• Mexican immigrants will move for #low-skill_jobs. No one else will.

    Recessions are a big shake-up for the economy. Some places gain jobs, and other places lose them, and so people often have to move in search of opportunity. What economists Brian Cadena and Brian Kovak found is that among low-skilled workers (those with a high-school degree or less), Mexican-born immigrants are unique in that they moved quite a bit in search of jobs during the last recession. Native-born low-skilled workers, in contrast, tended to stay in one place regardless of how the local economy was doing.

    http://www.washingtonpost.com/news/storyline/wp/2014/08/06/mexican-immigrants-will-move-for-low-skill-jobs-no-one-else-will/?Post+generic=%3Ftid%3Dsm_twitter_washingtonpost

    #Mexique #migration #USA #travail #emploi #Etats-Unis #emplois_non-qualifiés

  • 600 000 #emplois vacants ! De l’art de faire du buzz avec des #chiffres virtuels | Leçon d’#économie au doigt mouillé... mais puisqu’on vous dit que c’est une science !
    http://alternatives-economiques.fr/blogs/abherve/2014/04/11/600-000-emplois-vacants-de-lart-de-faire-du-buzz-avec-des-c

    D’où vient ce chiffre : il est le résultat de la multiplication du nombre total de postes que les employeurs annoncent vouloir pourvoir durant l’année 2014, soit 1 700 500 projets, par rapport au pourcentage de ceux pour lesquels les mêmes estiment qu’ils auront des difficultés de recrutement 34,7 % (pourcentage d’ailleurs en baisse puisqu’il était de 40,4 % l’an passé, ce qui bien sur ne sera pas relévé !)

  • Investir dans des #emplois de qualité est bénéfique pour la croissance économique, selon l’OIT
    http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=32657

    Le « Rapport sur le travail dans le monde 2014 : un développement riche en emplois », qui propose une analyse approfondie pour 140 pays en développement et nations émergentes, montre pour la première fois qu’investir dans des emplois de qualité en réduisant l’emploi vulnérable et en s’attaquant à la #pauvreté au travail débouche sur une croissance économique plus forte.

    Il constate également qu’investir dans des emplois de haute qualité tend à s’accompagner d’une réduction des #inégalités de revenus.

    Comme quoi, la politique de soutien aux boulots de merde...

    • La protection sociale, le respect des normes fondamentales du travail et les politiques qui promeuvent l’emploi formel sont aussi cruciaux pour créer des emplois de qualité qui améliorent le niveau de vie, soutiennent la consommation intérieure et stimulent la croissance globale.

      Oui, mais voilà, en Europe, on se tire la bourre pour réduire le coût du travail.

  • Recherche #confiance, désespérément ! | Meta-media | La révolution de l’#information
    http://meta-media.fr/2014/05/08/recherche-confiance-desesperement.html

    par Eric Scherer, directeur de la prospective à France Télévisions

    (Introduction au Cahier de Tendances Méta-Media N°7, Printemps - Eté 2014)

    La phénoménale accélération technologique actuelle devait apporter le progrès, la liberté, l’ouverture, le partage. Or, accusée de faciliter la mise en place d’une société de #surveillance et de détruire les classes moyennes par l’automatisation, elle est, à son tour, cible de la défiance.

    Mais les économistes n’avaient pas prévu le nouveau paradigme numérique qui amène l’abondance des biens à un coût marginal quasi nul ! Déjà la ré-industrialisation occidentale se fait avec moins d’#emplois, et la part peu qualifiée du tertiaire commence à s’inquiéter, avec raison. Pour certains déjà, nous entrons dans une ère de Darwinisme numérique, de lutte entre la société et les machines.

    Métamorphose d’Internet : d’ouvert à fermé, de libre à surveillé

    Aujourd’hui, c’est donc un peu la gueule de bois :

    La NSA a presque tué Internet, devenu un espace inquiétant de surveillance.
    Nouveaux prédateurs, une poignée de géants du web, forts de leur puissance inégalée et de leur position dominante, semblent invincibles. Ils sont en train de fragmenter, voire de verrouiller le web, qui devait être espace de liberté.
    La #neutralité_du_net, gage d’égalité de fonctionnement de tous les contenus, sites et plateformes en ligne, est mourante.

    L’arrivée de l’informatique cognitive dans les médias

    C’est d’autant plus important qu’en ce moment le phénomène des « #Big_Data » enclenche la vitesse supérieure, passant de l’extraction brute à la signification des données, de leur utilisation descriptive à leur usage predictif.

    En gros, jusqu’ici, les ordinateurs calculaient. Aujourd’hui, ingérant des millions de données par seconde, ils apprennent et enseignent à d’autres machines. Et surtout, ils commencent à anticiper en faisant parler le déluge de données. Leur défi est de transformer notre implicite en explicite.

    Robots, caméras intelligentes, voitures autonomes : l’informatique cognitive nous traitera-t-elle demain comme de simples ordinateurs ?

    Voir / écouter aussi :
    http://www.rfi.fr/emission/20140524-1-medias-scherer-prospective-strategie-numerique-france-televisions

    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r172/atelier_des_medias_1_20140524_0810.mp3

    http://telechargement.rfi.fr/rfi/francais/audio/magazines/r172/atelier_des_medias_2_20140524_0833.mp3

  • Reporterre revient sur la défaite devant la #justice #argentine de #Monsanto.

    Un projet d’usine de semences de Monsanto est bloqué en Argentine. Le mouvement de contestation contre le géant états-unien monte en #Amérique latine.

    Monsanto pensait bien voir son projet aboutir en Argentine. Le numéro un sur le marché des #semences génétiquement modifiées avait à vrai dire mis le paquet : un investissement de 160 millions de dollars et la perspective de créer quelques quatre cents #emplois dans une des régions les plus pauvres du pays. L’urgence sociale, selon les dirigeants de la multinationale, aurait dû faire taire les protestations. Mais les choses ont pris une tournure pour le moins inattendue.

    Les habitants de Malvinas Argentina et des groupes de protection de l’#environnement ont réussi à obtenir de la justice que leurs revendications soient entendues. En effet, les travaux entrepris par Monsanto sont pour le moment arrêtés tant qu’un rapport n’aura pas prouvé la non-dangerosité de ses produits sur l’environnement.

    http://www.reporterre.net/spip.php?article5728

    #OGM

  • #Chine : le spectre de #villes sans #emplois plane sur la #croissance #urbaine

    Depuis son investiture il y a un an, le président chinois Xi Jinping s’est engagé à mieux intégrer les #migrants s’installant dans les grandes villes où, faute de permis de #résidence, beaucoup se retrouvent marginalisés, privés d’aides sociales ou d’accès aux soins.

    Autre phénomène des expropriations « à la pelle » : des migrations forcées et des migrants déracinés et perdus face aux habitudes de vie des nouvelle villes champignons

    http://www.lepoint.fr/societe/chine-le-spectre-de-villes-sans-emplois-plane-sur-la-croissance-urbaine-04-0

    Revue de Presse Hebdomadaire sur la Chine du 03/03/2014

  • « Sans mes deux stages, je n’aurais jamais obtenu de CDI à 21 ans »
    http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2014/02/19/sans-mes-deux-stages-je-n-aurais-jamais-obtenu-de-cdi-a-21-ans_4368930_14736

    entre diverses choses indolores, Le monde ose écrire à propos des témoignages qu’il publie :

    ...indemnités dérisoires reçues pour un travail qui aurait pu être celui d’un salarié.

    Ça alors !

    Les #stages, faudrait pas abuser... fini par admettre le gvt, histoire de se faire un peu de mousse ’de gauche’ alors que l’abstention va ruiner le PS et sa majorité.
    Du coup on prépare une loi qui va venir entériner le fait accompli : il est désormais "normal" de se louer pour pas une thune à un, des employeur(s), de la cinquième au collège jusqu’au bac +8 et au delà. L’interdiction du RMI aux moins de 25 ans n’y aura pas été pour rien. Chapo les #socialistes.

    http://www.lemonde.fr/enseignement-superieur/article/2014/02/18/un-decret-va-fixer-un-plafond-de-stagiaires-par-entreprise_4368819_1473692.h

    Barbara : On estime à 100 000 le nombre d’#emplois perdus à cause d’abus. Pourquoi ne pas avoir mis de quota dans la loi ? Le décret de la loi Cherpion n’est jamais passé.

    La nouvelle loi prévoit un décret qui fixera un plafond de stagiaires par entreprise. Aujourd’hui, on constate certains abus, en particulier dans le secteur de la communication et des sondages. Ce plafond pourrait être de l’ordre de 10 % et sera modulé en fonction de la taille de l’entreprise d’accueil.

    Bon, pas plus de 5 stagiaires au même moment dans une boite de 50 salariés, ça ferait combien de stagiaires par an ?

  • Le taux du chômage en Grèce a progressé pour atteindre 28%
    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140213trib000815227/le-taux-du-chomage-en-grece-a-progresse-pour-atteindre-28.html

    Le taux de chômage en Grèce a atteint 28% en novembre, continuant à progresser sur un an et touchant six jeunes sur dix, a annoncé jeudi l’Autorité des statistiques grecques (Elstat).

    Athènes s’attend à une baisse du chômage en Grèce en 2014 grâce à une amélioration de la conjoncture. Pour le moment, les statistiques ne font état d’aucun signe avant coureur allant en ce sens. Le taux de chômage dans la péninsule hellénique a en effet encore progressé en novembre pour atteindre les 28% de la population active, selon l’Autorité des statistiques grecques Elstat.

    C’est plus que les 27,7% enregistrés en octobre et que les 26,3% enregistrés un an plus tôt. Le gouvernement avait pourtant espéré une stabilisation alors qu’il n’avait progressé que de 0,1 point sur un mois entre septembre et octobre.
    Les jeunes et les femmes les plus touchés

    Ce sont, sans surprise, les jeunes qui payent le prix fort puisque 61,4% d’entre eux sont désormais sans emploi. Le taux de chômage des moins de 24 ans s’était pourtant légèrement infléchi à 57,9% en octobre contre 61% il y a un an.

    Les femmes ont, du reste, plus de mal à trouver ou à garder leur emploi que les hommes puisque 32,2% d’entre elles sont enregistrées dans les listes de demandeurs d’emploi, contre 24,9% chez les hommes.
    Peu ou pas d’allocation chômage

    Ces statistiques affolantes sont d’autant plus inquiétantes que les demandeurs d’emploi touchent très peu d’indemnités en Grèce, et ce pendant une durée très limitée. Selon une étude récente de la fédération des petits et moyens commerçants et artisans (GSEVEE), seules 9,8% des personnes sans emploi interrogées touchaient une allocation chômage.

    De quoi inquiéter alors que de nombreux analystes doutent que la faible reprise prévue pour cette année, avec 0,6% de croissance du PIB faisant suite à six ans de récession, ne suffise à créer assez d’emploi pour entamer une décrue du nombre de sans emploi.
    A lire sur La Tribune
    Grèce : Bild Zeitung sort l’arme du mensonge pour sauver le contribuable allemand...
    Grèce : Bild Zeitung sort l’arme du mensonge pour sauver le contribuable allemand...
    Les seniors sont davantage actifs... et au chômage de longue durée
    Athènes n’a « pas besoin de troisième plan d’aide » (Premier ministre grec)

    #Europe
    #troïka
    #chômage
    #allocation-chômage
    #emplois
    #Grèce

  • Climat : 10 défis et 10 questions pour François Hollande et le gouvernement

    A prétendre disposer d’un « leadership en matière de lutte contre le changement climatique » avec les Etats-Unis et Barack Obama, on peut se demander si François Hollande a bien saisi les défis que pose le péril climatique. Des défis qui sont autant de questions pour un gouvernement qui multiplie les incohérences. Tour d’horizon.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/maxime-combes/170214/climat-10-defis-et-10-questions-pour-francois-hollande-et-le-gouvern

    @rezo
    #2020, #adaptation, #Areva, #Barack_Obama, #Climat, #climaticide, #conférence_bancaire, #COP, #EDF, #efficacité_énergétique, #émissions, #emplois, #énergies_renouvelables, #Etats-unis, #financements, #Flamanville, #François_Hollande, #fukushima, #gaz_de_schiste, #GES, #gouvernement, #grands_projets_inutiles, hydrocarbures, #investissements, #Kyoto, #leadership, #lobbies, #moratoire, #Notre-Dame_des_Landes, #Nucléaire, #Penly, #réduction, #relocalisation, #sommet_européen, #transactions_financières, #transition_écologique, #transition_énergétique, TTF, #Union_européenne, #Varsovie

  • The Rich and Their Robots Are About to Make Half the World’s Jobs Disappear
    http://motherboard.vice.com/blog/the-rich-and-their-robots-are-about-to-make-half-the-worlds-jobs-d

    Le Monde nous apprenait hier que le nombre de chômeurs ne cessait d’augmenter au niveau mondial, 202 millions aujourd’hui, 218 en 2018.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/01/20/le-nombre-de-chomeurs-dans-le-monde-continue-d-augmenter_4351299_3234.html
    Mais il semblerait que ce ne soit que le début d’une catastrophe à venir : 47% des emplois pourraient être détruits par la robotisation d’après cet article de Vice.

    Two hugely important statistics concerning the future of employment as we know it made waves recently:

    1. 85 people alone command as much wealth as the poorest half of the world.

    2. 47 percent of the world’s currently existing jobs are likely to be automated over the next two decades.

    Combined, those two stats portend a quickly-exacerbating dystopia. As more and more automated machinery (robots, if you like) are brought in to generate efficiency gains for companies, more and more jobs will be displaced, and more and more income will accumulate higher up the corporate ladder. The inequality gulf will widen as jobs grow permanently scarce—there are only so many service sector jobs to replace manufacturing ones as it is—and the latest wave of automation will hijack not just factory workers but accountants, telemarketers, and real estate agents.

    That’s according to a 2013 Oxford study, which was highlighted in this week’s Economist cover story. That study attempted to tally up the number of jobs that were susceptible to automization, and, surprise, a huge number were. Creative and skilled jobs done by humans were the most secure—think pastors, editors, and dentists—but just about any rote task at all is now up for automation. Machinists, typists, even retail jobs, are predicted to disappear.

    And, as is historically the case, the capitalists eat the benefits.

    Les chiffres sont en fait issus d’un édito de The Economist :
    http://www.economist.com/news/leaders/21594298-effect-todays-technology-tomorrows-jobs-will-be-immenseand-no-co

    Le journal est si peu susceptible d’être critique de la technologie, ils sont si étonnés par leur propre audace, qu’ils prennent des précautions oratoires en début d’article :

    For those, including this newspaper, who believe that technological progress has made the world a better place, such churn is a natural part of rising prosperity. Although innovation kills some jobs, it creates new and better ones, as a more productive society becomes richer and its wealthier inhabitants demand more goods and services. A hundred years ago one in three American workers was employed on a farm. Today less than 2% of them produce far more food. The millions freed from the land were not consigned to joblessness, but found better-paid work as the economy grew more sophisticated. Today the pool of secretaries has shrunk, but there are ever more computer programmers and web designers.

    Pour passer de 33 % à 2% d’employés dans le secteur agroalimentaire, ça aura coûté une catastrophe écologique et humaine, mais passons.

    En fait, The Economist est terrifié par les perspectives sociales d’une telle évolution :

    If this analysis is halfway correct, the social effects will be huge. Many of the jobs most at risk are lower down the ladder (logistics, haulage), whereas the skills that are least vulnerable to automation (creativity, managerial expertise) tend to be higher up, so median wages are likely to remain stagnant for some time and income gaps are likely to widen.

    Anger about rising inequality is bound to grow, but politicians will find it hard to address the problem.

    Et de conclure sur une mise en garde :

    Innovation has brought great benefits to humanity. Nobody in their right mind would want to return to the world of handloom weavers. But the benefits of technological progress are unevenly distributed (…). Today’s governments would do well to start making the changes needed before their people get angry.

    Pas sûr que les changements mis en place par les gouvernants soient alors fondamentalement démocratique étant donnés les moyens de contrôle que permettent aujourd’hui le numérique (cf. http://seenthis.net/messages/219551 )

    • On pourrait peut-être aussi se souvenir que les principes de l’automation ont donné lieu à des procédés qui sont restés à l’état de prototypes (par ex. en matière de construction des bagneules durant les 50’) tant que l’insubordination ouvrière et le refus du travail n’ont pas contraints les capitalistes à les utiliser en série , se souvenir, même si aujourd’hui cela parait contre intuitif, du vieux dicton : "là où il y’a la grève arrive la machine."

      #RTT #emplois_nuisibles #commandement_capitaliste

    • Il y a une donnée de plus que les riches ne perdent certainement jamais de vue : si tout le monde avait leur niveau de vie, il nous faudrait 10 planètes pour satisfaire les besoins. Autrement dit, les riches sont d’autant plus cruellement concernés par le mur écologique qu’ils sont en première ligne.

      Il y a deux façon de régler le problème :
      – répartir les ressources plus équitablement
      – réduire le nombre de convives autour de la table

      Autant la première solution signifierait que ceux qui auraient le plus à perdre seraient forcément les riches, autant la seconde nécessite de quantifier précisément les surnuméraires, c’est à dire la quantité de population humaine dont les riches n’ont absolument pas besoin pour perpétuer le système outrageusement à leur service.

      La robotisation a cela de merveilleux qu’elle permet de continuer à produire les biens et services dont ont besoin les riches tout en diminuant drastiquement le nombre d’humains nécessaires pour continuer à produire ; ce qui augmente d’autant la quantité de ressources disponibles pour les dominants.

      Ensuite, comment régler le problème des #surnuméraires ?
      Rien de plus facile : tu marchandises toutes les ressources vitales, puis tu diminues la quantité de monnaie disponible pour les acquérir. Par contre, tu penses à ne pas négliger la sécurité.

    • @monolecte, je ne sais pas si les "surnuméraires" (notion promue par un Robert Castel devenu irénique, voir son La « guerre à la pauvreté » aux États-Unis : le statut de l’indigence dans une société d’abondance , Robert #Castel, de 1978, avant son recentrage républicain,
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4243 )sont inutiles…

      Ainsi la régression du "pouvoir d’achat" du RSA, par exemple, ne signifie pas seulement que l’on ne compte pas sur ces pauvres pour faire tourner l’économie en consommant, ni même seulement que l’on appauvrit ces pauvres pour leur faire accepter les bads jobs dans le cadre d’un plein emploi précaire. La majorité (relative) des chômeurs indemnisés est désormais constituée de 40% de "chômeurs en activité à temps réduit" ; idem, les "RSAstes" sont fort nombreux à occuper un ou des emplois durant l’année… De plus, on ne peut sérieusement mesurer l’activité ou l’utilité au seul critère de l’emploi (une formalisation du travail qui n’en contient pas toutes les modalités, bien loin de là).
      Cet appauvrissement me semble aussi avoir pour fonction de fabriquer une figure lisible, évidente, incontestable, de cette déchéance sociale dont nous devons tous nous sentir menacés (ni travail, ni famille, ni patrie, cela doit faire peur). On a vu ces dernières années par exemple de nombreux "sondages" destinés à montrer que de larges fractions de la population craignaient d’avoir à survivre à la rue, vivaient avec la peur plus ou moins forte d’être soumis à un devenir SDF. On est là dans un domaine "symbolique", et pas au sens d’un hochet-repoussoir imaginaire et sans portée, mais bien dans l’affirmation d’un ordre symbolique, de la loi de cette "société de travail" (comme disait Jospin contre les mouvements de chômeurs en 1997/98, cf http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=5374), c’est-à-dire de cette société gouvernée par l’argent car fondée sur l’exploitation pour le profit.

      Comme dit la chanson, la meilleure des polices ne porte pas d’uniforme… Autant il me parait erroné d’appliquer ad vitam eternam la notion d’"armée industrielle de réserve" à l’analyse du travail et du monde social (…), autant il semblerait judicieux de chercher comment, dans le péplum aux figurants innombrables de la domination capitaliste, des images (de mort sociale) ont a être incarnées afin d’être en mesure de gouverner par la peur, d’affecter de part en part l’intime et par là d’obérer toute possibilité de communauté qui ne soit pas régie par cette peur.

      L’autre point que tu soulèves, je le résumerais en disant qu’il existe une disproportion radicale des "empreintes écologiques" des riches et des pauvres (cette disproportion quantitative dit fort bien que l’inégalité qualifie décisivement ce monde ) a fait sur seenthis l’objet de nombreux échanges ces derniers temps, échanges placés sous le signe du refus du #moralisme_écolo.
      Que des bourges (déclassés, ont précisé certains) coupables d’avoir de générations en générations détruit massivement des ressources (la vie de ceux qui ont produit pour eux, des matières premières, des biens communs) veuillent expier les comportements prédateurs de leurs ancêtres les plus directs et viennent aujourd’hui expliquer aux pauvres qu’il faudrait être raisonnable avec la planète - et pourquoi pas quitter les achèlèmes et les pavs où nombre d’entre eux ont été parqués avec un chauffage électrique destiné à faire marcher et légitimer et la gabegie et le nucléaire (Guattari et Deleuze formulent, dès 1973, la notion d’ antiproduction capitaliste , cessons de trasher toute "boite à outils" !), me parait abject.

      Faire de la #morale, c’est fabriquer du surmoi collectif, et ici c’est celui bien bourgeois de la "responsabilité individuelle". Un sadisme social qui fait l’économie du collectif pour congédier plus encore cette dimension, quitte pour certains à prôner la small collectivité (plutôt que ou en même temps que la "culture de l’entreprise"), celle qui jamais n’aurait à se battre contre l’ordre social, juste à être "supérieure" (plus efficace, plus désirable) à d’autres "formes de vie" ; mais ça marche pas, pas du tout, ainsi qui a cru fuir le monde du capital dans une yourte, ou se mettre à l’abri de la concurrence pour l’emploi et du contrôle avec un pauvre RSA finit par être confronté, après le ressentiment du voisin, aux préfets, aux présidents de conseils généraux, aux agents de contrôle.

      Plutôt que de verser dans la culpabilisation de ces "pauvres aliénés", on peut préférer imaginer encore un mouvement de désaliénation. Qui croit à la vertu d’un conflit qui s’enfermerait pas dans l’intériorisation sait user, cherche à user, de quelques points de repères parmi tous ceux qu’une longue histoire DE LUTTE a fourni. Marcher sur la tête des rois, guerre aux châteaux, paix aux chaumières, a-t-il par exemple été dit. On ne trahira ces restes sublimes que pour essayer de les traduire, d’expérimenter leur actualisation. Sinon, c’est déconner.

  • Pacte de responsabilité : Montebourg réclame 2 millions d’emplois en contrepartie
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/01/16/montebourg-qualifie-le-gouvernement-de-social-patriote_4349401_823448.html

    Le ministre du redressement productif, Arnaud Montebourg, est intervenu dans le débat qui s’est ouvert après les annonces de François Hollande, en estimant que le pacte de responsabilité devait être compensé par la création par les entreprises de 1,8 million d’emplois sur les cinq prochaines années.

    « Pour ramener le taux de chômage à 7 % d’ici à 2018 [le niveau de l’Allemagne et des Etats-Unis], il faudrait créer 1,8 million d’emplois au cours des cinq prochaines années. Est-ce que nous pouvons, avec les propositions de baisse de charges faites par le président de la République, y arriver ? Nous le croyons. »

    Le Medef avait jugé possible de créer un million d’emplois en échange d’une baisse de 100 milliards d’euros des prélèvements sur les entreprises, moitié sur le coût du travail et moitié sur la fiscalité. Mais l’organisation patronale refuse « des engagements juridiques écrits » d’embauches, et se contente d’avancer le chiffre de un million d’emplois créés, un chiffre jugé insuffisant par M. Montebourg.

    « La nation aujourd’hui, dans le Pacte de responsabilité, exige un échange de concessions réciproques », a ajouté M. Montebourg. « Il est nécessaire que les entreprises qui vont se sentir soutenues et épaulées par la nation toute entière acceptent de s’engager vers des embauches substantielles ».

    #économie
    #Pacte-de-responsabilité
    #Montebourg
    #Medef
    #emplois
    #embauches
    #contrepartie
    #coût-du-travail
    #fiscalité

  • Un crime contre l’humanité des temps modernes - Michel Santi
    http://www.gestionsuisse.com/crime-contre-lhumanite-temps-modernes

    Le constat est terrifiant. Eurostat indique que 24.8% de la population européenne – soit près de 125 millions de personnes – étaient en 2012 « au seuil de la pauvreté et de l’exclusion sociale ». A force de s’ingénier à démanteler notre modèle social européen, l’ultra-libéralisme peut désormais crier victoire. Il est enfin parvenu à faire dépendre notre niveau de vie, notre pouvoir d’achat et nos emplois intégralement de la conjoncture économique, elle-même – on ne le sait que trop aujourd’hui – calquée sur les aléas des marchés boursiers et sur les profits du système financier.

    En l’absence de remèdes macro-économiques pourtant à portée de main, devant le refus catégorique des dirigeants du Nord de soulager les populations meurtries du Sud, ces statistiques relatant la misère en Europe et le délitement de notre autrefois enviée solidarité sont condamnés à s’aggraver. Nous refusons dorénavant d’accorder une protection basique à nos citoyens les plus fragiles et livrons sans scrupule leur existence et leur destinée aux cycles de l’activité économico-financière. Saviez-vous pourtant que tout ce gâchis aurait pu être évité ?

    Cette Europe où l’idéologie – depuis l’affaire Dreyfus au marxisme-léninisme pour en finir avec le nazisme – a fait tant de ravages. Cette Europe est effectivement encore et toujours esclave de l’idéologie qu’elle fait subir à une portion considérable de ses enfants. Idéologie qui veut aujourd’hui imposer l’austérité pour punir les pêcheurs et pour mater les cigales. Alors qu’il aurait été si facile d’accompagner au moins cette rigueur dictée à la périphérie par une politique expansioniste mise en place dans les pays riches. Le crime contre l’humanité – aujourd’hui en 2013-2014 – consiste donc à ce qu’une des parties du monde censée être la plus riche et la plus confortable assiste à l’exclusion et à la misère du quart de sa population dans une indifférence totale.

    Car, contrairement à ce qui nous est servi et assené quotidiennement, cette crise n’est pas la résultante de l’ »Etat social », tout comme cette crise ne sera certainement pas résorbée en diminuant les dépenses publiques pas plus qu’en dérégulant le marché du travail. Les sources de nos déboires sont de nature monétaire car l’Union européenne a dû fonctionner pendant dix ans avec des taux d’intérêt et avec une politique monétaire seulement adaptée aux besoins allemands. Dans une royale indifférence à la conjoncture en vigueur au sein des nations européennes périphériques, qui ont fatalement subi de multiples bulles spéculatives du fait de taux d’intérêt maintenus à des niveaux infimes afin de soulager une Allemagne qui en avait alors désespérément besoin.

    C’est cette même idéologie mortifère qui fait des siennes aujourd’hui quand Francfort, quand Berlin et quand Bruxelles ne cessent de nous répéter que l’incontestable reprise économique ayant lieu aux Etats-Unis (mais aussi au Japon et en Grande Bretagne) repose sur des fondements « artificiels », à savoir sur les baisses de taux quantitatives (c’est-à-dire sur la création monétaire). Reprise économique « illégitime » basée sur une accumulation supplémentaire de dettes, alors qu’il est si sain de souffrir et d’expier ses pêchés et ses excès… Pourquoi cette Europe si doctrinale suivrait en effet les Etats-Unis, le Japon, la Grande Bretagne et même la très orthodoxe Suisse, dont la banque centrale a pourtant montré un activisme qui force le respect puisqu’elle détient aujourd’hui à son bilan un portefeuille d’obligations équivalent à 85% du P.I.B. helvétique ?

    Pour sa part, l’Union européenne a décrété pouvoir s’en tirer sans artifices monétaires, totalement indifférente à la plus grave récession depuis la seconde guerre mondiale. Mais qu’est-ce qui cloche chez nous en Europe ?

    #Europe
    #Union-européenne
    #pauvreté
    #exclusion-sociale
    #ultra-libéralisme
    #pouvoir-d’achat
    #emplois

  • Les #étrangers #non-européens créent 25 000 #entreprises par an en #France - L’Express avec L’Expansion
    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/les-etrangers-non-europeens-creent-25-000-entreprises-par-an-en-

    Une étude publiée vendredi met en avant la création d’entreprises par des étrangers non ressortissants de l’Union Européenne. Selon ces chiffres, qui remontent à 2010, il s’agit d’auto-entreprises à 94%.

    Plus de 25.000 entreprises ont été créées en France en 2010 par des étrangers non ressortissants de l’Union européenne, selon une étude de l’Agence pour la création d’emplois (APCE) et d’une agence du ministère de l’Intérieur publiée vendredi. Leurs créateurs sont « plus dans une logique de développement de l’entreprise », a expliqué au cours d’un point de presse un des principaux auteurs de l’enquête, Radeda Kerboudj. 34% d’entre eux disent avoir l’intention de développer leur masse salariale dans les mois à venir (contre 24% parmi les Français).
    En savoir plus sur http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/les-etrangers-non-europeens-creent-25-000-entreprises-par-an-en-....

    #emplois
    #entreprise

  • Exclusif : le nombre d’emplois en R&D en baisse pour la première fois depuis 2009
    http://www.industrie-techno.com/exclusif-le-nombre-d-emplois-en-r-d-en-baisse-pour-la-premiere-foi

    Pour la première fois depuis 4 ans, le nombre de postes de R&D supprimés en France pourrait excéder le nombre d’emplois créés par cette activité, selon le rapport exclusif de Trendeo pour Industrie & Technologies.

    Les activités de R&D pourraient avoir généré moins de créations que de suppressions de postes en 2013, pour la première fois depuis 2009, selon des chiffres exclusifs de l’observatoire de l’emploi et de l’investissement Trendeo pour Industrie & Technologies.

    A l’occasion de son congrès annuel R&D, organisé en partenariat avec l’Usine Nouvelle aujourd’hui à Paris, Industrie & Technologies s’est penché avec Trendeo sur les tendances en matière d’emploi R&D. L’observatoire, qui comptabilise depuis 2009 les investissements créateurs d’emplois, et les désinvestissements destructeurs d’emplois via une veille media, met en évidence cette année un retournement de tendance. Alors que le solde net d’emplois était de 2557 l’an dernier, de 1025 en 2011, de 5497 en 2010 et de 2625 en 2009, il est négatif de 91 emplois en 2013. Même si les données recensées par l’observatoire ne sont pas exhaustives, elles constituent un indice notable sur l’évolution des métiers de la R&D, puisqu’elles reposent sur les mêmes définitions depuis 2009.

    Selon les chiffres de l’observatoire, la R&D a créé, dans l’ensemble, 11 613 emplois nets depuis 2009. Ces emplois ne sont pas répartis régulièrement dans le temps, et l’on constate depuis 2009 une tendance à la baisse des créations....

    #emplois
    #R&D

  • Student loan debt hits a new high as millennials take ’poverty-wage’ jobs
    http://www.theguardian.com/money/us-money-blog/2013/dec/06/student-loan-debt-minimum-poverty-wage-jobs?CMP=twt_gu

    The class of 2012 has the highest student loan burden of any graduating college class in history, continuing a five-year trend of rising debt loads on millennials just coming out of school.

    (...)

    Debt at graduation increased an average of 6% each year from 2008 to 2012, so it’s hardly a new trend. Still, there’s evidence that millennials are slowly beginning to question whether attending pricey colleges is worth it; some say they regret not weighing their options more carefully. A recent Wells Fargo survey revealed that 31% of millennials regret paying for college instead of getting a job and carving out a spot in the job market.

    While college education does often result in long-term higher income, current average wage for young college graduates (21-24) is $16.60. That translates into an annual income of roughly $34,500 for a full-time year of work, reports the Economic Policy Institute. That’s the lowest average pay since 1998.

    (...)

    Then there are those college graduates, who, despite their new degree, still struggle to find a job. According to the Department of Labor, only about 63% of 20-24-year-olds are employed. And while the unemployment rate for college graduates has dropped from 10.4% in 2010, at 8.8% it’s still higher than the national unemployment rate of 7%.

    Unemployment numbers don’t always paint the most accurate picture of the situation. Reality is much bleaker than the figures first suggest. For instance, there are about 1.7 million “missing workers” within the 18-29-year-old demographic. These are the people who’ve given up looking for work.

    The decrease in the unemployment rate for young graduates can be attributed to the increasing number of those, who while not unemployed, are underemployed, working part-time, low-skill jobs for the minimum wage.

    #dettes #emplois #précarité

  • Flexibilité du travail : une désillusion américaine | It’s the economy, stupid !
    http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/2013/11/13/flexibilite-du-travail-une-desillusion-americaine/#comment-2267

    « It ’s the flexibility, stupid ! » Combien de fois les Européens auront entendu leurs collègues américains expliquer que la persistance du chômage en Europe était liée à l’absence de flexibilité du marché de l’emploi ? Il semble que les vertus du « tout flexible » se soient dissipées au cours des dernières décennies, le coup fatal ayant été porté lors de la dernière récession.

    Alors que de nombreuses voix continuent de s’élever pour critiquer le degré de protection excessif des salariés français ou encore le rôle démesuré des syndicats au regard du pourcentage de salariés qu’ils représentent, l’Amérique découvre le côté obscur de la flexibilité excessive du marché du travail.

    Il est vrai que la France se caractérise par un marché du travail d’insiders : en phase de reprise, et à la différence de plusieurs de ses voisins, les salaires augmentent bien avant que le taux de chômage n’ait atteint son point bas du précédent cycle. Dit autrement, l’évolution du salaire réel (le pouvoir d’achat) est déconnectée du positionnement cyclique de l’économie.

    Le mode de négociation salariale consiste à privilégier les actifs, et non les chômeurs ou les jeunes (qui ne sont pas aidés non plus par la nature des contrats de travail qui sont proposés). L’Accord national interprofessionnel (ANI), qui déplace le curseur des salaires à l’emploi, pourrait être une première dans l’inflexion de ces défaillances structurelles. Mais ses effets seront longs à se manifester.

    De leur côté, les Etats-Unis ont toujours vanté les mérites de la flexibilité : licenciements peu contraints, réévaluations salariales, durée limitée des prestations chômage, mobilité entre emplois... Elle faisait partie des clefs du succès économique, avec une influence notable sur le mode de pensée des grandes institutions internationales. Les faits leur ont donné raison jusqu’aux années 1990 avec un fort taux d’emploi, un chômage structurellement faible et un nombre d’heures travaillées par an parmi les plus élevés au monde.

    Même si ces chiffres masquaient une paupérisation inquiétante de la classe moyenne (inégalités, réduction de la couverture sociale offerte par les employeurs...), la flexibilité est longtemps restée au cœur du « succès » américain. Elle s’est d’ailleurs considérablement accentuée au cours des deux dernières crises économique. Mais d’une manière, on va le voir, asymétrique.

    Le graphique ci-dessous montre l’évolution de la productivité par heure au cours des deux années qui suivent les récessions. Alors que dans les années 1960/70 et 1980 la productivité augmentait de 4 % en moyenne en sortie de crise, ce chiffre a presque doublé au cours des trois dernières récessions.

    http://economieamericaine.blog.lemonde.fr/files/2013/11/evariste-1.png
    Reflet de cette évolution, le nombre d’emplois créés par la reprise se révèle extrêmement maigre, comme le montre ce deuxième graphique.
    ......"

    #Flexibilité du #travail : une #désillusion #américaine

  • Un groupe saoudien va-t-il vraiment investir dans Doux ? - France Info
    http://www.franceinfo.fr/economie/l-arabie-saoudite-va-t-elle-investir-dans-doux-1198783-2013-11-02
    http://www.franceinfo.fr/sites/default/files/imagecache/462_ressource/2013/11/02/1198785/images/ressource/doux.jpg

    Un groupe saoudien envisage une entrée possible au capital de l’entreprise de volaille Doux, alors que le producteur breton est en redressement judiciaire depuis juin 2012 et a déjà supprimé un millier d’emplois.

    Le groupe saoudien Almunajem s’est dit prêt à « prendre une participation significative au capital » de l’entreprise bretonne Doux, en redressement judiciaire. Si le montant de l’investissement envisagé reste « confidentiel », le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé que sa participation serait d’environ « 25% ».

     L’homme d’affaires saoudien a annoncé qu’Almunajem « travaillait de manière très étroite » avec le gouvernement français pour faire avancer ce dossier.

     L’entrée possible du Saoudien au capital du groupe Doux avait été évoquée dès septembre. Le tribunal de commerce de Quimper doit rendre fin novembre sa décision sur le plan de continuation que la société lui présentera.

     M. Al Kouatli s’est dit « optimiste » sur les chances de conclure « un pacte d’actionnaires », avec la famille Doux, qui contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas (20%).

    Une filière agroalimentaire en difficulté

    Cette annonce du côté de Doux semble être une bonne nouvelle dans un secteur avicole en difficulté en Bretagne.

    Tilly-Sabco, un autre grand volailler breton, a annoncé jeudi qu’il suspendait à partir de janvier sa production de poulets pour l’export, en raison de la fin d’aides européennes. Mille emplois sont menacés. Tilly-Sabco a tenté un rapprochement avec Doux pour sauver la filière avicole bretonne, mais ce dernier a choisi jusqu’ici de faire cavalier seul.

    La mise en redressement judiciaire de Doux a signé une prise de conscience à l’échelle nationale des problèmes de la filière agroalimentaire en Bretagne, qui n’ont fait qu’empirer depuis, notamment avec la fermeture de l’abattoir Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère).

    Le gouvernement a tenté de calmer les esprits en promettant des aides aux volaillers bretons, pour compenser les subsides européens pour faire face à la concurrence de produits brésiliens. Reste à savoir si ces gestes seront suivis d’effet.

    #économie
    #groupe-saoudien-Almunajem
    #investissement
    #Doux
    #agroalimentaire
    #poulets
    #emplois ( dindons de la farce )

  • Emplois vacants : la faute aux chômeurs ?
    http://www.marianne.net/les-eco-att/Emplois-vacants-la-faute-aux-chomeurs_a22.html

    C’est presque devenu une ritournelle : quand le chômage augmente, la question des emplois vacants est mise sur le devant de la scène et, de façon plus ou moins implicite, le comportement des demandeurs d’emploi est montré du doigt. Lors d’une intervention télévisée le 24 avril 2008, Nicolas Sarkozy avait ainsi déclaré : « il y a 500 000 offres d’emploi qui ne sont pas satisfaites avec 1,9 million de chômeurs, l’immense majorité des chômeurs essayent de trouver un emploi, mais certains ne veulent pas se mettre au travail, c’est une minorité qui choque ». Plus récemment, lors de l’ouverture de la deuxième conférence sociale des 20 et 21 juin derniers François Hollande soulignait : « nous avons à regarder une réalité, elle n’est pas nouvelle. Il y a à peu près de 200 000 à 300 000 recrutements qui sont entamés, puis abandonnés, parce qu’il n’y a pas de candidats suffisamment qualifiés par rapport aux emplois qui sont proposés. ». L’analyse a le mérite d’être simple : s’il y a des emplois vacants, c’est de la faute des chômeurs qui ne veulent pas travailler ou, dans la version plus « soft » de 2013, qui ne sont pas assez formés. Est-ce si simple ?
    Pour éclairer ce débat – et sortir d’un certain nombre d’idées reçues – on peut s’appuyer, à condition de le lire entre les lignes, sur le dernier rapport du COE (Conseil d’orientation de l’emploi) intitulé « Emplois durablement vacants et difficultés de recrutement »1. 
     
    Emplois vacants et difficultés de recrutement ne sont pas synonymes
    Comme le précise d’emblée le rapport « les termes d’emplois vacants, d’offres non pourvues, de difficultés de recrutement ou de métiers en tension sont généralement utilisés de manière indifférenciée, alors même qu’ils recouvrent des réalités très différentes » (p.8). En effet, un emploi vacant désigne, selon la définition d’Eurostat, un poste rémunéré nouvellement créé, inoccupé ou sur le point de devenir vacant pour lequel, d’une part, l’employeur entreprend activement de chercher, en dehors de l’entreprise, un candidat et, d’autre part, qu’il a l’intention de pourvoir immédiatement ou dans un délai déterminé. En ce sens, l’existence d’emplois vacants reflète le fonctionnement « normal » du marché du travail où les ajustements ne sont pas instantanés. On ne peut donc pas conclure à des difficultés structurelles du marché du travail du fait de l’existence d’emplois vacants. Bien que cherchant à démontrer cette piste, le COE n’y parvient d’ailleurs pas, si ce n’est à grand renfort d’hypothèses théoriques fortes (celle du déplacement de la courbe de Beveridge) et à l’appui de formules prudentes « cela semble révéler des difficultés de nature structurelle » pour finalement conclure : « le niveau des emplois vacants ne donne pas d’information précise sur la nature et l’ampleur de ces difficultés, non seulement parce que les indicateurs portant sur les emplois vacants (issus de l’enquête ACEMO) ne sont pas encore assez robustes, mais aussi parce qu’il est normal dans une économie saine et dynamique qu’un nombre relativement élevé d’emplois vacants existe de manière permanente. Une analyse plus fine des difficultés structurelles actuelles doit alors être menée sur la base de l’observation des difficultés de recrutement des entreprises et des durées de recrutement » (p. 41).

    #Emplois-vacants : la faute aux #chômeurs ?
    #recrutement
    #employeurs

  • Nucléaire : 10 chiffres sur le contrat historique décroché par EDF au Royaume-Uni - LExpansion.com
    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/nucleaire-10-chiffres-sur-le-contrat-historique-decroche-par-edf

    C’est un contrat historique pour la filière française du nucléaire. Le gouvernement britannique et EDF ont officialisé, lundi 21 octobre, un accord sur la construction de réacteurs nucléaires EPR sur le site d’Hinkley Point au sud-ouest de l’Angleterre. EDF et Areva, associés à deux groupes chinois, vont investir près de 19 milliards d’euros dans le projet. L’Elysée a salué lundi un « investissement historique ».

    Deux
    C’est le nombre de réacteurs nucléaires de type EPR nouvelle génération au Royaume-Uni sur le site d’Hinkley Point C, dans le sud-ouest de l’Angleterre, dans la région du Somerset, à environ 260 km de Londres. Le site, qui se trouve à côté de la centrale nucléaire existante d’Hinkley Point B, verra la construction de la première centrale nucléaire construite au Royaume-Uni depuis plus de 20 ans (Sizewell en 1995).

    Il s’agira de réacteurs de 3e génération (réacteur européen à eau pressurisée), le modèle phare et à forte puissance (1650 mégawatts) fourni par le groupe public français Areva. Les deux réacteurs EPR auront une puissance de 3,2 GW.

    18,9 milliards euros
    L’accord entre le géant français de l’électricité et le gouvernement britannique chiffre à pas moins de 16 milliards de livres (18,9 milliards d’euros) les deux EPR. Selon EDF, cela recouvre 4 milliards de livres pour la construction proprement dite des réacteurs, plus 2 milliards de dépenses annexes (achat de terrains, obtention des autorisations, installation de stockage de combustible nucléaire usé, formation de l’équipe de 900 personnes qui exploitera la centrale). Le coût de la construction seule revient ainsi autour de 8,2 milliards d’euros par réacteur, quasiment autant que les 8,5 milliards du prototype français d’EPR construit par EDF à Flamanville (Manche). Le prix de cet EPR français avait triplé par rapport au budget initial et sa mise en service est désormais prévue en 2016, avec 4 ans de retard.

    #Nucléaire
    #EDF
    #Royaume-Uni
    #EPR
    #investissement
    #économie
    #énergie
    #emplois

  • Goodyear : Montebourg évoque une reprise, il est bien le seul - Le Nouvel Observateur
    http://tempsreel.nouvelobs.com/economie/20131021.OBS2007/titan-pret-a-investir-sur-le-site-de-goodyear-a-amiens-nord.htm

    Le ministre affirme que l’Américain Titan a fait une offre de reprise partielle du site d’Amiens Nord. Problème : Goodyear dément, Titan ne confirme pas.
    Le fabricant américain de pneus Titan International aurait fait une nouvelle offre de reprise partielle pour le site de Goodyear à Amiens Nord : c’est du moins ce qu’a affirmé annoncé lundi 21 octobre le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg.

    Voire. Car Goodyear n’a pas tardé à démentir les propos du ministre. « Goodyear a pris connaissance aujourd’hui à travers la presse d’informations selon lesquelles le groupe Titan aurait présenté une nouvelle offre de reprise du site d’Amiens Nord », commente le groupe, sollicité par l’AFP. « Goodyear souhaite indiquer qu’elle n’a reçu aucune nouvelle offre. »

    Le groupe Titan ne confirme pas davantage. "Je ne suis au courant de rien en relation avec votre pays de vins formidables et de belles femmes", a lancé à l’AFP le PDG de Titan, Maurice Taylor.

    #Goodyear
    #reprise
    #économie
    #Titan
    #Arnaud_Montebourg
    #Amiens-Nord
    #emplois

  • Survie recrute un ou #Une secrétaire-général-e
    http://survie.org/qui-sommes-nous/presentation/emplois-et-stages/article/survie-recrute-un-ou-une-4553

    Survie mène des campagnes d’information et d’interpellation des citoyen-ne-s et des élu-e-s pour une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud. Elle compte près de 1700 adhérent-e-s, plusieurs centaines de militant-e-s et 25 groupes locaux qui relaient ses campagnes dans toute la France. Survie recrute un-e secrétaire-générale au sein d’une équipe de 4 salarié-e-s, au siège de l’association. Description des tâches : Animation et coordination de la vie de l’association : (...)

    #Emplois_et_stages

  • Bouches du Rhône : Les saisonniers marocains face à la concurrence des Sud Américains

    http://www.yabiladi.com/articles/details/19152/bouches-rhone-saisonniers-marocains-face.html

    Via la liste Migreurop

    Pour les exploitants agricoles du département, le système est avantageux bien qu’ils paient a priori plus cher ces travailleurs que les Marocains en contrat OMI. En employant des saisonniers en interim, les exploitants se débarrassent de toutes les procédures administratives longues et coûteuses, « surtout ils peuvent embaucher très rapidement en fonction de leurs besoins, et renvoyer tout aussi vite un ouvrier dès qu’ils n’en veulent plus. Avec les contrats OMI et OFII, qui sont plutôt ceux des Marocains, l’introduction du saisonnier stipule la durée de son contrat et son salaire », détaille la chercheuse

    Main d’oeuvre corvéable

    La main d’œuvre venue d’Europe de l’est et d’Amérique Latine est aussi plus facilement corvéable, elle ne maîtrise pas les droits offerts par la France, contrairement aux Marocains qui ont 30 ans d’expérience derrière eux et connaissent la langue. « Les ouvriers équatoriens sont difficiles à approcher. Ils ont peur et ne parlent pas français. Ils craignent de perdre leur boulot. Les exploitants les font souvent travailler séparément des autres ouvriers agricoles maghrébins. », explique Louis Rouve, syndicaliste CFDT spécialiste des droits de immigrés dans les Bouches du Rhône.

    #migrations #travail_saisonnier #emplois_précaires

  • Les #Français « #arrogants » et « #paresseux », exclus de certains #emplois en #Suisse

    Les #salariés français n’ont vraiment pas la cote auprès des recruteurs suisses, affirme le journal Le Matin Dimanche. Certains n’hésiteraient pas à #discriminer les Français dans leurs annonces.

    http://trends.levif.be/economie/actualite/entreprises/les-francais-arrogants-et-paresseux-exclus-de-certains-emplois-en-suisse/article-4000361653599.htm

     :-(((((((((((

    #racisme #frontaliers

  • Survie recrute un-e responsable administratif-ive et financier-ère
    http://survie.org/qui-sommes-nous/presentation/emplois-et-stages/article/survie-recrute-un-e-responsable-4511

    Survie mène des campagnes d’information et d’interpellation des citoyen-ne-s et des élu-e-s pour #Une réforme de la politique de la France en Afrique et des relations Nord-Sud. Elle compte près de 1700 adhérent-e-s, plusieurs centaines de militant-e-s et 25 groupes locaux qui relaient ses campagnes dans toute la France. Survie recrute un-e responsable administratif-ive et financier-ère au sein d’une équipe de 4 salarié-e-s, au siège de l’association, à Paris. Sa responsabilité sera d’assurer le bon (...)

    #Emplois_et_stages

  • Jobs - WAN-IFRA
    http://www.wan-ifra.org/jobs

    Media research editor, based in Paris/France.

    Are you an experienced journalist, passionate about the future of news media and interested in how digital innovation is shaping the newsroom?

    We have an opportunity for an enthusiastic writer/editor to join our publications team. Based in Paris, you will research and produce content for the daily Editors Weblog, the bi-monthly industry magazine World News Publishing Focus and in-depth reports on issues influencing the future of newspapers. You should be interested in and active on social media platforms and be interested in the work of startup companies.

    #Emplois_et_stages