• Route Finistère Sud
    https://www.jgcoulange.com/route-finistere-sud-1

    Inspiré de la Longue route de sable de Pasolini, la Route Finistère Sud est le récit de sensations, de rencontres et de souvenirs. Eloignée du documentaire, cette route n’en est pas moins le reflet d’une époque ; on y évoque les ronds-points et les gilets jaunes, des ports plus ou moins reconvertis en destinations touristiques, une Baie d’Audierne quasiment restée en l’état et le Cap Sizun majestueux avec ses falaises et ses mouettes tridactyles. Durée : 1h33. Source : Jean-Guy Coulanges

    https://rtsww-a-d.rts.ch/espace-2/programmes/le-labo/2019/le-labo_20191020_full_le-labo_0d68ff9a-00d9-472f-9d75-41bbb3893708-128

  • The Rise of the Video Surveillance Industrial Complex
    https://theintercept.com/2020/01/27/surveillance-cctv-smart-camera-networks

    There’s widespread concern that video cameras will use facial recognition software to track our every public move. Far less remarked upon — but every bit as alarming — is the exponential expansion of “smart” video surveillance networks. Private businesses and homes are starting to plug their cameras into police networks, and rapid advances in artificial intelligence are investing closed-circuit television, or CCTV, networks with the power for total public surveillance. In the not-so-distant (...)

    #Western_Digital #Axis #Accenture #Briefcam #Canon #Cisco #Comcast #Google #Microsoft #Milestone #Motorola_Mobility #Verizon #Amazon #algorithme #CCTV #smartphone #biométrie #criminalité #police #racisme #automobilistes #émotions #facial #législation (...)

    ##criminalité ##prédiction ##reconnaissance ##vidéo-surveillance ##bénéfices ##BigData ##MinorityReport ##comportement ##BlackLivesMatter ##data ##discrimination ##Islam ##profiling

  • Opinion | You Are Now Remotely Controlled - The New York Times
    https://www.nytimes.com/2020/01/24/opinion/surveillance-capitalism.html

    Surveillance capitalists control the science and the scientists, the secrets and the truth. The debate on privacy and law at the Federal Trade CommissionClose X was unusually heated that day. Tech industry executives “argued that they were capable of regulating themselves and that government intervention would be costly and counterproductive.” Civil libertarians warned that the companies’ data capabilities posed “an unprecedented threat to individual freedom.” One observed, “We have to decide (...)

    #Ford #Google #Microsoft #USDepartmentofDefense-DoD #Amazon #Facebook #GoogleSearch #algorithme #biométrie #manipulation #domination #émotions #facial #prédiction #reconnaissance #BigData #comportement #data #datamining #Islam #marketing #profiling (...)

    ##publicité ##santé ##surveillance ##_ ##FTC

  • The EU is funding dystopian Artificial Intelligence projects – EURACTIV.com
    https://www.euractiv.com/section/digital/opinion/the-eu-is-funding-dystopian-artificial-intelligence-projects

    Despite its commitment to ‘trustworthy’ artificial intelligence, the EU is bankrolling AI projects that are questionable, write Fieke Jansen and Daniel Leufer. Fieke Jansen is a PhD candidate at the Data Justice Lab and Mozilla Foundation Fellow 2019-2020. Daniel Leufer, PhD, is a Mozilla Foundation Fellow 2019-2020 hosted by Access Now and member of the Working Group on Philosophy of Technology at KU Leuven, Belgium. Discussions on the negative impact of Artificial Intelligence in society (...)

    #algorithme #SmartCity #biométrie #migration #émotions #facial #fraude #justice #prédiction #reconnaissance #frontières #pauvreté #sport # #SyRI #iBorderCtrl (...)

    ##pauvreté ##_ ##SEWA

  • Facial and voice recognition in cars sounds like a privacy nightmare
    https://mashable.com/article/facial-voice-recognition-biometric-data-ai-ces/?europe=true

    At CES, software company Xperi demonstrated it’s developing different interfaces that use facial recognition. It’s building one for the car that knows who you are when you get in, then monitors your emotion state and how you’re behaving. Even your body position is tracked, so if you’re sitting in an ’unsafe’ way the car can let you know. Some driver monitoring for your next drive @Xperi_ #ces2020 pic.twitter.com/wTPU80abdw — Sasha Lekach (@sashajol) January 9, 2020 Valeo’s head health (...)

    #BMW #algorithme #biométrie #automobilistes #émotions #facial #reconnaissance #surveillance

  • Une bibliothèque musicale en ligne classe ses morceaux selon vos émotions
    https://www.actualitte.com/article/zone-51/une-bibliotheque-musicale-en-ligne-classe-ses-morceaux-selon-vos-emotions/98604?origin=newsletter

    Parce qu’il est souvent difficile de décrire des émotions face à une quelconque forme d’art : musique, littérature ou spectacle vivant, des chercheurs américains ont décidé de les représenter. Ils ont ainsi conçu une cartographie interactive et audio qui hiérarchise des milliers de morceaux selon les sentiments qu’ils suscitent.

    Pour mener à bien ce projet de bibliothèque musicale interactive, les chercheurs de l’Université de Californie (Berkeley) ont d’abord mené une étude sur 2500 personnes vivant aux États-Unis et en Chine. Les participants, recrutés grâce à la plateforme de microtravail d’Amazon (Amazon Mechanical Turk), devaient évaluer plus de 40 extraits musicaux selon 28 catégories d’émotions différentes.

    Pendant cette enquête, 13 sentiments majeurs se sont démarqués : le plaisir, la joie, l’érotisme, la beauté, la détente, la tristesse, la rêverie, la satisfaction, l’angoisse, l’effroi, la colère, la défiance et enfin la motivation. Une seconde étude, sur un panel plus restreint cette fois, a également été menée pour garantir la véracité des premiers résultats, précise l’établissement dans un communiqué.

    Grâce à ces statistiques et aux données récoltées, les chercheurs ont pu classer les morceaux selon les sentiments qu’ils provoquent chez l’auditeur. Dans cette cartographie interactive, chaque musique y est décrite selon une combinaison d’émotions révélée en pourcentage. Par exemple, Somewhere over the Rainbow d’Israel Kamakawiwoʻole serait un mélange de joie, de sérénité, de beauté et de rêverie.

    Résoudre le mystère de la musique...

    « Nous voulions concevoir une grande bibliothèque musicale éclectique classée par émotions pour pouvoir capturer la combinaison des sentiments associés à chaque morceau », déclare l’auteur principal de l’étude, Alan Cowen, doctorant en neurosciences. « Pour ce faire, nous avons collecté le plus grand éventail d’émotions qui sont universellement ressenties à travers la mélodie d’une musique. »

    « Nous voulions faire un pas en avant vers la résolution du mystère autour de la musique, de comment elle peut évoquer autant d’émotions contrastées », reprend Alan Cowen. « La musique est un langage universel, nous ne prêtons pas toujours assez attention à ce qu’elle dit ni à la façon dont elle est comprise. »

    Métamorphoser une oeuvre littéraire
    en chanson, c’est possible

    La carte interactive est facile d’accès. L’utilisateur n’a qu’à diriger son curseur pour découvrir les morceaux et les combinaisons qu’ils renferment. La représentation contient également d’autres fonctionnalités, comme celle de présenter uniquement soit les statistiques des participants états-uniens, soit de ceux situés en Chine.

    Cela permet de mettre en lumière les conséquences de la culture et des traditions sur nos perceptions de la musique. Pour Cowen, les différences s’établissent surtout dans le sens que l’on donne à nos émotions. « Même s’ils appartiennent à des cultures différentes, deux personnes peuvent se mettre d’accord sur le fait qu’une chanson soit joyeuse ou triste. En revanche, ils sont rarement en adéquation quand il s’agit de caractériser ce sentiment de positif ou de négatif » a-t-il expliqué.

    La carte interactive est disponible à cette adresse.

    https://www.ocf.berkeley.edu/~acowen/music.html#

    #musique #émotions #big_data

  • The Rise — And Rise — Of Mass Surveillance
    https://www.buzzfeednews.com/article/meghara/mass-surveillance-2010s

    Eavesdropping bureaucrats have been replaced by algorithm-driven facial recognition technology. But the real impact of indiscriminate surveillance may be in our minds. We live in a world where school cameras monitor children’s emotions, countries collect people’s DNA en masse, and no digital communication seems truly private. In response, we use encrypted chat apps on our phones, wear masks during protests to combat facial recognition technology, and try vainly to hide our most personal (...)

    #Alibaba #Google #Hikvision #Microsoft #Palantir #SenseTime #Target #Verizon #WeChat #Alibaba.com #Amazon #Facebook #Twitter #algorithme #cryptage #robotique #Bluetooth #CCTV #smartphone #activisme #biométrie #censure #génétique #journalisme (...)

    ##racisme ##[fr]Règlement_Général_sur_la_Protection_des_Données__RGPD_[en]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_[nl]General_Data_Protection_Regulation__GDPR_ ##émotions ##facial ##législation ##prédiction ##reconnaissance ##religion ##vidéo-surveillance ##comportement ##discrimination ##écoutes ##enfants ##santé ##enseignement ##étudiants ##Islam ##profiling ##SocialNetwork ##surveillance ##HumanRightsWatch

  • L’angoissant développement de la reconnaissance d’émotions
    https://korii.slate.fr/tech/intelligence-artificielle-ia-developpement-reconnaissance-emotions-senti

    Les logiciels de « lecture des sentiments » se vendent comme des petits pains, alors que leurs bases scientifiques sont encore discutées. Alors que l’intelligence artificielle avance à toute allure, entreprises et gouvernements se ruent sur des technologies nouvelles, dont les conséquences sont découvertes en temps réel et dont les risques ne sont compris qu’une fois déployées pour une utilisation globale. AI Now est un institut visant à comprendre et prévoir les implications sociales de (...)

    #Microsoft #Ring #Packet_Forensics #Amazon #algorithme #CCTV #Rekognition #biométrie #racisme #émotions #facial #reconnaissance #sexisme #vidéo-surveillance #discrimination (...)

    ##surveillance

  • Emotion-detecting tech should be restricted by law - AI Now
    https://www.bbc.com/news/technology-50761116

    A leading research centre has called for new laws to restrict the use of emotion-detecting tech. The AI Now Institute says the field is “built on markedly shaky foundations”. Despite this, systems are on sale to help vet job seekers, test criminal suspects for signs of deception, and set insurance prices. It wants such software to be banned from use in important decisions that affect people’s lives and/or determine their access to opportunities. The US-based body has found support in the (...)

    #Packet_Forensics #algorithme #CCTV #biométrie #émotions #facial #reconnaissance

  • “Eyes of the City” section curated by Carlo Ratti at the Shenzhen & Hong Kong Bi-City Biennale
    https://aasarchitecture.com/2019/11/eyes-of-the-city-section-curated-by-carlo-ratti-at-the-shenzhen-hon

    The world’s most visited architecture event, the Bi-City Biennale of Urbanism\Architecture of Hong Kong and Shenzhen (UABB), will be the first exhibition to use Facial Recognition and Artificial Intelligence on its own premises, in order to prompt a critical reflection on how digital technologies are impacting urban life. Set up in Hong Kong’s neighboring city of Shenzhen, the exhibition is called “Eyes of the City” and aims to explore the new urban condition of cities that can “see”. Entirely (...)

    #algorithme #capteur #CCTV #biométrie #émotions #facial #vidéo-surveillance #reconnaissance #surveillance (...)

    ##_

  • Le 20 décembre 2019, je reçois, par mail, ce message de "pub" d’une formation qui nous est proposée dans notre #université (#Université_Grenoble_Alpes) :

    L’#UGA nous informe de la mise en place à la formation #communication_assertive et bienveillante dans les relations professionnelles .

    Deux sessions au choix sont ouvertes :

    Soit les 29 & 30 juin 2020
    soit les 03 & 04 décembre 2020

    La date limite d’inscription est : j - 15 avant la date de la formation

    La formation est placée sous le thème " #efficacité professionnelle ".

    Objectifs de la formation :

    A l’issue de la formation, les participants seront capables de :

    – Décoder leur comportement et celui des autres dans les relations professionnelles

    – Communiquer avec #tact et #diplomatie

    – Etablir des #attitudes_positives au quotidien

    – Développer des relations professionnelles harmonieuses et efficaces

    Programme :

    1. Prendre conscience de son comportement

    – Identifier les raisons de ne pas de comprendre

    – Comprendre l’image que l’on renvoie à ses interlocuteurs

    – Prendre conscience de l’image de sa communication écrite

    – Identifier son comportement dans les situations relationnelles

    2. Savoir dialoguer avec tact et souplesse

    – Pratiquer l’écoute active et savoir utiliser les 5 types de questions

    – Utiliser les 3 techniques de reformulation

    – Améliorer sa communication non verbale

    – Etre congruent entre son langage verbal et non-verbal

    – Ajuster sa communication à son interlocuteur

    – Choisir son vocabulaire pour communiquer avec précision et tact à l’écrit

    3. Savoir soutenir une position claire et diplomate

    – Etre assertif : utiliser la méthode DESC

    – Exprimer son avis sans juger l’autre

    – Formuler des critiques constructives

    – Faire face aux critiques

    – Formuler un refus sans provoquer de tension

    – Faire et accepter des compliments dans le monde professionnel

    Durée : 2 jours

    Public : Toute personne souhaitant optimiser sa communication afin d’améliorer ses relations professionnelles

    –--------

    Sur ce, je réponds à une collègue, en colère :

    Plus de moyens, moins de compétition, moins de darwinisme social résoudrait la moitié des problèmes sans formations à la communication bienveillante !

    –-> je fais évidemment allusion aux propos tenus par #Antoine_Petit (à la tête du #CNRS) qui a appelé à une loi « darwinienne » pour le financement de la #recherche. « Une loi ambitieuse, inégalitaire — oui, inégalitaire, une loi vertueuse et darwinienne, qui encourage les scientifiques, équipes, laboratoires, établissements les plus performants à l’échelle internationale, une loi qui mobilise les énergies. »
    https://seenthis.net/messages/815560

    #formation #bienveillance #communication_bienveillante #travail #relations_professionnelles #inégalités #performance #compétition #attitude_positive #harmonie #hypocrisie #image #tact #souplesse #écoute_active #techniques_de_reformulation #communication #communication_non_verbale #langage_verbal #langage_non-verbal #vocabulaire #méthode_DESC #critiques_constructives

    • Et parallèlement à l’#Université d’#Amsterdam... la week of #work_stress !

      Message from the works council

      Dear all,

      The week of 11th of November is the week of work stress. It is the week where the university brings out its petting puppies, makes you bikeblend your smoothie, and has you beat a few djembe tunes to let go of your #stress. Some might argue that it is a nice gesture of the employer, but we of the FNV in the OR find it a slap in the face of the employee. It adds insult to injury.

      This waste of money again shows that the faculty is not taking work pressure seriously. We said it last year, and we said it again this year: “stop monkeying around and actually deal with the causes of work pressure”. Work pressure is not that difficult. There are either too many tasks for the number of people, or there are not enough people for the number of tasks. So the answers are also simple. If an organization is financially healthy, you hire more people. If the organization is financially unhealthy, you are stuck with reducing the tasks. There is no rocket science involved.

      Yet as you can see in this week of work stress, the faculty seems keen to responsiblize the individual for the work pressure he or she is experiencing. This leads to offers such as #time_management (we just received an email that there are two spots still available), #yoga, and #mindfulness. But these are just bandaids ("lapjes voor het bloeden" as the Dutch expression goes) that obscure the structural faults of the system. There are too many administration processes. There is too much institutional distrust that you are not doing your work correctly leading to for instance to ’#jaargesprekken' being moments where you defend yourself instead of discussing how you would like to grow as a professional. There are criteria for promotion that seem to change during the process. We have to accept budget cuts in our teaching programme while at the same time the faculty wants to start new programmes that make new claims on budget and staff.

      Recently, our support staff at EOSS was confronted with a report that was framed as research about the high work pressure they are experiencing. Yet it actually placed all the blame at the staff of EOSS and suggested their so-called inefficient work and non-conformance to instructions from management was the cause of their work pressure. Another signal that work pressure is not taking seriously by management and the individual employee is again responsibilized for his or her work’ stress’. The Works Council will keep pushing the Faculty and the UvA to make meaningful structural changes that address work pressure instead of blaming the victim. Namaste.

      XXXX (FNV Works Council Representative)

      Reçu via email d’une amie/collègue qui y travaille...

    • Et petit exemple d’#Angleterre (#UK):

      Universities have driven their workers into the ground. That’s why I’m striking

      Our eight days of action are in response to a marketised sector that has prioritised profit over the welfare of staff and students.

      Workers in higher education across the UK are on strike. One of the reasons we are striking is because of the poor conditions we face today – which were, in large part, decided by the 2010 election.

      Nearly a decade ago, the Tory and Lib Dem coalition government conspired to transform higher education, unleashing the forces of marketisation. The physical and emotional landscape of the university has fundamentally changed in the intervening years. The devastation wrought cannot be overstated. Contrary to justifications for reform by Tories and Lib Dems, the contemporary university is not sustainable, and reforms have reduced standards and entrenched inequality.

      In public discussion of the – shameful – tripling of student fees and mounting student debt, the changes to university funding that this brought about are often neglected. The 2010 coalition government replaced the old system of block grants with money paid per student per course, and lifted the cap on the number of student places available. Now, universities compete for funding by competing for students, with each other, and between their own departments.

      Most remarkably, this was done in the name of improving standards. It has left its scars on the physical landscape of universities, no longer able to fit in the number of students they have enrolled, and the springing up of new buildings, luxury accommodation and gyms all designed to attract prospective students. If the modern university has a soundtrack, it would be constant drilling for the construction of new, shiny buildings, temples to “student satisfaction”.

      Marketisation does not mean the immediate insertion of the profit motive into previously public goods. It means, at least in the first instance, making those public goods profitable. Students are in more and more debt, workers are paid less and less, while private companies and developers are given access to a potentially lucrative market.

      What does this mean for workers in higher education? They face a proliferation of perverse incentives: instead of research and teaching, lecturers are expected to take part in a perpetual recruitment drive. Instead of supporting students emotionally and academically, staff in student services, often facing cuts and “restructures”, are expected to act as the vanguard of “employability”.

      With more students, permanent staff are expected to take on more and more work. Temporary staff are expected to paper over structural gaps, providing a “flexible” workforce who are hired and fired in response to fluctuations in student numbers. Research shows that part-time staff and those on hourly rates are only paid for 55% of their work. Staff in general work, on average, the equivalent of two days unpaid per week. Given these low wages, many temporary staff are effectively paid less than the minimum wage.

      The expectations placed on staff cannot be met. It is not possible to produce the kind of work expected in the amount of time we are paid to do it. New methods of evaluation and student metrics create even more work, and overlook the key fact that asking students if they enjoyed a course reveals very little about whether that course was well-taught. Student services are stretched to breaking point, and instead of releasing the tension by, for example, increasing funding, services are instead outsourced, with trained counsellors replaced by generic “advisers” and, even, apps.

      When we say that the expectations on staff cannot be met, we mean that it is not possible to live under these conditions. There is nothing else left to squeeze. The doctrines of flexibility and precarity are in no way specific to higher education. They are paradigmatic of contemporary working practices. This means the struggle against precarity is not just a struggle for better conditions for academic workers – it is the insistence that a better life is possible for all of us. The disruption to teaching that comes from workers’ poor health, unnecessary pressure and precarity is much, much greater than the disruption caused by the cancellation of classes.

      Despite the deprivations of the picket line – early mornings, hours standing in the cold, lost pay – I have rarely seen colleagues so happy. The lifting of the neoliberal impulse to be constantly working, every interaction a chance for self-development, every minute a chance to get something done, has profound effects. Reclawing time from management’s extractive demands gives us a glimpse of how the university could be.

      The University and College Union dispute, which runs until next Wednesday, is about pay and pensions for some 43,000 members of the union, all working in academia. Even if we won on both counts, our futures, and the future of higher education, will not be secure without a fundamental rethink of the way in which universities are funded in the UK.

      We cannot afford to merely attempt to reform a marketised sector, based around fees. Almost 10 years on from the seismic higher education reforms of 2010, we face another general election. The only party now offering a rethink of fees and funding, rather than the shuffling of proverbial deckchairs, is Labour.

      We must not let students’ interests be pitted against workers. They are one and the same. So far during the strike, universities have bribed students to cross the picket line with gimmicks like free breakfast and free parking. They have attempted to ban solidarity action by students with a sustained campaign of misinformation, including the suggestion that joining picket lines is illegal and that students must cross them because they are members of NUS and not UCU. We are warned that students might feel anxious about the strike and that by picketing our workplaces we are letting them down.

      In these moments, management attempts to call upon a sense of duty we might feel towards our students. But as workers in higher education, we should not be content to merely provide a better version of the kind of education-as-commodity that management insists on.

      With our strike and the election, we have a chance to start fundamentally re-imagining the university. It’s the only thing that might save it.

      https://www.theguardian.com/commentisfree/2019/nov/28/universities-workers-strike-marketised-sector-money-staff
      #grève

    • Et hop une autre offre de formation arrivée ce jour dans ma boîte mail :

      "Mieux vivre ses émotions dans les relations professionnelles"

      Public : Tout collaborateur qui souhaite mieux vivre ses émotions afin de favoriser ses relations professionnelles.

      C’est classé dans la rubrique « #efficacité professionnelle »

      Et voici un aperçu du contenu :

      #intelligence_émotionnelle #émotions #réactions_émotionnelles_parasites #dysfonctionnement #mots #visage #corps #couleurs #saveurs #musique #timbres_psychologiques #élastiques_émotionnels #alexitymie #vague_des_émotions #pensée_positive #mots_déclencheurs #respiration

    • 10.12.2021, nouveau message des services centraux de notre université (qui semble de plus en plus inspirée !!) :

      Programme de #pause_active destiné à l’encadrement

      A l’attention des personnels en situation d’encadrement (cadres administratifs et techniques, responsables pédagogiques, responsables scientifiques)

      Madame, Monsieur,

      Suite à une expérimentation menée au printemps dernier et dans le cadre de l’accord-cadre Qualité de Vie au Travail de l’UGA, le SUAPS et la Direction de l’environnement social (DGDRH-DES) vous proposent des séances de Pause Active en visioconférence.

      Ces temps courts, de 20/25 mns vous permettront de :

      Bien débuter la journée

      Apprendre à apprivoiser le stress, prévenir le stress chronique

      Lutter contre l’épuisement professionnel

      – *Prévenir les troubles musculo-squelettiques

      Être plus efficace et concentré

      Ils se déroulent les jeudis à 8h et 8h30, jusqu’au 9 décembre pour le 1er semestre

      Puis au 2nd semestre, à partir du 13 janvier

      Pas d’inscription préalable, juste une connexion !

      Comment se déroulent les séances ?

      Séance à 8h00 : #Sophrologie :

      Prendre conscience des différentes parties de son corps

      Se libérer des tensions physiques, mentales et émotionnelles

      Respirer, se poser, prendre un temps pour soi

      Activer les capacités utiles pour sa journée de travail

      –-

      Séance à 8h30 : Réveil musculaire en douceur :

      Étirements légers, respiration, focus sur l’ensemble du dos pour dénouer les tensions.

    • J’avais oublié d’ajouté cela sur ce fil :

      Arrive aujourd’hui, 21.10.2020, un message de mon #université (#Université_Grenoble_Alpes) qui nous invite à s’inscrire à une #formation...
      La formation s’intitule :
      Gestion du #stress pour les enseignant(e)s

      La troisième annonce en ce genre, les deux précédentes étaient des formations qui portaient sur :

      1. Gestion de #conflits (formation mise sous le thème « #efficacité_professionnelle »)

      2. Mieux vivre ses #émotions dans ses #relations_professionnelles (aussi mise sous le même thème : #efficacité_professionnelle)

      Comme dit ma collègue @mobileborders :
      « De la #responsabilisation_personnelle des #failles_structurelles... »

      https://seenthis.net/messages/882135

    • 07.01.2022... on commence une nouvelle année avec de nouvelles formations. Cette fois-ci c’est... le #co-développement !

      Formation Co-Développement Enseignants/Enseignants-chercheurs

      –-> le plus drôle dans tout ça, c’est la "#méthode_Payette_et_Champagne" (ou "paillettes et champagne" si vous préférez).

      « une méthode subtile et exigeante alors qu’elle paraît simple en apparence » dit A. Payette
      https://esprit-co-developpement.fr

      Pas trop bien réussi à en savoir plus après une brève recherche sur la toile (si il y a des motivé·es...)

      J’en ai fait un mini-tweet :

      https://twitter.com/CDB_77/status/1479350762329280514

    • Avril 2022... Dans notre institut, comme partout ailleurs dans les facs françaises (et au-delà), on souffre d’un déficit STRUCTUREL en personnel enseignant... Pour info, notre institut « tourne » avec environ 40% des heures d’enseignement qui sont données par du personnel précaire, dont des #vacataires... Outre ce problème STRUCTUREL, il y a aussi la difficulté à pouvoir embaucher lesdits vacataires... deux difficultés avant tout :
      – iels sont payé·es, à l’heure, en dessous du smic, donc iels préfèrent faire autre chose dans la vie...
      – iels ne peuvent être embauché·es que si iels ont un contrat par ailleurs (donc, chômeur·es, circulez, on ne peut pas vous donner du taf... qui est payé moins du smic, mais bon...)

      Résultat des courses : c’est une galère pas possible pour les responsables de formations à la fac de trouver des enseignant·es pour les cours présents dans la maquette...

      Donc : problème structurel...

      Or, voici ce que notre direction nous propose, une réunion pour discuter de cette problématique « vacataires » (très bien) :

      "Lors du dernier conseil d’UFR, la problématique des vacataires d’enseignement (recrutement, constitution des dossiers, paiement) a été abordée et il a été émis le souhait d’organiser un temps de travail à ce sujet.

      ... et voici la phrase suivante :

      Ce sujet faisant également écho à celui lié à la qualité de vie au travail, il semble primordial d’y travailler dessus de manière prioritaire."

      –-> le lien avec la fameuse #QVT... ce n’est pas un problème de QVT, c’est un problème de #politique_universitaire, bordel ! Non, on ne va pas résoudre cela avec des séances de sophrologie ou avec des pauses actives !

    • « En termes d’émotions, là c’est moins évident : on parle de plus en plus de burnout, mais à la force physique s’est substituée une injonction à la force mentale, à prendre sur soi. Et si ça ne va pas, on va faire en sorte que les individus s’adaptent au monde du travail, mais on ne va jamais faire en sorte que le monde du travail s’adapte au #corps et à l’esprit des individus. On va donner des sièges ergonomiques, des ergosquelettes, on va créer des formations gestes et postures, on va embaucher des psychologues pour que les gens tiennent au travail, sans s’interroger sur ce qui initialement a causé ces souffrances. »

      https://www.frustrationmagazine.fr/entretien-rivoal

      #adaptation #résilience #force_mentale #émotions

      signalé ici :
      https://seenthis.net/messages/969443

    • Le business du bonheur

      La psychologie positive, conceptualisée aux États-Unis à la fin des années 1990, s’est imposée en Europe par le biais du management d’entreprise. Enquête sur une discipline contestée, proche du développement personnel.

      https://www.arte.tv/fr/videos/099779-000-A/le-business-du-bonheur

      voir aussi le trailer sur twitter :
      https://twitter.com/ARTEfr/status/1567845341793320962

      signalé sur seenthis par @olivier_aubert :
      https://seenthis.net/messages/971462

  • Emotion Analytics Market to Rake in Around US $25 Billion by 2023 with 17% CAGR - Reuters
    https://www.reuters.com/brandfeatures/venture-capital/article?id=32690

    The importance of next-gen technologies such as artificial intelligence (AI) and emotion analytics are being quickly realised by enterprises all over the world. Businesses are leveraging the capabilities of such technologies to bolster their customer relationship management (CRM). Emotion analytics with its futuristic characteristics has found the limelight in the business world. The technology is used to enhance data classification, data collection, data visualization and data analytics. A widening application base is partly driving the global market for emotion analytics. A recent study conducted by Market Research Future (MRFR), reveals that the global Emotion Analytics Market will capture a strong CAGR of 17% between 2017 and 2023.

    Emotion Analytics Market – Segmental Analysis
    Based on type, market has been segmented into video analytics, speech analytics, facial analytics and others. By technology, the market has been segmented into biometrics and neuroscience, pattern recognition, artificial intelligence, records management, 3D modelling and others. By solution, the market has been segmented into cloud, mobile and web application and others. On the basis of end-user, the market has been segmented into defense, commercial, enterprises, industrial, security agencies and others.

    #Emotions #Reconnaissance_faciale #Marché_émergent

  • OpenMoji is an Open Source Emoji Set That Looks Awesome
    https://www.omgubuntu.co.uk/2019/11/open-source-emoji-set

    OpenMoji is an open source emoji library that’s free to use. The set has over 3000 glyphs, supports Unicode’s Emoji 12.0 spec, and is available as a font. This post, OpenMoji is an Open Source Emoji Set That Looks Awesome, was written by Joey Sneddon and first appeared on OMG! Ubuntu!.

    • https://openmoji.org

      #Emoji are indispensable for daily communication. They are practical (👍), funny (😆) and sometimes quite bizarre (💩🤪🙀🧟). For us, emoji are much more than colorful images decorating fun short messages. We think they are rather part of an important and exciting development: the return of pictorial symbols to written communication. For the first time in history, it is possible to communicate with a combination of letters and icons. Now it becomes feasible to say things and convey meanings that were previously impossible.

      Unfortunately, the creative variety of emoji has been rather limited so far, especially when compared to the incredible number of available fonts. At the moment, there is only a dozen emoji sets, most of them from big tech companies. These emoji are visually adapted to the respective appearance of their software platforms. In addition, the usage rights are often very restrictive (e.g. the terms of use of Apple’s emoji).

      That is why we have developed OpenMoji as the first open source and independent emoji system to date. When designing the OpenMoji system, we have developed visual guidelines that are not linked to a specific branding. In addition, our goal was to design emojis that integrate well in combination with text.

      OpenMoji is an open-source project of 50+ students and 2 professors of the HfG Schwäbisch Gmünd (Design University) and external contributers.

  • New period emoji could help ’end taboo’ around menstruation, advocates say
    https://www.yahoo.com/lifestyle/new-period-emoji-could-help-end-taboo-around-menstruation-advocates-say-20472

    https://s.yimg.com/uu/api/res/1.2/8g74caClgAPALNA3buolvQ--~B/aD0xMDgwO3c9MTkyMDtzbT0xO2FwcGlkPXl0YWNoeW9u/https://media-mbst-pub-ue1.s3.amazonaws.com/creatr-uploaded-images/2019-10/7f2813e0-fa88-11e9-a7b6-6c09ec2c14c8

    Visits from “Aunt Flow” during “that time of month” are officially over — along with all the other euphemisms that people use to secretly talk about their menstrual cycle.

    Ma mère disait « Les anglais débarquent ». Enfant, je pensais au « débarquement » qui avait tant hanté son enfance... pas du tout, cela renvoit à Waterloo.

    J’en profite pour vous donner le site web d’un projet mené par une de mes ancienne étudiante (une excellente étudiante d’ailleurs) sur le même thème décomplexé autant que décomplexant.
    https://dansmaculotte.com/fr

    The long-awaited period “drop of blood” emoji is finally available on iPhone keyboards in “a real breakthrough” in fighting the stigma around menstruation — and advocates say it’s about time we got this bloody conversation started.

    As a part of Apple’s iOS 13.2 update, the tech giant released a set of 350 brand-new emojis including mixed-race couples, gender-neutral individuals, people with disabilities and more in a push to be more inclusive.

    Plan International UK, a charity that advocates for girl’s rights, started a campaign in 2017 to include menstruation in the emoji lexicon to help girls, women and other menstruators “talk more freely about their periods,” Plan International UK’s Chief Executive, Rose Caldwell, says in a statement.

    “We’re addressing the need to normalise periods by calling for an #periodemoji” our CEO @TanyaBarronPlan. Vote here https://t.co/afgvexZmdw pic.twitter.com/hJ8qwXoIVk
    — PlanInternational UK (@PlanUK) May 30, 2017

    Plan International UK’s 2017 online petition garnered nearly 55,000 signatures, with a majority of supporters voting for the underwear symbol with blood-drops, NPR reported. However, the Unicode Consortium, the organization that decides what symbols become emojis, rejected the initial design. They later approved a proposed “drop of blood” symbol earlier this year to represent menstruation, blood donations and medicine.

    While the inclusion of a menstruation symbol is a huge step towards “menstrual equity,” or equal access to medically necessary period products, Caldwell and other period advocates say that the fight is far from over.

    “This is only one part of the solution,” writes Caldwell. “Period poverty will not stop until we fix the toxic trio of affordability of products, lack of education and period shame.”

    In the U.S. alone, one in five girls are absent from school because they can’t afford period products, according to a survey by Always — but, that number doubles abroad. UNESCO estimates that one in ten girls in Sub-Saharan Africa miss school during their menstrual cycle.

    One reason for the high costs of period products like tampons and sanitary pads stems from how they’re sold. In 2014, 40 states in the U.S. had a sales tax on period products, considering them a “luxury” item instead of an “essential good.”

    #Emoji #Menstruations #Femmes #Santé_publique

  • Ecoféminisme, 1er volet : Défendre nos territoires (21)

    « Respecter la #vie dans toute sa diversité, c’est ça pour moi l’écoféminisme »

    Comment articuler féminisme et #écologie ? Quel rapport entre la destruction de la planète et les violences faites aux #femmes ? Entre l’énergie nucléaire et le féminisme ? Entre les grands chantiers extractivistes en Amérique latine et les corps des femmes ? Entre les semences et le genre ? Entre le retour à la terre et le patriarcat ? Entre le véganisme et les droits des femmes ? Et pourquoi tout cela nous amène à parler de maternité, de spiritualité, de rapport au travail, de sorcières, de décolonisation et d’anticapitalisme...
    Ce premier épisode d’une série d’Un podcast à soi consacrée aux écoféminismes tente de répondre à ces questions. Avec les paroles de #Vandana_Shiva, militante écologiste et féministe indienne, d’#Emilie_Hache, autrice de Reclaim, d’#Isabelle_Cambourakis, directrice de la collection Sorcières. Ainsi que les voix du collectif « Les bombes atomiques » réuni, fin septembre, pour une #marche en non mixité choisie contre l’enfouissement de déchets radioactifs à #Bure, dans l’est de la France.


    https://www.arteradio.com/son/61662635/ecofeminisme_1er_volet_defendre_nos_territoires_21
    #écoféminisme #audio #éco-féminisme #féminisme #non-mixité #nucléaire #colonialisme #travail #nature #patriarcat #Chipko #agriculture #économie_mortifère #extractivisme #biodiversité #semences #diversité #inégalités #hiérarchie #racisme #écologie #mothering #égalité #partage
    signalé par @isskein

    • Ecoféminisme, 2ème volet : Retrouver la terre

      « J’avais envie d’expérimenter, dans mon #corps, ce que c’était que vivre »

      Elles ont construit des cabanes et réparé des tracteurs seules, entre femmes. Elles ont appris à reconnaitre les plantes, à cultiver des légumes, à élever des chèvres. Elles ont vécu en pleine nature, sans eau ni électricité, pendant des années. A l’inverse d’autres féministes qui revendiquaient de se libérer d’un corps aliénant, et d’une nature à laquelle on les avait associée depuis toujours (contrairement aux hommes, associés à la culture), elles voulaient retrouver la #terre, se reconnecter avec leur corps, le connaitre, et s’en servir comme force.

      Mutsie, Mayana, Xai racontent dans cet épisode comment, dans les années 70, dans le sillage du mouvement de retour à la terre, elles ont participé à la création de communautés en #non_mixité : des terres de femmes. En France, une dizaine de terre de femmes a existé et de nombreuses autres en Europe, en Australie, et aux Etats Unis. Beaucoup étaient portés par des femmes lesbiennes qui souhaitaient vivre leur #sexualité librement. Elles revendiquaient aussi l’idée d’#autonomie et d’#autosuffisance. Et aspiraient à se reconnecter avec l’ensemble du monde vivant, dont les animaux.

      Certaines terres ont disparu, d’autres existent encore, comme celle où je vous emmène aujourd’hui.

      À la rencontre, aussi de Celeste, Emmanuelle et Laure, arrivées plus récemment, qui nous racontent à quel point des lieux comme celui-ci , à l’écart du monde capitaliste et patriarcal, sont essentiels. Pour se retrouver, se ressourcer, se re découvrir.

      Leurs paroles donnent à entendre et comprendre de nombreuses facette du mouvement Ecoféminisme, entre reconnexion à la #nature et au corps, redéfinition et revalorisation du #travail_domestique, réappropriation des #émotions, #spiritualité, et articulation avec les questions de #classe, de #race et de #genre.

      https://www.arteradio.com/son/61662820/ecofeminisme_2eme_volet_retrouver_la_terre_22

      #décolonial #lutte_décoloniale

    • Expliquez-moi l’écoféminisme

      L’écoféminisme est très peu connu en France. Pourtant, les préoccupations qui ont animé les écoféministes il y a un peu plus de trente ans sont toujours d’actualité aujourd’hui : la peur de léguer aux générations futures un monde en ruines, d’arriver à un point de non-retour dans la dégradation de l’environnement, de tomber malade à cause des pollutions… En quelques mots : de détruire la planète et les espèces qui y habitent.

      Dans cet article, nous vous proposons de découvrir comment, face à un avenir sombre, les écoféministes ont repensé leur(s) rapport(s) à la nature et quels messages d’espoir iels nous ont transmis. Beaucoup de textes cités proviennent de l’anthologie Reclaim ! Recueil de textes écoféministes coordonnée par Émilie Hache, aux éditions Cambourakis.


      https://simonae.fr/militantisme/les-indispensables/expliquez-ecofeminisme

    • Écologie et Féminisme - Révolution ou mutation ?

      L’auteure, qui est à l’initiative de la notion d’écoféminisme, ce nouveau concept opère la synthèse entre l’idée d’une double #exploitation : celle de la nature par l’homme et celle de la femme par l’homme. Dans cet ouvrage initialement paru en 1978, mais d’une actualité brûlante, l’auteure remet radicalement en question la notion de #croissance_économique et démographique, dénonçant le capitalisme comme stade ultime du patriarcat. La #surpopulation et l’#épuisement des ressources illustrent l’« #illimitisme » caractéristique de ce qu’elle nomme le « #système_mâle », et elle est l’une des premières à affirmer qu’il faut préserver ce qui reste encore de l’environnement, sous peine de mort. Dans ce combat universel, les femmes, fortes de leur longue expérience d’exploitation, ont un rôle déterminant à jouer.

      https://libre-solidaire.fr/Ecologie-et-Feminisme-Revolution-ou-mutation
      #livre

    • À Bure, l’écoféminisme renouvelle la lutte antinucléaire
      https://reporterre.net/local/cache-vignettes/L720xH480

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      Samedi 21 septembre, pour la première fois en France, plus de 450 femmes, trans, queer, personnes non-binaires ont marché contre le nucléaire, à Bure, malgré l’extrême difficulté à manifester dans la zone. Une action réussie qui pourrait redonner un souffle à la lutte contre Cigéo.

      La cloche de l’église de Montiers·sur·Saulx vient à peine de sonner 8 heures, mais déjà une petite foule se serre autour d’une table où fument des carafes de café et de tisane. Les rubans colorés d’un attrape-rêve volent dans la brise matinale. Autour des tartines de pain et confitures maison, des femmes discutent, ainsi que plusieurs personnes transgenres, non-binaires et intersexes [1]…. Mais point d’hommes cisgenres (des hommes en accord avec le genre – masculin – qui leur a été assigné à la naissance). Ces 21 et 22 septembre, ce petit coin de Meuse, à quelques kilomètres de Bure, accueille un rassemblement original — antinucléaire et féministe, en non-mixité [2] — inédit par son ampleur : des centaines de personnes ont afflué des quatre coins de la France.

      « Un objectif fondamental de ce rassemblement est de créer un espace inclusif, qui vise à ne pas reproduire les systèmes de domination dans lesquels nous sommes toustes impliqué·e·s », explique le petit livret imprimé pour l’occasion et distribué aux arrivant·e·s. Le fascicule propose également des « outils pratiques sur la transinclusivité », pour l’intégration des personnes trans, et indique les lieux et activités accessibles aux personnes à mobilité réduite. « Dans les milieux écolos et antinucléaires, la priorité va à l’urgence écologique, et les rapports d’oppression passent souvent au second plan », regrette Carie, sa chevelure ornée d’un serre-tête à grandes plumes. Avec d’autres, Carie propose d’être « une oreille » attentive : « Si une personne a un problème, qu’elle ne se sent pas bien, nous sommes là pour l’écouter, pour chercher et proposer des solutions ou des médiations, précise-t-iel [3]. Car même dans un espace ‘safe’ comme celui là, il peut y avoir des comportements ou des propos sexistes, racistes, transphobes ».

      Assise sous des fanions chamarrés, Juliette observe en souriant l’assemblée fourmillante : « il y a plein de nouvelles têtes, des gens que l’on n’avait jamais vu à Bure, se réjouit la militante, impliquée dans la lutte contre le projet d’enfouissement des déchets radioactifs, alias Cigéo. Des féministes et des personnes qui ne seraient pas venues pour une simple manif anti-nucléaire débarquent là pour la première fois, c’est inédit ». La répression, féroce, et l’image d’un combat « de papys blancs », comme nous l’ont expliqué des organisatrices du week-end, constituaient une barrière difficile à franchir pour beaucoup. A l’inverse, l’intitulé du rassemblement a pu décourager de venir certaines femmes, notamment des « historiques » de la lutte anti-Cigéo, estime Juliette ; « antinucléaire et féministe, ça peut paraître très précis, sectoriel et donc excluant. Alors que c’est l’inverse, il s’agit de construire des ponts ! »

      Car entre écologie et féminisme, les liens sont multiples, reconnaissent la majorité des personnes rencontrées sur ce camp, à l’instar de Coline : « C’est le même système, la même logique, qui entraîne l’appropriation des corps des femmes et celle des ressources naturelles », dit la réalisatrice, qui a tourné un documentaire à ce propos en Amérique latine. Avec elle, une bonne soixantaine de participant·e·s se sont réunies ce samedi matin pour discuter de ce terme intriguant d’ « écoféminisme ». Au milieu d’une assemblée absorbée, une enceinte crachote une interview enregistrée de la philosophe Émilie Hache, spécialiste du sujet. « Dans les années 1980 aux États-Unis, les premières écoféministes ont fait le lien entre le nucléaire et les violences faites aux femmes, en montrant qu’il s’agit d’une même culture mâle guerrière qui entretient un rapport destructeur à la nature et contre les femmes », rappelle la chercheuse. Une culture dualiste, qui sépare la nature de la culture, le corps de l’esprit, les femmes des hommes, « toujours en posant que l’un est supérieur à l’autre ». Ainsi, particulièrement depuis l’avènement du capitalisme, « les femmes ont été dévalorisées en étant naturalisées, et l’exploitation du vivant a été justifiée par une féminisation de la nature », précise Émilie Hache. L’écoféminisme propose donc une réappropriation [le terme anglais de « reclaim » est plus juste] de son corps, des activités et des valeurs (dé)considérées comme « féminines » telles le soin, ou le « care » en anglais, ainsi qu’une réinvention des liens avec la nature.

      « Je trouve ça un peu enfermant de ramener les femmes au soin et au care », s’interroge une auditrice, une fois l’écoute achevée. Quelques têtes acquiescent, des mains se secouent en signe d’assentiment. Après un instant de silence collectif, une autre reprend : « C’est enfermant si on se retrouve à nouveau coincées dans ‘le rôle de la femme’. Mais il s’agit aussi de se réapproprier des savoirs, des pratiques, et des compétences, de s’autonomiser du système capitaliste et de l’État ».

      Un peu plus loin dans un champ d’herbes sèches, un groupe s’initie à l’auto-défense, muni de gants et de boucliers en mousse. En petits cercles, iels se bousculent et se frappent, mêlant cris et rires, sous le regard d’Elo. « Il s’agit d’accepter sa peur d’être frappée et de frapper, d’intégrer son propre corps, pour apprendre à se défendre en fonction de soi-même, de ses limites, de ses capacités », explique la formatrice, qui mélange plusieurs arts martiaux asiatiques dans ses cours. Comme beaucoup d’autres sur ce camp, elle évolue plutôt dans les milieux féministes et queer de Paris, et se trouve pour la première fois à Bure. « Mais ça fait sens d’être là, explique-t-elle. La crise écologique et les violences de genre viennent du même problème, le système capitaliste et patriarcal ». Et à même cause, même réponse : « L’autonomie et la défense collective ».

      Peu après 11 heures, dans la grande salle des fêtes pleine à craquer, quatre Bombes atomiques, nom du collectif à l’initiative du rassemblement, présentent le point d’orgue de la journée : la « marche bruyante contre Labo minable ». « Le contexte particulier de Bure nous demande de suivre quelques principes pour assurer notre sécurité et que cette marche soit inclusive pour tous et toutes », expliquent-elles, le visage dissimulé derrière des masques. Une feuille distribuée en préambule rappelle qu’ici, « l’état d’exception règne dans le but d’étouffer toute résistance à la poubelle nucléaire, le territoire est militarisé, la surveillance généralisée (…) le droit de manifestation a été littéralement confisqué. » Ainsi, la marche n’a pas été déclarée, et les organisatrices ne donnent aucune précision quant à son tracé et sa destination.

      Après une rapide – mais gargantuesque – galette végane, les quelques 450 personnes présentes se répartissent dans des voitures pour se rendre au départ de la marche. Les consignes sont précises : il faut rester en queue, « pare-choc contre pare-choc », « afin d’éviter que les flics ne nous divisent pendant le trajet », et « refuser tout contrôle, en expliquant que ‘nous sommes des bombes atomiques et nous allons nous promener en forêt’ ». Lentement, le convoi se met en route, dans un vacarme festif de klaxons, à travers le village puis au milieu d’une forêt parée des premières couleurs d’automne. Un petit guide fourni à chaque véhicule décrit au fur et à mesure du trajet « la présence violente de l’industrie nucléaire sur ce bout de territoire » : le collège fermé de Montiers-sur-Saulx malgré les promesses de l’Andra (l’agence nationale des déchets radioactifs, porteuse du projet Cigéo), les bois et les terres agricoles rachetées par la même agence, le bâtiment du Commissariat à l’énergie atomique, destiné à l’origine à un projet de diesel de synthèse, la voie ferrée abandonnée mais bientôt, peut-être, réhabilitée pour acheminer les déchets radioactifs…

      Au bout d’une heure de lente circulation entre plaines céréalières et bosquets, les 85 autos du cortège s’immobilisent dans un champ, formant une longue chenille sur pneus. Dans le ciel, trois hélicoptères vrombissent, alors qu’au loin, des camions de gendarmes soulèvent la poussière du chemin forestier. Sans attendre, les manifestant·e·s déguisées déplient une banderole indiquant en lettres capitales « Vous n’enfouirez pas nos colères féministes », déploient un grand « radio chat » bleu, animal radioactif symbole du week-end, puis se mettent en marche vers la forêt. Venu·e·s de Liège, de Toulouse et de Grenoble avec leur carnet de chants, une bande de joyeuses drilles enchaînent les chansons féministes, de la « Mal mariée », aux « Penn grévistes ».

      Chapeaux pointus et masques à paillettes, certain·e·s arborent des parures délurés tandis que d’autres, profitant d’un soleil brûlant, préfèrent avancer seins nus. Au fur et à mesure qu’un groupe de gardes mobiles se rapproche, la futaie résonne de hurlements lupins et de slogans choisis, tels « plus de caresses, moins de CRS ». « On est là pour vous empêcher de vous approcher du laboratoire de l’Andra », annonce bientôt un homme en uniforme. « On veut marcher sur les traces de Jeanne d’Arc », réplique-t-on, en référence au nom du chemin de randonnée sur lequel le défilé se déroule [il s’agit du GR703, dit GR Jeanne d’Arc, NDLR]. Après quelques minutes de discussion, les gendarmes laissent repartir la troupe, et se replient à une centaine de mètres.

      « C’est un des week-ends les plus dépaysants de ma vie, dit Catherine, venue de Franche-Comté, pour la première fois à Bure. Je ne vois pas forcément le lien entre écologie et féminisme, mais c’est surprenant et fort de se retrouver entre femmes ». A ses côtés, sa fille, arrivée la veille de Bruxelles, est tout sourire : « Dans d’autres événements militants, les hommes prennent vite beaucoup de place, raconte-t-elle. Ils parlent plus fort, enchaînent plus vite, savent comment avoir le dernier mot, alors qu’entre femmes, j’ai l’impression qu’on fait attention à ce que chacun et chacune ait sa place ». Pour cette Belge d’adoption, « la non-mixité permet de donner un espace-temps où l’on est sûre de ne pas être emmerdée, et ainsi de nous ouvrir à d’autres pratiques, à d’autres horizons ». Un peu plus loin, Marie-José, 65 années dont un certain nombre à lutter contre le nucléaire, exprime elle aussi son « plaisir d’être entre nous », « de ne pas être contraintes, reprises par les hommes comme c’est le cas au quotidien ». « En tant que femme dans les milieux militants, on est vite la petite main, ou la ‘copine de’ tel, ou encore celle qui prend soin, qui écoute », ajoute Camomille, qui a vécu à Notre-Dame-des-Landes et à Bure.

      C’est là que les pratiques féministes peuvent renouveler la lutte antinucléaire, d’après Lune, membre du collectif Radiaction : « À Bure, la répression est très forte, le combat est dur, il faut donc un collectif militant qui ne s’affaiblit pas de lui-même sur des logiques d’oppression, dit-elle. Il y a déjà beaucoup à faire quand on s’attaque au nucléaire, il ne faut pas que le groupe se fissure sur des violences sexistes ». Pour la militante, « c’est important que le milieu dans lequel on lutte ne reproduise pas certains aspects du système contre lequel on se bat ».

      Parvenu·e·s en haut d’une colline surplombant, à quelques centaines de mètres en contrebas, le laboratoire de l’Andra, le groupe amasse brindilles et branches, puis y place le chat géant. Un cercle frémissant se forme autour de ce foyer improvisé. Dès les premières flammes, une ronde se forme, farandole bigarrée, au rythme des chants entrecoupés de slogans. « Andra, dégage, résistance et sabotage », « Sorcière, véner, antinucléaire ». Certain·e·s ont les yeux qui brillent, d’autres sautent au-dessus du feu de joie.

      Bientôt, pendant que le brasier se consume, une idée se met à circuler : « Et si on se rapprochait ? » Comprendre : s’avancer vers ce fameux laboratoire de l’Andra, malgré l’avertissement sans nuance des gendarmes. Très vite, on déclare une AG (assemblée générale) et la foule s’installe à l’orée du bois. « Pourquoi on s’arrête là ? », demande une participante, qui propose de se diriger vers les bâtiments, « pour créer un rapport de forces ». « C’est déjà énorme ce qu’on a fait, répond une autre. On montre qu’il est possible de manifester à Bure sans s’en prendre plein la gueule, et de donner envie à des gens qui n’osent plus venir ici ». A chaque réplique, des mains s’agitent. « Les flics pensent qu’on est faibles parce qu’on est des meufs, repartir comme ça, c’est leur donner raison, argue une femme. Profitons du fait qu’ils ne s’y attendent pas pour agir ! » Deux personnes rappellent le contexte de répression, et les importantes violences policières déjà survenues autour de Bure. « Il s’agit d’un week-end féministe, où la question du consentement est essentielle, fait valoir une militante. Certaines et certains ont exprimé qu’elles étaient mal à l’aise avec l’idée d’avancer, donc si on le fait, on ne respectera pas leur consentement. »

      Après quelques minutes de discussion, et malgré le dissensus, les manifestant·e·s reprennent le chemin du retour, sans encombre. Une pièce de théâtre sur la chasse aux sorcières, un concert et une boum les attendent encore. Pour les Bombes atomiques, le pari est tenu : manifester à plus de 400 personnes près de Bure, sans violences policières, voilà qui n’était pas arrivé depuis bien longtemps.

      Au retour sur le camp, heureuse et émue, Camomille espère que « cette marche sera un premier pas, qui va permettre d’ouvrir quelque chose à Bure ». Car pour les Bombes atomiques dont elle fait partie, ce week-end est autant un début qu’un aboutissement. « Le féminisme, la non-mixité ont beaucoup à apporter à la lutte, pense-t-elle. Le soin, le bien-vivre, le respect de rythme de lutte qui nous vont, ce sont des outils précieux qui peuvent participer à donner un nouveau souffle à la lutte anti-Cigéo ». Dimanche 22 était ainsi consacré à des discussions de bilan, mais surtout de perspectives (non ouvertes aux médias). Toutes les personnes rencontrées partagent en effet cette envie de renouveler l’expérience et « de continuer à tisser les liens entre écologie et féminisme ».

      https://reporterre.net/A-Bure-l-ecofeminisme-renouvelle-la-lutte-antinucleaire

  • Les émotions, une clé de la lutte contre le harcèlement scolaire
    https://theconversation.com/les-emotions-une-cle-de-la-lutte-contre-le-harcelement-scolaire-122

    Qu’il prenne la forme de moqueries, de gestes menaçants ou d’humiliations en ligne, le harcèlement scolaire se caractérise par des intentions agressives et une récurrence des violences. Il s’agit avant tout d’un phénomène de groupe : un « meneur » s’en prend à une cible à l’aide des « suiveurs » qu’il a réussi à fédérer, le plus souvent sous le regard de témoins « passifs » qui renforcent son sentiment de toute-puissance et d’impunité.

    Des travaux de psychologues et de pédopsychiatres montrent que les émotions jouent un rôle prépondérant dans cette dynamique. Chaque partie prenante du harcèlement est traversée par un état émotionnel particulier.

    On observe en général un manque d’empathie du côté du harceleur meneur, qui parfois n’éprouve ni remords ni culpabilité. La personne harcelée peut souffrir de difficultés à identifier ou exprimer ses émotions (alexithymie) et donc à réagir. Cela conforte alors le harceleur dans son idée qu’il a affaire à un être faible et le pousse à réitérer les attaques. Les suiveurs, eux, ont peur d’être exclus du groupe de pairs et les témoins passifs craignent des représailles.

    Alors que le ministère de l’Éducation nationale a fait de la lutte contre le harcèlement scolaire une priorité de la rentrée 2019, prévoyant la diffusion de bonnes pratiques auprès des personnels ainsi qu’une information des élèves, il est important de considérer ce facteur émotionnel, au-delà du contexte socio-économique et du climat scolaire.

    Présentation de mises en situation permettant de développer l’empathie et les compétences émotionnelles des élèves pour lutter contre une violence qui fait environ chaque année 700 000 victimes.

    #Bérengère_Stassin #Cyberharcèlement #Harcèlement_scolaire #Empathie #Emotions

  • Refugee stories could do more harm than good

    The pressure of storytelling can leave refugees feeling tokenised and disempowered.

    Ever since I was forced to leave Syria five years ago, I have been sharing my personal story in the hope of raising awareness about the human rights violations in my home country. My experience of storytelling has been both positive and disappointing. On the one hand, it has enabled me to make connections with several supportive individuals who made me feel welcome. But on the other hand, the way that refugees are expected to share and curate their stories can do more harm than good.

    Last year, I was approached by a prominent TV news network to discuss US airstrikes in Syria. I saw the invitation as an opportunity to share my academic perspective as the topic was closely related to what I was researching as part of my doctoral degree at the time. The interview proceeded with personal questions focused on my life in Syria. As I was not being asked about the airstrikes, I requested to share my view and they agreed.

    A few days later, the reporter emailed with me the news clip of their coverage of the strikes. The clip started with a brief summary of what happened. I was then featured for a few seconds, half in tears and conspicuously traumatised while mentioning the loss of my brother and father. The clip then continued with a white Australian observer who gave his “objective” and scholarly analysis of the situation. While the journalist apologised for the “heavy editing”, this humiliating experience taught me that despite my background as a citizen journalist and an academic, for some I will forever be a traumatised Syrian refugee whose primary role is to evoke sympathy and tears.

    Many organisations that work with refugees and asylum seekers also fall into this trap. While most of these organisations are well-meaning and do not directly coerce refugees to share their stories, there is often an expectation that refugees owe the wider public their stories. Thus, the expectation of sharing one’s story can transform into an obligation. I realised this when I politely declined an invitation to share my story from an institution that supported me in the past. Instead of the usual understanding response, a senior staff member at the institution said he was “very disappointed” that I could not save a few minutes of my time to help with their outreach work given what they have done for me.

    Although refugees are free to choose the content of their stories, there is an expectation that they should include some details about their past in order to “move the audience” and inspire sympathy. In preparation for refugee events, some organisers send a list of prompt questions to refugee speakers about their life in their home country, their reasons for leaving, the challenges they have faced and how they have overcome them. There is an implicit narrative logic to the questions: ‘tragedy’ to ‘success’, ‘hell’ to ‘paradise’.

    “The curated form of storytelling prevalent nowadays tends to marginalise or oversimplify.”

    Some might claim that sharing refugee stories helps to raise awareness about important issues and generate positive social change by inspiring people and helping them better relate to the experiences of refugees and asylum seekers. Of course, personal stories contribute to achieving these goals. However, the curated form of storytelling prevalent nowadays tends to marginalise or oversimplify the complex context surrounding these stories.

    While many refugees inspire others with their perseverance and resilience, their trauma and their stories should not be packaged in order to inspire. Refugees are not objects or vehicles of inspiration and sympathy. By repeatedly requesting refugees to share stories of why they have sought refuge, we essentialise their identities. People with disabilities face similar objectification when people treat their very existence and ability to lead their lives as inspiring.

    The whole paradigm of using stories to raise awareness and change hearts and minds warrants further research. In my experience, the main audience of refugee narratives are people who support refugees already and tend to perceive these stories as a powerful demonstration of resilience and contribution to society. But we should be aware that the fetishisation of success stories can ignore the painful reality that for many refugees, surviving and adapting to a new life outside of their home country is often overwhelming, difficult and painful.

    “Empowering refugees does not have to come through emphasising their heartbreaking stories.”

    It is critical that refugees and the institutions that work closely with them are cognisant of the potential risks of sharing painful details of refugee stories. Because many refugees may feel obliged to accept requests of their supporters, being aware of the power imbalance is critical. People also need to recognise that refugees and asylum seekers have agency, and respect their right to determine how and when they share their stories. Empowering refugees does not have to come through emphasising their heartbreaking stories. Resisting the urge to ask refugees about their past life in their home country can be difficult, especially given their unique first-hand accounts. And while many refugees do not mind sharing their perspectives, we need to be careful not to trigger painful memories.

    Once they are resettled, most refugees try to move on with their lives, focus on their families, establish new careers and contribute to the society that has taken them in. How many stories do we hear about the challenges of young people adapting to a completely new education system? The difficulty of finding employment? The joy of discovery in a new country? If we are genuinely interested in supporting refugees, then we should focus on stories about their present and future, not just their past.

    https://www.opendemocracy.net/en/refugee-stories-could-do-more-harm-good
    #témoignage #storytelling #réfugiés #migrations #empowerment #disempowerment #personnification #humiliation #victimisation #obligation #émotions #narrative #dépolitisation #essentialisation #histoires #risques #présent #passé

    ping @karine4

  • Mireille Delmas-Marty : « La “société de vigilance” risque de faire oublier la devise républicaine »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/10/24/mireille-delmas-marty-la-societe-de-vigilance-risque-de-faire-oublier-la-dev

    La « vigilance » prônée par le président Macron au motif de combattre le terrorisme risque d’entraîner un glissement vers un Etat de « suspicion », s’inquiète la juriste, pour qui se dessine un « culte de la sécurité ». Le monde est dangereux, et nous en sommes de plus en plus conscients, qu’il s’agisse de dangers concernant l’ensemble de la planète comme le changement climatique ou le risque nucléaire, ou menaçant plus particulièrement les êtres humains, comme les crises sociales, le désastre humanitaire (...)

    #algorithme #justice #vidéo-surveillance #reconnaissance #émotions #délation #surveillance (...)

    ##prédiction

  • Pour imposer la reconnaissance faciale, l’État et les industriels main dans la main
    https://www.laquadrature.net/2019/10/25/pour-imposer-la-reconnaissance-faciale-letat-et-les-industriels-main-d

    L’inévitable débat sur la reconnaissance faciale arrive enfin en France, et le gouvernement esquisse sa réponse. Dans un entretien paru dans Le Monde du 15 octobre, le secrétaire d’Etat au numérique Cédric O, ancien cadre du groupe Safran, a notamment estimé qu’« expérimenter » la reconnaissance faciale était « nécessaire pour que nos industriels progressent ». Mais cette prise de parole au plus haut niveau politique n’est que la partie émergée de l’iceberg. Car depuis des mois, notes et rapports officiels (...)

    #Idemia #Thalès #algorithme #facial #comportement #émotions #biométrie #reconnaissance #firme #surveillance #LaQuadratureduNet (...)

    ##CNIL

  • The 7th Military World Games 2019 are launched
    https://www.milsport.one/news/news-post/the-7th-cism-world-games-2019-are-launched

    The 7th CISM World Games – the 7th PEACE GAMES – will be held in Wuhan City from 15 to 30 October 2019 with 23 CISM Disciplines and one Demonstration sport, Tennis! CISM is also very pleased to confirm jointly with the Organizing Committee that at least Track and Field and Archery will be organized for para athletes. For the first time in the CISM World Games history, Boxing competitions will be opened to female military boxers!

    #émouvant #amitié #friendship #peace et vive le #sport

  • On ne peut pas se fier à la reconnaissance de l’émotion
    http://www.internetactu.net/a-lire-ailleurs/on-ne-peut-pas-se-fier-a-la-reconnaissance-de-lemotion

    Appliquer les technologies de l’intelligence artificielle de la reconnaissance faciale aux questions émotionnelles est en plein essor. Nombre d’entreprises vendent des solutions proposant de détecter les émotions de quelqu’un en se basant sur ses expressions faciales… Nous avons plusieurs fois sur InternetActu.net souligné bien des limites à l’analyse émotionnelle automatisée (« De la conception émotionnelle en ses limites » ; « Peut-on rendre le ciblage psychologique productif ? »…). James Vincent pour (...)

    #Affectiva #Microsoft #algorithme #biométrie #émotions #facial #AlgorithmWatch

    /assets/images/logo_ia.png

  • AI ‘emotion recognition’ can’t be trusted
    https://www.theverge.com/2019/7/25/8929793/emotion-recognition-analysis-ai-machine-learning-facial-expression-review

    The belief that facial expressions reliably correspond to emotions is unfounded, says a new review of the field As artificial intelligence is used to make more decisions about our lives, engineers have sought out ways to make it more emotionally intelligent. That means automating some of the emotional tasks that come naturally to humans — most notably, looking at a person’s face and knowing how they feel. To achieve this, tech companies like Microsoft, IBM, and Amazon all sell what they (...)

    #Affectiva #Microsoft #IBM #Amazon #algorithme #biométrie #émotions #facial #iris

  • Recorded for Quality Assurance
    https://reallifemag.com/recorded-for-quality-assurance

    The datafication of affect in the call-center industry “This call may be recorded for quality assurance.” Surely you’ve encountered this signature phrase of the call-center industry, possibly after a long wait on hold trying to get an answer to why you’re internet won’t work or why your medical bills weren’t covered. The disclaimer is a kind of sonic terms-of-service agreement — uninteresting, unimportant, and compulsively accepted. The recording represents a promise from the company to the (...)

    #algorithme #biométrie #BigData #émotions #voix #surveillance #consommation

  • Defective computing : How algorithms use speech analysis to profile job candidates
    https://algorithmwatch.org/en/story/speech-analysis-hr

    Some companies and scientists present Affective Computing, the algorithmic analysis of personality traits also known as “artificial emotional intelligence”, as an important new development. But the methods that are used are often dubious and present serious risks for discrimination. It was announced with some fanfare that Alexa and others would soon demonstrate breakthroughs in the field of emotion analysis. Much is written about affective computing, but products are far from market ready. (...)

    #Amazon #algorithme #Alexa #discrimination #émotions #facial #surveillance #travailleurs #voix (...)

    ##AlgorithmWatch