• Veglia a tutto solare
    https://www.balcanicaucaso.org/aree/Croazia/Veglia-a-tutto-solare-227337

    Decarbonizzare, decentrare, democratizzare. Sono le tre D di una possibile rivoluzione energetica che alcuni cittadini stanno portando avanti sull’isola croata di Veglia (Krk) attraverso l’installazione di molti impianti fotovoltaici e l’istituzione di una comunità energetica. Un’intervista

  • #Oro_blanco

    Tous les matins, Flora parcourt les montagnes argentines avec ses lamas pour trouver des pâturages. Mais la terre devient de plus en plus stérile, et ses animaux doivent lutter pour trouver de quoi se nourrir. Une entreprise canado-américaine s’est installée dans la région de #Salinas_Grandes pour extraire du #lithium. En puisant les dernières ressources en eau de l’#Atacama et du #Kolla, elle cherche à satisfaire la soif du monde pour les #batteries rechargeables.

    https://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_fiche_film/60708
    #film #documentaire #film_documentaire #Argentine #montagne #extractivisme #énergie #mines

  • Pour produire toujours plus de gaz de schiste, TotalEnergies profite de la faiblesse des autorités texanes
    https://disclose.ngo/fr/article/pour-produire-toujours-plus-de-gaz-de-schiste-totalenergies-profite-de-la-

    Dans la ville d’Arlignton, au Texas, des habitants se mobilisent contre TotalEnergies dont la production de gaz de schiste a explosé ces dernières années. En réaction à leur influence grandissante, la multinationale française s’organise. À coup de billets verts. Lire l’article

  • Communisme de guerre : vous en reprendrez bien une louche ?, par Sandrine Aumercier
    http://www.palim-psao.fr/2023/09/communisme-de-guerre-vous-en-reprendrez-bien-une-louche-par-sandrine-aume

    ’unisson assourdissant des militants, politiques et industriels sur la priorité absolue du sauvetage du climat est l’expression la plus aboutie du déni nouvelle manière, celui que soutiennent parmi d’autres un Malm ou un Žižek. Enfermés dans ses vieilles contradictions, cette gauche opportuniste ne masque plus ni son autoritarisme ni sa collusion rampante avec la droite sécuritaire qu’elle légitime maintenant par « l’apocalypse » climatique. Car ceux qui accusent les gouvernements d’exagérer ou de fabriquer le réchauffement climatique pour restreindre les libertés et ceux qui en appellent au contraire à une gestion autoritaire de l’urgence écologique partagent bien un délire commun, celui de faire porter la responsabilité de la catastrophe à un certain « étage » de la société : soit la consommation de masse, soit l’impéritie politique, comme s’il ne s’agissait pas ici des deux faces d’un seul et même mode de production ! Depuis la pandémie, ce clivage idéologique a un fort goût de déjà-vu. D’une critique radicale du système capitaliste, il continue à ne pas être question, puisqu’il continue de s’agir de mieux gérer la catastrophe, et ce, en proposant éventuellement ses propres services.

    #écologie #climat #capitalisme #léninisme #Andres_Malm #Slavoj_Žižek #critique

  • En #Afrique, l’exploitation des #énergies #fossiles reste massivement destinée aux besoins de l’Occident
    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2022/11/15/en-afrique-l-exploitation-des-energies-fossiles-reste-massivement-destinee-a

    Novembre 2022

    « De la Mauritanie au Mozambique, l’addiction de l’Europe aux énergies fossiles est un puissant moteur du développement de projets d’infrastructures de production de gaz naturel liquéfié (GNL) sur le continent, déplore Amos Wemanya, du club de réflexion Power Shift Africa. Ces projets de plusieurs milliards de dollars conduisent les pays africains à s’endetter davantage et les détournent d’une transition vers les énergies renouvelables. C’est mauvais pour le climat comme pour le développement de l’Afrique. »

    Le plaidoyer contre les énergies fossiles n’est pas seulement mené au nom de la lutte contre le dérèglement climatique. Il s’appuie aussi sur le bilan de décennies d’expérience au terme desquelles 600 millions d’Africains demeurent sans accès à l’électricité ; quand l’exploitation pétrolière ne s’accompagne pas, de surcroît, de désastres écologiques, comme dans le delta du Niger au Nigeria.

  • Dérèglement climatique : la Californie poursuit cinq compagnies pétrolières
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/09/16/changement-climatique-la-californie-poursuit-cinq-compagnies-petrolieres_618

    Exxon Mobil, Shell, BP, ConocoPhillips et Chevron sont visées par les poursuites. Cette action en justice fait suite à de nombreuses autres à l’initiative de villes, comtés et d’Etats américains contre des intérêts liés aux #énergies_fossiles.
    Elles auraient causé des milliards de dollars de dégâts et trompé l’opinion en minimisant les risques pour le #climat dus aux énergies fossiles. La Californie a engagé, vendredi 15 septembre, des #poursuites contre cinq des plus grosses compagnies pétrolières du monde, a rapporté le New York Times (NYT).

    [...]

    Depuis le début, il y a six ans environ, de la vague de procédures de ce genre contre des firmes pétrolières et gazières, le secteur a cherché à contrer les attaques en justice en jouant sur la procédure.
    Mais cet effort a connu un revers majeur en mai quand la Cour suprême américaine a dans deux cas refusé d’examiner un appel, laissant de ce fait les plaintes suivre leur cours en justice. Les poursuites s’inspirent de celles engagées avec succès contre les grandes entrepreprises du tabac, ou contre l’industrie pharmaceutique dans le cas de la prolifération des opioïdes.

  • Utiliser en bioénergie 20% du bois des forêts gérées par les humains suffirait à stopper le réchauffement climatique – MAGAZINE ET PORTAIL FRANCOPHONE DES BIOÉNERGIES
    https://www.bioenergie-promotion.fr/97494/utiliser-en-bioenergie-20-du-bois-des-forets-gerees-par-les-hum
    https://www.youtube.com/watch?v=SM8QQa6T8g0


    Le film est notre réponse à la grande quantité de fausses informations et aux campagnes « Better Buy Fossils » qui sont actuellement diffusées à l’occasion des négociations finales dans l’UE sur l’expansion des énergies renouvelables et l’élimination progressive des combustibles fossiles. Cela montre comment la gestion durable des forêts, la protection du climat, la construction bois et la transition énergétique sont étroitement liées et comment nous pouvons éliminer progressivement le pétrole, le gaz naturel et le charbon ensemble », explique Franz Titschenbacher, président de l’Association autrichienne de la biomasse
    #énergie #biomasse

  • Quelques heures avec un participant à l’Atelier Paysan, éleveur agriculteur paysan boulanger, et qui construit des trucs low tech en partant dans tous les sens (moutons, chèvres, maraichage, céréales, boulangerie, poules, canards, verger, agrumes, toutes les constructions, parabole solaire, four à pain, biogaz, réacteur Jean Pain amélioré…)

    Il a construit une MAISON SOUS SERRE en TERRE PAILLE pour moins de 15000 EUROS en AUTONOMIE - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=Dx2Ctthz63A

    Son livre sur le biogaz
    https://www.terran.fr/produit/47/9782359810493/le-biogaz

    Livre sur la maison à 15000€ à venir.

    #agriculture #élevage #paysan #low_tech #autonomie #énergie

    • Oui il est assez fou fou hyper actif sympathique pas dogmatique. Ça donne envie de s’y mettre.

      Après en vrai, sur le temps de travail réel je pense qu’il sous estime pas mal, ou alors lui et ses copains sur son chantiers sont tous très « efficaces ! ».

    • Je pense que ça doit correspondre pour des gens qui s’y connaissent déjà pas mal. Mais du coup ça donne quand même le temps si c’était une technique reconnue officiellement par l’État et qu’elle pouvait donc être « industrialisée », et faite par des pros, pas que en autoconstruction. Si des pros pouvaient vendre ça, en une semaine t’aurais une maison complète, posée, isolée, et avec presque pas d’emprise au sol. Après évidemment faut ajouter la plomberie et l’électricité, qui prennent quand même un moment (quoi que pour des pros ça peut aller vite aussi SI les plans sont bien faits d’avance).

    • @rastapopoulos
      donc si je comprends bien, ce qui empêche la possibilité que des pros vendent ce genre de service c’est toutes les normes et lois en vigueur (française en l’occurrence).

      Qu’est ce qu’on a comme autres références sur ces différentes façons de construire et habiter - et sur ce qui l’interdit ? Notamment roulotte, yourte, cabane, etc...

    • Il y a le code de l’urbanisme et les PLU (plans locaux d’urbanisme à la discrétion des maires) qui rajoutent une couche de complexité à la chose.

      Quelques liens concernant les habitations légères de loisir (HLL) et les résidences mobiles de loisir (RML)
      (À remarquer que ces structures légères sont toujours considérées comme appartenant au domaine du loisir alors que pour certaines personnes - de plus en plus nombreuses au demeurant, ces habitations constituent une nécessité économique)

      https://blog.urbassist.fr/installer-un-mobil-home-sur-terrain-prive

      https://droitsurterrain.com/terrains-loisirs-zone-naturelle

      https://droitsurterrain.com/chalets-mobilhomes-et-autorisations

      https://fabriquersayourte.fr/reglementation-yourte

      Maintenant, la construction décrite (et bien documentée) dont parle la vidéo n’entre pas dans ces catégories. Pas d’autre choix que de s’attaquer à la lecture du code de l’urbanisme.
      https://www.legifrance.gouv.fr/codes/texte_lc/LEGITEXT000006074075

    • Ici, c’est sans guère de doute l’activité agricole qui ouvre à des souplesses quant à la possibilité de construire sans avoir à faire mine d’être mobile pour respecter la loi. cheval de Troie : je connais des cas où pour en jouir, des gens préparent des diplômes agricoles afin d’acquérir du #foncier à prix raisonnable, et prétendent vouloir cultiver (pour la vente, comme le stipule la loi...) tel ou tel machin, éventuellement pas trop contraignant (herboristerie par ex.), afin de disposer d’un habitat populaire hors acheloume et taudis. c’est du taf (formation, administration, dossier de projet, emprunt, construction, aménagement) de castors 2.0, pas ceux qui font « barrage » dans les urnes, ceux prennent le monde tel qu’ils l’ont trouvé.

      edit : rien ne prouve que ce gars dispose d’un permis de construire autre chose qu’un bâtiment agricole (y mettre la maison serait alors aussi une belle embrouille à l’encontre des norme). la reconnaissance « officielle » ("taf avec des institutions" sur les expérimentations biomasse) et tacite (il bosse, il produit, et même il vend) est aussi à construire. là-aussi, j’ai vu de cas où il a fallut d’abord démontrer deux ou trois ans de taf sur place pour limiter le risque d’embrouille légale sur la pérennisation dun habitat. toute personne du coin doit reconnaître une légitimité à ce qui a lieu, sous peine de poukaveries et d’attitude hostile de la commune. c’est long. et tout compte fait cela exige comme il se doit beaucoup de ressources, de singularité et de coopération, que de pallier le manque d’argent et de contourner la loi en limitant les risques.
      #habiter_le_monde #technocratie #logement

    • C’est très sympa à écouter, avec l’esprit autoconstructeur qui ne s’embarrasse pas des détails, très pertinent.

      Même si c’est contradictoire avec le fait de vouloir une toiture plate et en plus végétale, pour le coup ce sont des complications inutiles qui rendent le résultat peu robuste dans le temps. Tout ce qui est enduit terre sur les murs prend un temps extraordinairement long si c’est fait à la main (quand il cite une durée d’une semaine à plusieurs, ça me paraît pas possible, ou alors c’est projeté avec une machine).
      La quantité de terre mise en toiture est assez folle (mais nécessaire pour avoir un confort d’été comme la maison est sous une serre).
      Globalement toute la technique repose sur des engins de levage, il faut être à l’aise avec si jamais on en loue pour le faire soi-même, il faut avoir de la place pour tourner autour avec.
      Bref, le résultat est bizarre, car finalement c’est assez sophistiqué par rapport à des constructions bois plus classiques réalisables avec des éléments manuportables.

  • Frankenstream - Culture et pop | ARTE
    https://www.arte.tv/fr/videos/RC-023064/frankenstream

    « Frankenstream » rencontre les pères fondateurs du stream, ausculte son histoire et sa conquête du monde pour finalement interroger notre aveuglement face à la pollution numérique. Collage d’archives, d’interviews et de données, le récit offre une effrayante plongée dans cette technologie, miroir de nos propres excès sur internet.

    #streaming #documentaire #arte #écologie #énergie #internet

  • Why Europe can’t quit Russian energy | Financial Times
    https://www.ft.com/content/673ef546-5bf3-40d2-b61e-1d9c9abaff72

    Alice Hancock
    Hey, Marc.

    Marc Filippino
    Get me up to speed about what’s going on with the EU’s energy supply. Why the jump in imports?

    Alice Hancock
    So the jump in imports has come as the EU has struggled to move away from Russian piped gas, which was cut at various stages last year as a result of Moscow’s invasion of Ukraine. You know, the EU has gone abroad and gone, “Oh my god, we need to go and find lots of this shipped liquefied natural gas”. It just so happens obviously Russia is a big exporter of this stuff and the EU needs it. And you know, when supplies are tight in the world, then you have to take all the inputs you can get. But I have to admit that this is obviously much, much lower than what the bloc was getting through the pipelines.

  • Miguel Amorós, Crise agricole et dilemme énergétique, 2023 – Et vous n’avez encore rien vu…
    https://sniadecki.wordpress.com/2023/08/24/amoros-agricole-fr

    L’agriculture industrielle est une agriculture sans agriculteurs. On dira la même chose de l’élevage intensif des macro-fermes. Les effets positifs de l’un et de l’autre se sont avérés être une augmentation sensible de la production et une baisse des prix qui ont conduit à une expansion démographique urbaine. Les aspects négatifs sont pires : abandon des terres et émigration vers les villes, perte des savoirs et savoir-faire, disparition ou privatisation des variétés locales, déforestation et destruction de la faune, production de déchets non recyclables, plus grande résistance des parasites et émergence de nouvelles maladies des plantes, disparition de la couche fertile du sol, surexploitation des aquifères, contamination des sols et de l’eau et dégradation de la qualité des aliments. L’argument majeur en faveur de la monoculture industrielle et de l’élevage intensif a été l’éradication de la faim dans le monde, une promesse clairement non tenue.

    […]

    Il n’y a pas de transition d’une société basée sur un modèle énergétique centralisé, industriel et extractiviste vers un monde décentralisé, désurbanisé et respectueux de la terre et de la nature. La société capitaliste d’après la transition se veut la même que la précédente, structurée de la même manière mais avec un discours écologique. Le capital n’a pas d’idéologie fixe, pas de langage particulier ; la seule préoccupation des dirigeants, soudain soucieux d’écologie, ce sont les affaires. Elles gravitent désormais autour du vert.

    […]

    Cette association obligatoire interroge le caractère renouvelable de l’énergie produite dans les «  parcs  », les «  jardins  » et autres «  fermes  », d’autant plus que, ne l’oublions pas, les matériaux industriels utilisés dans leur construction grèvent le bilan carbone des usines : béton armé et acier pour les fondations, aluminium et cuivre pour l’évacuation dans les lignes à haute tension, plastique renforcé de fibre de verre ou de carbone pour les «  lames  » ou pales, terres rares pour les aimants permanents des rotors (terres rares dont l’extraction et la purification sont des processus très polluants), wafers de polysilicium et films de métaux, peu abondants, semi-conducteurs pour les panneaux solaires (dont certains sont toxiques comme l’arsenic et le cadmium), matériau pour les supports et onduleurs de courant, lithium et cobalt pour les batteries, etc. Si l’on ajoute à cela les terrassements, excavations et autres travaux d’installation et d’entretien, qui se répètent au moment du démantèlement, c’est-à-dire après vingt ou trente ans, plus le recyclage problématique de la ferraille, on aura le tableau complet de la possibilité réelle de renouvellement d’un type d’énergie qu’il serait plus juste d’appeler «  énergie alternative dérivée des énergies fossiles  ». Ne parlons pas du caractère «  propre  » des autres énergies considérées comme renouvelables comme celles issues de la combustion de la biomasse ou des bio-carburants, et de l’énergie hydro-électrique elle-même. Bref, les énergies renouvelables ne sont qu’un mirage. Elles ne résolvent en rien la crise. Elles ont un impact environnemental important et peu d’impact économique local, ne créent pas d’emplois, menacent les forêts et les cultures, causent des dommages au paysage et à la faune et contribuent autant que l’agro-industrie à la désertification des campagnes espagnoles. Elles ne profitent qu’aux oligopoles énergétiques et aux groupes financiers, introduisent des dépendances technologiques inutiles, et qui plus est, ne sont même pas renouvelables.

    […]

    ans une incroyable dépense de ressources, la société de la consommation irresponsable entrerait dans un net déclin, auquel les dirigeants répondraient en recourant éventuellement aux armes. Il est donc vain de s’efforcer de trouver une solution pacifique à la crise par une «  décroissance économique planifiée démocratiquement  » – par qui ? – comme si l’économie mondiale et les agglomérations urbaines pouvaient accepter de bon gré leur extinction. La production d’énergie et de nourriture ne peut être considérée comme un phénomène sans rapport avec le marché, le système financier et le fait métropolitain.

    […]

    Tant que le tissu social ne se recomposera pas en dehors des institutions et contre elles, la défense du territoire sera faible et cherchera des compromis avec le développementisme sur la base d’une demande de moratoire temporaire ou de réduction de la taille des projets.

    #Miguel_Amoros #transition #énergie #écologie #critique_techno #urbanisme #agriculture #nourriture #démocratie

  • “Così le multinazionali occidentali non pagano le tasse in Mozambico”

    Le grandi società estrattive approfitterebbero dei trattati firmati da Maputo con paradisi fiscali come Mauritius o Emirati Arabi Uniti. Il centro di ricerca indipendente SOMO stima che cinque compagnie -inclusa Eni- eviteranno di pagare imposte per un valore compreso tra 1,4 e due miliardi di dollari. A proposito di “Piano Mattei”

    Per via dei trattati fiscali siglati dal Mozambico con diversi Paesi stranieri diverse multinazionali -tra cui le società fossili TotalEnergies ed Eni- eviteranno di versare circa due miliardi di dollari di tasse al governo di Maputo: una cifra superiore a quanto spende il Paese africano per la sanità in un anno intero. Nello specifico, le due aziende europee “non pagano la loro giusta quota dal momento che fanno transitare i propri investimenti attraverso società di comodo negli Emirati Arabi Uniti”, come denuncia il report “The treaty trap: tax avoidance in Mozambique’s extractive industries” (La trappola del trattato: l’elusione fiscale nell’industria estrattiva in Mozambico) pubblicato il 21 luglio dal Centro di ricerca olandese sulle multinazionali SOMO.

    Il meccanismo che permette alle società di gas e petrolio (ma non solo) di arricchirsi a dismisura era già stato al centro di un dettagliato rapporto “How Mozambique’s tax treaties enable tax avoidance“, pubblicato lo scorso marzo sempre da SOMO e dal Centro mozambicano per la democrazia e lo sviluppo (Cdd) e del quale avevamo già scritto. Il report denuncia come la rete di trattati fiscali siglati dal Mozambico stia privando il Paese di centinaia di milioni di dollari di entrate ogni anno, a causa degli accordi stretti con paradisi fiscali come Mauritius ed Emirati Arabi Uniti. Secondo le stime delle due organizzazioni, solo nel 2021 il Paese africano avrebbe perso circa 390 milioni di dollari in mancato gettito fiscale.

    In questo nuovo rapporto SOMO evidenzia come TotalEnergies ed Eni abbiano approfittato del trattato fiscale siglato dal governo di Maputo con Abu Dhabi, creando società di comodo negli Emirati Arabi Uniti. “Gli investimenti sono sostenuti da prestiti di banche d’investimento pubbliche, agenzie di credito all’esportazione e banche commerciali di tutto il mondo. Se i prestiti per questi megaprogetti non fossero passati attraverso gli Emirati Arabi Uniti, il Mozambico avrebbe potuto applicare una ritenuta fiscale del 20% su quasi tutti i pagamenti degli interessi, per un importo che oscilla tra 1,3 e due miliardi di dollari”, osservano i ricercatori di SOMO.

    Accuse a cui la società italiana guidata da Claudio Descalzi ha risposto dichiarando che “come contribuente, Eni opera nel pieno rispetto del quadro legislativo e fiscale locale e internazionale. I progetti di Eni nei Paesi in cui è presente generano benefici economici e sociali a livello locale in termini di tasse, occupazione, formazione e progetti sociali, formazione e progetti sociali -si legge nella nota pubblicata nel report di SOMO-. Inoltre, le Linee guida fiscali di Eni assicurano una corretta interpretazione della normativa fiscale con il divieto di intraprendere operazioni fiscalmente aggressive. Il Mozambico, a seguito dei progetti a cui Eni partecipa, sta diventando un importante attore globale nel settore del Gas ‘naturale’ liquefatto (Gnl)”.

    I giacimenti di gas interessati dalle operazioni dei due colossi europei si trovano al largo della provincia di Cabo Delgado, nel Nord del Paese: un’area economicamente emarginata e impoverita, dove gli investimenti miliardari per lo sfruttamento dei combustibili fossili non hanno portato alcun beneficio alla popolazione locale, alimentando invece le disuguaglianze. Dopo la scoperta dei primi giacimenti (tra il 2010 e il 2014) migliaia di persone hanno dovuto abbandonare i propri villaggi a causa delle operazioni industriali. La situazione è ulteriormente peggiorata a causa di una violenta insurrezione di matrice jihadista che dal 2017 ha provocato migliaia di morti e costretto milioni di persone alla fuga.

    Ma non ci sono solo le società del settore degli idrocarburi al centro dell’attenzione. SOMO ha infatti analizzato le pratiche fiscali di alcune aziende minerarie come la britannica Gemfields, che estrae rubini nel distretto di Montepuez (sempre nella provincia di Cabo Delgado), e l’irlandese Kenmare Resources, che opera in una miniera di titano a Moma (nel Nord-Est del Paese). Entrambe controllano le loro operazioni in Mozambico dalle Mauritius, approfittando di un trattato fiscale che gli avrebbe permesso di evitare circa 20 milioni di dollari di ritenute sui dividendi tra il 2017 e il 2022.

    Infine c’è la gestione del corridoio logistico di Nacala: una rete ferroviaria lunga 912 chilometri utilizzata per il trasporto di carbone delle miniere nella provincia di Tete (nel Mozambico occidentale) fino al porto di Nacala, affacciato sull’oceano Indiano, sulla costa orientale. L’infrastruttura è controllata al 50% dalla compagnia mineraria brasiliana Vale e dalla società elettrica giapponese Mitsui & Co. SOMO ritiene che le due aziende abbiano evitato di versare nelle casse del governo di Maputo circa 96,9 milioni di dollari tra il 2016 e il 2020: “Ciò è stato possibile reindirizzando i prestiti attraverso società di intermediazione con sede negli Emirati Arabi Uniti per trarre vantaggio dal trattato fiscale tra gli Emirati Arabi Uniti e il Mozambico, che riduce dal 20% a zero l’aliquota applicabile per la ritenuta alla fonte sugli interessi in Mozambico”, si legge nel report.

    Il sottosuolo del Mozambico è ricco di minerali che possono svolgere un ruolo fondamentale nella transizione energetica. E, nel contesto dell’esplosione della domanda globale di queste materie prime, è fondamentale affrontare tempestivamente il tema dell’evasione fiscale -avverte SOMO- per evitare che anche in questo ambito si ripeta quello che è successo con i combustibili fossili. “È indispensabile che il Mozambico abbandoni questi trattati fiscali iniqui, ponendo un freno all’elusione fiscale delle imprese e salvaguardando gli interessi della popolazione -ha spiegato Nelsa Langa, assistente di ricerca presso il Centro mozambicano per la democrazia e lo sviluppo-. Dovrebbe liberarsi da questi trattati fiscali obsoleti, che costano molto al Paese e forniscono pochi benefici”.

    Il ricercatore di SOMO Vincent Kiezebrink aggiunge che “le multinazionali devono smettere di abusare di questi trattati fiscali per evitare di pagare le tasse in uno dei Paesi più vulnerabili del mondo. E i governi dei paradisi fiscali come gli Emirati Arabi Uniti e le Mauritius devono permettere al Mozambico di rinegoziarli”. L’esperienza di Paesi come Senegal, Kenya, Lesotho e Ruanda -che hanno rinegoziato o cancellato con successo gli accordi fiscali con le Mauritius- dimostra che è possibile cambiare questa situazione.

    https://altreconomia.it/cosi-le-multinazionali-occidentali-non-pagano-le-tasse-in-mozambico
    #multinationales #pétrole #évasion_fiscale #fisc #Eni #industrie_pétrolière #Mozambique #île_Maurice #TotalEnergies #total #Emirats_arabes_unis #Abu_Dhabi #gaz #énergie #extractivisme

    • Oil and gas multinationals avoid up to $2 billion in taxes in Mozambique

      TotalEnergies and ENI are set to avoid up to $2 billion in withholding taxes in Mozambique – more than the country’s annual healthcare spending – research by SOMO and CDD reveals. The oil and gas giants fail to pay their fair share of taxes in the African country because they rout their investments through letterbox companies in the United Arab Emirates (UAE). Mozambique could prevent these practices by cancelling or renegotiating its outdated tax treaties with tax havens like the UAE and Mauritius. Several other African countries have successfully done so already.

      TotalEnergies (France) and ENI (Italy) lead two megaprojects in Mozambique to exploit gas reserves in the northern province of Cabo Delgado, constituting the biggest investments in Africa to date. Both multinationals established letterbox companies in the UAE to channel their consortium’s multi-billion-dollar investments, taking advantage of the 0 % interest withholding tax rate in its tax treaty with Mozambique. The investments are backed by loans from public investment banks, export credit agencies and commercial banks worldwide. If the loans for these megaprojects had not been routed through the UAE, Mozambique could have charged a 20 per cent withholding tax on nearly all related interest payments, which amounts to $1.3 – $2 billion.
      publication cover - The treaty trap: tax avoidance in Mozambique’s extractive industries
      Publication / July 21, 2023
      The treaty trap: tax avoidance in Mozambique’s extractive industries
      The miners

      The backdrop for these gas projects is Mozambique’s northernmost province of Cabo Delgado, an economically marginalised region where a violent insurgency has wreaked havoc since 2017. The discovery of gas and the resulting increase in inequality in the area has been a key driver behind the conflict.

      Treaty shopping using complex corporate structures
      The use of UAE-based letterbox companies by TotalEnergies and ENI are just two examples of treaty shopping, depriving Mozambique of much-needed tax revenue. SOMO found similar tax avoidance structures by mining companies Vale, Kenmare and Gemfields, which are estimated to have avoided an $117 million in Mozambican taxes between 2017 and 2022. The tax treaties with the UAE and Mauritius are estimated to have cost Mozambique $315 million in 2021 alone, SOMO calculated in a March 2023 report.

      Following these revelations, SOMO delved into the details by studying the tax practices of specific companies in the Mozambican gas and mining sectors. Besides the gas projects, case studies include Gemfields, a UK miner extracting rubies in Montepuez and the Irish mining company Kenmare Resources, which operates the Moma titanium mine. On paper, both companies control their operations in Mozambique from Mauritius, taking advantage of a tax treaty that allowed them to avoid approximately $20 million in dividend withholding taxes between 2017 and 2022. Finally, there is the case of Vale and Mitsui & Co., who avoided approximately $96.9 million in interest withholding taxes associated with their Nacala Logistics Corridor between 2016 and 2020 through a financing structure routed via the UAE.

      Unfair and outdated tax treaties
      It is imperative that Mozambique steps out of these unfair tax treaties, curbing corporate tax avoidance and safeguarding its people’s interests. Nelsa Langa (Research Assistant at CDD): “Mozambique should free itself from these outdated tax treaties, which cost the country dearly while providing little benefit. Senegal, Kenya, Lesotho and Rwanda have all successfully renegotiated or cancelled tax treaties with tax havens Mauritius.”

      Mozambique is rich in natural resources, with vast deposits not only of fossil fuels but also minerals that are of key importance for the energy transition. Amidst the exploding demand for these minerals, it is crucial to address tax avoidance promptly to prevent replication.

      Vincent Kiezebrink (Researcher at SOMO): “Multinational companies need to stop abusing Mozambique’s tax treaties to avoid taxes in one of the world’s most vulnerable countries, and tax haven governments such as the UAE and Mauritius need to allow Mozambique to renegotiate these harmful tax treaties.”

      The Mozambican government has the tools to stop this widespread tax avoidance. By renegotiating or terminating its tax treaties with Mauritius and the UAE, it could limit companies’ opportunities for tax avoidance.

      https://www.somo.nl/oil-and-gas-multinationals-avoid-up-to-2-billion-in-taxes-in-mozambique

  • Europe’s nuclear reactors are getting old
    https://www.reuters.com/graphics/EUROPE-ENERGY/NUCLEARPOWER/gdvzwweqkpw

    Shaken by the loss of Russian natural gas since the invasion of Ukraine, European countries are questioning whether they can extend the lives of their ageing nuclear reactors to maintain the supply of affordable, carbon-free electricity — but national regulators, companies and governments disagree on how long the atomic plants can be safely kept running.

    #nucléaire #sécurité #énergie #visualisation

    • Illustration :
      Nucléaire : à la centrale du Tricastin, un premier réacteur autorisé à fonctionner jusqu’à cinquante ans

      Il s’agit d’une première pour le parc français. Pour faire face aux besoins croissants au cours des prochaines décennies, l’exécutif souhaite prolonger, dans la mesure du possible, tous les réacteurs « jusqu’à soixante ans, et au-delà ».

      https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/08/21/nucleaire-a-la-centrale-du-tricastin-un-premier-reacteur-autorise-a-fonction

    • et en même temps, qui aurait pu prédire l’allongement des autorisations de fonctionnement :-)

      « dans la mesure du possible » : impossible, pas français ! Il suffit de dissoudre les esprits chagrins, p.ex. l’IRSN :-p

    • En bas de cette page, le rapport d’instruction de l’ASN :
      https://www.asn.fr/l-asn-informe/actualites/poursuite-de-fonctionnement-du-reacteur-1-de-la-centrale-nucleaire-du-tricastin
      Alors il y a (au moins) un truc amusant (peut-être d’autres que je n’ai pas vus).
      Page 8 ils parlent des spécificités de Tricastin et entre autre du fait que

      Les viroles de la cuve du réacteur comportent des défauts de fabrication. Afin de vérifier qu’ils n’évoluent pas,
      ces défauts sont régulièrement contrôlés par des examens non destructifs par ultrasons tous les dix ans, lors
      de chaque requalification complète du circuit primaire principal, et lors de chaque visite approfondie, qui a
      lieu entre quatre et six ans après chaque requalification complète.

      (cette « spécificité » concerne les 4 tranches).
      Ok, donc il y a une faiblesse spécifique à Tricastin.

      On saute maintenant au chapitre concernant l’enquête publique, disposition obligatoire comme expliqué page 20 :

      Le dernier alinéa de l’article L. 593-19 du code de l’environnement dispose que les dispositions proposées par
      l’exploitant lors des réexamens des réacteurs électronucléaires au-delà de leur trente-cinquième année de
      fonctionnement sont soumises, après enquête publique, à autorisation de l’ASN

      Je vous laisse regarder le détail de la composition de la commission d’enquête, allons voir une partie de ses conclusions p22 :

      Une deuxième partie des observations porte sur le fait que les dispositions proposées par EDF ne sont pas
      spécifiques au réacteur 1 de la centrale du Tricastin et trouvent leur origine dans la phase générique du
      réexamen, et notamment la décision générique de l’ASN du 2 février 2023 [12]. Dans ce contexte, la commission
      d’enquête s’interroge sur la manière dont seront pris en compte l’apport du public, les conclusions de
      Commission d’enquête et l’avis des collectivités concernées

      (remarque : la « phase générique » concerne tous les réacteurs 900MW similaires à Tricastin (de mémoire : Bugey et Gravelines a minima, les autres 900 sont peut-être un chouia différents, il faudrait aller lire le rapport de la phase générique)

      Réponse de lASN :

      L’ASN constate qu’EDF n’a pas proposé de disposition spécifique au réacteur 1. Cette situation résulte
      notamment de l’absence de spécificité locale ou propre au réacteur 1 qui nécessiterait des dispositions
      spécifiques.

      Ah bon ? Ben et les viroles de cuve alors ? J’ai mal lu ?

      Notez comme ils jouent sur les mots entre
      – ce qui est générique
      – ce qui est particulier à Tricastin dans son ensemble
      – ce qui est particulier au réacteur 1 de Tricastin

  • Carbon cash machine

    As the world burns, shareholders are getting record cash pay outs from their fossil fuel investments. Cash earnings made by shareholders in the UK’s two largest oil companies BP and Shell are now triple the amount they were when the Paris Agreement was signed in December 2015.

    This is the headline finding of our new report written and researched in collaboration with Corporate Watch.

    The report uses a unique analysis of financial data to calculate the combined earnings of shareholders derived from dividend pay outs and share buybacks.

    We found that shareholders in BP and Shell have earned a total of £131 billion in dividends and share buybacks combined since the Paris Agreement was signed. And this is just the value of cash earnings; the value of their shares has risen significantly in this period.

    In the same period, the top 8 shareholders have significantly expanded their holdings in BP and Shell; those 8 companies alone have raked in a total of £28.7bn in cash earnings from both BP and Shell. The report analyses the environmental and social strategies of those top eight shareholders in BP and Shell and raises major questions about the failure of fossil fuel divestment strategies and market solutions to climate change.

    Those shareholders are not likely to be influenced by campaigners demanding divestment since they all use passive investment strategies. Passive investing is the strategy of buying and holding stocks and based on sector and market benchmarks, such as stock market indices such as Dow Jones, S&P 500 or Nasdaq. Passive investment strategies therefore involve fewer judgement calls and are more automated, making them less responsible to non-financial considerations.

    Asset management firms deploying passive investment strategies have ensured that the tidal wave of fossil fuel investment has not abated, despite growing demands for divestment. While some investors have decreased their shareholding in Shell and BP since 2016, a large majority have retained or increased their stakes in the two companies.

    The report concludes that we will not be able to stem the flow of oil unless we stem the flow of cash to rich investors. The report therefore raises fundamental questions about the limits facing divestment campaigns. While investment and divestment patterns will be explored in more detail in a follow-up report next month, the analysis we present here demonstrates that a move away from fossil fuels at a pace necessary to abate climate change is simply not possible while power is becoming even more concentrated in the hands of asset managers.

    https://ccccjustice.org/2023/08/08/carbon-cash-machine

    Pour télécharger le #rapport :
    https://ccccjustice.org/wp-content/uploads/2023/08/Carbon-Cash-Machine.pdf

    #énergies_fossiles #investissement #pétrole #combustibles_fossiles #énergie_fossile #BP #Shell #profits #dividendes #business

  • Vous voyez cette carte ?
    https://piaille.fr/@charles@akk.de-lacom.be/110808035782655614

    Elle représente le trafic maritime tel qu’il était il y a quelques minutes (source : marinetraffic.com).
    L’immense majorité de ces bateaux tourne aux fossiles.
    Et vous voyez les rouges ?
    Ils servent à transporter des carburants fossiles 🤷


    #climat

    #transport_maritime #carte #carburant #énergies_fossiles

  • Interdiction des chaudières à gaz - L’UFC-Que Choisir dénonce un projet lacunaire, au bilan environnemental incertain, et potentiellement très coûteux pour les consommateurs - Action UFC-Que Choisir - UFC-Que Choisir
    https://www.quechoisir.org/action-ufc-que-choisir-interdiction-des-chaudieres-a-gaz-l-ufc-que-chois

    L’UFC-Que Choisir ne peut que déplorer un simulacre de concertation. D’une part car au mépris des réponses qui seront apportées, la Première ministre s’est déjà prononcée pour une fin de la commercialisation de nouvelles chaudières à gaz dès 2026 (3). D’autre part, cette concertation appelle les parties prenantes à se positionner sur un calendrier de fin de commercialisation sans fournir aucune évaluation complète de l’impact environnemental d’une telle mesure. En effet, RTE ne publiera qu’en septembre, soit après la fin de la concertation, une étude visant à « évaluer correctement les nouveaux besoins d’électricité » notamment au regard des objectifs de décarbonation du bâtiment (4).

    • [Un point de vue d’ingénieur] Energie : « L’interdiction des chaudières à gaz peut avoir un impact positif »
      https://www.lemonde.fr/idees/article/2023/07/27/energie-l-interdiction-des-chaudieres-a-gaz-peut-avoir-un-impact-positif_618

      Plusieurs pays, régions et villes européennes ont déjà pris ce virage et annoncé des mesures d’interdiction des chaudières au gaz et au fioul, y compris en des lieux où les ventes de chaudières à gaz restent plus dynamiques que chez nous. Selon nos calculs, 6,5 chaudières à gaz ont été vendues pour mille habitants en 2022 en France, contre 8,4 en Allemagne et 25,7 aux Pays-Bas. Or, ces deux pays sont parmi ceux qui viennent d’interdire la vente de nouvelles chaudières à gaz individuelles à un horizon rapproché.

      Bien plus que les convecteurs, ce sont les pompes à chaleur électriques qui sont les solutions de chauffage les plus efficaces d’un point de vue énergétique, et les plus économiques à l’usage. Elles remplaceront les chaudières à gaz dans les maisons individuelles. Le mouvement est d’ailleurs largement amorcé. Les ventes connaissent une croissance spectaculaire, notamment celles des pompes à chaleur air-eau, qui peuvent se substituer simplement aux chaudières à gaz et se greffer sur les circuits d’eau et radiateurs préexistants.

      En France, leurs ventes ont presque doublé depuis 2020, pour atteindre 350 000 unités vendues en 2022.
      [...]

      Dernier reproche souvent adressé aux pompes à chaleur : leur prix. Plus élevé que celui des chaudières à gaz, il peut en effet constituer un frein à l’adoption. Mais les chiffres récemment cités dans des médias français, qui évoquent des montants pouvant atteindre 20 000 euros, ne sont pas du tout représentatifs.
      En France, le prix moyen pour un équipement de 8 kilowatts, une puissance classique pour une rénovation, était en 2021 de 8 900 euros, plus 1 800 euros de pose. En outre, les aides publiques sont généreuses, pouvant aller jusqu’à 9 000 euros pour les ménages les plus modestes, et les économies d’énergie permettent un retour sur investissement rapide.
      https://justpaste.it/8vscs

      #chauffage #chaudières_à_gaz #énergie #pompes_à_chaleur

    • Dans les immeubles collectifs, mettre une pompe à chaleur est galère. Certains y passent, parce qu’ils veulent la climatisation, et décident donc de prendre de la place sur leur balcon. Ils en profitent parfois pour en choisir une réversible, avec pompe à chaleur intégrée. Mais ça ne chauffe en général qu’une partie de l’appartement, la balcon étant rarement à proximité du point de raccordement de la circulation d’eau.

      In fine, tout cela va créer un abandon des canalisations de gaz. Et quand on sait ce que ça coûte de les entretenir, on se dit que tout abandonner maintenant signifie abandonner pour toujours. On te parle de mix énergétique, de résilience, de choix. Et on se coupe le bras en provoquant la destruction des infrastructures d’une des énergies les plus efficaces (relativement à la problématique du CO2 par rapport aux autres énergies fossiles). Parce qu’on te dit que les prochains EPR seront près dès demain et que le nucléaire va tous nous sauver. Y-a-t-il des gens qui ont remarqué que le Niger allait peut-être cesser de nous alimenter en Uranium à plus ou moins courte échéance ?

      Bref, comme Cortés, on brûle nos vaisseaux, pour limiter les alternatives.

    • Je veux dire : oui, arrêter toutes les énergies fossiles, ce serait cool.

      Mais là, ce n’est pas l’objectif ou alors, ils se disent que les lobbies y sont moins présents, et que ça va pouvoir passer. Les avions volent toujours, en toujours plus grand nombre, mais de toute évidence, les lobbys patronaux y sont puissants. Les bateaux flottent toujours, en toujours plus grand nombre. Les camions aussi, et on est encore fort loin de les alimenter en hydrogène, tellement le coût de l’hydrogène est élevé. Les trains, on continue de les démanteler et d’en limiter l’accès, alors même qu’on pourrait les faire rouler à l’hydrogène... mais on préfère mettre des caténaires pour les camions...

      Et donc les chaudières à gaz, qui sont plutôt efficientes, on va te me les interdire, et emmerder des gens qui n’ont rien demandé, et qui vont se retrouver à devoir pleurer auprès de leur proprio pour avoir qq chose qui fonctionne dans des lieux où il n’a jamais été anticipé qu’on devrait mettre un bloc de pompe à chaleur par appartement.

    • La pompe à chaleur est-elle adaptée aux immeubles collectifs ?
      https://www.climamaison.com/tendance/la-pompe-a-chaleur-pour-un-immeuble-collectif.htm

      L’installation de PAC est contrainte par un certain nombre d’éléments comme :

      – L’espace disponible pour la pose, notamment avec un local technique (ancienne chaufferie, ou en terrasse) et la place nécessaire en extérieur pour le ou les modules externes
      – L’isolation thermique du bâtiment : il est obligatoire, pour faire installer ce type de chauffage que le DPE ne classe pas la copropriété en E, F ou G. Des travaux de rénovation énergétique devront être envisagés au préalable pour forcer l’isolation thermique et la sobriété énergétique naturelle du bâtiment.
      – Que les lots soient équipés ou qu’il faille les équiper de radiateurs basse température, émetteurs uniquement compatibles avec les PAC standards sauf à passer avec des pompes à chaleur dites hautes températures.
      – La PAC peut aussi entraîner des nuisances sonores : il est important de connaître les règles d’urbanisme en la matière et de parer aux émissions de bruit en direct avec des protections et murs anti-bruit.
      – En cas de pose de split en extérieur appartement par appartement, solution multi-PAC air-air, ce qui modifie l’aspect de la façade du bâtiment, il est nécessaire d’obtenir au préalable une déclaration de travaux auprès de la mairie, sans quoi les travaux d’installation ne peuvent pas être déclenchés.

      Enfin, pour installer une PAC dans un immeuble collectif, il est obligatoire d’obtenir l’accord de la copropriété. Pour ce faire, il est donc nécessaire de mettre le point à l’ordre du jour d’une assemblée générale. La majorité de l’article 25 devra alors être respectée. C’est donc la majorité absolue des copropriétaires présents, absents et représentés qui sera alors indispensable.

    • Nombre de logements individuels et collectifs en France au 1er janvier 2022
      https://fr.statista.com/statistiques/486287/logements-individuels-collectifs-france

      Cette statistique présente le nombre de logements individuels et collectifs en France au 1er janvier 2022, en milliers. À cette date, sur un total d’environ 36,6 millions de logements en France métropolitaine, plus de 20 millions étaient des logements individuels.

      #géothermie ici, non pas des centrales (et leurs nuisances) mais du décentralisé. la proportion de logements individuels raccordés au gaz est trés probablement bien plus faible que dans les logements collectifs, où cela tend déjà à disparaître
      perso, j’ai bataillé pour que le probloc foute pas tout (eau chaude, cuisson) en électrique dans l’appart où je vis, sauf la chaudière à gaz qu’il a choisi d’installer pour le chauffage de l’immeuble, sans même isoler - malgré les subs ! - le toit sous lequel je vis (un four l’été)

      edit un biais, il y a des pays avec de très fortes ressources en électricité hydraulique (au Québec, par exemple, ce qui n’est pas sans poser d’autres problèmes), on peut (pourrait) imaginer de coincer au max les avions, les camions, les bagneules, et de ne pas s’appuyer sur des grosses installations centralisées (avec la déperdition électrique que celui induit) sans faire des EPR pour chaque bassin de population ! pour réduire drastiquement la conso d’énergie fossile productrice de gaz à effet de serre. et peut-être même le doit on (ce dont se fout ce gvt comme les autres)

  • Michael E. Mann, climatologue : « Le #climat ne cesse de se dégrader, et c’est déjà très grave. Mais rien ne prouve que des #points_de_non-retour aient été franchis »
    https://www.lemonde.fr/planete/article/2023/07/23/crise-climatique-a-l-echelle-de-la-civilisation-humaine-nous-entrons-dans-un

    Michael E. Mann, directeur du centre pour les sciences et l’environnement de l’université de Pennsylvanie (Etats-Unis), réfute l’idée d’une accélération du réchauffement, mais prévient que nous pourrions franchir des points de bascule si nous continuons à utiliser des #énergies_fossiles.

    #paywall

  • L’Union des maires de l’Oise demande d’interdire l’irrigation des cultures alimentant les méthaniseurs Le courier Picard - Isabelle Veloso Vieira

    Faibles précipitations, chaleur, cours d’eau asséchés. Le département de l’Oise fait face à une période de sécheresse « inhabituellement précoce » depuis le mois de mars, selon la préfecture. Cette situation a mené l’Union des maires de l’Oise (UMO) à demander d’interdire l’irrigation des cultures intermédiaires à vocation énergétique (CIVE) d’été lors du comité de suivi de ressource en eau, le 6 juillet 2023. Ces cultures, souvent plantées entre deux récoltes, sont utilisées pour alimenter les méthaniseurs et produire du gaz.

    À l’échelle départementale, les CIVE représenteraient 1 à 2 % de l’ensemble des cultures, selon Régis Desrumaux, président de la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA). Leur irrigation est déjà interdite dans quatre zones du département classées en « crise ». L’UMO demande que cette interdiction soit étendue aux secteurs classés en « alerte » et « alerte renforcée ».

    Une demande renouvelée
    « C’est une demande que j’avais déjà formulée en 2022 lors de la rédaction de l’arrêté-cadre sécheresse départemental mais elle est restée sans réponse. Je l’ai renouvelée car l’arrêté-cadre sécheresse national va être mis à jour », explique Stanislas Barthélémy, représentant de l’UMO le jour du comité. Cette proposition, le Regroupement des organismes de sauvegarde de l’Oise (ROSO), aussi présent le 6 juillet 2023, la soutien. Cela fait même plusieurs années que le ROSO défend cette position.

    Actuellement, l’arrêté préfectoral du 20 juin 2023 prévoit des restrictions d’usage de l’eau. L’irrigation des Cive n’est plus autorisée, sauf dérogation, dans les secteurs en situation de « crise », le niveau d’alerte sécheresse le plus élevé. Mais c’est toujours autorisé dans les secteurs en « alerte renforcée ».

    Des mesures insuffisantes
    Des mesures qui ne plaisent pas à l’UMO et au ROSO. « On souhaite que seules les cultures à visée alimentaire soient irriguées en temps de sécheresse », détaille Didier Malé, président du ROSO. Stanislas Barthélémy abonde : « Les secteurs en alerte et alerte renforcée devraient aussi être concernés par l’interdiction d’irriguer les CIVE », précise-t-il. « De même que les dérogations en secteur de crise ne devraient pas être autorisées », ajoute le maire de Longueil-Sainte-Marie.

    Une demande que ne comprend pas le président de la FDSEA 60, Régis Desrumaux. « L’irrigation y compris des CIVE est interdite dans les secteurs sous haute tension et les dérogations sont compliquées à obtenir car très cadrée par la préfecture. Donc il n’y a pas de débat à avoir », s’exclame l’agriculteur. La préfecture, elle, ne mentionne pas de dérogations concernant les CIVE. En revanche, des « dispositions exceptionnelles et des dérogations  » sont prévues dans l’arrêté-cadre sécheresse pour certaines productions légumières prioritaires.

    Les agriculteurs font des efforts
    Ces restrictions auraient un impact financier important pour les agriculteurs qui sont les premiers, selon le président de la FDSEA, à faire des efforts. « Ils entretiennent de près le matériel d’irrigation pour éviter les fuites. Ils font aussi en sorte d’irriguer à des horaires adaptés. », rappelle Régis Desrumaux. Des efforts que reconnaît Stanislas Barthélémy : « Certains agriculteurs décident eux-mêmes de ne pas irriguer les CIVE quand il n’y a pas d’enjeu financier particulier  ». Des initiatives individuelles positives mais insuffisantes, selon le ROSO et l’UMO, qui en demandent plus.

    #énergies_vertes #eau #méthaniseurs #Oise #Gaz #agriculture #irrigation #sécheresse #gaspillage

    Source : https://www.courrier-picard.fr/id433701/article/2023-07-19/lunion-des-maires-de-loise-demande-dinterdire-lirrigation-des-cultur

  • VW stellt weniger E-Autos her – der Anfang vom Ende ?
    https://www.telepolis.de/features/VW-stellt-weniger-E-Autos-her-der-Anfang-vom-Ende-9217944.html?seite=all

    L’industrie automobile d’Allemagne est en train de perdre le marché chinois. En même temps elle sait pas satisfaire la demande de ses clients allemands qui achètent de plus en plus de voitures asiatiques. C’est le résultat du lobbying de l’industrie fossile et de l’abandon du fournisseur de carburant bon marché russe. Étant donné que l’industrie automobile est le noeud central du réseau industriel et économique allemand les perspectives sont plutôt sombres pour l’entière économie allemande.

    17.7.2023 von Hans-Josef Fell - Deutsche Autokonzerne verlieren den Anschluss bei E-Mobilität. Während man gegen höhere Emissionsgrenzwerte vorgeht, schreiten China und USA voran. Droht ein Niedergang wie bei der deutschen Solarindustrie?

    Angesichts angeblicher Kaufzurückhaltung bei E-Autos hat der VW-Vorstand beschlossen, die Produktion von E-Autos im Werk Emden zu drosseln.

    Als Gründe werden eine Verringerung der Förderung in Deutschland sowie hohe Strompreise angegeben. Diese Begründung ist nicht überzeugend, insbesondere angesichts der Tatsache, dass die Strompreise in den letzten Wochen und Monaten weiter gesunken sind und Volkswagen nicht nur in Deutschland E-Autos verkauft.

    Hans-Josef Fell ist Präsident der Energy Watch Group und Mitautor des Erneuerbaren-Energien-Gesetzes.

    Besonders bemerkenswert ist jedoch, dass der Absatz von E-Autos auch in Deutschland rasant steigt. Das Kraftfahrt-Bundesamt (KBA) hat die Zulassungszahlen für Juni veröffentlicht – und somit auch die Halbjahresbilanz für die erste Hälfte 2023. Demnach wurden in Deutschland im Juni knapp 54.000 vollelektrische Fahrzeuge zugelassen, was einem Plus von 64 Prozent im Vergleich zum Vorjahresmonat entspricht.

    Ihr Anteil an den Gesamtzulassungen betrug damit 18,9 Prozent. Im ersten Halbjahr sind somit knapp 32 Prozent mehr Elektroautos zugelassen worden als noch im Vorjahr.

    Für viele Beobachter kommt die Schwäche im Verkauf von Volkswagen-E-Autos nicht überraschend und sie sehen die Gründe in der schlechten Aufstellung von VW gegenüber der Konkurrenz aus Fernost und Tesla. Obwohl VW aktuell etwa 19 Prozent am innerdeutschen E-Automarkt hält, scheint dies für den Konzern offensichtlich nicht ausreichend zu sein, weshalb die Produktion gekürzt werden musste.

    Deutsche Hersteller sind im E-Auto-Kleinwagensegment sowie bei der für E-Autos besonders wichtigen Softwareausstattung insgesamt nicht so gut aufgestellt wie die ausländische Konkurrenz. Obwohl VW bidirektionales Laden angekündigt hat, konnte mir das Unternehmen kein bidirektional ladefähiges Auto anbieten, als ich eines kaufen wollte.

    Deshalb entschied ich mich für einen Nissan Leaf. VW hat zwar vor Jahren eine große Politik für E-Autos angekündigt, kann jedoch offensichtlich nicht mit der Konkurrenz aus Fernost und Tesla mithalten.

    Das zeigt sich insbesondere auch im großen chinesischen E-Mobilmarkt. VW und erst recht die anderen deutschen Automobilkonzerne können dort kaum Fuß fassen. Nicht nur die Chinesen wollen mehr als nur einen fahrbaren Untersatz, sie möchten eher ein fahrendes Smartphone. Die Chinesen kaufen daher kaum deutsche E-Autos, was besonders problematisch ist, da VW dadurch einen weiteren großen Absatzmarkt neben Europa verliert.
    Union und Autolobby gegen höhere Emissions-Grenzwerte in EU

    Der Hauptgrund dafür liegt darin, dass deutsche Hersteller, insbesondere VW und die mit ihnen verbundenen konservativen Politiker aus Union und FDP, immer noch am fossilen Verbrennungsmotor festhalten. Dadurch wird die E-Mobilität nicht in dem Maße verfolgt, wie es beim Verbrennungsmotor der Fall ist.

    Anstatt sich uneingeschränkt der emissionsfreien Mobilität zuzuwenden, lobbyieren die deutschen Konzerne auf europäischer Ebene erneut aggressiv gegen Vorschläge der EU-Kommission zur Verschärfung der Emissionsgrenzwerte von Autos. Der CDU-Europaabgeordnete Jens Gieseke bezeichnete den von Frans Timmermans, dem EU-Chef für den Grünen Deal, vertretenen Regulierungsansatz als „schädlich für den Wirtschaftsstandort Europa“.
    Der Verbrennungsmotor: Hypothek der deutschen Automobilindustrie

    Dabei ist es genau umgekehrt. Gerade weil die deutschen Konzerne, allen voran VW, sich zu lange gegen saubere Autos gewehrt haben – ja sogar mit Schadstoffsoftware betrogen haben –, geraten sie nun in Schwierigkeiten. Sie können schlichtweg nicht mit der rasant wachsenden globalen Nachfrage nach emissionsfreien Autos mithalten.

    Der globale Markt für Elektrofahrzeuge wächst sehr schnell. Schon bald wird weltweit jedes fünfte verkaufte Auto elektrisch sein.

    Mit diesem Wachstum schrumpft automatisch der Markt für schmutzige Verbrennungsmotoren, und wer wie VW nicht bei emissionsfreien Antrieben mithalten kann, verliert dann eben insgesamt Marktanteile.

    Selbst nachdem Rupert Stadler, der ehemalige Vorstand von Audi, wegen Betrugs im Abgasskandal verurteilt wurde und alle Vorwürfe gestanden hat, scheinen die führenden Manager der deutschen Automobilbranche nicht aus diesen Fehlern zu lernen und wollen weiterhin schmutzige, gesundheitsschädliche Autos bauen.
    VW und Co.: Kollateralschaden Lungenkrankheiten

    Schmutzige und krank machende fossile Autos verursachen jedes Jahr in Deutschland allein viele zehntausend Todesfälle aufgrund von Lungenerkrankungen. Laut einer neuen Studie, die kürzlich in „The Lancet“ veröffentlicht wurde, wird weltweit jeder sechste Todesfall auf Luftverschmutzung zurückgeführt.

    Gleichzeitig tragen diese Fahrzeuge zur Erderwärmung bei, was zu einer Zunahme von Hitzekranken und Hitzetoten führt. Dennoch wollen Union und FDP weiterhin auf schmutzige fossile Verbrennungsmotoren als Hauptgrundlage des Geschäftsmodells der europäischen Automobilkonzerne setzen.

    Gerade jetzt wäre die Stimme von Gesundheitsminister Lauterbach wichtig, um die Vorschläge der EU-Kommission zur Reduzierung der gesundheitsschädlichen Emissionen zu unterstützen. Doch auch hier herrscht, wie schon in der Vergangenheit, Schweigen, während die Kosten im Gesundheitswesen aufgrund von Kranken durch Luftverschmutzung und Klimaaufheizung weiter steigen.
    Neue Skandale um VW-Manager

    Anstatt sich endlich ihrer ökologischen Verantwortung zu stellen, nehmen die Skandale um die VW-Manager immer weiter zu. Es wurde nun aufgedeckt, dass einige verantwortungslose Manager Steuererleichterungen für ihre Flugreisen mit Privat- und Firmenjets ausnutzten.

    Statt sich ausreichend um Klimaschutz und die Entwicklung kundenfreundlicher sauberer Autos zu kümmern, die keine gesundheitlichen Schäden verursachen, haben sie Kunden und staatliche Behörden mit Betrugssoftware getäuscht und nutzen Steuererleichterungen für ihren luxuriösen Lebensstil mit Privat- und Firmenjets.

    Letztendlich fahren sie damit ihre eigenen Automobilkonzerne an die Wand, da die internationale Konkurrenz längst auf den unaufhaltsamen Zug der sauberen und umweltfreundlichen Elektromobilität aufgesprungen ist. Diese Einsicht scheinen viele deutsche Automanager nicht wirklich zu besitzen, während sie weiterhin auf den Verbrennungsmotor, der kaum noch eine Zukunft haben wird, setzen.

    Die Leidtragenden werden die vielen Beschäftigten bei VW und Co. sein, insbesondere auf mittleren Ebenen, wo hochengagierte IngenieurInnen die emissionsfreie Mobilität auch innerhalb der Konzerne vorantreiben. Jedoch werden auch sie letztendlich nicht in der Lage sein, den rasant wachsenden Wettbewerb aus Fernost und den USA abzuwehren und somit den Niedergang des VW-Konzerns zu verhindern.
    Chinesischer Erfolg bei E-Autos: Strenge Emissionsgrenzwerte

    Der Aufstieg der sauberen Mobilität in China wurde nicht zuletzt durch immer strengere Emissionsgrenzwerte geschaffen, die die deutschen Konzerne, sowie Union und FDP in der EU permanent verweigern. Die Drosselung der E-Mobilitätsproduktion von VW in Emden sollte ein letzter Warnschuss sein.

    Das Chinageschäft scheint für VW bereits weitgehend verloren zu sein, da zum 1. Juli 2023 neue Schadstoffgrenzwerte für Autos in China in Kraft getreten sind, die VW mit seiner Flotte kaum einhalten kann. Diese Grenzwerte, die Kanzlerin Merkel und Minister Gabriel im Jahr 2018 mit einem Besuch in Beijing noch verhindern wollten, hätten besser in deutsche Gesetze umgesetzt werden sollen, anstatt dem Lobbyismus der Abgasbetrüger von VW nachzugeben.

    Jetzt kann VW auf dem rasant wachsenden chinesischen Markt für E-Mobilität nicht mehr mithalten. Und nun erobern Hersteller aus Fernost und Tesla zunehmend auch den europäischen und deutschen Markt. Gleichzeitig drosselt VW die Produktion von E-Autos in Emden. Die Alarmglocken könnten nicht schriller klingen.

    Ich befürchte, dass die deutsche Automobilwirtschaft den Weg in den Niedergang einschlagen wird, ähnlich wie es vor zehn Jahren der aufblühenden Solarindustrie in Deutschland erging: ein weitgehender Zusammenbruch in Deutschland und ein Aufblühen in Fernost.

    Nur werden die Auswirkungen auf die Gesamtwirtschaft diesmal noch viel dramatischer sein, da die Automobilindustrie immer noch die größte Stütze der deutschen Industrie ist.

    Die Schuld daran tragen erneut vor allem Politiker aus der Union und der FDP, die bereits im Jahr 2012 die Solarindustrie wegen des Schutzes von Erdgas- und Kohlestrom nach China vertrieben haben. Selbst heute noch, wie am Beispiel des Europaabgeordneten Jens Gieseke (CDU) zu sehen ist, hören sie weiterhin nur auf den Lobbyismus verantwortungsloser Spitzenmanager von VW, anstatt sich endlich bedingungslos für Klimaschutz, Luftreinhaltung und saubere Mobilität einzusetzen.

    Hans-Josef Fell ist Präsident der Energy Watch Group und Mitautor des Erneuerbaren-Energien-Gesetzes (EEG). Von 1998 bis 2013 war er für die Grünen im Bundestag. Er hat zahlreiche Preise und Auszeichnungen für sein Engagement erhalten. Fell ist Botschafter für 100 Prozent Erneuerbare Energien und Sprecher der Bürgerinitiative Bürger Solarfabrik.

    #Allemagne #économie #énergie

  • Moins on mange, plus ils encaissent : l’inflation gave les bourgeois
    https://www.frustrationmagazine.fr/inflation-bourgeois

    C’est à n’y rien comprendre. C’est la crise, l’inflation reste très élevée, l’économie n’est ni remise du Covid ni de la guerre en Ukraine qui se poursuit. Et pourtant, les profits atteignent des records, les dividendes sont plus hauts que le ciel, et les milliardaires n’ont jamais accumulé autant de milliards. Si on n’y regarde […]

    • Moins on mange, plus ils encaissent : l’#inflation gave les bourgeois

      C’est à n’y rien comprendre. C’est la crise, l’inflation reste très élevée, l’économie n’est ni remise du Covid ni de la guerre en Ukraine qui se poursuit. Et pourtant, les profits atteignent des records, les #dividendes sont plus hauts que le ciel, et les #milliardaires n’ont jamais accumulé autant de milliards. Si on n’y regarde pas de plus près, on pourrait considérer comme paradoxale une situation qui est parfaitement logique. Pour accumuler les milliards, il faut accumuler les dividendes. Pour accumuler les dividendes, il faut accumuler les profits. Pour accumuler les profits, il faut appauvrir la population en augmentant les #prix et en baissant les #salaires réels. Ça vous parait simpliste ? Alors, regardons de plus près les chiffres.

      Selon l’INSEE, au premier trimestre de cette année, l’#excédent_brut_d’exploitation (#EBE) des entreprises de l’#industrie_agro-alimentaire (c’est-à-dire le niveau de profit que leur activité génère) a progressé de 18%, pour ainsi s’établir à 7 milliards d’euros. Les industriels se font donc de plus en plus d’argent sur le dos de leurs salariés et, plus globalement, sur celui des Français qui galèrent pour se nourrir correctement : les ventes en volume dans la #grande_distribution alimentaire ont baissé de 9% au premier trimestre 2023 par rapport à la même période l’année précédente. La #consommation en France est ainsi tombée en-dessous du niveau de 2019, alors que la population a grossi depuis de 0,3%. Selon François Geerolf, économiste à l’OFCE (Observatoire français des conjonctures économiques), cette baisse de la #consommation_alimentaire n’a aucun précédent dans les données compilées par l’Insee depuis 1980. Dans le détail, sur un an, on constate des baisses de volumes vendus de -6% l’épicerie, -3% sur la crèmerie, -1,6% pour les liquides, etc. Cela a des conséquences concrètes et inquiétantes : en avril dernier, l’IFOP montrait que presque la moitié des personnes gagnants autour du SMIC se privait d’un repas par jour en raison de l’inflation.

      Une baisse de la consommation pilotée par les industriels

      Comment les entreprises peuvent-elles se faire autant d’argent, alors que nous achetons de moins en moins leurs produits ? Tout simplement, car cette baisse de la consommation est pilotée par les industriels. Ils choisissent d’augmenter massivement leurs prix, en sachant que la majorité des gens accepteront malgré eux cette hausse, car ils considéreront qu’elle est mécaniquement liée à l’inflation ou tout simplement, car ces industriels sont en situation de quasi-monopole et imposent donc les prix qu’ils veulent (ce qu’on appelle le #pricing_power dans le jargon financier). Ils savent très bien que beaucoup de personnes n’auront par contre plus les moyens d’acheter ce qui leur est nécessaire, et donc que les volumes globaux qu’ils vont vendre seront plus bas, mais cette baisse de volume sera très largement compensée par la hausse des prix.

      Sur le premier trimestre 2023, en Europe, #Unilever et #Nestlé ont ainsi augmenté leurs prix de 10,7%, #Bonduelle de 12,7% et #Danone de 10,3 %, alors que l’inflation tout secteur confondu passait sous la barre des 7%. La quasi-totalité d’entre eux voient leurs volumes vendus chuter dans la même période. Les plus pauvres, pour lesquels la part de l’alimentaire dans la consommation est mécaniquement la plus élevée, ne peuvent plus se nourrir comme ils le souhaiteraient : la #viande et les #céréales sont particulièrement touchés par la baisse des volumes vendus. Certains foyers sautent même une partie des repas. Les #vols se multiplient, portés par le désespoir et les grandes enseignes poussent le cynisme jusqu’à placer des #antivols sur la viande et le poisson.

      Les hausse des profits expliquent 70% de la hausse des prix de l’alimentaire

      Comme nous avons déjà eu l’occasion de l’écrire, les hausses de profit des #multinationales sont déterminantes dans l’inflation que nous traversons. Même le FMI le dit : selon une étude publiée le mois dernier, au niveau mondial depuis 2022, la hausse des profits est responsable de 45 % de l’inflation. Le reste de l’inflation vient principalement des coûts de l’#énergie et des #matières_premières. Plus spécifiquement sur les produits alimentaires en France, d’après les calculs de l’institut La Boétie, « la hausse des prix de #production_alimentaire par rapport à fin 2022 s’explique à plus de 70 % par celle des profits bruts ». Et cela ne va faire qu’empirer : en ce début d’année, les prix des matières premières chutent fortement, mais les prix pratiqués par les multinationales poursuivent leur progression, l’appétit des actionnaires étant sans limites. L’autorité de la concurrence s’en inquiète : « Nous avons un certain nombre d’indices très clairs et même plus que des indices, des faits, qui montrent que la persistance de l’inflation est en partie due aux profits excessifs des entreprises qui profitent de la situation actuelle pour maintenir des prix élevés. Et ça, même la Banque centrale européenne le dit. », affirme Benoît Cœuré, président de l’Autorité de la concurrence, au Parisien.

      La stratégie des multinationales est bien rodée : augmenter massivement les prix, mais aussi bloquer les salaires, ainsi non seulement leur #chiffre_d’affaires progresse fortement, mais ils génèrent de plus en plus de profits grâce à la compression de la #masse_salariale. Les calculs sur longue période de l’Institut La Boétie donnent le vertige : « entre 2010 et 2023, le salaire brut horaire réel (c’est-à-dire corrigé de l’inflation) a baissé de 3,7 %, tandis que les profits bruts réels, eux, ont augmenté de 45,6 % ». Augmenter massivement les prix tout en maintenant les salaires au ras du sol permet d’augmenter le vol légal que les #actionnaires commettent sur les salariés : ce qu’ils produisent est vendu de plus en plus cher, et les patrons ne les payent par contre pas davantage.

      La Belgique a le plus bas taux d’inflation alors que les salaires y sont indexés

      L’une des solutions à cela est bien connue, et était en vigueur en France jusqu’en 1983 : indexer les salaires sur les prix. Aujourd’hui seul le SMIC est indexé sur l’inflation et la diffusion des hausses du SMIC sur les salaires plus élevés est quasi inexistante. Les bourgeois s’opposent à cette mesure en affirmant que cela risque de favoriser encore davantage l’inflation. Les statistiques prouvent pourtant le contraire : la Belgique est le pays affichant le plus bas taux d’inflation en avril 2023 (moins de 5% tandis qu’elle atteint 6,6% en France) alors que là-bas les salaires s’alignent automatiquement sur les prix. Il est urgent de mettre en œuvre ce genre de solutions en France. En effet, la situation devient de plus en plus intenable : la chute des #conditions_de_vies de la majorité de la population s’accélère, tandis que les bourgeois accumulent de plus en plus de richesses.

      Cela dépasse l’entendement : selon le magazine Challenges, le patrimoine professionnel des 500 plus grandes fortunes de France a progressé de 17 % en un an pour s’établir à 1 170 milliards d’euros cette année ! En 2009, c’était 194 milliards d’euros… Les 500 plus riches détiennent donc en #patrimoine_professionnel l’équivalent de presque la moitié de la #richesse créée en France par an, mesurée par le PIB. Et on ne parle ici que de la valeur des actions qu’ils détiennent, il faudrait ajouter à cela leurs placements financiers hors du marché d’actions, leurs placements immobiliers, leurs voitures, leurs œuvres d’art, etc.

      La #France au top dans le classement des gros bourges

      La fortune de #Bernard_Arnault, l’homme le plus riche du monde, est désormais équivalente à celle cumulée de près de 20 millions de Français et Françaises d’après l’ONG Oxfam. Sa fortune a augmenté de 40 milliards d’euros sur un an pour s’établir à 203 milliards d’euros. Ce type a passé sa vie à exploiter des gens, ça paye bien (à peine sorti de polytechnique, Bernard Jean Étienne avait pris la direction de l’entreprise de son papa). Au classement des plus grands bourges du monde, la France est donc toujours au top, puisque non seulement on a l’homme le plus riche, mais aussi la femme, en la personne de #Françoise_Bettencourt_Meyers (patronne de L’Oréal, 77 milliards d’euros de patrimoine professionnel). Mais il n’y a pas que le luxe de représenté dans ce classement, la grande distribution est en bonne place avec ce cher #Gérard_Mulliez (propriotaire des #Auchans notamment) qui détient 20 milliards d’euros de patrimoine ou #Emmanuel_Besnier, propriétaire de #Lactalis, le 1er groupe mondial de produits laitiers, qui émarge à 13,5 milliards.

      Les chiffres sont vertigineux, mais il ne faut pas se limiter à une posture morale se choquant de ces #inégalités sociales et appelant, au mieux, à davantage les taxer. Ces fortunes ont été bâties, et progressent de plus en plus rapidement, grâce à l’exploitation du travail. L’augmentation de valeur de leurs entreprises est due au travail des salariés, seul créateur de valeur. Tout ce qu’ils détiennent est ainsi volé légalement aux salariés. Ils doivent donc être pris pour cible des mobilisations sociales futures, non pas principalement parce qu’ils sont #riches, mais parce qu’ils sont les plus gros voleurs du monde : ils s’emparent de tout ce qui nous appartient, notre travail, notre vie, notre monde. Il est temps de récupérer ce qui nous est dû.

      https://www.frustrationmagazine.fr/inflation-bourgeois

      #profit #économie #alimentation #chiffres #statistiques

  • Le record du nombre d’avions commerciaux dans le ciel en un jour a été battu Fabien Grenon - RTS

    Alors que la semaine dernière a été la plus chaude jamais enregistrée dans le monde, le 6 juillet dernier constitue également une journée record concernant le trafic aérien. En effet, jamais autant d’avions commerciaux n’avaient jusqu’à ce jour sillonné la planète en 24 heures, selon FlightRadar24.

    A peine entamé, l’été 2023 est déjà celui de tous les records. Lors de la journée du 6 juillet, près de 134’000 vols commerciaux et environ 10’000 vols en jets privés ont été recensés dans le monde, a révélé le site spécialisé dans le trafic aérien mondial Flightradar24. Il s’agit du plus grand nombre de vols enregistrés en l’espace de 24 heures par le site de traçage de vols depuis sa création en 2007.


    « Nous avons suivi 134’386 vols commerciaux le 6 juillet », révélait à l’heure du bilan, le lendemain, FlightRadar24 sur les réseaux sociaux, prévoyant d’autres journées chargées cet été. « Plus de 20’000 vols sont en l’air en ce moment », a-t-il poursuivi.

    A noter que ce lundi, ce ne sont « que » 130’534 vols commerciaux, jets privés compris, qui ont volé dans le monde. Bien loin des quelque 58’200 vols comptabilisés en moyenne à cette période en 2020, en pleine pandémie de Covid-19 qui avait paralysé le monde entier.

    Record de températures
    Ce record survient alors que la semaine du 3 au 9 juillet a été la semaine la plus chaude jamais mesurée au niveau mondial, selon l’organisation météorologique de l’ONU. Le 6 juillet justement a été la journée la plus chaude, dépassant pour la première fois la barre de 17 degrés en moyenne. Le précédent record journalier datait du 24 juillet 2022, avec une température moyenne mesurée à 16,92 degrés.

    #pollution #gaspillage #co2 #trafic_aérien #Santé #énergie #vacances #chaleur #Airbus #aéroports #transports

    Source : https://www.rts.ch/info/monde/14167169-le-record-du-nombre-davions-commerciaux-dans-le-ciel-en-un-jour-a-ete-b