona, pulizie (IDOS, 2020).

    Vi sono altri due settori in cui per specifiche mansioni si concentra un alto numero di manodopera straniera femminile e anch’essi sono caratterizzati da alta intensità di lavoro e dalla necessità di una forza lavoro flessibile, adattabile, attivabile al bisogno e disponibile ad orari anomali: i settori agricolo e logistico. In riferimento a quest’ultimo, i principi logistici di efficienza, tempestività, flessibilità, affidabilità e economicità che influenzano l’organizzazione del lavoro lungo tutta la filiera produttiva inserita in un sistema economico sempre più improntato alle modalità pull di produzione snella, Just in Time e toyotista, riscontrano nella manodopera immigrata femminile quelle vulnerabilità situazionali e sistemiche che la rendono facilmente sfruttabile.

    È all’interno di questa cornice che si ritrovano le donne protagoniste di questa ricerca, le quali ricoprono una posizione lavorativa regolata dai principi logistici sopra brevemente descritti e alle quali vengono imposte condizioni comunemente segnate da: sottoinquadramenti sistemici e conseguenti sottoretribuzioni; rapporti contrattuali esternalizzati e appaltati; ritmi frenetici, flessibili e mala gestione degli orari di lavoro; precarietà contrattuale dovuta ad un utilizzo scorretto dello strumento della “cooperativa” e della prassi diffusa del “cambio appalto”; clima e atteggiamenti antisindacali e violenze verbali e simboliche dal carattere sessista e razzista (SI Cobas, 2017).

    Per comprendere le ampie cause strutturali alla base di queste condizioni lavorative e di vita e, allo stesso modo, delle motivazioni che hanno spinto a mobilitarsi, è necessaria una prospettiva d’analisi intersezionale (Crenshaw, 1989) capace di riconoscere e tenere assieme i molteplici assi lungo cui scorrono simultaneamente discriminazioni e oppressioni. In questo caso, analizzando la condizione delle sette lavoratrici intervistate, gli assi intersecati dal loro locus sociale (Ribeiro, 2020) sono: il genere femminile; la classe sociale lavoratrice operaia; il background migratorio; lo status giuridico (cittadinanza straniera-permesso di soggiorno); la nazionalità/etnia (Marocco, Tunisia, Ucraina, Moldavia, Filippine); il ruolo familiare di madre.

    Queste donne, quindi, intersecano vulnerabilità e subalternità legate non solo alle necessità economiche. Tutte hanno infatti raccontato di come siano consapevoli di essere manodopera facilmente ricattabile e di come vengano quotidianamente poste di fronte a scelte escludenti e peggiorative per sé stesse e per la propria famiglia: per garantire il proprio permesso di soggiorno e quello dei figli minorenni, nati e cresciuti in Italia, necessitano di mantenere un contratto di lavoro in occupazioni che non rispettano i loro diritti e che non lasciano la possibilità di conciliare i compiti di cura e di riproduzione sociale, trovandosi per di più impossibilitate nel mettere in discussione questi ruoli familiari dato che anche i loro partners sono soggetti a simili condizioni lavorative. Usando le parole di una delle lavoratrici, non resta altra scelta che attivarsi e reclamare giustizia:

    «Si inizia ad iscriversi e a lottare innanzitutto per la disperazione, per come ci trattano i padroni: se no un’altra ragione non c’è per cui delle lavoratrici escano fuori a fare sciopero.»

    Ecco che, come afferma Anna Tsing, l’analisi del sistema della logistica è necessaria per capire i dilemmi della condizione umana odierna: le diseguaglianze e le differenze preesistenti sono più che mai reali e sfruttate, rivitalizzate e usate a proprio favore anche dal supply chains capitalism, agendo così un supersfruttamento (Tsing, 2009).

    Lo spazio sociale occupato da queste donne non deve però essere inteso in modo deterministico o passivizzante: come dimostrano i due casi studio, può rappresentare un luogo dal quale si costruiscono percorsi di lotta e rivendicazioni dal carattere plurale, inclusivo, reticolare.
    Generare processi di trasformazione e cambiamenti individuali e collettivi

    Grazie alla prospettiva intersezionale che ha permesso di considerare le ampie cause alla base di questi sfruttamenti, ho potuto allo stesso modo cogliere come queste mobilitazioni siano indispensabilmente e intrinsecamente coinvolte con altre cause sociali, ad esempio quelle per la revisione del sistema dei permessi di soggiorno e contro la violenza di genere, e come abbiano fin da subito intrecciato altre realtà politiche (dal basso e istituzionali) travalicando i confini della fabbrica e andando oltre le rivendicazioni più prettamente sindacali.

    I risultati emersi dalla ricerca evidenziano pertanto diversi cambiamenti che hanno influito sulle singole lavoratrici e sulla collettività tutta.

    Per quanto riguarda le lavoratrici, sono stati registrati cambiamenti a livello di:

    adeguamento contrattuale, salariale e di gestione dei tempi di lavoro: miglioramenti che hanno influito anche sulla qualità della vita extra-lavorativa della donna e di tutto il nucleo familiare;
    apprendimento e sviluppo di sapere esperto utile per affrontare situazioni di difficoltà, diventando un punto di riferimento anche per familiari e conoscenti;
    coscientizzazione e nuova percezione del sé, delle proprie possibilità e capacità di agency, sia ai propri occhi che a quelli delle persone esterne, determinando prese di parola e processi di autodeterminazione importanti;
    rafforzamento e ampliamento delle reti sociali e di supporto formali e informali;
    socializzazione ai movimenti sociali e alle realtà politiche presenti sul territorio, anche per i propri partners e figli/e: queste donne si sono fatte soggetti politici attivi ponendosi come cittadine attiviste (Montagna, 2017) capaci di atti di cittadinanza e di richieste di giustizia forzando il concetto formale di cittadinanza. (Cherubini, 2018; Isin, 2008).

    Gli impatti sulle comunità coinvolte si possono riassumere nei seguenti punti:

    – la diffusione di presidi di giustizia e legalità, richiamando i vari attori sociali alle loro responsabilità, diffondendo tra la cittadinanza consapevolezza in merito a queste tematiche e impedendo che alcune prassi corrotte possano replicarsi facilmente in altre fabbriche e in altri territori;
    - una rivitalizzazione delle reti sociali e delle realtà sindacali e di movimento che ha permesso contaminazioni e intersezioni delle lotte, maggiore coesione comunitaria e la costruzione di nuovi spazi e reti cittadine che trattano varie questioni politico-sociali di interesse comune;
    - costruzione di solidarietà e un contributo al processo di ricomposizione di classe.

    Conclusioni

    Ciò che emerge da questa ricerca a livello locale in riferimento ai risvolti positivi riscontrati, è che questi percorsi collettivi autorganizzati hanno generato importanti processi di cambiamento, di auto- emancipazione e trasformazione in senso migliorativo tanto per le singole soggettività quanto a livello comunitario e sociale verso la costruzione di una classe per sé combattendo pregiudizi, sfiducia, isolamento e individualismo che caratterizzano i luoghi di lavoro e la società intera. Come ha detto una lavoratrice:

    «Se noi prendiamo un frutto, sarà per tutti. È una lotta che è sempre per tutti. […] l’importante è che l’abbiamo fatta, l’importante è che si fa. E si fa per le nostre generazioni: magari un domani un’altra italiana che ha visto la nostra lotta, ce la fa anche lei!».

    Bibliografia

    Cherubini Daniela
    2018 Nuove cittadine, nuove cittadinanze? Donne migranti e pratiche di partecipazione, Milano, Maltemi Linee.

    Crenshaw Kimberlè
    1989 Demarginalizing the Intersection of Race and Sex: A Black Feminist Critique of Antidiscrimination Doctrine, Feminist Theory and Antiracist Policies, «The University of Chicago Legal Forum», 1.

    Cvajner Martina
    2018 Sociologia delle migrazioni femminili. L’esperienza delle donne post-sovietiche, Bologna, Il Mulino.

    Direzione Generale dell’Immigrazione e delle Politiche di Integrazione (a cura di)
    2020 X Rapporto annuale. Gli stranieri nel mercato del lavoro in Italia. Ministero del Lavoro e delle Politiche Sociali.

    Fondazione Leone Moressa
    2020 Immigrazione e lavoro nero, Economia dell’immigrazione

    IDOS Centro Studi e Ricerche
    2020 Dossier statistico Immigrazione 2020, Roma, IDOS.

    Isin Engin
    2008 Theorizing acts of citizenship, in Acts of citizen ship, a cura di E. Isin e G. Nielsen, London-New York, Zed Books.

    ISTAT, Stranieri residenti al 1 gennaio

    Montagna Nicola
    2017 Dominant or subordinate? The relational dynamics in a protest cycle for undocumented migrant rights, «Ethnic and Racial Studies».

    Ribeiro Djamila
    2020 Il luogo della parola, Alessandria, Capovolte.

    SI Cobas
    2017 Carne da macello. Le lotte degli operai della logistica e il teorema repressivo contro il SI COBAS e le conquiste dei lavoratori e delle lavoratrici in Italia, Roma, Red Star Press.

    Tsing Anna
    2009 Supply chains and the human condition, «Rethinking Marxism», 21(2).

    https://www.meltingpot.org/2022/04/donne-lavoratrici-immigrate-tra-oppressioni-e-resistenze-generare-percor
    #femmes #femmes_migrantes #migrations #travail #résistance #oppression #Italie #Emilie-Romagne #made_in_Italy #conditions_de_travail #logistique

  • Les voitures électriques déforestent et augmentent les émissions carbone en Indonésie

    Walhi, la plus influente ONG environnementale indonésienne, demande à #Tesla de suspendre son projet d’investissement dans l’extraction de #nickel, destiné aux batteries de ses voitures électriques. Elle explique dans “Tempo” pourquoi l’extraction de ce #minerai, très polluant, n’est pas l’avenir de l’#énergie_verte.

    "Notre préoccupation se fonde sur des conclusions d’études prouvant que l’industrie du nickel et sa chaîne d’approvisionnement ont causé des dommages environnementaux à grande échelle, ont marginalisé des #peuples_autochtones et ont violé la loi." Tel est le communiqué que l’ONG environnementale indonésienne Walhi a envoyé à Telsa et a fait suivre à l’hebdomadaire indonésien Tempo, début août.

    Le gouvernement indonésien a en effet annoncé que la société détenue par Elon Musk souhaite investir sur l’île de #Java dans l’extraction de nickel, minerai qui permet le stockage d’#énergie dans les #batteries_électriques, dont dépendent ses voitures.

    Ce #minerai semble porter l’avenir de l’#industrie_automobile, selon l’Agence internationale de l’énergie. « Dans le scénario des engagements zéro émission nette de carbone, 60 nouvelles mines de nickel seront requises d’ici à 2030 », indique le document cité par Tempo.

    Alors qu’une partie importante de l’exportation de nickel russe est bloquée par la guerre, les constructeurs automobiles mondiaux se ruent vers d’autres pays. Or l’Indonésie possède près de 40 % des réserves mondiales de nickel de classe II. Seulement, ce dernier, en plus de son #extraction, nécessite une #transformation lourde et coûteuse pour être exploitable dans les batteries.

    Rere Christianto, directeur de campagne de Walhi sur les questions minières et énergétiques, a déclaré au magazine que, "sur les 900 000 hectares de zones d’extraction du nickel, 673 000 sont situées dans des zones forestières de l’archipel".

    Le militant écologiste souligne aussi le problème des émissions carbone : l’industrie de traitement du nickel utilise encore le #charbon comme combustible dans les #fonderies. "Il faut recalculer si les émissions de gaz à effet de serre des véhicules électriques sont inférieures ou supérieures aux véhicules conventionnels lorsque les facteurs de déforestation ou d’utilisation d’énergie sale sont pris en compte." Il poursuit :

    "Ne laissons pas les efforts de #décarbonation de certains pays conduire à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre en Indonésie et à la violation des droits des communautés autochtones sur leurs terres ancestrales." Voeu pieux

    Selon Tempo, le directeur exécutif de l’Institut pour la réforme des services essentiels, Fabby Tumiwa, reconnaît que l’extraction du nickel a un impact environnemental énorme. Mais de nombreux constructeurs automobiles ont déclaré qu’ils n’achèteraient que du nickel provenant d’exploitations minières durables.

    "L’#exploitation_minière_durable a été introduite depuis longtemps via l’association #Initiative_for_Responsible_Mining_Assurance. Ses membres sont des industriels, des consommateurs et des organisations de la société civile. Tesla s’est également joint à cette initiative", affirme-t-il.

    https://www.courrierinternational.com/article/pollution-les-voitures-electriques-deforestent-et-augmentent-

    #pollution #déforestation #forêt #voitures_électriques #CO2 #émissions #extractivisme #batteries

  • affordance.info : Facebook et l’algorithme du temps perdu
    https://www.affordance.info/mon_weblog/2022/07/facebook-algorithme-temps-perdu.html
    https://www.affordance.info/.a/6a00d8341c622e53ef02a308d8b516200c-600wi

    Un algorithme dans un réseau social c’est un peu comme un produit ou un rayon dans un supermarché. De temps en temps il faut le changer de place pour que les gens perdent leurs habitudes, traînent davantage et perdent du temps à la recherche de leurs produits et rayons habituels, et tombent si possible sur des produits et rayons ... plus chers. Mais également pour que dans cette errance artificielle ils soient tentés d’acheter davantage. Tout le temps de l’errance est capitalisable pour de nouvelles fenêtres de sollicitations marchandes.

    Or la question de l’urgence du changement est particulièrement d’actualité pour la firme qui risque pour la première fois de son histoire de perdre des parts de marché publicitaire, et qui, au cours des trois derniers mois de l’année dernière, avait annoncé qu’elle avait perdu des utilisateurs quotidiens pour la première fois en 18 ans d’histoire.

    #Facebook #GAFAM #Algorithme #EMI #Réseauxsociaux

  • ‘Run philosophy’: the Chinese citizens seeking to leave amid Covid uncertainty | China | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jul/20/run-philosophy-the-chinese-citizens-seeking-to-leave-amid-covid-uncerta
    https://i.guim.co.uk/img/media/fec277c7d980588b1fa1f45cab82b38cc94dad6a/0_274_8192_4916/master/8192.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    The Guardian - China ‘Run philosophy’: the Chinese citizens seeking to leave amid Covid uncertainty
    With Beijing’s zero Covid policy set to continue, many disillusioned citizens have begun planning to leave the country. Last modified on Wed 20 Jul 2022 05.42 BST
    When Wendy Luo*, a 29-year-old Chinese woman, handed over her passport to a border control officer in Shanghai airport last month, her heart began to beat fast. “I felt like my fate would be determined at that moment. Leave or stay, all at the officer’s mercy.”
    After enduring months of lockdowns and weeks of food shortages, Luo had begun to look for an exit strategy from China. She was lucky, she said, because she quickly managed to find a job in Paris, having spent six years studying and working in France and being in possession of a resident visa.
    “The border control officer in Shanghai asked many questions,” Luo said. “They included why I was leaving China, what did I do in Shanghai in the last couple of years, and what I was going to do in France. Most importantly, whether I plan to return to China any time soon. I pretended to be calm when giving my answers, but I was actually extremely nervous.”
    Until last year, China’s zero-Covid policy had won much support from its citizens. When western countries such as the US and the UK recorded hundreds of thousands of deaths and millions of infections, the ruling Communist party used the opportunity to emphasise the virtues of its system of government.Yet when strict lockdowns began to be enforced across many cities in China, including Shanghai, from the start of 2022, doubts and criticisms began to rise. China’s economy was hit hard, and young graduates complained about not being able to find work. The economy showed signs of rebound in June, but since the more transmissible Omicron subvariant, BA.5, was discovered this month, many have begun to speculate again whether renewed lockdowns in cities such as Shanghai are on the way.
    Many disillusioned urban Chinese citizens have started planning to leave the country. Online, “run philosophy”, or “run xue” – a coded way of talking about emigrating – has become a buzzword. On Zhihu, a post explaining the phenomenon has been read more than 9m times since January.
    Elsewhere on Chinese language social media, forums have been set up to exchange tips about how to maximise the chances of being admitted to overseas academic programmes. Immigration agencies reported the number of business inquiries had shot up too over the past few months.
    Mark Li*, a 24-year-old history teacher in the southern province of Hainan, jokingly calls himself a member of the “run philosophy club”. After spending four years as an undergraduate student in the US, Li came back to China in the summer of 2020 to build a career in teaching.“Initially, the idea of leaving China started with the frustration of censorship that began to build in my day-to-day job. And when lockdowns in Shanghai began, I started to think harder about it: people’s rights can be so easily taken away, even in the most outward-looking city like Shanghai,” he told the Guardian.
    The last straw, according to Li, was the recent announcement in Beijing that it would “unremittingly grasp the normalisation of epidemic prevention and control in the next five years”. The line caught the eyes of China’s Covid-fatigued citizens. After an outcry online, the reference to “five years” was removed from Chinese media, and a related hashtag on Weibo was deleted.
    Yet Li was determined. He saw all of this as a sign of deeper changes that are taking place in China today. “When I came back to China two years ago I was planning on a life and career in the country. I was very optimistic … But Covid seemed to have revealed the rotten core of Chinese politics and turned the country upside down – in a short span of two years.”It is difficult to know how many of those who pondered leaving did leave in the end. Official emigration figures for this year are not immediately available. According to the United Nations population fund (UNFPA), there was only a total Chinese emigration of 6.9 million over the years from 2000 to 2021. And measured as a share of China’s total population, the UNFPA said, it is “negligible”. In May, Beijing said it would “strictly limit” unnecessary travel outside the country by Chinese citizens.Rachel Murphy, a professor of Chinese development and society at Oxford University, said the rise of the run philosophy “sits alongside other sentiments that have in recent years become popular in China’s social media, such as ‘lying flat’” – taking an extended break from relentless work. The popularity of run philosophy, she said, indicated that people want to opt out of a social order that has become hyper-competitive, exhausting and unpredictable.
    “The recent lockdown in Shanghai also increased the visibility of unchecked party-state power on individuals,” she said. “Yet, the costs of using their voice to try to change things are too high for Chinese citizens. So that leaves them with dreams of exit.”But Murphy said that this was not to say that these young people were not loyal to China and their nationalistic sentiments were very strong. “Right now, though, some people feel they want to escape the present circumstances of their lives.”The sense of uncertainty was shared in China’s expatriate community across different industries, too. While Chinese citizens face tough hurdles to leave, foreign residents find it tough to stay. This pains Andrea Caballé, a Spanish lawyer who has called Beijing home for the past decade.
    Last month, after she began the process of preparing to move back to Barcelona, her home town, Caballé broke into tears in her Hutong apartment in downtown Beijing. “I spent a decade of my life in China. I have loved this country, but now I feel that I have no choice but to go back home,” she said.Caballé, who turned 37 this year, began her career as an intern in 2012 in the Chinese capital. Over the past decade, she has thrived professionally. She now works for the European Union in Beijing, facilitating legal exchanges between Europe and China.But since Covid struck, Caballé said the sudden lockdowns brought her constant stress and were demoralising. “I don’t want to be told one day that I couldn’t leave due to Covid when I really have to, for example, visit my elderly parents in Spain,” she said.Luo, now finally settled in Paris after months of distress, said she will stay in France for as long as she can. “I don’t know when I’ll be back in China next,” she said. “Rumour has it that ‘zero Covid’ probably won’t end until 2025. So I’ll have to find a way to stay in France until then, at least.”

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#emigration#exit#confinement#frontiere#europe#france#shanghai#runphilosophy

  • "DE FACTO, projet européen fédérant chercheurs, journalistes et acteurs de l’éducation aux médias et à l’information, lance une consultation nationale #MieuxSinformer de 3 mois avec plusieurs médias autour de la question : « Comment permettre à chacun de mieux s’informer ? ». Ouverte à tous les citoyens, cette initiative vise à faire émerger des propositions de solutions concrètes pour l’accès à une information libre, plurielle et indépendante."

    https://www.clemi.fr/fr/evenements/toutes-les-actualites/actualite/news/detail/News/de-facto-lance-une-consultation-citoyenne-nationale-comment-permettre-a-chacun

    #emi #information #médias #citoyenneté

  • Un verre de vin par jour... vraiment bon pour la santé ? | Infox ? Ripostes ! avec Thomas Gauthier - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=WbK9YhaHNRo

    « Un verre de vin par jour, c’est bon pour la santé ! ». Cette affirmation que l’on aime bien entendre, est aujourd’hui remise en cause par de nouvelles études. Entre risque cancérigène et intérêts économiques, tentons d’y voir plus clair. Michael Naassila, professeur de physiologie et Thomas Gauthier, youtubeur québécois s’attaquent à cette infox et nous donnent des clés pour décoder le vrai du faux.
    Un épisode de la série « Infox ? Ripostes !, des scientifiques face à la désinformation »

    Réalisation : Hélène Seingier
    Production : Fablabchannel, Universcience,en partenariat avec TV5 Monde et Phosphore/Bayard 2022

    #EMI #Biais #Sciences #Alcool #Santé #Désinformation

  • Growing numbers of young Africans want to move abroad, survey suggests | Africa | The Guardian
    https://www.theguardian.com/world/2022/jun/13/young-africans-want-to-move-abroad-survey-suggests
    https://i.guim.co.uk/img/media/feb0ab5767dd60d89a0216a08817b74e2f802853/0_25_4000_2400/master/4000.jpg?width=1200&height=630&quality=85&auto=format&fit=crop&overlay-ali

    Growing numbers of young Africans want to move abroad, survey suggests
    Covid, climate, stability and violence contributing to young people feeling pessimistic about future, survey of 15 countries suggests
    Kaamil Ahmed
    Mon 13 Jun 2022 07.00 BST
    African youth have lost confidence in their own countries and the continent as a whole to meet their aspirations and a rising number are considering moving abroad, according to a survey of young people from 15 countries.
    The pandemic, climate crisis, political instability and violence have all contributed to making young people “jittery” about their futures since the Covid pandemic began, according to the African Youth Survey published on Monday.Only 32% of the 4,500 young people interviewed, aged 18-24, were optimistic about Africa’s prospects, according to the survey – a drop of 11% since the last survey of its kind published in early 2020.Many of them had their schooling suspended and they or their families had lost incomes because of the pandemic, said Ivor Ichikowitz, whose South African family foundation commissioned the report.“In many countries in Africa, it’s an election year or a year just before elections, and it’s kind of logical that people will see instability as a concern,” said Ichikowitz.“But marry that with lack of access to water, marry that with a major concern around terrorism, and you’ve now got a demographic a group of people that are very jittery about the future of the continent,” he said.“And the real bombshell out of the survey is that a very high percentage of the people in the response group are thinking about migration.”About 60% of Africa’s population is younger than 25, and more than a third is aged between 15–34 years old. By 2100, Africa will have the world’s youngest population with a median age of 35.

    #Covid-19#migrant#migration#afrique#sante#pandemie#jeunesse#emigration#education

  • Activision staff organize as Microsoft takeover looms • The Register
    https://www.theregister.com/2022/05/26/activision_union_staffing

    Firstly, QA workers at Raven Software – a studio based in Wisconsin that develops the popular first-person shooter series Call of Duty – successfully voted to officially unionize against parent biz Activision. Secondly, a former employee appealed Activision’s proposed $18 million settlement with America’s Equal Employment Opportunity Commission regarding claims of “sex-based discrimination” and “harassment” of female staff at the corporation.

    #jeu_vidéo #jeux_vidéo #activision_blizzard #microsoft #finance #rachat #business #ressources_humaines #syndicalisme #discrimination #harcèlement_sexuel #raven_software #bro_culture #frat_boy #sexisme #jessica_gonzales #justice #emily_knief #transgenre #communications_workers_of_america

  • En Chine, la poursuite des mesures drastiques contre le Covid-19 pousse la population à vouloir s’exiler
    https://www.lemonde.fr/international/article/2022/05/20/en-chine-la-poursuite-des-mesures-drastiques-contre-le-covid-19-pousse-la-po

    En Chine, la poursuite des mesures drastiques contre le Covid-19 pousse la population à vouloir s’exiler. Les recherches sur les conditions d’émigration ont explosé sur Internet, mais le gouvernement de Pékin multiplie les mesures de restriction au départ.
    Par Simon Leplâtre(Shanghaï, correspondance) et Frédéric Lemaître(Pékin, correspondant)
    Au fil des semaines, Sam, Shanghaïen de 27 ans, a vu son anxiété monter. « Il y a vraiment une pression mentale à ne pas pouvoir sortir de chez soi. Travailler en ligne est compliqué, et le fait de ne pouvoir rencontrer personne… je me sens déprimé », soupire le jeune homme, confiné depuis le 16 mars. Au stress de l’isolement s’ajoute une inquiétude spécifique à l’approche drastique adoptée par la Chine, dans sa politique zéro Covid : « J’ai peur parce qu’ils peuvent m’embarquer à tout moment : il suffit d’un cas positif dans mon bâtiment, et je serai envoyé en centre d’isolement. Ils peuvent venir à minuit, aucune discussion n’est possible. Et, en plus, il faut laisser sa porte ouverte pour que des équipes viennent asperger votre intérieur de désinfectant… On n’a même pas la liberté de rester chez soi. » Alors Sam a décidé de quitter son pays : « Parce que je pense que les années à venir vont être très difficiles en Chine. »Depuis le début du confinement de Shanghaï, il y a huit semaines, les recherches en ligne au sujet des procédures d’émigration ont explosé. Le 17 mai, le sujet a été mentionné cent millions de fois sur WeChat, le réseau social dominant en Chine, contre cinq à vingt millions de fois par jour, en février. Sur le moteur de recherche Baidu, les demandes concernant l’émigration ont aussi explosé : la question « Combien coûte la procédure d’émigration vers l’Australie ? » arrive en tête des demandes. Devant ce regain d’intérêt pour l’exode, les autorités chinoises ont décidé, jeudi 12 mai, de « mettre en place une politique de migration stricte », précisant que les « sorties non essentielles » du territoire étaient limitées pour les ressortissants chinois, officiellement pour limiter les retours, et donc les risques d’importer le virus. Seuls sont tolérés les voyages à l’étranger pour raison professionnelle ou d’étude, ce qui peut entraîner des situations kafkaïennes pour les couples mixtes.
    Depuis mars 2020, la Chine a annulé 98 % des vols internationaux. Les rares billets disponibles le sont à des prix prohibitifs. Dès août 2021, Pékin avait limité les sorties du territoire aux facteurs « nécessaires ». Résultat, en 2021, la Chine n’a enregistré que soixante-quatorze millions d’entrées et de sorties de son territoire – 79 % de moins qu’en 2019 – et délivré seulement trois cent trente-cinq mille passeports au premier semestre 2021, soit 2 % du total délivré sur la première moitié de 2019.
    Cet état d’exception, qui se prolonge alors que le reste du monde a abandonné la plupart des restrictions liées au Covid, est de plus en plus frustrant pour la classe moyenne supérieure chinoise, habituée à voyager. D’où une explosion des demandes pour les services d’aide à l’émigration. « J’ai été contacté par des dizaines de personnes, depuis avril, mais cela ne veut pas dire que tous vont effectivement émigrer, tempère M. Wang (un pseudonyme), fondateur d’une petite entreprise de conseil en émigration pour les Chinois. Le processus est long : il faut évaluer le profil du client, vérifier les documents qu’il nous soumet avant de décider quel projet peut lui convenir. En général, on compte trois à six mois avant de signer un contrat. »L’intérêt pour l’étranger n’est pas nouveau : des millions de Chinois aisés envoient leurs enfants étudier dans les pays anglo-saxons ou cherchent à mettre en sécurité une partie de leurs avoirs. D’après l’ONU, la diaspora chinoise compte soixante millions de membres, dont 10,7 millions sont encore citoyens de la République populaire de Chine.Dans certaines villes, comme Sydney, en Australie, ou Vancouver, au Canada, cet afflux de capitaux chinois a fait exploser les prix de l’immobilier. « Avant le Covid, la moitié de mes clients demandaient s’ils pouvaient continuer à gagner leur vie en Chine, en ayant une porte de sortie, un visa ou un passeport étranger. Les motivations ont aussi changé : avant, l’éducation des enfants était la principale raison, la sécurité de la propriété privée venait ensuite, la qualité de vie et de l’air en troisième, et enfin la sécurité politique, pour des hommes d’affaires qui pouvaient craindre des campagnes anticorruption. Mais cette fois, c’est différent : les gens veulent partir parce qu’ils ne supportent plus les restrictions », explique cet agent.Encore faut-il y parvenir : Sam a contacté un agent et lancé, mi-2020, une demande de visa pour le Canada, en tant que travailleur qualifié. Malgré un diplôme d’analyste financier dans une université américaine, il est sur liste d’attente. « A l’époque, je voyais ça plutôt comme une sécurité, mais je n’étais pas déterminé à partir. Cette fois, avec le confinement, je veux vraiment m’en aller », témoigne-t-il. L’annonce du resserrement des restrictions aux voyages par l’administration de l’immigration l’inquiète : « Je dois renouveler mon passeport en septembre, et je ne sais même pas si je pourrai. » Dans la province du Hunan, dans le centre de la Chine, certaines localités ont ordonné à tous les détenteurs de passeport de les remettre à la police « jusqu’à la fin de la pandémie ». Une obligation qui touche de plus en plus de fonctionnaires, de membres du Parti communiste ou de cadres travaillant dans les entreprises publiques.D’autres ont repoussé leur projet de départ, après l’annonce des autorités de l’immigration. « Ce qui constitue un voyage essentiel n’est pas défini, à dessein. Cela crée de l’incertitude. Et cela fonctionne : nous avons abandonné l’idée de partir pour l’instant », témoigne Simon, un citoyen chinois qui a grandi en Allemagne. Il a tenté de quitter Shanghaï, fin mars, juste avant le confinement. « Je suis résident permanent en Allemagne, mais ma femme, chinoise, avait besoin de demander un visa Schengen. Nous n’avons pas eu le temps. On avait aussi envisagé d’aller en Thaïlande ou au Vietnam avec un visa de tourisme dans un premier temps, mais ce serait considéré comme non essentiel. »Investisseur en Chine pour un fonds de capital-risque allemand, Simon craint une fuite des cerveaux et des capitaux. « Jusqu’ici, j’étais plutôt optimiste sur les perspectives du marché chinois, mais, désormais, je conseille à notre fonds de quitter le pays : je ne vois pas de scénario favorable pour la Chine ces deux prochaines années. » L’annonce, le 14 mai, que la Chine renonçait à accueillir la Coupe d’Asie de football en juin 2023 a douché les espoirs de ceux qui croyaient à une réouverture prochaine du pays.Sur les réseaux sociaux, une nouvelle expression est apparue début avril : le run xue, un jeu de mots avec un caractère qui se prononce comme run, « courir » en anglais, et xue, « l’étude » en chinois : une sorte de philosophie de la fuite. Sous ce mot-clé, les internautes chinois discutent de l’anxiété du quotidien confiné, de la liberté retrouvée dans le reste du monde et des conditions pour quitter le pays.« Les témoignages sur les réseaux sociaux montrent clairement que, pour une partie des Chinois, les confinements ne font pas partie du contrat implicite qui les lie au Parti communiste, commente un diplomate occidental. Cela laissera des séquelles politiques, comme l’arrestation puis la mort du docteur Li, à Wuhan en 2020. Partir n’est pas un acte facile, mais on verra sans doute des départs dans les mois à venir. De même que certains Chinois vivant à l’étranger vont hésiter ou renoncer à rentrer. » Jeudi 19 mai, un de ses collègues était exceptionnellement en retard à un rendez-vous : « Désolé, j’étais à un pot de départ d’un collaborateur de l’ambassade présent depuis douze ans. Sa femme chinoise n’en peut plus. Ils ont décidé de partir en Europe. »

    #Covid-19#migrant#migration#chine#sante#emigration#restrictionsanitaire#confinement#etranger#retour#immigration#visa#anxiete#santementale#europe#etatsunis#australie#passeport#pandemie

  • « C’est pas du people, c’est de la politique » : le jour où Ariane Chemin et Raphaëlle Bacqué ont brisé un tabou | la revue des médias
    http://larevuedesmedias.ina.fr/ariane-chemin-raphaelle-bacque-femme-fatale-segolene-royal-vie-
    http://larevuedesmedias.ina.fr/sites/default/files/2022-05/2.En+plateau.png

    En matière de vie privée, les responsables politiques maîtrisaient l’agenda. C’était l’usage. En écrivant La Femme fatale, en 2007, deux journalistes du Monde refusent de s’y soumettre. Et déclenchent un débat homérique.

    #Politique #Vie privée #Journalisme #Presse #EMI #Médias

  • Bulles de filtres et chambres d’écho - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=i7d55LgDncM

    En plus de notre tendance à préférer les contenus qui confirment ce que l’on pense déjà - le « biais de confirmation » - les algorithmes contribuent à nous enfermer dans une bulle où rien ne pénètre, à part les informations auxquelles on adhère à priori. Faites-en l’expérience en cliquant seulement sur des vidéos de chats. Rapidement, votre fil de nouvelles sera envahi de chats !

    #Algorithmes #Information #Réseauxsociaux #SNT #GAFAM #Recherche #EMI

  • Fixeur, les yeux et les oreilles du reporter – série de podcasts à écouter – France Culture
    https://www.franceculture.fr/emissions/serie/fixeur-les-yeux-et-les-oreilles-du-reporter

    Qu’est-ce qu’un fixeur ? Qui se cache derrière ce vocable anglo-saxon ? On ne les entend pas à la radio, on ne les voit pas à la télévision. Leurs noms sont rarement cités dans les journaux. Invisibles, ils jouent pourtant un rôle capital dans la couverture journalistique d’un conflit à l’étranger.

    #EMI #Guerre #Journalisme #Reportage #Podcast