• Où va la France? - Le Temps
    https://www.letemps.ch/opinions/va-france

    Sauf que : 1) Emmanuel Macron n’a été réélu que grâce aux voix de la gauche, hostile au report de l’âge de la retraite ; 2) le peuple ne lui a pas donné de majorité parlementaire lors des législatives qui ont suivi le scrutin présidentiel ; 3) le projet portait sur les « principes fondamentaux de la Sécurité sociale », lesquels relèvent de la loi ordinaire, et non d’une loi de « financement de la Sécurité sociale » (article 34 de la Constitution), cavalier législatif qui a rendu possible le recours à l’article 49.3 pour imposer le texte ; 4) le gouvernement s’est résigné à cette procédure parce qu’il ne disposait pas de majorité positive, mais de l’absence de majorité pour le renverser au terme d’une motion de censure ; 5) le Conseil constitutionnel est composé de personnalités politiques et de hauts fonctionnaires, non de juristes, et se préoccupe moins du respect de l’Etat de droit que de la stabilité du système comme l’avait déjà démontré son approbation des comptes frauduleux de la campagne électorale de Jacques Chirac, en 1995 ; 6) le détournement de la procédure parlementaire a suscité la désapprobation de nombre de constitutionnalistes et s’est accompagné du refus de toute négociation sociale.

    Comme en 2018, Emmanuel Macron répond à la colère populaire par la violence policière. Atteintes à la liberté constitutionnelle de manifester, utilisation de techniques conflictuelles de maintien de l’ordre, usage d’un armement de catégorie militaire qui cause des blessures irréversibles telles que des éborgnages ou des mutilations ont entraîné la condamnation de la France par les organisations de défense des droits de l’homme, le Conseil de l’Europe, la Cour européenne de justice, les Nations unies.

  • ★ EMMA GOLDMAN : LA MORT DE KROPOTKINE - Socialisme libertaire

    A Petrograd, tout le monde discutait de l’avenir des syndicats. En effet Lénine avait déclaré au VIIIe Congrès des soviets de Russie que les syndicats devaient être « une école du communisme ». Il s’opposait en cela à Trotski et à Kollontaï. Trotski soutenait qu’il fallait militariser les usines et soumettre les syndicats à l’État. Alexandra Kollontaï, elle, rappelait que les ouvriers qui avaient fait la Révolution étaient maintenant privés de leurs droits et de toute participation aux décisions économiques. Lénine décida que Trotski ne comprenait rien à Marx quant à Kollontaï, son manifeste sur les revendications des travailleurs fut interdit et elle fut sévèrement critiquée. L’opposition était étranglée.

    Nous préparions un prochain départ, pour la Crimée cette fois. Mais à la onzième heure nos projets furent bloqués sur ordre de l’Ispart, le nouvel organisme communiste chargé de chapeauter toutes les archives sur l’histoire du parti communiste. L’Ispart se chargeait désormais de tous les voyages — mais le Musée pouvait accorder à certains de ses membres le privilège d’accompagner les expéditions. L’administration du Musée se révolta contre cette ingérence dans son indépendance. On demanda à Sasha d’aller protester auprès de Zinoviev et à moi d’aller me plaindre auprès de Lounatcharsky (...)

    #EmmaGoldman #Kropotkine #Anarchisme
    #Russie #bolchevisme #dictature #répression #Lénine #Trotsky #Zinoviev #Tchéka...

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2023/03/emma-goldman-la-mort-de-kropotkine.html

  • ★ Actualité de l’Anarchosyndicalisme : Trotsky proteste beaucoup trop [Emma Goldman 1938]

    Léon Trotsky affirmera certainement que toute critique de son rôle durant la tragédie de Cronstadt ne fait que renforcer et encourager son ennemi mortel : Staline. Mais c’est parce que Trotsky ne peut concevoir que quelqu’un puisse détester le sauvage qui règne au Kremlin et le cruel régime qu’il dirige, tout en refusant d’exonérer Léon Trotsky pour le crime qu’il a commis contre les marins de Cronstadt.

    A mon avis, aucune différence fondamentale ne sépare les deux protagonistes de ce généreux système dictatorial, à part le fait que Léon Trotsky ne se trouve plus au pouvoir pour en prodiguer les bienfaits, ce qui n’est pas le cas de Staline. Non, je ne défends pas le dirigeant actuel de la Russie.

    Je dois cependant souligner que Staline n’est pas descendu du ciel pour venir persécuter tout d’un coup l’infortuné peuple russe. Il se contente de continuer la tradition bolchevique, même s’il agit d’une manière plus impitoyable.

    Le processus qui a consisté à déposséder les masses russes de leur révolution a commencé presque immédiatement après la prise de pouvoir par Lénine et son parti. L’instauration d’une discrimination grossière dans le rationnement et le logement, la suppression de toutes les libertés politiques, les persécutions et les arrestations continuelles sont devenues le quotidien des masses russes.

    #EmmaGoldman #Trotsky #Lénine #dictature #bolchevisme #Staline #Cronstadt...

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    ▶️ http://cnt-ait.info/2023/05/05/trotsky-proteste-trop

  • ★ L’individu, la société et l’État par Emma Goldman (1940)... - Socialisme libertaire

    Le doute règne dans l’esprit des hommes car notre civilisation tremble sur ses bases. Les institutions actuelles n’inspirent plus confiance et les gens intelligents comprennent que l’industrialisation capitaliste va à l’encontre des buts mêmes qu’elle est censée poursuivre.

    Le monde ne sait comment s’en sortir. Le parlementarisme et la démocratie périclitent et certains croient trouver un salut en optant pour le fascisme ou d’autres formes de gouvernements « forts ».

    Du combat idéologique mondial sortiront des solutions aux problèmes sociaux urgents qui se posent actuellement (crises économiques, chômage, guerre, désarmement, relations internationales, etc.). Or, c’est de ces solutions que dépendent le bien-être de l’individu et le destin de la société humaine.

    L’État, le gouvernement avec ses fonctions et ses pouvoirs, devient ainsi le centre d’intérêt de l’homme qui réfléchit. Les développements politiques qui ont eu lieu dans toutes les nations civilisées nous amènent à nous poser ces questions : voulons-nous d’un gouvernement fort ?

    Devons nous préférer la démocratie et le parlementarisme ? Le fascisme, sous une forme ou sous une autre, la dictature qu’elle soit monarchique, bourgeoise ou prolétarienne offrent-ils des solutions aux maux ou aux difficultés qui assaillent notre société ?

    En d’autres termes, parviendrons-nous à effacer les tares de la démocratie à l’aide d’un système encore plus démocrate, ou bien devrons-nous trancher le nœud gordien du gouvernement populaire par l’épée de la dictature ?

    Ma réponse est : ni l’un ni l’autre. Je suis contre la dictature et le fascisme, je suis opposée aux régimes parlementaires et au soi-disant démocraties politiques (...)

    #Emma_Goldman#Anarchisme #communisme_libertaire
    #Liberté #autogestion #émancipation #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme...

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    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2016/06/l-individu-la-societe-et-l-etat.html

  • Livret A : les petits épargnants lésés, les grandes banques favorisées | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie-et-social/290423/livret-les-petits-epargnants-leses-les-grandes-banques-favorisees

    Le sort réservé aux épargnants les plus modestes résume à lui seul la politique antisociale d’Emmanuel Macron : des milliards sont détournés au profit des banques, grâce au viol du mécanisme légal d’indexation. Un nouveau coup fourré se prépare pour l’été.

  • Tribune des généraux (21 avril 2021) : l’État, « une bande d’hommes armés » | Le mensuel
    https://mensuel.lutte-ouvriere.org/2021/05/09/tribune-des-generaux-letat-une-bande-dhommes-armes_158764.ht

    La gauche et le mythe de l’armée républicaine

    Les dirigeants du PS, du PC, de La France insoumise ou de la CGT, poussent des cris effarouchés face à la présence de l’extrême droite dans l’armée en prétendant, comme #Jean-Luc_Mélenchon, que cette tribune «  salit l’honneur de l’armée française  ». L’«  honneur de l’armée française  » s’est pourtant exprimé depuis des dizaines d’années en Afrique pour sauvegarder les intérêts de l’#impérialisme_français. L’armée française a couvert et protégé les génocideurs au Rwanda, sauvé la peau de dizaines de dictateurs et d’assassins en Afrique, sans parler de ses sales guerres plus anciennes en Indochine ou en Algérie. Elle a écrasé la Commune de Paris, assassiné des ouvriers à Fourmies en 1891, envahi avec ses chars les carreaux de mine du Nord en grève en 1948… et la liste est longue. En parlant ainsi, en expliquant qu’il faut «  rappeler aux soldats leur devoir d’obéissance due  », Mélenchon montre qu’il est un défenseur de l’armée, c’est-à-dire de l’ordre bourgeois. Les révolutionnaires ne sont pas, eux, pour le respect de «  l’obéissance due  », mais pour les révoltes des soldats contre leurs officiers – et pour la dissolution de l’armée permanente.

    La CGT a publié le 26 avril un communiqué de presse du même tonneau, expliquant que «  la neutralité de l’armée est un principe républicain avec lequel il ne peut être question de transiger  ». Entretenir le mythe d’une «  #armée_républicaine  » qui serait neutre, c’est-à-dire qui ne choisirait pas son camp entre les classes sociales, en faisant semblant d’ignorer que la caste des officiers forme et formera toujours les chiens de garde de l’#ordre_bourgeois, c’est non seulement un mensonge conscient, mais c’est une trahison vis-à-vis de la classe ouvrière. C’est ce genre de propagande qui a conduit, la gauche chilienne il y cinquante ans, à laisser la classe ouvrière désarmée face au général Pinochet, en assurant que l’armée était par nature trop républicaine, trop neutre pour renverser un gouvernement démocratiquement élu.[1]

    Dans son communiqué, la CGT regrette que le «  Conseil supérieur de la réserve militaire, au sein duquel elle siège, n’est plus réuni à la fréquence prévue par les textes  »  ! Autrement dit, il n’y a pas de danger, il y a un bureaucrate de la #CGT au sein du Conseil supérieur de la réserve militaire, et la démocratie est bien protégée.

    La gauche, du #PS au #PCF en passant par la France insoumise, n’a rien su dire d’autre qu’en appeler à Macron et au gouvernement. «  Toujours pas de réaction d’#Emmanuel_Macron et du gouvernement  !  », twittait #Fabien_Roussel, le patron du #PCF, le 24 avril. «  Nous appelons la ministre des Armées à prendre des sanctions exemplaires à l’encontre des signataires de cette tribune qui portent atteinte à l’honneur de l’armée française et aux militaires engagés pour servir la République  », a écrit quant à lui le Parti socialiste dans une résolution votée le 27 avril. Ces partis jouent leur rôle  : prétendre que l’armée a pour fonction de défendre la #République et non les intérêts de la bourgeoisie, et camoufler le fait que Macron, comme n’importe lequel de ses prédécesseurs de gauche comme de droite à la tête de l’État, n’hésiterait pas à mobiliser l’armée contre une explosion sociale si le pouvoir de la #bourgeoisie en dépendait.

    #armée #armée_française #impérialisme #nationalisme #LFI

  • Macron hué, ses ministres chassés : oui, on peut espérer la victoire Frustration
    https://www.frustrationmagazine.fr/macron-hue

    Lundi soir, Macron annonçait vouloir s’en prendre aux allocataires du RSA et aux réfugiés, nous croyant suffisamment cons pour adhérer à sa pathétique tentative de diversion. Il s’est donné 100 jours pour redresser la situation, une référence au retour de Napoléon en 1815. C’est un choix cohérent : il s’agit d’un dictateur comme lui et, à l’issue de cette durée, il s’est trouvé détrôné. Peut-on encore espérer pour Macron le même destin ? 

    Mercredi 19 avril, le président est donc venu tester, en ce jour 3 du “redressement de la situation”, sa popularité en Alsace. Il n’a pas pris un risque énorme dans une région historiquement de droite. Et pourtant : à peine arrivé dans l’usine où il venait faire un petit discours, celle-ci s’est retrouvée privée de courant. Une belle action revendiquée par la CGT énergie. Une fois dans la rue, à Sélestat, le président s’est fait copieusement huer par la foule qui a entonné le tube des gilets jaunes « On est là ». Parvenus au premier rang malgré un imposant dispositif de sécurité, un manifestant a déclaré « « Vous avez un gouvernement corrompu (…) vous allez bientôt tomber vous allez voir ! ». « Vous devez retirer cette réforme monsieur » s’est écriée une responsable syndicale. « C’est pas la première fois que j’entends des gens râler contre moi » a-t-il répliqué, franchement désorienté.

    Emmanuel Macron accueilli par des huées lors de son arrivée à Sélestat en Alsace https://twitter.com/BFMTV/status/1648685030846210049/video/1

    Le mouvement social est devenu une guérilla
    Une journée de merde pour Macron, mais pas seulement : Christophe Béchu, ministre de l’écologie dont vous n’avez sûrement pas entendu parler puisqu’il ne dit ni fait rien, laissant l’agro-industrie dicter son agenda, s’est fait huer lors d’un déplacement dans la Sarthe. Il y a quelques jours, c’est le ministre de la santé qui partait sous les huées des manifestants. Sarah El Haïry, secrétaire d’Etat en charge du Service National Universel (SNU), ce projet de militarisation des jeunes financé sur le budget de l’éducation nationale, a dû renoncer à son déplacement après que le « village du SNU » installé à Nantes, ait été encerclé par les manifestants, comme le racontent nos camarades de Contre-Attaque. Le Service National Universel, pour rappel, consiste en un encadrement militaire des jeunes, avec flonflon, drapeau et harcèlement sexuel : c’est ce que révèlent nos camarades de Politis dans une enquête carrément accablante, où se mêlent gestes déplacés, remarques racistes, violences physiques de la part des encadrants militaires. Une tentative de mise à pas de la jeunesse de classe laborieuse, pour qui Macron a un plan : la tutelle des militaires, via le SNU, et des patrons, par l’extension infinie de l’apprentissage, dont sa réforme des lycées pro est une modalité.

    Le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes

    Il semble donc qu’en ce début de printemps, ni le président ni ses ministres puissent se déplacer dans le pays sans être chahutés. C’est pourquoi ils s’entourent d’un coûteux dispositif de sécurité comme Macron qui, lors d’un déplacement à la cathédrale Notre-Dame à Paris vendredi dernier, a fait évacuer l’ensemble de l’île de la Cité. https://www.leparisien.fr/paris-75/ne-rien-lacher-cest-ma-devise-en-visite-a-notre-dame-emmanuel-macron-evoq

    D’une façon générale, le mouvement social semble être passé de la guerre des tranchées des grandes journées de manifestation à la guérilla d’une multiplicité d’actions directes : en dehors des journées de mobilisation officielles, des petits groupes déterminés bloquent les gares, empêchent les livraisons de Leclerc, envahissent les hypermarchés comme le 19 avril à la Défense : « On est là toujours contre la réforme des retraites, on ne lâchera pas tant qu’elle ne sera pas retirée, c’est notre leitmotiv mais on est là aussi pour la défense du pouvoir d’achat face à l’inflation » annonce au Parisien le syndicaliste Lazare Razkallah. Pendant ce temps, la CGT Enérgie annonçait à Libération : « Partout où le gouvernement et le Président sont passés ou passeront, des agents de l’énergie couperont. » 
    NANTES MET LE SNU EN PLS
Franche rigolade ce mercredi à #Nantes. Un « village » du Service National Universel débarquait dans le centre-ville, avec drapeaux BBR, stands de recrutement et camion floqué avec les sigles du #SNU pour promouvoir le projet militariste du gouvernement. https://twitter.com/ContreAttaque_/status/1648701467778248705/photo/1

    Et s’il restait justement 100 jours à Macron ? Après tout, le président n’a plus rien sous le coude. En 2019, pour calmer le mouvement des gilets jaunes, il avait déployé une grande énergie et un certain sens tactique en organisant le « grand débat national », dont le résultat pourrit désormais dans des caves de sous-préfecture. Cette opération cynique avait permis à des gens de se sentir écoutés pour la première fois de leur vie… avant de se sentir complètement bernés. 

    Désormais, tout le monde sait qu’il n’y a rien à attendre de Macron, l’un des plus grands menteurs que le pays ait connu. Plus personne ne le respecte. Plus personne ne peut voir sa tronche, qui déclenche un rejet viscéral de la part de très nombreuses personnes. Plus il parle, plus on le déteste. Et il n’a plus aucune idée nouvelle. Entre son interview TV désastreuse de la mi-mars, qui avait intensifié la mobilisation contre la réforme des retraites, et son allocution de lundi, rien de nouveau. La guerre aux pauvres et aux étrangers est toujours annoncée. La seule perspective offerte est une « nouvelle loi travail », sachant que la précédente a constitué un immense recul de nos droits sociaux. Face à notre colère il nous dit « je vais vous faire pire ».

    Il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen.

    Notre constitution pourrissante n’avait pas prévu un cas comme celui-ci. D’ordinaire, dans le train-train désespérant de notre vie politique, les présidents disposent d’une première année paisible, durant laquelle leur popularité reste correcte, « légitimité démocratique » oblige. Mais c’est terminé : il lui reste 4 ans à tenir et le despote est détesté comme jamais. Il n’a qu’une seule ressource en sa faveur, perpétuellement agitée par les grands médias et par nombre de militants, y compris à gauche : Marine Le Pen. « Imaginez si elle passe », osent nombre de commentateurs alors que les arrestations arbitraires se multiplient, que la police mutile voire tue, que les réfugiés sont parqués dans des centres de rétention. Ah oui merci, on imagine aisément, puisque ce qu’on l’on nous avait prédit en 2017 en cas de victoire de Le Pen se déroule sous Macron. Alors quoi, « ça pourrait être pire » ? Mais oui, tout pourrait toujours être pire. Sauf que des choses ignobles se passent en ce moment, alors pourquoi attendre le pire pour agir ?
    🔥BLOCAGE DES LIVRAISONS DU #Leclerc (CENTRE VILLE) RÉUSSIE-18/04-6H-#Brest 
En coordination avec le Collectif Landerneau pour nos retraites et Pays de Morlaix en Lutte qui ont bloqué dans leurs villes l’accès des camions de livraison à des magasins Leclerc#ReformeDesRetraites https://twitter.com/AgLuttesBrest/status/1648652045312770051/photo/1

    La guérilla joyeuse contre la peur du pire
    L’argument du pire est le dernier au secours Macron. Il ne lui reste rien d’autre. Car si vraiment la seule alternative c’est elle, alors on peut se contenter de lui, non ? Une guerre psychologique nous est donc faite, à base de sondage bidons sur une victoire de Le Pen en cas de nouveau duel avec Macron (configuration rendue impossible par la limitation constitutionnelle à deux mandats consécutifs). Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ? Derrière cette peur de Le Pen, constamment agitée alors même qu’aucun de ses sujets ne s’est imposé durant les trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, une vieille crainte ancestrale, si répandue chez les gens dits cultivés : celle de la foule, des masses, qui seraient toujours prompts à choisir le fascisme plutôt que la liberté.

    Cette guerre psychologique vise à nous tétaniser de peur, à nous empêcher de profiter du moment social que nous vivons, et surtout nous interdit d’espérer que les choses changent en mieux : car si le pire est toujours le plus probable, comment songer au mieux ?

    A Frustration, nous sommes davantage envahi par la joie de la guérilla qui s’annonce que paralysé par la peur du pire. Car l’histoire nous apprend que le fascisme a toujours été rendu possible par l’action délibérée des classes dominantes pour juguler les envies de révoltes populaires. Car nous voyons que tout de suite et maintenant, on a plus à craindre du déjà-là fasciste de Macron que nous observons en ce moment que du péril fasciste de Le Pen que l’on nous invite à anticiper. Il faut continuer à faire feu de tout bois et rejoindre cette guérilla qui se dessine : perturbation des hypermarchés, blocage des réseaux de transport, empêchement des évènements sportifs, concours régionaux de bordélisation de déplacements ministériels… Libérons-nous donc de la peur du pire et n’ayons pas peur d’espérer le mieux : l’extension du chaos émancipateur et la chute du despote.

    Nicolas Framont

    #bourgeoisie #capitalisme #LuttedesClasses #france #emmanuel_macron #macron #violence #en_vedette #enmarcheverslefn #gouvernement_macron #economie #police #réformes_antisociales #économie

  • « Retire ta réforme de merde ou on rase ton château » : des tags anti-Macron découverts à Villers-Cotterêts Elise Ramirez - france3-regions

    Une dizaine de tags anti-Macron et contre la réforme des retraites ont été inscrits sur l’enceinte du chantier de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts durant le week-end des 15 et 16 avril. Une plainte a été déposée.

    « On va raser ton château », « Dernière sommation » , une dizaine de tags menaçants ont été découverts dimanche 16 avril sur les palissades entourant le château de Villers-Cotterêts et sur un bâtiment d’accueil et de présentation du projet de la Cité internationale de la langue française, cher à Emmanuel Macron.

    Des tags menaçants
    Une large partie de l’enceinte, qui entoure le chantier, a été recouverte de messages anti-macron et contre la réforme des retraites. Certains tags sont aussi adressés au maire de la commune, Franck Briffaud, du parti Rassemblement national comme « Le maire est un facho ».

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/image/aVsGOKyFqfYum07ZY9A4zaeAL3E/800x450/filters:format(webp)/regions/2023/04/17/643d1483d3494_tag-2.jpg

    Dès lundi matin, les ouvriers du chantier, que notre équipe de France 3 Picardie a rencontré sur place, ont commencé à effacer les messages, un peu à contrecœur. « C’est dommage d’effacer ce qu’on pense. Ça nous donne du boulot, mais c’est la pensée de beaucoup de gens écrite en gros. On va y aller doucement pour que le peuple puisse encore voir un peu ce qu’il y écrit sur les palissades », nous expliquait un ouvrier.

    Les ouvriers du chantier de la Cité internationale de la langue française effacent les tags à Villers-Cotterêts. • © Remi Vivenot / FTV
    L’avis des passants était partagé. Certains soutiennent ce type d’action : « Ça coûte de l’argent, mais c’est juste un coup de peinture », nous déclarait un promeneur. D’autre le déplore, comme une dame rencontrée devant le chantier : « La grève, c’est normal, mais ce qui n’est pas normal, c’est de casser et de détériorer. Je trouve ça lamentable. »

    Une enquête ouverte
    Des inscriptions à portée symbolique puisqu’elles touchent le grand projet culturel du mandat d’Emmanuel Macron. Selon les souhaits du président de la République, le monument deviendra, au terme d’une campagne de restauration de grande ampleur, la Cité internationale de la langue française. L’inauguration, déjà retardée, devrait avoir lieu à la rentrée prochaine.

    Un représentant du centre des monuments nationaux a déposé une plainte et une enquête a été ouverte par le parquet de Soissons. L’outrage, si telle est l’infraction retenue, est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000€ d’amende lorsqu’il est adressé à une personne dépositaire de l’autorité publique, en application de l’article 433-5 du code pénal.

    #france #emmanuel_macron #macron #en_vedette #actualités_françaises #gouvernement_macron #réformes_antisociales #politique #retraites #retraite #inégalités

    Source : https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/aisne/retire-ta-reforme-de-merde-ou-on-rase-ton-chateau-des-t

  • Trump accuse Macron de « lécher le cul » du président chinois

    Agence France-Presse
    12 avril 2023 à 03h21

    https://www.mediapart.fr/journal/fil-dactualites/120423/trump-accuse-macron-de-lecher-le-cul-du-president-chinois-0

    « Macron, qui est un ami, est avec la Chine en train de lui lécher le cul », a estimé l’ancien président américain lors d’une interview à la chaîne Fox News, en faisant allusion au dirigeant chinois.
    [...]
    Face au tollé, l’Elysée a défendu la posture du président français, estimant que l’Europe « doit pouvoir faire entendre sa voix singulière ».

  • Studio Crapulax : Quand l’humour se mêle de politique – La guerre des retraites

    Le studio Crapulax revient — avec beaucoup d’humour — sur la réforme des retraites menée par notre chère philanthrope de première ministre, Élisabeth Borne, ainsi que des événements survenus après l’application de l’article 49.3 de la Constitution, preuve ultime de notre démocratie. Des hordes de prolétaires ignobles ont osé brûler des poubelles en pleine manifestation et même prétendre que des violences policières avaient été commises. Quelle blague ! On ne peut que saluer la fermeté de nos forces de l’ordre face à ces sauvageons et leur rappeler que les réformes sont nécessaires pour notre bien-être à tous. Bravo à notre gouvernement éclairé et à sa politique visionnaire !

    https://www.youtube.com/watch?v=HZpLeKjhZnU

    #guerre des #retraites #emmanuel_macron #lrem #ue #union_européenne #violences #police #france #playmobil #en_marche et ses « #réformes  » avec le #ps 

  • « enfants gazés = préfet nazi » inscrit sur un mur de Charleville-Mézières Time of Israel

    L’inscription aurait été tracée sur le mur d’un établissement scolaire ; Alain Bucquet a porté plainte

    Le préfet des Ardennes a porté plainte après la découverte d’une inscription sur un mur de Charleville-Mézières le traitant de « nazi », a-t-il indiqué vendredi, au lendemain de la manifestation contre la réforme des retraites.

    L’inscription « enfants gazés = préfet nazi » a été peinte sur un mur de Charleville-Mézières, dénonce le préfet Alain Bucquet dans un communiqué. « Je condamne avec la plus grande fermeté ces écrits infamants pour lesquels j’ai déjà déposé plainte et qui n’ont pas leur place dans la République Française que j’ai l’honneur de servir », écrit-il.

    La procureure de Charleville-Mézières Magali Josse a indiqué à l’AFP que, lorsqu’elle aurait confirmation du dépôt de cette plainte, elle ouvrirait une enquête pour « outrage à personne dépositaire de l’autorité publique ». L’inscription a selon elle été tracée sur le mur d’un établissement scolaire, qui l’a également signalée au parquet vendredi.

    Source : https://fr.timesofisrael.com/enfants-gazes-prefet-nazi-inscrit-sur-un-mur-de-charleville-mezier

    #gaz #grenades #grenades_lacrymogènes #violences #violences_policières #police #emmanuel_macron #macron #retraites #Charleville-Mézières #France

  • Retraites : trois mois de grèves et de manifestations

    https://mensuel.lutte-ouvriere.org//2023/04/02/retraites-trois-mois-de-greves-et-de-manifestations_588675.h

    Un gouvernement sans majorité

    Le scénario de la #réforme_des_retraites, notamment le report de deux ans de l’âge de départ pour la quasi-totalité des salariés, soit à 64 ans, devait permettre à Macron de rallier Les Républicains et de les associer à cette «  mère de toutes les réformes  ». Son gouvernement avait déjà dû multiplier l’usage du #49.3 au cours des premiers mois de son deuxième mandat, puisqu’il a perdu sa majorité absolue à l’#Assemblée_nationale lors des législatives de 2022. Il pouvait raisonnablement croire que ce qu’il reste de l’ancien parti de la droite traditionnelle, partisan ouvert depuis des années d’un report de l’âge de départ à la retraite à 64 ans voire au-delà, ne se désavouerait pas. Malgré le soutien des sénateurs LR et l’appel de plusieurs de leurs dirigeants, dont Éric Ciotti et Bruno (...)

    Un mouvement non explosif mais qui dure et s’étend

    Les directions syndicales à la manœuvre

    Vers une généralisation de la grève  ?

    La seule chose qui pourrait faire basculer la situation serait une entrée large et déterminée de la classe ouvrière dans la grève. Rien n’indique à ce jour que nous nous orientons vers ce basculement, qui viendrait perturber le bras de fer engagé entre les organisations syndicales et le pouvoir. Contrairement à ce qu’affirment nombre de commentateurs et de militants, qui évoquent une radicalisation, en mettant en avant la multiplication des actions de blocage devant des entreprises, des ronds-points ou des péages, il n’y a pour l’instant pas davantage d’indices d’une telle transformation. Cette radicalisation pourrait même être, si cela se substituait à des grèves sur les lieux de travail, un signe de renonciation ou de désespoir à engager le combat là où les travailleurs peuvent le gagner  : celui de la grève, qui seule peut faire plier la bourgeoisie. […]

    #syndicats #directions_syndicales #grève #manifestations #intersyndiale #confédérations_syndicales #CGT #CFDT #lutte_de_classe #gouvernement_borne #Emmanuel_Macron

    • Pour l’instant, c’est Macron qui cristallise l’essentiel des haines et des rancœurs. Mais on peut espérer que la classe ouvrière se nourrira de l’expérience tirée des mouvements qui ont secoué le monde du travail ces dernières années sans avoir inversé le cours des choses  : ripostes aux précédentes attaques contre les retraites, contre les lois Travail, ou mouvement des gilets jaunes. Elle est en mesure d’en tirer la conclusion qu’elle ne pourra vaincre que par des grèves puissantes, généralisées, contrôlées par elle-même, qui s’attaqueront aux profits et au pouvoir de ceux qui dirigent réellement l’économie  : le grand patronat, les banquiers, les financiers, c’est-à-dire ceux-là mêmes qui dictent sa feuille de route à Macron et, demain, à son successeur…

  • ★ EMMA LA ROUGE - Socialisme libertaire

    Emma Goldman (1869-1940). A treize ans, ouvrière d’usine à Saint-Pétersbourg. Elle émigre aux États-Unis, où elle découvre l’autre face du « pays de la liberté ». Militante féministe et ouvrière elle est expulsée en 1919 au nom de la loi contre l’anarchie, malgré sa nationalité américaine. Elle se rend en URSS et rompt en 1921 avec Lénine et Trotski, après la canonnade contre les marins de Cronstadt. Après une longue errance, elle s’installe au Canada où elle meurt en 1940. Au total, plus d’un demi-siècle de luttes anarchistes (...)

    #EmmaGoldman #anarchisme #autogestion #émancipation
    #antimilitarisme #anticléricalisme #fédéralisme_libertaire
    #feminisme #écologie #antiétatisme #anticapitalisme #antifascisme #internationalisme

    ⏩ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2022/10/emma-la-rouge.html

  • Retraites : une banderole géante « Désolé Charles » déployée face aux côtes anglaises Le figaro

    « Sorry Charles, see you later » : une centaine de syndicalistes ont déployé jeudi une banderole géante sur un cap du littoral nord face aux côtes anglaises, ironisant sur l’annulation de la visite en France du monarque britannique pour cause de mobilisation contre la réforme des retraites.
    . . . . .

    Source : https://www.lefigaro.fr/social/retraites-une-banderole-geante-desole-charles-deployee-face-aux-cotes-angla

    #France #Angleterre #humour #manifestations #retraite #emmanuel_macron

  • Répression du mouvement social : entre homme de main et garde-chiourme. Régis de Castelnau - Vu du Droit

    Emmanuel Macron n’avait aucune expérience politique avant qu’il soit propulsé à l’Élysée en 2017 grâce à une opération concoctée par la haute fonction publique d’État, probablement aujourd’hui une des plus corrompues d’Occident. Il ne possède aucune culture démocratique et considère tout désaccord avec ses orientations et ses décisions comme une injure personnelle. Son narcissisme pathologique fait le reste. Comme le dit Frédéric Lordon, concernant la conduite de son projet de réforme des retraites, il a commis toutes les erreurs possibles, en général sous forme de provocations insupportables. Mettant l’énorme majorité du peuple français dans un état de rage dirigée contre sa personne. La seule solution qu’il envisage pour en sortir, est celle qu’il avait mise en œuvre au moment de la crise des gilets jaunes : une répression policière et judiciaire de masse que l’on n’avait pas vue depuis la guerre d’Algérie. Il a bénéficié pour cela de l’appui des forces de police chargée du maintien de l’ordre qui n’eurent aucune hésitation à utiliser une violence débridée, mais aussi de celui de la magistrature. Qui a non seulement condamné à tour de bras, mais refusé méthodiquement de sanctionner les débordements et les violences policières, alors que c’est une de ses missions essentielles.

    Répression policière et judiciaire du mouvement social, deuxième saison.
    Le couple Darmanin/Dupond Moretti a donc remplacé celui qui avait officié pour les gilets jaunes à savoir Castaner/Belloubet. Auquel avait été adjoint le chevènementiste Didier Lallement de sinistre mémoire, officiant comme préfet de police de Paris. On a su très vite l’absence de scrupules de Darmanin pour conduire les répressions voulues par son patron, mais il est clair que la catastrophe du Stade de France nous a montré qu’un homme de main ne faisait difficilement un véritable Ministre de l’intérieur.

    Éric Dupond Moretti, ancien avocat médiatique batteur d’estrade, a été choisi par Emmanuel Macron pour occuper un des postes les plus importants de la République, celui de Garde des Sceaux. Ce représentant de la société du spectacle, et d’ailleurs probablement choisi sur ce critère, nous avait habitué entre deux grossièretés, à la plus grande docilité vis-à-vis du locataire de l’Élysée. Il vient de nous indiquer clairement l’idée qu’il se faisait de sa mission : celle d’un garde-chiourme. En adressant aux parquets de notre pays, une « dépêche » contenant les consignes les plus fermes pour une répression implacable à l’égard de ses couches populaires qui osent user de leur droit constitutionnel de manifestation contre la politique voulue par son patron. Dans cette « dépêche » adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République, le garde des Sceaux a demandé « une réponse pénale systématique et rapide » à l’encontre des manifestants violents interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour « troubles graves à l’ordre public, atteintes aux personnes et aux biens et actes d’intimidation et menaces contre les élus » . Inspiré par le précédent de la crise des Gilets jaunes, qui avaient vu la mise en place d’une répression pénale de masse sans précédent depuis la guerre d’Algérie, accompagné de la protection offerte aux débordements de violence policière, Éric Dupond Moretti escompte probablement briser ainsi le mouvement social qui s’oppose à Emmanuel Macron et à ses projets impopulaires.

    Le problème est que la « gauche », qui était restée un bon moment à distance des Gilets jaunes, soutient cette fois-ci ce mouvement. Et grâce aux réseaux sociaux, où les vidéos de brutalités en tout genre font florès, la violente répression voulue par le couple Darmanin / Dupond Moretti se donne à voir. Cahin-caha, les médias nationaux sont obligés de suivre. La presse internationale, quant à elle, ne va pas par quatre chemins et dénonce la violence d’un État qualifié de brutal et sans complexe. https://frontpopulaire.fr/politique/contents/retraites-lautoritarisme-d-emmanuel-macron-vu-dailleurs_tco_20707919

    On parle de rafles illégales couvertes par les parquets, qui nassent les manifestants pour les mettre sans raison en garde à vue et les empêcher de manifester. Infractions commises par des agents publics qui sont autant de séquestrations arbitraires réprimées par le code pénal. On parle de groupes de policiers à la violence débridée, chargeant et gazant également à tort et à travers en se livrant sous l’œil des caméras à des brutalités sidérantes sur des manifestants pacifiques, quand il ne s’agit pas de simples passants. On parle de l’épisode effarant du groupe de policiers-nervis proférant à des personnes interpellées, des menaces de mort, comme le démontre l’enregistrement récupéré par le média Loopsider https://twitter.com/Mediavenir/status/1639308428853264384 . Les observateurs objectifs savent à quoi s’en tenir. Encouragée par le pouvoir à utiliser une violence débridée, protégée par une justice refusant de la contrôler et de la sanctionner, une partie de la police française s’est transformée en une milice qui par la violence et l’intimidation porte gravement atteinte à la liberté constitutionnelle de manifestation.

    La reconnaissance du bout des lèvres, à la fois par le pouvoir et les médias qui le servent, de l’existence de cette violence nous offre à nouveau le spectacle de la soumission de certains journalistes qui ne sont finalement que des militants du macronisme. Plusieurs sortes d’arguments ont été avancés. Tout d’abord que très « rares (!) » , ces violences policières n’étaient que la réponse aux « effroyables » violences des manifestants, et ensuite que la police n’utilisait à cette occasion que la « violence légitime » dont l’État est dépositaire. C’est tout simplement une manipulation : les  « violences des manifestants » abondamment et systématiquement filmées et photographiées par la presse du pouvoir ont été celles de groupuscules provocateurs parfaitement identifiés et utilisés pour justifier la « riposte » policière. Ensuite, on nous a servi la rengaine de la l_ égitimité juridique  de la violence policière, les forces de l’ordre usant d’un « droit républicain » _ de frapper, d’amputer, d’éborgner et de détenir. Il ne s’agit ni plus ni moins que d’un dévoiement complet du principe de légitimité dans toutes ses définitions.

    Le « monopole de la violence légitime », qu’est-ce que c’est ?
    Comment, dans ces conditions, comprendre l’utilisation par les amis du pouvoir du concept de « violence légitime » dont disposerait la police, pour répondre à l’émotion de l’opinion publique devant les exactions policières qui se déroulent et dont l’évidence a fini par s’imposer ? C’est tout simplement un abus de langage avançant l’idée d’une « autorisation juridique » donnée aux forces de l’ordre de violenter les corps dans l’intérêt de l’État. Il y a d’abord une impropriété des termes puisqu’il s’agit en fait de ce que Max Weber appelait « le monopole de la violence » que seul l’État sur un territoire donné est autorisé à utiliser. Cette violence qui se caractérise par le « pouvoir sur les corps » est déléguée à la police, à l’armée et à ce qui est essentiel, à la Justice. Pour deux raisons : d’abord, c’est celle-ci qui punit les délinquants et qui si nécessaire les prive de leur liberté et enferme leur corps entre quatre murs (et auparavant pouvait le couper en deux). Mais elle doit aussi, et c’est absolument essentiel, exercer son contrôle sur l’utilisation de la violence par les agents armés de l’État.

    Il est important de rappeler que pour que cette violence dont l’État a le monopole soit « légitime » deux conditions indispensables doivent être réunies : d’abord, que son usage en soit défini et réglementé par la Loi. En nature, en intensité, et en proportionnalité, pour que ceux qui vont en disposer sachent les limites de leurs pouvoirs et les risques de sanctions qu’ils encourent. Il faut qu’ensuite, le caractère légal et régulier de cet usage soit contrôlé par le juge. La première condition est réalisée : user de la violence physique dite « légitime » par les forces de l’ordre est strictement encadré et le Code pénal prévoit une répression spécifique pour les agents publics titulaires par délégation de l’État du pouvoir sur les corps. Si l’auteur d’une violence illégale (parce qu’excessive et non proportionnelle) commise à l’égard de ses concitoyens est un agent public, c’est une circonstance aggravante et elle devra être plus sévèrement punie que celle commise par un simple citoyen. Citons à ce titre l’exemple des violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique prévues et réprimées par les articles 222-7 et suivants du code pénal https://www.legifrance.gouv.fr/codes/id/LEGISCTA000006181751 . Une lecture, même rapide, montre bien que les violences volontaires, comme le fait d’éborgner en visant la tête avec un LBD ou un lance-grenade, sont des crimes relevant de la cour d’assises !

    Cette situation juridique et institutionnelle est fondamentale dans la mesure où l’État doit pouvoir conserver la totale maîtrise de l’usage qui est fait de ses pouvoirs par son personnel armé.

    Sans le contrôle de la Justice, toute violence d’État est illégitime
    L’absence de la deuxième condition, celle du contrôle juridictionnel, prive le « monopole de la violence » dont dispose l’État de sa légitimité juridique et démocratique. Car force est de constater que si la loi a bien créé les outils légaux d’encadrement, la défaillance quasi totale de la justice française dans l’accomplissement de cette mission de contrôle a complètement déréglé le dispositif républicain et démocratique. Pour une raison très simple : ceux dont c’est la mission de contrôler l’utilisation par les forces de police de la violence légitime de l’État, ce sont les magistrats du service public de la justice. Ce sont eux qui sont chargés de notre protection face à ces débordements. Or, ils ne l’assurent pas.

    La responsabilité du pouvoir exécutif et surtout d’Emmanuel Macron est évidemment lourdement engagée, puisqu’il a laissé faire, quand il n’a pas directement organisé ce scandale, mais celle de la Justice est première.

    L’utilisation par Emmanuel Macron de l’expression de « forces de sécurité intérieure » pour désigner policiers et gendarmes caractérise un glissement sémantique à la fois troublant et inquiétant. Les « forces de sécurité extérieures et intérieures » , ce sont les forces armées. Gendarmes et policiers sont des forces de l’ordre. Doit malheureusement constater qu’aujourd’hui, les conditions institutionnelles et juridiques indispensables à l’usage du « monopole de l’État sur la violence » ne sont plus réunies. Ce qui veut dire que de ce point de vue,  notre pays a basculé dans une forme d’arbitraire , tout simplement. Un pouvoir minoritaire a décidé de ne plus respecter les libertés démocratiques fondamentales pour traiter un mouvement social profond. Il a pour cela donné carte blanche à une police dont une partie est dévoyée. Et demander à sa justice de la laisser opérer. (J’ai décrit tout ceci dans mon ouvrage « Une justice politique », j’y renvoie encore une fois).
    Lorsque le quotidien anglais  Financial Times  du 25 mars écrit : « la France a le régime qui, dans les pays développés, s’approche le plus d’une dictature autocratique » , il a raison.
    Et c’est grave.

    Régis de Castelnau
    Source ; https://www.vududroit.com/2023/03/repression-du-mouvement-social-entre-homme-de-main-et-garde-chiourme

    #bourgeoisie #émmanuel_macron #violences #démocratie #répression #police #magistrature #darmanin #dupond_moretti #didier_lallement #garde-chiourme #gj #gilets_jaunes #rafles #médias #mouvement_social #gendarmerie #police

  • Une crise politique et sociale
    https://journal.lutte-ouvriere.org/2023/03/23/macron-cherche-majorite_567772.html

    Le président, sa Première ministre et leurs soutiens ont beau affirmer que le rejet de la motion de censure vaut approbation de la réforme des retraites et qu’ils peuvent désormais revenir aux affaires courantes, rien n’est moins vrai.

    D’une part, le combat des travailleurs contre cette réforme continue. D’autre part, les deux mois de lutte, de grèves et de manifestations ont mis en lumière la faiblesse de ce gouvernement et de ce président.

    Macron, au-delà des questions financières et des économies sur les salaires et les pensions, veut imposer sa réforme pour faire plier les travailleurs. Y parvenir serait à la fois une démonstration politique portée à son crédit d’homme du capital et un service rendu à la classe dominante, dans la perspective d’autres attaques. Or, non seulement sa politique a mis des millions de travailleurs dans la rue, mais Macron n’a même pas réussi à rallier un nombre suffisant de députés de droite. Ses ministres ont été pris en flagrant délit de mensonges et Borne a dû avoir recours aux procédés les plus politiciens pour parvenir à ses fins, et encore.

    Cette faiblesse politique vient de plus loin que la simple obstination à imposer une réforme impopulaire. Une fraction de plus en plus large de la population constate que les gouvernements travaillent uniquement pour les plus riches, Macron poussant le trait jusqu’à la caricature. De là dérivent des faits comme l’abstention massive aux élections, le mouvement des Gilets jaunes, les records d’impopularité et, en définitive, les tractations au parlement. De là vient aussi le fait que le RN et Marine Le Pen se présentent comme des défenseurs des petites gens et recueillent leurs voix.

    Quoi qu’il en soit, la classe capitaliste a besoin d’un gouvernement qui gouverne et prenne les décisions qui lui sont nécessaires, alors que la situation économique, sociale et même militaire est grosse de tempêtes. Macron a cependant bien du mal à affirmer son autorité. Pour l’asseoir au moins au niveau parlementaire, une solution serait de tenter de constituer une nouvelle majorité, en y intégrant tout ou partie de la droite. Or le récent épisode vient de montrer à quel point les députés LR sont peu fiables. Les députés de droite préfèrent visiblement tenter de garantir leur réélection plutôt que rejoindre un navire en train de couler. Le président peut aussi être tenté de dissoudre l’Assemblée et de provoquer de nouvelles élections. Mais il risque alors de se retrouver sans majorité, voire dans l’obligation de cohabiter avec une autre majorité. On pourrait ainsi voir Macron, élu comme prétendu rempart à Le Pen, devoir s’appuyer sur les députés du RN pour gouverner.

    Lors de son interview télévisée, le 22 mars, en plus de faire étalage de son autosatisfaction et de son mépris habituel, il a laissé entendre qu’il continuera à gouverner en s’appuyant sur les possibilités offertes par la constitution. Le pouvoir laisserait ainsi les députés s’affronter sur des questions accessoires, tandis que l’État gérerait sous l’autorité de l’Élysée les affaires importantes, comme la diplomatie, les subventions aux grandes entreprises, les budgets et interventions militaires, la répression policière et le blocage des salaires, par exemple. Après tout, ôté le verbiage des partis de gouvernement, c’est bien là le fond du fonctionnement réel des institutions, aussi vieux que la république elle-même.

    Cette crise politique, aidée par l’entrée en mouvement de millions de travailleurs, peut contribuer à en convaincre des millions d’autres par le simple fait qu’elle démontre l’illégitimité du pouvoir. Il reste à voir, derrière le théâtre d’ombres politiques, en crise ou pas, l’illégitimité de la classe capitaliste et de son État.

    #réforme_des_retraites #lutte_de_classe #grève #crise_politique #crise_sociale #capitalisme #grande_bourgeoisie #emmanuel_macron

  • #France : Les urgences le refusent, il meurt à 17 ans sur un parking th

    Nicolas, 17 ans, est décédé d’une pneumopathie.
    Comment un tel drame a-t-il pu se produire ? Suite au décès de Nicolas en Haute-Garonne, en France, le 10 mars dernier, les parents de l’adolescent de 17 ans ont porté plainte contre X. Le jeune Français est décédé sur le parking d’une pharmacie, après une énième tentative de sa mère pour soigner la « grippe » dont son garçon était victime.


    Sauf qu’il ne s’agissait pas d’une banale infection respiratoire, comme l’avait diagnostiquée son médecin, mais d’une pneumopathie qui aurait pu être soignée. Appelés en urgence, les secours n’ont malheureusement rien pu faire pour sauver l’ado. C’est l’autopsie pratiquée après son décès qui a pu établir avec certitude la maladie dont il souffrait.

    « Madame ce n’est pas la peine de venir, c’est une simple grippe »
    Les signaux d’alerte ont pourtant été nombreux. Nicolas vomissait depuis un certain temps et son état de santé se dégradait. Mais ni son médecin traitant – qui lui a simplement prescrit du Doliprane – ni les urgences n’ont jugé bon de s’alarmer. Au contraire, ces dernières ont demandé à sa mère de ne surtout pas l’y amener : « Chaque fois on lui a répondu : ’’Madame ce n’est pas la peine, c’est une simple grippe’’ (…) Comment est-ce possible, aujourd’hui, qu’à 17 ans on puisse décéder de la sorte, après avoir vomi durant une semaine et avoir obtenu plusieurs diagnostics », s’interroge l’avocat de la famille pour France 3.

    La semaine passée, le directeur générale de l’entreprise dans laquelle Nicolas devait effectuer son apprentissage de peintre a pris la parole sur LinkedIn pour rendre hommage à l’adolescent et partager sa colère. « Faute de pouvoir accueillir les patients aux urgences, on les trie au téléphone et voilà le résultat », déplore-t-il.

    Les services d’urgence ont été mis en cause à plusieurs reprises en France, au cours des derniers mois, suite à des décès de patients. Des enquêtes sont en cours sur des défauts de prise en charge ou des mauvais diagnostics. Une jeune femme de 19 ans est décédée au Centre Hospitalier Régional Metz-Thionville le 4 mars, suite à son admission aux urgences.

    Source : https://www.lessentiel.lu/fr/story/les-urgences-le-refusent-il-meurt-a-17-ans-sur-un-parking-525728973787
    #Santé #Hôpital #libéralisation d’#emmanuel_macron suivant les ordres de l’#union_européenne , l’#ue pour faire de soit disant #économies #déglingue #France

  • « Le macronisme : une haine bien ordonnée de la démocratie »
    https://www.politis.fr/articles/2023/03/le-macronisme-une-haine-bien-ordonnee-de-la-democratie

    La philosophe Barbara Stiegler évoque l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron, un homme « qui s’est rendu ivre de son pouvoir, jusqu’à plonger tout le pays dans une crise sans retour »

    ... En Macronie, la démocratie est remplacée par un régime électif où le peuple, parce qu’il est considéré comme irrationnel et incapable de se gouverner lui-même, doit se dessaisir (par les élections) de la totalité de son pouvoir.

    • Réforme des retraites : Macron affirme que « la foule » n’a « pas de légitimité » face « au peuple qui s’exprime à travers ses élus »

      La colère des opposants à la réforme des retraites ne retombe pas au lendemain du rejet de deux motions de censure par l’Assemblée nationale. Des actions étaient menées dans toute la France ce mardi

      sure 😃 Macron, le peuple, il sait ce que c’est ; la légitimité aussi.

      https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-reunions-manifestations-requisitions-suiv

    • #Légitimité
      Ça passe mieux avec Françoise Degois ?@colporteur :))

      « Bonjour, je m’appelle Emmanuel Macron. J’adore jeter de l’huile sur le feu. Et je continue encore et encore parce que je ne peux pas perdre, je ne sais pas perdre, je ne veux pas perdre.
      Stratégie perverse et volontaire de tension par un homme rusé et sans éclat. »

      Si les foules sont “illégitimes” comme le dit doctement #EmmanuelMacron, alors le 14 Juillet n’a pas sa place dans notre récit national et républicain car, ce jour là, c’est bien la victoire d’une foule illégitime que nous célébrons tous. Manier des mots ne suffit pas pour gouverner.

      En disant qu’il faut en terminer avec la Vieme, je ne parle aucunement de destitution et autres bêtises du genre dictature. Je dis simplement qu’une réforme des institutions est vitale et pas la soupe qu’on nous sert régulièrement. Non, nous devons changer sinon nous irons de soulèvements en soulèvements. L’exemple des retraites est exemplaire. Le gouvernent était battu par les représentants du peuple et il a choisi l’argument d’autorité rendu possible constitutionnellement. En terminer.

      J’espère de tout coeur que Macron sera le dernier président de la #Vième. Il est temps de tout changer, d’aérer, de démocratiser, d’en terminer enfin avec la monarchie républicaine, avec cet étouffoir qui nous emmène la où nous en sommes aujourd’hui.
      https://twitter.com/francoisedegois/status/1638439694361935872?cxt=HHwWgIC-hZSO9LwtAAAA

      En même temps. #MacronDestitution

    • Et avec Mathilde Larrere aussi ?

      « Vous n’étiez qu’une foule, vous êtes un peuple maintenant ». Quand Hugo écrit cela il ne parle pas d’un « peuple » qui s’exprime par ses élus, mais des Parisiens et Parisiennes qui ont renversé le régime de Charles X avec les barricades des trois journées insurrectionnelles de 1830.

      Notre histoire est celle d’un peuple qui se soulève, se saisit de sa souveraineté contre ceux qui la lui ravissent, qui proclame le droit de résistance à l’oppression et l’applique.

      Que l’on ait chercher à vider la souveraineté de sa substance en la limitant par l’urne, qu’on ait cherché à réduire le citoyen à l’électeur est une constance dont Macron est ici un des tristes avatars.

      Mais contrairement à ce qu’il dit, le déficit de légitimité du pouvoir actuel a justement pour effet de légitimer toutes les résistances qui s’exercent et s’y opposent.

      Dans Paris soulevé en juin 1848, une affiche proclamait sur une barricade « peuple, souviens-toi que tu es souverain ». On pourrait le redire aujourd’hui.

      https://twitter.com/LarrereMathilde/status/1638294801492725760

    • Et avec Vincent Tiberj c’est plus respectable ? :

      Cette phrase en dit énormément sur la conception macronienne du pouvoir, des citoyens et de la démocratie.
      Elle montre aussi l’incompréhension des évolutions sociopolitiques et la méconnaissance des travaux de science politique contemporain.

      Un thread sur tout ça👇

      2/n : d’abord l’utilisation de « foule ». Il ne l’emploie sans doute pas par hasard ; hors cela renvoie au travail de Gustave Le Bon.

      Et Gustave, comme beaucoup parmi les élites de la 3ème république, se méfie du mouvement social et des « classes laborieuses, classes dangereuses »

      3/n : Pour ce bon Gustave ; l’individu en foule
      ➡️n’est plus rationnel
      ➡️est dominé par ses émotions
      ➡️et surtout est à la merci de meneurs qui vont les manipuler

      4/n : D’où l’importance du vote qui va être construit comme la « bonne » (et seule) manière de participer, en raison.

      Les sociohistoriens (notamment Y.Deloye analysent cela comme une entreprise de « forclusion de la violence » voire une « orthopédie sociale » (Garrigou).

      5/n : cette image en dit beaucoup, où l’ouvrier est incité à troquer le fusil pour le bulletin

      Je conseille ce bel article d’Olivier Ihl sur ce point : https://t.co/RHlfZKL8Dk

      6/n : Dans cette conception du vote et particulièrement en France, on fait la part belle à la délégation/ représentation.
      ➡️Ici on élit, et on ne choisit pas toujours (à la différence d’un référendum)
      ➡️Pas de mandat impératif pour les élus et ils ne peuvent être renvoyer

      7/n : d’où cette phrase : le « peuple [qui] s’exprime à travers ses élus ».

      Des élus ventriloques ?
      ➡️ N’oublions pas l’impact du mode de scrutin. Un député au final est souvent élu avec une minorité des voix, même exprimées
      ➡️ c’est oublier tous les biais de représentation.

      8/n : en France, les élus sont majoritairement des hommes, plutôt âgés, plutôt des classes sociales supérieures.

      2017 a permis un renouvellement, mais partiel et qui reste socialement marqué.

      9/n : Enfin les citoyens changent. Ils ont pu être des « sujets », des citoyens allégeants", des « citoyens déférents », dans la « remise de soi », qui laissent parler les élus/ grandes personnes.

      Mais c’est fini... Et pas qu’en France

      9/n : « voter ne suffit plus », notamment parce que d’autres formes de participation sont devenues légitimes et sont utilisées

      10/n : en résumé :
      « Va falloir un peu bosser...
      Revoir son logiciel parce que la démocratie par les élus c’est fini et on ne peut se contenter d’un "grand débat" avec des citoyens qui posent poliment sa question (et en plus quels citoyens ?) »

      https://twitter.com/VTiberj/status/1638476105937035264?cxt=HHwWgIC9tcvVhL0tAAAA

  • #EmmaGoldman #éthique #anarchisme #émancipation...

    ★ L’ÉTHIQUE ANARCHISTE D’EMMA GOLDMAN - Socialisme libertaire

    ★ Collectif Emma Goldman : nous publions cet article éclairant,
    dont la lecture conserve sa pertinence aujourd’hui.
    Le texte est extrait d’une biographie dans l’ouvrage « Emma Goldman, une éthique de l’émancipation ». 

    « Emma Goldman a été victime, tout particulièrement dans le monde francophone, d’une étrange amnésie qui a fait que le mouvement anarchiste, pourtant si enclin à célébrer son histoire et ses héros, semble parfois aisément oublier qu’il a aussi compté de nombreuses héroïnes », a écrit Normand Baillargeon. Née en Lituanie et morte à Toronto en 1940, Goldman fut à la fois libertaire et communiste, féministe et nietzschéenne. Expulsée des États-Unis d’Amérique, elle trouva refuge, aux côtés de son compagnon Alexandre Berkman, dans la nouvelle Russie soviétique. Son enthousiasme à l’idée de prendre part au processus révolutionnaire porté par Lénine et ses camarades fut de courte durée. Elle tenta en vain d’empêcher le massacre des marins de Kronstadt et, de retour en Europe, publia, en 1923, ses impressions et son analyse de la situation. Sitôt qualifiée de « renégate », elle n’en démordit pas : l’émancipation est avant tout affaire d’éthique (...)

    ▶️ Lire le texte complet…

    ▶️ https://www.socialisme-libertaire.fr/2021/10/l-ethique-anarchiste-d-emma-goldman.html

  • Une nouvelle figure à la tête du capitalisme français

    Plus exactement une nouvelle tête à la tête de l’Association française des entreprises privées (Afep), puissant #lobby regroupant les 115 principales entreprises françaises. Une sorte de Medef d’un CAC115.

    Patricia Barbizet a ainsi été désignée pour prendre la suite de #Laurent_Burelle, le dirigeant de Plastic Omnium, à sa présidence. Le changement - il s’agira du huitième président en quarante ans d’existence, et la première femme - sera effectif au 1er juillet.

    Patricia Barbizet a en effet quitté début 2018 la direction d’Artémis, le holding familial des Pinault, elle qui a été le bras droit de #François_Pinault pendant près de trente ans. Depuis, la femme d’affaires n’avait pas perdu en influence : elle dirige le fonds d’investissement Temaris, siège dans plusieurs conseils d’administration (#Pernod_Ricard, #CMA_CGM, ArcelorMittal), préside la #Philharmonie_de_Paris et a même été à la tête du club select « #Le_Siècle » de 2017 à 2020.

    Depuis 2018, elle s’occupait également du #Haut_comité_de_gouvernement_d'entreprise (#HCGE), chargé de veiller à la bonne application du #code_Afep-Medef, fonction à laquelle elle va renoncer. « L’intérêt commun [des prédateurs capitalistes] m’importe. Quand on peut être reconnue comme utile et y consacrer du temps, c’est important », souligne Patricia Barbizet.

    C’est elle qui dorénavant chuchotera les ordres de l’Afep aux oreilles de l’exécutif.

    Pendant six ans, le lobby patronal n’a guère eu à se plaindre de la politique pro business menée par #Emmanuel_Macron. Mais le terrain est devenu beaucoup plus instable à l’Assemblée nationale- comme le montre la réforme des retraites - et menace d’ébranler la poursuite de la politique de l’offre. De quoi laisser présager une Afep plus combative ? « Je ne crois pas que l’heure soit à l’affrontement », répond Laurent Burelle. « La force de l’#Afep est d’expliquer nos positions de façon discrète et d’établir un dialogue constructif, c’est ainsi que nous continuerons à fonctionner », souligne #Patricia_Barbizet.

    (Les Échos)

    #capitalisme #capitalisme_français

  • Macron, Kolher : révélations sur le #scandale des #autoroutes
    http://carfree.fr/index.php/2023/03/17/macron-kolher-revelations-sur-le-scandale-des-autoroutes

    Augmentations des péages illégales, deal secret, rapports cachés, lanceur d’alerte… Le média en ligne Blast revient sur le fiasco de la privatisation des autoroutes publiques. De 2005 à aujourd’hui les Lire la suite...

    #Fin_des_autoroutes #Emmanuel_Macron #vidéo

  • Macron est pressé d’en finir ? On continue !
    https://www.lutte-ouvriere.org/editoriaux/macron-est-presse-den-finir-continue-548607.html

    Éditorial des bulletins d’entreprise LO (13 mars 2023)

    Ce week-end, 195 sénateurs grassement payés, aux longues siestes digestives et au régime de retraite exceptionnellement généreux, ont voté pour reculer l’âge de la retraite de 36 millions de travailleurs. Mercredi 15 mars, une Commission mixte paritaire finalisera le texte qui sera présenté, dès le lendemain, à l’#Assemblée_nationale.

    Le principal suspense consiste à savoir si Borne trouvera une majorité pour voter le texte ou choisira de dégainer le #49.3. La belle affaire ! 49.3 ou pas, l’adoption de cette loi contre l’opposition quasi unanime du monde du travail est un passage en force, un bras d’honneur à l’encontre de tous les travailleurs.

    C’est la preuve, s’il en était besoin, que le gouvernement est férocement antiouvrier. Si Macron, ses ministres et ses députés sont, pour la plupart, étrangers au milieu ouvrier, ils ont des yeux et des oreilles. Ils voient et entendent les difficultés et les attentes du monde du travail. Ils ont les chiffres des tendinites, des lombalgies, des accidents du travail et des burn out. Ils ont les chiffres de ceux qui meurent quelques mois après avoir pris leur retraite.

    Ils savent que le #patronat pousse hors des entreprises les travailleurs anciens qui, en général, coûtent plus cher et sont moins corvéables que les plus jeunes. Ils savent combien de travailleurs et de retraités recourent à l’aide alimentaire pour se nourrir, combien sont mal logés, combien ne peuvent pas se chauffer.

    Ils savent aussi, et bien mieux que nous, les milliards qui coulent à flots dans les caisses du grand patronat. Ils savent que les salaires n’ont pas augmenté au rythme des profits et qu’ils n’ont même pas suivi l’inflation. Ils savent que le déficit des caisses de retraite est une paille dans l’océan de profits et de dividendes versés à quelques-uns.

    Ils connaissent les groupes capitalistes qui ont profité de l’#inflation pour augmenter leurs marges et réaliser des #surprofits dans l’alimentaire, par exemple. S’ils voulaient agir contre les profiteurs de guerre, ils pourraient le faire, ils ont leurs noms. Eh bien non, c’est aux travailleurs qu’ils en font baver !

    Réduire au maximum la part de richesses qui revient aux classes populaires pour augmenter celle de la #bourgeoisie est la feuille de route de tous les gouvernements, quels que soient le pays et l’étiquette politique. Pour le monde bourgeois, c’est une nécessité pour tenir son rang dans la jungle mondiale qu’est aujourd’hui le capitalisme en crise.

    Alors oui, les gens que nous avons en face de nous sont certes une minorité de privilégiés, mais ils n’en sont pas moins déterminés. Alors, à nous, à notre camp de trouver la même #détermination pour imposer nos intérêts de travailleurs !

    Après deux mois de mobilisation et face au risque d’usure, tout le monde comprend qu’il faudrait passer au stade supérieur, c’est-à-dire à la grève. Seuls certains secteurs s’y sont lancés : la #SNCF, la #RATP, #EDF, certaines #raffineries, les éboueurs de certaines villes ou encore des enseignants. Ils contribuent à maintenir la pression sur le gouvernement et le grand patronat et à créer une agitation qui encourage la mobilisation, mais ils ne l’emporteront pas tout seuls.

    Pour forcer Macron à reculer, il est nécessaire que ces grèves fassent tache d’huile. Bien sûr, faire grève a un coût. Mais la passivité nous coûte bien plus cher, car se résigner, c’est se condamner aux bas salaires et à une société de plus en plus injuste, barbare et guerrière. Il ne faut pas l’accepter et la mobilisation actuelle montre que des millions de femmes et d’hommes ne l’acceptent plus.

    Grâce à notre action collective, nous avons commencé à construire un rapport de force face au gouvernement et au #grand_patronat. Beaucoup de travailleurs réapprennent à s’exprimer et agir collectivement. Des liens de solidarité et de confiance se construisent et nombre de travailleurs se sentent plus légitimes que jamais pour revendiquer. Rien que prendre l’habitude de discuter entre nous de tous les problèmes qui se posent, #salaires, #horaires, #conditions_de_travail, #transport… est une avancée précieuse pour notre camp et un danger pour le #patronat. Alors, faisons en sorte que cette agitation continue et se généralise à toutes les entreprises pour réussir à peser sur le patronat et le gouvernement de toutes nos forces, c’est-à-dire par la grève.

    Macron espère que l’adoption de la loi sonnera la fin de la mobilisation et le retour au calme dans les entreprises. Il dépend de chacun d’entre nous qu’il en soit autrement.

    Le monde du travail est vaste. Il a de la ressource et un carburant inépuisable : celui de la colère. Continuons de l’exprimer ! Entraînons les hésitants et retrouvons-nous encore plus nombreux en #grève et en #manifestation mercredi 15 et après !

    #lutte_de_classe #gouvernement_borne #emmanuel_macron #grève_générale #saccage_social #régression_sociale #parasitisme #grande_bourgeosie #capitalisme #mobilisation_social #conscience_de_classe