Appel à mobilisation suite à l’arrestation de membres de la communauté #Emmaus_Roya
On partage cet appel venant d’#Emmaüs Roya
Appel à mobilisation pour aujourd’hui 18h devant toutes les préfectures, de la part d’Emmaüs Roya :
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APPEL A MOBILISATION
Hier, mercredi 20 mars 2024, un véhicule de #gendarmes_mobiles commence à suivre le véhicule de notre association Emmaüs Roya sur la route nationale entre Breil et Saorge, Alpes Maritimes. La camionnette transportait 3 compagnons Emmaüs, un des salariés (Cédric Herrou), 2 bénévoles et leur chien. L’équipe se rendait sur l’un des terrains agricoles de la communauté pour préparer la saison de maraîchage.
Les gendarmes ont arrêté le véhicule et procédé à un #contrôle_d’identité. Ce contrôle d’identité semble n’avoir aucun autre fondement juridique que le contrôle au faciès et la volonté d’intimidation : la Préfecture du 06 s’emmêle dans sa communication officielle, clamant tantôt un simple contrôle routier, tantôt la lutte contre l’immigration clandestine.
D’autres véhicules de gendarmes mobiles rejoignent le contrôle, à la fin il y a 4 véhicules de #gendarmerie pour 6 personnes interpellées. Après plus de 30mn d’immobilisation, les gendarmes reçoivent l’ordre de menotter tout le monde et de les embarquer à la caserne d’Auvarre à Nice.
Cet épisode a lieu 10 jours après que nous ayons dénoncé des contrôles d’identité opérés illégalement par des Sentinelles. Un référé suspension contre ces pratiques irrégulières allait être déposé hier au Tribunal Administratif.
Jusqu’à 17h nous ne savions pas quelle procédure était en cours. Nous apprenons enfin que #Cédric_Herrou a été placé en garde à vue pour « aide à la circulation irrégulière d’étrangers en France » d’après la police.
Nous rappelons que le Conseil Constitutionnel a affirmé le 6 juillet 2018 que la fraternité avait une valeur Constitutionnelle et à ce titre, supprimait le délit d’aide à la circulation.
Le compagnon français et les 2 bénévoles belges ont été relâché vers 19h.
A l’heure actuelle 2 compagnons étrangers sont encore en rétenue administrative. Ils ont été emmenés au LRA (local de #rétention_administrative) de l’aéroport de Nice. A 14h20, cela fera 24h qu’ils auront été arrêtés : la Préfecture devra alors décider entre les libérer ou les placer en rétention administrative.
Si à 14h les compagnons n’ont pas été libérés, nous appelons tous les groupes Emmaüs et autres structures qui voudraient nous soutenir à manifester physiquement leur soutien devant leur Préfecture de département, ce soir jeudi 21 mars à 18h. Camions, banderoles, casseroles, tout est bon pour hausser le ton.
Ce contrôle aurait pu se passer n’importe où, frontière ou non, situation irrégulière ou non. Tous les jours des compagnons, et non compagnons, des simples gens sont contrôlés et arrêtés, seulement car ils ne possèdent pas les bons papiers. Tous les jours des associations connaissent des #intimidations ou des #pressions. Et plus grave encore. Les Préfectures ont de plus en plus tendance à confondre militance et délinquance.
Et la situation ne risque pas de s’améliorer. On veut nous écraser, nous faire taire. La défense des sans-voix, des laissés-pour-compte sera toujours notre priorité.
Toucher un compagnon c’est toucher à tous les compagnons. C’est toucher à tous les précaires, les rebuts de la société, ceux qu’on ne veut surtout pas voir et encore moins entendre.
Réveillons nous, ne nous laissons pas marcher dessus. 10cm de liberté perdus, des années de lutte pour les retrouver. Comme disait l’abbé Pierre notre devoir est d‘ »empêcher les puissants de dormir« , bien que les puissants deviennent de plus en plus puissants et les sans-voix de plus en plus invisibles.
Merci de votre soutien, et de faire tourner
L’équipe d’Emmaüs Roya
▻https://voieslibresdrome.wordpress.com/2024/03/21/appel-a-mobilisation-suite-a-larrestation-de-membres-de-
#frontière_sud-alpine #arrestations #Roya #Vallée_de_la_Roya #Alpes_Maritimes #détention_administrative #rétention #garde_à_vue #sans-papiers #opération_Sentinelles
via @karine4
Emmaüs Tarn-et-Garonne accusé d’avoir exploité des enfants | StreetPress
▻https://www.streetpress.com/sujet/1709051448-emmaus-tarn-garonne-accuse-exploite-enfants-mineurs
Christian Calmejane, trésorier d’#Emmaüs International jusqu’en 2023, aurait exploité des mineurs dans la communauté qu’il dirige dans le Tarn-et-Garonne. Agés de 14 à 17 ans, ils devaient trier les vêtements, gérer les espaces verts ou la crèche.
La Ville-Dieu-du-Temple (82) – Ce 6 juin 2023 au petit matin, la brigade de recherche de Castelsarrasin, petite ville en banlieue de Montauban (82), interpellent quatre individus à leurs domiciles. Ils sont soupçonnés d’avoir détourné plus de 57.000 euros des caisses de l’association Emmaüs Tarn-et-Garonne. Parmi les gardés à vue, une figure du mouvement de l’Abbé Pierre : Christian Calmejane, ancien trésorier d’Emmaüs International – qui fédère l’ensemble des groupes dans le monde – et directeur de la communauté locale depuis 27 ans. Ce dernier a comparu devant le tribunal judiciaire de Montauban en novembre dernier et a été sommé de justifier un dépôt suspect de 83.000 euros en liquide sur ses comptes personnels. À la surprise générale, il a finalement été relaxé. Le procureur, qui avait requis contre lui 12 mois de prison avec sursis pour blanchiment aggravé et abus de confiance, a fait appel de la décision.
]]>Des dizaines de policiers sont d’intervenus dans la Halte-Saint-Jean d’Emmaus pour réprimer violemment les « compagnons » sans papiers grévistes. Gazage général et des blessés. La police a confisqué (volé) la caisse de grève. Les grévistes ne savent pas comment mangeront leurs enfants ce soir. D’après @JeremieRochas
▻https://twitter.com/JeremieRochas/status/1727582851607023782
L’#agriculture n’est pas une carte postale
Dans les #Alpes_Maritimes, pour nos élus, l’agriculture n’a pour seule fonction que de servir de carte postale pour le #tourisme. Je suis devenu agriculteur à 25 ans. Et depuis, à part des bâtons dans les roues, je/nous n’avons jamais reçu aucune aide. Donc ce que je propose, c’est qu’on devienne tous intermittents du spectacle. Par #Cédric_Herrou.
La question de l’agriculture dans la vallée de la Roya, et plus largement dans les Alpes-Maritimes, c’est une question qui comporte quelque chose de très surprenant : nous avons des politiques qui nous parlent de « #culture_identitaire ». Il s’agit du seul département, à ma connaissance, où l’on parle de « culture identitaire » à propos des #olives. Alors même que c’est un arbre du bassin méditerranéen, cultivé par des Marseillais, des Niçois, des Italiens, des Égyptiens… C’est une « #identité » de la Méditerranée dans son ensemble.
C’est un détail, mais il est porteur de quelque chose : les Alpes-Maritimes, pour nos élus, l’agriculture n’a pour seule fonction que de servir de #carte_postale pour le tourisme.
Nous l’avons vu lors de la #tempête_Alex, en octobre 2020 (1). J’étais alors agriculteur depuis 2006, donc depuis une quinzaine d’années. J’ai depuis cédé mon exploitation agricole à #Emmaüs-Roya, première #communauté_Emmaüs entièrement agricole. Cette exploitation faisait, auparavant, moyennement vivre une seule personne (moi) ; il nous a fallu à partir de là faire vivre quinze personnes, et dans des conditions matérielles beaucoup plus confortables que quand je vivais seul. Nous avons donc dû transformer ces 5 hectares en quelque chose de plus gros, de plus productif, -de plus professionnalisé.
Nous voulions donc nous agrandir, et faire du #maraîchage sur des terrains où il était plus facile de le faire -donc, sur un terrain plat, ce qui est très rare ici.
Ainsi, suite à la tempête, dans un contexte où ils voulaient relancer l’agriculture dans la vallée de la Roya -patin-couffin et blablabla-, il y a eu une réunion avec les associations, et nous avons eu rendez-vous avec Sébastien Olharan, maire de Breil-sur-Roya, avec la CARF (communauté d’agglomération de la Riviera française), et aussi, très important, avec la #SAFER (Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, supposément voué au soutien tout projet viable d’installation en milieu rural).
Ils nous ont tous dit qu’ils adoraient ce que ce nous faisions. Que c’était super, que c’était génial. « Bien évidemment, nous préférons vous voir planter des tomates qu’héberger des noirs, mais en tous les cas, la partie agriculture, c’est très bien ! » Par contre, ils n’avaient pas de terrain à nous proposer. Rien. Car les terrains plats étaient déjà « réservés », qui pour un terrain de basket, qui pour un parking…
J’étais donc bien saoulé. Et j’ai décidé de faire moi-même mes recherches, sur Le Bon Coin. Et je peux donc le dire : le Bon Coin est beaucoup plus efficace que la mairie de Breil, la CARF et la SAFER - dont c’est pourtant la fonction. Car sur ce site, je trouve un terrain qui est à vendre depuis des mois sur la commune de Saorge, non loin. Nous l’avons acheté, et nous y développons donc aujourd’hui une partie de nos activités.
En temps normal, la SAFER surveille les ventes. Elle est supposée être LA référence pour savoir où des terrains potentiellement exploitables sont à acheter. Et là, nous avions un terrain en bord de route, avec de l’eau car à côté de la Roya, de l’eau potable également, l’accès à l’électricité, et un hectare de terrain plat. Ce qui, dans notre vallée, n’est vraiment pas rien. D’autant plus qu’une maison présente sur ce lieu a été rasée car trop proche de l’eau, ce qui en a fait du même coup des terres agricoles.
La mairie, la #CARF et la SAFER étaient donc forcément au courant.
La même chose s’est produite, 10 ans auparavant, avec un terrain situé à 100 mètres d’une zone que nous exploitons déjà, à Veil, chez mes parents. Il s’est vendu 2 fois plus cher que ce qu’avaient vu des amis à moi venu y jeter un œil : dans mes souvenirs, quelque chose comme 80 000 euros, au lieu des 40 000 annoncés. C’est la CARF qui l’avait acheté, et revendu à la mairie de Breil-sur-Roya, avec la promesse d’un projet agricole - qui n’a jamais eu lieu. Quand nous avons questionné la mairie sur ce point, car nous voulions récupérer ces terres, ils nous ont dit non, et prétexté vouloir y développer des activités... touristiques - dans un lieu sans eau potable, sans évacuation des eaux usées, et surtout qui est une zone agricole, donc non destinée à quoi que ce soit lié au tourisme. Et on en revient à ce que je disais au début. Ce même maire avait par ailleurs soutenu le voisin qui avait voulu (indûment, et la justice lui a donné tort) bloquer l’accès à mon terrain, rendant très complexe voire impossible nos activités agricoles.
On pourrait penser que c’est le « militant » en faveur des droits des personnes en situation d’exil qui est attaqué, et pas le paysan. Mais j’ai commencé à être médiatisé sur ces sujets en 2016. Et je suis arrivé dans la vallée de la Roya en 2002. J’avais 23 ans.
Je suis devenu agriculteur à 25 ans, et c’est rare de le devenir aussi jeune. Et à part des bâtons dans les roues (sans jeu de mot, NDLR), je, nous n’avons jamais reçu aucune aide.
Au-delà des grands mots, agriculture, ici, cela semble donc faire chier tout le monde. Cela bloque 5 hectares, des terres qui, l’État le sait, ne deviendront jamais constructible. Sur les terrains limitrophes à l’exploitation, l’agriculteur sera prioritaire sur l’achat. Cela bloque le foncier, qui est la seule chose qui leur importe.
On veut de l’agriculture, mais que comme carte postale.
Donc ce que je propose, c’est qu’on sorte de la #mutuelle_sociale_agricole (#MSA), et qu’on devienne tous intermittents du spectacle.
Un article paru dans le Mouais n°42 (octobre 2023), consacré à l’alimentation, nous le mettons en accès libre mais soutenez-nous, abonnez-vous ! ►https://www.helloasso.com/associations/association-pour-la-reconnaissance-des-medias-alternatifs-arma/boutiques/abonnement-a-mouais
(1) Épisode méditerranéen extrêmement violent ayant ravagé en une nuit les vallées de la Tinée, de la Vésubie et de la Roya, occasionnant des morts et de nombreux dégâts matériels, NDLR.
▻https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/291023/l-agriculture-n-est-pas-une-carte-postale
#Vallée_de_la_Roya #montagne #agriculture_de_montagne #paysannerie
ping @isskein
"On fait ce que devrait faire l’État" : dans la #Roya, #Cédric_Herrou ouvre un #centre_d'hébergement_d'urgence pour migrants
Cédric Herrou va ouvrir prochainement un centre d’hébergement d’urgence d’une trentaine de places chez lui, dans la vallée de la Roya. Le fondateur de la communauté #Emmaüs_Roya explique sa décision par l’absence de structures prévue pour les migrants de passage dans cette région française frontalière de l’Italie.
Cédric Herrou se souvient du soir où il a entendu aux informations les premières réactions politiques à la suite des arrivées de migrants sur l’île italienne de Lampedusa, dans la semaine du 11 septembre. « J’étais tout seul, ma compagne était sortie et je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose », se souvient-il.
Dans sa maison perchée dans les hauteurs de #Breil-Sur-Roya, à la frontière franco-italienne, le militant se doute de l’arrivée prochaine de ces milliers d’exilés vers chez lui. Souvent, les migrants qui arrivent à Lampedusa, et qui sont transférés sur le continent, continuent leur chemin en remontant l’Italie pour aller vers la France et l’Allemagne notamment. Certains passent par Vintimille pour rejoindre Menton, d’autres traversent plus au nord les Alpes et atterrissent dans la région de la Roya, où vit Cédric Herrou.
L’agriculteur décide cette semaine-là d’ouvrir de nouveau sa porte aux migrants. « On va reprendre comme on faisait en 2016/2017 », explique-t-il. À l’époque, les arrivées de migrants en Europe étaient bien plus importantes qu’aujourd’hui. De l’autre côté de la frontière italienne, tous les migrants ou presque ont entendu parler de ce Français qui accueille les exilés épuisés par la route. À Breil-Sur-Roya, la maison ne désemplissait pas.
Son futur centre d’hébergement d’urgence sera « structuré par Emmaüs Roya » (l’association qu’il a créée) et les personnes seront logées dans les cabanes en bois déjà présentes sur la propriété, détaille Cédric Herrou. Une trentaine de personnes pourront être accueillies en tout dans les semaines à venir.
"On ne prend aucun plaisir à mettre des tentes dans nos jardins mais il y a une nécessité de le faire, affirme-t-il. « Il y a une prise de conscience. Le discours politique actuel inquiète. En fait, beaucoup de gens se mobilisent grâce au discours de Gérald Darmanin », ajoute le militant.
« On va agir à la place de l’État »
La semaine dernière, le ministre français de l’Intérieur a martelé qu’en aucun cas un camp de migrants ne serait créé à Menton, à la frontière italienne. « Il y a 500 policiers et gendarmes à la frontière italienne. On a décidé de renforcer la frontière. Il y a 200 effectifs supplémentaires, pour leur permettre de travailler, de faire les contrôles et de renvoyer » les migrants, avait-il annoncé sur TF1.
Pour Cédric Herrou, au contraire, il y a urgence à ouvrir un lieu d’accueil sur cette route migratoire. « Il n’y a pas de centre d’urgence dans la vallée. Il n’y a que des habitants et des associations. Donc on va agir à la place de l’État », affirme le militant. Celui qui a réussi à faire consacrer par le Conseil constitutionnel le principe de fraternité dans l’aide aux migrants en 2018 assure que les habitants de la vallée sont très nombreux à « mal vivre » les refoulements à la frontière et le non-accueil des exilés.
« Ce que l’on voit dans la vallée de la Roya, ce sont beaucoup de migrants à la rue et des habitants qui veulent les aider. Ca dépasse les clivages politiques qu’on entend à la télévision », indique -t-il.
Nombreux soutiens
Pour le moment, Cédric Herrou dit bénéficier de l’aide de la Fondation Emmaüs pour lancer le projet. D’autres associations devraient également apporter une aide matérielle. « On a la chance d’avoir pas mal de gens qui nous soutiennent financièrement. Mais, si besoin, on fera des appels aux dons matériels », ajoute le militant.
Près de 10 000 exilés sont arrivés sur l’île de Lampedusa en quelques jours autour du 15 septembre. L’événement a été largement récupéré par l’extrême droite et a relancé le débat sur la répartition de l’accueil des migrants en Europe. Gérald Darmanin a indiqué que les personnes arrivées sur l’île italienne ne seraient pas accueillies en France, sauf si elles sont éligibles à l’asile.
« En revanche, nous avons dit à nos amis italiens que nous étions prêts à les aider pour reconduire des personnes dans les pays avec qui nous avons de bonnes relations diplomatiques », a déclaré le ministre de l’intérieur, citant la Côte d’Ivoire et le Sénégal.
▻https://www.infomigrants.net/fr/post/52118/on-fait-ce-que-devrait-faire-letat--dans-la-roya-cedric-herrou-ouvre-u
#vallée_de_la_Roya #accueil #hébergement #migrations #asile #réfugiés #France #frontière_sud-alpine
Lampedusa. Ne tolérons pas l’intolérable, par Cédric Herrou
▻https://blogs.mediapart.fr/mouais-le-journal-dubitatif/blog/250923/lampedusa-ne-tolerons-pas-lintolerable-par-cedric-herrou
« Contrairement à ce qu’a avancé Gérald Darmanin, un centre d’accueil va bientôt ouvrir en France à la frontière franco-italienne. Un lieu où les gens pourront manger, boire, dormir, se soigner et accéder à leurs droits. Ce lieu c’est chez moi, avec Emmaüs-Roya ». Dans ce texte, Cédric Herrou, paysan solidaire de la Roya, appelle à ne pas « être spectateurs d’un monde qui s’effondre ».
J’étais assis à table, seul, je finissais les restes d’une soupe a l’oignon. Il faisait nuit, la radio était allumée. Les yeux fermés, je regardais le monde à travers mon imagination. Les infos en continu m’assaillaient de faits divers où l’étranger servait de bouc émissaire. Je changeais d’onde. Maintenant c’était le président qui jouait au roi avec ses amis milliardaires, ils dégustaient des homards et buvaient les meilleurs vins à nos frais. Je changeais d’onde. Les cris des badauds restés dehors : « Vive le roi, vive le roi ! ».
Le poste grésillait, je changeais d’onde. Les Restos du cœur distribuaient à 1 400 000 personnes de quoi manger. Cent cinquante mille bénéficiaires ne pourraient pas être servis. Je changeais d’onde. Ailleurs au Maroc le sol tremblait ; 3 000 morts. Je changeais d’onde.
Pas très loin, en Libye, la tempête Daniel grondait ; 10 000 morts. Je changeais d’onde.
En Italie, des barques en bois accostaient. Une voix décrivait la scène après que des centaines de personnes aient survécu à la mer. Leur commentaire : « Dommage ». Je changeais d’onde. Toujours à Lampedusa, ils étaient assis par terre les uns derrières les autres, les genoux entrelacés comme une chaîne d’ancre. Ils ne faisaient qu’un, même à nos yeux ils ne faisaient qu’un. Les commentateurs les présentaient comme un problème unique, sans passé, sans avenir, comme un fardeau.
Devant eux, fièrement dressés face caméra, des politiques se succédaient aux micros. Excités par une situation humanitaire déplorable, comme des corbeaux qui croassaient au-dessus de leurs proies, ils alimentaient la haine, la peur. Une mise en scène macabre s’opérait face à ce drame, face à ces gens qui souffraient.
Les débats qui se succédèrent me mettaient la nausée. Je perdais pied. J’avais l’impression que le sol se dérobait. J’ouvrais les yeux, coupais la radio, ma soupe était froide. A mes pieds le chat ronronnait. Je me disais ; « enfin un truc normal ». Le chat me regardait comme il regarderait un chaton. Là, l’envie de me transformer en chat me prenait. Ne plus parler, ne plus penser, me mettre en boule et ronronner, voilà tout ce dont j’avais envie.
Faute de pouvoir nous transformer en chat, nous, les cousins d’Emmaüs Roya, avons décidé de reprendre l’accueil dans la Roya et cela, ni par amour de l’humanité, ni par envie, mais par devoir.
Nous ne voulons pas accepter de rester indifférents à la violence de cette dérive politique déshumanisante et irrespectueuse du vivant. Nous voulons rester dignes et en accord avec nos principes. Seuls, nous ne pouvons rien, c’est ensemble que nous pouvons faire que nos convictions vivent.
Tentez de vous transformer en chat ou rejoignez cette lutte, pour la décence et le respect, en nous soutenant, en rejoignant la première association que vous trouverez mais vivez votre lutte, qu’importe que vous choisissez de lutter en faveur des droits humains, en faveur de l’environnement, qu’importe, ne soyons pas spectateurs d’un monde qui s’effondre.
Ne tolérons pas l’intolérable.
Par Cédric Herrou.
Pour soutenir Emmaüs-Roya c’est par ici ▻https://www.helloasso.com/associations/defends-ta-citoyennete-emmaus-roya-fondateur-abbe-pierre, et Mouais (▻http://mouais.org) c’est par là ►https://www.helloasso.com/associations/association-pour-la-reconnaissance-des-medias-alternatifs-arma/boutiques/abonnement-a-mouais.
]]>40 compagnons sans-papiers d’Emmaüs Grande-Synthe (Dunkerque) entrent en grève pour dénoncer leurs conditions de travail Sylvia Bouhadra - France3-régions
40 compagnons sans-papiers de la communauté Emmaüs de Grande-Synthe dans le Nord sont entrés en grève illimitée mardi 22 août pour dénoncer des conditions de travail qu’ils jugent indignes. Ils rejoignent ainsi le mouvement initié depuis 53 jours par les compagnons sans-papiers de Saint-André-lez-Lille.
Mardi 22 août, 40 compagnons sans-papiers de la communauté Emmaüs de Grande-Synthe dans le Nord sont entrés en grève indique l’Union départementale de la CGT Nord sur les réseaux sociaux. Une information confirmée par la secrétaire générale de l’Union locale du syndicat à Dunkerque, Christelle Veignie, indiquant qu’un rassemblement est prévu mercredi 23 août à 10 h devant le site.
Depuis 53 jours, une vingtaine de compagnons sans-papiers du Emmaüs de Saint-André-les-Lille manifestent contre leurs conditions de travail qu’ils jugent indignes. • © FTV
Comme la vingtaine de sans-papiers d’Emmaüs à Saint-André-lez-Lille en grève depuis 53 jours, les compagnons de Grande-Synthe dénoncent des conditions de travail désastreuses et indignes au sein de leur communauté Emmaüs.
40 h par semaine pour 150 €
Depuis début juillet, des compagnons de la communauté Emmaüs de la Halte Saint-Jean à Saint-André-lez-Lille (Nord) sont en grève illimitée. Ces étrangers en situation irrégulière ont rejoint la communauté en espérant être régularisés après trois ans de travail. Mais les conditions de travail sont considérées comme difficilement soutenables. « L’esclavage est un gros mot que l’on ne doit pas prononcer, mais malheureusement dans nos situations, on est vraiment des esclaves » , dénonçait en juillet dernier auprès de France 3 Nord Pas-de-Calais Happy Patrick, une sans-papiers ayant rejoint la communauté il y a 5 ans. « Ici, on fait 40 h par semaine. Quel individu dans ce pays accepte 150 € par mois pour ça ? » , fustige Ibrahima Yattara, compagnon lui aussi depuis 5 ans.
Ibrahima Yattara, réfugié guinéen • ©France Télévisions
Par ailleurs ils disent subir des humiliations et du racisme de la part de la direction, sans jamais voir leur demande de régularisation aboutir : « Nous avons été rabaissés ici, nous avons toujours été sujet à des propos racistes lorsqu’on n’était pas d’accord, on était toujours rappelé à notre couleur, à nos origines », témoigne Alix Kombila, compagnon depuis 2 ans.
Des affirmations sans fondement pour la direction qui affirme que les compagnons connaissent les règles. "Certes, plusieurs personnes hébergées sont persuadées, malgré nos récurrentes explications, qu’après trois ans, ils seront automatiquement régularisés, mais cela n’a jamais été promis tant les circuits de régularisation sont compliqués et du fait que tout est de toute façon du ressort unique du préfet" , soutenait Pierre Duponchel, président d’Emmaüs Saint-André dans un communiqué de juillet dernier.
Une enquête en cours
Dans un communiqué du 13 juillet, Emmaüs France indiquait lancer « un audit externe dans les plus brefs délais », ajoutant que « les faits évoqués, dont nous n’avions pas connaissance, sont particulièrement graves et choquants, s’ils sont avérés » . Emmaüs France a par ailleurs demandé aux responsables locaux d’Emmaüs la mise « en retrait » de la directrice de la communauté de Saint-André, Anne Saingier, également présidente Emmaüs Nord Pas-de-Calais/Picardie, pour « garantir la protection des personnes accueillies ainsi que celle de cette dernière, actuellement au centre de tensions grandissantes ».
Une enquête pour « traite d’êtres humains » et « travail dissimulé » contre l’antenne de Saint-André est actuellement en cours.
#esclavage #social #exploitation #emmaus économie manifestation #réfugiés #Nord #Haut-de-France #travail #martin_hirsch #privatisation
Source : ▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/40-compagnons-sans-papiers-d-emmaus-grande-synthe-entre
]]>Dans le Nord, une communauté Emmaüs accusée de traite d’êtres humains et de travail dissimulé
▻https://www.streetpress.com/sujet/1687272147-nord-communaute-emmaus-traite-etres-humains-travail-dissimul
Ils sont sans-papiers, pas déclarés et indemnisés à peine 150 euros par mois pour un temps-plein épuisant. Mardi 13 juin, la communauté Emmaüs de la Halte Saint-Jean, accusée de traite des êtres humains et travail dissimulé a été perquisitionnée.
L’affaire pourrait entacher la réputation du mouvement humaniste fondé il y a plus de 70 ans par l’Abbé Pierre. Ce mardi 13 juin, la communauté Emmaüs de la Halte Saint-Jean, de Saint-André-lez-Lille (59), a été perquisitionnée par l’Office central de lutte contre le travail illégal (Oclti). L’association est, selon nos informations, sous le coup d’une enquête préliminaire ouverte par le parquet pour traite des êtres humains et travail dissimulé.
Dans cette grande bâtisse, des personnes en situations précaires récoltent, trient, reconditionnent et revendent des objets de seconde main. Mais Anne Saingier, la responsable de la communauté et présidente Emmaüs du Nord-Pas-de-Calais, est soupçonnée d’avoir mis en place un système d’exploitation de plusieurs dizaines de travailleurs sans-papiers, jamais déclarés et recrutés sur la base d’une fausse promesse : le statut de compagnon, qui en plus d’offrir une indemnité ouvre une perspective de régularisation.
StreetPress enquête sur cette affaire depuis de nombreux mois et a recueilli les témoignages de dix victimes qui ont accepté de s’exprimer malgré la peur des représailles. Au moins 21 personnes sans-papiers seraient encore sous le joug de la communauté, dont cinq depuis plus de trois ans. Parmi elles, plusieurs hommes et femmes âgés, malades et blessés, contraints de travailler à temps plein sous la menace d’être remis à la rue. Ils dénoncent des conditions de travail insupportables et des violences psychologiques permanentes. « Nous avons été sacrifiés pendant des années mais d’autres personnes vont arriver. C’est pour les prochains que nous devons parler », pose Yacin (1) d’une voix tremblotante, un bonnet enfoncé jusqu’aux yeux. Après quatre années de mensonges et d’humiliations, il n’a plus aucun doute :
« Elle veut nous bloquer ici car on ne coûte pas cher mais on rapporte gros. »
]]>Derrière l’utopie d’un village d’#Emmaüs, l’exploitation de la misère
▻https://reporterre.net/Derriere-l-utopie-d-un-village-d-Emmaus-l-exploitation-de-la-misere
(...) un couple de lecteurs ayant quitté leurs emplois pour tenter l’aventure d’un tour de France en caravane. Ils nous racontaient ressortir effarés de leur mois de bénévolat passé dans le village Emmaüs de Lescar-Pau. « Les conditions de travail sont choquantes, écrivaient-ils. Cela ressemble à une exploitation de la misère ! Certains villageois nous ont exprimé qu’ils se sentent pris au piège. »
Au téléphone, l’indignation des baroudeurs était palpable : « Cet Emmaüs est le plus grand de l’Hexagone. Il y a une ferme pédagogique, une boulangerie, mais aussi un bar, un restaurant et une épicerie flambant neufs. Et derrière ça, en coulisses, des types bossent à la chaîne comme au XXᵉ siècle [?] , dans des conditions lamentables. » Vidant leur sac rempli d’anecdotes et de colère, ils évoquèrent rapidement le prénom d’un homme, Germain Sarhy, fondateur et gérant historique de la communauté. « Il est prêt à réduire en esclavage de pauvres gens pour que les clients consomment. On voulait lui toucher deux mots, mais l’un de ses adjoints nous a dit d’être prudents, qu’il pouvait s’énerver très facilement. »
C’est en août 1987, de retour d’un voyage en Inde et inspiré par l’œuvre de l’abbé Pierre, que Germain, ouvrier aéronautique, a entrepris la transformation d’un immense hangar, servant à l’élevage de bœufs, en ateliers et espaces de vente. La grange métamorphosée en cuisine et un préfabriqué réaménagé en chambres, voilà que naissait la communauté Emmaüs de Lescar-Pau. Depuis trente-cinq ans, ce lieu de solidarité accueille des personnes exclues de la société ou en situation de grande précarité, surnommées les compagnes et compagnons. Elles y collectent, trient, valorisent et revendent une quantité folle d’objets, en échange du gîte, du couvert et d’un modeste pécule.
De Jean Dujardin à François Ruffin
Au fil des décennies, ce village autofinancé est devenu la plus grande et célèbre des 122 communautés Emmaüs qui parsèment le territoire. La centaine de compagnons qui y résident ont vu défiler maintes célébrités et personnalités politiques, des Rita Mitsouko à Jean Dujardin, en passant par le président bolivien Evo Morales, ou encore François Ruffin, Manon Aubry et Julien Bayou. Ces visiteurs d’un jour ne tarissent pas d’éloges à l’égard de cette alternative sociale et écologique au système capitaliste. Auraient-ils été aveuglés par l’utopie qui prenait forme sous leurs yeux ?
(...) « Ici, il n’y a pas d’arrêt maladie. Tu ne peux pas bosser ? Tu te casses. Point barre. Germain dit qu’on n’est pas un Ehpad. »
(...) « Au bout de trois ans à Emmaüs, les #sans-papiers peuvent obtenir un titre de séjour. Et ça, Germain ne le supporte pas, affirme Théo. Il les considère comme des profiteurs. » À ces accusations, le gérant me répondra simplement qu’il est impossible de faire fonctionner le village avec trop de personnes sans-papiers, faute de permis de conduire. Selon Emmaüs France, à l’échelle de l’ensemble des communautés, le pourcentage de compagnons en situation irrégulière s’élève pourtant à 70 %.
(...) renvois éclairs, qui interviennent parfois en pleine trêve hivernale : « Il convoque le compagnon dans son bureau, annonce qu’il est viré, lui remet trois sous et lui laisse cinq minutes pour faire son sac. Puis c’est direction la gare. » Le fameux PSG dont m’avait parlé une ancienne résidente : pécule, sac, gare. Une fois à l’extérieur, les compagnons se retrouvent généralement à la rue, démunis : « Le travail est tellement épuisant qu’en rentrant le soir, ta seule envie est de dormir. Pas le temps de penser, de désobéir ou de chercher une porte de sortie ».
]]>Emmaüs France : la collecte de 15 millions d’euros de dons provoque une crise interne
▻https://actu.fr/societe/emmaus-france-la-collecte-de-15-millions-d-euros-de-dons-provoque-une-crise-int
Emmaüs a récolté 15 millions d’euros lors de la pandémie de la Covid. Cette collecte de dons a généré de vives tensions en interne concernant l’utilisation d’une telle somme. Source : Actu
]]>D’anciens compagnons brisent le silence sur des violences sexuelles à Emmaüs - Page 1 | Mediapart
►https://www.mediapart.fr/journal/france/020120/d-anciens-compagnons-brisent-le-silence-sur-des-violences-sexuelles-emmaue
Deux anciens compagnons ont porté plainte pour #violences_physiques et #attouchements_sexuels contre un responsable de l’antenne #Emmaüs de #Chatou (Yvelines). Un autre ex-compagnon se plaint de faits similaires et plusieurs témoins attestent de coups, de propos à connotation sexuelle et de #baisers_forcés portés à des publics vulnérables. Emmaüs France ne semble pas avoir pris la mesure des faits exposés.
]]>Procès Emmaüs : Le Postillon relaxé
Le 26 mars dernier, on passait en procès au tribunal de Grenoble, après avoir été attaqué pour diffamation par Emmaüs Grenoble. Plus précisément par François Potin et Jean-Pierre Polidori, respectivement président et responsable d’Emmaüs Grenoble, dont les actes avaient été critiqués dans un article paru dans Le Postillon n°47 (automne 2018).
Autant dire que quand on a reçu les citations à comparaître, on n’a pas été très fier. Avoir un procès contre un grand élu ou patron, c’est presque glorieux. Contre Emmaüs, c’est assez dépitant.
Alors à l’époque, on leur avait écrit un mail, aux deux responsables d’Emmaüs.
"On avait depuis longtemps entendu la rumeur d’une attaque judiciaire, mais on se disait « non, ce serait stupide de leur part ».
En attendant, on n’avait pas mis l’article en question sur Internet, comme on aurait dû le faire il y a trois semaines. Parce que comme mentionné dans l’article ce n’était pas un « plaisir » pour nous d’écrire un article sur Emmaüs : attaquer une structure sociale, c’est pas notre ligne éditoriale. Seulement, vu tous les témoignages parvenus, on ne pouvait pas éviter ce sujet. On l’a fait de la manière qu’on a estimé la plus juste - et on sait que vous n’êtes pas d’accord avec cette « justesse ». On l’a fait en espérant « rafraîchir des idées » et apaiser la situation, sans vouloir s’étendre sur ce sujet et faire de la lutte contre les dirigeants d’Emmaüs un étendard. Ne pas mettre l’article sur Internet était aussi une manière de montrer cette volonté : sans existence numérique dans trois mois tout le monde aura oublié ce papier et vous pourrez continuer vos activités sans autre question dérangeante.
Visiblement, vous ne voulez pas en rester là. On n’est pas bien placé pour juger, mais on pense que ce n’est pas stratégique de votre part.
Car si vous nous attaquez, on va mettre l’article sur Internet, coller des affiches qui parleront de ce sujet, faire des nouveaux dessins, des nouvelles caricatures : dans les prochains mois, on parlera forcément beaucoup d’Emmaüs, et donc de vous.
Quelle que soit l’issue du procès, je ne pense pas que cela vous fasse de la bonne publicité. Surtout qu’on est confiants à propos de la solidité de notre dossier.
Si en revanche vous abandonnez les poursuites, on ne parlera plus d’Emmaüs les prochains temps. Peut-être la meilleure des choses pour tout le monde."
C’était une sorte de tentative de conciliation. Mais on a jamais eu de réponse à ce mail. Ou plutôt si : on a reçu une lettre recommandée de l’avocat d’Emmaüs nous expliquant que ses clients avaient pris ce mail comme une « menace ».
D’ailleurs il s’en est même servi pendant sa plaidoirie, en s’insurgeant contre nos « méthodes ». S’il est insupportable pour lui qu’on puisse diffamer Emmaüs, il n’a contredit aucun des faits énoncés dans notre article, et pour cause : on n’a fait que retranscrire la vérité.
Son argumentaire n’a pas convaincu madame la juge : ce 14 mai, elle nous a entièrement relaxés.
De plus elle a condamné François Potin et Jean-Pierre Polidori à nous verser 1000 euros chacun en guise de « dommages et intérêts ». Comme nous nous y étions engagés, nous reverserons cette somme, une fois déduits nos frais de justice, à Emmaüs.
La morale de cette histoire, c’est qu’il vaut mieux suivre les conseils du Postillon. Si messieurs Potin et Polidori hésitent à faire appel, on espère qu’ils tireront les leçons de cette morale.
Afin que chacun puisse se faire son avis, nous mettons donc l’article incriminé en ligne. Bonne lecture !
▻https://www.lepostillon.org/Ou-va-Emmaus-Grenoble-1027.html
]]>Bon article sur #Emmaüs_Connect, qui fait des formations de base à l’informatique, pour public n’ayant pas un haut niveau d’études. À noter que les étudiants ne savent pas forcément à quoi s’attendre (l’un d’eux croyait qu’il sortirait informaticien de la formation).
▻https://www.numerama.com/politique/446938-je-viens-pour-apprendre-a-envoyer-des-mails-reportage-aupres-de-ceu
]]> Strasbourg : Facebook au marché de Noël . . . . Justine Saint-Sevin - France 3 Régions - 1 Décembre 2018
▻https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/bas-rhin/strasbourg-0/strasbourg-facebook-au-marche-noel-presence-qui-detonne
Vendredi 30 novembre, Facebook a investi pour la première fois le marché de Noël de Strasbourg. Son chalet niché au cœur du Village du partage au milieu des associations solidaires surprend.
Un nouveau venu, nommé Facebook, a pris place dans le chalet jusqu’alors tenu par l’association Emmaüs sur le Village du partage au petit matin ce vendredi. Et qu’ils soient bénévoles, habitués de l’incontournable marché strasbourgeois ou touristes à peine débarqués d’un train, un même questionnement les unit : « mais que vient faire Facebook ici ? » .
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La présence d’une société qui brasse des milliards, pointée du doigt pour son impôt dérisoire versé à la France, au milieu des Petits Frères des Pauvres ou du Secours populaire, n’est pas anodine. Facebook dont l’image s’est effritée après les nouvelles révélations de fuites de données personnelles se doit de redorer son blason. Au côté des initiatives de dons ou de la formation gratuite aux différentes fonctionnalités proposées, les passants sont d’ailleurs invités à apprendre à optimiser la sécurité de leurs données sur l’application. Coïncidence ?
#facebook #Emmaüs #Petits_Frères_des_Pauvres #Secours_populaire #Strasbourg #google #surveillance #internet #censure #réseaux_sociaux #publicité #données #profiling #bigdata #manipulation #marketing #vie_privée #foutage_de_gueule #start_up_nation
]]>L’idée de la maquette intéressera ici les cartographes, non ?
Emwas : Restoring memories
Documentaire de Dima Abu Ghoush (Palestine, 2016)
▻https://www.cinemapolitica.org/fr/screening/concordia/emwas-restoring-memories
▻http://festivalpalestine.paris/program-2018?field_projection_salle_target_id=486
▻http://festivalpalestine.paris/sites/default/files/styles/thumbnail_affiche/public/posters/emwas_poster_fr_-_dima_abu_ghoush.jpg?itok=ljqmnf-X
Dima est née à Emwas, mais elle a été forcée d’en partir à l’âge de 2 ans, comme tous les autres villageois, le second jour de la guerre de 1967. Toute sa vie elle a entendu des histoires à propos d’Emwas, mais elle ne connaît ce lieu qu’en tant que parc public, car c’est ainsi qu’Israël a transformé le village, quelques années après l’avoir démoli. En 2009, Dima décide de reconstruire Emwas sous la forme d’une maquette, avec l’aide de sa famille et de ses amis. Le film réussit à redonner vie à la bourgade disparue à travers la mémoire de ceux qui y ont habité, et soulève des questions sur le futur d’Emwas, et de ses anciens habitants qui rêvent encore d’y retourner.
Voir aussi à ce sujet :
►https://seenthis.net/messages/725068
#Palestine #Canada_Park #Emmaus #Emwas #Imwas
]]>Il y aurait tout un dossier à faire sur Canada Park / Parc Canada, construit sur le site chrétien historique d’Emmaus (devenu Imwas), dans les territoires occupés depuis 1967, et dénoncé par l’organisation #Zochrot :
►https://en.wikipedia.org/wiki/Canada_Park
75% of visitors to Canada Park believe it’s located inside the Green Line
Eitan Bronstein Aparicio, Zochrot, mai 2014
►https://www.zochrot.org/en/article/56204
Dont le #FNJ (#JNF #KKL) efface la mémoire palestinienne :
The Palestinian Past of Canada Park is Forgotten in JNF Signs
Yuval Yoaz, Zochrot, le 31 mai 2005
►https://zochrot.org/en/press/51031
Canada Park and Israeli “memoricide”
Jonathan Cook, The Electronic Intifada, le 10 mars 2009
►https://electronicintifada.net/content/canada-park-and-israeli-memoricide/8126
Canada Plays A Part In Sustaining Israel’s Military Occupation
Tyler Levitan, Huffington Post, le 6 juin 2017
▻https://www.huffingtonpost.ca/tyler-levitan/candian-taxes-israel_b_16957458.html
Israël-Palestine, des arbres qui cachent la colonisation
Adèle Ribuot et Nadav Joffe, Orient XXI, le 19 septembre 2018
▻https://orientxxi.info/magazine/israel-palestine-des-arbres-au-service-de-la-colonisation,2637
A relier à la problématique plus générale des destructions de #forêts en Palestine :
►https://seenthis.net/messages/317236
Bonjour à tout·es.
Craignant qu’un jour, peut-être, qui sait, on ne sait jamais dans la vie, mes commentaires au post de @ninachani vont disparaître car elle décide d’effacer son message... J’ai décidé, aujourd’hui, de copier-coller ici tous les message (yes, je suis folle !) et d’alimenter donc un post qui est le mien et que je peux donc mieux « contrôler ».
Cela ouvre évidemment le débat (qui probablement est déjà en cours) sur l’archivage et le stockage, les sauvegardes possibles des informations qui circulent sur @seenthis.
Il s’agit de la longue compilation sur #Briançon et les #réfugiés, que pas mal de seenthisiens suivent.
J’alimenterais désormais cet argument à partir de ce post.
A bon entendeur... pour celles et ceux qui aimerait continuer à suivre la situation de cette portion de la #frontière_sud-alpine.
Alors ça, c’est ce que j’ai trouvé dans une benne à #ordures recyclables à la #déchetterie Trigone à Auch, Gers.
En fait, c’est ce que j’ai trouvé dans 4 bennes à ordures pleines donc… de livres de la #bibliothèque de prêt du Gers.
Je suis allée chez #Emmaüs, qui a un centre de collecte juste en face, pour leur demander si ça les intéresse : « en fait, on n’a pas le droit d’y toucher, même si c’est sur la voie publique, on doit nous appeler ».
Je découvre le #gâchis et la #propriété privée des ordures.
Des bibliothécaires connectés m’ont appris à la suite de ce message qu’il s’agit là d’une opération de #désherbage tout à fait normale et banale dans les centres de prêts : ils vident les rayons des #livres qui sont abîmés ou plus du tout empruntés. Même sous forme d’ordures, ces livres ne peuvent pas être libérés sans délibération de la #collectivité locale responsable. Il y aurait aussi un souci de #marché_public.
Donc tout le monde trouve beaucoup plus simple de benner ni vu ni connu que de #libérer.
]]>La maison en A
▻https://lamaisonena.wordpress.com
C’est l’histoire d’une ancienne architecte qui a décidé de réaliser son rêve : construire elle-même sa maison. Mais avec le minimum d’argent, soit 40 000 euros pour 150 m2 de surface habitable. Elizabeth Faure a 65 ans lorsqu’elle se lance dans ce projet fou
]]>Construire de nouvelles #solidarités
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/221117/construire-de-nouvelles-solidarites
Vidéo dans l’article Lancé à l’initiative de plus de 80 associations, l’Appel des solidarités vient de sortir un livre avec 120 propositions afin que « tous les êtres humains aient concrètement accès à leurs droits fondamentaux ».
#France #Association_des_paralysés_de_France #Centre_Primo-Levi #Emmaüs #Fondation_Nicolas-Hulot
]]>17 janvier, au centre Emmaüs dit de mise à l’abri, un sens particulier de l’hospitalité
▻https://paris-luttes.info/17-janvier-au-centre-emmaus-dit-de-7406
Le lundi 6 février, 3 personnes passeront en procès en appel parce qu’en août 2015 elles sont allées rendre visite à des migrant-e-s en grève de la faim contre leurs conditions d’hébergement dans le centre Emmaüs Solidarité de Pernety dans le 14ème arrondissement. Des personnels du centre, soutenus par (...) — mairie-du-18eme.jpg, Migrations - sans-papiers, 18e arrondissement, migrants
]]>Le Petit Journal « AMIS3 » - [Lettonie - Francija : Informations, actualités, échanges, coopération, amitiés France- Latvija]
▻https://www.lettonie-francija.fr/journal-ami3-2017-janvier-1297
N°1 - Le Petit Journal "AMIS3" - janvier 2017
Notre association humanitaire "AMIS3"est sise à Mētriena, Novads de Madona, un village très rural encore empreint de relents soviétiques. Elle a vu officiellement le jour en 2015 et c’est maintenant que les choses commencent à bouger pour de bon ! Grâce à Lettonie-Francija qui nous donne la parole, nous essaierons au rythme de l’actualité de vous tenir informés à travers ce petit journal.
Grosse livraison par Emmaüs Bassin Toulousain
Fin décembre 2016, Emmaüs Bassin Toulousain nous a livré un gros camion : Meubles, ménagers, vêtements, vélos et de nombreux articles de la vie courante correspondants à peu près à une liste préalablement établie par nos bénévoles. La municipalité de Mētriena nous ayant loué un local, nous avons aménagé « un magasin » ouvert un peu à tâtons selon la disponibilité d’une bénévole. Peu à peu nous essaierons d’établir un planning qui sera affiché sur la porte.
Selon la méthode préconisée par Emmaüs, nous ne donnons pas, nous demandons une participation. Bien entendu elle est adaptée à la précarité de la situation économique de ceux à qui s’adresse cette action, mais chacun repart avec la dignité d’avoir « acheté » et non d’être secouru… AMIS 3 respectera la méthode EMMAÜS.
L’utilisation des fonds récoltés
Les fonds récoltés par la vente ou les dons serviront à aider des urgences sociales locales au cas par cas, surtout dans le domaine de la santé car ici beaucoup n’ont pas de couverture sociale et lorsque survient la maladie ou l’accident, c’est la catastrophe… Pour ce qui est du fonctionnement, nous nous en tenons au strict minimum. Pour être plus efficace les premières années, nous espérons l’aide de donateurs, sponsors, mécènes sensibles à notre démarche. Vous retrouverez nos coordonnées dans les premiers articles parus ou bien en contactant Lettonie-Francija ou encore en nous laissant un message sur amis3lv chez inbox.lv en français ou en letton, la langue qui vous sied le mieux. Nous répondrons très vite à vos interrogations, vos suggestions et vous documenterons si vous souhaitez organiser une collecte sous quelque forme que ce soit.
Le Noël du jardin d’enfants de Mētriena
L’arrivée du premier camion Emmaüs s’est synchronisé avec la journée du Sapin de Noël à Pamatskola (école primaire) et au pied levé nos bénévoles profitant des premières entrées d’argent provenant des ventes, préparèrent un petit paquet cadeau pour chaque enfant : bonbons, mandarines et petit jouet personnalisé. Les enfants issus pour la plupart de famille très modestes furent vraiment surpris et ravis de cette initiative, une première dans le village ! Cette année c’était le vrai Père Noël !!! Merci à nos quelques bénévoles qui, en plus de faire plaisir aux enfants, ont pensé que cette opération pourrait aussi faire mieux comprendre pourquoi cette association dans le village et peut-être éveiller des sentiments chez des bénévoles potentiels ? Le bénévolat est à son balbutiement dans les pays de l’ex-URSS, il est fragile et les salaires si bas que donner ne serait-ce qu’un peu de son temps est extrêmement généreux et peu courant. Il faut le stimuler, le soutenir, l’encourager !
Prochaine action humanitaire envisagée
Une jeune maman de Mētriena a été opérée de la tête il y a quelques mois. Le mal récidive, une autre intervention chirurgicale est prévue pour février. La première lui a coûté environ 200€... la prochaine sera plus importante et elle n’a aucun moyens financiers. Nous voudrions prendre en charge la totalité de cette intervention qu’Amis3 réglerait directement au centre hospitalier.
Prochain ravitaillement d’Emmaüs Bassin Toulousain
Voici qu’un nouveau camion cofinancé par plusieurs Communautés d’Occitanie nous est annoncé pour le printemps ! En ce moment nous établissons une liste pour répondre au plus juste aux sollicitations locales.
Un grand MERCI à tous ceux qui sont déjà partenaires d’AMIS3
Sans eux nous ne pourrions exister. Et bienvenue à tous ceux qui souhaitent nous aider ou bien simplement en savoir plus sur le pourquoi, le comment et tous les projets qui vont avec ! Un dossier numérisé assez détaillé est à votre disposition sur simple demande.
Pour AMIS3 : Jean AMBLARD, membre du conseil d’administration, l’étranger qui œuvre dans l’ombre des autochtones, chargé des relations franco-lettones : Amis3lv chez inbox.lv
#Lettonie #association #humanitaire #AMIS3 #Emmaüs #Mētriena
]]>Fillon soigne ses pauvres
▻https://www.mediapart.fr/journal/france/030117/fillon-soigne-ses-pauvres
François Fillon a choisi de faire son premier déplacement de l’année dans un centre #Emmaüs, à Paris, pour expliquer à quel point le sort des plus démunis lui tenait à cœur. Rien d’incompatible avec son programme économique ultralibéral, a-t-il expliqué ce mardi, puisque la pauvreté doit relever avant tout du caritatif.
#France #associations #élections_présidentielles #François_Fillon #pauvreté
]]>9 oct. : Procès des interpellés - solidarité avec les réfugiés et migrants, SUD Culture et Médias Solidaires
▻http://paris.demosphere.eu/rv/41360
Les 7 et 9 octobre, soyons solidaires face à la répression des soutiens aux luttes des migrantes
Depuis les évacuations, parfois violentes, de différents campements de #réfugié-es dans Paris ces derniers mois, la situation de ceux-ci/celles-ci, relogé-e-s dans des centres d’#hébergement ou à l’hôtel, restent toujours des plus précaires.
Les conditions de prise en charge laissent dans la plupart des cas à désirer : absence de suivi juridique et médical, peu ou pas de tickets de métro, nourriture insuffisante... Le 12 août dernier, les #migrant-es hébergé-es dans le centre d’Emmaüs Solidarité rue Raymond Losserand, ont commencé une #grève_de_la_faim pour protester contre les conditions indignes qu’ils et elles subissaient en contradiction avec les promesses faites par le directeur de l’#OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides) lors de leur évacuation de la halle Pajol.
Le soir même, quatre militant-es, dont deux camarades de SUD Culture Solidaires, présent-es dans ce centre pour soutenir à leur demande les réfugié-es, ont été arrêté-es et placé-es en garde à vue durant 48 heures puis déféré-es. Ils/elles sont convoqués devant le tribunal le 9 octobre prochain pour « séquestration » et « refus de prélèvement d’ADN ».
Notre organisation syndicale apporte son entier soutien à l’ensemble des camarades poursuivi-es, fait part de sa consternation face à l’attitude d’#Emmaüs Solidarité en cette occasion, dénonce une politique répressive cherchant toujours plus à criminaliser toute action de #solidarité envers les réfugié-es. Elle exige l’abandon immédiat de l’ensemble des poursuites à l’encontre des quatre militant-es poursuivi-es et le respect des différents engagements pris envers les réfugié-es. Elle réclame la liberté effective de circulation et d’installation des personnes, l’arrêt immédiat des expulsions, la régularisation immédiate de tous/toutes les « sans‐papiers », l’autorisation de séjour et de travail sur simple demande, avec une carte de séjour de 10 ans, la fermeture des centres de rétention et abolition de toute rétention administrative, le droit d’asile en application de la convention de Genève art. 1
Elle appelle à se rassembler pour appuyer les 4 militant-e-s poursuivi-e-s :
Le mercredi 7/10, à 17h30, place Marguerite de Navarre, métro Châtelet-les-Halles (lignes 1, 4, 7, 11, RER A, B, D).
Et surtout vendredi 9/10, à partir de 9h et jusqu’à 14h, place du Châtelet, métro Châtelet-les-Halles.
Soyons nombreux/ses a soutenir les camarades poursuivi-es !
]]>Crise des migrants à Calais : Emmaüs rompt tout dialogue avec le gouvernement
▻http://blogs.mediapart.fr/blog/fini-de-rire/031015/crise-des-migrants-calais-emmaues-rompt-tout-dialogue-avec-le-gouver
Déclaration de Thierry Kuhn, président d’Emmaüs France. Révolté par l’inertie malsaine du gouvernement et par l’incapacité de son ministre de l’intérieur à apporter enfin des réponses adaptées à l’ampleur de la catastrophe humaine à Calais, j’ai décidé, à l’issue de la réunion présidée par Bernard Cazeneuve de rompre tout dialogue avec le Gouvernement, au nom de l’ensemble du mouvement Emmaüs.
]]>Et Emmaüs inventa les compagnons esclaves
►http://www.loi1901.com/association-loi-1901/et-emmaus-inventa-les-compagnons-esclaves.php
Mais comment est-on passé de la politique d’accueil inconditionnel d’Emmaüs, qui a toujours accepté toute personne sans se soucier des conditions de nationalité ou de niveau social, à une sélection drastique basée sur l’intérêt que représente pour la communauté accueillante, les diplômes ou autres compétences (permis poids-lourd ...), indispensables sésames pour un toit et une maigre pitance ?
Pris entre le marteau et l’enclume, et comme beaucoup de structures de lutte contre la précarité, Emmaüs a dû se « professionnaliser » à la va-vite, entre 2002 et 2007 sous la présidence d’un certain Martin Hirsch. L’homme n’est pas mauvais, mais est-il bon ? Il est à l’origine du Revenu de solidarité active (RSA) dont on sait aujourd’hui à la fois les méfaits et les limites...
]]>Pour Emmaüs, la répression est plus forte que la solidarité !
▻https://paris-luttes.info/pour-emmaus-la-repression-est-plus-3691?var_mode=calcul
Retour sur les arrestations de nos 4 camarades et le dispositif d’hébergement pour les migrant-es et communiqués des grévistes du centre d’hébergement Emmaüs Pernety.
]]>La garde à vue des quatre soutiens aux #réfugiés de Pernety prolongée : Appel à rassemblement à 18h le 14 août - Paris-luttes.info
▻https://paris-luttes.info/la-garde-a-vue-des-quatre-soutiens-3683
Dans le cadre de la lutte des réfugiés de la chapelle expulsés le 2 juin, 40 migrants hébergés dans un centre #Emmaüs dans le 14ème arrondissement de Paris ont entamé une #grève_de_la_faim le 11 août au soir. Ils protestent contre leurs conditions d’hébergement et l’absence de leur prise en charge administrative. En effet il n’y a aucun suivi de leur dossier de demande d’asile. Dans l’après-midi du 12 août, quatre soutiens sont venus exprimer leur #solidarité. À cette occasion les #migrants ont demandé à voir des représentants de la #mairie_de_Paris et de l’#Ofpra. Ils ont décidé d’occuper le centre en attendant leur venue.
En réponse à cette demande Emmaüs a fait appel aux forces de l’ordre. D’après les témoignages des migrants hébergés dans ce centre, la police est entrée par la force et a procédé à l’#arrestation des quatre soutiens présents. L’un d’entre eux est demandeur d’asile.
À la suite de leur arrestation, Emmaüs a déposé plainte contre eux pour #séquestration. Le soir même, la mairie de Paris, la préfecture et #Emmaüs publient un communiqué commun. Ils y réfutent toutes contestations des migrants et accusent nos camarades de contraintes physiques sur les personnes présentes au centre d’hébergement.
La démarche du monstre à trois têtes est claire :
– décrédibiliser toute forme de lutte et de solidarité.
– véhiculer une image des migrants dépendants et incapables de construire eux mêmes leur mobilisation.
– Décourager toute volonté à rejoindre des luttes telle que celle-ci.
(...) Nous exigeons toujours la libération de nos quatre camarades et l’abandon de toutes poursuites judiciaires.(...)
Nous appelons à un rassemblement devant le commissariat au 27 boulevard Bourdon 75004 Paris, Métro bastille à 18h.
D’ici là n’hésitez pas appeler le commissariat pour exiger leur libération au 01 40 29 22 00
]]>Article 13
Une #traversée sous le signe de l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Entre le 08 au 14 août 2015.
Face à la tragédie humaine qui se joue tous les jours en Méditerranée, face aux conséquences assassines de l’Europe forteresse, face aux dérives langagières du personnel politique sur les personnes migrantes, face à l’indifférence générale que suscite leur terrible sort, face à la montée des égoïsmes nationaux… Deux parfaits anonymes, Maria Guerra et Alain Gomez ont décidé de réagir en déclarant, à leur manière, l’urgence sur l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Un article qui affirme le droit de chacun à circuler librement sur la planète. Un droit aujourd’hui paradoxalement refusé à ceux qui le plus souvent n’ont d’autre solution que l’exil pour sauver leur vie.
#solidarité #migration #réfugiés #Déclaration_des_droits_de_l'homme #article_13 #libre_circulation #Emmaüs #Gibraltar #détroit_de_Gibraltar
]]>La balade des réfugié-es ou Evacuation 10
▻http://paris-luttes.info/la-balade-des-refugie-es-ou-3643
Rassemblement ce soir mercredi 29 juillet à 18h au métro la Chapelle (ligne 2) — migrantEs de la Chapelle
]]>« Les 250 #migrants des Jardins d’Eole (18e arrondissement de Paris) ont été #évacués dans le #calme »
▻http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/3971-migrants-migrants-jardins-arrondissement-paris-evacues.htm
Plus de 200 migrants, qui campaient depuis quelques jours aux jardins d’Eole à Paris (18e arrondissement, photo), ont été évacués en bus, dans le calme, vendredi pour des centres d’hébergement de la région parisienne.
Bon, la propagande ne dit pas qu’une délégation de la mairie de Paris, partis (#PC, #Verts...), #OFPRA, France Terre Asile (#FTDA), #Emmaus sont arrivés sans prévenir (sauf un -1- journaliste) ni laisser aux migrants le temps de décider collectivement (menace implicite d’intervention pour qui n’accepterait pas de partir, #lameilleuredespolicesneportepasluniforme). Pour l’instant Le Monde et Libération n’ont rien publié. Je rassemble ici des infos glanées par mel, tel, sms et twiter
une vidéo des propos du directeur de l’OFPRA sur place
▻https://app.dumptruck.goldenfrog.com/p/vXemI-x05t/20150619_103415.mp4
Je cite (3’à 5’) : « C’est un engagement de l’OFPRA pour ceux qui sont
dans une démarche de demande d’asile ou qui vont entrer dans une
démarche de demande d’asile, l’OFPRA sera là pour les accompagner. Pour tous ceux qui veulent demander l’asile, il y aura des hébergements de prévu. Vos situations personnelles seront étudiées aux centres. C’est la même chose pour ceux qui ne veulent pas demander l’asile. La proposition vaut pour tous, aujourd’hui, maintenant ».
Puis un migrant (8’50) : « Nous avons besoin de garanties pour que nous ne nous retrouvions pas à la rue comme la dernière fois ».
La proposition : environ 200 places dans 6 centres (5 à Paris et un à
Pantin) gérés par Emmaüs, le CASP et la MISMA (à confirmer pour le
dernier). 24h sur 24, avec nourriture et accompagnement dans les
démarches le temps de la procédure.
Le hic : les délégations sont arrivées sans prévenir, genre « opération
commando », donc sans laisser le temps aux migrants de s’organiser pour prendre une décision collective et réfléchie.
La presse ne dit pas non plus que la #police en uniforme était partout dans le quartier avant de bloquer l’accès aux jardins.
Une info reçue par mel
Un migrant qui est parti en bus ce matin vers les centres proposés par
la mairie de Paris est revenu. Il témoigne : il dit qu’ils sont arrivés
à Vincennes (centre de rétention ou centre d’hébergement Emmaus à côté,ce n’est pas clair), qu’on leur a retiré leur téléphone portable, qu’ils ont vu des chiens et des barbelés et qu’une centaine d’entre eux s’est enfuie. Quelques uns sont à Stalingrad.
un suivi de cette matinée, avec #photos (dont je sais pas mettre un choix ici...)
▻https://twitter.com/RafAvelo
La Ville de Paris est en train de faire nettoyer le jardin, c’est à dire de piquer et détruire tout ce qui a été laissé sur place (matelas, couvertures, fringues, etc.)
Une partie des migrants revenus de ce voyage #humanitaire et d’autres qui ne l’avaient pas effectué se retrouvent à Stalingrad avec des personnes #solidaires. Une #assemblée doit avoir lieu sous peu à la Rotonde Stalingrad, merci de prévenir autour de vous.
]]>▻http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/index.php/Phosphore_Mars_2015
Patrick est bénévole à Emmaüs, l’association de lutte contre la pauvreté créée par l’Abbé Pierre. Il a élaboré Emmabuntüs, un système d’exploitation qui redonne vie aux ordinateurs hors d’usage.
1- Des trésors au fond de nos poubelles
En France, chaque habitant produit près de 14 kilos de déchets électroniques par an : des téléphones, des ordis obsolètes ou dont on ne sert plus. Plutôt que de les garder dans un placard ou de les abandonner sur le trottoir, de plus en plus de gens ont le bon réflexe de les donner à des associations comme Emmaüs, qui revend des produits d’occasion pour aider les plus pauvres. Mais personne ne veut d’un vieil ordi qui rame et qui plante.
2- De la bidouille et des lignes de codes
« Redonner vie aux ordis passe par deux étapes », explique Patrick, l’ingénieur électronique qui a développé ce projet.
1/ Le matériel : « on récupère un processeur sur un vieux PC, un ventilo sur un autre, une carte-mère sur un troisième. Les bénévoles du collectif Emmabuntüs reconstruisent des machines pour les mettre en état de marche. »
2/ Le logiciel : ici, pas de piratage de systèmes d’exploitation ni de versions craquées de Microsoft illégales et rapidement obsolètes. « Je me suis inspiré du logiciel libre Ubuntu que des codeurs du monde entier développent bénévolement depuis 10 ans. J’ai mis au point un système d’exploitation gratuit qui tient dans une clé USB et ressuscite les machines, même anciennes, en moins d’une demi-heure : Emmabuntüs . »
3- Un kit simple mais complet
« Une fois reconfigurées, ces machines sont très faciles à utiliser, y compris par quelqu’un n’ayant jamais touché à un ordinateur ». Revendues par Emmaüs à partir de 50 euros - contre environ 200 euros dans le commerce – elles permettent à des étudiants défavorisés, à des chômeurs ou à des personnes en réinsertion de rester connectés. Emmabuntüs fait tourner un navigateur Internet, un traitement de texte, un tableur, une messagerie pour consulter des offres d’emploi, trouver des aides, envoyer des CV. Des logiciels comme Skype pour échanger, FreetuxTV pour regarder quelques émissions de télé, un lecteur de MP3 et VLC. Mais peu de jeux (un super Mario chez les pingouins, un jeu de belote…) « Un Français sur cinq n’est pas encore d’ordinateur. Notre projet permet de lutter contre les inégalités face au numérique. »
4- Une solution qui peut faire le tour du monde
Patrick a mis Emmabuntüs à disposition gratuitement. En 2014, il a été téléchargé plus de 100 000 fois ! En France mais aussi en Afrique, où des cybercafés l’ont installé pour rendre Internet accessible au plus grand nombre, depuis des ordis souvent anciens. « Emmabuntüs a été intégré aux Jerrys, ces ordis réassemblés dans des bidons en plastique à partir de composants récupérés. Le JerryClan de Côté d’Ivoire développe des usages innovants : JerryTub pour le suivi des malades de la tuberculose, m-Pregnancy pour le suivi des femmes enceintes, OpenDjeliba, une plate-forme collaborative d’information citoyenne, et Môh Ni Bah pour la déclaration des naissances en zone rurale. »
▻http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/images/0/00/Phosphore_Mars_2015_Ils_inventent_demain_Emmabuntus_Poster.p
Article écrit par Anne-Sophie Chilard pour Le magazine Phosphore
]]>▻http://www.lavie.fr/hebdo/2015/3625/emmabuntus-des-ordinateurs-pour-tous-emmabuntus-des-ordinateurs-pour-tous-17-0
Un collectif de bénévoles, partenaire d’Emmaüs, utilise un logiciel libre, Ubuntu, pour donner une nouvelle jeunesse au matériel informatique .
En France, environ 20 kg de déchets électroniques par personne, dont la majorité n’est pas recyclée, sont produits chaque année. Pour éviter ce gaspillage, une vingtaine de bénévoles se réunissent chaque semaine dans les communautés Emmaüs de Perpignan, Dijon et Paris pour reconditionner le matériel informatique collecté par les compagnons. L’équation est simple. « Un ordinateur en panne peut être vendu 50 centimes en tant que déchet d’équipement électronique ou 50 € tout équipé et prêt à l’emploi », explique Patrick, le fondateur du collectif, ingénieur électronique dans une grosse société parisienne.
Mais remettre l’appareil en état de marche ne suffit pas. Il faut aussi installer dessus un système d’exploitation, et cela coûte cher. Pour contourner les géants du secteur, Patrick s’est tourné vers l’univers du logiciel libre. Grâce au système Ubuntu, une suite en libre accès créée par le milliardaire Mark Shuttleworth, il a mis au point Emmabuntüs (contraction d’Emmaüs et Ubuntu) qui s’installe facilement, à l’aide d’un DVD.Le système fonctionne sur des ordinateurs, même anciens, avec peu de mémoire, et contient la plupart des logiciels nécessaires au monde de l’entreprise, de la vie de famille, de l’école…
« Une soixantaine d’applications sont installées automatiquement, par exemple Skype pour téléphoner gratuitement via Internet, la suite bureautique Libre Office ou des jeux éducatifs », explique Jack, pilier du collectif. Depuis que ses parents ont acheté un ordinateur reconditionné au magasin Emmaüs de la rue Serpollet, à Paris XXe, Stone, 12 ans, utilise Emmabuntüs pour accéder à ses devoirs en ligne. À Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val-d’Oise, c’est le Secours catholique qui a équipé dix machines pour ses séances d’initiation à l’informatique. En luttant à la fois contre le gaspillage et la fracture numérique, Emmabuntüs revisite à l’ère numérique le projet de l’abbé Pierre.
▻https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wq2kpD6QnBk
]]>▻http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/27/1871056-pamiers-emmaues-robert-son-genie-c-est-l-informatique.html
Pamiers. Emmaüs : Robert, son génie c’est l’informatique
Robert Vardanyan a décidé de mettre trente ans d’expertise dans l’informatique au service des compagnons d’Emmaüs. Il répare ainsi deux ordinateurs par jour.
Collecter des meubles, objets, vêtements, matériels informatiques, électroménager, machine à coudre et remettre le tout en état de marche. Voilà de quoi rassasier les compagnons d’Emmaüs, qui développent un véritable savoir-faire, tous les jours de la semaine, au quartier général de la communauté, zone du Pic. Sur la palette, très large, des compétences au sein de cette communauté très soudée, rencontre avec un homme clef : Robert Vardanyan, compagnon d’Emmaüs depuis 5 ans, un génie du bricolage informatique, qui sait réparer les PC, avec ses doigts de fée. « Tout ce qui passe entre mes mains doit obligatoirement se remettre à fonctionner », explique Robert. Il connaît particulièrement bien le monde de l’informatique et de l’audiovisuel, pour avoir exercé dans le métier, en Arménie, pendant 30 ans. Arrivé en France, il se mettra rapidement au service d’Emmaüs, partageant ainsi son savoir-faire au sein de la communauté. « C’est une chance d’avoir dans ses rangs une personne comme Robert, qui sait vraiment tout faire avec les ordinateurs », insiste Fabien Paul, responsable d’Emmaüs, qui peut compter sur ce bricoleur hors du commun.
« Des objets qui retrouvent une nouvelle vie »
« Vous voyez toutes ces machines, montre Robert, planté sur son tabouret, dans une jungle de fils et de microprocesseurs. Sur cette unité centrale, par exemple, je vais prendre pièces ou composants en état de marche qui serviront de rechange pour les autres ». Boîtiers, alimentation, audio, carte son, graveur, barrettes mémoire, processeurs n’ont plus aucun secret pour l’informaticien. Il confie « remettre sur pied deux ordinateurs par jour, minimum ». Une mécanique pointue pour cet homme qui ne voit pas passer les heures, tournevis et outils de précision en main. « Outre ma passion pour l’informatique, ajoute-t-il, j’aime aussi remettre en état machines à coudre et pendules, des objets qui retrouvent une nouvelle vie après un passage dans mon atelier ». Une compétence professionnelle reconnue, au service d’une communauté qui, dans un monde où l’électronique et l’informatique font partie du quotidien, aurait bien du mal à s’en passer.
]]>▻http://www.rhone-alpesolidaires.org/trira-une-entreprise-qui-transforme-et-se-transforme-en-contin
TriRA, une entreprise qui transforme et se transforme en continu !
▻http://www.rhone-alpesolidaires.org/files/styles/illustration/public/une-trira.jpg?itok=xmsALCmp
Chez TriRA, réparer, reconstruire, réinventer, est plus qu’une activité économique, c’est avant tout un état d’esprit, une manière de fonctionner. Cette entreprise située à Pont-Evêque dans le Nord Isère et dont l’activité principale est la collecte, le traitement et la valorisation des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE pro), fête cette année ses 10 ans. L’occasion de jeter un œil dans le rétro et de regarder les projets inscrits dans le viseur !
Rencontre avec son directeur, Gabriel Jobin.
Il y a 10 ans, TRI RA était une EURL, qui est aujourd’hui SARL et deviendra demain une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). La mutation, ça vous connaît ?!
Oui en effet ! TRI RA sait se renouveler et s’adapter à son environnement, c’est d’ailleurs pour répondre à un besoin local et économique que la structure a vu le jour en 2004. Au début des années 2000, Emmaüs Bourgoin-Jallieu, acteur central de la collecte et du réemploi d’objets dans le Nord-Isère était régulièrement sollicité par les entreprises locales pour gérer la récupération de leurs matériels informatiques obsolètes/usagers. En tant qu’association à but non lucratif, la communauté d’Emmaüs Bourgoin ne pouvait proposer des prestations payantes et donc satisfaire à la demande croissante de ces entreprises. C’est ainsi queTRI RA a été créée en statut EURL pour satisfaire la gestion du DEEE au niveau local, se positionnant ainsi comme une entreprise à vocation environnementale et reposant sur un projet économique.
Puis en 2008, les Ateliers du Bocage (branche insertion Emmaus France), acteur majeur du traitement DEEE et téléphonie dans les Deux-Sèvres, nous ont rejoints dans notre aventure. Dans une stratégie d’essaimage national, nous étions un partenaire idéal pour développer et professionnaliser l’activité DEEE pro des Ateliers du Bocage en région Rhône-Alpes. En effet, Les Ateliers du Bocage bénéficiant d’accords de partenariats nationaux avec des grands comptes, nous permettions de répondre favorablement à leurs besoins en matière de gestion et de traitement des DEEE pour leurs filiales régionales.
TriRA s’est alors transformé en SARL, avec deux actionnaires associatifs : Emmaus Bourgoin-Jallieu et les Ateliers du Bocage. Un modèle juridique peu commun !
Vous êtes une entreprise insérante, mais pas d’insertion, qu’est-ce que cela signifie ?
Nous avons toujours souhaité faire reposer notre projet économique sur des fonds propres et en évitant d’être tributaires de subventions. Tout d’abord parce que les objectifs fixés pour l’obtention de financements publics ne correspondent pas à notre réalité terrain ; privilégier le taux de sortie positive d’un maximum de salariés en insertion, n’est pas gage de qualité ni d’insertion durable. Dans notre démarche, nous offrons la possibilité à des personnes éloignées du milieu professionnel, de retrouver non seulement un emploi, mais aussi avec pour finalité, signer un CDI. Les 9 salariés que comptent TRI RA ont été embauchés en contrait aidés et sont aujourd’hui en contrat indéterminé. 9 emplois ça paraît peu, mais ce qui compte pour nous, c’est la pérennité de leur emploi.
Emmabuntüs : Ubuntu pour Emmaüs
▻http://open-source.developpez.com/actu/77110/Emmabuntus-Ubuntu-pour-Emmaus-reconditionner-les-ordinateurs
Emmabuntüs est fournie avec l’environnement Xfce. Une icône dans le dock « All » permet d’installer LXDE pour avoir un environnement de bureau plus léger et une consommation de mémoire moindre, cependant Emmabuntüs ne pourra pas fonctionner sur un ordinateur doté d’un processeur Intel Pentium III à 800 MHz et 256 Mo de ram comme Lubuntu 14.04 LTS installé par Mikedafunk.
Emmabuntüs fonctionne agréablement sur un ordinateur équipé d’un processeur AMD Athlon xp 2000+, 1 Go de ram, 20 Go d’espace disque pour le système, une carte graphique agp 8x pour exécuter les jeux comme SuperTuxKart.
]]>▻http://emmabuntus.sourceforge.net/blog/le-22-juin-2014-emmabuntus-2-fete-le-salon-emmaus
Cette mise à jour est livrée pour améliorer le travail de reconditionnement des communautés Emmaüs qui utilisent Emmabuntüs, et nous soutiennent comme Emmaüs : Paris, Montpellier et Annemasse.
Pour la première fois le travail de reconditionnement sous Emmabuntüs sera présenté sur l’ allée des métiers du Salon Emmaüs de Paris par Vasile de la communauté d’Emmaüs Paris.
#emmaüs
#emmabuntüs
#allée des métiers
#salon Emmaüs Paris
▻http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/une-nouvelle-boutique-emmaus-s-installe-a-la-caserne-de-reuilly/rub_1_actu_143629_port_24329
Une nouvelle boutique Emmaüs s’installe à la caserne de Reuilly
Ici on répare, on valorise, on recycle
A la nouvelle boutique l’espace est suffisamment grand pour organiser la réparation sur place. Deux ateliers jouxtent la boutique, un pour la menuiserie et un autre pour l’électroménager. A l’atelier de menuiserie, Jean Paul, menuisier charpentier de formation, s’active déja à remettre en état une commode années 1950 dont les tiroirs ne fonctionnent plus.
Un peu plus loin, c’est Adama et Pierre qui installent l’atelier de réparation de l’électroménager. Après trois semaines de formation par un compagnon qui leur a transmis son savoir, ils vont remettre en état tout les appareils réparables. Pour ceux qui ne le sont pas, ils seront transformés en pièces détachées.
Des ordinateurs à partir de 50€
Des ordinateurs à partir de 50€ ? Ce n’est pas un rêve, on en trouve à la boutique. Jack et Patrick équipent les ordinateurs périmés (plus compatibles avec windows) d’un logiciel libre Emmabuntus , qui offre une soixantaine d’applications (bureautique, vidéos, traitement des photos, jeux éducatifs pour les enfants...). Selon l’usage, ils sont conçus avec trois niveaux de difficultés.
]]>▻http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/index.php/Reemploi_Linux
Cette page recense les Communautés Emmaüs, et associations utilisant les distributions Linux pour le reconditionnement d’ordinateurs. Certaines communautés Emmaüs ont arrêté le reconditionnement sous Emmabuntüs par manque de bénévoles pouvant les aider, et si vous pensez pouvoir les aider n’hésitez pas à prendre contact avec nous.
]]>►http://www.lfdw.fr/le-guide-de-migration-de-windows-xp-vers-Linux
Windows XP arrive bientôt en fin de vie. Ce sont des millions de PC qui ne vont plus recevoir aucune mise à jour de sécurité. Ces machines typiquement anciennes ne sont pas aptes à faire tourner Windows 7 ou 8. Trois solutions s’offrent aux utilisateurs concernés :
Casser la tirelire pour un nouveau PC, vendu avec Windows 8,
Casser la tirelire encore plus fort pour passer chez Apple,
Conserver le PC et remplacer Windows XP par une distribution Linux légère.
Cette dernière option a l’avantage d’être gratuite, tout en vous donnant accès à un système à jour, immunisé contre les virus et autres malwares qui visent Windows, et l’accès aux applications importantes : Firefox, Google Chrome, Skype, LibreOffice.
Installer Linux sur un PC n’est pas aussi difficile que vous pouvez le croire. Mais avant l’installation elle-même, c’est à la migration de vos données qu’il faut penser.
Migrer une vieille machine sous Linux, c’est lui donner une seconde vie. Le système est beaucoup moins gourmand que Windows, et vous trouverez votre machine beaucoup plus rapide et agréable à utiliser. Si jamais vous partez quand même pour un nouvel ordinateur, pensez à donner votre ancienne machine à une association comme Emmaüs.
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