• De l’importance de responsabiliser les gens paskecétoujourlafotedéjan ...

    Trois gigas par semaine. Oh Najat, y’a pas moyen Najat. – affordance.info
    https://affordance.framasoft.org/2024/03/trois-gigas-par-semaine

    Trois gigas par semaine c’est sa peau contre ma peau et je suis avec elle. Alors voilà la dernière tribune qui agite le petit monde du web, tribune de Najat Vallaud-Belkacem dans le Figaro-Vox (déjà là rien ne va) et qui préconise donc de limiter la consommation de connexion à 3 gigas par semaine (quand je vous dis que rien ne va …) arguant du postulat qu’il y a, je cite, “une urgence numérique comme il y a une urgence climatique. Elle ne consiste pas à envoyer dans l’espace des satellites supplémentaires, mais à débrancher la prise, à éteindre nos écrans, et à commencer à revivre, enfin.”

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/1046503

    #empreinte_carbone #carbon_footprint (kiss my ass)

  • Empreinte carbone : « Oui, on peut manger des bananes ! »
    https://reporterre.net/Empreinte-carbone-Oui-on-peut-manger-des-bananes

    Pour respecter nos engagements climatiques, nous devons réduire nos émissions de CO2 à 2 tonnes par an et par personne. Mais que faut-il changer en priorité ? Les réponses du chercheur Mike Berners-Lee, qui y a consacré un livre.

    Chaque Français émet en moyenne 9 tonnes d’équivalent #CO2 (eqCO2) par an. Or si on veut tenter de limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C d’ici 2100, il faudrait limiter nos émissions à 2 tonnes par an et par personne. Mais par quoi commencer ? Arrêter d’acheter des bananes ? Devenir végétarien ? Faire la vaisselle à la main ? Éteindre les lumières ? Passer à la voiture électrique ?

    Mike Berners-Lee, professeur à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, répond à toutes ces questions et donne des clés de compréhension dans son livre Peut-on encore manger des bananes ? L’empreinte carbone de tout (ed. L’Arbre qui marche), publié le 14 mars 2024. Ce pionnier de la quantification carbone estime qu’on peut toutes et tous réduire notre empreinte carbone, sans forcément renoncer à tout.

    .... un cheeseburger (5,4 kg eqCO2) est finalement plus polluant que cinquante bananes ...

    #empreinte_carbone

    • Il y a une petite gentille question sur le fait que ya pas que le carbone dans la vie, mais ça reste toujours dans l’optique « il y a d’autres polluants universels mondiaux à prendre en compte ». Or si on reste dans l’exemple typique de la banane qu’ils utilisent, il y a plein d’autres choses à prendre en compte :
      – il y a en premier lieu les polluants locaux, comme le chlordécone à la bonne époque… de nombreux polluants ne sont pas « mondiaux », et pourtant détruisent la vie des gens localement ; il y avait eu des articles et livres là-dessus (Célia Izoard ? Fressoz ? je ne sais plus) qui expliquait qu’aussi bien pour les populations du passé où on a l’impression qu’ils n’étaient pas « écolos » parce qu’ils n’avaient pas conscience des polluants mondiaux comme l’excès de CO2, ou aussi les populations des quartiers populaires ou relégués… et bien ils sont pourtant aux premières loges de polluants locaux qui les font bien chier et détruisent leurs vies (c’est le cas pour les quartiers des noirs-américains aussi, je me souviens d’un reportage là-dessus)
      – il y a le problème majeur qu’une monoculture d’exportation, c’est la destruction totale des manières de vivre autonome, de la subsistance locale, qui est méthodiquement supprimé ; c’est une culture coloniale qui se fait majoritairement dans les anciennes colonies, pour exporter majoritairement dans les pays occidentaux riches… alors que dans ces pays, la priorité serait de virer tout ça et utiliser les terres pour nourrir directement les populations locales au plus près (qui ne se nourrissent majoritairement pas de bananes…)

      C’est la même chose pour l’autre exemple paradigmatique du numérique, de l’informatique, comme si ça ne posait que le problème des émissions CO2 d’une recherche google… et pas les guerres (coloniales aussi !) pour les minerais, les exploitations de gens pauvres pour la fabrication (cf Shenzhen, « La machine est mon seigneur et maître »), les montagnes de déchets irrécupérables balancés en Afrique ou en Asie à la fin, etc.

      Bref, la banane, le café, le chocolat, le sucre en partie (de canne), l’informatique, posent de nombreux autres problèmes tout aussi importants que « le carbone ».

      Carbone partout (dans les émissions et dans la monomanie de comptage des technocrates, capitalistes ou écolos), justice nulle part !

    • Ça commence grave à me faire braire tous ces articles qui barguignent sur le bilan carbone du moindre fait et geste du gueux de base. Non parce que savoir si c’est plus « safe » de manger sa banane sur son vélo électrique que de sniffer un rail de coke en faisant du jet ski, c’est pas trop ce qui me préoccupe en ce moment. Par contre, bombarder des hôpitaux à Gaza ou des centrales nucléaires en Ukraine, ça a l’air de passer crème en terme d’émissions de GES.
      Ah tiens j’en ai une autre et on n’en parle pas trop non plus. L’Union européenne va sortir de ses cartons un dispositif légal pour que soit autorisée la circulation des « méga camions ».

      Le Parlement européen a adopté le 12 mars 2024 la révision de la directive autorisant des méga-camions à circuler sur les routes européennes. Ces camions ("mégatrucks") avec deux remorques attachées peuvent mesurer jusqu’à 25 mètres et peser jusqu’à 60 tonnes contre 18,75 mètres et 44 tonnes actuellement.

      Le texte concernant l’augmentation du poids et des dimensions des véhicules routiers a été adopté par 330 voix pour, 207 contre et 74 abstentions. Toutefois, comme le signale Toute l’Europe, les différents pays de l’Union européenne (UE) doivent encore donner leur position en juin avant que ce dossier ne revienne au Parlement européen après les élections européennes du 6 au 9 juin 2024.

      Et on te dit que ce serait pour :

      Réduire les émissions du transport routier de marchandises

      https://www.vie-publique.fr/en-bref/293358-mega-camions-le-parlement-europeen-favorable-leur-circulation

      Désolé pour la mauvaise humeur mais je manque de sommeil. Faut dire aussi qu’il se passe des trucs qui aident pas trop non plus ...

    • Mais oui ! Le bilan carbone a été promu comme « équivalent général » écologique. Le type comptait le carbone pour les entreprises. La culpabilité individuelle de certains éco-anxieux (dont Reporterre est supposé politiser les inquiétudes ?) ouvre à un public plus large.

      N’empêche, moi qui suis fatigué d’entendre "mangue avion ! avocat avion ! " sur mon marché - où il est difficile de refuser les sacs plastiques, symboles de dignité et d’aisance- je trouve que l’exemple du burger avec viande plaide résolument pour les falafels et autres légumineuses.

      edit jouer les méga-camions contre le fret ferroviaire c’est une tuerie aussi en terme de coût d’entretien des routes.

    • Pour le “bilan carbone” des armées voir le rapport
      https://www.sgr.org.uk/publications/estimating-military-s-global-greenhouse-gas-emissions (2022)

      “[The] total military carbon footprint is approximately 5.5% of global emissions. If the world’s militaries were a country, this figure would mean they have the fourth largest national carbon footprint in the world — greater than that of Russia. (...) In 2019, the world’s passenger cars collectively emitted approximately 3,200MtCO2 during use — so our figure for the
      military footprint is about 85% of that.”

    • Bon alors du coup, on laisse nos bagnoles au garage pour que la soldatesque mondiale puisse se lâcher ? Vous me direz, on pourrait aussi « cancel » la Russie. Ça nous redonnerait une bouffée d’oxygène pour cramer de la poudre à canon.
      (Sinon, merci pour l’info @fil)

    • Recension : R. Felli, La grande Adaptation, 2016
      https://sniadecki.wordpress.com/2016/07/25/louart-felli

      « Quiconque veut parler de réchauffement climatique, ne peut donc s’en tenir aux émissions de CO2, au rôle de l’industrie pétrolière ou à la place de la voiture dans nos sociétés (même si ces éléments sont cruciaux). En se donnant l’illusion que la variable CO2 serait seule responsable du problème, nous faisons comme si nous pouvions contrôler, limiter ou faire disparaître le problème climatique. Mais plus que les émissions de gaz à effet de serre, c’est la façon particulière d’organiser la nature qui est en jeu dans la question climatique. »

  • #Pénuries : des grains de sable dans la machine

    Depuis le 17 janvier, on trouve dans toutes les bonnes librairies le dernier #livre de notre contributeur #Renaud_Duterme. #Mondialisation, réseaux d’#approvisionnement, goulots d’étranglement… Voici, en quelques paragraphes, un aperçu du contenu de « Pénuries. Quand tout vient à manquer » (éd. Payot).

    Pénurie. Un mot que l’on croyait appartenir au passé. Mais que plusieurs événements (pandémie de Covid-19, blocage du canal de Suez, guerre en Ukraine) ont fait revenir sur le devant de l’actualité. Énergie, matières premières, denrées alimentaires, médicaments, matériaux de construction, pièces automobiles, puces électroniques, main d’œuvre, aucun secteur ne semble épargné par cette tendance préoccupante.

    Un approvisionnement sous tension

    La quasi-totalité des biens que nous achetons et utilisons nous parviennent via des #chaînes_d’approvisionnement aussi longues que complexes. Elles sont composées de multiples maillons, allant de l’extraction de matières premières (minerais, produits agricoles, énergie) et leur transformation, jusqu’à l’acheminement vers les rayons des supermarchés, en passant par la fabrication, l’entreposage et, bien sûr, le transport. Le tout fonctionnant en #flux_tendu (la logique de stock ayant laissé la place à un acheminement quotidien), principalement grâce au développement de la #conteneurisation et du #transport routier. Le maître mot de cette #logistique est la #fluidité. Le moindre grain de sable peut gripper toute la machine, a fortiori s’il n’est pas résorbé rapidement.

    Car mondialisation capitaliste oblige, les différentes étapes de ces chaînes d’approvisionnement ont été de plus en plus éloignées les unes des autres, augmentant les risques de #perturbations par #effet_domino. Conflits, catastrophes naturelles, aléas climatiques, grèves, attentats, cyber-attaques, épidémies, autant d’événements pouvant « gripper » un maillon de la chaîne (voire plusieurs) et par là provoquer des goulots d’étranglement remettant en question le fonctionnement même de l’#économie. Ces #goulots semblent se multiplier depuis quelques années et il est fort probable que cela ne soit qu’un début, tant de nombreuses ruptures se dessinent, causées par des limites géophysiques (épuisement des ressources), des dérèglements climatiques (sécheresses et inondations), la chute des rendements agricoles, des tensions socio-économiques (mouvements sociaux, grèves, manque de main d’œuvre, vieillissement de la population, montée des replis identitaires) ou encore géopolitiques (guerres et conflits divers).

    Rien que ces derniers mois, on peut évoquer l’assèchement du canal de Panama engendrant une réduction du nombre de navires pouvant l’emprunter quotidiennement ; les attaques des Houthis en mer Rouge contre des navires commerciaux, ce qui a contraint de nombreux armateurs à faire contourner l’Afrique à leurs navires ; ou encore les grèves et les blocages émanant du monde agricole qui, s’ils accentuaient, pourraient priver certains territoires d’approvisionnement divers. Rappelons que les cent premières villes de France ont seulement trois jours d’autonomie alimentaire, avec 98% de leur nourriture importée[1].

    Jusqu’ici, les tensions ont été en partie surmontées et n’ont pas débouché sur des ruptures majeures, matérialisées par des pénuries durables. Mais leur multiplication est un phénomène inquiétant et l’analyse objective des risques laisse supposer une aggravation et surtout une interconnexion entre des phénomènes a priori distincts les uns des autres. C’est d’autant plus vrai qu’un couac peut engendrer des perturbations bien plus longues que le problème en tant que tel, les retards s’accumulant à chaque étape, le redémarrage de la machine pouvant mettre plusieurs mois, voire années, pour retrouver la fluidité qui fait sa raison d’être.

    Ironie du sort, ces tensions impactent de nombreux éléments sans lesquels la logistique elle-même serait impossible. Les palettes, conserves, conteneurs, véhicules, emballages et cartons sont aussi fabriqués de façon industrielle et nécessitent des composants ou des matières souvent issus de pays lointains et dont le transport et les procédés de fabrication impliquent de grandes quantités d’énergie et de ressources (métaux, bois, eau, etc.).

    Idem pour la main d’œuvre nécessaire au bon fonctionnement des infrastructures qui nous entourent. La colère des agriculteurs est là pour nous rappeler que ces dernières dépendent in fine de travailleurs agricoles, de chauffeurs (deux professions qui ont bien du mal à trouver une relève auprès des jeunes générations), mais aussi d’employés de supermarché, d’exploitants forestiers, d’ouvriers du bâtiment, de magasiniers d’entrepôts logistiques, etc.

    Le ver était dans le fruit

    Ces #vulnérabilités sont loin d’être une fatalité et découlent d’une vision de la mondialisation au sein de laquelle les forces du marché jouissent d’une liberté quasi-totale, ce qui a engendré une multinationalisation des entreprises, la création de zones de libre-échange de plus en plus grandes et la mainmise de la finance sur les grands processus productifs. Des principes se sont peu à peu imposés tels que la spécialisation des territoires dans une ou quelques productions (particulièrement visible en ce qui concerne l’agriculture) ; la standardisation à outrance permettant des économies d’échelles ; la liberté des mouvements de capitaux, engendrant des phénomènes spéculatifs à l’origine de la volatilité des prix de nombreuses matières premières ; la mise en concurrence de l’ensemble des territoires et des travailleurs ; et bien sûr l’interdépendance mutuelle.

    Ces principes entrainent des conséquences dramatiques chez un nombre croissant de personnes, entraînant une perte de légitimité du système en place, ce qui risque également d’alimenter des tensions sociales et géopolitiques déjà existantes, perturbant un peu plus ces chaînes logistiques. À titre d’exemple, les politiques de fermeture des frontières prônées par de plus en plus de gouvernements national-populistes priveraient les pays qui les appliquent de milliers de travailleurs, conduisant à des pénuries de main d’œuvre dans de nombreux secteurs.

    Démondialiser les risques

    En outre, avoir un regard global sur nos systèmes d’approvisionnement permet de (re)mettre certaines réalités au cœur des analyses. Il en est ainsi de cycles de production concernant les différents objets qui nous entourent. De l’origine des composants nécessaires à leur fabrication. Des impacts écologiques et sociaux présents à toutes les étapes de ces cycles. Des limites du recyclage. De la fable que constitue le découplage[2], cette idée selon laquelle il serait possible de croître économiquement tout en baissant les impacts environnementaux. Des limites physiques et sociales auxquelles va se heurter la poursuite de notre consommation.

    Pour ce faire, il importe de populariser de nombreux concepts tels que l’#empreinte_matière (qui tente de calculer l’ensemble des ressources nécessaires à la fabrication d’un bien), l’#énergie_grise et l’#eau_virtuelle (respectivement l’énergie et l’eau entrant dans les cycles d’extraction et de fabrication d’un produit), le #métabolisme (qui envisage toute activité humaine à travers le prisme d’un organisme nécessitant des ressources et rejetant des déchets), la #dette_écologique (qui inclut le pillage des autres pays dans notre développement économique) ou encore l’#extractivisme (qui conçoit l’exploitation de la nature d’une façon comptable).

    Et par là aller vers plus d’#autonomie_territoriale, en particulier dans les domaines les plus élémentaires tels que l’#agriculture, l’#énergie ou la #santé (rappelons qu’environ 80% des principes actifs indispensables à la plupart des médicaments sont produits en Chine et en Inde)[3].

    Dans le cas contraire, l’#anthropocène, avec ses promesses d’abondance, porte en lui les futures pénuries. Le monde ne vaut-il pas mieux qu’un horizon à la Mad Max ?

    https://blogs.mediapart.fr/geographies-en-mouvement/blog/300124/penuries-des-grains-de-sable-dans-la-machine

    #pénurie #mondialisation #globalisation

    • Pénuries. Quand tout vient à manquer

      Comment s’adapter aux ruptures qui nous attendent dans un monde en contraction

      Saviez-vous que la plupart des villes ne survivraient que deux à trois jours sans apport extérieur de nourriture ? Qu’un smartphone nécessite des métaux rares issus des quatre coins du monde ? Et que 80% des principes actifs nécessaires à la fabrication de nos médicaments sont produits en Chine et en Inde ? La quasi-totalité des biens que nous achetons parviennent jusqu’à nous via des chaînes d’approvisionnement aussi complexes que lointaines, de l’extraction et la transformation de matières premières (minerais, produits agricoles, énergie) à l’acheminement de produits finis vers nos supermarchés. Ce qui, mondialisation capitaliste oblige, augmente les risques de vulnérabilité de ces chaînes par effet domino.
      Nous expérimentons déjà ces pénuries que nous vivons mal, habitués à une société de flux ininterrompu. Or elles vont s’aggraver du fait de l’épuisement des ressources, des dérèglements climatiques, des tensions socio-économiques et géopolitiques. Demain, nous allons manquer de riz, de cuivre, de pétrole... Il est donc urgent de nous y préparer et d’envisager un autre système économique afin de rendre nos villes et nos vies plus autonomes et résilientes.

      https://www.payot-rivages.fr/payot/livre/p%C3%A9nuries-9782228934930

  • Les nouvelles du samedi 20:42
    https://framablog.org/2024/01/27/les-nouvelles-du-samedi-2042

    Pour achever cette semaine, deux nouvelles de 2042 concoctées avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). En 2042, on rénove et on en profite pour faire autrement, que ce soit à la … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #Agriculture #amiante #atelier #bâtiment_passif #briques #désamiantage #durabilité #écriture #empreinte_carbone #éolien #ferme #fromage #hangar #high-tech #LowTech #nouvelle #PMR #rénovation #solaire #Solarpunk #urbanisme_durable #UTC

  • L’#utopie de la #décroissance

    For economist #Timothée_Parrique, our survival depends on our ability to change our economic model to degrowth towards a post-growth economy.
    A researcher in ecological economics at Lund University in Sweden, his thesis “The political economy of degrowth” (2019) has been adapted into a mainstream book: “Slow down or perish. The economics of degrowth” (September 2022). In it, he explains the urgent need for a great slowdown of production in rich countries, the overcoming of the mythology of growth, and the dismantling of capitalism. This talk was given at a TEDx event using the TED conference format but independently organized by a local community.

    https://www.youtube.com/watch?v=Gfulzow1LGU


    #TedX #conférence #croissance_verte #croissance #décarboner #empreinte_écologique #économie #récession #limites_planétaires #green-washing #responsabilité #PIB #bien-être #justice_sociale #transition #contentement #post-croissance #capitalisme #post-capitalisme #solidarité #entraide #crise #écocide #économie_du_futur

    • The political economy of degrowth

      Qu’est-ce que la décroissance et quelles sont ses implications pour l’économie politique ? Divisée en trois parties, cette thèse explore le pourquoi, le quoi, et le comment de la décroissance.La première partie (De la croissance et des limites) étudie la nature, les causes, et les conséquences de la croissance économique. Chapitre 1 : Comprendre la croissance économique répond à plusieurs questions : Qu’est-ce qui croît exactement ? À quelle vitesse ? Quand et où est-ce que ça croît ? Comment est-ce que ça croît ? Et pourquoi est-ce que ça devrait croître ? Les trois chapitres suivants développent une triple objection à la croissance économique qui n’est plus possible (Chapitre 2 : Limites biophysiques de la croissance), plausible (Chapitre 3 : Limites socioéconomiques de la croissance), et souhaitable (Chapitre 4 : Limites sociales à la croissance).La deuxième partie (Éléments de décroissance) porte sur l’idée de la décroissance, en particulier son histoire, ses fondements théoriques, et ses controverses. Le Chapitre 5 : Origines et définitions retrace l’histoire du concept de 1968 à 2018. Le Chapitre 6 : Fondements théoriques présente une théorie normative de la décroissance comme déséconomisation, c’est-à-dire une réduction de l’importance de la rationalité et des pratiques économiques. Le Chapitre 7 : Controverses passe en revue les attaques reçues par le concept. Si la première partie a diagnostiqué la croissance économique comme étant le problème, cette partie propose une solution. L’argument principal est que la décroissance n’est pas seulement une critique mais aussi une alternative complète à la société de croissance.La troisième partie (Recettes de décroissance) concerne la transition d’une économie de croissance à une société de décroissance. La partie s’ouvre sur un inventaire des politiques mobilisées par les décroissants jusqu’à aujourd’hui (Chapitre 8 : Stratégies de changement). Les trois chapitres suivants, sur la propriété (Chapitre 9 : Transformer la propriété), le travail (Chapitre 10 : Transformer le travail) et l’argent (Chapitre 11 : Transformer l’argent) passent de la théorie à la pratique et transforment les valeurs et les principes de la décroissance en stratégies de transition. Le Chapitre 12 : Stratégie de transition décrit une méthode pour étudier l’interaction entre plusieurs politiques de décroissance, et cela pour mieux planifier la transition. Le message central de cette troisième partie est que la décroissance est un outil conceptuel puissant pour réfléchir à une transition vers la justice sociale et écologique.

      https://www.theses.fr/2019CLFAD003
      #économie_politique #thèse #PhD

    • LA VACHE QUI BUVAIT LA MEUSE Claude Semal
      Consomme-t-on vraiment 15.000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf ?
      . . . . . . . .
      Pour le savoir, tentons d’estimer la consommation d’eau totale d’un bovin.
      Commençons par le plus simple : la boisson.

      Un bœuf ou une vache laitière boit 100 litres d’eau par jour (1) et vit en moyenne trois ans, soit à la louche, mille jours (1). Ce qui nous fait 100.000 litres, soit 100 litres d’eau par kilo de viande (100.000 litres : 1000 kg).

      Passons à l’alimentation.

      Un bovin mange en moyenne dix kilos de céréales par jour (1).

      Multiplié par mille jours de rumination, cela fait donc, en trois ans, dix tonnes de céréales dans son écuelle. Un fameux petit dej !

      Or pour faire pousser un kilo de céréales, type mélange maïs/blé, il faut 400 litres d’eau (1) (2).

      Ce qui nous fait 1000 jours x 10 kilos de céréales x 400 litres d’eau divisé par le poids de la bête,… n’essayez pas de suivre, je compte pour vous, abracadabra… !
      Cela fait 4 m3 d’eau par kilo de viande. Ah ! bon quand même ! …Mais est-ce que le compte y est ?

      Par ce biais, on s’en rapproche un peu. 4100 litres d’eau, c’est effectivement beaucoup.

      Mais cela n’en fait toujours pas 15.000.
… Bon sang, mais c’est bien sûr ! J’ai fait mes “calculs” avec le poids d’une bête “sur pied”.

      Or seuls 30 % de l’animal seront effectivement transformés en viande (6).

      Par kilo de viande, cela multiplie par 3,3 notre “consommation” d’eau, soit 13.530 litres. On approche, on approche.

      Qu’est ce que j’ai encore oublié ? OK, le fonctionnement général d’une ferme, et plus encore celui d’un abattoir, divisé par le nombre de vaches, cela doit nécessairement consommer beaucoup de flotte. Le sang, ça tâche, et la bouse aussi. Sans doute assez pour justifier cette différence. OK, je rends les armes. Méluche avait raison.

      On vérifie ? Je fais appel à l’équipe… ou à défaut, à Wikipédia. Bon, finalement, ce sera plutôt decodagri.fr (3).

      Et ici, surprise ! Sur ce site, visiblement inspiré par les éleveurs, on nous explique que depuis 2002, le système Water Footprint Network (WFN) ne calcule pas la vraie consommation d’eau, mais une empreinte virtuelle, comme on calcule par ailleurs l’empreinte carbone de certains produits.
      Dans les chiffres ci-dessus cités, 95 % de “l’estimation” ne concerneraient ainsi ni la vraie consommation d’eau des animaux, nécessaire à ce qu’ils boivent, ni la vraie consommation d’eau des cultures céréalières, nécessaire à ce qu’ils mangent, mais… l’ensemble de l’eau de pluie qui tombe sur la surface des prairies et des champs cultivés, avant de retourner remplir les nappes phréatiques.

      Et qui serait de toutes façons tombée sur le sol, avec ou sans vaches, avec ou sans cultures. Et qu’il semble donc un peu tiré par les cornes de comptabiliser dans le bilan hydrique de nos hamburgers.
      . . . . . . . .
      La suite : https://www.asymptomatique.be/la-vache-qui-buvait-la-meuse

      #Boeuf #vache #viande #eau

      #agriculture #alimentation #élevage #consommation #agroalimentaire #culture #Water_Footprint_Network #WFN #empreinte_carbone

  • Les milliardaires font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs Oxfam France - Charlotte Jarry
    https://www.oxfamfrance.org/rapports/les-milliardaires-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs

    Selon un nouveau rapport d’Oxfam France et de Greenpeace France, le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50% de la population française. Cette nouvelle étude inédite pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des Gilets jaunes.

    Empreinte carbone du patrimoine financier des milliardaires : les chiffres-clés
    L’analyse d’Oxfam France et Greenpeace France révèle que :
    • Le patrimoine financier de 63 #milliardaires_français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % des ménages français. Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent #CO2 en une année, le patrimoine financier de ces 63 milliardaires émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis.
    • Trois milliardaires français émettent, via leur patrimoine financier, plus qu’un cinquième des Français.
    • À elle seule, la famille #Mulliez (#Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

    Lire le rapport : https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2022/02/rapport_milliardaires_carbone220222.pdf

    Patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone vertigineuse !
    Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation (#yatchs, #jets_privés…) des milliardaires. Mais ce n’est ici que l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de leur mode de vie, c’est leur #patrimoine financier, via leur participation dans des #entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale.

    Le rapport de #Greenpeace France et #Oxfam France révèle ainsi que les émissions carbone du patrimoine financier des 63 milliardaires français est égale à 152 millions de tonnes CO2 eq soit l’empreinte du patrimoine financier de 50 % des ménages Français.

    Par leurs soutiens financiers à des entreprises en France ou à l’international, les milliardaires rendent possible et encouragent des projets émetteurs d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la planète. Ce sont donc eux qui ont la capacité de transformer ce modèle insoutenable en décarbonnant ces entreprises.

    Des investissements dans des secteurs parmi les plus polluants
    Notre rapport montre que, dans le top 3 des empreintes carbones des milliardaires, se trouvent des secteurs particulièrement polluants :
    #Gérard_Mulliez, dans la grande distribution (Auchan)
    #Rodolphe_Saadé, opérateur de transport maritime
    #Emmanuel_Besnier, propriétaire de #Lactalis (agro-alimentaire)

    Alors que la population française est appelée à faire de plus en plus d’efforts face au #changement_climatique, les grandes entreprises ne sont aujourd’hui soumises à aucune obligation climatique.

    ISF climatique : pour une fiscalité climatique efficace et équitable
    Ces inégalités vertigineuses posent la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir. Aujourd’hui, la fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés.

    L’#empreinte_carbone démesurée des #milliardaires appelle à une correction aussi radicale que pragmatique. Greenpeace France et Oxfam France préconisent ainsi l’instauration d’un #ISF climatique dès 2022. Son idée est simple : il s’agit d’inclure dans le calcul de l’impôt des plus fortunés un malus assis sur l’empreinte carbone de leur patrimoine financier. Le calcul de l’ISF prendrait donc en compte deux variables : d’une part le niveau de patrimoine (la taille de la fortune), d’autre part, la quantité de CO2 qu’il contient (son impact sur le climat).

    Oxfam France et Greenpeace France appellent par ailleurs à une taxe supplémentaire sur les #dividendes pour les entreprises qui ne respectent pas l’Accord de Paris , qui rapportera au minimum 17 milliards d’euros aux finances publiques.

  • Gauthier Roussilhe | Explications sur l’empreinte environnementale du secteur numérique
    https://gauthierroussilhe.com/post/explication-empreinte.html

    Par Gauthier Roussilhe

    L’empreinte environnementale du secteur numérique fait toujours l’objet de nombreux débats en France et en Europe. Du fait du manque de connaissances en sciences environnementales appliquées au secteur numérique, de nombreuses choses sont publiées et répétées sans être confrontées aux recherches récentes et vérifiées. À ce titre, j’ai regroupé les questions courantes qui parcourent le débat public pour y répondre de façon courte. Pour chaque question je propose aussi une réponse longue, argumentée et basée sur les connaissances scientifiques vérifiées les plus récentes.

    #Numérique #Empreinte_carbone #Ecologie_numerique

    • Comme pour beaucoup de documents de ce genre, la majeure partie est consacrée à la consommation d’énergie et aux GES (pour une fois en insistant plus qu’ailleurs sur la partie fabrication). Alors que le numérique c’est plein d’autres pollutions, l’industrie minière, l’accaparement de terres, d’eau, des pollutions chimiques aussi bien en amont, qu’en aval pour la fin de vie (dont il s’accorde à dire qu’il y a très peu d’études là dessus, c’est pratique) avec les cimetières de machines et composants dans d’autres pays lointains, et d’énormes problèmes sociaux et de (non) droits humains.

      L’environnement c’est aussi les êtres humains qui y vivent.

      Selon l’adage NIMBY (pas chez oim), si on faisait chez nous ne serait-ce que le quart de ce qu’on s’approprie ailleurs pour fabriquer (et jeter ensuite) les internets, les mobiles, etc, la population péterait un câble et refuserait ou bien il faudrait se transformer en pays encore plus autoritaire pour l’obliger, et on détruirait irrémédiablement tous les différents territoires et paysages (ce qui est déjà le cas deci delà, cf les enquêtes de PMO et d’autres sur la french silicon valley grenobloise).

      Sur la #5G sinon aussi :
      https://gauthierroussilhe.com/pdf/5G-Juillet2020.pdf

  • How the Pandemic Turned Refugees Into ‘Guinea Pigs’ for Surveillance Tech

    An interview with Dr. Petra Molnar, who spent 2020 investigating the use of drones, facial recognition, and lidar on refugees

    The coronavirus pandemic unleashed a new era in surveillance technology, and arguably no group has felt this more acutely than refugees. Even before the pandemic, refugees were subjected to contact tracing, drone and LIDAR tracking, and facial recognition en masse. Since the pandemic, it’s only gotten worse. For a microcosm of how bad the pandemic has been for refugees — both in terms of civil liberties and suffering under the virus — look no further than Greece.

    Greek refugee camps are among the largest in Europe, and they are overpopulated, with scarce access to water, food, and basic necessities, and under constant surveillance. Researchers say that many of the surveillance techniques and technologies — especially experimental, rudimentary, and low-cost ones — used to corral refugees around the world were often tested in these camps first.

    “Certain communities already marginalized, disenfranchised are being used as guinea pigs, but the concern is that all of these technologies will be rolled out against the broader population and normalized,” says Petra Molnar, Associate Director of the Refugee Law Lab, York University.

    Molnar traveled to the Greek refugee camps on Lesbos in 2020 as part of a fact-finding project with the advocacy group European Digital Rights (EDRi). She arrived right after the Moria camp — the largest in Europe at the time — burned down and forced the relocation of thousands of refugees. Since her visit, she has been concerned about the rise of authoritarian technology and how it might be used against the powerless.

    With the pandemic still raging and states more desperate than ever to contain it, it seemed a good time to discuss the uses and implications of surveillance in the refugee camps. Molnar, who is still in Greece and plans to continue visiting the camps once the nation’s second lockdown lifts, spoke to OneZero about the kinds of surveillance technology she saw deployed there, and what the future holds — particularly with the European Border and Coast Guard Agency, Molnar says, adding “that they’ve been using Greece as a testing ground for all sorts of aerial surveillance technology.”

    This interview has been edited and condensed for clarity.

    OneZero: What kinds of surveillance practices and technologies did you see in the camps?

    Petra Molnar: I went to Lesbos in September, right after the Moria camp burned down and thousands of people were displaced and sent to a new camp. We were essentially witnessing the birth of the Kara Tepes camp, a new containment center, and talked to the people about surveillance, and also how this particular tragedy was being used as a new excuse to bring more technology, more surveillance. The [Greek] government is… basically weaponizing Covid to use it as an excuse to lock the camps down and make it impossible to do any research.

    When you are in Lesbos, it is very clear that it is a testing ground, in the sense that the use of tech is quite rudimentary — we are not talking about thermal cameras, iris scans, anything like that, but there’s an increase in the appetite of the Greek government to explore the use of it, particularly when they try to control large groups of people and also large groups coming from the Aegean. It’s very early days for a lot of these technologies, but everything points to the fact that Greece is Europe’s testing ground.

    They are talking about bringing biometric control to the camps, but we know for example that the Hellenic Coast Guard has a drone that they have been using for self-promotion, propaganda, and they’ve now been using it to follow specific people as they are leaving and entering the camp. I’m not sure if the use of drones was restricted to following refugees once they left the camps, but with the lockdown, it was impossible to verify. [OneZero had access to a local source who confirmed that drones are also being used inside the camps to monitor refugees during lockdown.]

    Also, people can come and go to buy things at stores, but they have to sign in and out at the gate, and we don’t know how they are going to use such data and for what purposes.

    Surveillance has been used on refugees long before the pandemic — in what ways have refugees been treated as guinea pigs for the policies and technologies we’re seeing deployed more widely now? And what are some of the worst examples of authoritarian technologies being deployed against refugees in Europe?

    The most egregious examples that we’ve been seeing are that ill-fated pilot projects — A.I. lie detectors and risk scorings which were essentially trying to use facial recognition and facial expressions’ micro-targeting to determine whether a person was more likely than others to lie at the border. Luckily, that technology was debunked and also generated a lot of debate around the ethics and human rights implications of using something like that.

    Technologies such as voice printing have been used in Germany to try to track a person’s country of origin or their ethnicity, facial recognition made its way into the new Migration’s Pact, and Greece is thinking about automating the triage of refugees, so there’s an appetite at the EU level and globally to use this tech. I think 2021 will be very interesting as more resources are being diverted to these types of tech.

    We saw, right when the pandemic started, that migration data used for population modeling became kind of co-opted and used to try and model flows of Covid. And this is very problematic because they are assuming that the mobile population, people on the move, and refugees are more likely to be bringing in Covid and diseases — but the numbers don’t bear out. We are also seeing the gathering of vast amounts of data for all these databases that Europe is using or will be using for a variety of border enforcement and policing in general.

    The concern is that fear’s being weaponized around the pandemic and technologies such as mobile tracking and data collection are being used as ways to control people. It is also broader, it deals with a kind of discourse around migration, on limiting people’s rights to move. Our concern is that it’ll open the door to further, broader rollout of this kind of tech against the general population.

    What are some of the most invasive technologies you’ve seen? And are you worried these authoritarian technologies will continue to expand, and not just in refugee camps?

    In Greece, the most invasive technologies being used now would probably be drones and unpiloted surveillance technologies, because it’s a really easy way to dehumanize that kind of area where people are crossing, coming from Turkey, trying to claim asylum. There’s also the appetite to try facial recognition technology.

    It shows just how dangerous these technologies can be both because they facilitate pushbacks, border enforcement, and throwing people away, and it really plays into this kind of idea of instead of humane responses you’d hope to happen when you see a boat in distress in the Aegean or the Mediterranean, now entities are turning towards drones and the whole kind of surveillance apparatus. It highlights how the humanity in this process has been lost.

    And the normalization of it all. Now it is so normal to use drones — everything is about policing Europe’s shore, Greece being a shield, to normalize the use of invasive surveillance tech. A lot of us are worried with talks of expanding the scope of action, mandate, and powers of Frontex [the European Border and Coast Guard Agency] and its utter lack of accountability — it is crystal clear that entities like Frontex are going to do Europe’s dirty work.

    There’s a particular framing applied when governments and companies talk about migrants and refugees, often linking them to ISIS and using careless terms and phrases to discuss serious issues. Our concern is that this kind of use of technology is going to become more advanced and more efficient.

    What is happening with regard to contact tracing apps — have there been cases where the technology was forced on refugees?

    I’ve heard about the possibility of refugees being tracked through their phones, but I couldn’t confirm. I prefer not to interact with the state through my phone, but that’s a privilege I have, a choice I can make. If you’re living in a refugee camp your options are much more constrained. Often people in the camps feel they are compelled to give access to their phones, to give their phone numbers, etc. And then there are concerns that tracking is being done. It’s really hard to track the tracking; it is not clear what’s being done.

    Aside from contact tracing, there’s the concern with the Wi-Fi connection provided in the camps. There’s often just one connection or one specific place where Wi-Fi works and people need to be connected to their families, spouses, friends, or get access to information through their phones, sometimes their only lifeline. It’s a difficult situation because, on the one hand, people are worried about privacy and surveillance, but on the other, you want to call your family, your spouse, and you can only do that through Wi-Fi and people feel they need to be connected. They have to rely on what’s available, but there’s a concern that because it’s provided by the authorities, no one knows exactly what’s being collected and how they are being watched and surveilled.

    How do we fight this surveillance creep?

    That’s the hard question. I think one of the ways that we can fight some of this is knowledge. Knowing what is happening, sharing resources among different communities, having a broader understanding of the systemic way this is playing out, and using such knowledge generated by the community itself to push for regulation and governance when it comes to these particular uses of technologies.

    We call for a moratorium or abolition of all high-risk technology in and around the border because right now we don’t have a governance mechanism in place or integrated regional or international way to regulate these uses of tech.

    Meanwhile, we have in the EU a General Data Protection Law, a very strong tool to protect data and data sharing, but it doesn’t really touch on surveillance, automation, A.I., so the law is really far behind.

    One of the ways to fight A.I. is to make policymakers understand the real harm that these technologies have. We are talking about ways that discrimination and inequality are reinforced by this kind of tech, and how damaging they are to people.

    We are trying to highlight this systemic approach to see it as an interconnected system in which all of these technologies play a part in this increasingly draconian way that migration management is being done.

    https://onezero.medium.com/how-the-pandemic-turned-refugees-into-guinea-pigs-for-surveillance-t

    #réfugiés #cobaye #surveillance #technologie #pandémie #covid-19 #coroanvirus #LIDAR #drones #reconnaissance_faciale #Grèce #camps_de_réfugiés #Lesbos #Moria #European_Digital_Rights (#EDRi) #surveillance_aérienne #complexe_militaro-industriel #Kara_Tepes #weaponization #biométrie #IA #intelligence_artificielle #détecteurs_de_mensonges #empreinte_vocale #tri #catégorisation #donneés #base_de_données #contrôle #technologies_autoritaires #déshumanisation #normalisation #Frontex #wifi #internet #smartphone #frontières

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  • Mise en perspective des impacts écologiques du numérique | Raphaël Lemaire
    https://raphael-lemaire.com/2019/11/02/mise-en-perspective-impacts-numerique

    La vidéo est de loin le sujet principal quand on parle de données.


    Mais là on est dans le pur numérique. Pour comparer avec d’autres choses du quotidien, j’ai ensuite pris une métrique pour laquelle on trouve des données facilement : les émissions de GES, mesurées en kg équivalent co2.


    Il faut aussi

    visualiser l’impact de la fabrication des appareils, là où se trouve vraiment le sujet des impacts écologiques du numérique

    Bien sur il y a plein d’autres choses à prendre en compte, notamment l’épuisement des métaux et autres matériaux rares pour la fabrication des appareils. Ces métriques montreraient également la domination de la fabrication par rapport à l’usage.

    Laissez vos emails tranquilles, la grosse bonne action en numérique est de faire durer le plus longtemps possible les appareils et d’éviter d’acheter des gadgets. Ensuite on peut réduire son usage de vidéo ou réduire la résolution.

    #empreinte_numérique #CO2 #émissions_gaz_effets_de_serre #transition_écologique

  • US military is a bigger polluter than as many as 140 countries
    https://theconversation.com/us-military-is-a-bigger-polluter-than-as-many-as-140-countries-shri

    The US military’s carbon bootprint is enormous. Like corporate supply chains, it relies upon an extensive global network of container ships, trucks and cargo planes to supply its operations with everything from bombs to humanitarian aid and hydrocarbon fuels. Our new study calculated the contribution of this vast infrastructure to climate change. Source: The Conversation

  • Training a single AI model can emit as much carbon as five cars in their lifetimes - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613630/training-a-single-ai-model-can-emit-as-much-carbon-as-five-cars-in

    In a new paper, researchers at the University of Massachusetts, Amherst, performed a life cycle assessment for training several common large AI models. They found that the process can emit more than 626,000 pounds of carbon dioxide equivalent—nearly five times the lifetime emissions of the average American car (and that includes manufacture of the car itself).

    It’s a jarring quantification of something AI researchers have suspected for a long time. “While probably many of us have thought of this in an abstract, vague level, the figures really show the magnitude of the problem,” says Carlos Gómez-Rodríguez, a computer scientist at the University of A Coruña in Spain, who was not involved in the research. “Neither I nor other researchers I’ve discussed them with thought the environmental impact was that substantial.”

    They found that the computational and environmental costs of training grew proportionally to model size and then exploded when additional tuning steps were used to increase the model’s final accuracy. In particular, they found that a tuning process known as neural architecture search, which tries to optimize a model by incrementally tweaking a neural network’s design through exhaustive trial and error, had extraordinarily high associated costs for little performance benefit. Without it, the most costly model, BERT, had a carbon footprint of roughly 1,400 pounds of carbon dioxide equivalent, close to a round-trip trans-American flight.

    What’s more, the researchers note that the figures should only be considered as baselines. “Training a single model is the minimum amount of work you can do,” says Emma Strubell, a PhD candidate at the University of Massachusetts, Amherst, and the lead author of the paper. In practice, it’s much more likely that AI researchers would develop a new model from scratch or adapt an existing model to a new data set, either of which can require many more rounds of training and tuning.

    The significance of those figures is colossal—especially when considering the current trends in AI research. “In general, much of the latest research in AI neglects efficiency, as very large neural networks have been found to be useful for a variety of tasks, and companies and institutions that have abundant access to computational resources can leverage this to obtain a competitive advantage,” Gómez-Rodríguez says. “This kind of analysis needed to be done to raise awareness about the resources being spent [...] and will spark a debate.”

    “What probably many of us did not comprehend is the scale of it until we saw these comparisons,” echoed Siva Reddy, a postdoc at Stanford University who was not involved in the research.
    The privatization of AI research

    The results underscore another growing problem in AI, too: the sheer intensity of resources now required to produce paper-worthy results has made it increasingly challenging for people working in academia to continue contributing to research.

    #Intelligence_artificielle #Consommation_énergie #Empreinte_carbone

  • Des scientifiques mettent en cause leur #empreinte_écologique
    https://reporterre.net/Des-scientifiques-mettent-en-cause-leur-empreinte-ecologique

    L’origine anthropique du #réchauffement_climatique ne fait plus de doute au sein de la #communauté_scientifique, qui la documente jour après jour. Cependant, les #chercheurs, #grands_voyageurs, contribuent aussi aux émissions de gaz à effet de serre. Certains ont décidé de modifier leurs pratiques pour réduire leurs émissions.

    #mobilité #recherche

  • Scientists checked the carbon footprint for 13,000 cities worldwide. These were the worst.
    https://mic.com/articles/189651/scientists-checked-the-carbon-footprint-for-13000-cities-worldwide-these-were-t

    Seoul came in at No. 1, with an output of 276.1 metric tons (plus or minus roughly 51.8 metric tons) of carbon dioxide a year. Guangzhou, China, came was ranked at No. 2, followed by New York City; Hong Kong; Los Angeles; Shanghai; Singapore; Chicago; Tokyo/Yokohama, Japan; and Riyadh, Saudi Arabia.


    This map built by researchers at the Norwegian University of Science and Technology show carbon emission levels for 13,000 cities worldwide. Norwegian University of Science and Technology/http://citycarbonfootprints.info

    #co2 #empreinte_carbone #climat #villes

  • Am I unique ?
    https://amiunique.org/fp

    Calcul de « l’empreinte unique » d’un navigateur...
    ...ou : quelques soit les efforts que vous fassiez pour naviguer anonymement, il y a toujours moyen de vous tracer !

    La présentation du projet de recherche de l’INRIA associé : https://amiunique.org/about
    L’interview d’un chercheur participant au projet : https://seenthis.net/messages/326426

    L’EFF propose également un test utilisant (partiellement) les mêmes outils (outils en open-source) :
    l’outil de test : https://panopticlick.eff.org
    cf https://seenthis.net/messages/254477

    Voir les options de Firefox disponibles depuis la version 67 : cf https://seenthis.net/messages/782388

    #vie_privée #fingerprint #empreinte_numérique #am_I_unique #outil #INRIA #open_source #EFF

  • La #Suisse externalise massivement son #empreinte_climatique

    La Suisse est la championne du monde des “#émissions_grises”, ces #gaz_à_effet_de_serre émis lors de la fabrication des biens de consommation que nous importons de l’étranger. De quoi ternir quelque peu l’image de pays exemplaire qui sévit encore dans certains milieux.


    https://blogs.letemps.ch/augustin-fragniere/2018/04/07/la-suisse-externalise-massivement-son-empreinte-climatique
    #externalisation #climat #changement_climatique #visualisation

  • De l’impossibilité de l’éco-fuite et de l’inefficacité de la #consom’action (Nicolas Casaux, Le Partage)
    http://partage-le.com/2017/11/8324

    Les 10% d’individus les plus riches du monde sont responsables de la moitié des émissions de GES d’origine anthropique. La moitié la plus pauvre de l’humanité est responsable d’environ 10% des émissions de GES d’origine anthropique.
    […]
    Et pourtant les gouvernements, comme toutes les institutions et la doxa dominantes, suggèrent qu’une manière de diminuer les #émissions_de_CO2 afin de faire un geste pour la planète consiste en ce que les gens ordinaires se brossent les dents à sec et s’éclairent avec des ampoules basse consommation.
    […]
    Ce qu’on peut remarquer c’est qu’on ne lit que très rarement voire jamais de suggestion incitant les riches à cesser d’acheter des yachts ou des jets privés et de les utiliser. Tandis qu’on incite le citoyen moyen à faire preuve d’une certaine #vertu_écologique, les riches du monde, qui sont de plus en plus nombreux, consomment toujours plus. Pas non plus de recommandations concernant l’achat ou l’utilisation de smartphones, de téléviseurs et d’appareils électroniques en général, dont les ventes sont mondialement croissantes, dont les productions épuisent les #ressources non-renouvelables tout en émettant des quantités astronomiques de #gaz_à_effet_de_serre […].
    La plupart des suggestions grand public consistent en des changements minimes des #modes_de_vie individuels, elles ne visent jamais à s’opposer frontalement aux logiques de #croissance et de #consommation qui dirigent la civilisation industrielle et son #biocide planétaire.
    La solution au désastre #socio-écologique en cours passe nécessairement par la #décroissance. Seulement, cette décroissance n’adviendra certainement pas par l’ascèse écologique (très relative) d’une minorité d’individus parmi ceux qui n’étaient déjà pas les pires pollueurs et émetteurs de GES du monde.
    […]
    Nous avons besoin d’un « contre-frottement pour stopper la machine » (Thoreau), d’une résistance politique proactive et organisée à même d’entreprendre des actions véritablement déstabilisantes et perturbatrices de la #civilisation_industrielle mondialisée.
    Au lieu de quoi les médias supposément alternatifs/libres/indépendants (parfois les trois à la fois, marketing oblige) prennent les illusions de l’#écocapitalisme pour l’« antithèse » du #capitalisme, pour une solution aux problèmes de notre temps.

    #écologie

  • À l’écoute des bruits de Strasbourg pour appréhender son identité sonore
    http://www.rue89strasbourg.com/ecoute-bruits-strasbourg-identite-sonore-131031

    Depuis 2011, Pauline Desgrandchamp écoute Strasbourg. Dans le cadre d’une recherche universitaire menée avec le Shadok et Horizome à Hautepierre, elle cherche à appréhender les identités sonores des morceaux de ville… Si une image de l’Elsau ou de la place Kléber se reconnaît tout de suite, qu’en est-il de leurs empreintes acoustiques ? Un exercice difficile puisque l’oreille n’est pas éduquée selon Pauline Desgrandchamp :

    #cartographie_du_bruit