• Emmanuel Macron doit être destitué

    Ici éléments sur :

    La décision de la CIJ et la Convention sur la prévention du Génocide.

    Le caractère génocidaire de la suspension des financements à l’UNRWA

    https://blogs.mediapart.fr/stephane-m/blog/030224/emmanuel-macron-doit-etre-destitue

    #Israel #France #EmmanuelMacron #Droit #Droit-International #Convention-pour-la-prévention-du-génocide #Cour-Internationale-de-Justice #CIJ #crimes #crimes-contre-l'humanité #génocide

  • « Le macronisme : une haine bien ordonnée de la démocratie »
    https://www.politis.fr/articles/2023/03/le-macronisme-une-haine-bien-ordonnee-de-la-democratie

    La philosophe Barbara Stiegler évoque l’exercice du pouvoir d’Emmanuel Macron, un homme « qui s’est rendu ivre de son pouvoir, jusqu’à plonger tout le pays dans une crise sans retour »

    ... En Macronie, la démocratie est remplacée par un régime électif où le peuple, parce qu’il est considéré comme irrationnel et incapable de se gouverner lui-même, doit se dessaisir (par les élections) de la totalité de son pouvoir.

    • Réforme des retraites : Macron affirme que « la foule » n’a « pas de légitimité » face « au peuple qui s’exprime à travers ses élus »

      La colère des opposants à la réforme des retraites ne retombe pas au lendemain du rejet de deux motions de censure par l’Assemblée nationale. Des actions étaient menées dans toute la France ce mardi

      sure 😃 Macron, le peuple, il sait ce que c’est ; la légitimité aussi.

      https://www.liberation.fr/economie/social/en-direct-reforme-des-retraites-reunions-manifestations-requisitions-suiv

    • #Légitimité
      Ça passe mieux avec Françoise Degois ?@colporteur :))

      « Bonjour, je m’appelle Emmanuel Macron. J’adore jeter de l’huile sur le feu. Et je continue encore et encore parce que je ne peux pas perdre, je ne sais pas perdre, je ne veux pas perdre.
      Stratégie perverse et volontaire de tension par un homme rusé et sans éclat. »

      Si les foules sont “illégitimes” comme le dit doctement #EmmanuelMacron, alors le 14 Juillet n’a pas sa place dans notre récit national et républicain car, ce jour là, c’est bien la victoire d’une foule illégitime que nous célébrons tous. Manier des mots ne suffit pas pour gouverner.

      En disant qu’il faut en terminer avec la Vieme, je ne parle aucunement de destitution et autres bêtises du genre dictature. Je dis simplement qu’une réforme des institutions est vitale et pas la soupe qu’on nous sert régulièrement. Non, nous devons changer sinon nous irons de soulèvements en soulèvements. L’exemple des retraites est exemplaire. Le gouvernent était battu par les représentants du peuple et il a choisi l’argument d’autorité rendu possible constitutionnellement. En terminer.

      J’espère de tout coeur que Macron sera le dernier président de la #Vième. Il est temps de tout changer, d’aérer, de démocratiser, d’en terminer enfin avec la monarchie républicaine, avec cet étouffoir qui nous emmène la où nous en sommes aujourd’hui.
      https://twitter.com/francoisedegois/status/1638439694361935872?cxt=HHwWgIC-hZSO9LwtAAAA

      En même temps. #MacronDestitution

    • Et avec Mathilde Larrere aussi ?

      « Vous n’étiez qu’une foule, vous êtes un peuple maintenant ». Quand Hugo écrit cela il ne parle pas d’un « peuple » qui s’exprime par ses élus, mais des Parisiens et Parisiennes qui ont renversé le régime de Charles X avec les barricades des trois journées insurrectionnelles de 1830.

      Notre histoire est celle d’un peuple qui se soulève, se saisit de sa souveraineté contre ceux qui la lui ravissent, qui proclame le droit de résistance à l’oppression et l’applique.

      Que l’on ait chercher à vider la souveraineté de sa substance en la limitant par l’urne, qu’on ait cherché à réduire le citoyen à l’électeur est une constance dont Macron est ici un des tristes avatars.

      Mais contrairement à ce qu’il dit, le déficit de légitimité du pouvoir actuel a justement pour effet de légitimer toutes les résistances qui s’exercent et s’y opposent.

      Dans Paris soulevé en juin 1848, une affiche proclamait sur une barricade « peuple, souviens-toi que tu es souverain ». On pourrait le redire aujourd’hui.

      https://twitter.com/LarrereMathilde/status/1638294801492725760

    • Et avec Vincent Tiberj c’est plus respectable ? :

      Cette phrase en dit énormément sur la conception macronienne du pouvoir, des citoyens et de la démocratie.
      Elle montre aussi l’incompréhension des évolutions sociopolitiques et la méconnaissance des travaux de science politique contemporain.

      Un thread sur tout ça👇

      2/n : d’abord l’utilisation de « foule ». Il ne l’emploie sans doute pas par hasard ; hors cela renvoie au travail de Gustave Le Bon.

      Et Gustave, comme beaucoup parmi les élites de la 3ème république, se méfie du mouvement social et des « classes laborieuses, classes dangereuses »

      3/n : Pour ce bon Gustave ; l’individu en foule
      ➡️n’est plus rationnel
      ➡️est dominé par ses émotions
      ➡️et surtout est à la merci de meneurs qui vont les manipuler

      4/n : D’où l’importance du vote qui va être construit comme la « bonne » (et seule) manière de participer, en raison.

      Les sociohistoriens (notamment Y.Deloye analysent cela comme une entreprise de « forclusion de la violence » voire une « orthopédie sociale » (Garrigou).

      5/n : cette image en dit beaucoup, où l’ouvrier est incité à troquer le fusil pour le bulletin

      Je conseille ce bel article d’Olivier Ihl sur ce point : https://t.co/RHlfZKL8Dk

      6/n : Dans cette conception du vote et particulièrement en France, on fait la part belle à la délégation/ représentation.
      ➡️Ici on élit, et on ne choisit pas toujours (à la différence d’un référendum)
      ➡️Pas de mandat impératif pour les élus et ils ne peuvent être renvoyer

      7/n : d’où cette phrase : le « peuple [qui] s’exprime à travers ses élus ».

      Des élus ventriloques ?
      ➡️ N’oublions pas l’impact du mode de scrutin. Un député au final est souvent élu avec une minorité des voix, même exprimées
      ➡️ c’est oublier tous les biais de représentation.

      8/n : en France, les élus sont majoritairement des hommes, plutôt âgés, plutôt des classes sociales supérieures.

      2017 a permis un renouvellement, mais partiel et qui reste socialement marqué.

      9/n : Enfin les citoyens changent. Ils ont pu être des « sujets », des citoyens allégeants", des « citoyens déférents », dans la « remise de soi », qui laissent parler les élus/ grandes personnes.

      Mais c’est fini... Et pas qu’en France

      9/n : « voter ne suffit plus », notamment parce que d’autres formes de participation sont devenues légitimes et sont utilisées

      10/n : en résumé :
      « Va falloir un peu bosser...
      Revoir son logiciel parce que la démocratie par les élus c’est fini et on ne peut se contenter d’un "grand débat" avec des citoyens qui posent poliment sa question (et en plus quels citoyens ?) »

      https://twitter.com/VTiberj/status/1638476105937035264?cxt=HHwWgIC9tcvVhL0tAAAA

  • Le programme éducatif de Macron : suppression du Capes, fin du recrutement à vie
    https://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-brief-politique/presidentielle-2022-la-macronie-veut-degraisser-le-mammouth_4936475.htm

    Présidentielle 2022 : la Macronie veut "dégraisser le mammouth"

    Tous ceux qui sont amenés à jouer un rôle dans cette campagne pour la présidentielle 2022 le disent : avec la santé et le pouvoir d’achat, l’Éducation va être l’un des trois sujets importants de cette présidentielle. Emmanuel Macron ne compte pas faire dans l’eau tiède.

    On se souvient de la phrase de Claude Allègre en 1997, “dégraisser le mammouth”. Tout refaire du sol au plafond… Des propositions sont sur la table du président pour transformer en profondeur. ”Il faut s’attaquer à la structure de l’administration”, explique par exemple un ministre qui ouvre la voie, par exemple, à la suppression du Capes, le concours qui permet de devenir professeur au collège ou lycée. Pas tabou non plus : la fin du recrutement à vie dans l’Éducation… Une révolution !

    L’Education, c’est l’un des domaines où Emmanuel Macron peut encore se montrer disruptif. Et l’un des thèmes qui permet de synthétiser sa campagne, avec un récit résumé comme tel par une conseillère : “Nous avons traversé ensemble la crise sanitaire, voilà ce que nous avons appris, voilà ce qu’il faut changer.”

    A travers l’éducation, vous touchez au mérite, au travail, au rapport à la science, à la réindustrialisation, à travers la revalorisation des filières techniques. Et puis stratégiquement, explique un ministre, le marqueur central ne peut pas être l’économie. “Les cases sont assez bien cochées, dit ce ministre, les Français prêtent déjà au président cette compétence économique.”

    Un "super ministère" pour Bruno Le Maire ?

    Stratégiquement, l’éducation permet aussi de parler aux jeunes, aux parents d’élèves – ça fait du monde – et à la gauche aussi, dont l’électorat sera décisif dans un second tour face à la droite ou aux extrêmes.

    Un nom revient avec insistance pour diriger un super ministère de l’Education – c’est là aussi l’une des idées d’Emmanuel Macron : fusionner l’Education nationale avec le ministère de l’enseignement supérieur et celui de la Culture. Le nom qui revient pour chapeauter le tout, c’est celui de Bruno Le Maire. Bruno Le Maire parce qu’il aura traversé cinq ans à l’Économie et aux Finances, deux ministères fusionnés, déjà. Cinq ans en tenant son administration, comme on dit.

    Parmi les qualités qui lui sont prêtées aussi par l’entourage du chef de l’Etat : son expérience des négociations avec les syndicats. Il faudra au moins ça pour révolutionner l’Education.

    #programme-éducation-Macron
    « Supprimer le #CAPES et le recrutement à vie, ce n’est pas un dégraissage, c’est de la destruction.
    Le programme de Macron pour l’éducation nationale, c’est faire l’école sans prof… »

  • La France largement à la traîne sur les énergies renouvelables, malgré les engagements du candidat Macron - Basta !
    https://basta.media/Macron-energies-renouvelables-bilan-du-quinquennat-France-en-retard-objecti

    Emmanuel Macron s’était engagé à développer les #énergies_renouvelables. Cinq ans plus tard, la France est le seul pays européen qui n’a pas atteint ses objectifs. Le président-candidat préfère désormais faire la promotion du #nucléaire.

    • Le président français a dévoilé, jeudi à Belfort, son plan de relance du nucléaire et sa stratégie énergétique pour la France. Il a notamment annoncé la construction d’une série de nouveaux réacteurs nucléaires EPR de deuxième génération.
      Dessin de Sié pour #Urtikan.net
      https://www.urtikan.net/dessin-du-jour/emmanuel-macron-annonce-la-construction-de-nouveaux-reacteurs-nucleaires

    • Colloque pro-nucléaire du palais du Luxembourg : que crève la société nucléaire autoritaire ! - Paris-luttes.info
      https://paris-luttes.info/colloque-pro-nucleaire-du-palais-15705

      Il y a quelques jours s’est déroulé au palais du Luxembourg de Paris, une opération de lobbying orchestrée par de grosses pourritures nucléocrates. Tandis qu’à l’intérieur se déroulait le dégueuli, d’aucunEs se sont adonnéEs, à deux pas de là, à une sympathique activité de tractage auprès des passantEs, afin de discuter du nucléaire et son monde. À l’aune des présidentielles et tandis que la propagande médiatique bat son plein suite aux annonces de poursuite du nucléaire, ces merdes se réunissaient pour parler « enjeux et réussite » et « acceptabilité sociale » du nouveau programme nucléaire.

      https://bureburebure.info/colloque-pro-nucleaire-du-palais-du-luxembourg-que-creve-la-societe-n
      #nucléocrates

    • Il fait rire ce timbre d’ailleurs, car la finalité de Marcoule n’a jamais été la production d’électricité, mais la production de plutonium pour la bombinette, mais bon, c’était ça le truc à l’époque : vendre le nucléaire civil pour faire passer la pilule du nucléaire militaire.

    • Où il est question (amha) d’un abus de langage : quand on nous susurre #taxonomie :

      https://theconversation.com/nucleaire-retour-sur-le-debat-autour-de-la-nouvelle-taxonomie-europ

      Dans le cadre de l’objectif de neutralité carbone fixé aux États membres à l’horizon 2050, Ursula Von der Leyen, la présidente de la Commission européenne, a tenu sa promesse et fourni fin 2021 de nouvelles décisions concernant le volet climatique de la « taxonomie » européenne ; cette taxonomie sert à classifier des activités économiques ayant un impact favorable sur l’environnement.

      Contrairement à un premier texte publié en juin 2021, le nucléaire – au même titre que le gaz naturel – figure désormais dans ce classement.

    • « Mediapart s’est procuré un rapport de l’#Ademe, l’agence publique de la transition écologique, selon lequel il n’y a aucune nécessité de construire de nouveaux réacteurs #EPR. Le gouvernement a repoussé la diffusion de ce rapport car le président de la République allait annoncer des projets contraires. »


      https://www.mediapart.fr/journal/france/110222/nucleaire-le-gouvernement-repousse-la-diffusion-d-un-rapport-officiel-cont

      Selon l’Élysée, la « très, très grande force » du système nucléaire français, c’est « sa transparence, sa capacité à tout dire, tout de suite ». Un petit grain de sable est pourtant en train de gripper cette belle machine de communication.

      #paywall

      Le nucléaire un projet de société pour une partie de la classe politique. Ce projet avec ses zones obscures à masquer est une #arme-politique pour #EmmanuelMacron dans la période électorale.
      Le #rapport-de-l'ademe valide les #alternatives-renouvelables sans ajout de nucléaire.

    • Selon l’Élysée, la « très, très grande force » du système nucléaire français, c’est « sa transparence, sa capacité à tout dire, tout de suite ». Un petit grain de sable est pourtant en train de gripper cette belle machine de communication.

      Il prend la forme d’un rapport de 44 pages intitulé : « Transition(s) 2050 : Mix électrique ». Produit par des expert·es de l’Ademe, une agence publique d’expertise, de conseil et de financement de la transition énergétique, il présente quatre scénarios de production d’électricité pour la France de 2050. Chacun correspond à une vision de la société française dans 30 ans : frugale, forte en « coopération territoriale », dépendante des technologies « vertes », ou faisant le pari « réparateur » de gros besoins en électricité.

      Ce document devait être publié entre mi-janvier et début février, comme l’a indiqué le député (écologiste) Matthieu Orphelin dans un communiqué. Mais sa diffusion a été repoussée par son autorité de tutelle, le ministère de la transition écologique, selon plusieurs sources qui ont alerté Mediapart.

      Sollicitées dans le cadre d’un séminaire de recherche, des personnes ayant contribué au rapport de l’Ademe ont répondu qu’elles n’avaient pas le droit d’en diffuser les résultats. Contactées par Mediapart, elles n’ont pas répondu à nos questions. De son côté, Matthieu Orphelin a écrit dans un communiqué qu’« il semble que la publication des scénarios de mix électrique de l’Ademe aient été à nouveau décalés sur demande du gouvernement ». Interrogée à son tour, l’agence répond que « l’Ademe publiera ses travaux lorsqu’ils seront finalisés ».

      Le cabinet de Barbara Pompili « ne confirme pas du tout » : « des éléments d’analyse complémentaires sont en cours de finalisation entre l’agence et les services du ministère. Ils sortiront quand le travail sera abouti. »

      Le hic, c’est que le rapport en question est bel et bien terminé. Mediapart en a obtenu une copie. Bien qu’estampillé « document de travail », il est manifestement achevé : entièrement rédigé, mis en page, accompagné de graphiques, doté de notes de bas de page et d’une bibliographie. Pourquoi ne reçoit-il pas l’autorisation d’être publié ?

      La réponse est peut-être dans le contenu du document. On peut y lire qu’il n’y a aucune nécessité de construire de nouveaux réacteurs EPR. Alors qu’Emmanuel Macron vient d’annoncer la commande de six EPR, et la mise à l’étude de huit autres, les expert·es de l’Ademe calculent qu’il est tout à fait possible de s’en passer. L’éolien en mer flottant est « une alternative économique crédible à de nouvelles centrales nucléaires », même en cas de forte hausse de la consommation d’électricité – 650 térawattheures (TWh), alors que la demande actuelle se situe à 468 TWh).

      Autre enseignement : alors que le chef de l’État déclare qu’il faudra augmenter de 60 % la consommation d’électricité en 2050 pour sortir des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon), l’Ademe montre que les scénarios les plus sobres sont les moins chers. Son hypothèse « frugale », avec une réduction de la demande d’électricité par rapport à aujourd’hui (408 TWh) coûterait 1 100 milliard d’euros, entre 2020 et 2060.

      L’option un peu plus consommatrice, tout en restant économe en énergie, à 537 TWh (« coopération territoriale »), coûterait 1 026 milliards d’euros. Ce « scénario 2 » permet même d’abaisser le coût complet du système électrique de 12 % par rapport à 2020. Alors que le scénario le plus dispendieux en électricité (839 TWh) occasionnerait une dépense de 1 498 milliard d’euros. Par comparaison, le cap fixé par Emmanuel Macron d’une hausse de 60 % de la demande électrique représente environ 750 TWh.

      Dans tous les scénarios de l’Ademe, les énergies renouvelables représentent plus de 70 % de la production d’électricité en 2050. Selon ses expert·es, « l’intérêt de lancer un nouveau programme nucléaire pourrait être limité en cas d’une demande d’électricité stable, voire en baisse ». Il est vrai que l’évolution des besoins en électricité dans les prochaines décennies est incertaine.

      Ce document est le complément, consacré à l’électricité, d’un gros travail de scénarisation dévoilé par l’Ademe en novembre 2021 sur les choix de mode de vie qu’implique concrètement la réduction des gaz à effet de serre. Il avait reçu une grande attention médiatique, et a été salué par chercheur·es et militant·es pour ses qualités pédagogiques. Il lui manquait juste une déclinaison plus technique, expliquant à combien de réacteurs nucléaires, de parcs éoliens ou de panneaux photovoltaïques correspondait chaque scénario.

      Le rapport se conclut sur le constat que, quel que soit le scénario retenu, la transition énergétique « nécessitera d’abord de pérenniser et d’animer la concertation ». Un éloge du débat public et de la délibération démocratique qui ne pourra exister sans transparence sur les données et les chiffres de l’électricité, et du nucléaire en particulier.

      Jade Lindgaard

      https://www.mediapart.fr/journal/france/110222/nucleaire-le-gouvernement-repousse-la-diffusion-d-un-rapport-officiel-cont

      #nucléaire #ademe #transition #2050

  • Pour les ceusses qui sont un peu jeunes sur les interwebz : les #emmanuelmacronfacts sont inspirés des Chuck Norris Facts, qui sont très anciens (ça remonte aux débuts du millénaire).

    Chuck Norris Facts
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Chuck_Norris_Facts

    « Il n’y a plus de vie sur Mars depuis que Chuck Norris y est allé. »
    « Quand Chuck Norris fait des pompes, il n’étend pas son corps vers le haut, il repousse la Terre vers le bas. »
    « Un jour, Chuck Norris a jeté une grenade sur un groupe de malfrats : il y a eu six morts ; puis la grenade a explosé. »
    « Un jour, Chuck Norris a avalé un tube entier de somnifères ; il a cligné des yeux. »
    « Depuis le 11 septembre 2001, Chuck Norris ne lance plus d’avions en papier. »
    « Quand Chuck Norris s’aperçoit qu’il a sauté de l’avion sans son parachute, il remonte le chercher. »

    […]

    « L’avenir se demande parfois ce que Chuck Norris lui réserve. »
    « Chuck Norris ne ment pas, c’est la vérité qui se trompe. »
    « Si Chuck Norris dort la lumière allumée, c’est parce que le noir a peur de lui. »
    « Un jour, Chuck Norris a frôlé la mort ; elle ne s’en est jamais remise. »
    « Chuck Norris ne se mouille pas, c’est l’eau qui se Chuck-Norrise. »
    « Si on loue le Seigneur, c’est parce que Chuck Norris est hors de prix. »

  • Macron roi

    Alors que le #Parlement est en ce jour transformé en une chambre d’enregistrement des désirs du Roi, il importe de revenir sur le bilan d’une année de gouvernement-covid. Est-ce la pandémie qui est hors de contrôle, ou bien notre président ? Les deux certainement.

    « Le président a acquis une vraie #expertise sur les sujets sanitaires. Ce n’est pas un sujet inaccessible pour une intelligence comme la sienne. » #Jean-Michel_Blanquer, Le Monde, le 30 mars 2021

    « Ce n’est pas Macron qui manque d’#humilité, c’est l’humilité qui n’est pas à la hauteur », #EmmanuelMacronFacts

    « Père Ubu – Allons, messieurs, prenons nos dispositions pour la bataille. Nous allons rester sur la colline et ne commettrons point la sottise de descendre en bas. Je me tiendrai au milieu comme une citadelle vivante et vous autres graviterez autour de moi » Alfred Jarry, Ubu roi, Acte IV, scène 3

    Je serai bref. On écrit bien trop sur Macron. Les trois épigraphes ci-dessus disent à peu près tout. Il faudrait juste ajouter que dans certaines versions de la mythologie grecque Hybris est l’un des enfants de la Nuit et d’Érèbe, une divinité des Enfers. L’#hybris désigne la #démesure, l’#excès_de_pouvoir et le vertige auquel il conduit. La Vème République est une détestable machine à produire de l’hybris. Des présidents hors de contrôle.

    En ce 31 mars 2021, Macron roi préside un #Conseil_de_défense_sanitaire où ne siège autour de lui qu’une petite grappe de ministres choisis par ses soins. Conseil opaque, soumis au secret et échappant à tout #contrôle_législatif . Le soir du même jour, il annonce ses décisions à ses sujets, au nom d’un « nous », dont on ne saura jamais s’il est de majesté ou s’il renvoie aux choix collectifs et débattus d’un #exécutif. Ce « je-nous » annonce donc le #reconfinement de toute la métropole, avec la fermeture des écoles. Je propose de déduire de ces décisions les trois #échecs de Macron, qui correspondent à trois #fautes, lesquelles sont directement en rapport avec la démesure qui caractérise le personnage, #démesure encouragée par la fonction et notre #constitution épuisée. Quand faire le #bilan d’une politique se résume, de facto, à la caractérologie de son Auteur, on se dit qu’il est grand temps de changer de République et d’en finir avec le #présidentialisme.

    Le premier échec de Macron roi, c’est le reconfinement de toute la métropole avec ses conséquences en termes de #santé_mentale, de #précarisation accrue pour les plus pauvres et les classes moyennes, et d’aggravation de la #crise_économique. L’engagement pris à de multiples reprises de ne pas reconfiner nationalement n’a jamais été accompagné de la politique qu’un tel choix exigeait. Macron a mis tout le pays dans une #impasse. Le reconfinement est la conséquence directe de ce choix. La décision de laisser filer l’#épidémie fin janvier, - dans un contexte de diffusion des variants, avec l’exemple anglais sous les yeux, et contre l’avis de toute la #communauté_scientifique -, a été, littéralement, criminelle. Macron était parfaitement informé de la flambée qui aurait lieu mi-mars. Nous y sommes.

    Le second échec de Macron roi, distrait et appuyé par son fou préféré dans son obstination à ne #rien_faire pour sécuriser sérieusement l’#Éducation_nationale, aura été la #fermeture contrainte des #écoles et le prolongement du semi-confinement des étudiant.es, qu’il convient de ne pas oublier : les dégâts sont pour elle et eux sans fin, que certain.es aident à réparer : https://blogs.mediapart.fr/parrainer-un-e-etudiant-e/blog/260221/parrainer-un-e-etudiant-e-pour-entrer-dans-le-monde-dapres-appel-ten. En plus des scandales des #masques, des #tests et des #vaccins, Macron et son gouvernement sont en effet directement comptables d’une #inaction incompréhensible. Monté sur son « cheval à phynances », Macron roi a certes arrosé les entreprises de centaines de milliards, mais n’en a dépensé aucun pour l’#Hôpital, l’École, l’#Université, la #Recherche et plus généralement la #sécurisation_sanitaire des #lieux_publics, parmi lesquels tous les lieux de #culture.

    Or, depuis bientôt un an, des chercheurs font la démonstration que des solutions existent (voir ici : https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/120121/rendre-l-universite-aux-etudiants-sans-attendre-les-decideurs ) et que la stratégie « #Zéro_Covid » est certainement la plus efficace et la plus propre à protéger des vies : voir par exemple les propositions concrètes de Rogue-ESR (https://rogueesr.fr/zero-covid). Pourquoi donc « une intelligence comme la sienne » ne parvient-elle pas à s’élever jusqu’à la compréhension que la #détection de la saturation en #CO2 d’un lieu fermé et l’utilisation de #filtres_Hepa sont des dispositifs techniques simples, efficaces et susceptibles de limiter la propagation du #virus ? Même des esprits infiniment plus bornés que le sien – Wauquiez par exemple (https://france3-regions.francetvinfo.fr/auvergne-rhone-alpes/covid-l-efficacite-des-purificateurs-d-air-contre-le-sa), qui dégage 10 millions pour des #purificateurs_d’air dans les écoles et lycées - ont parfaitement saisi au bout de 6 mois ce que Macron-Roi mettra deux ans à reconnaitre.

    Le troisième échec de Macron roi, le plus terrible, est le nombre de #morts, de vies brisées, de souffrances psychiques et physiques que des années de soins peineront à soulager. Bientôt 100 000 morts. Des légions de "covid longs", des enfants, des adolescents et des étudiants habités par l’angoisse de contaminer leur parents … Question : combien de milliers de vies auraient pu être épargnées, non pas seulement par des décisions énergiques fin janvier 2021, mais par un véritable #plan_d’action visant à apporter une sécurité sanitaire digne de ce nom, à toute la population ? Pourquoi 3000 #lits de #réanimation supplémentaires seulement maintenant et pas à l’été 2020, avant la seconde vague ? Pourquoi Zéro mesure technique et financière pour les #universités quand des étudiants se suicident ? Pourquoi Zéro vaccin pour protéger les enseignants ? Pourquoi faire si peu de cas de « La valeur d’une vie » (https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/260121/la-valeur-d-une-vie) ?

    L’analyse des causes de ces #échecs montre que ce ne sont pas des #erreurs, mais des #fautes politiques. Tout d’abord une gestion présidentialiste et autocratique de la #crise_sanitaire, couplée avec un virage idéologique vers l’extrême droite. Ensuite le refus de toute #politique_d’anticipation, qui est à concevoir comme une conséquence du « #en-même-temps » : le #laisser_faire néolibéral du macronisme se conjugue avec un retrait massif de l’#Etat et un affaiblissement de la #Fonction_publique. Enfin la #gestion_sanitaire de Macron roi a pris lors de cette épidémie la forme d’un #pari : s’accoutumer au virus, #vivre_avec, le laisser filer permettra peut-être d’éviter un #confinement. Le pari au lieu de la #raison et de la #délibération, le jeu avec la science, le rêve de devenir un savant, l’adulation de Raoult, Macron roi devenu « l’expert », l’épidémiologiste en chambre. La limite de cette folie est éthique : un #pouvoir, quel qu’il soit, ne peut pas parier des vies comme dans une partie de poker.

    A ces trois fautes correspondent trois marqueurs de l’identité politique de Macron roi : l’#opportunisme, le #jeu et le #cynisme. Macron est certainement le président le plus dangereux que nous ayons eu depuis Pétain. Il est le président qui aura consenti à la mort de dizaines de milliers de citoyen.ne.s, qui aura fait le lit de l’#extrême_droite et aura remplacé la politique par un jeu de roulette russe. Président hors de contrôle, il est devenu à lui seul le haut comité médical qu’il a institué. Il est devenu à lui seul tout le Parlement. Il est devenu sa propre caricature. Le Roi et le fou du Roi. Seul en son Palais, "divertissant son incurable ennui en faisant des paris avec la vie de ses sujets"*.

    Pascal Maillard

    Père Ubu s’interrogeait ainsi : « Le mauvais droit ne vaut-il pas le bon ? ». Il parait que sous la plume de Jarry cette question rhétorique renvoyait au cynisme politique de Bismarck.

    * L’expression est de l’écrivain Yves Charnet, dans un livre à paraître.

    https://blogs.mediapart.fr/pascal-maillard/blog/010421/macron-roi

    #macronisme #Macron #France #covid #coronavirus #Blanquer

  • « Ce papier était inimaginable il y a 1 an, tant #EmmanuelMacron était l’enfant chéri de la presse internationale . Aujourd’hui, ca l’est avec un jugement très dur sur l’arrogance et le manque d’intelligence émotionnelle. »

    The skies darken for France’s Sun King, Emmanuel Macron
    His imperious manner and lack of emotional intelligence make him vulnerable
    https://www.ft.com/content/d8bbe94a-4812-11ea-aeb3-955839e06441
    https://spectator.imgix.net/content/uploads/2019/04/Macron_SE.jpg?auto=compress,enhance,format&crop=faces,entropy,edges

    Emmanuel Macron has just passed the halfway mark of his presidential term and France’s metropolitan elites are already falling to despair about the next election. The omens, they say, are far from encouraging. As elegantly as he dances on the global stage, he is no longer applauded at home. Mr Macron could lose in 2022. Dangerously, the far-right Marine Le Pen could win the Elysée.

    Now that would be a political earthquake. The shockwaves would be felt well beyond the borders of France. Whenever I am in Berlin I hear complaints about the French president’s habit of seizing the agenda. But Germany cannot afford to see Mr Macron lose. That would damage German as well as French ambitions for a Europe that holds its own amid great power rivalry between the US and China.

    Visitors to France should always remember that it is rarely cheerful about itself. That said, the present mood seems particularly dyspeptic. The gilets jaunes protests, essentially about the careless disregard shown by metropolitan France for small provincial towns, have shrunk. Yet deep resentments linger. They are overlaid with union anger at the reform of the public realm.

    Strikes against plans to modernise a costly and byzantine pension system are set to enter a third month. Until recently, Paris was gridlocked by strikes on the railway and subway systems. Teachers, nurses and lawyers have joined the protests. Blockades of incinerators see rubbish piled in the streets.

    Mr Macron can probably ride out such action. The numbers are getting smaller. Government concessions have defused the opposition of some moderate unionists. But if Mr Macron can win, at what price? The strikes have halted the upturn in growth that had set unemployment on a downward trend for the first time in more than a decade.

    The president’s approval ratings have fallen to the low thirties. Taking a run of polls back to 1980, only François Hollande, Mr Macron’s ill-starred Socialist predecessor, had consistently lower scores during his first two years. There has been a collapse of trust. More than three quarters of those polled believe that a pensions overhaul is overdue. But more than half support the strikes.

    La République en Marche, the movement created by Mr Macron in 2017, is likely to be trounced in next month’s municipal elections. A dispute over its choice of candidate means the ruling party may lose even in Paris, where Mr Macron secured 90 per cent support in 2017.

    Many of the criticisms of Mr Macron focus on style more than substance. The reforms of the employment market, tax, education, training and latterly pensions that he made his political mission have antecedents in the efforts of previous governments of left and right. What raises concern is his imperious manner, his lack of emotional intelligence and the sense he is out of touch.

    Behind such critiques lie the real fractures in French society — between the big cities and provincial towns and between insiders and outsiders in the labour market. In a curious way, Mr Macron has mapped Ms Le Pen’s path to the Elysée. He laid waste to the traditional parties of right and left in 2017 after framing the presidential contest as between progressive, pro-Europeanism and reactionary nationalism. Neither the Republicans nor Socialists have recovered from the shock. But Ms Le Pen can redraw the line as one between “globalism” and nationalism. This is a fight she thinks she can win.

    The president’s allies admit that he has haemorrhaged support among erstwhile Socialist voters who fear the destruction of France’s unique social contract. The changes to the pension system are actually progressive — they shift benefits from those with entrenched advantages — train drivers, say, who retire at 50 — to those on low wages in precarious jobs. Yet Mr Macron has done little to counter the populist narrative that the reforms represent the march of neoliberalism.

    Ms Le Pen has sanitised her Rassemblement National. It now presents itself as the standard-bearer of tradition and stability. She has shed some of the more extreme positions of her father, the party’s founder Jean-Marie Le Pen. Associations with Vichy and virulent anti-Semitism have faded with the passing of her father’s generation, if only to be replaced by Islamophobia. Hostility to the euro and the EU has been tempered. The party, she claimed in a recent interview with the Financial Times, is now “profoundly reasonable and pragmatic”.

    In truth it is anything but. Voters angry with the status quo, however, may not look too closely. Ms Le Pen has drawn support both from the gilets jaunes and from hard-left backers of the populist Jean-Luc Mélenchon. She is targeting a broader span of left-leaning voters. The UK Conservative prime minister Boris Johnson’s success in winning over lifetime Labour supporters in December’s British election is part of the model. A similar shift in France would probably put Ms Le Pen in the Elysée.

    To my mind it is much too soon to despair of Mr Macron’s prospects. Those now predicting his demise were often wrong in 2017 about his capacity to break the old system. The president will seek to lure the traditional right as well as a sizeable part of the old left. But if not despair, then beware. Mr Macron has been right on his prescriptions for France; and wrong in the way he has administered them.

    • Emmanuel Macron vient de franchir la mi-parcours de son mandat présidentiel et les élites métropolitaines de France sont déjà désespérées au sujet des prochaines élections. Les présages, disent-ils, sont loin d’être encourageants. Aussi élégamment qu’il danse sur la scène mondiale, il n’est plus applaudi chez lui. M. Macron pourrait perdre en 2022. Dangereusement, l’extrême droite Marine Le Pen pourrait remporter l’Elysée.

      Maintenant, ce serait un tremblement de terre politique. Les ondes de choc se feraient sentir bien au-delà des frontières de la France. Chaque fois que je suis à Berlin, j’entends des plaintes concernant l’habitude du président français de saisir l’ordre du jour. Mais l’Allemagne ne peut pas se permettre de voir M. Macron perdre. Cela nuirait aux ambitions tant allemandes que françaises d’une Europe qui se maintient au milieu d’une rivalité de grande puissance entre les États-Unis et la Chine.

      Les visiteurs en France doivent toujours se rappeler qu’il est rarement joyeux de lui-même. Cela dit, l’humeur actuelle semble particulièrement dyspeptique. Les protestations des gilets jaunes, essentiellement à propos du mépris insouciant manifesté par la France métropolitaine pour les petites villes de province, ont diminué. Pourtant, de profonds ressentiments persistent. Ils sont submergés de colère syndicale face à la réforme du domaine public.

      Les grèves contre les projets de modernisation d’un système de retraite coûteux et byzantin devraient entrer dans un troisième mois. Jusqu’à récemment, Paris était bloqué par des grèves sur les réseaux ferroviaires et de métro. Des enseignants, des infirmières et des avocats se sont joints aux manifestations. Des blocages d’incinérateurs voient des ordures empilées dans les rues.

      M. Macron peut probablement renoncer à une telle action. Les chiffres diminuent. Les concessions du gouvernement ont désamorcé l’opposition de certains syndicalistes modérés. Mais si M. Macron peut gagner, à quel prix ? Les grèves ont stoppé la reprise de la croissance qui avait placé le chômage sur une tendance à la baisse pour la première fois depuis plus d’une décennie.

      Les cotes d’approbation du président sont tombées dans la trentaine. Reprenant une série de sondages depuis 1980, seul François Hollande, le prédécesseur socialiste mal joué de M. Macron, avait constamment des scores inférieurs au cours de ses deux premières années. Il y a eu un effondrement de la confiance. Plus des trois quarts des personnes interrogées pensent qu’une refonte des pensions est en retard. Mais plus de la moitié soutiennent les grèves.

      La République en Marche, le mouvement créé par M. Macron en 2017, risque d’être battu lors des élections municipales du mois prochain. Un différend sur son choix de candidat signifie que le parti au pouvoir pourrait perdre même à Paris, où M. Macron a obtenu un soutien de 90% en 2017.

      Beaucoup de critiques adressées à M. Macron portent davantage sur le style que sur le fond. Les réformes du marché de l’emploi, de la fiscalité, de l’éducation, de la formation et dernièrement des retraites qu’il a faites à sa mission politique ont des antécédents dans les efforts des précédents gouvernements de gauche et de droite. Ce qui inquiète, c’est sa manière impérieuse, son manque d’intelligence émotionnelle et le sentiment qu’il est déconnecté.

      Derrière de telles critiques se cachent les véritables fractures de la société française - entre les grandes villes et les villes de province et entre les initiés et les étrangers sur le marché du travail. Curieusement, M. Macron a tracé le chemin de Mme Le Pen vers l’Élysée. Il a ravagé les partis traditionnels de droite et de gauche en 2017 après avoir cadré le concours présidentiel entre le progressisme, le pro-européanisme et le nationalisme réactionnaire. Ni les républicains ni les socialistes ne se sont remis du choc. Mais Mme Le Pen peut redessiner la frontière entre le « mondialisme » et le nationalisme. C’est un combat qu’elle pense pouvoir gagner.

      Les alliés du président admettent qu’il a eu un soutien hémorragique parmi les électeurs socialistes d’autrefois qui craignent la destruction du contrat social unique de la France. Les changements apportés au système de retraite sont en fait progressifs - ils déplacent les prestations de ceux qui ont des avantages enracinés - les conducteurs de train, par exemple, qui prennent leur retraite à 50 ans - vers ceux qui ont de bas salaires dans des emplois précaires. Pourtant, M. Macron n’a pas fait grand-chose pour contrer le discours populiste selon lequel les réformes représentent la marche du néolibéralisme.

      Mme Le Pen a aseptisé son Rassemblement National. Il se présente désormais comme le porte-étendard de la tradition et de la stabilité. Elle a abandonné certaines des positions les plus extrêmes de son père, le fondateur du parti, Jean-Marie Le Pen. Les associations avec Vichy et l’antisémitisme virulent se sont estompées avec le décès de la génération de son père, ne serait-ce que pour être remplacées par l’islamophobie. L’hostilité à l’euro et à l’UE a été tempérée. Le parti, a-t-elle affirmé dans une récente interview au Financial Times, est désormais "profondément raisonnable et pragmatique".

      En vérité, c’est tout sauf. Les électeurs en colère contre le statu quo, cependant, peuvent ne pas regarder de trop près. Mme Le Pen a obtenu le soutien des gilets jaunes et des partisans de la gauche du populiste Jean-Luc Mélenchon. Elle cible un éventail plus large d’électeurs de gauche. Le succès du premier ministre conservateur britannique, Boris Johnson, à gagner des partisans à vie des travaillistes aux élections britanniques de décembre fait partie du modèle. Un changement similaire en France placerait probablement Mme Le Pen à l’Elysée.

      À mon avis, il est beaucoup trop tôt pour désespérer des perspectives de M. Macron. Ceux qui prédisent maintenant sa disparition se sont souvent trompés en 2017 sur sa capacité à briser l’ancien système. Le président cherchera à attirer la droite traditionnelle ainsi qu’une partie importante de l’ancienne gauche. Mais sinon désespérer, alors méfiez-vous. M. Macron a eu raison sur ses prescriptions pour la France ; et mal dans la façon dont il les a administrés.

  • Drôle, décapant, excellent. @SamGontier décortique les propos énamourés d’éditorialistes à BFMTV pour E. Macron. Tous tombent littéralement en pâmoison. A les entendre, le président est un nouveau Rimbaud. Attention tout de même aux Illuminations http://po.st/9CJzlL @telerama

    « Ma vie au poste », le blog de #SamuelGontier
    #Télévision
    #BFMTV
    #GiletsJaunes
    #politique
    #OlivierTruchot
    #RuthElkrief
    #ApollineDeMalherbe
    #BrunoJeudy
    #NicolasDomenach
    #MauriceSzafran
    #EmmanuelMacron
    #LaurentNeumann

    https://www.telerama.fr/television/gloire-a-macron,-limmortel-poete-de-bfmtv,n6123073.php

  • Glyphosate : Emmanuel Macron, président des lobbys agroindustriels ? Éditer

    La transition écologique attendra : Emmanuel Macron a confirmé que le glyphosate ne serait pas interdit et éliminé du pays d’ici à trois ans comme il s’y était pourtant engagé. Une fois de plus, face aux lobbys, il recule et contredit les députés LREM qui affirmaient qu’il n’y avait pas besoin de légiférer pour interdire. Les lobbys ont encore gagné. Contre notre santé et contre la planète.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/250119/glyphosate-emmanuel-macron-president-des-lobbys-agroindustriels

    #EmmanuelMacron #glyphosate #granddébat #transition_écologique

  • « un pas supplémentaire vers la #dictature »...

    A l’image de la lutte contre le terrorisme pour légitimer la répression contre les militants politiques, le gouvernement tente aujourd’hui de surfer sur la vague des « violences » du mouvement pour justifier une « législation » de nouvelles mesures répressives sans précédent.

    #GiletsJaunes / #ÉdouardPhilippe / #Manifestation / #football / #EmmanuelMacron / #ViolencesPolicières / #Répression / #Politique

    http://www.revolutionpermanente.fr/Loi-anti-casseur-Bientot-fiche-pour-avoir-participe-a-une-manif

  • Urgence climatique : quels défis relever pour passer à la vitesse supérieure ?

    Après le succès des marches pour le climat - ainsi que l’absence de réactions politiques de l’exécutif à la publication du rapport du GIEC - je me permets de vous faire suivre une contribution au débat sur les suites à donner à ce « mouvement climat » en train de se développer : quel bilan tirer de la séquence passée (été caniculaire, démission de Nicolas Hulot, rapport du GIEC et mobilisations inédites) ? quels sont les défis à relever ?

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/151018/urgence-climatique-quels-defis-relever-pour-passer-la-vitesse-superi

    #UrgenceClimatique #EmmanuelMacron #GIEC #Alternatiba #Transition

  • En plein ouragan Irma, Macron doit bloquer le CETA qui n’est pas bon pour le climat

    Voulue par Emmanuel Macron, la commission d’évaluation de l’impact du Ceta sur l’environnement et la santé rend son rapport ce vendredi. En matière de climat, les constats du rapport, accablants, devraient conduire Emmanuel Macron et le gouvernement à repousser la mise en application provisoire du CETA prévue le 21 septembre prochain. #MakeOurPlanetGreatAgain ou Ceta, il leur faut choisir.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/080917/en-plein-ouragan-irma-macron-doit-bloquer-le-ceta-qui-nest-pas-bon-p

    #ceta #EmmanuelMacron #Irma #Climat

  • Comment trouver 32,5 millions € par mois sans ponctionner les bénéficiaires APL ?

    Ce samedi 22 juillet, le gouvernement a annoncé une baisse uniforme des APL de 5 euros par mois pour les 6,5 millions de bénéficiaires, par mesure d’économie budgétaire. Une décision décriée qui suscite la polémique. Pour alimenter la discussion, voici six mesures alternatives qui permettraient de générer le même montant « d’économie ».

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/240717/comment-trouver-325-millions-par-mois-sans-ponctionner-les-beneficia

    #APL #EmmanuelMacron #Alternatives

  • Nicolas Hulot au gouvernement : de la confusion & des exigences politiques à clarifier

    Nicolas Hulot a été nommé ministre d’Etat à la transition écologique et solidaire. Prise de guerre pour les uns, bonne nouvelle pour les autres, cette nomination, au moment où Areva et les lobbies fossiles réalisent une OPA sur Matignon, génère manifestement de la confusion. Confusion qui ne pourra se dissiper qu’à condition de clarifications politiques, tant sur le fond qu’en terme de stratégie.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/170517/nicolas-hulot-au-gouvernement-de-la-confusion-des-exigences-politiqu

    #NicolasHulot #EmmanuelMacron #EcologiePolitique #Autoroutes #centrales_à_charbon #clarification #confusions #diesel #EdouardPhilippe #gaz_de_schiste #NDDL #NicolasHulot #Nucléaire #PESTICIDES

    • Dans le Figaro, ce matin :

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Entre autres, la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim et le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants.

      EDF est bel et bien une entreprise aux mains du pouvoir politique. Si certains en doutaient encore, la séance boursière de mercredi les aura définitivement fait changer d’opinion. Après l’annonce sur le perron de l’Élysée de la nomination de Nicolas Hulot comme ministre de la Transition écologique et solidaire, l’action de l’électricien tricolore a brutalement dévissé, pour clôturer en baisse de 6,57 % à 8,80 euros.

      Les investisseurs craignent tout simplement que le successeur de Ségolène Royal dans le fauteuil de l’énergie et de l’environnement ne prenne des décisions très défavorables à EDF. Les sujets d’inquiétude ne manquent pas, entre la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim (Haut-Rhin) - annoncée par François Hollande dès septembre 2012, mais qu’il a été incapable de mettre sur les rails -, le refus de prolonger la durée de vie des réacteurs existants (de 40 à 60 ans), ou encore la limitation des marges de manœuvre financières d’un groupe qui a prévu de consacrer plus de 50 milliards d’euros à la modernisation de son parc nucléaire.

      Par un cruel retournement du destin, EDF plonge en Bourse après avoir au contraire retrouvé des couleurs pendant la folle ascension d’Emmanuel Macron. Avant mercredi, le titre EDF avait en effet gagné 27 % en un mois à la Bourse de Paris. Et il a bondi de 7 % pendant la seule journée de mardi. À cela une raison exactement inverse à celle de la nomination de Nicolas Hulot : le nouveau président de la République est considéré par les investisseurs comme un solide partisan du modèle actuel d’EDF.

      Certains observateurs considèrent même qu’il pourrait appuyer la décision d’instaurer un prix de vente garanti pour l’électricité produite par les futurs réacteurs nucléaires français - à l’instar du choix de la Grande-Bretagne. Mais cela, c’était avant l’entrée de Nicolas Hulot au sein de l’équipe gouvernementale. Quoi qu’il en soit, les investisseurs prévoient une période de turbulences pour EDF au cours des prochaines semaines.

      Ben, merdalors !!! #qu'est-ce_qu'on_rigole

    • Une confusion politique entretenue par Nicolas Hulot lui-même, lorsqu’il refusa d’entrer dans un gouvernement dirigé par le parti socialiste en 2016, alors qu’il y avait une majorité de "gauche" (même très libérale) à l’assemblée nationale et la nécessité d’embrayer sur la mise en oeuvre de l’Accord de Paris. En acceptant aujourd’hui d’entrer dans un gouvernement dirigé par un élu de droite pro-nucléaire et pro-charbon, et ce alors que l’essentiel des postes ministériels concernant les politiques économiques et sociales sont tenus par la droite et des pro-business, Nicolas Hulot brouille les messages qu’il avait envoyés à l’opinion publique depuis plusieurs années.

      A commencer par le message consistant à dire que le libéralisme n’était "pas compatible" avec l’écologie. «  Osons dire que la violence capitaliste a colonisé tous les cercles de pouvoir » déclarait-il au moment de la publication de son livre "Osons" en amont de la COP21, établissant un réquisitoire sans appel contre les politiques néolibérales faisant primer le business sur l’ensemble des autres domaines de l’existence : à la puissance des marchés et des multinationales, il brandissait la reconnaissance «  de la finalité sociale et écologique de l’écologie  » comme alternative au Business as usual. Comme nous l’avons expliqué ailleurs (ici et ici notamment), les engagements de campagne et les premiers signes envoyés par Emmanuel Macron sont à des années-lumière des déclarations de Nicolas Hulot.

      Disons-le et répétons-le tranquillement : face à l’aggravation du réchauffement climatique et la perte de biodiversité, les politiques écologiques dont nous avons besoin ne sont pas compatibles avec les politiques de compétitivité économique voulues par Emmanuel Macron, Edouard Philippe et Bruno Lemaire.

      D’une certaine manière, en acceptant d’entrer dans ce gouvernement libéral, Nicolas Hulot contribue à un coup bassement politicien d’Emmanuel Macron visant à empêcher que l’écologie politique, qui est loin d’avoir disparu des radars au lendemain de la présidentielle, puisse se recomposer sereinement dans les semaines et mois à venir, sous des formes nouvelles et hybrides

      #gouvernement_macron #résistance_ !

    • @aude_v Comme Fontenelle, ce sera sans moi !
      histoire de contribuer au pluralisme de la vie politique et parce que la candidate est une féministe à vélo. risque de ne pas me suffire. Tu me diras aux dernières législatives ( où j’étais encore bien emmerdé ), j’ai voté pour une candidate PS par ce qu’elle était libraire.

    • @aude_v Ici, parmi les 17 candidat.es aux législatives voici mon tiercé dans le désordre : Didier Chapellon (EELV), Charlotte Marchandise (Divers gauche), Luc Melot (Confédération pour l’homme, l’animal et la planète).
      http://laterredabord.fr/?p=22167
      http://eelv.fr/a-lassemblee-nationale-sergio-coronado-reagit-aux-propos-de-christian-jacob
      http://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/legislatives-17-candidats-dans-la-1re-circonscription-d-ille-et-vilaine

  • Emmanuel Macron se révélera-t-il aussi médiocre que François Hollande sur l’écologie ?

    [NOUVEAU] « Faire de la France la nation de l’excellence environnementale », telle était l’ambition de François Hollande en 2012. Cinq ans plus tard, il est temps de faire le bilan et de se projeter dans le quinquennat d’ Emmanuel Macron qui commence : c’est ce que j’essaie de faire dans cet article pour Basta, média indépendant. Le bilan n’est pas exhaustif, mais il invite à dresser les grandes lignes de ce qu’il faut en retenir. Conclusion : "Un bilan médiocre qui ne semble pas émouvoir le nouveau Président dont les ambitions en matière d’écologie semblent très limitées". A vos commentaires, relais et diffusions.

    https://www.bastamag.net/Emmanuel-Macron-se-revelera-t-il-aussi-mediocre-que-Francois-Hollande-sur-

    #EmmanuelMacron #FrançoisHollande #Ecologie

  • Macron Président mais sans majorité à l’Assemblée nationale ?

    C’est inédit et effrayant : plus de 11 millions de voix pour Marine Le Pen. Avec un très fort report des voix de droite, dont la responsabilité incombe à Sarkozy, Fillon & co qui n’ont cessé de banaliser les thèses frontistes. A peine 16% des électeurs ayant voté Macron l’ont fait pour appuyer son programme. Plus important : une majorité d’électeurs ne souhaitent pas qu’il ait une majorité demain.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/070517/macron-president-mais-sans-majorite-lassemblee-nationale

    #EmmanuelMacron #FrançoisHollande #Sarkozy #Fillon #Elections #11MillionsDeVoix

  • Vers 14 millions de voix pour Marine Le Pen le 7 mai ?

    A se focaliser sur l’abstention à gauche, les commentateurs en oublient peut-être l’essentiel : les six millions de voix supplémentaires promises à Marine Le Pen proviennent principalement d’un report massif de l’électorat de droite. A en croire le très faible niveau d’adhésion à chacun des candidat, le pays n’est pas divisé entre Macronistes et LePenistes, mais entre anti-Macron et anti-LePen.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/030517/vers-14-millions-de-voix-pour-marine-le-pen-le-7-mai

    #Abstention #MarineLePen #EmmanuelMacron #Présidentielles #Report #Droite

  • Face au péril FN, l’irresponsable Monsieur Macron fabrique de l’abstention

    Beaucoup d’encre coule pour commenter les consignes de vote et « l’irresponsable abstention » face au péril Front national. Beaucoup moins sur les ressorts de la fabrication de l’abstention. Si la banalisation du Front national - dont les responsables sont peu mis à l’index - y contribue grandement, les orientations stratégiques d’Emmanuel Macron sont peu évoquées. Explications.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/280417/face-au-peril-fn-lirresponsable-monsieur-macron-fabrique-de-labstent

    #abstention #arrogance #EmmanuelMacron #EnMarche #FrontNational #MarineLePen #Piège #Suffisance

  • Emmanuel Macron devrait peut-être écouter les perdants de sa « mondialisation heureuse »

    Emmanuel Macron semble foncer tête baissée dans le piège tendu par Marine Le Pen et le FN. Par son attitude pleine de dédain envers les laissés-pour-compte de la « mondialisation heureuse », rien n’indique qu’il ait saisi l’ampleur du problème.

    https://www.bastamag.net/Emmanuel-Macron-devrait-peut-etre-ecouter-les-perdants-de-sa-mondialisatio

    #EmmanuelMacron #Mondialisation #MarineLePen #Perdants #Vainqueurs #Noélibéralisme

  • DieselGate : le gouvernement doit arrêter de couvrir Renault !

    De nouvelles révélations viennent attester que Renault aurait installé un « dispositif frauduleux » afin de fausser des tests sur les émissions de polluants de ses moteurs. Bercy (notamment Emmanuel Macron) et Ségolène Royal, qui avaient jusqu’ici tenté de minimiser les agissements de Renault, doivent immédiatement arrêter de couvrir le constructeur français.

    https://blogs.mediapart.fr/maxime-combes/blog/150317/dieselgate-le-gouvernement-doit-arreter-de-couvrir-renault

    #Dieselgate #EmmanuelMacron #Fraude #Logiciel #Renault #Ségolène_Royal

  • L’écologie version Macron : les contradictions permanentes de l’ancien ministre devenu candidat

    Emmanuel Macron a enfin dévoilé son programme. Généreux en mots grandiloquents supposés incarner le changement, Emmanuel Macron affirme vouloir « changer de logiciel » et opérer une « transformation radicale », notamment en matière de transition écologique. Son « nouveau modèle de croissance » ressemble pourtant à ce qui se pratique depuis plusieurs décennies. Un modèle saupoudré de quelques apparentes mesures écologiques, sur la pollution atmosphérique ou les gaz de schiste, qui contredisent les politiques menées par le candidat lorsqu’il était ministre, à peine quelques mois plus tôt. Une analyse pour ouvrir le débat

    https://www.bastamag.net/L-ecologie-version-Macron-les-contradictions-permanentes-de-l-ancien-minis

    #EmmanuelMacron #écologie #TransitionEcologique #renoncements #Compétitivité #Nucléaire #Diesel #NotreDameDesLandes

  • Le gouvernement français accorde de nouveaux permis d’exploration pétrolière

    Les ministres de l’Écologie, Ségolène Royal, et de l’Économie, Emmanuel Macron, viennent d’accorder trois nouveaux permis de recherches d’hydrocarbures liquides ou gazeux. Ils se situent en Seine-et-Marne, dans le Bas-Rhin et dans la Marne. Les deux ministres ont également prolongé deux autres autorisations jusqu’à fin 2018, en Moselle et sur l’île de Juan de Nova, en « terres australes et antarctiques françaises », entre Madagascar et le Mozambique. Ces cinq arrêtés ont été délivrés le 21 septembre. Ils marquent une nette inflexion du gouvernement en la matière, lui qui s’était jusqu’ici gardé d’accorder de trop nombreux permis.

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