• De l’importance de responsabiliser les gens paskecétoujourlafotedéjan ...

    Trois gigas par semaine. Oh Najat, y’a pas moyen Najat. – affordance.info
    https://affordance.framasoft.org/2024/03/trois-gigas-par-semaine

    Trois gigas par semaine c’est sa peau contre ma peau et je suis avec elle. Alors voilà la dernière tribune qui agite le petit monde du web, tribune de Najat Vallaud-Belkacem dans le Figaro-Vox (déjà là rien ne va) et qui préconise donc de limiter la consommation de connexion à 3 gigas par semaine (quand je vous dis que rien ne va …) arguant du postulat qu’il y a, je cite, “une urgence numérique comme il y a une urgence climatique. Elle ne consiste pas à envoyer dans l’espace des satellites supplémentaires, mais à débrancher la prise, à éteindre nos écrans, et à commencer à revivre, enfin.”

    Voir aussi : https://seenthis.net/messages/1046503

    #empreinte_carbone #carbon_footprint (kiss my ass)

  • Empreinte carbone : « Oui, on peut manger des bananes ! »
    https://reporterre.net/Empreinte-carbone-Oui-on-peut-manger-des-bananes

    Pour respecter nos engagements climatiques, nous devons réduire nos émissions de CO2 à 2 tonnes par an et par personne. Mais que faut-il changer en priorité ? Les réponses du chercheur Mike Berners-Lee, qui y a consacré un livre.

    Chaque Français émet en moyenne 9 tonnes d’équivalent #CO2 (eqCO2) par an. Or si on veut tenter de limiter le réchauffement climatique à + 1,5 °C d’ici 2100, il faudrait limiter nos émissions à 2 tonnes par an et par personne. Mais par quoi commencer ? Arrêter d’acheter des bananes ? Devenir végétarien ? Faire la vaisselle à la main ? Éteindre les lumières ? Passer à la voiture électrique ?

    Mike Berners-Lee, professeur à l’université de Lancaster au Royaume-Uni, répond à toutes ces questions et donne des clés de compréhension dans son livre Peut-on encore manger des bananes ? L’empreinte carbone de tout (ed. L’Arbre qui marche), publié le 14 mars 2024. Ce pionnier de la quantification carbone estime qu’on peut toutes et tous réduire notre empreinte carbone, sans forcément renoncer à tout.

    .... un cheeseburger (5,4 kg eqCO2) est finalement plus polluant que cinquante bananes ...

    #empreinte_carbone

    • Il y a une petite gentille question sur le fait que ya pas que le carbone dans la vie, mais ça reste toujours dans l’optique « il y a d’autres polluants universels mondiaux à prendre en compte ». Or si on reste dans l’exemple typique de la banane qu’ils utilisent, il y a plein d’autres choses à prendre en compte :
      – il y a en premier lieu les polluants locaux, comme le chlordécone à la bonne époque… de nombreux polluants ne sont pas « mondiaux », et pourtant détruisent la vie des gens localement ; il y avait eu des articles et livres là-dessus (Célia Izoard ? Fressoz ? je ne sais plus) qui expliquait qu’aussi bien pour les populations du passé où on a l’impression qu’ils n’étaient pas « écolos » parce qu’ils n’avaient pas conscience des polluants mondiaux comme l’excès de CO2, ou aussi les populations des quartiers populaires ou relégués… et bien ils sont pourtant aux premières loges de polluants locaux qui les font bien chier et détruisent leurs vies (c’est le cas pour les quartiers des noirs-américains aussi, je me souviens d’un reportage là-dessus)
      – il y a le problème majeur qu’une monoculture d’exportation, c’est la destruction totale des manières de vivre autonome, de la subsistance locale, qui est méthodiquement supprimé ; c’est une culture coloniale qui se fait majoritairement dans les anciennes colonies, pour exporter majoritairement dans les pays occidentaux riches… alors que dans ces pays, la priorité serait de virer tout ça et utiliser les terres pour nourrir directement les populations locales au plus près (qui ne se nourrissent majoritairement pas de bananes…)

      C’est la même chose pour l’autre exemple paradigmatique du numérique, de l’informatique, comme si ça ne posait que le problème des émissions CO2 d’une recherche google… et pas les guerres (coloniales aussi !) pour les minerais, les exploitations de gens pauvres pour la fabrication (cf Shenzhen, « La machine est mon seigneur et maître »), les montagnes de déchets irrécupérables balancés en Afrique ou en Asie à la fin, etc.

      Bref, la banane, le café, le chocolat, le sucre en partie (de canne), l’informatique, posent de nombreux autres problèmes tout aussi importants que « le carbone ».

      Carbone partout (dans les émissions et dans la monomanie de comptage des technocrates, capitalistes ou écolos), justice nulle part !

    • Ça commence grave à me faire braire tous ces articles qui barguignent sur le bilan carbone du moindre fait et geste du gueux de base. Non parce que savoir si c’est plus « safe » de manger sa banane sur son vélo électrique que de sniffer un rail de coke en faisant du jet ski, c’est pas trop ce qui me préoccupe en ce moment. Par contre, bombarder des hôpitaux à Gaza ou des centrales nucléaires en Ukraine, ça a l’air de passer crème en terme d’émissions de GES.
      Ah tiens j’en ai une autre et on n’en parle pas trop non plus. L’Union européenne va sortir de ses cartons un dispositif légal pour que soit autorisée la circulation des « méga camions ».

      Le Parlement européen a adopté le 12 mars 2024 la révision de la directive autorisant des méga-camions à circuler sur les routes européennes. Ces camions ("mégatrucks") avec deux remorques attachées peuvent mesurer jusqu’à 25 mètres et peser jusqu’à 60 tonnes contre 18,75 mètres et 44 tonnes actuellement.

      Le texte concernant l’augmentation du poids et des dimensions des véhicules routiers a été adopté par 330 voix pour, 207 contre et 74 abstentions. Toutefois, comme le signale Toute l’Europe, les différents pays de l’Union européenne (UE) doivent encore donner leur position en juin avant que ce dossier ne revienne au Parlement européen après les élections européennes du 6 au 9 juin 2024.

      Et on te dit que ce serait pour :

      Réduire les émissions du transport routier de marchandises

      https://www.vie-publique.fr/en-bref/293358-mega-camions-le-parlement-europeen-favorable-leur-circulation

      Désolé pour la mauvaise humeur mais je manque de sommeil. Faut dire aussi qu’il se passe des trucs qui aident pas trop non plus ...

    • Mais oui ! Le bilan carbone a été promu comme « équivalent général » écologique. Le type comptait le carbone pour les entreprises. La culpabilité individuelle de certains éco-anxieux (dont Reporterre est supposé politiser les inquiétudes ?) ouvre à un public plus large.

      N’empêche, moi qui suis fatigué d’entendre "mangue avion ! avocat avion ! " sur mon marché - où il est difficile de refuser les sacs plastiques, symboles de dignité et d’aisance- je trouve que l’exemple du burger avec viande plaide résolument pour les falafels et autres légumineuses.

      edit jouer les méga-camions contre le fret ferroviaire c’est une tuerie aussi en terme de coût d’entretien des routes.

    • Pour le “bilan carbone” des armées voir le rapport
      https://www.sgr.org.uk/publications/estimating-military-s-global-greenhouse-gas-emissions (2022)

      “[The] total military carbon footprint is approximately 5.5% of global emissions. If the world’s militaries were a country, this figure would mean they have the fourth largest national carbon footprint in the world — greater than that of Russia. (...) In 2019, the world’s passenger cars collectively emitted approximately 3,200MtCO2 during use — so our figure for the
      military footprint is about 85% of that.”

    • Bon alors du coup, on laisse nos bagnoles au garage pour que la soldatesque mondiale puisse se lâcher ? Vous me direz, on pourrait aussi « cancel » la Russie. Ça nous redonnerait une bouffée d’oxygène pour cramer de la poudre à canon.
      (Sinon, merci pour l’info @fil)

    • Recension : R. Felli, La grande Adaptation, 2016
      https://sniadecki.wordpress.com/2016/07/25/louart-felli

      « Quiconque veut parler de réchauffement climatique, ne peut donc s’en tenir aux émissions de CO2, au rôle de l’industrie pétrolière ou à la place de la voiture dans nos sociétés (même si ces éléments sont cruciaux). En se donnant l’illusion que la variable CO2 serait seule responsable du problème, nous faisons comme si nous pouvions contrôler, limiter ou faire disparaître le problème climatique. Mais plus que les émissions de gaz à effet de serre, c’est la façon particulière d’organiser la nature qui est en jeu dans la question climatique. »

  • Les nouvelles du samedi 20:42
    https://framablog.org/2024/01/27/les-nouvelles-du-samedi-2042

    Pour achever cette semaine, deux nouvelles de 2042 concoctées avec amour par les participant⋅es des ateliers #solarpunk #UPLOAD de l’Université Technologique de #Compiègne (UTC). En 2042, on rénove et on en profite pour faire autrement, que ce soit à la … Lire la suite­­

    #Communs_culturels #Enjeux_du_numérique #UPLOAD #Agriculture #amiante #atelier #bâtiment_passif #briques #désamiantage #durabilité #écriture #empreinte_carbone #éolien #ferme #fromage #hangar #high-tech #LowTech #nouvelle #PMR #rénovation #solaire #Solarpunk #urbanisme_durable #UTC

    • LA VACHE QUI BUVAIT LA MEUSE Claude Semal
      Consomme-t-on vraiment 15.000 litres d’eau pour produire un kilo de viande de bœuf ?
      . . . . . . . .
      Pour le savoir, tentons d’estimer la consommation d’eau totale d’un bovin.
      Commençons par le plus simple : la boisson.

      Un bœuf ou une vache laitière boit 100 litres d’eau par jour (1) et vit en moyenne trois ans, soit à la louche, mille jours (1). Ce qui nous fait 100.000 litres, soit 100 litres d’eau par kilo de viande (100.000 litres : 1000 kg).

      Passons à l’alimentation.

      Un bovin mange en moyenne dix kilos de céréales par jour (1).

      Multiplié par mille jours de rumination, cela fait donc, en trois ans, dix tonnes de céréales dans son écuelle. Un fameux petit dej !

      Or pour faire pousser un kilo de céréales, type mélange maïs/blé, il faut 400 litres d’eau (1) (2).

      Ce qui nous fait 1000 jours x 10 kilos de céréales x 400 litres d’eau divisé par le poids de la bête,… n’essayez pas de suivre, je compte pour vous, abracadabra… !
      Cela fait 4 m3 d’eau par kilo de viande. Ah ! bon quand même ! …Mais est-ce que le compte y est ?

      Par ce biais, on s’en rapproche un peu. 4100 litres d’eau, c’est effectivement beaucoup.

      Mais cela n’en fait toujours pas 15.000.
… Bon sang, mais c’est bien sûr ! J’ai fait mes “calculs” avec le poids d’une bête “sur pied”.

      Or seuls 30 % de l’animal seront effectivement transformés en viande (6).

      Par kilo de viande, cela multiplie par 3,3 notre “consommation” d’eau, soit 13.530 litres. On approche, on approche.

      Qu’est ce que j’ai encore oublié ? OK, le fonctionnement général d’une ferme, et plus encore celui d’un abattoir, divisé par le nombre de vaches, cela doit nécessairement consommer beaucoup de flotte. Le sang, ça tâche, et la bouse aussi. Sans doute assez pour justifier cette différence. OK, je rends les armes. Méluche avait raison.

      On vérifie ? Je fais appel à l’équipe… ou à défaut, à Wikipédia. Bon, finalement, ce sera plutôt decodagri.fr (3).

      Et ici, surprise ! Sur ce site, visiblement inspiré par les éleveurs, on nous explique que depuis 2002, le système Water Footprint Network (WFN) ne calcule pas la vraie consommation d’eau, mais une empreinte virtuelle, comme on calcule par ailleurs l’empreinte carbone de certains produits.
      Dans les chiffres ci-dessus cités, 95 % de “l’estimation” ne concerneraient ainsi ni la vraie consommation d’eau des animaux, nécessaire à ce qu’ils boivent, ni la vraie consommation d’eau des cultures céréalières, nécessaire à ce qu’ils mangent, mais… l’ensemble de l’eau de pluie qui tombe sur la surface des prairies et des champs cultivés, avant de retourner remplir les nappes phréatiques.

      Et qui serait de toutes façons tombée sur le sol, avec ou sans vaches, avec ou sans cultures. Et qu’il semble donc un peu tiré par les cornes de comptabiliser dans le bilan hydrique de nos hamburgers.
      . . . . . . . .
      La suite : https://www.asymptomatique.be/la-vache-qui-buvait-la-meuse

      #Boeuf #vache #viande #eau

      #agriculture #alimentation #élevage #consommation #agroalimentaire #culture #Water_Footprint_Network #WFN #empreinte_carbone

  • Les milliardaires font flamber la planète et l’Etat regarde ailleurs Oxfam France - Charlotte Jarry
    https://www.oxfamfrance.org/rapports/les-milliardaires-font-flamber-la-planete-et-letat-regarde-ailleurs

    Selon un nouveau rapport d’Oxfam France et de Greenpeace France, le patrimoine financier de 63 milliardaires français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50% de la population française. Cette nouvelle étude inédite pose la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir, surtout après un quinquennat marqué par le mouvement des Gilets jaunes.

    Empreinte carbone du patrimoine financier des milliardaires : les chiffres-clés
    L’analyse d’Oxfam France et Greenpeace France révèle que :
    • Le patrimoine financier de 63 #milliardaires_français émet autant de gaz à effet de serre que celui de 50 % des ménages français. Avec au moins 152 millions de tonnes équivalent #CO2 en une année, le patrimoine financier de ces 63 milliardaires émet autant que le Danemark, la Finlande et la Suède réunis.
    • Trois milliardaires français émettent, via leur patrimoine financier, plus qu’un cinquième des Français.
    • À elle seule, la famille #Mulliez (#Auchan) émet autant que 11 % des ménages français, soit plus que tous les habitants d’une région comme la Nouvelle-Aquitaine.

    Lire le rapport : https://www.oxfamfrance.org/wp-content/uploads/2022/02/rapport_milliardaires_carbone220222.pdf

    Patrimoine financier des milliardaires : une empreinte carbone vertigineuse !
    Jusqu’à présent, plusieurs études ont calculé les émissions associées au style de vie et de consommation (#yatchs, #jets_privés…) des milliardaires. Mais ce n’est ici que l’arbre qui cache la forêt. Au-delà de leur mode de vie, c’est leur #patrimoine financier, via leur participation dans des #entreprises polluantes, qui est le poste le plus important de leur empreinte carbone totale.

    Le rapport de #Greenpeace France et #Oxfam France révèle ainsi que les émissions carbone du patrimoine financier des 63 milliardaires français est égale à 152 millions de tonnes CO2 eq soit l’empreinte du patrimoine financier de 50 % des ménages Français.

    Par leurs soutiens financiers à des entreprises en France ou à l’international, les milliardaires rendent possible et encouragent des projets émetteurs d’émissions de gaz à effet de serre sur l’ensemble de la planète. Ce sont donc eux qui ont la capacité de transformer ce modèle insoutenable en décarbonnant ces entreprises.

    Des investissements dans des secteurs parmi les plus polluants
    Notre rapport montre que, dans le top 3 des empreintes carbones des milliardaires, se trouvent des secteurs particulièrement polluants :
    #Gérard_Mulliez, dans la grande distribution (Auchan)
    #Rodolphe_Saadé, opérateur de transport maritime
    #Emmanuel_Besnier, propriétaire de #Lactalis (agro-alimentaire)

    Alors que la population française est appelée à faire de plus en plus d’efforts face au #changement_climatique, les grandes entreprises ne sont aujourd’hui soumises à aucune obligation climatique.

    ISF climatique : pour une fiscalité climatique efficace et équitable
    Ces inégalités vertigineuses posent la question du partage de l’effort dans la transition écologique à accomplir. Aujourd’hui, la fiscalité carbone pèse 4 fois plus lourd en proportion de leurs revenus sur les 20 % de ménages les plus modestes, par comparaison avec les 20 % de ménages les plus aisés.

    L’#empreinte_carbone démesurée des #milliardaires appelle à une correction aussi radicale que pragmatique. Greenpeace France et Oxfam France préconisent ainsi l’instauration d’un #ISF climatique dès 2022. Son idée est simple : il s’agit d’inclure dans le calcul de l’impôt des plus fortunés un malus assis sur l’empreinte carbone de leur patrimoine financier. Le calcul de l’ISF prendrait donc en compte deux variables : d’une part le niveau de patrimoine (la taille de la fortune), d’autre part, la quantité de CO2 qu’il contient (son impact sur le climat).

    Oxfam France et Greenpeace France appellent par ailleurs à une taxe supplémentaire sur les #dividendes pour les entreprises qui ne respectent pas l’Accord de Paris , qui rapportera au minimum 17 milliards d’euros aux finances publiques.

  • Gauthier Roussilhe | Explications sur l’empreinte environnementale du secteur numérique
    https://gauthierroussilhe.com/post/explication-empreinte.html

    Par Gauthier Roussilhe

    L’empreinte environnementale du secteur numérique fait toujours l’objet de nombreux débats en France et en Europe. Du fait du manque de connaissances en sciences environnementales appliquées au secteur numérique, de nombreuses choses sont publiées et répétées sans être confrontées aux recherches récentes et vérifiées. À ce titre, j’ai regroupé les questions courantes qui parcourent le débat public pour y répondre de façon courte. Pour chaque question je propose aussi une réponse longue, argumentée et basée sur les connaissances scientifiques vérifiées les plus récentes.

    #Numérique #Empreinte_carbone #Ecologie_numerique

    • Comme pour beaucoup de documents de ce genre, la majeure partie est consacrée à la consommation d’énergie et aux GES (pour une fois en insistant plus qu’ailleurs sur la partie fabrication). Alors que le numérique c’est plein d’autres pollutions, l’industrie minière, l’accaparement de terres, d’eau, des pollutions chimiques aussi bien en amont, qu’en aval pour la fin de vie (dont il s’accorde à dire qu’il y a très peu d’études là dessus, c’est pratique) avec les cimetières de machines et composants dans d’autres pays lointains, et d’énormes problèmes sociaux et de (non) droits humains.

      L’environnement c’est aussi les êtres humains qui y vivent.

      Selon l’adage NIMBY (pas chez oim), si on faisait chez nous ne serait-ce que le quart de ce qu’on s’approprie ailleurs pour fabriquer (et jeter ensuite) les internets, les mobiles, etc, la population péterait un câble et refuserait ou bien il faudrait se transformer en pays encore plus autoritaire pour l’obliger, et on détruirait irrémédiablement tous les différents territoires et paysages (ce qui est déjà le cas deci delà, cf les enquêtes de PMO et d’autres sur la french silicon valley grenobloise).

      Sur la #5G sinon aussi :
      https://gauthierroussilhe.com/pdf/5G-Juillet2020.pdf

  • US military is a bigger polluter than as many as 140 countries
    https://theconversation.com/us-military-is-a-bigger-polluter-than-as-many-as-140-countries-shri

    The US military’s carbon bootprint is enormous. Like corporate supply chains, it relies upon an extensive global network of container ships, trucks and cargo planes to supply its operations with everything from bombs to humanitarian aid and hydrocarbon fuels. Our new study calculated the contribution of this vast infrastructure to climate change. Source: The Conversation

  • Training a single AI model can emit as much carbon as five cars in their lifetimes - MIT Technology Review
    https://www.technologyreview.com/s/613630/training-a-single-ai-model-can-emit-as-much-carbon-as-five-cars-in

    In a new paper, researchers at the University of Massachusetts, Amherst, performed a life cycle assessment for training several common large AI models. They found that the process can emit more than 626,000 pounds of carbon dioxide equivalent—nearly five times the lifetime emissions of the average American car (and that includes manufacture of the car itself).

    It’s a jarring quantification of something AI researchers have suspected for a long time. “While probably many of us have thought of this in an abstract, vague level, the figures really show the magnitude of the problem,” says Carlos Gómez-Rodríguez, a computer scientist at the University of A Coruña in Spain, who was not involved in the research. “Neither I nor other researchers I’ve discussed them with thought the environmental impact was that substantial.”

    They found that the computational and environmental costs of training grew proportionally to model size and then exploded when additional tuning steps were used to increase the model’s final accuracy. In particular, they found that a tuning process known as neural architecture search, which tries to optimize a model by incrementally tweaking a neural network’s design through exhaustive trial and error, had extraordinarily high associated costs for little performance benefit. Without it, the most costly model, BERT, had a carbon footprint of roughly 1,400 pounds of carbon dioxide equivalent, close to a round-trip trans-American flight.

    What’s more, the researchers note that the figures should only be considered as baselines. “Training a single model is the minimum amount of work you can do,” says Emma Strubell, a PhD candidate at the University of Massachusetts, Amherst, and the lead author of the paper. In practice, it’s much more likely that AI researchers would develop a new model from scratch or adapt an existing model to a new data set, either of which can require many more rounds of training and tuning.

    The significance of those figures is colossal—especially when considering the current trends in AI research. “In general, much of the latest research in AI neglects efficiency, as very large neural networks have been found to be useful for a variety of tasks, and companies and institutions that have abundant access to computational resources can leverage this to obtain a competitive advantage,” Gómez-Rodríguez says. “This kind of analysis needed to be done to raise awareness about the resources being spent [...] and will spark a debate.”

    “What probably many of us did not comprehend is the scale of it until we saw these comparisons,” echoed Siva Reddy, a postdoc at Stanford University who was not involved in the research.
    The privatization of AI research

    The results underscore another growing problem in AI, too: the sheer intensity of resources now required to produce paper-worthy results has made it increasingly challenging for people working in academia to continue contributing to research.

    #Intelligence_artificielle #Consommation_énergie #Empreinte_carbone

  • Scientists checked the carbon footprint for 13,000 cities worldwide. These were the worst.
    https://mic.com/articles/189651/scientists-checked-the-carbon-footprint-for-13000-cities-worldwide-these-were-t

    Seoul came in at No. 1, with an output of 276.1 metric tons (plus or minus roughly 51.8 metric tons) of carbon dioxide a year. Guangzhou, China, came was ranked at No. 2, followed by New York City; Hong Kong; Los Angeles; Shanghai; Singapore; Chicago; Tokyo/Yokohama, Japan; and Riyadh, Saudi Arabia.


    This map built by researchers at the Norwegian University of Science and Technology show carbon emission levels for 13,000 cities worldwide. Norwegian University of Science and Technology/http://citycarbonfootprints.info

    #co2 #empreinte_carbone #climat #villes

  • De l’impossibilité de l’éco-fuite et de l’inefficacité de la #consom’action (Nicolas Casaux, Le Partage)
    http://partage-le.com/2017/11/8324

    Les 10% d’individus les plus riches du monde sont responsables de la moitié des émissions de GES d’origine anthropique. La moitié la plus pauvre de l’humanité est responsable d’environ 10% des émissions de GES d’origine anthropique.
    […]
    Et pourtant les gouvernements, comme toutes les institutions et la doxa dominantes, suggèrent qu’une manière de diminuer les #émissions_de_CO2 afin de faire un geste pour la planète consiste en ce que les gens ordinaires se brossent les dents à sec et s’éclairent avec des ampoules basse consommation.
    […]
    Ce qu’on peut remarquer c’est qu’on ne lit que très rarement voire jamais de suggestion incitant les riches à cesser d’acheter des yachts ou des jets privés et de les utiliser. Tandis qu’on incite le citoyen moyen à faire preuve d’une certaine #vertu_écologique, les riches du monde, qui sont de plus en plus nombreux, consomment toujours plus. Pas non plus de recommandations concernant l’achat ou l’utilisation de smartphones, de téléviseurs et d’appareils électroniques en général, dont les ventes sont mondialement croissantes, dont les productions épuisent les #ressources non-renouvelables tout en émettant des quantités astronomiques de #gaz_à_effet_de_serre […].
    La plupart des suggestions grand public consistent en des changements minimes des #modes_de_vie individuels, elles ne visent jamais à s’opposer frontalement aux logiques de #croissance et de #consommation qui dirigent la civilisation industrielle et son #biocide planétaire.
    La solution au désastre #socio-écologique en cours passe nécessairement par la #décroissance. Seulement, cette décroissance n’adviendra certainement pas par l’ascèse écologique (très relative) d’une minorité d’individus parmi ceux qui n’étaient déjà pas les pires pollueurs et émetteurs de GES du monde.
    […]
    Nous avons besoin d’un « contre-frottement pour stopper la machine » (Thoreau), d’une résistance politique proactive et organisée à même d’entreprendre des actions véritablement déstabilisantes et perturbatrices de la #civilisation_industrielle mondialisée.
    Au lieu de quoi les médias supposément alternatifs/libres/indépendants (parfois les trois à la fois, marketing oblige) prennent les illusions de l’#écocapitalisme pour l’« antithèse » du #capitalisme, pour une solution aux problèmes de notre temps.

    #écologie

  • Les émissions de #CO2 « cachées » des Français
    http://www.lemonde.fr/cop21/article/2015/11/10/les-emissions-de-co2-cachees-des-francais_4806730_4527432.html

    Vertueuse, la France, en matière d’émission de gaz à effet de serre ? Oui si l’on s’en tient au seul inventaire national. Beaucoup moins si l’on considère « l’#empreinte_carbone » globale, qui intègre les rejets carbonés générés, à l’étranger, par les biens et les services importés. C’est ce que met en évidence une note, publiée le 6 novembre, du Commissariat général au développement durable, rattaché au ministère de l’écologie.

    La note du #cgdd : http://www.developpement-durable.gouv.fr/IMG/pdf/Empreinte_carbone.pdf

    #environnement #développement_durable #mondialisation #France

  • Global Carbon Footprint Ranked by Nationality Infographic

    Found this excellent infographic detailing the world’s worst Carbon Footprint (US and China rank #1 and #2), but most importantly, the illustration takes the shape of a footprint, delivering the ‘larger-than-it’s-parts’ problem to the forefront. We all need to reduce our toll on this planet in order for the future to survive.

    http://underdesign.files.wordpress.com/2011/04/global_carbon_resized.jpg?w=700&h=1273
    http://underdesign.wordpress.com/2011/04/20/global-carbon-footprint-ranked-by-nationality-infographic
    #empreinte_carbone #énergie #infographie #visualisation #pollution #environnement

    • Attention : C’est une vision extrêmement biaisée quand on ne rapporte pas l’empreinte au nombre d’habitants du pays : dès qu’on rapporte l’empreinte Carbone au nombre d’habitants, les Etats-Unis ont un impact considérable, et les pays européens ont un impact important, comparés à la Chine .

  • Les #Data en forme | Paule d’Atha
    http://owni.fr/2011/12/05/corruption-data-finlande-tunisie-population-musique

    La #corruption dans le monde, la suprématie des fourmis et un peu de Chopin pour apaiser la terre. Tels sont les sujets de la virevoltante chronique hebdomadaire des journalistes de données d’OWNI (ou « datajournalists » comme disent les markéteuh).

    #Cultures_numériques #crowdsourcing #data_en_forme #dataviz #empreinte_carbone #finlande #infographie #musanim #occrp #population_mondiale #présidentielle_2012 #Tunisie