• Bar en papillote d’endives
    https://www.cuisine-libre.org/bar-en-papillote-d-endives

    Délicieuse et facile, cette recette conserve au poisson sa saveur et sa légèreté. Laver les endives.

    Enlever à la base la partie dure et amère.

    Les blanchir 2 min à l’eau bouillante salée afin d’aider à la perte de l’amertume. Égoutter les endives et les découper en lanières. Dans une casserole, chauffer le beurre.

    Déposer les lanières d’endives et laisser fondre doucement ± 15 min. Les endives cuites, saler, poivrer et ajouter la crème fraîche. Découper 4 carrés de papier aluminium. Sur chacun,… #Endive, #Papillotes, #Poissons / #Sans_œuf, #Sans_gluten, #Sans_viande, #Four

  • Faisan à la brabançonne
    http://www.cuisine-libre.org/faisan-a-la-brabanconne

    Saler et poivrer abondamment les faisans, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Disposer une noix de beurre dans chacun d’eux. Préparer les chicons dans une grande casserole selon la recette des chicons braisés. Préchauffer le four à 180°c - Th 6. Placer un plat allant au feu et au four sur la source de chaleur. Lorsque le fond est chaud, verser l’huile et ensuite 100 g de beurre. Saisir les faisans jusqu’à ce soient dorés de toutes parts. Les enfourner et les arroser régulièrement, pour éviter qu’ils… #Endive, #Gibiers, #Viandes_rôties, #Belgique / #Sans_œuf, #Sans_gluten

  • Daily chart - The Trump administration takes grey wolves off the endangered list | Graphic detail | The Economist
    https://www.economist.com/graphic-detail/2020/11/20/the-trump-administration-takes-grey-wolves-off-the-endangered-list

    IT WAS NOT just human candidates such as Joe Biden and Donald Trump who were on the ballot on November 3rd: so were wolves. Coloradans narrowly approved a measure to reintroduce grey wolves to the state by 2023. This latest instalment in America’s wolf wars follows a decision by the Trump administration on October 29th to remove the grey wolf from the country’s endangered-species list. That sounds like a victory for conservation, signalling that wolves no longer need government help to thrive in the wild. Yet the decision has riled conservationists, and pitted them against the United States Fish and Wildlife Service (USFWS), the agency responsible for enforcing the country’s Endangered Species Act (ESA), which protects vulnerable animals. Why has the decision raised hackles among scientists?

    #états-unis #loups #biodiversité #environnement #écologie #endangered_species

  • Barbue aux endives
    https://cuisine-libre.org/barbue-aux-endives

    Un pur bonheur de gourmandise. Éplucher les endives : retirer les feuilles extérieures, puis couper largement les tronçons, qui sont durs.

    Les laver puis les couper en gros morceaux.

    Bien les égoutter. Sécher les filets de barbue dans un papier absorbant.

    Faire étuver les endives avec la moitie du beurre à feu doux pendant 5 min, verser la crème fraîche, saler, poivrer et ajouter la pincée de sucre.

    Laisser cuire les endives ± 10 min. Faire sauter les filets de barbue 1 ou 2 min à la poêle, dans le… #Endive, #Steaks, #Poissons / #Sans œuf, Sauté

    #Sauté

  • #Traducteurs_afghans. Une #trahison française

    Abandonnés par la France, l’histoire des tarjuman (traducteur, en langue dari) vient réveiller un sentiment amer, en écho avec tous les supplétifs laissés sans protection dans l’histoire des guerres de notre pays.

    En effet, la France a employé en Afghanistan quelques huit cents traducteurs, chauffeurs, physionomistes, manutentionnaires et logisticiens pour les épauler dans leurs missions. Colonne vertébrale de la stratégie visant à gagner les cœurs et les esprits, ils se sont mués en véritables soldats, engagés aux côtés de nos troupes par conviction, dans l’espoir d’un autre avenir pour leur pays. Mais, suite au retrait de nos forces à compter de 2012, la France a refusé d’accorder un visa à la majorité d’entre eux...

    Tous deux intimement marqués par les précédentes « trahisons » françaises, deux journalistes, Brice Andlauer et Quentin Müller, ont décidé d’aller enquêter sur le terrain. Ils en sont revenus avec un livre dénonciateur, « Tarjuman, enquête sur une trahison française » (éditions Bayard).

    Avec cette bande dessinée, ils veulent donner corps à trois des tarjuman qu’ils ont rencontrés et mettre en scène leur chemin de vie pour mieux dénoncer le refus qui a été initialement opposé à leur demande de protection.

    https://www.la-boite-a-bulles.com/work/306

    #BD #livre
    #Afghanistan #traducteurs #armée_française #Enduring_freedom #réinstallation #exil #migrations #jurisprudence #asile #justice #protection_fonctionnelle #Caroline_Decroix #interprètes #association_des_interprètes_afghans_de_l'armée_française

    –---

    voir aussi ce fil de discussion :
    https://seenthis.net/messages/359104

    ping @isskein

  • Andrea-DWORKIN-Heartbreak-The-Political-Memoir-of-a-Feminist-Militant.pdf
    http://www.feministes-radicales.org/wp-content/uploads/2010/11/Andrea-DWORKIN-Heartbreak-The-Political-Memoir-of-a-Feminist-M

    True Grit

    Years later, after watching rapists and batterers go free almost all the time, my pacifism would collapse like a glass tower, leaving me with jagged cuts everywhere inside and out and half-buried as well. I began to believe that the bad guys should be executed - not by the state but by the victim, if she desired, one shot to the head.

    #usure #endurance

  • Salade crémeuse d’endives
    https://cuisine-libre.fr/salade-d-endive

    Couper les endives en deux dans le sens de la longueur, enlever la base (amère), couper en petits morceaux. Couper la pomme épluchée en petits morceaux, ainsi que le comté. Verser la crème fraîche ainsi que les cerneaux de noix, le sel et le vinaigre. #Endive, #Salades_vertes / #Sans œuf, #Végétarien, #Sans viande, #Sans gluten

    • J’aime beaucoup cette discjockey #Anz. Les échos du son nigerian en france, c’est cette chanson qui passe dans tous les bons supermarchés :

      https://www.youtube.com/watch?v=fCZVL_8D048

      sur ce SARS que je ne connaissais pas , wp dit :

      End Special Anti-Robbery Squad ( End SARS ) ou #EndSARS est un mouvement social au Nigeria qui a commencé sur Twitter pour appeler à l’interdiction de la Special Anti-Robbery Squad, une unité de la police nigériane1. C’est un appel à mettre fin à l’oppression et à la brutalité policières au Nigéria. Les manifestations ont commencé comme une campagne sur les réseaux sociaux utilisant le hashtag #ENDSARS pour demander au gouvernement nigérian d’abandonner et de mettre fin au déploiement de la brigade spéciale anti-vol de la police nigériane, connue sous le nom de SRAS.2,3,4 En un week-end (du 9 au 11 octobre 2020), le hashtag #ENDSARS a enregistré jusqu’à 28 millions de tweets.5 Les Nigérians ont partagé à la fois des histoires et des preuves vidéo de la façon dont des membres du SRAS se sont livrés à des enlèvements, des meurtres, des vols, des viols, des tortures, des arrestations illégales, des actes autoritaires, des humiliations, des détentions illégales, des exécutions extrajudiciaires et des extorsions.

      https://fr.wikipedia.org/wiki/End_SARS

      #violences_policières #nigeria #highlife #disco #fela #zombies

  • Déroulé explicatif à propos de la #dette_illégitime. « Il faut bien avoir à l’esprit que la #finance, c’est la science de l’#endettement ».

    Thread by AniceLajnef on Thread Reader App – Thread Reader App
    https://threadreaderapp.com/thread/1312302624159526914.html

    Faut-il annuler la dette publique détenue par la banque centrale ?

    Cette question fait débat et divise les économistes. En réalité, cette question est éminemment politique comme nous allons le voir.

  • Christiane Taubira, (toujours) les mots justes

    https://www.facebook.com/rekacewicz/posts/10158743150551182

    J’ai repris cette partie du dialogue entre Christiane Taubira et le journaliste de France 5, parce que ça vaut la peine de s’en souvenir. D’abord parce que Christiane Taubira en un mot suggère qu’il faut repenser profondément le sens du mot justice quand on l’utilise. Aussi parce quelle explique que laisser le droit aux grands fauves de spéculer sur les denrées alimentaires empêche les gens de manger, au moment même ou l’endive toxique qui nous sert de ministre de l’intérieur vient d’interdire aux migrants de Calais de se nourrir.

    –---------
    Ali Badou, sur France 5, montre à Christiane Taubira une séquence tournée sur l’île de Lesbos en Grèce, dans laquelle une enfant originaire de RDC - et sa maman - expriment leur désespoir de migrantes.

    Ali Badou demande en premier lieu à Christiane Taubira :

    -- « Qu’est-ce que ces images vous inspirent »

    Christiane Taubira visiblement émue fait une première réponse :

    -- « Lorsqu’on parle d’une justice, on parle de ça. Ces personnes sont à la fois des victimes et des combattantes. Ce sont des victimes des désordres du monde, et nous avons notre part [de responsabilité] dans les désordres du monde, notre part dans le fait qu’on puisse spéculer sur les denrées alimentaires : c’est autorisé de faire des "hedge funds" et d spéculer sur le prix du riz, sur le prix du mil, sur le prix du maïs. Donc, lorsqu’on parle d’inégalités, ce sont des choses tangibles. On empêche des gens de manger. Lorsqu’on parle de corruption, ce sont des choses tangibles. On est complice de gens qui pillent des richesses, ou qui permettent le pillage de richesses. Ce sont aussi des battantes, parce que ce sont des gens qui se lèvent, qui mettent un pied devant l’autre, qui partent sur le monde, qui marchent sur la croûte terrestre. »

    Ali Badou pose alors une deuxième question à Christiane Taubira, "question provocante" avoue-t-il lui même :

    -- « Est-ce que l’hospitalité, ça fait une politique ? » demande-t-il

    Christina Taubira :

    -- « Est-ce que le pillage fonde une politique ? Est-ce que la connivence avec la corruption fonde une politique ? est-ce que l’économie qui dévaste la terre, et qui détruit des régions entières et qui fait que de toutes façons des gens vont mettre un pied devant l’autre pour aller ailleurs fonde une politique ? Les gens ne vont pas se laisser noyer ! Mais l’hospitalité oui ! ça, ça fait une politique. »

  • Le ministère de l’Intérieur n’a pas à mettre au pas les journalistes qui couvrent des manifestations - Acrimed | Action Critique Médias
    https://www.acrimed.org/Le-ministere-de-l-Interieur-n-a-pas-a-mettre-au

    Nous publions ci-dessous un communiqué du SNJ, qui dénonce les remises en cause de la liberté de la presse dans le cadre du Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO) rendu public par le gouvernement.

    Le ministère de l’Intérieur vient de se doter d’un Schéma national du maintien de l’ordre (SNMO). Si ce document constitue une première et réaffirme la nécessité de garantir la liberté de manifester, il y a lieu de s’interroger sur un certain nombre de dispositifs notamment en matière d’information, de liberté de la presse et de protection des journalistes. Ce qui commence à faire beaucoup.

    #liberté_de_la_presse #journalisme #maintien_de_l'ordre

  • #Bernard_Ronot préserve notre patrimoine pour sauver l’agriculture durable

    Bernard Ronot s’est engagé pour la force de vie des semences anciennes en conservant 200 variétés de blés. Le principe consiste à planter en permanence ces variétés. Chaque année Bernard offre ces semences aux paysans volontaires qui préservent à leur tour ce patrimoine de l’humanité.

    Bernard a ainsi fondé l’association #Graines_de_Noé (http://www.graines-de-noe.org).
    Agriculteur de 83 ans, il raconte la #Révolution_Verte de l’agriculture d’après-guerre, utilisatrice d’intrants chimiques, dans laquelle il s’est engagé à 100%.

    Ce documentaire est surtout l’histoire d’une #prise_de_conscience et d’un retour, après 30 ans de cultures intensives, à un choix d’une agriculture vivante et naturelle. L’histoire d’une #reconquête et d’un engagement pour la #conservation_des_semences anciennes de blé. L’histoire d’un cheminement, d’un modèle d’agriculture à un autre pour redécouvrir le sens du mot « #paysan » : celui avant tout de nourrir le monde.

    https://vimeo.com/138429645

    Bernard Ronot :

    « (La révolution verte) ça a été un restant des guerres sur toute la ligne. Si le nitrate est un explosif, les fongicides sont des restants des gaz de guerre. Tout ce qui a fait éclater l’agriculture, c’est le restant des guerre. Les énergies de guerre qui ont été maîtrisées par l’homme quand ils ont arrêté de se battre, elles étaient toujours existantes »

    La science est indispensable pour faire évoluer. On a besoin des chercheurs. Si ils ont des têtes et des neurones développées, c’est pas par hasard. C’est eux qui font évoluer une société. Mais il faut la faire évoluer dans l’#indépendance de l’homme, et pas dans la #dépendance.

    La société c’est qui ? C’est d’abord nous, c’est pas les autres. C’est nous. Et la société du bas, c’est nous, individuellement. Et si nous on croit à ce qu’on fait, si on croit vraiment à ce qu’on fait, rien peut nous démonter. Si on se met en unité avec la #nature... les plantes, la terre, les animaux et bien des hommes silencieux, attendent. Ils sont prêts à partir, mais ils sont silencieux.

    « La transmission de la vie, c’est la semence. Il faut rentrer dans l’#action. (...) Si nous avons la chance d’avoir compris quelque chose, notre travail c’est de savoir comment le transmettre. On peut avoir le meilleur langage du monde, mais si il n’y a pas réceptivité en face, ça ne fait rien. »

    « Dans la vie nous sommes des #locomotives. Ou nous sommes le voyageur sur le quai, ou nous sommes le wagon, ou nous sommes la locomotive. Il faut savoir où on va. Si nous avons la chance de savoir où on va, nous avons le devoir d’être une locomotive, qui va peut-être doucement, qui va lentement et qui va surement. »

    « J’étais un #exploitant_agricole et je suis devenu un agriculteur. Dans tout domaine de la société nous avons des #arts. Nous devons être des artistes. Et l’agriculture c’est l’art de la #terre. »

    #agriculture #semences #blé #nitrates #paysannerie #vulpin #fertilisants #oligo-éléments #champignon #rendement #fongicides #pucerons #insecticides #guerre #restant_de_guerre #énergies_de_guerre #se_remettre_en_cause #reconversion #semences_anciennes #dégustation_du_pain #conservatoires #circuit_lent #agriculture_biologique #rendements #valeur_énergétique #prise_de_conscience #circuits_courts #céréaliculture #gratuité #endettement #recherche_fondamentale #science #partage

  • Le gouvernement réfléchirait enfin à lister l’#endométriose comme affection de longue durée
    https://www.numerama.com/sciences/640152-le-gouvernement-reflechirait-enfin-a-lister-lendometriose-comme-aff

    L’association ENDOmind France regrette que l’endométriose ne soit pas reconnue comme #ALD « alors qu’il s’agit bien d’une maladie gynécologique chronique, évolutive, handicapante, douloureuse et incurable ». Et en effet, l’affection de longue durée concerne des maladies dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et un protocole thérapeutique particulièrement coûteux. De fait, lorsqu’une telle maladie est inscrite par décret dans la liste « ALD 30 », elle est alors intégralement remboursée, en simplifiant les démarches.

  • « Augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers : c’est l’avenir de notre modèle social qui est en jeu »

    La décision prochaine du Conseil d’Etat sur l’augmentation des droits d’inscription pour les non-Européens est cruciale, estiment les économistes David Flacher et Hugo Harari-Kermadec dans une tribune au « Monde », car elle marquera la poursuite ou l’arrêt d’une politique de « marchandisation délétère ».

    L’enseignement supérieur global est en crise. En Australie, le pays le plus inséré dans le marché international de l’enseignement supérieur, les universités prévoient de perdre jusqu’à la moitié de leurs recettes. A l’échelle nationale, la perte de tout ou partie des 25 milliards d’euros qui rentraient en Australie grâce à l’accueil d’étudiants étrangers (le troisième secteur à l’export) pourrait déstabiliser toute l’économie du pays.

    Aux Etats-Unis, les pertes de recettes en 2020-2021 pourraient représenter 20 milliards d’euros, selon l’American Council on Education (une association de l’enseignement supérieur). Au Royaume-Uni, les pertes envisagées sont de l’ordre de 2,8 milliards d’euros. Cambridge a récemment annoncé que ses programmes de licence seront intégralement enseignés à distance, mais cette mise en ligne est coûteuse et ne pourra être assumée que par une petite minorité d’établissements.
    Fort endettement étudiant

    Si la pandémie a frappé une économie mondiale déjà bien mal en point, l’enseignement supérieur « payant » est particulièrement touché : les échanges internationaux d’étudiants – les plus profitables – sont en berne et la fermeture des campus réduit fortement l’attractivité de diplômes hors de prix. Expérience étudiante sur le campus et contenus pédagogiques ne peuvent plus justifier (si tant est qu’ils l’aient pu) des droits de scolarité pouvant atteindre 70 000 dollars (62 000 euros) par an. Les procès se multiplient aux Etats-Unis, intentés par des étudiants cherchant à récupérer une partie des sommes versées pour cette année. Plus proche de nous, les écoles de commerce françaises ont été obligées de recourir au chômage partiel pour encaisser le choc.

    Perspectives d’emploi catastrophiques

    On aurait tort de reprocher aux étudiants de négocier leurs frais d’inscription : les perspectives d’emploi sont catastrophiques, le taux de chômage atteignant des niveaux inédits outre-Atlantique. L’endettement étudiant, qui se monte en moyenne à 32 000 euros aux Etats-unis et 60 000 euros en Angleterre, assombrit un futur professionnel déjà peu amène, et pèse sur les revenus des diplômés pendant vingt ans en moyenne. A l’échelle macroéconomique, l’endettement étudiant total dépasse 1 300 milliards d’euros aux Etats-Unis, 133 milliards d’euros au Royaume-Uni.

    Le
    modèle des universités payantes fait donc
    les frais d’une politique délétère en période
    « normale », et carrément mortifère en ces
    temps agités. C’est pourtant ce modèle que
    le gouvernement français et ses conseillers
    essayent de promouvoir depuis 2018.
    En France, les prochaines semaines seront
    déterminantes pour l’avenir de notre modèle
    social. La décision attendue du Conseil
    d’Etat [qui examine depuis vendredi 12 juin
    le recours des organisations contre l’augmentation
    des droits d’inscription pour les
    étrangers extraeuropéens]
    représentera un
    soulagement doublé d’une révolution ou,
    au contraire, la porte ouverte à une descente
    progressive aux enfers pour de nombreuses
    familles.

    De quoi s’agitil
     ? Alors que le plan Bienvenue
    en France (annoncé le 19 avril 2019) prévoyait
    une forte augmentation des droits de
    scolarité pour les étudiants extraeuropéens
    (2 770 euros en licence et 3 770 euros
    en master, contre 170 et 243 euros), un ensemble
    d’organisations a obtenu que le Conseil
    constitutionnel soit saisi. Ce dernier a
    rendu une décision le 11 octobre 2019 selon
    laquelle « l’exigence constitutionnelle de gratuité
    s’applique à l’enseignement supérieur
    public » tout en considérant que « cette exigence
    [de gratuité] ne fait pas obstacle, pour
    ce degré d’enseignement, à ce que des droits
    d’inscription modiques soient perçus en tenant
    compte, le cas échéant, des capacités financières
    des étudiants ».

    Basculer du bon côté, celui de la gratuité

    Le Conseil d’Etat doit désormais interpréter
    cette décision en précisant ce que « modique
     » signifie. Si cette notion a vraisemblablement
    été introduite pour préserver les
    droits d’inscription habituels (170 et
    243 euros), certains comptent bien s’engouffrer
    dans la brèche. Les enjeux sont
    d’une ampleur inédite : pourraton
    discriminer
    les populations étrangères en leur
    faisant payer des tarifs plus élevés au motif
    qu’elles ne seraient pas contribuables fiscaux
    de leur pays d’accueil ? Le Conseil
    d’Etat pourra garder à l’esprit que ces étudiants
    nous arrivent formés aux frais de
    leur pays d’origine, et qu’ils rapportent, par
    les taxes qu’ils payent, bien plus qu’ils ne
    coûtent (le solde est positif de 1,65 milliard
    d’euros). Seratil
    mis un terme aux velléités
    d’élargissement des droits d’inscription à
    tous les étudiants et à des niveaux de tarification
    toujours plus élevés ? La note d’un
    conseiller du candidat Emmanuel Macron,
    annonçait l’objectif : 4 000 euros en licence,
    8 000 euros en master, jusqu’à 20 000 euros
    par an dans certaines formations.

    Pour basculer du côté de la gratuité de l’enseignement
    supérieur, plutôt que de celui
    de sa délétère marchandisation, il faudrait
    que le Conseil d’Etat retienne une notion de
    modicité cohérente avec la jurisprudence :
    le juriste Yann Bisiou indique ainsi qu’une
    « somme modique est une somme d’un montant
    très faible, qui n’a pas d’incidence sur
    la situation économique du débiteur ; elle est
    anecdotique. Pour les personnes physiques,
    elle est de l’ordre de quelques dizaines
    d’euros, rarement plus d’une centaine, jamais
    plusieurs milliers ». Le Conseil d’Etat
    préféreratil
    les arguments fallacieux de
    ceux qui tremblent dans l’attente de cette
    décision car ils ont augmenté leurs droits
    de scolarité au point d’en dépendre furieusement
     : Sciences Po (14 500 euros par an
    pour le master), Dauphine (6 500 euros en
    master), Polytechnique (15 500 euros pour le
    bachelor), etc.
    Si le Conseil d’Etat venait à respecter le cadre
    fixé par le Conseil constitutionnel, c’est
    l’ensemble de leur modèle qui serait remis
    en cause et c’est un retour à un véritable service
    public de l’éducation auquel nous assisterions.
    Une révolution indéniablement salutaire,
    qui appellerait des assises de l’enseignement
    supérieur. Après un Ségur de la
    santé, c’est à un « Descartes de l’enseignement
    supérieur » qu’il faudrait s’attendre,
    celui d’une refondation autour d’un accès
    gratuit à l’éducation de toutes et tous, sans
    discrimination.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/18/augmentation-des-frais-d-inscription-des-etudiants-etrangers-c-est-l-avenir-

    #rebelote
    #taxes_universitaires #France #éducation #université #études_supérieures #frais_d'inscription

    voir aussi cette métaliste :
    https://seenthis.net/messages/739889

    • #Rebelote pour le projet d’#augmentation des #frais_d'inscription à l’#université en #France (arrrghhh).

      Ici une vidéo d’explication d’un avocat du SAF (syndicat des avocat·es de France) :

      #Juan_Prosper : le combat contre « #Bienvenue_en_France » continue !

      « A partir du moment où les digues tombent, où on explique que 2770 euros c’est parfait pour un·e étudiant·e étrangèr·es, on pourra très certainement revenir plus tard en nous disant que si c’est parfait pour un·e étrangèr·es, on peut aussi l’appliquer pour un·e étudiant·e français·e, alors même que le principe du financement d’un service public, du financement de l’enseignement supérieur, repose sur l’impôt. »

      « Si on considère qu’il y a un principe de gratuité, que c’est un service public, ce n’est pas pas à l’usagèr·es de financer le fonctionnement du service public. »

      https://www.youtube.com/watch?v=lsfdzYkSgkc&feature=youtu.be

    • La bombe de la dette étudiante a-t-elle explosé ?

      Tribune de David Flacher et Hugo Harari-Kermadec parue dans Le Monde du 18 juin 2020 sous le titre « Augmentation des frais d’inscription des étudiants étrangers : c’est l’avenir de notre modèle social qui est en jeu » (https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/06/18/augmentation-des-frais-d-inscription-des-etudiants-etrangers-c-est-l-avenir-)

      La décision prochaine du Conseil d’Etat sur l’augmentation des #droits_d’inscription pour les non-Européens est cruciale, estiment les économistes David Flacher et Hugo Harari-Kermadec dans une tribune au « Monde », car elle marquera la poursuite ou l’arrêt d’une politique de « #marchandisation délétère ».

      L’enseignement supérieur global est en crise. En Australie, le pays le plus inséré dans le marché international de l’enseignement supérieur, les universités prévoient de perdre jusqu’à la moitié de leurs recettes. A l’échelle nationale, la perte de tout ou partie des 25 milliards d’euros qui rentraient en Australie grâce à l’accueil d’étudiants étrangers (le 3e secteur à l’export) pourrait déstabiliser toute l’économie du pays. Aux États-Unis, les pertes de recettes en 2020-2021 pourraient représenter 20 milliards d’euros selon l’American council on education. Au Royaume-Uni, les pertes envisagées sont de l’ordre de 2,8 milliards d’euros. Si Cambridge a récemment annoncé que ses programmes de licence seront intégralement enseignés à distance, cette mise en ligne est coûteuse et ne pourra être assumée que par une petite minorité d’établissements.

      Si la pandémie a frappé une économie mondiale déjà bien mal en point, l’enseignement supérieur « payant » est particulièrement touché : les échanges internationaux d’étudiant-es – les plus profitables – sont en berne, en même temps que la fermeture des campus réduit fortement l’#attractivité de diplômes hors de prix. L’expérience étudiante sur le campus et le contenu pédagogique ne peuvent plus justifier – si tant est qu’ils l’aient pu – jusque 70 000 dollars de #frais_de_scolarité par an. Les #procès se multiplient aux États-Unis, les étudiants cherchant à récupérer une partie des sommes versées pour cette année. Plus proche de nous, les #écoles_de_commerce françaises ont été obligées de recourir au #chômage_partiel pour encaisser le choc.

      On aurait tort de reprocher aux étudiants de négocier leurs #frais_d’inscription : les perspectives d’emploi sont catastrophiques. Le chômage atteignant des niveaux inédits outre atlantique. L’#endettement étudiant, qui atteint en moyenne 32 000 € aux Etats-unis et 60 000 € en Angleterre, assombrit un futur professionnel déjà peu amène, et pèse sur les revenus des diplômés pendant 20 ans en moyenne. A l’échelle macroéconomique, l’#endettement_étudiant total dépasse 1 300 milliards d’euros aux Etats-Unis, 133 milliards d’euros au Royaume-Uni.

      Le modèle des universités payantes fait donc les frais d’une politique délétère en période « normale » et carrément mortifère en ces temps agités. C’est pourtant ce modèle que le gouvernement français et ses conseillers essayent de promouvoir depuis 2018.

      En France, les prochains jours seront déterminants pour l’avenir de notre modèle social. La décision attendue de la part du Conseil d’État représentera un soulagement doublé d’une révolution ou, au contraire, la porte ouverte à une descente progressive aux enfers pour de nombreuses familles.

      De quoi s’agit-il ? Alors que le plan « Bienvenue en France » (annoncé le 19 avril 2019) prévoyait une forte augmentation des droits de scolarité pour les étudiants extra-européens (2770 euros en licence et 3770 euros en master, contre respectivement 170 et 243 euros), un ensemble d’organisations a obtenu la saisie du #Conseil_constitutionnel. Ce dernier a rendu une décision le 11 octobre 2019 selon laquelle « l’exigence constitutionnelle de #gratuité s’applique à l’#enseignement_supérieur_public » tout en considérant que « Cette exigence [de gratuité] ne fait pas obstacle, pour ce degré d’enseignement, à ce que des droits d’inscription modiques soient perçus en tenant compte, le cas échéant, des capacités financières des étudiants. ».

      Le dernier round a eu lieu le 12 juin : le Conseil d’État doit désormais interpréter cette décision en précisant ce que « #modique » signifie. Si cette notion a vraisemblablement été introduite pour préserver les droits d’inscription usuels (170 et 243 euros), certains comptent bien s’engouffrer dans la brèche.

      Les enjeux sont d’une ampleur inédite : pourra-t-on discriminer les populations étrangères en leur faisant payer des tarifs plus élevés au motif qu’ils ne seraient pas contribuables fiscaux de leur pays d’accueil ? Le Conseil d’État pourra garder à l’esprit que ces étudiants nous arrivent, formé aux frais de leurs pays d’origine, et qu’ils rapportent, par les taxes qu’ils payent, bien plus qu’ils ne coûtent (le solde est positif de 1,65 milliards). Sera-t-il mis un terme aux velléités d’élargissement des frais d’inscription à tous les étudiants et à des niveaux de tarification toujours plus élevé ? La note d’un conseiller du candidat Emmanuel Macron annonce l’objectif : 4000 euros en licence, 8000 euros en master et jusqu’à 20000 euros par an dans certaines formations. Pour basculer du bon côté, celui de la gratuité de l’enseignement supérieur, plutôt que de celui de sa délétère marchandisation, il faudrait que le Conseil d’État retienne une notion de modicité cohérente avec la #jurisprudence : le juriste Yann Bisiou indique ainsi qu’une : « somme modique est une somme d’un montant très faible, qui n’a pas d’incidence sur la situation économique du débiteur ; elle est anecdotique. Pour les personnes physiques, elle est de l’ordre de quelques dizaines d’euros, rarement plus d’une centaine, jamais plusieurs milliers ». Le Conseil d’État préfèrera-t-il des arguments fallacieux de ceux qui tremblent dans l’attente de cette décision pour avoir augmenté leur frais de scolarité au point d’en dépendre furieusement : Sciences Po (14 500 € par an), Dauphine (6500 € en master), CentraleSupélec (3500 €), Polytechnique (15 500 € pour la Bachelor), etc. Si le #Conseil_d’État venait à respecter le cadre fixé par le Conseil constitutionnel, c’est l’ensemble de leur modèle qui serait remis en cause et c’est un retour à un véritable #service_public de l’éducation auquel nous assisterions. Une révolution en somme, indéniablement salutaire, qui appellerait des assises de l’enseignement supérieur. Après un Grenelle de l’environnement, un Ségur de la santé, c’est à un « Descartes de l’enseignement supérieur » qu’il faudrait s’attendre, celui d’une refondation autour d’un accès gratuit à l’éducation de toutes et tous, sans discrimination.

      https://acides.hypotheses.org/2446

  • Covid-19 : l’analyse de poumons de patients décédés livre des résultats inattendus – Réalités Biomédicales
    https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/2020/05/23/covid-19-lanalyse-de-poumons-de-patients-decedes-livre-des-resultats-inatten

    Les poumons de patients atteints de la maladie Covid-19 fabriquent de nouveaux vaisseaux sanguins à un stade précoce de la maladie, un processus qui augmente avec la durée d’hospitalisation. Tel est le résultat « inattendu » d’une étude autopsique réalisée par une équipe d’anatomopathologistes et pneumologues allemands (Wuppertal, Mayence, Hanovre), belges (Louvain), suisses (Bâle) et américains (Harvard Medical School, Boston) et publiée en ligne le 21 mai dans l’hebdomadaire médical américain The New England Journal of Medicine.

    Ces travaux soulignent le rôle majeur que joue la pathologie vasculaire pulmonaire dans l’infection par le coronavirus SARS-CoV-2. Ils fournissent de précieuses informations sur les modifications observées au niveau de ce que les spécialistes appellent le « poumon périphérique », c’est-à-dire en profondeur, au niveau des lobules pulmonaires qui constituent les unités anatomiques et physiologiques du poumon où s’effectuent les échanges gazeux entre les alvéoles et les capillaires sanguins.
    […]
    Cette étude souligne l’importance cruciale des autopsies pour réaliser une description précise et conduire des analyses sophistiquées des lésions associées à une nouvelle maladie. Elle contribue en l’occurrence un peu plus encore à faire des cellules endothéliales des acteurs majeurs de la physiopathologie du syndrome de détresse respiratoire aiguë (SDRA) associé à la Covid-19. On observe ainsi une atteinte inflammatoire de ces cellules vasculaires au niveau pulmonaire (endothélite). De plus, ces cellules sont impliquées dans les processus conduisant à la formation de thrombus (activation de la cascade de la coagulation) et la formation de nouveaux vaisseaux sanguins (angiogenèse par intussusception).

    La possibilité que les cellules endothéliales jouent un rôle central dans la Covid-19 a déjà incité au développement de stratégies thérapeutiques. Des essais cliniques sont en cours.

  • Une #enfance à l’#extrême_droite

    « Seuls les lâches abandonnent. » "Mon père entrait en claquant des talons." Élevés dans la peur et la haine de « l’étranger », le culte de la persévérance et de la discipline, petits-enfants de nazis ou issus d’une famille d’extrême droite, ils témoignent dans ce documentaire. Ils ont grandi avec l’injonction permanente d’être forts et de ne montrer aucune faiblesse. Certains, comme #Alexander_Lingner, ont pris de la distance par rapport à l’idéologie de leurs parents et grands-parents. D’autres, comme #Götz_Kubitschek et #Ellen_Kositza (mariés, sept enfants), deux figures de la Nouvelle Droite allemande, idéalisent leur jeunesse, qu’ils définissent comme « encadrée » et « tournée vers la foi chrétienne ». Nourri aussi de reportages sur la droite populiste allemande et d’interventions de chercheurs, ce documentaire comporte de nombreuses séquences d’animation, inspirées des témoignages recueillis, notamment celui d’Elsa, qui, après une jeunesse endoctrinée, a reproduit cette éducation avec ses propres enfants, avant de rompre définitivement avec l’extrême droite.


    https://www.senscritique.com/film/Une_enfance_a_l_extreme_droite/40689154
    #film #film_documentaire
    #Allemagne #Pegida #néo-nazis #religion #islamophobie #xénophobie #endoctrinement #endurcissement_des_enfants #identité #camps_de_vacance #HDJ #disposition_à_l'effort #persévérance #culture_germanique #partage_des_tâches #discrétion #idéologie #identitaires #Autriche #patriotisme #Ring_Nationaler_Frauen (#RNF) #femmes #éducation #darwinisme #Exit_Deutschland #discipline #école #entraînement_militaire #rectitude #travail #discipline #pantalons #jupe #humiliation #peur

  • La Nation de l’enfant unique

    Portée par une propagande massive, la politique de l’enfant unique en Chine a été appliquée de 1979 à 2015 avec intransigeance. Terrifiant les parents pendant plus de trois décennies, les sanctions et les punitions ont eu un impact désastreux sur le taux de natalité. Rompant le silence, les réalisatrices américaines Nanfu Wang et Jialing Zhang dévoilent le sort de dizaines de milliers d’enfants tués, abandonnés ou enlevés, ainsi que l’ampleur du traumatisme.

    http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/56894_1

    #Chine #propagande #politique_de_l'enfant_unique #représentation #stérilisation_forcée #planning_familial #théâtre #art #avortement_forcé #violence #guerre_démographique #démographie #endoctrinement #déchets_médicaux #brutalité #sexisme #abandon #trafic_d'enfants #trafic_d'êtres_humains #orphelinat #adoption #programme_d'adoption_internationale #infanticide #patriotisme #nationalisme #impuissance #responsabilité #planification_familiale
    #film #film_documentaire #documentaire
    « Nous menons une #guerre_démographique » —> #Peng_Wang, artiste

    • "The Orphans of #Shao"

      The story started as a small notice on a remote Hunan government website detailing a lawsuit filed by families in a small Hunan village against the Family Planning Bureau in their area. While researching the Hunan scandal, we discovered this story of Family Planning confiscations in #Gaoping Village, #Shaoyang_City. After writing about the story in 2006 in the context of the Hunan scandal, we were contacted to cooperate on a Dutch documentary in 2008 about twelve families that lost their children to Family Planning officials. These children were sent to the Shaoyang orphanage, renamed “Shao” and adopted internationally.

      Now, the Chinese journalist that first broadcast the story inside China has published an in-depth book on the event, providing valuable background context to a story that has deep and profound implications to China’s international adoption program. “The Orphans of Shao” "consists of case studies that exemplify more than 35-year long-lasting policy in China, the One-Child Policy. Due to the effect that the National Law has created, Mr. Pang exposed the corrupted adoption system in China. The farmers in many villages are forced to fines that they cannot afford to pay so the officials take their children away. The officials then sell the children for a low price to government orphanages. The orphanages then put these children up for international adoptions and collect the high prices fees for these adoptions. The international adoptions are usually in Europe and in the United States. These families that adopted these children truly believe that the children are orphans. After their children were kidnapped by the officials, the parents embarked on a long and draining odyssey to recover them. After searching fruitlessly for many years, the heartbroken and desperate parents were on the verge of losing all hope."

      These stories must be heard, as painful as they are for most to read. Purchase of the book benefits “Women’s Rights in China,” an NGO dedicated to prevent such stories from happening again.


      http://research-china.blogspot.com/2014/10/the-orphans-of-shao.html
      #livre #Pang_Jiaoming

    • The Consequences Of One Child Nation

      The new documentary ONE CHILD NATION is Chinese-born filmmakers Nanfu Wang (HOOLIGAN SPARROW) and Jialing Zhang’s investigation into the human consequences of China’s One-Child Policy, and the hidden economic incentives that helped to fuel it. The One-Child Policy was written into China’s constitution in 1982 and was in effect until 2015. We spoke with director Nanfu Wang–who also served as the film’s producer, cinematographer, editor, and subject–in New York on July 24. ONE CHILD NATION, which won the U.S. Grand Jury Prize at the 2019 Sundance Film Festival, is now in theaters.

      Science & Film: In your film, you show how government propaganda encouraged people to adhere to the One-Child Policy for the good of the country. Why do you think that was such a persuasive argument?

      Nanfu Wang: For any people, any country, “Make America Great”… collectivism and altruism are ways of getting people to do things–patriotism especially. That’s the way a government makes people forget about their rights, forget about their individuality, and follow the national agenda.

      S&F: One of the shocking parts of ONE CHILD NATION is the revelation of how Chinese adoption agencies took advantage of the One-Child Policy. When and how did you learn about that?

      NW: I learned as we were making the film that something was happening around adoption and that children were being confiscated. Someone introduced me to journalist Jiaoming Pang’s book, The Orphans of Shao, which is about that. It was shocking. I didn’t know any of those things were happening in China. I think because the book was self-published by a very small non-profit organization there wasn’t much readership—even I hadn’t read it before I was making the film. What was even more shocking were the details. For example, there was a family whose first-born child was confiscated and adopted by an American family. There was no violation of the one-child policy [by the family]. The reason that they confiscated the first-born child goes back to when in rural areas when people get married they don’t register for marriage in the courthouse. For thousands of years, the Chinese tradition is that when you get married you have a banquet, two families in the village eat together, celebrate, and then you are officially married. Marriage law was new in the 1940s when the new China was established. In rural areas, a lot of people still don’t get a marriage certificate. So this couple got married that way: the whole village ate together, and they had their first son. Then the government came and said, you don’t have your official marriage certificate, your marriage is illegal, and therefore we are taking your child. That’s how their child was taken away and eventually got adopted here [in America].

      S&F: Do you think there was an economic incentive from the government to confiscate children?

      NW: All orphanages were state owned. When we met the [child] trafficker, he told us how the orphanages hired him. For the international adoption program to work there are several legal steps. Each adoptive family has to get a certificate saying this child was abandoned and is an official orphan. This certificate has to be stamped by the police. The trafficker told us that when he was hired he would get a stack of already stamped blank certificates which left the location out and the name blank; it was all blank paperwork that they made up and submitted.

      S&F: You interviewed one of the women who performed abortions. She said that even in retrospect she would probably do the same thing again. What was that interview like for you?

      NW: My co-director and I watched that and we both felt a lot of empathy towards her because we don’t see her as an evil person–the opposite. We wanted to make it clear that there is no perpetrator in this story; everyone is a victim. We wanted to make it clear the sympathy and empathy we felt for her. We also asked ourselves, what if we were her? What choices would we have made? When I was living in China before I left for the U.S., the last job I had was working at a university as a staffer and one aspect of my job was writing propaganda articles for the university. I aspired to be a good staffer. I aspired to be a good writer. I aspired to be seen as useful and a good worker, so that made me work really hard and be creative. If you are in the position of working for the government and you just want to be a good worker, very likely the person would do the work that is against their own morality simply because that was what they were told was the right thing to do. For someone who grew up in a country and educational system that taught that the collective is always above the individual, you believe that you can’t be selfish. So thinking about that, it’s likely that if I were her I would have made the same decisions. That was scary but definitely made us much more empathetic towards her.

      S&F: This makes me think about the Nazis and soldiers during World War II.

      NW: Similar. The ideology and mindset of following orders is all about how you make a good person do evil things.

      S&F: What do you think about the way that other countries are now talking about population control because of climate change?

      NW: It’s ironic. A lot of countries right now are saying that we have an overpopulation problem, which is true, but they are saying we should do a similar policy to China’s One-Child Policy. [In the film,] we wanted to show that the policy had huge consequences. It’s not up to the government to control how many children one can have. That’s basic human rights.

      I believe the Chinese leaders who initiated the policy thought, yeah let’s do this, this is a great policy. There were direct consequences: they knew that in order to enforce the policy they would have to use violence. But there were also indirect consequences. All of the consequences they hadn’t foreseen are showing up [now]: the aging society, the gender imbalance, and even the psychological trauma that generations are experiencing including the adopted children who are growing up and are going to become parents. That’s when they will truly reflect and want to know the answers to their own life stories.

      S&F: Have any government officials in China seen the film?

      NW: No, I don’t think they have.

      We showed the film in Hong Kong and it will be shown in Taiwan soon and some other Asian countries. In China, there was interest from an underground festival but we haven’t [pursued that] for a few reasons. We want to wait until the release is done here and see what we want to do.

      https://www.youtube.com/watch?v=gMcJVoLwyD0&feature=emb_logo


      http://www.scienceandfilm.org/articles/3240/the-consequences-of-one-child-nation

    • Dans le film documentaire, le travail artistique de Peng Wang est présenté... mais je ne trouve pas beaucoup d’informations sur internet.
      Voici ce que j’ai trouvé :

      “One Child Nation,” Reviewed : A Powerful Investigation of a Chinese Policy’s Personal Toll

      Wang interviews an artist, #Peng_Wang, who, two decades ago, was working on a project that involved garbage, and, as he rummaged through an alley where it was dumped, he found the discarded body of a female baby. He then looked at other dumping grounds and found many fetuses; he photographed them, and in some cases even brought them home and preserved them. As he described one corpse, an infant that seemed to be smiling, he imagined the meaning of that smile: “It’s as if he knew it’d be miserable to be alive in China, and he was happy to have avoided it.” For that matter, Wang interviews her own aunt and uncle, who describe in detail their abandonment of their own newborn daughter, nearly thirty years ago; the baby died in two days. (Wang also likens China’s policy of forced abortion to American restrictions on abortion—assimilating both countries’ policies to “the control of a woman’s body.”)

      Source https://www.newyorker.com/culture/the-front-row/one-child-nation-reviewed-a-powerful-investigation-of-a-chinese-policys-p

      –----------

      So it was that in Wild Field, Wang Peng’s Ruins (2010) and Grove Monument (2014) attracted the attention of the censors, as they counter-memorialised the aborted 400 million foetuses resulting from the One Child Policy. This was mainly directed at Han couples, who after 1978 were only allowed to have one child if the couple were residing in the countryside. This rule applied unless they had a girl who had reached seven years of age, in which case the couple were permitted to have another child. The One Child Policy was brutal, cruel and bloody. If the authorities discovered a pregnant woman who already had one or more children the government forced her to have an abortion, no matter what stage of the pregnancy, and had her permanently sterilised. The most cruel moment in the history of the One Child Policy was probably Zeng Zhaoqi’s “No children within 100 days (白日无孩运动)” policy, that is also known as the “Lambs Massacre.” This took place in the Guan and Shen counties of ShanDong province in 1991. No children were allowed to be born for 100 days (from 1 May to 10 August) and during that period any child, whether first or second in the family, was to be aborted.

      After some negotiation, Wang’s works were permitted but had to change their name to Life. The work originally named Grove Monument also had to be covered in fabric, because it was carved with the impacting words, “the spiritual monument of the children who died from the One Child Policy.” On the opening day of the exhibition the officials went one step further, forcing the gallery to remove the monument, leaving just the base. Ruins, a series of photographs of aborted foetuses left on rubbish dumps, were also removed and replaced by colourful scenery. While the Western artworld has become jaded with political art, incorporating risk into its own modes of art consumption, Chinese artists are working in a very different situation. Wang, one of the student protestors at Tiananmen Square, made these works because he had seen foetuses in a hospital rubbish bin during the time of the One Child Policy. His artist’s statement gives some sense of the mood with which many Chinese artists make work: “During the enforcement of 37 years One Child Policy, the distorted system has revealed the cruelty and ignorance of humanity, plus the long-term brain-washing education that make me feel nihilistic to life. The nihilistic feeling made me question the meaning of lives.”[10]

      Source : https://www.artlink.com.au/articles/4700/inhuman-flow-censorship-and-art-in-the-two-chinas

      #art #art_et_politique

    • « Jeune paysanne née au coeur de la Chine rurale, Meili est mariée à Kongzi, l’instituteur du village, lointain descendant de Confucius. Ensemble, ils ont une fille, mais Kongzi, qui veut à tout prix un fils pour poursuivre la lignée de sa célèbre famille, met à nouveau Meili enceinte, sans attendre la permission légale. Lorsque les agents de contrôle des naissances envahissent le village pour arrêter ceux qui ont transgressé les règles, père, mère et fille fuient vers le fleuve Yangtze. Ils commencent alors une longue cavale vers le Sud, à travers les paysages dévastés de la Chine, trouvant de menus travaux au passage, parfois réduits à mendier et obligés de se cacher des forces de l’ordre. Alors que le corps de Meili continue d’être pris d’assaut par son mari et que l’État cherche à le contrôler, elle se bat pour reprendre en main sa vie et celle de l’enfant à naître.
      Avec La route sombre, Ma Jian, célèbre dissident chinois, signe un roman bouleversant où la violence du contrôle social vous saisit de plein fouet. »

  • Coronavirus : alerte sur une hausse de cas de syndromes inflammatoires infantiles

    Depuis le 15 avril, un nombre inattendu d’enfants, en majorité porteurs du SARS-CoV-2, sont hospitalisés pour des myocardites aiguës et des formes atypiques du syndrome de #Kawasaki. Aucun décès n’est à déplorer.

    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2020/04/29/covid-19-alerte-sur-une-hausse-de-cas-de-syndromes-inflammatoires-infantiles

    #endothélite #covid-19 #enfants #myocardites #immunite

    • Un syndrome inflammatoire lié au Covid peut toucher les enfants
      https://www.rts.ch/info/suisse/12066502-un-syndrome-inflammatoire-lie-au-covid-peut-toucher-les-enfants.html

      Près de 70 cas de syndromes inflammatoires multisystémiques de l’enfant ont été répertoriés en Suisse depuis le début de la pandémie. La maladie survient plusieurs semaines après l’infection au Covid-19 et nécessite souvent une prise en charge des jeunes patients aux soins intensifs. Témoignages.

      Si les enfants souffrent moins de formes sévères du Covid-19, une petite partie d’entre eux peuvent développer une maladie grave nommée syndrome inflammatoire multisystémique.

      Dès le mois d’avril 2020, et alors que les enfants atteints d’une infection par le SARS-CoV-2 étaient décrits comme peu symptomatiques jusque-là, le National Health Service lançait un signal d’alerte en Angleterre en raison de nombreux cas d’enfants consultant pour une fièvre élevée, des signes digestifs et un tableau de dysfonction cardiaque.

      Le syndrome survient quand les défenses immunitaires attaquent l’organisme de l’enfant, plusieurs semaines après une contamination par le Covid-19. Les spécialistes estiment que la maladie touche un peu moins d’un enfant sur mille après une infection au coronavirus. Près de 70 cas ont été répertoriés en Suisse depuis le début de la pandémie.

      Les symptômes peuvent être variés : fièvre prolongée, plaques rouges sur la peau, conjonctivite. La maladie peut provoquer des douleurs abdominales, des troubles gastro-intestinaux et une inflammation cardiaque. Tous les organes peuvent être touchés et de nombreux spécialistes sont impliqués dans la prise en charge des jeunes patients.

      #syndromes_inflammatoires_multisystémiques

  • Vers des jours heureux... | Le Club de Mediapart

    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/280420/vers-des-jours-heureux

    Un virus inconnu circule autour de la planète depuis le début de l’année. Péril mortel et invisible, nous obligeant à nous écarter les uns des autres comme si nous étions dangereux les uns pour les autres, il a retourné les tréfonds des sociétés comme on retourne un gant et il a mis au grand jour ce que l’on tentait jusqu’ici de masquer. Sans doute provoque-t-il un nombre important de morts et met-il sous une lumière crue les limites des systèmes de santé des pays développés, y compris les plus riches d’entre eux. Sans doute, ailleurs, expose-t-il les populations de pays plus pauvres à un extrême danger, les contraignant pour se protéger à accomplir une obligation impossible, le confinement. Mais ceci n’est que la surface des choses.

    Le gant retourné donne à voir la voie périlleuse dans laquelle le monde se trouve engagé depuis des décennies. En mettant les services hospitaliers sous contrainte budgétaire, là où ils étaient développés, et en les négligeant là où ils sont insuffisants, les responsables politiques affolés se sont trouvés pris de court devant l’arrivée de la pandémie. En France, l’impréparation criante à ce type d’évènements, la liquidation coupable de la réserve de masques, la délocalisation de l’industrie pharmaceutique avec pour seule raison la recherche de profits plus grands, la faiblesse des moyens de la recherche scientifique, mettent le gouvernement en situation d’improvisation. En prenant le chemin du confinement dont il ne sait comment sortir, il s’est engagé dans la voie d’une mise en cause radicale des libertés publiques. S’étant privé des autres moyens de protection de la population, il bénéficie d’un acquiescement forcé de cette dernière. Pour le cas où cet acquiescement manquerait, un discours moralisateur et culpabilisant se déploie. Et pourtant, partout, d’innombrables initiatives contredisent l’individualisme entretenu par le modèle économique et social et témoignent de la permanence de la fraternité entre les humains.

    Mais le gant retourné fait apparaître aussi, au moins aux yeux les plus lucides, que la réponse aux enjeux auxquels l’humanité dans son ensemble est en ce moment confrontée, ne saurait être une addition de politiques nationales, encore moins si ces politiques tentent de se mener en vase clos. Il y manquera toujours une part, celle de la communauté des humains qui ne peut refuser plus longtemps de se voir pour ce qu’elle est : une communauté de destin, ce qu’Hannah Arendt nommait une association politique d’hommes libres.

    Ainsi, derrière la crise sanitaire qui est au premier plan, avec la crise économique qui s’amorce et la catastrophe écologique en cours, c’est une crise de civilisation qui émerge enfin. Le monde entièrement dominé par le système capitaliste qui ne cesse de creuser les inégalités et de détruire la nature, est aujourd’hui un bateau ivre qui n’a d’autre horizon que son naufrage à travers des violences insoupçonnées.

    S’il est encore temps de reprendre les commandes, alors ce séisme inédit est l’occasion que le monde doit saisir pour rompre enfin avec sa destruction largement amorcée et inventer une société entièrement différente. Ainsi, ayant conjuré la terreur de l’inconnu, les peuples danseront de joie sur les décombres du vieux monde qui menaçait de les emporter.

    Pour cela, il faut :

    – ne pas tricher avec les constats qu’il y a lieu de faire ;
    – mesurer les risques d’une sortie de crise orientée à un retour à la situation antérieure ou à d’autres dérives ;
    – saisir cette opportunité pour poser les fondements radicalement différents d’une société mondiale juste et viable.

    #covid-19 #le_monde_d_après

  • Zurich : Non, le Covid-19 n’est pas qu’une pneumonie virale - Suisse - 24heures.ch
    https://www.24heures.ch/suisse/covid19-quune-pneumonie-virale/story/25930175

    Les premiers patients présentaient surtout des pneumonies difficiles à traiter, a indiqué l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ) dans un communiqué. Par la suite, les médecins ont constaté de plus en plus de cas de troubles cardiovasculaires et de défaillances multiples d’organes sans lien apparent avec la pneumonie.

    L’équipe de Zsuzsanna Varga, à l’USZ, a donc examiné au miscroscope des échantillons de tissus de patients décédés et constaté que l’inflammation touchait l’endothélium - la paroi interne des vaisseaux sanguins - de différents organes.

    Le virus SARS-CoV-2 a pu être détecté dans l’endothélium lui-même, où il provoque la mort des cellules, puis des tissus et organes touchés. Les chercheurs en déduisent que le virus attaque le système immunitaire non pas par les poumons, mais directement par les récepteurs ACE2 présents dans l’endothélium, qui perd ainsi sa fonction protectrice.

    Tous les organes touchés

  • Nous v’là bien… Coronavirus : la nicotine pourrait-elle protéger de la maladie ?
    https://www.francebleu.fr/infos/sante-sciences/coronavirus-la-nicotine-protegerait-de-la-maladie-1587531131

    Le professeur de médecine interne Zahir Amoura, qui a mené l’étude, a constaté qu’il y a très peu de fumeurs parmi ces patients. Les médecins ont regardé s’ils fumaient plus ou moins que la population générale de même sexe ou de même âge. « On avait un taux de fumeurs qui était de l’ordre de 5%, ce qui est bas », explique Zahir Amoura à France inter. « Il y a à peu près 80% de moins de fumeurs dans les populations Covid que dans la population générale, de même sexe et de même âge. »

    Il y aurait donc quelque chose dans le tabac qui protège contre le Covid-19, et pourquoi pas la nicotine. Par l’entremise d’une connaissance commune, le prix Nobel de physique Serge Haroche, Zahir Amoura rencontre le neurobiologiste de renommée mondiale Jean-Pierre Changeux qui suggère que la nicotine pourrait empêcher le virus de pénétrer dans les cellules. « L’idée était que la nicotine interfèrerait avec l’attachement du coronavirus sur le récepteur de la nicotine, et puisse donc s’opposer à la propagation du virus. »

    • Breaking news ; : la victoire sur le Covid-19 ?

      "Ce soir en exclusivité mondiale dans « C’est à vous », Anne Elsabeth Lemoine et Patrick Cohen vous racontent minute par minute leurs 24 heures de vol avec la Première dame et Marlène Schiappa dans l’Airbus présidentiel jusqu’au Melanokistan, d’où elles ont exfiltré pour la reconduire à Paris la doctoresse Fu-Mancha, réfugiée Ouîghoure qui vient de réussir, dans un hôpital clandestin sponsorisé par Danone une première mondiale qui va changer la face du monde ;

      En effet la doctoresse Fu-Mancha vient de réussir à annihiler le Corona en injectant de l’amiante à deux pangolins et demi.

      Le président Macron qui a suivi le vol depuis le bunker de l’Elysée vient d’annoncer à l’AFP qu’une messe solennelle sera prononcée demain à Notre-Dame et que Christophe Castaner vient d’ordonner à tous les préfets de faire sonner demain les cloches de toutes les églises de France, ce qui signera la fin anticipée du confinement.

      Vive Danone, vive la doctoresse Fu-Mancha, vive Moi !"

      Ne quittez pas l’antenne.

      Et maintenant une page de publicité...

    • L’effet cancérigène de la nicotine seule n’a pas pu être prouvé sur des rats soumis à des concentrations élevées de nicotine pendant une période significative28. Par contre son effet sur les récepteurs d’acétylcholine facilite la croissance des tumeurs en favorisant l’angiogenèse29. WP
      Vapotez !!

    • Quand je pense que ça fait un mois qu’on a habitué nos enfants à boire un petit verre de Picon tous les soirs avant de se coucher. Et que maintenant on apprend qu’en fait c’était pas ça…

    • à la pointe de l’actualité, @supergeante !

      Le Covid-19 est une inflammation vasculaire systémique plus qu’une pneumonie, selon une étude suisse - RTL Info
      https://www.rtl.be/info/monde/international/le-covid-19-est-une-inflammation-vasculaire-systemique-plus-qu-une-pneumonie-sel

      Les premiers patients présentaient surtout des pneumonies difficiles à traiter, a indiqué l’Hôpital universitaire de Zurich (UZH) dans un communiqué. Puis, par la suite, les médecins ont constaté de plus en plus de cas de troubles cardio-vasculaires et de défaillances multiples d’organes sans lien apparent avec la pneumonie. L’équipe de Zsuzsanna Varga à l’UZH a donc examiné au microscope des échantillons de tissus de patients décédés et constaté que l’inflammation touchait l’endothélium - la paroi interne des vaisseaux sanguins - de différents organes. Le virus SARS-CoV-2 a pu être détecté dans l’endothélium lui-même, où il provoque la mort des cellules, puis des tissus et organes touchés.

    • Après quelques explications de Le Monde
      https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/04/22/coronavirus-une-proportion-reduite-de-fumeurs-parmi-les-malades_6037365_3244

      Comment expliquer une telle proportion ? Une hypothèse mentionne le rôle central que pourrait jouer le récepteur nicotinique de l’acétylcholine dans le Covid-19, ont indiqué le neurobiologiste Jean-Pierre Changeux (découvreur du récepteur nicotinique) et Zahir Amoura dans les Comptes rendus de l’Académie des sciences (disponibles sur Qeios).

      « Nombreux agents toxiques »

      Pour aller plus loin, indique Zahir Amoura, « des essais thérapeutiques vont être proposés pour évaluer l’effet des patchs de nicotine », incluant des patients infectés hospitalisés et des soignants non infectés. « Nous sommes en train de mettre en place une évaluation rigoureuse de ces approches avec le soutien du ministère de la santé », explique Florence Tubach. En effet, « il faut être très vigilant sur les effets secondaires de la nicotine, surtout pour les non-fumeurs », souligne le pneumologue Bertrand Dautzenberg.

      l’article se conclut par un rappel des méfaits du tabac et par un plaidoyer de tabacologues

      « Le confinement peut être un moment opportun pour arrêter de fumer » , ajoute Anne-Laurence Le Faou, présidente de la Société francophone de tabacologie.

      « C’est bien de lutter contre ce virus, mais il serait logique que les Etats consacrent plus de moyens à la guerre contre le tabac qui tue environ 7 millions de personnes chaque année dans le monde, c’est-à-dire un fumeur sur deux », assure le professeur de pneumologie Alexandre Duguet (Sorbonne Université).

      comme si, sauf exception ou minorité qui arriveraient à se saisir de ce moment, tout montrait pas au contraire que le caractère anxiogène de la pandémie, du confinement, de la situation socio-politique et de ses développements éventuels ne pouvaient qu’encourager les nicotinomanes à recourir davantage à cette drogue, comme pour l’alcool.

      #nicotine

    • « La maladie COVID-19 peut toucher les vaisseaux sanguins de tous les organes », résume Frank Ruschitzka, directeur de la clinique de cardiologie de l’USZ, qui suggère désormais de baptiser ce tableau clinique « COVID-endothélite ».

      Il s’agit d’une inflammation systémique des vaisseaux sanguins pouvant toucher le coeur, le cerveau, les poumons, les reins ou encore le tube digestif. Elle entraîne de graves micro-perturbations de la circulation sanguine qui peuvent endommager le coeur ou provoquer des embolies pulmonaires, voire obstruer des vaisseaux sanguins dans le cerveau ou le système gastro-intestinal, souligne l’USZ.

      D’autres recherches publiées dans la revue Science vont dans le même sens, évoquant une maladie systémique et un virus qui agit d’une manière différente de tous les autres pathogènes vus jusqu’ici.

      Des dommages aux reins, au cerveau et au système nerveux central ont été signalés, de même que encéphalites, crises épileptiques et AVC chez des patients ayant récupéré. Les intestins, riches en récepteurs ACE2, sont un autre front d’attaque : la moitié des patients souffre de diarrhée. Les yeux et le foie sont également touchés.

      #coronavirus #covid-19

    • Bien plus qu’une pneumonie, la maladie COVID-19 est une inflammation vasculaire systémique, selon une étude de chercheurs zurichois. Cela explique pourquoi elle provoque autant de problèmes cardiovasculaires et de défaillances d’organes vitaux.

      Les premiers patients présentaient surtout des pneumonies difficiles à traiter, a indiqué l’Hôpital universitaire de Zurich (USZ) dans un communiqué. Par la suite, les médecins ont constaté de plus en plus de cas de troubles cardiovasculaires et de défaillances multiples d’organes sans lien apparent avec la pneumonie.

      L’équipe de Zsuzsanna Varga, à l’USZ, a donc examiné au miscroscope des échantillons de tissus de patients décédés et constaté que l’inflammation touchait l’endothélium - la paroi interne des vaisseaux sanguins - de différents organes.

      Le virus SARS-CoV-2 a pu être détecté dans l’endothélium lui-même, où il provoque la mort des cellules, puis des tissus et organes touchés. Les chercheurs en déduisent que le virus attaque le système immunitaire non pas par les poumons, mais directement par les récepteurs ACE2 présents dans l’endothélium, qui perd ainsi sa fonction protectrice.

      Tous les organes touchés

      « La maladie Covid-19 peut toucher les vaisseaux sanguins de tous les organes », résume Frank Ruschitzka, directeur de la clinique de cardiologie de l’USZ, qui suggère désormais de baptiser ce tableau clinique « Covid-endothélite ».

      Il s’agit d’une inflammation systémique des vaisseaux sanguins pouvant toucher le cœur, le cerveau, les poumons, les reins ou encore le tube digestif. Elle entraîne de graves microperturbations de la circulation sanguine qui peuvent endommager le cœur ou provoquer des embolies pulmonaires, voire obstruer des vaisseaux sanguins dans le cerveau ou le système gastro-intestinal, souligne l’USZ.

      Si l’endothélium des jeunes patients se défend bien, ce n’est pas le cas de celui des groupes à risque souffrant d’hypertension, de diabète ou de maladies cardiovasculaires, dont la caractéristique commune est une fonction endothéliale réduite.

      Au niveau thérapeutique, cela signifie qu’il faut combattre la multiplication du virus et en même temps protéger et stabiliser le système vasculaire des patients, conclut le Pr Ruschitzka, cité dans le communiqué. Ces travaux sont publiés dans la revue médicale britannique « The Lancet ».

      Un virus à nul autre pareil

      D’autres recherches publiées dans la revue « Science » vont dans le même sens, évoquant une maladie systémique et un virus qui agit d’une manière différente de tous les autres pathogènes vus jusqu’ici.

      Des dommages aux reins, au cerveau et au système nerveux central ont été signalés, de même que crises épileptiques, encéphalites et AVC chez des patients ayant récupéré. Les intestins, riches en récepteurs ACE2, sont un autre front d’attaque : la moitié des patients souffre de diarrhée. Les yeux et le foie sont également touchés.

      source : ats

  • #Coronavirus : « Il n’y a pas à s’inquiéter de la facture », selon la Nobel d’#économie

    L’économiste #Esther_Duflo, prix Nobel d’économie 2019, a appelé mardi à ouvrir grand les vannes de la #dépense_publique pour restreindre les ravages économiques de la pandémie de #coronavirus, estimant qu’il “n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture” face à la crise sanitaire.

    Elle a aussi plaidé pour un système d’#imposition “extrêmement progressif” , c’est-à-dire devenant plus lourd au fur et à mesure que les revenus s’élèvent, afin de financer les systèmes de santé, et de soutenir les ménages modestes. “Quand on a une grosse crise de demande comme aujourd’hui, il faut injecter des ressources dans l’économie”, ce qui suppose pour les gouvernements qui le peuvent “d’emprunter massivement et de #stimuler_l’économie autant que possible”, a insisté sur la radio France Inter Mme Duflo.

    La professeure au prestigieux MIT (États-Unis) a estimé que “c’est vraiment le #moment_keynésien par excellence”, en référence à l’économiste anglais John Maynard #Keynes qui avait prôné l’#interventionnisme de l’#État tous azimuts après la crise financière de 1929. “Il s’agit de savoir si on aura plutôt la crise de 2008 ou celle de 1929”, qui avait durablement plombé l’économie mondiale, et “la différence viendra de la volonté de dépenser beaucoup d’argent aujourd’hui, de manière juste”.

    « #Dépenser_plus » maintenant, « cela fait économiser de l’argent »

    Selon elle, “dépenser plus d’argent à la fois pour lutter contre le virus (…) et pour essayer de mitiger au maximum l’impact économique, cela fait économiser de l’argent en fait”. Faute de quoi, la crise risque de devenir “plus mortelle, et d’un point de vue strictement financier, plus grave”, avec un “#effet_boule_de_neige”, et dans ce cas “on passe d’une #récession à une #dépression, dont les #ravages_économiques sont beaucoup plus forts et plus longs”.

    L’économiste, spécialiste de la pauvreté, encourage les pays du G20 à soutenir les pays moins développés, moins armés face à l’#épidémie, et pointe les incertitudes sur la “#sortie_de_crise”, notamment sur la vigueur de la #reprise de la #consommation, facteur qui déterminera “l’ampleur finale du #désastre_économique”.

    Pour un #système_d’imposition « extrêmement progressif »

    Esther Duflo a par ailleurs balayé les craintes sur l’#endettement_public : pour l’heure, les gouvernements “peuvent emprunter à taux extrêmement faibles” et “si on a beaucoup d’argent à dépenser, on a aussi beaucoup de temps pour rembourser”. “Il n’y a absolument pas à s’inquiéter de la facture pour l’instant, c’est le dernier de nos soucis”, insiste-t-elle, mettant en garde contre un retour prématuré à “une #orthodoxie un peu frileuse” sur les déficits.

    Pour Mme Duflo, la crise serait l’occasion d’encourager un système d’imposition “extrêmement progressif” dans les pays développés : “Comment financer à la fois les transferts aux plus pauvres, qui leur permettront de soutenir leur consommation, et les #systèmes_de_santé qu’il va falloir reconstruire ? Le financer par l’#impôt sur les #hauts_revenus (…) semble le moyen le plus raisonnable et le plus réaliste”.

    https://www.lequotidien.lu/economie/coronavirus-il-ny-a-pas-a-sinquieter-de-la-facture-selon-la-nobel-decono