#en_roue_libre

  • Covid-19 : premiers transferts de patients d’Ile-de-France vers des hôpitaux de l’Ouest
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2021/03/13/covid-19-premiers-transferts-de-patients-d-ile-de-france-vers-des-hopitaux-d

    La région capitale a échappé au confinement, qui est reconduit ce week-end dans les Alpes-Maritimes, le Pas-de-Calais et la région de Dunkerque.

    La France a recensé vendredi plus de 90 000 morts du Covid-19 depuis plus d’un an et n’est toujours pas sortie d’affaire. Avec 20 000 à 30 000 cas par jour, l’épidémie est loin de faiblir, et la situation est jugée particulièrement inquiétante en Ile-de-France.

    Pour tenter d’échapper à un reconfinement de la région, l’exécutif mise sur les transferts de patients franciliens vers les régions moins touchées par l’épidémie, afin de désengorger les services de réanimation de la région capitale. Trois premiers patients hospitalisés en réanimation dans des hôpitaux franciliens ont été transférés samedi 13 mars par hélicoptère vers l’ouest de la France, à Nantes, Angers et au Mans, a annoncé Frédéric Adnet, directeur du SAMU de Seine-Saint-Denis. Selon l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, trois autres patients seront transférés dimanche, deux vers la Nouvelle-Aquitaine et un vers les Pays-de-la-Loire.

    Pour que les patients puissent être transférés, il faut « qu’ils soient dans un état stable » et que « les familles aient donné leur accord », a précisé Frédéric Adnet. Si elle était décidée, une évacuation plus massive de patients par TGV n’aurait lieu qu’en « milieu de semaine prochaine », car il y a « une énorme logistique à mettre en place ».

    Jeudi, le ministre de la santé, Olivier Véran, avait annoncé le transfert prochain « de dizaines, voire de centaines de patients » d’Ile-de-France vers d’autres régions. Vendredi, le directeur général de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a affirmé qu’il y avait « entre 20 % et 30 % de déprogrammations » des activités non urgentes, pour faire de la place aux « patients Covid ».

  • Ah, France Soir est désormais ouvertement le blog de QAnon en France : Lettre ouverte aux journalistes de France et d’ailleurs
    https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/lettre-ouverte-aux-journalistes-de-france-et-dailleurs

    Vous ne dites rien sur la réalité de cette fausse pandémie, dont les chiffres officiels (voyez ceux de l’INSEE) montrent qu’il n’y a eu aucune surmortalité en 2020 par rapport aux décennies précédentes. Elle est pourtant le mensonge que vous nourrissez avec grand zèle chaque jour et sur lequel repose la mise en place accélérée de la dictature du nouvel ordre mondial.

    Vous ne dites rien de ce qui se passe aux États-Unis depuis l’élection présidentielle, laissant croire que Biden a gagné en tout honneur et que Trump n’est qu’un mauvais perdant. C’est le contraire de la vérité, vous le savez, Biden ne sera sûrement pas président. Et ce qui se passe là-bas alors que j’écris ces mots va impitoyablement déferler sur le monde et faire imploser bien des « démocraties » occidentales. Comment pensez-vous vous en sortir ?

    Vous ne dites rien de la pédocriminalité sataniste institutionnalisée dans nos pays occidentaux, suggérant au mieux que ce sont des phénomènes isolés alors que c’est la base religieuse de l’organisation et du fonctionnement des psychopathes qui manipulent le monde avec votre complicité.

    • Ou bien il y a dans le paysage politique d’extrême-droite la volonté d’implanter QAnon en Europe (et donc en France), en supposant que ça serait utile. Il n’y a pas un énorme ancrage évangéliste fondamentaliste en Europe, alors peut-être qu’on considère que fédérer autour d’un complotisme QAnon serait plus efficace.

      Il devient plutôt urgent que quelqu’un se penche sérieusement sur les réseaux QAnon, parce qu’on commence à beaucoup les croiser. Et j’ai du mal à croire que ce serait un développement authentiquement grassroot (et tout cas : faudrait se poser la question fissa).

    • Par ailleurs, je constate que le phénomène reste encore mal identifié. Là on a un texte qui soutient Trump et qui « dénonce » la pédocriminalité sataniste des élites qui manipulent le monde, et partout je lis « tribune délirante ».

      C’est pas « délirant » : c’est parfaitement identifié, et c’est exactement QAnon.

    • De ce que je peux constater, l’arrivée s’est faite progressivement en diffusant par les réseaux durs anti-Linky qui, progressivement - et bien avant la pandémie - se sont rapprochés des réseaux antivax et anti-5G.

      Dès le mois d’avril (dates approximatives, je n’ai pas tenu de journal sur cette évolution), l’habitude était prise de suivre Silvano Trotta, puis les manifs libertariennes anti-confinement ont rendu Trump sympathique. Un peu après la fin du premier confinement, j’entendais évoquer le Pizzagate et le complot pédosataniste, transformant progressivement Trump en sauveur suprême. Il y a environ deux-trois mois, c’était la totale QAnon.

      Après, je n’ai plus eu d’info puisque j’étais, au mieux un idiot utile dudit complot. D’où l’intérêt d’avoir (à très petites doses) une petite ouverture sur ce qui circule dans le milieu.

    • Je vois ça plutôt se diffusant par capillarité. Quand on regarde le story telling des complotistes, c’est toujours pareil, les mêmes vieilles histoires. Qanon ne depare pas, n’innove pas, la pedo-crminalité par exemple est un grand classique des pas bien dans leur tête. Ce qui fait qu’amha on a une greffe de Quanon sur des conneries préexistantes et largement compatibles. Je ne pense pas qu’ideologiquement, il y ait une sorte de débarquement en Europe.

    • Qanon ne depare pas, n’innove pas, la pedo-crminalité par exemple est un grand classique des pas bien dans leur tête.

      C’est pas un peu bourrin de dire ca ? Il y a des victimes de pédocriminalité qui pourraient te lire tout en n’ayant rien à voire avec Qanon. Ca serait bien de pas faire de déni du viol par paresse et sache que lorsqu’on a subit ca il arrive d’etre pas bien dans sa tête !
      Pour le reste je pense que tu as tout à fait tord @lefayot ce mouvement à pris une immense ampleur depuis le covid, il fait des dégats énorme en Roumanie, en Allemagne, en Belgique et en France pour ce que j’en sais. Peut etre que les ingredients Qanon te semblent familliers, on ne fait jamais rien à partir de rien, mais c’est nouveau que ces croyant·es se réunissent en une force politique structurée et le contexte covid perment une grande expension.
      Il semblerait qu’il y ai des techniques de viralité avec des bots et faux comptes sur les réseaux sociaux qui aient servie à implanté Qanon en France :
      https://seenthis.net/messages/889921

    • Ce que je veux dire, c’est que l’utilisation/meurtre d’enfant et recuperation de trucs (sang, glande pineale, etc) se retrouve déjà dans les procès de l’inquisition contre les juifs puis les sorcières.
      c’est dire si c’est ancien et réutilisé ad nauseum.
      ensuite, s’imaginer un complot qanon, c’est faire du contre-complotisme, et donc du complotisme.
      alors qu’il est facile de comprendre qu’un evenement traumatisant comme le covid favorise l’adoption de delires exterieurs comme qanon tant qu’ils restent compatibles avec la moyenne des delires autochtones, ce qui toujours le cas, puisque le story telling du complotisme est simpliste et toujours le même.

    • En plus qAnon n’a rien d’extérieur. C’est un complot classique de type occidental. Remplace Deep State par Juifs et on a un classique de l’entre 2 guerres (avec le meurtre rituel des enfants dans les 2 cas).
      Rien de nouveau, rien de téléguidé.
      Et comme d’hab’, on a un délire d’ultra-droite qui deborde largement hors du cercle initial pour peu qu’un événement traumatisant advienne. En fait, rien de neuf depuis les procès en sorcellerie (là, c’etait plutôt les séquelles de la grande peste)

  • IGPN : plongée dans la fabrique de l’impunité | David Dufresne et Pascale Pascariello
    https://www.mediapart.fr/journal/france/120620/igpn-plongee-dans-la-fabrique-de-l-impunite?onglet=full

    Dans son dernier rapport annuel, l’inspection générale de la police nationale se défend fermement d’être « la police des polices », mission qui « reste dans l’imaginaire populaire ». Sa directrice fait même assaut de transparence : son « ambition première » n’est pas de contrôler mais de « valoriser l’institution et ses agents ». Cet aveu, en bonne place (dans l’éditorial dudit rapport), est certainement le meilleur effort de sincérité auquel s’est livré l’IGPN depuis des années. Une institution qui n’hésite pas à légitimer, de la part des forces de l’ordre, « des ripostes plus nombreuses et plus fermes et donc des blessés » du fait « des violences exercées contre [elles] lors des manifestations ». Attendre de cette instance un devoir d’impartialité serait donc vain. Et depuis plusieurs mois, au regard de (...)

  • Nantes : le corps retrouvé dans la Loire est très probablement celui de Steve
    https://www.rtl.fr/actu/debats-societe/nantes-le-corps-retrouve-dans-la-loire-est-celui-de-steve-7798123272


    Crédit : Sebastien SALOM-GOMIS / AFP

    Lundi, un corps a été retrouvé dans la Loire à Nantes au niveau du quai Ferrand non loin du quai Wilson, lieu de la disparition de Steve Maia Caniço. Selon nos informations, après les premières constatations, il s’agit bien du corps de l’animateur scolaire de 24 ans, porté disparu depuis la Fête de la musique, le 21 juin dernier. Pour l’heure, aucune confirmation officielle n’a encore été donnée.

    En fin d’après-midi, un corps avait été retrouvé « en état de décomposition extrême », selon source proche du dossier. « Une autopsie va être pratiquée le plus vite possible », avait déclaré à l’AFP le procureur de la République de Nantes, Pierre Sennès. Le corps repêché était porteur d’au moins un bijou qui devait être soumis à la famille du jeune homme disparu. Une source proche du dossier a affirmé dans la soirée que l’autopsie aurait lieu demain, mardi, « à 10h30 ».

  • RÉPRESSION POLICIÈRE : S’IL N’Y A PAS DE RÉACTION COLLECTIVE, ON VA PRENDRE TOUS TRÈS CHER

    Julien Salingue, politologue et membre du NPA et d’Acrimed, [nous / Le Media] fait part de ses inquiétudes face à la répression policière grandissante en France.
    https://youtu.be/axilE4VmEcw

    Au point de départ de cette vidéo, un texte qu’il a publié sur facebook :

    À Nantes, une charge des flics, lors de la fête de la musique, provoque la panique, les gens sautent dans la Loire, Steve n’est jamais reparu.

    À Paris, des militant·e·s pour le climat, assis sur un pont, se font gazer à bout portant par les flics.

    À Clichy, un journaliste se fait dégager violemment par les flics alors qu’il veut filmer une action contre Amazon.

    À Paris, des urgentistes en manifestation se font embarquer par les flics alors qu’ils et elles menacent de s’injecter de l’insuline à dose mortelle.

    À Dijon, la rectrice annonce qu’elle veut envoyer les flics chez les enseignant·e·s qui font la grève des corrections.

    À Rouen, un Gilet jaune se prend des coups de taser avant d’être embarqué par les flics pour un contrôle d’identité parce qu’il est en train de distribuer des tracts.

    À Alger, une autopsie de Zineb Redouane, morte le 2 décembre à Marseille, fait état d’un « important traumatisme facial imputable à l’impact d’un projectile non pénétrant (...) pouvant correspondre à une grenade lacrymogène » lancée par les flics.

    À Paris, un délégué syndical se retrouve en garde à vue après avoir été réveillé par les flics à 6h du matin, suite à une action au siège national de La Poste.

    À Lille, lors d’une manifestation des Gilets jaunes, les flics matraquent et interpellent un homme en fauteuil roulant après lui avoir retourné son fauteuil.

    À Rennes, on apprend que l’arme du flic qui a tué Babacar Gueye en novembre 2015 a été détruite « par erreur » alors que l’enquête n’est pas finie.

    Je m’arrête là, mais j’aurais pu continuer.

    10 informations dont la plus ancienne date d’il y a moins de 15 jours.

    S’il n’y a pas de prise conscience et de réaction collectives, on va vraiment, vraiment, prendre tou·te·s très cher.

    https://www.facebook.com/julien.slng/posts/10216500912809833

    #en_roue_libre #maintien_de_l'ordre #violences_policières

  • Montpellier : Incident rue de l’Université avec un fourgon de police – lemouvement.info
    https://lemouvement.info/2019/06/22/montpellier-incident-rue-de-luniversite-avec-un-fourgon-de-police

    L’incident a eu lieu aux alentours de minuit, dans la nuit du 21 au 22 juin 2019, rue de l’Université à Montpellier.

    Alors qu’un concert de rock rétro se tenait en face du Titty Twister à l’occasion de la Fête de la musique, plusieurs véhicules de police ont remonté à toute allure la rue de l’Université.

    Bien que les premiers véhicules aient pu passer face à une foule qui s’est progressivement écartée, l’un des derniers véhicules de police, un fourgon aurait, selon les témoins, accéléré et serait entré en contact, dans l’incompréhension générale, avec, au moins, deux passants, percutant au moins l’un d’eux avec son rétroviseur droit. Si la première victime, qui aurait été, selon les témoins, touchée sur le côté droit du corps et sur le pied gauche n’a pas désiré être prise charge par les secours, la seconde, très touchée et restée au sol, jusqu’à l’arrivée des secours.

    Quand tu connais le coin, tu te dis que remonter à vive allure la rue de l’Université un vendredi à minuit, ça semble assez clairement un comportement criminel. Je n’ai aucun doute que si un particulier avait fait ça et blessé des jeunes, il serait maintenant en garde à vue.

  • #Sacré_Guidon
    http://www.radiopanik.org/emissions/les-promesses-de-l-aube/sacre-guidon

    Ce matin, on évoque avec Sabry la naissance prochaine de Sacré Guidon asbl, un atelier #vélo participatif à Anderlecht. L’inauguration a lieu ce samedi 2 février à partir de 10h.

    Marc était également en studio pour nous parler de son film, « Voir Smara », et de la prochaine édition du festival #En_Roue_Libre en mars 2019.

    Enfin, Arnaldo a fait ses débuts sur les ondes de Panik avec de judicieux choix de programmation musicale :)

    Photo : Claude Marthaler du diaporama « 7 ans à vélo autour du monde », présenté à En Roue Libre 2019

    #voyage #DIY #réparation #cyclotourisme #vélo,voyage,DIY,réparation,cyclotourisme,Sacré_Guidon,En_Roue_Libre
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/les-promesses-de-l-aube/sacre-guidon_06116__1.mp3

    • On aurait aussi tort de dénoncer l’islamophobie de Julliard et de Marianne

      « Inversez les deux voyelles, et dans voile, vous trouverez viol. En dissimulant ostensiblement le sexe au regard, fût-ce sous la forme symbolique de la chevelure, vous le désignez à l’attention ; en enfermant le corps féminin, vous le condamnez à subir l’effraction. (…) Toutes les coquettes le savent bien aussi, qui font de la comédie de la dissimulation la forme la plus raffinée de l’exhibitionnisme. »
      Jacques Julliard,
      Le Nouvel Observateur, 16/09/2003

      « Ce que la France doit à ses hôtes immigrés, ce sont les bienfaits de la culture française. »
      Jacques Julliard,
      Le Nouvel Observateur,16/09/2003

      http://indigenes-republique.fr/anthologie-dislamophobie

      A partir de 10.32"
      http://www.dailymotion.com/video/x2cx31_ripostes-emeutes-en-banlieue-1-3_people&start=635

    • Le communautarisme de l’auto-proclamée élite médiatico-politique me gonfle. Et il ne peut qu’alimenter le sentiment d’être isolés et incompris de tous ceux que cette élite nie : les Roms, les arabes, les migrants, les exclus pour raisons économiques.

      Quand les gens de cette classe au pouvoir manifesteront publiquement contre les massacres d’arabes, on en reparlera ...

    • Puissamment vomitif, l’édito de Marianne. On reconnaît bien le style de Julliard.

      L’arrogance communautariste des dominants est en roue libre.

      Il serait bon que quelques-uns parviennent encore à percevoir ce qu’il y a de proprement stupéfiant pour ne pas dire d’inédit à voir des éditocrates chanter les louanges d’une manifestation qui pour eux relève d’une inespérée communion dominicale.

      La presse et le pouvoir n’ont commencé de se sentir « Charlie » que lorsque la question de la liberté d’expression et des valeurs républicaines a été brandie par celui-ci face non à un seul Islam intégriste mais bien face à tous les musulmans, dans un contexte d’histoire coloniale et d’instrumentation religieuse par le pouvoir qui n’est toujours pas critiquée en France.

      Julliard écrit benoîtement combien il souhaite que cela dure et soit renforcé.

      Liberté d’expression mon luc !

      #communautarisme_blanc
      #valets_du_pouvoir
      #en_roue_libre
      #Julliard
      #Marianne
      #émétique

    • Effarant. Ceux qui militent en faveur de droits collectifs accusent ceux qui y sont opposés d’être communautaires. Il faudrait commencer par lire les bons auteurs, tels Charles Taylor pour éviter ce type de confusion et d’inversion.
      ce que d’aucuns juge « vomitif » n’est purement et simplement que de l’humanisme. Mais bien entendu, dans leur juste condamnation du colonialisme, certains n’hésitent pas à jeter le bébé des lumières avec l’eau sale du bain

    • Ce qui est vomitif entre autres choses c’est d’écrire sur le défaite du communautarisme et de mettre en avant deux passage grassement noircis sur L’affirmation d’un communautarisme musulman risque d’entraîner des réflexes racistes et sur Pourquoi les jeunes musulmans des banlieues n’étaient pas là ? .
      C’est d’une hypocrisie rarement atteignable pour le commun des mortels.

    • Pour ceux qui comptent les morts je signale que parmi les personnes décédées il y en avait d’ascendance arabe. C’est monstrueux ça de dire « tant qu’on ne manifestera pas pour des arabes je ne manifesterai pas ». On bascule effectivement là dans une forme de racisme.
      Oui, effectivement. Je pense que la société française a un modèle unitaire qui rejette le communautairisme. Aussi l’affirmation d’un communautarisme musulman, ou tout autre communautairisme provoquerait un rejet de type raciste.

    • Je ne suis absolument pas de culture arabe ou musulmane. Mais la structure de pensée raciste des grands médias et des politiques (PS, UMP, FN), m’agresse en tant que personne qui est intimement persuadée que le pourcentage de salopards est exactement le même dans toute culture-ethnie-religion.

      Combien faut-il de victimes judéo-chrétiennes blanches dans le monde ou en France pour que l’AFP fasse une dépêche ? Combien en faut-il de bronzés ou de noirs pour une dépêche ? Et ça ce n’est pas du communautarisme ou même du racisme ?

      Quand on laisse manifester publiquement les soutiens français d’Israël, qui soutiennent donc Netanyahu et les crimes de masse israéliens, mais qu’on interdit les manifestations contre ces crimes de masse israéliens, c’est pas du communautarisme et même du racisme exacerbé ?

      Pour mettre les faits en perspectives regardons les statistiques sur les pourcentages d’actes terroristes de différentes catégories :

      http://www.thedailybeast.com/articles/2015/01/14/are-all-terrorists-muslims-it-s-not-even-close.html

      Et pour sortir de la définition piégeuse du « terrorisme », qui réfère en droit à la définition bien peu universelle de « ordre publique », regardons simplement les statistiques des homicides. Parce que ça remet le sens des proportions :

      http://www.inhesj.fr/sites/default/files/reperes_25.pdf

    • En fait, je pense qu’un pareil texte ne mérite qu’une chose : c’est d’être cité in extenso.

      En dehors d’un désaccord quant à votre post, je n’ai rien contre vous, Sylvain Manyach. Mais ce qu’ose écrire Julliard est édifiant.

      (les majuscules sont de Marianne)

      Il faut rester « Charlie » !
      Vendredi 16 Janvier 2015 à 5:00
      Jacques Julliard

      Ce dimanche, nous sommes allés de la République à la Nation. Ces noms n’étaient pas seulement des toponymes. Ils redevenaient un programme. Tel est le message qu’il nous faudra garder à l’esprit : le grand vaincu de cette journée historique ne fut pas seulement le terrorisme, ce fut aussi le communautarisme.

      Les Français sont un grand peuple. Nous l’avions oublié. Ils l’avaient oublié. Et puis, tout à coup, l’espace d’un week-end, cette formidable explosion de patriotisme, la Marseillaise et les drapeaux tricolores, depuis longtemps confinés aux terrains de sport, les cris de « vive la France » qui éclatent d’un peu partout. La République et ses valeurs, que d’aucuns avaient décrétées ringardes, revendiquées avec force, avec conviction. Oubliées les fausses pudeurs du cosmopolitisme. Et les signes politiques, tous les signes politiques, gentiment priés d’aller se faire voir ailleurs.

      Gentiment. Dans les manifs politiques, syndicales ou culturelles, il est de bon ton d’afficher une virilité bourrue. Dimanche, c’était autre chose : les gens, imaginez-vous cela, étaient polis. Ils se respectaient. Ils se considéraient. Quand ils se heurtaient malgré eux, ils s’excusaient ; ils faisaient place aux voitures d’enfants, aux vieilles personnes. Un million de personnes ont défilé dans l’ordre, sans slogans imbéciles, sans une bousculade, sans un incident, sans casseurs de fin de parcours. J’ai vu non loin de moi, une vieille dame en astrakan, svelte et droite, défiler auprès d’un « jeune » habillé en rappeur, pantalon bouffant taille basse. C’était le métro à 18 heures. On avait, pour un jour, aboli les classes sociales, sans Marx, sans les sociologues, sans la révolution. A moins qu’il y ait là l’amorce d’une révolution. Ou mieux encore, tenez : le souvenir de la Révolution, qui n’a pas besoin de millésime et qui se contente d’une majuscule.

      Nous allions de la République à la Nation. Ces noms n’étaient pas seulement des toponymes. Ils redevenaient un programme. Ce programme, cet idéal s’appelaient unité. Et même, unité ou barbarie.

      LE GRAND VAINCU DE DIMANCHE FUT AUSSI LE COMMUNAUTARISMELe voilà, le message. Celui que tous les politiques, tous les intellectuels, tous les travailleurs sociaux devront désormais se bien mettre dans la tête, sous peine de rater la signification historique d’une manifestation sans précédent dans l’histoire contemporaine : le grand vaincu de dimanche ne fut pas seulement le terrorisme, ce fut aussi le communautarisme. Le communautarisme est cette doctrine absolument étrangère à l’esprit français, à l’esprit de la Bastille, à l’esprit de la Révolution qui prétend que les individus appartiennent d’abord à des communautés originelles à base ethnique ou religieuse, et que la nation n’est rien d’autre que la fédération de ces communautés. L’exemple type est le Liban où les communautés religieuses, maronites, chiites, sunnites, druzes sont reconnues comme telles par les institutions politiques. Le résultat, on le connaît : dans ce beau, ce cher pays du Cèdre, tout débat politique tourne à la guerre de religion.

      De tout cela, nous ne voulons pas. Le peuple de France a dit dimanche qu’il n’en voulait pas. Il est attaché à une France laïque, qui ne fait pas acception de personnes, qui ne reconnaît que des individus, et non des communautés, conformément au mot célèbre du Comte Stanislas de Clermont-Tonnerre sous la Révolution : « Il faut tout refuser aux juifs comme nation ; il faut tout leur accorder comme individus ; il faut qu’ils soient citoyens ».

      C’est, contre tous ces communautarismes dévoyés, qui ne conçoivent au fond la vie politique que sous la forme de la guerre de tous contre tous, ce que nous appelons intégration. A la différence de l’assimilation, qui prétend réduire le nouvel arrivant à tous les usages de l’ancien habitant, l’intégration concerne tout le monde : elle est un effort pour dégager des manières de vivre ensemble, communes à tous, et acceptables par chacun.

      Il faut que cela soit bien compris par chacun, à commencer par les intellectuels dont j’ai le regret de dire qu’ils ne sont pas actuellement les membres les plus intelligents de la communauté nationale : c’est l’intégration, c’est-à-dire l’acceptation de règles communes, de mœurs communes qui permet aux différences individuelles de s’exprimer sans remettre en cause la seule communauté acceptable, c’est-à-dire la communauté nationale. La laïcité n’est pas seulement la paix ; qu’on se le dise, elle est aussi et peut-être d’abord la liberté. Liberté des consciences, liberté des opinions.

      C’est ici que nous rencontrons l’islam. Pourquoi l’islam ? Parce qu’elle est en France la dernière venue des grandes religions nationales. Le protestantisme et le judaïsme, qui furent discriminés et souvent persécutés sous l’Ancien Régime, ont compris d’emblée que le statut d’indifférenciation que leur offrait la Révolution était pour eux un progrès et même un idéal.

      Avec le catholicisme, le débat fut beaucoup plus rude et tourna même à l’affrontement. Religion privilégiée, véritable religion d’Etat sous l’Ancien Régime, il lui fallut un siècle et demi pour accepter la laïcité. Pas plus que l’islam d’aujourd’hui, l’Eglise d’hier n’acceptait la séparation de l’Eglise et de l’Etat avec toutes ses conséquences. Après un long affrontement, l’Etat finit par faire admettre par les catholiques les règles qui président à la paix dans la cité.

      L’AFFIRMATION D’UN COMMUNAUTARISME MUSULMAN RISQUE D’ENTRAÎNER DES RÉFLEXES RACISTESNous en sommes là. Beaucoup de Français musulmans, dans leur for intérieur, acceptent ces règles du vivre-ensemble que nous appelons la laïcité. La plupart des autorités religieuses de l’islam pensent de même. Il y a pourtant, de la part des plus intégristes et des plus prosélytes, une tentative tenace pour obtenir des statuts particuliers, au chapitre de l’alimentation et du vêtement, ces deux matières dont toutes les religions se servent pour imposer leur particularisme. La bataille est en cours, et si l’on adhère aux considérations développées plus haut, on conclura qu’il ne faut pas céder. Notre vivre-ensemble en dépend. Beaucoup, parmi les intellectuels culturalistes, sont au contraire partisans de la composition. Ils craignent que toute stigmatisation du prosélytisme musulman entraîne des réactions racistes. Cela part d’un bon naturel, mais manque sa cible. C’est au contraire l’affirmation d’un communautarisme musulman qui risque d’entraîner dans le reste de la population des réflexes racistes.

      Mais il y a plus grave. Il y a désormais le djihadisme et le terrorisme. On a eu raison de marteler depuis une semaine : pas d’amalgame ! Identifier l’ensemble des musulmans au terrorisme serait à la fois une faute et un crime. Il faut saluer le sang-froid et la maturité de ce peuple de France qui est sorti dans les rues pour crier à la fois son horreur du terrorisme et son calme refus de toute forme de culpabilisation collective.

      Pour autant, n’y a-t-il « rien à voir » entre l’islam et le djihadisme ? Oui, à la façon dont il n’y avait jadis « rien à voir » entre le christianisme et les croisades…

      POURQUOI LES JEUNES MUSULMANS DES BANLIEUES N’ÉTAIENT PAS LÀ ? Laissons donc de côté les doctrines. Je me garderai bien de prétendre les juger. Mais, dans la pratique, il y a des interprétations pacifiques et des interprétations belliqueuses du Coran. En France même, ces interprétations se combattent, comme du reste dans le monde entier. Ce conflit des interprétations s’est traduit dimanche par une participation assez modeste des musulmans. De petits groupes courageux se sont manifestés. Ce ne fut pas un grand raz-de-marée pour condamner le terrorisme. Les jeunes musulmans des banlieues, dans leur ensemble, n’étaient pas là. Pourquoi ? Par peur, sans doute. Non de la vindicte des autres manifestants, mais plus probablement des représailles à encourir lors du retour dans les quartiers et les banlieues. Dans les écoles, la minute de silence en l’honneur des journalistes de Charlie Hebdo, ces martyrs de la liberté, s’est heurtée à de nombreuses résistances. La ministre de l’Education nationale nous en fera-t-elle le bilan ? Il faudrait bien se décider un jour à voir les choses en face, au lieu de regarder ailleurs.

      En ce sens, une grande occasion de fraternisation a été manquée. La manifestation monstre de dimanche aurait pu être l’occasion d’un grand tournant historique, comme le fut le 14 juillet 1790 la fête de la Fédération, quand toutes les composantes de la nation française convergèrent au Champ-de-Mars pour proclamer la France une et indivisible.

      C’est dire le travail qui reste à accomplir. La tentation terroriste ne sera vaincue qu’avec la collaboration active des musulmans de France et leur adhésion ouverte et massive aux valeurs de la République. Il n’y a pas d’autre chemin. A ceux qui prétendraient, comme on le fait tous les jours de façon paresseuse, qu’une telle adhésion suppose d’abord l’égalité économique, sociale, mais aussi culturelle avec le reste de la population, je réponds qu’à ce compte, jamais intégration entre deux populations d’origine et de conditions différentes ne se serait réalisée.

      Reste que dimanche, un grand événement a eu lieu. Il me semble que le peuple de France, de Paris et de toutes les régions, a voulu malgré son silence, et plus encore grâce à son silence, dire trois choses.

      >>> D’abord sa solidarité avec nos compatriotes juifs, une nouvelle fois victimes du fanatisme islamique. Que cette manifestation soit un coup d’arrêt à cette double montée de l’antisémitisme, dans le vieux fond réactionnaire de la droite française et dans les banlieues immigrées. L’année dernière, près de 7 000 de nos compatriotes ont choisi de quitter la France. Faisons tout pour arrêter ce mouvement, inspiré par la peur et le découragement. Je le demande, que serait la France sans ses juifs ?

      >>> Ensuite, son attachement indéfectible, inconditionnel à la liberté de pensée et d’écrire. Alors que les événements tragiques que l’on sait se déroulaient, de vrais sycophantes, déguisés en critiques littéraires, ne craignaient pas de dénoncer de façon répétitive quasi hystérique « l’islamophobie » de Michel Houellebecq au risque de le désigner aux balles des tueurs. Comme hier on dénonçait, pour les mêmes raisons, « l’irresponsabilité » de Charlie Hebdo. La liberté est indivisible ; il faut la défendre jusque dans ses excès. Il ne suffit pas « d’être Charlie » un beau jour d’émotion nationale et de manifestation patriotique. C’est tous les jours qu’il faut être Charlie, c’est tous les jours qu’il faut rester Charlie !

      >>> Enfin, la réaffirmation de l’identité populaire. Qu’on me permette ici un mot personnel. J’ai publié récemment, avec Jean-Claude Michéa, un échange de lettres entre lui et moi, à propos des rapports de la gauche et du peuple. Et nombre de nos lecteurs, jugeant nos réponses insuffisantes, nous ont demandé : « Qu’est-ce donc, à la fin, que ce peuple dont vous parlez ? » Question légitime, question nécessaire. Et réponse difficile ! A tous ceux-là, et à tant d’autres qui se posent des questions semblables, je dis : regardez ces manifestations. Regardez ces foules dans les rues ne répondant à aucun autre appel qu’à celui de leur conscience et de leurs convictions. Regardez ces foules de Paris, de Lyon, de Toulouse, de Bordeaux, de la plus petite de nos bourgades. Vous cherchez le peuple de France ? Eh bien ! Le voilà !

    • Stéphane si vous voyez le racisme partout, il n’est nulle part. Votre réaction me fait penser à ceux qui accusait les manifestants solidaires des gazaouis de manifester par antisémitisme. S’ils ne bougeaient pas le petit doigt pour les arabes syriens ou irakiens morts c’est bien qu’ils devaient être racistes et que seule la haine des juifs les motivaient...

    • @sylvain, nulle part, rien n’est moins sûr...

      « Il faut défendre la société », Michel Foucault

      La thématique raciste va, à ce moment-là, non plus apparaître comme instrument de lutte d’un groupe social contre un autre, mais elle va servir à la stratégie globale des conservatismes sociaux. Apparaît à ce moment-là – ce qui est un paradoxe par rapport aux fins mêmes et à la forme première de ce discours dont je vous parlais – un #racisme-d’État : un racisme qu’une société va exercer sur elle-même, sur ses propres éléments, sur ses propres produits ; un racisme interne, celui de la purification permanente, qui sera l’une des dimensions fondamentales de la #normalisation_sociale.

      http://monoskop.org/images/9/99/Foucault_Michel_Il_faut_defendre_la_societe.pdf

      #Biopolitique

      #livre_en_ligne

    • La première des manipulation est de sortir "le politique" des événements de la semaine dernière, l’islamisme est un islam politique. Le fait politique disparu ne reste plus que la question du religieux et effectivement Julliard peut appuyer facilement sur le communautarisme musulman, que pourrait on invoquer d’autre après une telle simplification ?
      Je ne ressors pas les liens qui courent depuis une semaine mais la communauté musulmane n’existe pas, il n’y a pas d’unité musulmane, etc, etc...
      Le texte est émaillé du phantasme néocons, l’arrêt de la guerre des classes sans Marx, sans les sociologues.Le discrédit de la violence révolutionnaire...

      "Le voilà, le message. Celui que tous les politiques, tous les intellectuels, tous les travailleurs sociaux devront désormais se bien mettre dans la tête".
      Je vois assez rapidement les limites à l’unité, sus aux travailleurs sociaux.

      C’est Julliard qui assimile Mélenchon à « la chienlit des dégénérés fascistes ».et avait avait déjà comparé les rassemblements du Front de gauche à des rassemblements nazis. Voilà pour les politiques qui devront se bien mettre dans la tête.

      L’unité nationale de Julliard c’est le patriot act à la française et 4 ans de prison pour apologie du terrorisme.

    • Ne confondons pas tout. Sur Mélenchon, ce ne sont pas cet article ci. On peut être en accord avec un auteur sur tel point, et en désaccord sur tels autres. Il faut se débarrasser de la pensée binaire. Un Patriot Act ce n’est absolument pas ce que prône Julliard ici. On peut lui reprocher ce qu’il écrit, mais certainement pas ce qu’il n’écrit pas

    • @sylvain, excuse mon insistance stp mais Julliard a pas besoin de proner un #Patriot_act à la française, tout simplement car il en existe déjà une version ici. Le PS l’a fait et le met en oeuvre.
      Voir l’avis d’Amnesty international sur la multiplication des poursuites pour « apologie de terrorisme »
      http://seenthis.net/messages/332132
      Ou l’analyse d’Agamben sur l’obsession #sécuritaire
      http://seenthis.net/messages/331555

    • à unagi, je pense que toutes les religions ont une importante dimension politique. Elles édictent toutes des normes sociales. Les religions ont sans doute, si on regarde l’histoire humaine, été les premières structures politiques des groupes humains.

    • @stephane_m J’aurai du etre plus précis.
      WP https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27islamisme

      « Les frères musulmans sont une confrérie politico-religieuse fondée en Égypte en 1929 par El Banna. Ils prônent une nécessaire rupture avec la société contemporaine. S’ils ne réfutent pas le progrès moderne scientifique et technique, les frères musulmans luttent contre l’impérialisme occidental. Ils veulent construire un État éloigné du modèle communiste, et du modèle capitaliste. L’accent est mis sur l’action sociale et politique, le respect de la loi islamique restant sur un second plan. Il réclament une réorganisation totale de la société à partir d’un État vraiment islamique et refusent le strict respect de la charia tant que cet État islamique n’aura pas été mis en place. L’objectif final est la justice sociale, atteinte par une prise en charge par l’État de la collecte de l’impôt islamique et sa redistribution. Initialement, la confrérie est bâtie sur le modèle d’une confrérie religieuse avec un guide et un devoir d’obéissance à ce guide. Dans un deuxième temps, elle se transforme en mouvement politique, qui crée certaines organisations syndicales, de femmes, d’étudiants contrôlés par ce mouvement. L’occident est à la fois le modèle et l’ennemi. Le mouvement est doublé d’une organisation secrète de sabotage, de terrorisme, dans un contexte d’occupation. »
      Voilà le sens que je donne à politique pour l’islamisme.

      Comme tu m’as fais faire des recherches...

      Religion et politique – Max Weber et Emile Durkheim
      Hartmann Tyrell :
      http://trivium.revues.org/4430

      « la sociologie (et surtout la sociologie religieuse) d’Emile Durkheim, les rapports entre religion et politique apparaissent sous un jour totalement différent ; les deux sphères se touchent de près et se recouvrent même l’une l’autre, unies sous le concept de société »

      Goguel François. Religion et politique en France. In : Revue française de science politique, 16e année, n°6, 1966. pp. 1174-1180.

      doi : 10.3406/rfsp.1966.392984
      url : /web/revues/home/prescript/article/rfsp_0035-2950_1966_num_16_6_392984

    • Loi d’exception : loi qui n’est pas une loi comme les autres, parce qu’elle est d’exception et que l’exception, ben... c’est l’exception. Merci pour la tautologie. Les lois anti-terroristes, je crois qu’il y a des gens qui ont témoigné de leur caractère... exceptionnel. Mais #cépapareil, les « de Tarnac », ils l’avaient bien cherché. Et pi de quoi vous vous plaignez, ils sont dehors maintenant, et libres nan ? Donc CQFD, y-a pas de loi d’exception. Pouet.

    • L’#État_d'urgence, pour en rester à l’exception définie comme telle , a été appliqué durant les émeutes de novembre 2005
      http://fr.wikipedia.org/wiki/État_d'urgence_en_France

      Mais bien des lois sont de fait exceptionnelles « association... » "entreprise terroriste individuelle", etc, sans compter la jurisprudence, dont Deleuze soulignait qu’elle était plus « riche » que « la loi ». Mieux vaut, il me semble, s’intéresser aux #relations_de_pouvoir effectives qu’à la #souveraineté déclarée. Ainsi, pour ce ne citer que cet #exemple, le policier qui a tiré à balles réelles sur des émeutiers en 2007 a-t-il été condamné à du sursis des années après tandis que l’un des blessés avait lui fait 9 mois de préventive
      http://seenthis.net/messages/332006

    • @sylvain. Au moins ton dernier post a le mérite de la clarté, tu es sur une position idéologique. Ce qui n’a rien de répréhensible mais autant que ce soit un postulat de départ sans besoin de le camoufler.
      Aujourd’hui l’expression « loi scélérate » désigne l’ensemble des lois qui présentent l’une des caractéristiques suivantes : recours à des procédures expéditives, répression disproportionnée par rapport aux actes commis, sanctions lourdes uniquement conçues pour dissuader un individu de commettre un acte proscrit. WP
      Comment appeler un acte de fermeture de site, par exemple, sans procédure judiciaire, sans examen contradictoire, sans protection de la liberté d’expression en face ?
      N’est ce pas un no man’s land ?
      http://www.lemonde.fr/pixels/article/2015/01/13/patriot-act-a-la-francaise-il-est-important-de-garder-la-tete-froide_4555146

      Loppsi sur la Quadrature du Net : https://www.laquadrature.net/fr/search/apachesolr_search/loppsi

      La justice court-circuitée (PDF) - Human Rights Watch
      http://www.hrw.org/sites/default/files/reports/france0708fr_1.pdf

      Intervention de William Bourdon - Avocat
      Verbatim colloque Lois antiterroristes 25 ans d’exception - Tarnac, un révélateur du nouvel ordre sécuritaire.
      Lundi 18 Octobre 2010 à l’Assemblée Nationale

      http://fragmentsduvisible.org/site2/demain/articles/afficher.php?article_id=125

      Hicheur : “j’étais le pigeon providentiel” http://owni.fr/2012/07/02/adlene-hicheur-jetais-le-pigeon-providentiel

    • On peut bien entendu critiquer la législation existante dont une partie est d’ailleurs parfaite ment inefficace. Mais nous sommes encore dans un état de droit qui permet de contester les décisions de l’autorité étatique qui nous affecté.
      Ces échanges sont ttes instructifs. On est passé d’un article sur la nécessité de réaffirmer les principes d’unité et de laïcité de la République à la dénonciation du soi-disant communautarisme des élites politiques et médiatiques, au racisme de ces derniers et enfin à l’Etat policier avec ses lois d’exception qui nous rapprochent de Vichy. Comme si ces maux là avaient un quelconque rapport avec les attentats qu’on a vécu. Et à par ça c’est moi qui ai une approche « idéologique »