• Et Emmaüs inventa les compagnons esclaves
    http://www.loi1901.com/association-loi-1901/et-emmaus-inventa-les-compagnons-esclaves.php

    Mais comment est-on passé de la politique d’accueil inconditionnel d’Emmaüs, qui a toujours accepté toute personne sans se soucier des conditions de nationalité ou de niveau social, à une sélection drastique basée sur l’intérêt que représente pour la communauté accueillante, les diplômes ou autres compétences (permis poids-lourd ...), indispensables sésames pour un toit et une maigre pitance ?

    Pris entre le marteau et l’enclume, et comme beaucoup de structures de lutte contre la précarité, Emmaüs a dû se « professionnaliser » à la va-vite, entre 2002 et 2007 sous la présidence d’un certain Martin Hirsch. L’homme n’est pas mauvais, mais est-il bon ? Il est à l’origine du Revenu de solidarité active (RSA) dont on sait aujourd’hui à la fois les méfaits et les limites...

  • Pour Emmaüs, la répression est plus forte que la solidarité !
    https://paris-luttes.info/pour-emmaus-la-repression-est-plus-3691?var_mode=calcul

    Retour sur les arrestations de nos 4 camarades et le dispositif d’hébergement pour les migrant-es et communiqués des grévistes du centre d’hébergement Emmaüs Pernety.

    #migrants #repression #emmaüs

  • La garde à vue des quatre soutiens aux #réfugiés de Pernety prolongée : Appel à rassemblement à 18h le 14 août - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/la-garde-a-vue-des-quatre-soutiens-3683

    Dans le cadre de la lutte des réfugiés de la chapelle expulsés le 2 juin, 40 migrants hébergés dans un centre #Emmaüs dans le 14ème arrondissement de Paris ont entamé une #grève_de_la_faim le 11 août au soir. Ils protestent contre leurs conditions d’hébergement et l’absence de leur prise en charge administrative. En effet il n’y a aucun suivi de leur dossier de demande d’asile. Dans l’après-midi du 12 août, quatre soutiens sont venus exprimer leur #solidarité. À cette occasion les #migrants ont demandé à voir des représentants de la #mairie_de_Paris et de l’#Ofpra. Ils ont décidé d’occuper le centre en attendant leur venue.

    En réponse à cette demande Emmaüs a fait appel aux forces de l’ordre. D’après les témoignages des migrants hébergés dans ce centre, la police est entrée par la force et a procédé à l’#arrestation des quatre soutiens présents. L’un d’entre eux est demandeur d’asile.

    À la suite de leur arrestation, Emmaüs a déposé plainte contre eux pour #séquestration. Le soir même, la mairie de Paris, la préfecture et #Emmaüs publient un communiqué commun. Ils y réfutent toutes contestations des migrants et accusent nos camarades de contraintes physiques sur les personnes présentes au centre d’hébergement.

    La démarche du monstre à trois têtes est claire :

    – décrédibiliser toute forme de lutte et de solidarité.
    – véhiculer une image des migrants dépendants et incapables de construire eux mêmes leur mobilisation.
    – Décourager toute volonté à rejoindre des luttes telle que celle-ci.

    (...) Nous exigeons toujours la libération de nos quatre camarades et l’abandon de toutes poursuites judiciaires.(...)

    Nous appelons à un rassemblement devant le commissariat au 27 boulevard Bourdon 75004 Paris, Métro bastille à 18h.
    D’ici là n’hésitez pas appeler le commissariat pour exiger leur libération au 01 40 29 22 00

    #occupation #crimminalisation

    • Affaiblir. Invisibiliser. Désinformer. Criminaliser. Anne Ablis
      http://blogs.mediapart.fr/blog/anne-ablis/130815/affaiblir-invisibiliser-desinformer-criminaliser

      Mardi 12 Août, 18h30 / Information : sur les pages d’un simple carnet, écrites à la main, les « demandes » des migrants ayant motivées leur démarrage d’une grève de la faim sont alors rédigées : en français, et en arabe.

      Mardi 12 Août, même heure, 18h30 / Des photos de l’action entreprise par les migrants habitant dans ce centre circulent sur les réseaux sociaux, soit un simple....sitting.

      Parallèlement, en soutien à l’action entreprise par les 40 migrants habitant dans ce centre, et selon la communication des informations transmises sur les réseaux sociaux du démarrage de leur grève de la faim pour faire entendre leurs demandes, « des soutiens » rejoignent le lieu.

      Entre 18h30 et 19h00 les salariés du Centre demandent l’intervention de la Police.
      19 heures : le syndicat UNSA-Police publie sur son compte Twitter @UNSAPOLICE des membres d’Emmaus séquestrés par des migrants dans un hôtel ! Bon courage aux collègues sur le dispo !"
      19h20 : intervention de la part des forces de police sur place depuis 19 heures [5 cars de Police] !!!
      Entrée de la Police à l’intérieur du Centre…
      Dans la foulée (de 19h20), quatre « personnes » sont arrêtées par les forces de Police (5 cars de policiers donc…] : ces quatre personnes sont « quatre » soutiens…. Peut-être, je dis bien « peut-être » n’en y-avait-il….pas d’autres, tout simplement !!!!!

      Et selon le communiqué de Presse de l’Etat, de la Ville de Paris…et d’Emmaüs, ça devient quoi ?
      Et bien voir ci-dessous :
      En premier lieu et avant toute chose, une « intrusion » d’une « poignée de militants » dans le centre d’hébergement de migrants situé rue Raymond Losserand dans le 14ème arrondissement.

      La grève de la faim décidée le matin même de ce 12 août par les 40 migrants habitant ce Centre pour faire entendre leurs demandes ? Et bien, pfffttt, ça-n-a-ja-mais-ex-is-té !!!!!!

      « Ces individus » [donc les « militants » ayant procédé à une « intrusion »] ont « proféré » des « allégations » soit selon le Larousse, des « affirmations (…) infondées et mensongères »
      Ces affirmations (…) infondées et mensongères ne sont autres que…..les demandes et les revendications consignées, par écrit, à la main, en arabe et en français, quelques heures plus tôt, à l’initiative des migrants habitant dans ce Centre…

      (...) Ces fondements de l’action entreprise par les migrants n’existent plus… Elles deviennent les affirmations proférées par des personnes extérieures au Centre, affirmations qui n’ont pas lieu d’être.
      Etc
      Etc
      Etc

  • Article 13

    Une #traversée sous le signe de l’article 13 de la déclaration universelle des droits de l’Homme. Entre le 08 au 14 août 2015.

    Face à la tragédie humaine qui se joue tous les jours en Méditerranée, face aux conséquences assassines de l’Europe forteresse, face aux dérives langagières du personnel politique sur les personnes migrantes, face à l’indifférence générale que suscite leur terrible sort, face à la montée des égoïsmes nationaux… Deux parfaits anonymes, Maria Guerra et Alain Gomez ont décidé de réagir en déclarant, à leur manière, l’urgence sur l’article 13 de la Déclaration universelle des droits de l’Homme. Un article qui affirme le droit de chacun à circuler librement sur la planète. Un droit aujourd’hui paradoxalement refusé à ceux qui le plus souvent n’ont d’autre solution que l’exil pour sauver leur vie.


    http://article13-emmaus.org/01

    #solidarité #migration #réfugiés #Déclaration_des_droits_de_l'homme #article_13 #libre_circulation #Emmaüs #Gibraltar #détroit_de_Gibraltar

    • #Now #Occupation du local de Ni Putes Ni Soumises au 70 rue des Rigoles par les #migrants de la Chapelle.

      Besoin de soutien, risque de flics.

      Leur revendication : disposer d’un #lieu_collectif à Paris même pour l’accueil, l’hébergement et l’information des migrants. #occupation

      Le mouvement a été rejoint par des Afghans qui campaient porte de la Chapelle sur le bord du périph’.

      Parmi eux, des migrants de Pajol laissés sur le carreau par les évacuateurs hier matin ou qui ont refusé leur évacuation.

      https://twitter.com/OlivierCyran

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      Les réfugiés de Pajol « évacués » sans violence mais toujours sans préavis, Carine Fouteau
      http://www.mediapart.fr/journal/france/290715/les-refugies-de-pajol-evacues-sans-violence-mais-toujours-sans-preavis?ong

      Après avoir été réveillés par surprise ce mercredi, 250 exilés ayant trouvé refuge devant la Halle Pajol à Paris ont été relogés dans des centres d’hébergement. Mounir vient du Mali. Il raconte ses trois premières semaines passées en France dans ce campement sans point d’eau ni toilettes.

      Les Parisiens sont endormis. Les réfugiés installés sur des matelas devant la Halle Pajol aussi. Une petite centaine d’hommes et de femmes, fonctionnaires pour la plupart, se sont donné rendez-vous à l’aube dans un bistrot, à quelques centaines de mètres de là, plus au nord, place Hébert, dans le XVIIIe arrondissement de Paris. Ils échangent les dernières instructions, qui va faire quoi, à quel moment. Ils sont prêts. Groupés, costumes et chaussures de ville, ils descendent la rue Pajol jusqu’à la Halle.

      Dans un silence plombant, ils prennent possession des lieux. Il est 7h30, l’opération d’« évacuation » a commencé, la septième au moins à Paris depuis le 2 juin, quand les tentes de La Chapelle ont été détruites. Celle-ci s’accompagne de propositions de relogement, comme d’autres précédemment. La présence de ces agents – de la ville de Paris, de la région, de la préfecture de police, de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (#Ofpra) et des deux associations partenaires, #Emmaüs Solidarité et #France_terre_d’asile – sort brutalement les migrants de leur sommeil.

      Les couvertures se soulèvent, des visages stupéfaits apparaissent. Sans cri, sans bruit, les migrants se redressent, s’assoient sur les matelas, se vêtent, avec lenteur, sous les yeux de ces gens qui les réveillent par surprise. Un photographe de la préfecture s’approche. Sans en demander l’autorisation, il déclenche son appareil. Un réfugié, en train de lacer ses chaussures, réagit, indigné. Quelques journalistes ont été prévenus la veille au soir que « quelque chose se préparait le lendemain matin très tôt », avec interdiction d’ébruiter l’information. Aucune indication sur le lieu. Dans la nuit, un SMS tombe : rendez-vous est donné à 7 heures, dans le XVIIIe, mais le secret est gardé jusqu’à la dernière minute. Austerlitz, porte de Saint-Ouen, Pajol ? Ce matin, ce sera Pajol : la mairie de Paris prend prétexte d’un courrier adressé par « des commerçants et des riverains » – et de la dégradation des conditions de vie sur le campement – pour intervenir.

      Pourquoi cette absence de préavis ? Pourquoi réveiller les personnes en plein sommeil ? « Notre présence matinale s’explique par le fait que nous souhaitons toucher le maximum d’occupants. Si nous étions venus plus tard, certains auraient raté les bus et seraient revenus le jour même ou les jours qui suivent, indique un responsable du cabinet d’Anne Hidalgo présent dans le cortège. Quant à l’effet de surprise, nous l’assumons : si on prévenait à l’avance, des groupuscules radicaux viendraient perturber l’opération. » Dans les discours de la maire socialiste de la capitale, les Parisiens venus apporter leur aide aux réfugiés sont félicités parce qu’ils font preuve de « solidarité ». Mais, sur place, ils sont considérés par les représentants de la ville et de l’État comme des gêneurs. La faute aux activistes, donc, « qui instrumentalisent les migrants ».

      La suite se déroule dans le calme. Le directeur général de l’Ofpra, Pascal Brice, prend l’initiative. Les 250 exilés, des Soudanais pour la plupart, sont invités « amicalement » à se placer en cercle autour de lui. Tout le monde est là. Il se lève, théâtral, salue ses interlocuteurs et les remercie d’être présents. Son discours est rodé. Il répète à peu de choses près ce qu’il a eu l’occasion de dire lors des deux évacuations précédentes : « Nous croyons que votre dignité est telle que vous ne pouvez pas vivre dans ces conditions. Nous savons tous que vous avez vécu des moments très difficiles avant d’arriver en France. […]. Nous sommes là pour vous faire une proposition, ici, aujourd’hui, maintenant. » Cette proposition, à prendre ou à laisser, consiste en une place dans l’un des centres d’hébergement d’urgence de Paris ou de la région parisienne, avec la promesse d’un accompagnement individualisé.

      Les demandeurs d’asile pourront rester jusqu’au terme de leurs démarches, affirme-t-il. Pour les autres, c’est moins clair. À quelques-uns, il parle d’« un mois minimum ». Nouveauté par rapport aux opérations passées, un document d’information (en français, anglais ou arabe) est distribué en guise de garantie. Les réfugiés apprécient le geste. La température a baissé ces derniers jours : beaucoup grelottent. À 9 heures, la plupart d’entre eux montent dans la dizaine de bus mis à disposition. Les quelques mineurs isolés et les familles sont envoyés dans des structures adaptées, certaines femmes devant faire l’objet d’un suivi particulier en raison des violences dont elles auraient été victimes depuis leur arrivée en France, selon les travailleurs sociaux venus les rencontrer.

      « C’était trop sale, il y avait des moustiques, ou alors c’était la gale »

      Mounir n’est pas Soudanais, mais Malien. Il ne sait ni lire ni écrire, mais il a pris le papier distribué par l’Ofpra « au cas où ». Né il y a quarante-trois ans dans une zone désertique, au nord de Kidal, il parle bien le français. Touareg, sans religion, il a fui son pays. Tout à la fin de l’entretien, ses yeux se ferment : il a laissé derrière lui sa famille. Sa femme et l’un de ses fils ont été tués « par une tribu rivale ». « Chez nous, tu es mort ou tu cherches une solution. Le danger est partout », lance-t-il.

      Il confirme que personne n’avait été prévenu de la visite de « tous ces officiels ». Il ne s’en offusque pas, rien ne l’étonne plus. Il ne se plaint même pas des fortes pluies qui ont lessivé Paris ces derniers jours. Il montre juste la bâche qui lui a fait office d’abri. « Je n’ai pas été trop mouillé, ça va, merci », dit-il. Prêt à s’en aller, il a enfilé un maigre sac à dos sur ses épaules et cherche un sac plastique pour y glisser un drap. Il a quitté son village natal, où il possédait des vaches et des chameaux, il y a plus d’un an. Après avoir travaillé en Libye, il en est parti parce qu’il s’y sentait menacé. « Nous, les Touareg, ils nous pourchassent pour nous obliger à faire la guerre », affirme-t-il. La Méditerranée, il la traverse avec 300 personnes sur un bateau prévu pour en transporter 80.

      À Paris, Mounir a d’abord trouvé refuge dans un parc à proximité de la station de métro La Chapelle. Il en est vite parti. « C’était trop sale, il y avait des moustiques, ou alors c’était la gale. Les gens se grattaient tout le temps », raconte-t-il. À Pajol, il y a passé trois semaines. Sans toilettes ni point d’eau. La mairie de Paris a attendu la veille de l’évacuation pour faire installer des sanitaires. Elle a aussi fermé à plusieurs reprises le jardin proche de la Halle, seul endroit équipé d’un point d’eau, de peur que le campement ne s’y étende. Ce matin, les réfugiés se brossaient encore les dents, accroupis, avec l’eau du caniveau, sans qu’aucun tuyau ou système de dérivation n’ait été prévu, alors même que les collectivités territoriales sont tenues par le code qui les régente de mettre en place les équipements sanitaires de base, y compris lors d’occupations sans autorisation.

      « Notre priorité a été de trouver des places dans des centres d’hébergement, avec des lits et des douches, plutôt que d’ajouter du confort, si on peut dire, dans ce type de campement. Nous devons trouver l’équilibre entre un minimum de salubrité et ne pas encourager une installation durable », indique-t-on dans l’entourage de la maire. L’un des membres du comité de soutien des migrants de La Chapelle, Nicolas Jaoul, regrette ce type de raisonnement. « Laisser les réfugiés uriner dans des bouteilles d’eau constitue une violation de la dignité humaine, dit-il. Les responsables de cette situation ont peur de l’appel d’air. Ils pensent qu’en mettant le campement aux normes, ils créent les conditions de nouvelles arrivées. Mais les nouvelles arrivées n’ont rien à voir avec un lavabo ou des toilettes sèches. Les gens partent de chez eux parce qu’ils fuient la guerre ou la misère. »

      Au fur et à mesure des expulsions-évacuations, l’administration a changé sa gestion. Finis les cars de CRS pour emmener les migrants. Seuls quelques motards ont patienté à l’écart, debout à côté de leurs véhicules. La rue n’a été bloquée que brièvement. Aucune violence n’a été constatée, à la différence de ce qui s’était passé le 8 juin, lorsque des élus avaient été malmenés et des réfugiés interpellés. En s’adressant aux exilés, Pascal Brice s’est engagé à ce qu’ils ne soient pas éparpillés dans des hôtels à l’autre bout de la région pour quelques nuits sans repas, contrairement à ce qui s’était produit lors des premières évacuations. Du côté des autorités, les uns et les autres sont prêts à admettre des « erreurs », tout du moins des « incompréhensions ». La prochaine étape pourrait être de prévenir à l’avance les personnes qu’elles vont recevoir de la visite, suggère une habitante du quartier.

      Sur 1 000 personnes arrivées à Paris ces dernières semaines, 800 sont hébergées, les autres étant sorties du dispositif. En fin de matinée, le service propreté de la ville déblayait les lieux vidés. Quelques réfugiés, partis tôt pour apporter à l’Ofpra leur dossier de demandeurs d’asile, revenaient, dépités de voir que leurs compagnons d’infortune avaient disparu. Une poignée d’autres, plus jeunes, erraient dans les rues. Quelques heures plus tôt, ils avaient refusé de monter dans les bus avec une explication, limpide : « We’re going to Calais. »

  • « Les 250 #migrants des Jardins d’Eole (18e arrondissement de Paris) ont été #évacués dans le #calme »
    http://tempsreel.nouvelobs.com/en-direct/a-chaud/3971-migrants-migrants-jardins-arrondissement-paris-evacues.htm

    Plus de 200 migrants, qui campaient depuis quelques jours aux jardins d’Eole à Paris (18e arrondissement, photo), ont été évacués en bus, dans le calme, vendredi pour des centres d’hébergement de la région parisienne.

    Bon, la propagande ne dit pas qu’une délégation de la mairie de Paris, partis (#PC, #Verts...), #OFPRA, France Terre Asile (#FTDA), #Emmaus sont arrivés sans prévenir (sauf un -1- journaliste) ni laisser aux migrants le temps de décider collectivement (menace implicite d’intervention pour qui n’accepterait pas de partir, #lameilleuredespolicesneportepasluniforme). Pour l’instant Le Monde et Libération n’ont rien publié. Je rassemble ici des infos glanées par mel, tel, sms et twiter

    une vidéo des propos du directeur de l’OFPRA sur place
    https://app.dumptruck.goldenfrog.com/p/vXemI-x05t/20150619_103415.mp4

    Je cite (3’à 5’) : « C’est un engagement de l’OFPRA pour ceux qui sont
    dans une démarche de demande d’asile ou qui vont entrer dans une
    démarche de demande d’asile, l’OFPRA sera là pour les accompagner. Pour tous ceux qui veulent demander l’asile, il y aura des hébergements de prévu. Vos situations personnelles seront étudiées aux centres. C’est la même chose pour ceux qui ne veulent pas demander l’asile. La proposition vaut pour tous, aujourd’hui, maintenant ».

    Puis un migrant (8’50) : « Nous avons besoin de garanties pour que nous ne nous retrouvions pas à la rue comme la dernière fois ».

    La proposition : environ 200 places dans 6 centres (5 à Paris et un à
    Pantin) gérés par Emmaüs, le CASP et la MISMA (à confirmer pour le
    dernier). 24h sur 24, avec nourriture et accompagnement dans les
    démarches le temps de la procédure.

    Le hic : les délégations sont arrivées sans prévenir, genre « opération
    commando », donc sans laisser le temps aux migrants de s’organiser pour prendre une décision collective et réfléchie.

    La presse ne dit pas non plus que la #police en uniforme était partout dans le quartier avant de bloquer l’accès aux jardins.

    Une info reçue par mel

    Un migrant qui est parti en bus ce matin vers les centres proposés par
    la mairie de Paris est revenu. Il témoigne : il dit qu’ils sont arrivés
    à Vincennes (centre de rétention ou centre d’hébergement Emmaus à côté,ce n’est pas clair), qu’on leur a retiré leur téléphone portable, qu’ils ont vu des chiens et des barbelés et qu’une centaine d’entre eux s’est enfuie. Quelques uns sont à Stalingrad.

    un suivi de cette matinée, avec #photos (dont je sais pas mettre un choix ici...)
    https://twitter.com/RafAvelo

    La Ville de Paris est en train de faire nettoyer le jardin, c’est à dire de piquer et détruire tout ce qui a été laissé sur place (matelas, couvertures, fringues, etc.)

    Une partie des migrants revenus de ce voyage #humanitaire et d’autres qui ne l’avaient pas effectué se retrouvent à Stalingrad avec des personnes #solidaires. Une #assemblée doit avoir lieu sous peu à la Rotonde Stalingrad, merci de prévenir autour de vous.

    • Espérant avoir amélioré son scénario la gauche de gvt promet à nouveau une série d’évacuations
      http://france3-regions.francetvinfo.fr/paris-ile-de-france/2015/06/19/200-migrants-qui-campaient-dans-le-jardin-d-eole-ont-et

      Quelque 150 autres migrants vivent dans un autre #campement à Paris, dans le quartier de la gare d’Austerlitz. « Ils devraient aussi faire l’objet d’une offre d’#hébergement dans les jours qui viennent », a indiqué une source proche du dossier pour qui « le problème est loin d’être terminé : des migrants arrivent tous les jours de Calais ».

    • Via @paris luttes info
      https://paris-luttes.info/l-appel-de-la-chapelle-suivi-de-la-3456

      21h10 : Fin de l’occupation face à la pression policière les occupants sont sortis du gymnases sans violence, les soutiens partent en cortège avenue Jean-Jaurès.
      MàJ vendredi 19 juin à 20 h 30 : 12 nouveaux fourgons de CRS viennent d’arriver.
      20h15 : les gendarmes tentent de pousser les soutiens rassemblés devant le gymnase. De nombreuses personnes à l’intérieur.
      20 h : arrivée de plusieurs camions de gardes mobiles. Besoin de soutien.
      19h20 : #occupation du gymnase Jean-Jaurès au 96 avenue Jean Jaurès, M° Laumière - suite à l’expulsion du jardin d’Éole

    • À 18h, Le Monde titrait lui aussi, à la rubrique immigration et diversité, sur l’évacuation calme (un reste de force « tranquille » ?) sans détails aucun sur ce qui se passe pour les réfugiés qui ont accepté l’hébergement (dont certains sont tout de suite repartis) ni mise à jour sur l’occupation qui a suivi la descente d’humanitaires, de technocrates de la Ville, de responsables politiques (PCF et Verts aux avant postes) et de policiers.
      http://www.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2015/06/19/a-paris-une-evacuation-dans-le-calme-pour-les-200-migrants-du-jardin-d-eole_

      Dans un communiqué, le ministre de l’intérieur et la maire de Paris se sont félicités que « cette opération humanitaire » se soit « déroulée dans d’excellentes conditions ». En milieu d’après-midi, le périmètre du jardin d’Eole était quadrillé par les forces de l’ordre afin que les services municipaux puissent #nettoyer les lieux, occupés depuis une semaine par les migrants.

      À 18h30, Ration ajoute son couinement au happy end étatique : A Paris, une évacuation des migrants sans police (sic) et avec un logement (sic).
      http://www.liberation.fr/societe/2015/06/19/a-paris-une-evacuation-des-migrants-sans-police-et-avec-un-logement_13330

    • Jardins d’Éole (suite) : « T’as pas de papiers, tu bouffes pas »
      https://lignesdeforce.wordpress.com/2015/06/20/jardins-deole-suite-tas-pas-de-papiers-tu-bouffes-pas

      Témoignage (anonymisé par mes soins) d’une militante qui a participé à la lutte de soutien aux réfugié(e)s depuis son origine.

      Hier soir, plusieurs dizaines de migrants (entre 50 et 100) sont retournés aux jardins d’Éole. Parmi eux des gens qui n’avaient pu ou n’avaient voulu monter dans les bus (un jeune homme par exemple m’a dit que lui il n’avait pas eu confiance). D’autres qui ont été emmenés à Vincennes dans le bâtiment du centre de rétention transformé en centre d’hébergement d’urgence et qui affolés par les flics, les chiens, les barbelés et le fait qu’on leur aie confisqué leur portable ont préféré partir (eux ils disent s’enfuir). D’autres encore qui même si ils dormaient ailleurs avaient pris l’habitude de venir là au jardin pour y trouver un peu de chaleur humaine ou de quoi manger sans être dans un rapport de charité mais de #partage.

    • Depuis l’évacuation d’Éole, mel.

      Ce soir la rage seulement, triste et désespérée. L’espoir seulement qu’elle fera des vagues.

      Aujourd’hui, vendredi 19 juin, la mairie, l’Ofpra (dont le directeur s’est déplacé !) acompagné par des associations (Emmaüs, France Terre d’Asile) et des forces de gauche (élus et militants du PCF, PG et EELV) sont venus sur le campement de migrantEs dans le 18è au Jardin d’Eole. Derrière eux et elles, des cars pour embarquer les migrantEs. Et derrière ces cars, ceinturant le quartier, des dispositifs policiers prêts à intervenir. Derrière encore, les camions de nettoyage pour faire disparaître toute mémoire de ce campement où une solidarité incroyable s’était organisée depuis une semaine.

      Le marché proposé aux migrantEs est un ultimatum : vous acceptez des hébergements et un suivi juridique à nos conditions ou on vous expulse. Tout délai est refusé aux migrantEs, pas même quelques heures pour réfléchir, se réunir, discuter, s’informer auprès d’autres sources, imposer aux moins certaines conditions.
      Derrière la carotte pour ces morts [?] d’asile - un toît ne serait-ce que pour quelques nuits, un espoir, aussi vague soit-il, de régularisation - le bâton de la police.
      Dormez braves gens, le pouvoir s’occupe des migrantEs. Adoubé par des bonnes consciences associatives et politiques.

      Poser des questions formule parfois déjà les réponses :
      – 220 places d’hébergement, débloquées soudain : alors que valaient les arguments qui expliquaient que ce n’était pas possible auparavant ?
      – Si, comme s’est engagée la marie, il ne s’agit pas d’hébergements d’urgence pour quelques nuits, qu’est-ce qui explique qu’on ne pouvait laisser le temps aux migrantEs de se concerter, d’attendre le lendemain voire même quelques heures pour donner leur réponse ? Après des mois où on les a laisséEs à la rue.
      – Quid des migrantEs qui n’étaient pas sur le campement au moment de cette opération ?

      Nous avons déjà montré qu’il existait, dans le quartier de La Chapelle, des bâtiments vides depuis des années pouvant héberger bien plus de 200 migrantEs. Ainsi l’ancienne caserne de pompiers occuppée brièvement qui fait plus de 5000 m². Nous tenons aussi à disposition de la mairie de Paris plusieurs immeubles vides qui lui appartiennent : des « irresponsables » en occuperont un des ces jours, avec des migrantEs, avec des sans-papiers ou des sans-abris.

      Disons-le simplement : c’est parce que les migrantEs ont décidé de se battre et réussi ainsi à faire de leurs questions de survie une question politique, parce que des centaines d’habitantEs du 18è puis de toute la région parisienne ainsi que des militantEs ont lutté à leur côté, que ce qui n’était semble-t-il pas possible, soudain, l’est devenu. Qui, alors, a instrumentalisé les migrantEs ? Les autorités ou ceux et celles qui ont lutté à leur côté ? Qui s’est soucié de leur sort ? Les autorités les expulsant de lieu en lieu ou ceux et celles qui se sont battus pour ne pas les laisser isoléEs chaque soir ?

      Mais disons-le aussi : cette « solution » n’est pas pour autant une victoire pour les migrantEs. Elle n’est d’ailleurs aucunement inspirée par la reconnaissance de leurs droits sans parler de leur humanité. Simples objets de calculs politiciens.

      Dès l’opération terminée plusieurs dizaines de migrantEs du campement étaient déjà à la rue. Après la tentative avortée d’occuper, pour une nuit, un gymnase, des solutions individuelles ont été trouvées, via la solidarité pour 32 d’entre eux et elles. Cette solution trouvée à 22H30, il suffisait de repasser près du Jardin d’Eole occupé par la police pour retomber sur une cinquantaine de migrantEs déjà revenus du lieu d’hébergement où ils avaient été emmenés juste à côté du... centre de rétention de Vincennes. Certains, revenus d’autres centres mais y retournant pour la nuit racontent que leur portable leur a été pris dans les cars.
      Déjà près de cent migrantEs de La Chapelle sont déjà à nouveau à la rue. Combien dans une semaine, combien dans quinze jours ?
      Et les migrantEs d’Austerlitz, de Gare de Lyon, de Belleville ? De Rennes, de Calais ? Les expulséEs de La Chapelle disperséEs dans des centres de la région parisienne ? Les migrantEs de Vintimille ?
      Et touTEs les sans-papiers, ces migrantEs de longue durée et sans droits ?

      Car l’objectif de cette opération n’était pas de trouver une solution pour les migrantEs. Par des moyens plus hypocrites elle répond à la même logique que les expulsions policières et violentes du square St Bernard et de la Halle Pajol de la semaine passée : briser le regroupement des migrantEs, leur visibilité publique, leur capacité de #lutte pour leurs droits et la #solidarité qui s’étendait.
      Quand les migrantEs, comme les sans-papiers, se rebellent et se montrent ils posent une question hérétique pour l’ordre national : celui des frontières. Et parce que cet ordre national est aussi de plus en plus injuste et inégal il peut se mettre à résonner en colère et en solidarité avec toute une partie de la société. C’est la signification globale de La Chapelle, celle d’un quartier, encore, populaire. C’est pour cela que leur visibilité est inacceptable pour cet ordre. C’est pour cela que cet ordre tremble car on ne pourra résoudre définitivement cette question sans le faire tomber.

      Soyons honnête et cela fait notre rage impuissante ce soir : l’opération a réussi. Le collectif de migrantEs qui se construisait ces deux semaines a été brisé. Ce soir nous étions impuissantEs face aux dizaines de migrantEs revenuEs à leur point de départ, exténuéEs, isoléEs, humiliéEs encore, à la rue...
      Et notre rage est d’autant plus profonde que des partis qui se disent à gauche du PS ont joué les supplétifs de cette opération. La veille, ces partis s’étaient réunis pour affirmer qu’ils étaient favorables à l’occupation d’un lieu collectif et pérenne par les migrantEs et pour planifier une nouvelle manifestation. Mais ils se préparaient à participer à l’opération du lendemain. Nous comprenons mieux pourquoi ils n’avaient pas invité les migrantEs. Nous avons honte pour eux. Nous nous en remettrons. Eux...

      Alors ? Difficile, ce soir, de garder à l’esprit que l’expérience de ces quinze jours de lutte produira des effets. Est-ce ailleurs que dans ce quartier que la dynamique va permettre de redonner une solution pour les migrantEs ici ? Les migrantEs dispersés vont-ils pouvoir se regrouper pour que le collectif se relance, sous une forme ou une autre, condition incontournable pour donner un sens au soutien ?

      Quoi qu’il en soit remercions les migrantEs. Ils et elles ont suscité une dynamique qui avait tendance à se perdre dans notre quartier. Et permis de faire exemple. N’en doutons pas cette vague fera des petits.
      Ce qu’a dit cette expérience et ce qui l’a inspirée c’est que dans notre quartier, comme ailleurs, les migrantEs ne sont pas des victimes à qui on tend simplement la main, ce sont des frères et soeurs de lutte. Des égaux, des égales.
      Cette lutte n’a pas commencé hier, elle ne s’arrête pas ce soir et continue demain.

      Hier notre rage était de solidarité. Ce soir elle est de défaite. Nous croyons qu’elle fera des vagues. Travaillons-y.

      Denis Godard, 20 juin 2015 à 4H00.

    • Après l’évacuation des jardins d’Éole et l’expulsion du gymnase Laumière, des réfugiés se sont à nouveau regroupés, les uns sur l’esplanade Pajol devant la bibliothèque Vaclav Havel, d’autres square de La Chapelle.

      Le soutien sur place a besoin d’être renforcé, n’hésitez pas à passer.

  • http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/index.php/Phosphore_Mars_2015

    Patrick est bénévole à Emmaüs, l’association de lutte contre la pauvreté créée par l’Abbé Pierre. Il a élaboré Emmabuntüs, un système d’exploitation qui redonne vie aux ordinateurs hors d’usage.

    1- Des trésors au fond de nos poubelles

    En France, chaque habitant produit près de 14 kilos de déchets électroniques par an : des téléphones, des ordis obsolètes ou dont on ne sert plus. Plutôt que de les garder dans un placard ou de les abandonner sur le trottoir, de plus en plus de gens ont le bon réflexe de les donner à des associations comme Emmaüs, qui revend des produits d’occasion pour aider les plus pauvres. Mais personne ne veut d’un vieil ordi qui rame et qui plante.

    2- De la bidouille et des lignes de codes

    « Redonner vie aux ordis passe par deux étapes », explique Patrick, l’ingénieur électronique qui a développé ce projet.

    1/ Le matériel : « on récupère un processeur sur un vieux PC, un ventilo sur un autre, une carte-mère sur un troisième. Les bénévoles du collectif Emmabuntüs reconstruisent des machines pour les mettre en état de marche. »

    2/ Le logiciel : ici, pas de piratage de systèmes d’exploitation ni de versions craquées de Microsoft illégales et rapidement obsolètes. « Je me suis inspiré du logiciel libre Ubuntu que des codeurs du monde entier développent bénévolement depuis 10 ans. J’ai mis au point un système d’exploitation gratuit qui tient dans une clé USB et ressuscite les machines, même anciennes, en moins d’une demi-heure : Emmabuntüs . »

    3- Un kit simple mais complet

    « Une fois reconfigurées, ces machines sont très faciles à utiliser, y compris par quelqu’un n’ayant jamais touché à un ordinateur ». Revendues par Emmaüs à partir de 50 euros - contre environ 200 euros dans le commerce – elles permettent à des étudiants défavorisés, à des chômeurs ou à des personnes en réinsertion de rester connectés. Emmabuntüs fait tourner un navigateur Internet, un traitement de texte, un tableur, une messagerie pour consulter des offres d’emploi, trouver des aides, envoyer des CV. Des logiciels comme Skype pour échanger, FreetuxTV pour regarder quelques émissions de télé, un lecteur de MP3 et VLC. Mais peu de jeux (un super Mario chez les pingouins, un jeu de belote…) « Un Français sur cinq n’est pas encore d’ordinateur. Notre projet permet de lutter contre les inégalités face au numérique. »

    4- Une solution qui peut faire le tour du monde

    Patrick a mis Emmabuntüs à disposition gratuitement. En 2014, il a été téléchargé plus de 100 000 fois ! En France mais aussi en Afrique, où des cybercafés l’ont installé pour rendre Internet accessible au plus grand nombre, depuis des ordis souvent anciens. « Emmabuntüs a été intégré aux Jerrys, ces ordis réassemblés dans des bidons en plastique à partir de composants récupérés. Le JerryClan de Côté d’Ivoire développe des usages innovants : JerryTub pour le suivi des malades de la tuberculose, m-Pregnancy pour le suivi des femmes enceintes, OpenDjeliba, une plate-forme collaborative d’information citoyenne, et Môh Ni Bah pour la déclaration des naissances en zone rurale. »

    http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/images/0/00/Phosphore_Mars_2015_Ils_inventent_demain_Emmabuntus_Poster.p

    Article écrit par Anne-Sophie Chilard pour Le magazine Phosphore

    #DEEE
    #emmaüs
    #recycler-vieux-pc
    #phosphore

  • http://www.lavie.fr/hebdo/2015/3625/emmabuntus-des-ordinateurs-pour-tous-emmabuntus-des-ordinateurs-pour-tous-17-0

    Un collectif de bénévoles, partenaire d’Emmaüs, utilise un logiciel libre, Ubuntu, pour donner une nouvelle jeunesse au matériel informatique .

    En France, environ 20 kg de déchets électroniques par personne, dont la majorité n’est pas recyclée, sont produits chaque année. Pour éviter ce gaspillage, une vingtaine de bénévoles se réunissent chaque semaine dans les communautés Emmaüs de Perpignan, Dijon et Paris pour reconditionner le matériel informatique collecté par les compagnons. L’équation est simple. « Un ordinateur en panne peut être vendu 50 centimes en tant que déchet d’équipement électronique ou 50 € tout équipé et prêt à l’emploi », explique Patrick, le fondateur du collectif, ingénieur électronique dans une grosse société parisienne.

    Mais remettre l’appareil en état de marche ne suffit pas. Il faut aussi installer dessus un système d’exploitation, et cela coûte cher. Pour contourner les géants du secteur, Patrick s’est tourné vers l’univers du logiciel libre. Grâce au système Ubuntu, une suite en libre accès créée par le milliardaire Mark Shuttleworth, il a mis au point Emmabuntüs (contraction d’Emmaüs et Ubuntu) qui s’installe facilement, à l’aide d’un DVD.Le système fonctionne sur des ordinateurs, même anciens, avec peu de mémoire, et contient la plupart des logiciels nécessaires au monde de l’entreprise, de la vie de famille, de l’école…

    « Une soixantaine d’applications sont installées automatiquement, par exemple Skype pour téléphoner gratuitement via Internet, la suite bureautique Libre Office ou des jeux éducatifs », explique Jack, pilier du collectif. Depuis que ses parents ont acheté un ordinateur reconditionné au magasin Emmaüs de la rue Serpollet, à Paris XXe, Stone, 12 ans, utilise Emmabuntüs pour accéder à ses devoirs en ligne. À Saint-Ouen-l’Aumône, dans le Val-d’Oise, c’est le Secours catholique qui a équipé dix machines pour ses séances d’initiation à l’informatique. En luttant à la fois contre le gaspillage et la fracture numérique, Emmabuntüs revisite à l’ère numérique le projet de l’abbé Pierre.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=wq2kpD6QnBk

    #emmaüs
    #abbé-pierre
    #Paris
    #ordinateur

  • http://www.ladepeche.fr/article/2014/04/27/1871056-pamiers-emmaues-robert-son-genie-c-est-l-informatique.html

    Pamiers. Emmaüs : Robert, son génie c’est l’informatique

    Robert Vardanyan a décidé de mettre trente ans d’expertise dans l’informatique au service des compagnons d’Emmaüs. Il répare ainsi deux ordinateurs par jour.

    Collecter des meubles, objets, vêtements, matériels informatiques, électroménager, machine à coudre et remettre le tout en état de marche. Voilà de quoi rassasier les compagnons d’Emmaüs, qui développent un véritable savoir-faire, tous les jours de la semaine, au quartier général de la communauté, zone du Pic. Sur la palette, très large, des compétences au sein de cette communauté très soudée, rencontre avec un homme clef : Robert Vardanyan, compagnon d’Emmaüs depuis 5 ans, un génie du bricolage informatique, qui sait réparer les PC, avec ses doigts de fée. « Tout ce qui passe entre mes mains doit obligatoirement se remettre à fonctionner », explique Robert. Il connaît particulièrement bien le monde de l’informatique et de l’audiovisuel, pour avoir exercé dans le métier, en Arménie, pendant 30 ans. Arrivé en France, il se mettra rapidement au service d’Emmaüs, partageant ainsi son savoir-faire au sein de la communauté. « C’est une chance d’avoir dans ses rangs une personne comme Robert, qui sait vraiment tout faire avec les ordinateurs », insiste Fabien Paul, responsable d’Emmaüs, qui peut compter sur ce bricoleur hors du commun.

    « Des objets qui retrouvent une nouvelle vie »

    « Vous voyez toutes ces machines, montre Robert, planté sur son tabouret, dans une jungle de fils et de microprocesseurs. Sur cette unité centrale, par exemple, je vais prendre pièces ou composants en état de marche qui serviront de rechange pour les autres ». Boîtiers, alimentation, audio, carte son, graveur, barrettes mémoire, processeurs n’ont plus aucun secret pour l’informaticien. Il confie « remettre sur pied deux ordinateurs par jour, minimum ». Une mécanique pointue pour cet homme qui ne voit pas passer les heures, tournevis et outils de précision en main. « Outre ma passion pour l’informatique, ajoute-t-il, j’aime aussi remettre en état machines à coudre et pendules, des objets qui retrouvent une nouvelle vie après un passage dans mon atelier ». Une compétence professionnelle reconnue, au service d’une communauté qui, dans un monde où l’électronique et l’informatique font partie du quotidien, aurait bien du mal à s’en passer.

    #recycler-vieux-pc
    #emmaüs
    #ariège

  • http://www.rhone-alpesolidaires.org/trira-une-entreprise-qui-transforme-et-se-transforme-en-contin

    TriRA, une entreprise qui transforme et se transforme en continu !

    http://www.rhone-alpesolidaires.org/files/styles/illustration/public/une-trira.jpg?itok=xmsALCmp

    Chez TriRA, réparer, reconstruire, réinventer, est plus qu’une activité économique, c’est avant tout un état d’esprit, une manière de fonctionner. Cette entreprise située à Pont-Evêque dans le Nord Isère et dont l’activité principale est la collecte, le traitement et la valorisation des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE pro), fête cette année ses 10 ans. L’occasion de jeter un œil dans le rétro et de regarder les projets inscrits dans le viseur !
    Rencontre avec son directeur, Gabriel Jobin.

    Il y a 10 ans, TRI RA était une EURL, qui est aujourd’hui SARL et deviendra demain une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif). La mutation, ça vous connaît ?!

    Oui en effet ! TRI RA sait se renouveler et s’adapter à son environnement, c’est d’ailleurs pour répondre à un besoin local et économique que la structure a vu le jour en 2004. Au début des années 2000, Emmaüs Bourgoin-Jallieu, acteur central de la collecte et du réemploi d’objets dans le Nord-Isère était régulièrement sollicité par les entreprises locales pour gérer la récupération de leurs matériels informatiques obsolètes/usagers. En tant qu’association à but non lucratif, la communauté d’Emmaüs Bourgoin ne pouvait proposer des prestations payantes et donc satisfaire à la demande croissante de ces entreprises. C’est ainsi queTRI RA a été créée en statut EURL pour satisfaire la gestion du DEEE au niveau local, se positionnant ainsi comme une entreprise à vocation environnementale et reposant sur un projet économique.
    Puis en 2008, les Ateliers du Bocage (branche insertion Emmaus France), acteur majeur du traitement DEEE et téléphonie dans les Deux-Sèvres, nous ont rejoints dans notre aventure. Dans une stratégie d’essaimage national, nous étions un partenaire idéal pour développer et professionnaliser l’activité DEEE pro des Ateliers du Bocage en région Rhône-Alpes. En effet, Les Ateliers du Bocage bénéficiant d’accords de partenariats nationaux avec des grands comptes, nous permettions de répondre favorablement à leurs besoins en matière de gestion et de traitement des DEEE pour leurs filiales régionales.
    TriRA s’est alors transformé en SARL, avec deux actionnaires associatifs : Emmaus Bourgoin-Jallieu et les Ateliers du Bocage. Un modèle juridique peu commun !

    Vous êtes une entreprise insérante, mais pas d’insertion, qu’est-ce que cela signifie ?
    Nous avons toujours souhaité faire reposer notre projet économique sur des fonds propres et en évitant d’être tributaires de subventions. Tout d’abord parce que les objectifs fixés pour l’obtention de financements publics ne correspondent pas à notre réalité terrain ; privilégier le taux de sortie positive d’un maximum de salariés en insertion, n’est pas gage de qualité ni d’insertion durable. Dans notre démarche, nous offrons la possibilité à des personnes éloignées du milieu professionnel, de retrouver non seulement un emploi, mais aussi avec pour finalité, signer un CDI. Les 9 salariés que comptent TRI RA ont été embauchés en contrait aidés et sont aujourd’hui en contrat indéterminé. 9 emplois ça paraît peu, mais ce qui compte pour nous, c’est la pérennité de leur emploi.

    http://www.trira.com

    #rhône-alpes
    #emmaüs
    #réemploi

  • Emmabuntüs : Ubuntu pour Emmaüs

    http://open-source.developpez.com/actu/77110/Emmabuntus-Ubuntu-pour-Emmaus-reconditionner-les-ordinateurs

    Emmabuntüs est fournie avec l’environnement Xfce. Une icône dans le dock « All » permet d’installer LXDE pour avoir un environnement de bureau plus léger et une consommation de mémoire moindre, cependant Emmabuntüs ne pourra pas fonctionner sur un ordinateur doté d’un processeur Intel Pentium III à 800 MHz et 256 Mo de ram comme Lubuntu 14.04 LTS installé par Mikedafunk.

    Emmabuntüs fonctionne agréablement sur un ordinateur équipé d’un processeur AMD Athlon xp 2000+, 1 Go de ram, 20 Go d’espace disque pour le système, une carte graphique agp 8x pour exécuter les jeux comme SuperTuxKart.

    #emmaüs
    #ubuntu
    #recycler-vieux-pc
    #developpez

  • http://emmabuntus.sourceforge.net/blog/le-22-juin-2014-emmabuntus-2-fete-le-salon-emmaus

    Cette mise à jour est livrée pour améliorer le travail de reconditionnement des communautés Emmaüs qui utilisent Emmabuntüs, et nous soutiennent comme Emmaüs : Paris, Montpellier et Annemasse.

    Pour la première fois le travail de reconditionnement sous Emmabuntüs sera présenté sur l’ allée des métiers du Salon Emmaüs de Paris par Vasile de la communauté d’Emmaüs Paris.

    #emmaüs
    #emmabuntüs
    #allée des métiers
    #salon Emmaüs Paris

  • http://www.paris.fr/accueil/accueil-paris-fr/une-nouvelle-boutique-emmaus-s-installe-a-la-caserne-de-reuilly/rub_1_actu_143629_port_24329

    Une nouvelle boutique Emmaüs s’installe à la caserne de Reuilly

    Ici on répare, on valorise, on recycle

    A la nouvelle boutique l’espace est suffisamment grand pour organiser la réparation sur place. Deux ateliers jouxtent la boutique, un pour la menuiserie et un autre pour l’électroménager. A l’atelier de menuiserie, Jean Paul, menuisier charpentier de formation, s’active déja à remettre en état une commode années 1950 dont les tiroirs ne fonctionnent plus.

    Un peu plus loin, c’est Adama et Pierre qui installent l’atelier de réparation de l’électroménager. Après trois semaines de formation par un compagnon qui leur a transmis son savoir, ils vont remettre en état tout les appareils réparables. Pour ceux qui ne le sont pas, ils seront transformés en pièces détachées.

    Des ordinateurs à partir de 50€

    Des ordinateurs à partir de 50€ ? Ce n’est pas un rêve, on en trouve à la boutique. Jack et Patrick équipent les ordinateurs périmés (plus compatibles avec windows) d’un logiciel libre Emmabuntus , qui offre une soixantaine d’applications (bureautique, vidéos, traitement des photos, jeux éducatifs pour les enfants...). Selon l’usage, ils sont conçus avec trois niveaux de difficultés.

    #emmaüs
    #Paris
    #recycler-vieux-pc
    #emmabuntüs
    #Reuilly

  • http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/index.php/Reemploi_Linux

    Cette page recense les Communautés Emmaüs, et associations utilisant les distributions Linux pour le reconditionnement d’ordinateurs. Certaines communautés Emmaüs ont arrêté le reconditionnement sous Emmabuntüs par manque de bénévoles pouvant les aider, et si vous pensez pouvoir les aider n’hésitez pas à prendre contact avec nous.

    #emmaüs
    #recycler-vieux-pc
    #emmabuntüs

  • http://www.lfdw.fr/le-guide-de-migration-de-windows-xp-vers-Linux

    Windows XP arrive bientôt en fin de vie. Ce sont des millions de PC qui ne vont plus recevoir aucune mise à jour de sécurité. Ces machines typiquement anciennes ne sont pas aptes à faire tourner Windows 7 ou 8. Trois solutions s’offrent aux utilisateurs concernés :

    Casser la tirelire pour un nouveau PC, vendu avec Windows 8,
    Casser la tirelire encore plus fort pour passer chez Apple,
    Conserver le PC et remplacer Windows XP par une distribution Linux légère.

    Cette dernière option a l’avantage d’être gratuite, tout en vous donnant accès à un système à jour, immunisé contre les virus et autres malwares qui visent Windows, et l’accès aux applications importantes : Firefox, Google Chrome, Skype, LibreOffice.

    Installer Linux sur un PC n’est pas aussi difficile que vous pouvez le croire. Mais avant l’installation elle-même, c’est à la migration de vos données qu’il faut penser.

    Migrer une vieille machine sous Linux, c’est lui donner une seconde vie. Le système est beaucoup moins gourmand que Windows, et vous trouverez votre machine beaucoup plus rapide et agréable à utiliser. Si jamais vous partez quand même pour un nouvel ordinateur, pensez à donner votre ancienne machine à une association comme Emmaüs.

    #emmaüs
    #windows-xp
    #recycler-vieux-pc
    #gnu/linux

  • http://www.de-bric-et-de-broc.fr/que-faire-d-un-vieux-pc/un-second-pc-de-travail-ou-de-secours#lemmabuntüs-1-03

    Lemmabuntüs est une version allégée d’Emmabuntüs, basée sur le bureau LXDE. Au démarrage du live CD, le mode Vesa n’est pas proposé en option. Ceux qui ont des problèmes de carte graphique pourront néanmoins forcer le démarrage dans ce mode en suivant la procédure indiquée dans le test de la distribution Lubuntu.

    L’installation peut se faire à partir du système d’exploitation démarré en live CD. Elle est assez facile à effectuer.

    On se retrouve au démarrage avec un bureau envahi de liens en rapport avec l’association Emmaüs. Un message d’accueil apparaît, proposant d’effectuer diverses actions en soutien à l’association. On pourra détester ce prosélytisme et avoir le sentiment que cette distribution n’est pas destinée à tous publics mais aux personnes souhaitant promouvoir l’association Emmaüs.

    Au 1er démarrage une boîte de dialogue nous propose l’installation des codecs et plugins non libres (tels flash player). Ainsi l’on aura plus facilement accès aux vidéos sur les sites Internet tels Youtube sans aucun paramétrage ou installation supplémentaire.

    D’office le cairo-dock, qui permet d’avoir une barre de lancement d’applications avec effets visuels 3D, est installé. Il sera préférable de le désinstaller sur de très vielles configurations, car gourmand en ressources vidéo et donc susceptible de ralentir le PC.

    Les autres partitions du disque dur sont montées automatiquement, ce qui facilitera l’usage aux personnes venant de Windows et sans expérience sur Linux.

    Le son n’était pas audible au départ ; j’ai cru à un problème de configuration, mais en fait il s’agissait d’un simple problème d’activation par défaut d’une option de sourdine dans le réglage du volume sonore. Cela pourra perturber des utilisateurs novices en informatique.

    Une première tentative de mise à jour du système me propose de ne l’effectuer que de façon partielle en raison de la non-disponibilité de certains paquets, ce que j’accepte, mais la mise à jour ne se fait pas. En fait il faut répondre non, décocher les paquets posant problème dans la liste, et lancer ensuite la mise à jour.

    Après mise à jour le réseau local Windows est reconnu automatiquement et visible dans le gestionnaire de fichiers, PCManFM qui, rappelons-le, nécessite que l’on clique sur « Aller à », « Disques réseaux » pour faire apparaître les réseaux locaux.

    En bureautique, c’est la suite Open office qui est installée par défaut. La francisation des menus système n’est pas parfaite. De nombreux logiciels sont installés d’emblée avec la distribution, notamment des applications éducatives.

    A l’usage le système manque de fluidité sur mon très vieux PC de test, le dock Cairo y contribuant certainement.

    Cette distribution étant basée sur Ubuntu, on disposera de la riche logithèque de cette dernière distribution et de ses nombreuses ressources sur Internet en cas de problème.

    Temps de démarrage du système sur le PC de test : 46 s

    Test d’occupation mémoire : Open Office Writer, Calc et visionnage d’une vidéo sur Youtube avec Firefox lancés en même temps donnent une occupation RAM d’environ 340 Mo.

    La distribution est simple d’utilisation et le cahier des charges est respecté sans pratiquement aucun paramétrage ou installation complémentaire. Le système est toutefois assez gourmand en ressources et ne conviendra pas pour de très vieux PC. Dans ce cas, et si l’on souhaite une distribution proche, on lui préférera Lubuntu sur laquelle elle est basée. Les concepteurs de cette distribution auraient cependant intérêt à en éclaircir la finalité : est-elle destinée principalement aux associations Emmaüs dans le cadre de la récupération et la réhabilitation de vieux PC, ou bien s’adresse-t-elle également au grand public, auquel cas il conviendrait d’en gommer l’aspect prosélyte qui pourra rebuter (notons toutefois qu’il est possible de supprimer les liens présent sur le bureau et de désactiver la fenêtre d’appel à soutien).

    #emmaüs
    #recycler-vieux-pc
    #lubuntu
    #cairo-dock

  • http://emmabuntus.sourceforge.net/mediawiki/index.php/Linux_Pratique_Hors_Serie_28

    Comment s’organise le reconditionnement d’ordinateurs au sein de l’association ? Suivez-vous plusieurs étapes (vérification du matériel, réparation si besoin, etc.) ?

    Nous aidons des communautés Emmaüs mais aussi toute autre association par la formation, l’aide au reconditionnement de machines, et la fourniture d’une distribution Linux nommée « Emmabuntüs », adaptée au reconditionnement d’ordinateurs, comme cela a été présenté dans le Linux-Essentiel N° 33 (Août-Sept. 2013).

    Pour la formation au reconditionnement d’ordinateurs vers les associations, mais aussi les particuliers, nous avons mis en place avec le projet Jerry Do-It-Together [6] un atelier de formation basé sur la fabrication de Jerry. Cet atelier de formation a eu la chance d’être accueilli par le FacLab de Gennevilliers en avril 2013, il a lieu tous les mardi de 14h00 à 18h00.

    Pour le reconditionnement de machines, nous suivons effectivement plusieurs étapes dans un ordre précis afin de minimiser la durée de la remise en état :

    1) Tri visuel de la machine en fonction du système d’exploitation, qui nous renseigne sur sa capacité et son âge. Si elle est sous l’un de ces OS : XP, Vista, Windows 7, ou 8, ou Mac OS, avec processeur Intel, nous la reconditionnons, sinon nous la mettons directement dans une benne DEEE, car un ordinateur sous Windows 95, 98, ou 2000, ne sera pas très performant, voir inutilisable.

    2) Ouverture de la machine afin de contrôler la présence de tous les périphériques internes, l’absence de cartes non connectées, analyse visuelle des condensateurs chimiques gonflés, ou rouillés : ce qui informe sur leur état de santé et sur leur capacité à filtrer le courant électrique correctement. Si un défaut de ce genre est constaté nous gardons éventuellement la carte mère pour faire un futur Jerry après remplacement des condensateurs. Puis éventuellement ajout des composants manquants : mémoires, disque dur contenant Emmabuntüs, et carte graphique si nécessaire.

    3) Mise sous tension de la machine, analyse du démarrage sur l’ancien système, ou sur un disque dur de test contenant Emmabuntüs. Si cela se passe correctement nous faisons une installation directement à partir d’une clé USB, la méthode la plus rapide, mais si nous n’arrivons pas à démarrer sur la clé « bootable », nous effectuons l’installation du disque dur sur une machine de référence.

    4) Si la machine ne démarre pas, alors nous effectuons quelques opérations pour analyser la cause du problème : test de l’alimentation avec un contrôleur de tension, démontage des barrettes mémoires pour voir si le haut-parleur interne sonne, démontage de la pile, démontage du disque dur, et de la carte graphique. Si il s’avère que la carte mère est hors-service, nous récupérons les composants : mémoires, disque dur, cartes supplémentaires, lecteur de DVD, ainsi que des réglettes et des vis, en fonction de notre stock.

    5) Après la finalisation de l’installation du système, et la post-installation, nous effectuons des tests sur les périphériques suivants : lecteur DVD, sortie audio, connexion ethernet et/ou Wi-FI.

    6) La dernière étape consiste à enlever la poussière, fixer les câbles internes avec des tiraps, rajouter des réglettes manquantes, et refermer le boîtier.

    #recycler-vieux-pc
    #emmaüs
    #FacLab

  • Emmabuntüs, ou comment donner une seconde vie à votre ordinateur

    http://www.montpel-libre.fr/spip.php?article1558

    Le collectif Emmabuntüs est de nouveau dans les kiosques dans le magazine Linux Pratique Hors Série. Nous pouvons y voir une partie des membres du collectif dans l’ordre apparition sur scène : Jack Emmabuntus, Gérard d’Emmabuntüs, Hervé d’Emmabuntüs et Arun.

    #recycler-vieux-pc
    #montpellier
    #emmaüs
    #toolinux

  • Icaunux, Groupes d’Utilisateurs de Logiciels Libres de l’Yonne,
    propose une documentation pour recycler un vieux pc.

    http://www.icaunux.org/doku.php?id=glossaire:recycler_vieux-pc

    Le matériel évoluant assez rapidement en termes de puissance, une partie des configurations matérielles décrites dans cet article est clairement très obsolète fin 2012.

    Cet article est centré autour de deux points :

    Un essai de définition de ce qu’on peut appeler un vieux PC,
    Une présentation rapide (de liens surtout) de quelques distributions légères du moment.
    La récupération de vos machines anciennes par des associations caritatives et par Emmaüs est évoquée brièvement.

    #recycler-vieux-pc
    #emmabuntüs
    #emmaüs
    #gnu/linux
    #gull
    #yonne

  • Nus « artisanals » ?

    – En développant une alternative axée autour d’une Economie Sociale Solidaire Collective, le Village Emmaüs Lescar-Pau se qualifie aisément d’artisan. Un artisan qui construit dans l’instant un autre modèle sociétal au centre duquel il place l’homme.
    – En redonnant vie à de nombreux métiers de base, le Village Emmaüs Lescar-Pau offre la possibilité aux personnes de passage de s’inscrire dans une activité. Chaque homme devient artisan dans l’atelier qu’il occupe. Un artisan qui s’épanouit au profit du collectif.
    – En participant au calendrier, chaque acteur est artisan du projet. Des photographes aux modèles, tous ont tenté de faire au mieux, avec leurs capacités. La seule ambition fut celle d’avoir un résultat sobre.
    – En concevant les photographies au naturel, sans maquillage, sans artifices lumineux, l’image est artisanale. Dans des ateliers revisités, la profondeur des hommes et des femmes transparaît.
    – En auteur de leur vie, chacun des acteurs et auteurs du calendrier 2013 se fait artisan du Village Emmaüs Lescar-Pau.

    Que 2013 soit l’an de la réapropriation du pouvoir par les peuples !

    http://www.emmaus-lescar-pau.com/_medias/fichiers/20121211-023015-8683.pdf

    #calendrier #nu #Emmaus

  • Emmaüs société anonyme » OWNI, News, Augmented
    http://owni.fr/2012/02/15/emmaus-societe-anonyme

    Selon l’ancien député-maire de l’époque, Jean-Pierre Brard, membre du groupe Gauche démocrate et républicaine (GDR), la mauvaise foi incombe plutôt à #Emmaüs Habitat. “Là où on a été abusé, c’est le décalage entre l’image d’Emmaüs et la réalité. Pour les locataires, comme pour moi, la reprise par Emmaüs était un facteur de tranquillité. Leur objectif ne peut pas être la rentabilité au sens financier (…) Emmaüs n’a pas vocation à dégager des excédents comme n’importe quelle société cotée au CAC 40 !” Jean-Pierre Brard a d’ailleurs adressé une lettre à la directrice générale d’Emmaüs Habitat :

    Le plus insupportable dans cette affaire, est le décalage entre le discours national d’Emmaüs et vos pratiques vis-à-vis de vos locataires. Un certaine nombre de faits m’ont été rapportés, tels que des pressions ou des harcèlements moraux sur les locataires. Certains, sous contraintes psychologiques, ont dû signer des reconnaissances de dettes.

    #dégouté #désabusé #logement

  • Emmaüs société anonyme | Benoit Le Corre et Ophelia Noor
    http://owni.fr/2012/02/15/emmaus-societe-anonyme

    Emmaüs, créée par l’Abbé Pierre pour défendre les mal-logés, ne fait pas que dans l’humanitaire. Propriétaire de 13 000 logements sociaux, sa filiale commerciale, Emmaüs SA Habitat, n’a rien à envier aux bailleurs privés. Hausses brutales des loyers, injonctions d’huissiers... OWNI a enquêté à Montreuil où Emmaüs demande l’expulsion de huit locataires.

    #Entreprises #Pouvoirs #Reportage #emmaüs #habitat #jean-pierre_brard #logement_social #montreuil #social