• Des centaines d’enfants à l’hôpital...

    Covid-19. Hôpital, enfants, infections... cinq chiffres qui montrent que la situation se dégrade en France
    https://www.ledauphine.com/sante/2022/01/21/hopital-enfants-infections-cinq-chiffres-qui-montrent-que-la-situation-s

    (date d’il y a 10 jours)

    Des centaines d’enfants à l’hôpital...

    A l’hôpital, les enfants représentent désormais une part de plus en plus élevée des admissions : près de 600 enfants de 0 à 9 ans, non éligibles à la vaccination, sont actuellement hospitalisés avec un Covid-19, dont une centaine en soins critiques. C’est six fois plus que les niveaux atteints lors des précédentes vagues.

    Des chiffres inquiétants, et qui ne montrent aucun signe d’amélioration. Parmi eux, là encore, Santé Publique France rappelle que le Covid-19 est la raison de leur hospitalisation dans « plus de 80% des cas ». Autrement dit, les situations d’un enfant venu pour une autre raison et testé positif à l’hôpital reste marginale.

    ... et 9 enfants décédés en 20 jours

    Les décès d’enfants sont aussi de plus en plus fréquents - même si les cas restent rares : sur les seules premières semaines de 2022, neuf jeunes patients Covid, âgés de moins de 10 ans, sont décédés à l’hôpital.

    Cela peut sembler « peu », mais c’est autant que sur la totalité de l’année 2021, et plus du double par rapport à l’année 2020 (4 décès)

    via @intempestive

    • reçu ce commentaire :

      Les chiffres ont doublé depuis cet article : sur janvier, 18 enfants et ados (moins de 19 ans) sont morts. Depuis le début de l’épidémie, 50. En ce moment, chaque jour, dans chaque avion de Covidés qui se crashe, il y a au moins un enfant. Et on attend la vague de PIMS qui se déclare 3 semaines après une infection au Covid chez les gosses.

      Et ce, sans compter les Covid longs pédiatriques (+/- 10% des malades) et les séquelles de réa. C’est une boucherie. De l’eugénisme à l’état pur. Déjà appliqué depuis le début aux ancien·nes, aux comorbides, aux pauvres, aux immunodéprimé·es (un pote s’autoconfine depuis 2 ans,
      pendant que les autres beuglent que le masque les prive de leur liberté).

      Véran commence à réagir :
      https://twitter.com/olivierveran/status/1488992310272704516. Mais seulement une fois qu’il y a 1/2 million de gosses officiellement contaminés (combien en plus qui passent sous les radars, je sais pas).

      Et. Pas. Un. Foutu. Article. [dans la presse]

    • Hier, journal de F3, début de journal, ça laisse parler un ponte du Conseil Scientifique qui dit que tout est différent, que Omicron est vraiment un autre virus, que vraiment, tout est différent, et c’est pour ça qu’on lève les restrictions.
      Et plus tard, même journal, ça parle (enfin), du covid long, avec des gens qui disent que oui, ça existe, que oui, il commence à y avoir des parcours de soin, que oui, il y a plusieurs centaines de milliers de personnes concernées.

      Et pour les enfants, on a le compte suivant qui en cause tous les jours :

      Covid Jeune sur Twitter
      https://twitter.com/CovidJeune/status/1488983726688243723

      Le 2 février 2022, sont hospitalisés covid+ :

      598 enfants de 0-9 ans [-23], dont 104 en réa [-2], 1 décès
      485 enfants/ados de 10-19 ans [-14], dont 50 en réa [+5]
      908 jeunes de 20-29 ans [-13], dont 69 en réa [-1]

      Source :
      @SantePubliqueFr

    • Our children are sitting ducks – BJGP Life
      https://bjgplife.com/our-children-are-sitting-ducks

      Children are now dying of Covid regularly, at a rate of about 2 or 3 per week. In fact, we’ve lost at least 133 children to Covid in the UK so far.

      My child probably won’t die of Covid, and yours probably won’t either, but in the next few days, someone’s child will.

  • Vaccination des 5-11 ans : visite d’un secrétaire d’État à Compiègne dans un centre... déserté Un râteau Romain Bénard
    https://actu.fr/hauts-de-france/compiegne_60159/vaccination-des-5-11-ans-visite-d-un-secretaire-d-etat-a-compiegne-dans-un-cent

    Le secrétaire d’État en charge de l’enfance et des familles a visité le centre de vaccination de Compiègne pour promouvoir la vaccination des 5-11 ans contre le Covid-19.

    https_ ://static.actu.fr/uploads/2022/02/whatsapp-image-2022-02-02-at-173018-960x640.jpeg
    Seules quelques personnes, dont des enfants, sont venus se faire vacciner mercredi matin. (©Romain Bénard)

    Le secrétaire d’État Adrien Taquet, en charge de l’enfance et des familles auprès du ministre des Solidarités et de la Santé, s’est rendu mercredi matin au centre de vaccination de Compiègne pour promouvoir la vaccination contre le Covid-19 de tous les enfants âgés de 5 à 11 ans. L’ouverture à cette tranche d’âge a débuté le 22 décembre 2021 en France.

    Alors que 67,8 % des habitants majeurs des #Hauts-de-France ont bénéficié une dose de rappel (souvent une troisième dose), seules quelques personnes attendaient de recevoir la leur ce mercredi matin, dont quelques enfants. Pourtant, depuis le 25 janvier dernier, l’accord d’un seul parent est suffisant pour vacciner les enfants de 5 à 11 ans, « les grands-parents peuvent aussi aller faire vacciner un enfant, avec l’accord de l’un des parents », insiste Adrien Taquet.


    Le secrétaire d’État a rencontré des militaires travaillant dans le centre de Compiègne. (©Romain Bénard)

    Des « risques de Covid longs »
    Le secrétaire d’État explique qu’au niveau national, la vaccination des enfants « s’accélère », ajoutant qu’il y a une montée en puissance : « on est à près de 700 centres qui permettent de vacciner les enfants, il y en aura de plus en plus ». Pour justifier cette accélération des vaccinations vers un public jeune, Adrien Taquet alerte sur des symptômes persistants : « on ne connait pas les effets du covid long sur les enfants, il y a un bénéfice pour les enfants de se faire vacciner ».

    Nombre de cas graves jeunes en réanimation : 0
    Depuis le 1er janvier 2022, le nombre d’enfants entre 0 et 14 ans ayant un cas grave de Covid-19 hospitalisés dans les services de réanimation de la région Hauts-de-France est de… 0. Interrogé sur l’utilité de la vaccination des 5-11 ans au vu des chiffres, Adrien Taquet répète qu’il « faut éviter les Covid longs ».
    . . . . .
    #Enfants #vaccination #Covid-19 #guignolade #vaccination #vaccins #vaccin #Pfizer #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #Pasteur #cobayes

  • L’équité dans une société dépendante de la voiture
    http://carfree.fr/index.php/2022/02/01/lequite-dans-une-societe-dependante-de-la-voiture

    Voici un rapport datant de 2011 et réalisé au Royaume-Uni par une commission officielle du développement durable sur le thème des #inégalités liées au transport. Le rapport, dont le titre Lire la suite...

    #Etalement_urbain #Fin_de_l'automobile #Insécurité_routière #Pollution_automobile #angleterre #bruit #coût #dépendance #économie #enfants #pollution #sécurité #société

  • seenthis help...

    j’aimerais trouver des #jeux pour #enfants (7 et 9 ans) pas trop chers (disons 30 balles), éventuellement coopératifs et je suis pas fichu d’y arriver avec le moteur alors que je suis certain que d’aucun.es en ont signalé, recommandé, éventuellement stratégiques (j’ai essayé les échecs et ça n’a pas mordu, y compris faute de contact assez régulier). ouala.

  • Pourquoi les automobilistes détestent les voitures
    http://carfree.fr/index.php/2022/01/31/pourquoi-les-automobilistes-detestent-les-voitures

    Quand j’étais petit, nous avions un charmant voisin aux cheveux blancs qui était toujours joyeux et amusant avec nous, les #enfants. Appelons-le Robert, car c’était son prénom. Mon école se Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Insécurité_routière #agressivité #critique #société #témoignage #violence #volkswagen

  • Williams Lake : 93 tombes non marquées potentielles près de l’ancien pensionnat François Macone - Philippe Moulier
    https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1857015/williams-lake-premiere-nation-commence-recherche-pensionnat-enfant

    La Première Nation de Williams Lake, en Colombie-Britannique, a annoncé que les résultats d’une première phase d’enquête et de recherches ont permis d’identifier 93 tombes non marquées potentielles près du site de l’ancien pensionnat pour Autochtones de la région.


    Le pensionnat pour Autochtones St Joseph’s Mission a été fondé en 1886 par des missionnaires catholiques. Il a fermé ses portes en 1981 avant d’être démoli il y a 26 ans. Photo : Ressources des pensionnats autochtones et de la réconciliation

    Les responsables de la Première Nation ont rendu publics les résultats préliminaires lors d’une conférence de presse mardi.

    Les premières recherches se sont concentrées sur un périmètre de 14 hectares. En tout, elles doivent examiner 470 hectares du pensionnat St. Joseph’s Mission, qui comprennent différents bâtiments et structures.

    Un cimetière
    Le site sur lequel se trouvent les 93 tombes non marquées potentielles héberge un cimetière. Cependant, selon Whitney Spearing, qui dirige l’équipe d’enquête, les résultats préliminaires indiquent que 50 de ces restes humains potentiels ne sont pas associés au cimetière.

    Le pensionnat St. Joseph’s Mission, ouvert de 1891 à 1981, est à quelques kilomètres de Williams Lake. Il a été démoli depuis, mais a laissé un héritage douloureux pour les survivants et leurs familles.

    “Nous avons entendu des histoires de torture, de viol et d’agression sexuelle systémiques”, a déclaré Willie Sellars, le chef de la Première Nation de Williams Lake, en faisant référence aux nombreux témoignages de personnes ayant été envoyées au pensionnat lorsqu’elles étaient jeunes.

    « Ce voyage a conduit notre équipe d’enquête dans les recoins les plus sombres du comportement humain. »
    Une citation de Willie Sellars, chef de la Première Nation de Williams Lake


    Des chaussures d’enfants sont placées sur les marches du Musée des beaux-arts de Vancouver en souvenir des enfants autochtones victimes des pensionnats.
    Photo : Radio-Canada / Ben Nelms / CBC

    L’horreur des pensionnats
    Selon Willie Sellars, l’équipe a entendu des récits de disparitions, de meurtres, de torture, de sévices, de viols et de famine. Des enfants ont été attachés à des planches et fouettés, battus pour avoir parlé leur langue. Des nouveau-nés ont été jetés dans l’incinérateur de l’école.

    Willie Sellars a déploré que ces histoires aient été “intentionnellement occultées” par la destruction des dossiers et les dissimulations des gouvernements, des autorités religieuses et de la police.

    Le chef autochtone a aussi relaté l’histoire de deux enfants âgés de 8 ans, qui ont essayé de fuir le pensionnat, et dont l’un est mort de froid. Il a aussi évoqué une correspondance de 1920, qui indique que neuf enfants ont tenté de mettre fin à leurs jours en ingurgitant du poison, dont un est mort.

    « Il ne peut y avoir de réconciliation avant qu’il n’y ait la vérité. »
    Une citation de Willie Sellars, chef de la Première Nation de Williams Lake

    Il a souligné le courage des aînés qui ont tenté par le passé de dénoncer ces actes, auxquels “personne n’a cru ou dont personne n’a voulu entendre parler. Nous devons nous assurer que le Canada est au courant de ces atrocités ”, a-t-il ajouté.

    Un travail « long et minutieux »
    Pendant 90 ans, le pensionnat a été dirigé par différents ordres religieux, mais toujours sous l’autorité de l’Église catholique. Depuis, l’archidiocèse de Vancouver a collaboré aux recherches pour établir la vérité.

    Les Premières Nations ont mis en place des mesures d’accompagnement en santé mentale pour leurs membres, mêlant “techniques traditionnelles et médecine moderne”, a expliqué Willie Sellars.

    D’après Whitney Spearing, le travail qui reste à accomplir sera “long et minutieux”, en raison de l’étende de la zone de recherche, mais aussi du manque de données, notamment pour la période de 1941 à 1980.

    Cependant, l’annonce de milliers de documents transmis par Ottawa aux communautés autochtones permettra peut-être d’avancer plus rapidement dans le processus d’identification des tombes anonymes.

    Les recherches ont utilisé la technologie de radar, qui a permis de découvrir des centaines de dépouilles près d’anciens pensionnats à travers le Canada.


    Il est estimé que plus de 150 000 enfants ont fréquenté les pensionnats autochtones du Canada depuis les années 1830. Photo : Bibliothèque et Archives Canada

    Les experts soulignent que, comme les résultats annoncés mardi sont “préliminaires”, les travaux de détections aérienne et terrestre par radar à pénétration de sol et magnétométrie devront être poursuivis.

    Les responsables des recherches précisent toutefois que la technologie de détection n’est pas totalement fiable et qu’il faudra procéder à des fouilles pour “obtenir des certitudes”. Ils en appellent au soutien des gouvernements fédéral et provincial pour poursuivre ce travail de “vérité”.

    Au lancement des fouilles à Williams Lake, en août dernier, une petite partie du site de 4,5 kilomètres carrés a été classée comme prioritaire, après des recherches approfondies sur l’histoire du terrain.

    Les violences physiques, psychologiques et sexuelles dont ont été victimes les élèves de l’établissement ont été documentées par la Commission de vérité et réconciliation du Canada.

    On estime que plus de 150 000 enfants ont fréquenté les pensionnats pour Autochtones du Canada entre les années 1830 et la fermeture du dernier établissement, en 1997.

    #peuples_autochtones #histoire #disparitions #cimetiéres #enfants #pensionnat #pensionnats #école #cadavres #vol #viols #église_catholique #religieuses #religieux #peuples_premiers #nations_premières #premières_nations #autochtones #colonialisme #extermination #génocide #tuberculose

  • #pollution de l’air : 100 % des établissements scolaires de #lyon dépassent les seuils limites de l’OMS
    http://carfree.fr/index.php/2022/01/26/pollution-de-lair-100-des-etablissements-scolaires-de-lyon-depassent-les-seu

    D’après une nouvelle étude de l’association RESPIRE, entre 2015 et 2019, une grande majorité des 8 000 établissements scolaires de la Région Auvergne-Rhône-Alpes dépassent les recommandations de l’Organisation Mondiale de Lire la suite...

    #Fin_de_l'automobile #Pollution_automobile #air #annecy #chambery #école #enfants #grenoble #microparticules #NO2 #santé

  • Prevalence and Risk Factors of Neurologic Manifestations in Hospitalized Children Diagnosed with Acute SARS-CoV-2 or MIS-C - ScienceDirect
    https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0887899421002769

    Abstract
    Background
    Our objective was to characterize the frequency, early impact, and risk factors for neurological manifestations in hospitalized children with acute severe acute respiratory syndrome coronavirus 2 (SARS-CoV-2) infection or multisystem inflammatory syndrome in children (MIS-C).

    Methods
    Multicenter, cross-sectional study of neurological manifestations in children aged <18 years hospitalized with positive SARS-CoV-2 test or clinical diagnosis of a SARS-CoV-2-related condition between January 2020 and April 2021. Multivariable logistic regression to identify risk factors for neurological manifestations was performed.

    Results
    Of 1493 children, 1278 (86%) were diagnosed with acute SARS-CoV-2 and 215 (14%) with MIS-C. Overall, 44% of the cohort (40% acute SARS-CoV-2 and 66% MIS-C) had at least one neurological manifestation. The most common neurological findings in children with acute SARS-CoV-2 and MIS-C diagnosis were headache (16% and 47%) and acute encephalopathy (15% and 22%), both P < 0.05. Children with neurological manifestations were more likely to require intensive care unit (ICU) care (51% vs 22%), P < 0.001. In multivariable logistic regression, children with neurological manifestations were older (odds ratio [OR] 1.1 and 95% confidence interval [CI] 1.07 to 1.13) and more likely to have MIS-C versus acute SARS-CoV-2 (OR 2.16, 95% CI 1.45 to 3.24), pre-existing neurological and metabolic conditions (OR 3.48, 95% CI 2.37 to 5.15; and OR 1.65, 95% CI 1.04 to 2.66, respectively), and pharyngeal (OR 1.74, 95% CI 1.16 to 2.64) or abdominal pain (OR 1.43, 95% CI 1.03 to 2.00); all P < 0.05.

    Conclusions
    In this multicenter study, 44% of children hospitalized with SARS-CoV-2-related conditions experienced neurological manifestations, which were associated with ICU admission and pre-existing neurological condition. Posthospital assessment for, and support of, functional impairment and neuroprotective strategies are vitally needed.

    #covid-19 #hospitalisation #enfants #PIMS #neurologie #soins_de_suite

  • La France en marche EP64 - Les aventures de Jean Castex au pays des non vaccinés Studio Crapulax

    https://www.youtube.com/watch?v=IYEn9Ohm9_I

    Cette vidéo n’est pas sponsorisée par un jeu gratuit tout naze ni un VPN à la noix ni un parti politique !
    Si vous voulez soutenir mon taff et m’aider à me payer des test PCR, ça se passe ici : https://fr.tipeee.com/studio-crapulax
    Oyé oyé, la France en Marche est un programme satirique dont l’existence se justifie parce que « Je suis Charlie » !

    Si ce programme vous semble moins caricatural que la réalité, je décline toute responsabilité.
    En raison de la politique de censure arbitraire de Youtube, je vous invite à télécharger cette vidéo si elle vous a plu parce qu’elle, comme la chaine, n’est pas à l’abri d’une censure définitive et sans appel !

    Si vous souhaitez que je poste mon contenu sur Odysee, hésitez pas à me filer des crédits sur le site. https://odysee.com/@studiocrapulax:d
    J’ai ouvert une chaine télégram où je fous rien mais si ça vous dit de venir taper la discussion, z’etes bienvenus ! https://t.me/studiocrapulaxlafranceenmarche

    #humour #satyre #vaccination #EnMarche #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #enfants #confinement #France #néo-libéralisme #ordo-libéralisme #injustice #populisme #violences_policières

  • eh ben voilà...
    j’aime pas étaler ma vie mais là je suis trop dégouté...
    2 ans
    2 putain d’années à limiter les contacts, à faire gaffe, à expliquer aux enfants de faire gaffe, que c’est pas grave si d’autres le font pas, eux c’est important qu’ils le fassent.
    Dernièrement l’angoisse de la montée des cas à l’école.
    Cernés de partout, divergence incroyable entre ce qu’on dit partout autour de moi (repris de ce que dégueulent les médias mainstream) et ce qu’on lit sur seenthis.
    Résultat je tarde un peu mais je me décide à trouver des rendez vous coûte que coûte pour vacciner les petites et acheter les « pure mask » conseillés ici.
    Vaccins fait mercredi, pure mask reçu aujourd’hui...et ce qui devait arriver arriva...une des filles positives ce soir.

    Je suis dégouté parce que tout le monde trouve ça génial parce qu’on va retrouver la vie d’avant grâce à ce virus qui circule si bien et qui est rien d’autre qu’une gripette maintenant hein (et même des gars avec des cerveaux de fou comprennent pas que rien ne changera tant qu’on aura pas vacciné massivement toute la planète).
    Je suis dégouté parce que tout le monde dit c’est pas grave (mais putain...qu’est ce qu’on en sait ??? ouais la proba est faible...mais qu’est ce t’en sais que ça va tomber sur toi ou pas ?)
    Je suis dégouté parce que j’ai pas voulu trop le faire en force et que j’aurais peut être dû...
    Je suis dégouté que les mecs au gouvernement sont tellement nuls et cyniques qu’on en arrive à polariser la population comme jamais et que les gens comprennent plus rien à rien à force de dire n’importe quoi tout en faisant la chasse aux fake news qui se sont jamais aussi bien portées.
    Je pourrais continuer sur pas mal de choses mais j’ai déversé ce qui me pesait déjà pas mal sur le coeur...alors je vais m’arrêter là....

    ...mais je suis dégouté

    • Vos partages et messages m ont fait monter les larmes...
      (Qui demandaient ptete qu a couler avec la fatigue/insomnie et la rage qui sommeil..)

      Pareil je hais les jeux de hasard.
      Je sais même pas si au point où en est, les gens se rendent compte que c est un pari.
      J ai l impression que tout le monde est devenu dingue.
      Une animatrice de l ecole a été dire à ma plus petite, déjà bien angoissée de nature, que le vaccin ça rendait aveugle, qu elle l avait vu de ses propres yeux.
      Il faut quoi pour en arriver à dire ça à un môme qui a mal au bras ??
      Quand tout le monde dit et fait n importe quoi, comment tu gardes le cap ?
      Les seules personnes qui comprennent c est vous...je vous ai jamais vu...mais sans vous je serais en plein naufrage je crois....

      J en chiale de plus belle mais je vous remercie d être la et de ce que vous faites.
      C est triste qu on soit qu une poignée à vouloir regarder la réalité en face mais un petit peu c est mieux que rien...

    • voici @ericw :

      « Comble de la lose, j’ai eu le Delta quand tout le monde avait l’Omicron » : ces covidés qu’on ignore

      Avec le variant Omicron qui submerge la France depuis fin décembre, plus question d’attirer l’attention ou de se faire plaindre avec un simple test positif.

      Dire que, il y a deux ans, connaître ne serait-ce qu’un cas contact méritait l’attention de son entourage. Dire que, il y a deux ans, on était plein d’inquiétudes pour ceux qui avaient contracté la maladie, on leur posait plein de questions (« alors tu ne sens plus rien ? » ; « tu veux qu’on t’apporte quelque chose ? »). C’est dur aujourd’hui, à titre de comparaison, de compter parmi les derniers malades du Covid-19.

      Même la pharmacie débordée n’a pas pris le temps de les appeler pour leur donner leur résultat positif. Soudain, les proches se transforment en médecins épidémiologistes (« Omicron, c’est rien, tu vas être enrhumé et ça te fera ton booster quatrième dose »). S’ils font l’erreur de dire « J’ai le Covid », on leur réplique : « Non, t’es positif. » Fini l’époque où on plaignait les gens à l’isolement comme vivant une expérience hors limite. Là, on relativise à leur place (« bah, tu peux bosser de chez toi ») et on oublie de prendre de leurs nouvelles. Qui s’est demandé comment allait Olivier Véran depuis qu’il a annoncé être positif au Covid-19 ?

      A quoi on les reconnaît

      Ils postent des photos de leur test positif sur Facebook ou Twitter pour tenter de s’attirer un peu de compassion (heureusement que le test ne passe pas par une analyse d’urine, on se demande à quoi auraient ressemblé les réseaux sociaux), ensuite ils précisent que tout va bien quand même. Ils rassurent des gens qui ne s’étaient même pas inquiétés pour eux. Quand ils l’annoncent à leur entourage, on leur répond « j’en sors », « décidément tout le monde l’a », on leur fait la liste de tous ceux qui viennent d’être testés positifs le même jour ou de ceux qui l’ont eu plusieurs fois. Depuis le SMS de l’Assurance-maladie leur indiquant qu’ils allaient être appelés, ils attendent toujours que le téléphone sonne. Quand ils appellent leurs cas contacts en s’excusant, ils s’entendent répondre : « Mais, de toute façon, on est tous cas contacts. » Leurs collègues oublient de leur envoyer des liens Zoom pour les réunions. Les écoliers positifs, eux, reçoivent des messages de leurs copains : « La chance ! »

      Comment ils parlent

      « Quand mon père l’a eu, on pensait que c’était la fin et on aspergeait la maison d’eau de Javel, là, on nous dit qu’il faut bien y passer un jour. » « Mon mari et ma fille se sont foutus de moi. » « J’ai pas pu m’empêcher de frimer sur les réseaux sociaux avec mon petit Covid, je me suis pris une volée de commentaires. » « Comble de la lose, j’ai eu le Delta quand tout le monde avait l’Omicron. » « J’ai essayé de faire le malin parce que j’ai eu Omicron en décembre, mais ça n’intéressait personne. » « Même un bon variant, ça ne te distingue pas. » « Rassurez-vous, pour le moment, j’ai à peu près l’équivalent d’un gros rhume. » « J’ai l’impression d’être en décalage quand je dois demander un lien Zoom. »

      Leur grande vérité

      C’est la pire période pour avoir le Covid-19.

      Leurs questions existentielles

      Avec deux masques posés l’un sur l’autre, je peux faire les courses si je vais très vite ? Le test à J + 7, c’est en comptant la journée d’aujourd’hui ? Ils sont nombreux ceux qui ne l’ont pas encore eu ? Est-ce qu’on est la queue de comète ?

      Leur Graal

      Depuis qu’un test positif au Covid-19 est un non-sujet, il n’y a plus de disputes en famille ou entre amis sur l’attitude à adopter.

      La faute de goût

      Avoir 40 de fièvre, ne pas tenir debout et devoir écouter des amis dire : « Ma sœur l’a eu la semaine dernière, t’auras un peu mal à la tête et c’est rien. »

    • ❤️ merci ❤️

      Pour faire écho à l’article du monde :
      On a testé tout le monde ce matin. Elle a apparemment une charge virale très haute et nous on est pour le moment tous négatif.
      On a une voisine (qui devait venir pour récupérer des trucs) qui veut absolument venir pour le choper volontairement.
      On m’a conseillé de surtout pas la confiner pour que tout la famille l’ait et qu’on « soit tranquille ».
      Une seule personne m’a demandé si elle allait bien...

    • a peu près la même ici, sauf qu’on a failli s’entretuer avec ma compagne et que nos disputes ont fait qu’on a pas pu vacciner la petite. Là, on est tous les deux +, la petite on va voir tout à l’heure. Juste déso mais la dif entre seenthis et le reste du monde ça n’a pas vraiment aidé à garder sa santé mentale. je veux bien regarder la réalité en face, mais être absolument seul à le faire m’a rendu à peu près aussi fou que les autres.

    • Mon Pauvre...
      J’ai failli dériver aussi en essayant de montrer/argumenter mais j’ai vite arrêter car j’ai vu que j’allais devenir dingue aussi.
      Maintenant je trouve refuge ici et je me tais...
      J’ai de la chance que ma compagne à moi soit réceptive...même si ça amène un temps de latence (parce que sinon j’avoue que je sais pas dans quel état je serais).

      La voisine...on a trouvé 2 plans pour essayer de la protéger malgré elle. Lui amener le machin avant elle et l’accueillir masqués dans le jardin si elle déboule avant qu’on puisse lui amener.

      Merci à tous pour vos encouragements 🤗🙇🏿

    • Chez moi, même son de cloche que @tintin, pas facile d’être en décalage avec le « balec » ambiant comme dirait @arno. Sauf que notre grande fille (5ans) a été vaccinée dimanche dernier. Mais mon épouse me l’a reproché après coup, tout le monde lui faisant comprendre que c’est risqué de vacciner les enfants.

      Comme partout, notre fille est « cas contact » chaque semaine, et je dois faire le candide au laboratoire pour lui avoir un test PCR avec prélèvement oral : on m’explique qu’on va lui faire quand même mais que désormais il faut se procurer des auto-tests « ah bon ? je ne savais pas ! ». Au passage, je suis déconcerté par la facilité de prélèvement de ces tests.

      Mais après avoir fait un test, mon épouse me suggère « on n’est pas obligés de la re-tester, elle n’a pas l’air malade... ». Ah oui, tiens, je me demande si les autres parents ont aussi eu cette bonne idée...

      Au bahut, ce n’est pas mieux, une collègue est restée bosser plusieurs jour après le test positif de sa fille de 10ans, en disant « Marre de me faire tester, tant que je n’ai pas de symptôme, je ne me teste plus ! ». Parce que même si on ne peut plus le voir en peinture, la préparation de nos élèves au bac Blanquer passe avant les principes de précautions. Résultat, quelques jours après, symptômes, test, positif, isolement. Mais le mari vient toujours bosser, en attendant d’être positif à son tour. Quand une autre collègue nous explique que ce n’est pas au lycée que les jeunes se contaminent (4500 de taux d’incidence chez les 10-19ans la semaine dernière dans mon département, bien au-dessus des autres classe d’âges)

      Du coup je me suis mis aussi au FFP2, fais hyper gaffe à ne pas me retrouver avec trop de monde, me teste tous les jours ou tous les deux jours, et n’arrive pas à croire que je sois passé entre les gouttes (parce que train + lycée, je suis exposé quotidiennement).

      Et donc quand je rentre à la maison, et m’aperçoit que mon épouse et notre 2ème fille (1an) reviennent d’être passées voir les voisin·es chez elles, pendant plus d’une heure, sans masque ça va sans dire, avec une autre pote et ses 3 enfants qui vont au même cluster que notre grande, et en plus la copine qui accueille et sa fille viennent juste de chopper le covid, « mais elles n’avaient plus de symptômes et avaient fini leur période d’isolement depuis... j’me rappelle plus mais elles avaient terminé donc elles n’avaient plus le covid »

      manque de pot pour moi, j’avais lu un billet de @monolecte sur le pic de contagiosité https://seenthis.net/messages/944152

      .... donc... comment dire... oui c’est ça, je vais arrêter de traîner sur #seenthis...

    • et hop, le pompon sur le gateau en croisant un pote, papa d’une copine de ma fille qui fréquente le même cluster Blanquer mais pas la même classe : sa fille a été testée dimanche dernier, donc 7 jours d’isolement (pas un de plus, hein ! faut pas déconner), mais le mieux, c’est l’après covid, il y a vraiment une prime à la contamination :
      - pas de tests nécessaires pendant les 2 prochains mois, parce qu’immunisée (à raison de 3 par semaine moins les 2 semaines de vacances, ça fait l’économie d’une vingtaine d’écouvillons dans le pif)
      - même quand sa classe est fermée parce que la maîtresse, devinez !, a choppé le covid, et qu’on ne peut pas la remplacer, elle peut être accueillie dans une des autres classes contrairement aux malheureux camarades qui n’ont pas eu le mérite d’être positifs

      il n’en faut pas plus pour me faire passer auprès de mon épouse pour un gros flippé qui n’a rien compris à ce qu’il faut faire : multiplier les contacts pour enfin ! avoir la chance d’être tous touchés... et reprendre une vie normale ??

    • quand même un truc que j’ai du mal à garder en tête c’est que le risque est réellement minime pour les gamins. Comme c’est un risque qu’on peut éviter, moi j’ai pas du tout envie de le prendre, et je suis bien d’accord que chaque hospitalisation d’enfant qui aurait pu être évitée devrait/doit l’être. Mais le risque est effectivement minime... alors comment dire...

      La peur, la panique, dans les deux sens, inquiètiste ou rassuriste, ça fait chier et ça n’aide pas à prendre des décisions sereinement. Franchement, si c’est pour faire exploser ma famille, le vaccin ça ne vaut pas le coup. Et là, on est à deux doigt d’exploser à cause de ces conneries... no fun. Et moi ça fait longtemps que je voue un amour sans bornes aux vaccins... avant le covid que ça me sortait par les trou de nez les discours antivax... ma compagne non, poreuse à ce soupçon, comme presque tout le monde autour de moi... ça prend du temps... mais on a pas le temps... enfin bref.

      Vous amusez pas à me répondre par des chiffres flippants sur les gosses, c’est bon j’ai eu mes trois doses et on va finir par la vacciner, ça aiderait juste que tout le monde s’y mette pas vrai ?!

      https://seenthis.net/messages/945101

      https://youtu.be/MGrNG-uLJ7w

    • On continue à faire l’impasse sur les séquelles et/ou covid long.
      Les données s’entassent depuis près de 2 ans et elles disent toujours la même chose  : il ne faut pas attraper cette merde.

      Les atteintes des tissus cardiaques, du cerveau, des poumons, mais aussi les problèmes de coagulation et d’immunité sont clairement documentés et concernent au moins 10% des contaminés, symptos ou pas, sans ≠ d’âge ou de condition initiale. Ce qui est juste énorme.

      Sans ça, ce serait déjà inquiétant, parce que rien que les gens qui finissent à l’hosto, faut pas croire qu’ensuite, ils sont opérationnels en 2 coups de cuillère à pot.

      Perso, j’ai pas 10 points de QI à crâmer, pas envie de me retrouver à me trainer comme une vioque avec une capacité pulmonaire à 85% à vie, pas envie d’être la fête aux grumeaux et avoir une proba démultipliée de faire un infarct ou un AVC.

      Mais qu’on puisse envisager de faire courir ces genres de risques à ma gosse, j’ai juste envie de sortir le karcher en mode lance-flammes.

    • Cet été, je me préparais psychologiquement au fait que peut être qu’on ne ferait pas vacciner notre ado qui rentrait en 2nde. Je ne suis pas rentré dans les détails statistiques dans la discussion. Mais il a fallu tout de même que j’explique que les probabilités de problèmes avec le vaccin étaient moins élevées que les probabilités que ça se passe mal sans le vaccin (myocardites en particulier, par exemple). Et j’avoue qu’à l’époque, j’étais moi même dans l’expectative, tellement les stats étaient difficiles à obtenir, car en cours de construction, encore à ce moment-là. Aujourd’hui, ce n’est plus en construction. Ce qu’il reste à construire, ce sont les stats sur les covids longs. La Grande Bretagne est en (très) avance, mais là aussi, ces stats ont du mal à arriver jusqu’à nous d’une façon plus ou moins vulgarisée.

      Mais comme tu le dis, on parle de probas très faibles. Et c’est ce qui m’emmerde dans mes relations avec le reste de la famille : ils considèrent tous que se faire chier avec des masques, c’est de la parano, que se faire chier avec un vaccin, c’est de la parano, et en plus, l’ARNm va rester dans le corps, et patatipatata. Les voilà qu’ils tentent de me convaincre que eux ont des sources d’informations mieux informées que les miennes, et que je ne suis qu’un odieux prêcheur prosélyte pro-masque. Oui, j’ai eu l’outrecuidance de proposer à ma mère de l’accompagner à la vaccination, pensant que ça pouvait être un obstacle, et de lui filer des FFP2. Les FFP2 ça pue, c’est inconfortable, et le vaccin c’est caca. Dans le genre hypocondriaque, elle se pose là pourtant d’habitude... mais les discours majoritaires lui font penser que le mal, c’est de lutter contre le virus. Ils ne se rendent pas compte collectivement combien le vaccin sauve de vies au quotidien et j’en veux à nouveau à l’absence totale de communication de ce gouvernement de gros nuls qu’en ont rien à foutre à un point...

      Bref, pour not’gamin, on a fini par dire « avec le vaccin, il pourra aller à la piscine ». Miracle du nudge. (il ne va plus à la piscine depuis mi-décembre qu’on nous l’a dit cas contact : une semaine de FFP2 à la maison, ça a suffit) (en fait, ce qui a emporté le morceau, c’est qu’on a posé la question à notre gamin qui nous a dit qu’il voulait être vacciné en particulier pour pouvoir retourner à la piscine).

      Il n’en reste pas moins que perso, je reste sur la ligne « on porte le FFP2, parce que personne ne mourra à cause de nous », ainsi que de la ligne « le sras n’aura pas l’opportunité de nous pourrir la vie ». Avec ou sans vaccin. Et pour la 4ème dose, j’avoue que ça ne me fait pas du tout envie, et que je préfèrerais vraiment qu’on se décide collectivement à appliquer la stratégie zéro-covid.

      Et n’empêche que je m’étais préparé au fait qu’on ne fasse pas vacciner le gamin. Je disais « je suis pour qu’on le vaccine » comprenant les doutes de ma compagne. Et comme il était hors de question de faire péter le couple pour ça, évidemment, j’avais préparé la solution de replis : cette solution, c’était FFP2 pour tout le monde, et retrait de toute vie collective à risque (sans masque). Je sais pour le lire un peu partout, que le port du masque H24 peut là aussi faire naître des tensions. Mais pour cela, je suis prêt à faire naître les tensions sur l’air « tu ne veux pas de vaccin, j’ai lâché l’affaire pour toi, s’il te plait, accepte qu’on porte le masque ».

      A ce sujet, du zéro-covid, je rigolais en lisant cet article de l’épidémio qui raconte qu’on en a tous marre, et je trouve son point de vue très juste tout du long. Il raconte aussi que le monde entier a laché le zéro covid, parce que Omicron, en ajoutant « sauf les chinois ». Je rigole, parce que les chinois, ils ont une population et une densité de population qui rend cette affirmation ridicule : le zéro covid est possible, même avec Omicron, et la preuve par la Nouvelle Zélande, le Japon, la Chine, et la Corée, et Hong Kong, et Taiwan, etc.

    • J’avais pensé que lorsque les gosses commenceraient à être massivement touchés, on verrait s’élever un mouvement de protestations fort et plutôt radical, genre, on met pas les mômes à l’école, les enseignants en grève reconductible, enfin le genre d’action qui était susceptible de bloquer la machine. Mais il nous faut hélas constater que la mise en danger des enfants, ce n’est pas encore suffisant pour allumer l’incendie de la révolte. La plupart des parents « s’adaptent » en trichant sur le protocole en papier crépon, certains enseignants s’adaptent en faisant double cours (présentiel et distanciel) ...
      Bref, tout ça argumenté par un discours rassuriste et/ou obscurantiste. En fait, dans ce déchainement d’individualisme forcené, t’as juste l’impression que la principale motivation de tes semblables est de préserver leur pouvoir d’achat afin de pouvoir continuer à consommer compulsivement comme des gorets, comme « avant ». Et surtout, aussi, de montrer avec ostentation que tu as encore une « vie sociale », mais compatible avec des critères consuméristes, hein ! C’est vraiment, comment dire ? Désespérant ?

    • je passe par là pour dire qu’on peut se sentir très seul vis-à-vis de proches (et parfois être contraint à la rupture pour pas devenir dingue, pour ma part j’ai mis fin à une amitié de plusieurs décennies, uneasy), mais aussi trouver des lieux et entours possibles, suffisamment attentifs à ce qui a lieu, sans craindre d’être minoritaire (j’espère que ce n’est pas un privilège isolé).
      ici, la coopération aide grave, ce qu’offre la fonction soignante diffuse de divers comptes twitter, ça participe aussi d’un minimum d’asepsie intellectuelle.
      J’imagine que vous avez lu les deux bons papiers parus sur PLI (santé communautaire ; libéralisme chez les militants). Il ya de quoi glaner aussi pour le quotidien difficile.
      là où je suis, il y a aussi du craignoss sous-jacent et de l’indifférence, mais je croise pas ça dans ma cuisine. je souhaite tout le courage et la patience possibles à qui vit dans le désaccord chez soi.

      sinon, je voulais hachetaguer car je me perds facilement.

      #covid-19 #individualisation #proches #masques #vaccin #covid-long #école #enfants #réinfections #protocole_tous_infectés #désorientation #dénégation #principe_de_non-précaution #biopolitique #va-mourir

    • Le texte sur la santé communautaire « pro vaccin, pro aération, pro masques »,
      https://seenthis.net/messages/942233

      (si c’est celui là dont tu parle @colporteur ) les retours que j’ai eu, à demi-mots, c’est que c’est trop clivant...

      Peut-être qu’en terme de stratégie, on pourrait effectivement être sensible à ne pas froisser les sensibilités (et calmer nos envies de meurtres).

      Nunatak a très bien tourné les choses dernièrement : https://seenthis.net/messages/945093

      (et c’est bizarrement passé inaperçu ici).

      Mais de bons textes comme réconfort, c’est bien faible , on a besoin de plus et surtout de personnes, de gens, du physique quoi.

      Allez zobi,
      jean peuplu

      (@monolecte déso je me suis un peu emporté, tu as raison de rappeller ces risques, je les connais, je pense que c’est important de le dire, même si personne n’a envie de les entendre).

    • L’autre texte utile paru sur PLI n’est pas moins « clivant ». Le premier s’en prenait à la dénégation et à l’individualisme. Celui-ci attaque le libéralisme existentiel (généralisé) dont relèvent bien des militants.
      Critiques de la gestion dite sanitaire et libéralisme militant
      https://paris-luttes.info/critiques-de-la-gestion-dite-15618

      Aucun des deux ne transpire selon moi le meurtre ou l’envie de meurtre que tu évoques, @tintin. Je ne crois pas que la stratégie (ici, le communisme) et les concessions verbales aient partie liée. Et pour ce qui est de la tactique, ces contributions à un débat qui n’a pas lieu depuis deux ans ne pouvaient pas ressembler à des bouquets de fleurs.

    • je me suis mal exprimé, franchement je ne sais même plus comment m’exprimer, si c’est clivant de dire que c’est bien de mettre un masque, d’aérer, et de se vacciner, que dire ? Bref.

    • et le texte de nunatak ne me semblent pas moins « clivant », dans le sens où on y assume des positions claires avec la base de la base de ce qu’il faut faire en pandémie, néanmoins peut-être un peu plus fin.

    • @sombre

      « J’avais pensé que lorsque les gosses commenceraient à être massivement touchés, on verrait s’élever un mouvement de protestations fort et plutôt radical, genre, on met pas les mômes à l’école, les enseignants en grève reconductible, enfin le genre d’action qui était susceptible de bloquer la machine. Mais il nous faut hélas constater que la mise en danger des enfants, ce n’est pas encore suffisant pour allumer l’incendie de la révolte. »

      Ah ben non, le seul début de mouvement de protestation ça a été contre le port du masque à l’école. Maintenant avec les gamins qui en sont à leur deuxième covid en deux mois (dont presque 4 semaines de vacances cf https://seenthis.net/messages/945459#message945625) on pourrait espérer y venir, ah, mais non je rigole, c’est pas grave, c’est « juste » un rhume (quand pas juste une grippe - on voit que les justunegrippe n’ont jamais risqué l’hosto avec justeunegrippe pour trouver la grippe easy).

  • Près de 40% des enfants ne sont pas allés au rendez-vous de vaccination en Flandre Explication logique.
    https://www.vrt.be/vrtnws/fr/2022/01/21/pres-de-40-des-enfants-ne-sont-pas-alles-au-rendez-vous-de-vacc

    Perte de confiance  : L’agence flamande "Zorg en Gezondheid" ("Soin et santé") constate que près de 32.000 enfants de 5 à 11 ans ne se sont pas présentés avec un parent au rendez-vous pour leur vaccination contre le Covid-19. Cela équivaut à près de quatre enfants sur dix (39%) éligibles à la vaccination en Flandre. L’Agence a également reçu un refus de la part des parents de 25.000 enfants invités (4,9%). Le baromètre de la motivation réalisé par les universités UCLouvain, ULB, KU Leuven et UGent révélait d’ailleurs mercredi que la motivation à suivre les mesures sanitaires dans le cadre de la pandémie de Covid-19 a diminué en un mois, alors que la méfiance à l’égard de la stratégie gouvernementale a augmenté. Le refus de faire vacciner son enfant chez les parents vaccinés a augmenté de près de 20%, passant ainsi de 41% fin décembre à 60%.

    Confinement des parents  : Le nombre élevé d’enfants qui ne sont pas allés se faire vacciner « est en partie dû aux personnes qui doivent être mises en isolement ou en quarantaine. Cela peut être le cas pour l’enfant lui-même, ou pour les parents qui ne peuvent plus amener l’enfant au centre de vaccination", expliquait ce vendredi Joris Moonens, porte-parole de l’Agence pour les soins et la santé.
    Pour les parents hésitant, les responsables de l’Agence soulignent qu’une prise de rendez-vous ultérieure sera toujours possible. "S’ils n’ont pas refusé, ils recevront une nouvelle invitation", poursuit le porte-parole. "Nous avions de toute façon tenu compte du fait que le taux de vaccination serait plus faible dans cette catégorie d’âge."

    Au total, plus de 514.000 enfants âgés de cinq à onze ans ont déjà été invités à se faire vacciner, soit 99,3 % des enfants flamands de 5 à 11 ans. Les quelques invitations qui n’ont pas encore été adressées seront envoyées dans les prochains jours.

    Une première dose de vaccin a déjà été administrée à 87.117 enfants (17%) en Flandre. La campagne de vaccination des enfants y a démarré le 30 décembre dernier à Gooik (Brabant flamand). En Wallonie, la vaccination des enfants de 5 à 11 ans a débuté mercredi et comptabilisait 15.000 réservations mardi.

    #vaccination #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé_publique #enfants #confinement

  • Abus sexuels : l’affaire Ribes secoue trois diocèses de Rhône-Alpes Eve Guyot
    https://www.la-croix.com/Religion/Abus-sexuels-laffaire-Ribes-secoue-trois-dioceses-Sud-Est-2022-01-19-12011

    Depuis le début de l’année, les témoignages accusant d’agressions sexuelles sur mineurs le père Louis Ribes, prêtre et artiste désormais décédé, se multiplient. Les victimes enjoignent aux trois diocèses concernés d’agir.


     
    Il est un peu plus de 20 heures, mardi 18 janvier, quand une soixantaine de personnes entrent timidement dans la salle d’œuvre de Grammond, petit village à l’est de la Loire. Elles se réunissent à l’appel de l’évêque du diocèse de Saint-Étienne, Mgr Sylvain Bataille, qui a pris connaissance récemment de faits d’agressions sexuelles commis sur ces lieux, il y a une trentaine d’années, par Louis Ribes, un prêtre originaire de la commune, décédé en 1994.

    Alors que cinq personnes se sont officiellement signalées comme victimes, l’objectif de la réunion est clair : informer, mais surtout libérer la parole. En l’espace d’une heure et demie, près d’une dizaine de personnes raconteront en avoir été victimes.

    « Prédateur », « manipulateur » et « orgueilleux »
    Ces témoignages difficiles, à travers leurs mots, mais aussi ceux de leurs parents ou de leurs proches, dressent le portrait d’un « prédateur », « manipulateur » et homme « orgueilleux », nourrissant une emprise très forte sur des familles entières, enfants comme parents. Le prêtre, qui a grandi dans la Loire, avant d’exercer son ministère dans les diocèses de #Lyon, puis de #Grenoble, était connu pour ses peintures, fresques, vitraux, dont une centaine serait exposée dans la région, où il était surnommé le « #Picasso des #églises ».

    À Grammond, où il revenait régulièrement, il faisait poser nus les enfants, filles et garçons, avant de leur imposer des attouchements sexuels. « Plusieurs dizaines de familles » pourraient être concernées, affirment Catherine et son frère Richard, qui, avant ce mardi soir, n’avaient jamais pris la parole. « Je n’attends qu’une chose : que tout éclate maintenant », s’exclame ce dernier.

    « Manque de confiance » en l’Église
    Le diocèse de Saint-Étienne, premier des trois à organiser ce type de rencontre, appelle les personnes concernées à se rapprocher de sa cellule d’accueil et d’écoute (1). « Elles seront ensuite dirigées vers l’instance spécialisée de l’Église de France (Inirr,qui devrait être opérationnelle mi-février, NDLR) », explique Jean-Louis Reymondier, diacre délégué à la protection des mineurs.

    Au-delà de la difficulté à mettre un mot sur ces abus, beaucoup font part de leur « manque de confiance » en l’Église dans le contexte actuel. Les trois diocèses ont publié le jeudi 13 janvier un communiqué reconnaissant avoir « acquis la certitude, en octobre dernier, de la véracité des faits » et lancé un appel à témoins commun.

    « Les victimes sont certainement très nombreuses »
    Le premier signalement dans le diocèse de Grenoble date pourtant de 2016. À Lyon, l’archevêque Olivier de Germay indique qu’il a été informé seulement à l’été 2021 d’une première victime. Les faits ont été confirmés grâce aux enquêteurs de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).

    « Nous avons manqué de coordination, a-t-il reconnu lors d’une conférence de presse organisée mercredi 19 janvier. Certains prêtres qui l’ont connu tombent des nues, d’autres affirment qu’ils avaient des soupçons. Les victimes sont certainement très nombreuses. »

    Le témoignage de Luc, 57 ans, publié en octobre 2021 par l’hebdomadaire Marianne, a été le véritable élément déclencheur. « Arrêtons l’hypocrisie : il faut qu’ils se bougent !, s’exclame Sihem, son épouse. Nous avons besoin d’un dédommagement total pour des années de souffrance, de psychanalyse, d’instabilité psychologique et professionnelle… »

    Les œuvres « doivent toutes disparaître »
    Mgr Bataille explique avoir pris connaissance des faits le jeudi 6 janvier. « Nous avions eu vent de difficultés avec le père Ribes, mais nous ne savions rien de son lien avec notre diocèse », explique-t-il. Il se rendra, le surlendemain, à Grammond, pour rencontrer des victimes, mais aussi pour aborder la délicate question du devenir des œuvres.

    Certaines familles en possession de tableaux s’en sont rapidement débarrassées « bien que l’emprise soit parfois encore présente », affirme Sihem. Les diocèses sont en train de déposer les leurs : un à Saint-Étienne, dix-huit à Lyon.

    L’histoire est un peu plus complexe pour les fresques ou vitraux d’église, propriétés des communes. Comme à Grammond, dont la grande fresque fait apparaître un dessin suggestif. « Nous prendrons le temps de décider ensemble, mais la priorité sera donnée à la volonté des victimes », indique Mgr Bataille. Ce mardi soir, elles sont unanimes : « Elles doivent toutes disparaître. Et rapidement. »
    –------------
    Un agresseur prêtre et artiste
    1920. Louis Ribes naît dans le village de Grammond (Loire). Orphelin à 14 ans, il grandit à Caluire-et-Cuire (Rhône) et entre au séminaire d’Oullins, où il sera initié aux arts plastiques.

    1947. Il est ordonné prêtre et exerce son ministère dans les diocèses de Lyon, puis de Grenoble. Il acquiert une renommée d’artiste-peintre.

    Des années 1970 à 1990. Période de la majorité de ses agressions sexuelles, selon les témoignages.

    1994. Décès à Vienne (Isère).

    #prêtres #église_catholique #sexualité #perversions #peinture #pédophilie #culture_du_viol #viol #catholicisme #enfants #pédocriminalité #grand_homme #viols #religion #violences_sexuelles #france #pedocriminalité #impunité #violophilie #eglise

  • #Enfants français détenus en Syrie, dans l’attente du retour - Grand reportage
    https://www.rfi.fr/fr/podcasts/grand-reportage/20220120-enfants-fran%C3%A7ais-d%C3%A9tenus-en-syrie-dans-l-attente-du-retour

    Il y a trois ans la chute de Baghouz, en Syrie, signait la fin de l’organisation État islamique. La fin d’un chapitre noir plus facile à oublier en Occident qu’au Moyen-Orient. Pourtant, le Nord-Est syrien, les autorités kurdes appellent les pays européens à rapatrier leurs ressortissants, avant tout les femmes et les enfants. Beaucoup d’hommes sont morts, d’autres ont été transférés en Irak pour y être jugés. De nombreux pays tels que la Belgique, l’Allemagne et le Danemark ont fini par céder devant l’urgence humanitaire, la #France, elle continue de tourner le dos à ses enfants.

  • Vaccination des enfants de 5 à 11 ans | « Il faut revenir à la charge » | La Presse
    https://www.lapresse.ca/actualites/2022-01-20/vaccination-des-enfants-de-5-a-11-ans/il-faut-revenir-a-la-charge.php

    Le taux de vaccination contre la COVID-19 stagne chez les jeunes du primaire ; dans certaines écoles de Montréal et de Laval, il ne dépasse pas 30 %. « Ce n’est pas suffisant », dit le directeur de santé publique de Laval, qui se donne jusqu’à la semaine de relâche pour mener une nouvelle offensive dans les écoles.

    (...)
    Si, dans l’ensemble du Québec, près de 60 % des enfants ont reçu une première dose de vaccin contre la COVID-19,(...)

    enough said
    #vaccin #enfants #campagne_vaccination #Québec
    #euh_nozeur_weurld.

  • Le #metoo de juifs ultra-orthodoxes en Israël
    https://fr.timesofisrael.com/le-metoo-de-juifs-ultra-orthodoxes-en-israel

    "Tu ne te tairas point !" Ce commandement commence à souffler au sein de la communauté en Israël, secouée par une série de révélations d’abus sexuels sans précédent

    Fin décembre, Chaim Walder, un auteur à succès ultra-orthodoxe, s’est suicidé un mois après que le quotidien Haaretz a publié des accusations, qu’il a rejetées, de crimes sexuels à son encontre sur une vingtaine de personnes dont des enfants.

    Les allégations contre cette « icône culturelle incontournable » ont eu l’effet d’un cataclysme dans la communauté ultra-orthodoxe, explique à l’AFP Avigayil Heilbronn, une militante de 33 ans se qualifiant de juive « orthodoxe moderne ».


    Des jeunes femmes ultra-orthodoxes à Borough Park, pendant, Soukkot, le 4 octobre 2020. (Crédit : AP/Kathy Willens)

    Cette mère de deux enfants divorcée a fondé en 2015 l’association « Lo Tishtok » (« Tu ne te tairas point » en hébreu) pour porter la voix des victimes d’agressions sexuelles dans le monde ultra-orthodoxe réputé fermé.

    Les Haredim, littéralement les « craignant Dieu », représentent environ 12 % des quelque neuf millions d’Israéliens. Chaque aspect de leur vie est gouverné par des principes religieux et ils vivent souvent en vase clos.


    Chaim Walder en 2009 (Crédit : CC BY-SA 3.0)

    Quand Chaim Walder, qui a vendu des centaines de milliers d’exemplaires de livres pour enfants, a été accusé dans la presse, « les gens ont pris une claque incroyable car si lui peut agresser, alors comment avoir confiance en qui que ce soit ? », poursuit Avigayil Heilbronn.

    « Par un proche »
    En mars, un premier scandale avait déjà ébranlé cette communauté après que Haaretz a publié des accusations d’agressions sexuelles et de viols sur adultes et mineurs à l’encontre de Yehuda Meshi-Zahav, autre éminente figure du monde orthodoxe.

    Quelques heures avant la diffusion de nouvelles accusations, cette fois par la chaîne N12, ce fondateur de l’organisation caritative ZAKA, qui dénonce une campagne de « mensonges », a tenté de se pendre dans son appartement.


    Yehuda Meshi-Zahav, co-fondateur de la ZAKA, s’exprime lors d’une conférence à Jérusalem, le 7 mars 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

    Un porte-parole de la police a indiqué à l’AFP qu’une enquête avait été ouverte sur les allégations contre M. Meshi-Zahav, mais n’a pas dit si des investigations étaient en cours dans l’affaire Walder au moment de sa mort.

    Par ailleurs, début janvier, le quotidien Yediot Aharonot a publié les accusations de trois femmes – dont une mineure au moment des faits allégués – à l’encontre d’un animateur de radio ultra-orthodoxe.

    Ces accusations ont rappelé de bien mauvais souvenirs à Adiel Bar Shaul, 43 ans, un orthodoxe de Bnei Brak, ville ou vivent majoritairement des Haredim, près de Tel-Aviv.

    Alors qu’il n’avait que 10 ans, Adiel a été violé chez lui, un soir de Shabbat, puis à plusieurs reprises pendant une année par un proche de la famille, également ultra-orthodoxe, qui l’hébergeait, confie-t-il à l’AFP.


    Photo d’illustration : Un enfant anxieux. (Crédit : iStock via Getty Images)

    « Il a commencé à me donner des autocollants, puis après plusieurs fois, il m’a demandé (en échange) de poser ma main sur son pantalon, j’étais enfant, je ne comprenais pas », se souvient l’homme qui s’est ensuite muré des années dans le silence avant de le briser il y a quelques années.

    « J’étais seul, j’avais extrêmement honte et je me sentais coupable car j’avais accepté » ces gestes pour des autocollants, dit celui qui vient aujourd’hui en aide à des victimes de violences sexuelles.

    Souvent, les victimes se taisent car « elles ont peur de ce que diront les gens, les voisins, à la synagogue ou à l’école », explique à l’AFP Josiane Paris, bénévole au centre de crise Tahel, basé à Jérusalem et qui vient en aide aux femmes vivant dans des milieux religieux.

    500 appels par mois
    A son ouverture il y a 30 ans, le centre a mis en place une ligne d’écoute téléphonique dédiée aux victimes de violences conjugales, d’agressions sexuelles et de viols.

    Au début, cette ligne recevait peu d’appels, mais ces dernières années, le nombre n’a fait qu’augmenter, signe selon elle que le mouvement #metoo gagne les milieux religieux.

    « Nous recevons aujourd’hui environ 500 appels par mois », chiffre-t-elle.

    « Certaines femmes restent silencieuses au bout du fil (…) on ressent la détresse, il y en a qui sont en colère, qui pleurent », confie Myriam Merzbach, une autre bénévole. « Notre rôle est de les soutenir, les encourager et de chercher des solutions », poursuit-elle.

    Le grand rabbin ashkénaze d’Israël, David Lau, critiqué pour s’être rendu au domicile de la famille Walder pour présenter ses condoléances, a publié peu après une lettre dans laquelle il assurait « être toujours du côté des victimes ». « Le cri des victimes (…) doit être entendu », avait-il écrit.

    « Déni »
    Mais pour Yair Ettinger, chercheur à l’Institut israélien pour la démocratie (IDI), un centre d’analyse de Jérusalem, si certains rabbins dénoncent les abus sexuels, l’institution religieuse dans son ensemble « reste dans le déni ».

    « C’est une société idéaliste qui se regarde difficilement dans le miroir », dit ce spécialiste de la minorité ultra-orthodoxe et journaliste pour la chaîne publique Kan.

    Au sein de cet univers, il y a toutefois « une véritable prise de conscience du problème », se félicite Yair Ettinger.

    Au lendemain du suicide de Walder, des militants de Lo Tishtok ont distribué des tracts dans les quartiers religieux du pays sur lesquels on pouvait voir la photo d’une fillette la bouche fermée par une main d’adulte, accompagné d’un texte : « Nous croyons les victimes » pour les inciter à dénoncer leurs agresseurs.

    Aujourd’hui les jeunes ultra-orthodoxes ont toutefois davantage accès aux réseaux sociaux ce qui leur permet d’être plus informés sur les réalités du monde extérieur, estime Mme Heilbronn, qui dit voir un « printemps haredi ».

    #religion #meetoo #metoo #mee_too #balancetonporc #harcèlement_sexuel #viol #culture_du_viol #patriarcat #femmes #enfants #victime #violophilie #Israel #ultra-orthodoxes #réseaux_sociaux

  • Prison N°5

    À travers le récit de son #emprisonnement en #Turquie, #Zehra_Dogan, journaliste et artiste, parle de l’histoire et de l’oppression du peuple kurde, mais aussi de solidarité et de résistance de toutes ces femmes enfermées.
    Ce livre est le fruit d’une détermination, transformant un emprisonnement en une résistance. Zehra Dogan, artiste kurde condamnée pour un dessin et une information qu’elle a relayés, fut jetée dans la prison n°5 de Diyarbakir, en Turquie. Elle nous immerge dans son quotidien carcéral. Découvrir le passé de ce haut lieu de persécutions et de résistances, c’est connaître la lutte du peuple kurde.

    https://www.editions-delcourt.fr/bd/series/serie-prison-n-5/album-prison-n-5
    #BD #bande_dessinée #livre

    #Kurdes #résistance #auto-gestion #syndrome_de_Nusaybin #Kurdistan_turc #guerre #violence #armée_turque #couvre-feu #destruction #Sur #massacres #Cizre #Silopi #villes #PKK #Öcalan #révolte_de_Dersim #révolte_de_Kocgiri #révolte_de_Koçgiri #Cheikh_Saïd #torture #terrorisme #Kenan_Evren #Esat_Oktay_Yildray #assimilation #quartier_35 #Osman_Aydin #résistance #uniforme #tenue_unique #Sakine_Causiz #impunité #discriminations #exil_forcé #IDPs #déplacées_internes #identité #langue #exploitation #enlèvements #enlèvements #Hasan_Ocak #Mères_du_Samedi #montagne #guérilla #Kurdistan #Mères_de_la_paix #paix #violences_policières #ring_bleu #prison_de_Tarse #enfants #femmes

    (BD très très dure, mais un document historique incroyable)

    • Non, les vaccinés n’ont pas plus de risque d’attraper le COVID que les non vaccinés selon la DREES
      https://factandfurious.com/fact-checking/non-les-vaccines-nont-pas-plus-de-risque-dattraper-le-covid-que-les-

      Dans un tweet largement relayé, un professeur de l’IHU Méditerranée affirme que “les vaccinés ont plus de risque d’attraper le covid que les non vaccinés” . Cette affirmation est accompagnée d’un graphique pourtant authentique du site COVIDTRACKER qui se base sur les données de la DREES.

      Le graphique partagé par l’internaute rapportant les cas positifs selon le statut vaccinal inclus une série volatile et son auteur, Guillaume Rozier, l’a pourtant bien précisé. Il s’agit de la tranche d’âge des 0-19 ans.

      Contacté par mail, Frédéric TALLET, chargé des analyses statistiques pour la COVID-19 à la DREES explique : “Les graphiques de Covid tracker sont fondés sur les données Drees que nous publions chaque semaine. Mais si l’on considère la population des 0-19 ans (nos données publiées en open data permettent malgré ces avertissements de le faire), les décompositions par statut vaccinal sont très spécifiques et très différentes selon les âges. Donc regarder des nombres de tests à taille de population comparable par statut vaccinal agrégés sur ces âges revient à comparer des incidences pour des très jeunes enfants non vaccinés avec celles d’adolescents majoritairement vaccinés. Au final on ne compare pas des taux d’incidence entre vaccinés et non-vaccinés mais des taux d’incidence entre enfants et adolescents”.

  • Ah, mail de la maîtresse : vendredi deux nouveaux cas dans la classe des petits. Donc en théorie :
    – on a fait tester (écouvillon dans le pif) les petits lundi,
    – si on avait voulu les laisser à école : autotest dans le pif mercredi,
    – et auto test dans le pif vendredi.

    Et donc si on voulait les remettre à l’école lundi, on repartirait pour un tour…

    Est-ce que je suis vraiment censé croire que les parents vont infliger la tige dans le nez tous les deux jours à leur gamin pendant plusieurs semaines d’affilée, au seul motif que c’est le protocole pour réexpédier ses gamins dans une classe dont on sait qu’il s’y trouve de toute façon des gamins contagieux ? Ou bien je peux légitimement suspecter qu’ils vont juste cocher la case « je déclare sur l’honneur… [x] test négatif » et puis merde ?

    Moi ça me ferait chier, alors des parents qui déjà croient que mettre un masque au gosse c’est hyper-violent…

    • C’est un niveau de bassesse politique collective absolument sidérant, je dois dire. Parce qu’il est clair que ce protocole, c’est pour dire aux parents « nan mais y’a plus de protocole du tout, en fait vous envoyez vos gamins à l’école vous testez vous testez pas on s’en balec’ de toute façon on suppose qu’ils ne risquent rien ». Et les parents le savent tous, mais vraiment, absolument tous, et ils sont totalement d’accord (sinon on aurait déjà eu des émeutes).

      Mais par principe, officiellement, on se fait un devoir de publier un protocole pour protéger les enfants, et ça aussi tout le monde semble d’accord pour qu’on sauve les apparences.

      C’est le Grand Barrington, accepté collectivement, mais en mode collectivement faux-cul.

    • tout le monde fait sans arrêt des trucs absurdes dégueux en désaccord (le travail, par exemple), et rares sont les émeutes. d’ailleurs, dans ce cas, ceux qui peuvent ne mettent pas leurs enfants à l’école, ou essaient de faire que leur port du masque soit assez strict, les nourrissent autrement que par la cantine, etc. et je n’ai pas entendu par les de parents qui squattent la cour de récré en organisant la garderie dont ils ont besoin en alternance car le taff les attend.
      #protocole_tous_infectés #école #enfants

  • Covid long : les enfants et les ados dans le brouillard médical [octobre 2021]
    https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/10/05/covid-long-les-enfants-et-les-ados-dans-le-brouillard-medical_6097133_165068

    Il cite notamment une étude, publiée en août dans le Lancet Children Adolescent Health, mentionnant que 4 % d’enfants de 5 à 17 ans infectés par le SARS-CoV-2 ont des symptômes persistants quatre semaines après l’infection.

    L’Office national de statistiques britannique a récemment publié des données plus rassurantes : entre douze et seize semaines après l’infection, 3,2 % des enfants de 2 à 11 ans et 3 % des 12-16 ans présentent toujours un des symptômes persistants (fièvres, maux de tête, douleurs articulaires, perte du goût ou de l’odorat…). Selon le gouvernement israélien, qui a questionné les parents de plus de 13 000 enfants âgés de 3 à 18 ans infectés par le virus, 1,8 % des enfants de moins de 12 ans et 4,6 % des enfants de 12 à 18 ans rapportaient des symptômes plus de six mois après la phase aiguë de la maladie.

    (Je suis un peu obtus, je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est écrit « des données plus rassurantes ».)

    • Oui, mais c’est 3% entre 12 et 16 semaines après l’infection, comparé à 4% après 4 semaines. Et les 1,8% et 4,6%, c’est carrément six mois (24 semaines) après.

      La seule façon que je vois de trouver que c’est rassurant, c’est de considérer que certes une proportion pas négligeable de gamins en chient encore six mois après avoir fait un Covid, mais au moins ils ne sont pas morts.

    • Alors bon, la question à 1000 brouzoufs : est-ce qu’Omicron va provoquer des Covid longs, notamment chez les enfants ? Est-ce qu’il existe la moindre donnée médicale qui laisserait penser que non ? Ou bien est-ce un pari politique qu’on a tous pris collectivement, à l’unanimité, pendant le débat intitulé « oh là là y’en a marre des restrictions ! » chez Hanouna ?

    • [des lignes en intro absentes] Les familles décrivent de multiples symptômes comme des douleurs, des maux de ventre, de la fatigue, des difficultés d’apprentissage, des symptômes souvent non spécifiques, qui peuvent, dans certains cas, fortement peser sur la vie quotidienne. « Nous voyons des enfants qui suivent à l’école mais qui n’enregistrent plus, ou sont trop fatigués pour aller au sport. Le Covid long peut prendre le masque d’une dépression ou d’une baisse du rendement scolaire », constate Dominique Salmon-Ceron, infectiologue à l’Hôtel-Dieu. Constat partagé par plusieurs médecins.

      Très peu de cas [en octobre dernier, et selon les français]

      Qu’en est-il de ce brouillard cérébral, qui se traduit par des troubles de l’attention, de la concentration, décrit par les enfants comme les adultes ? Le professeur Eric Guedj, avec des pédiatres de l’hôpital de la Timone (Marseille), a mené des travaux chez 7 enfants de 10 à 13 ans ayant une persistance de symptômes (fatigue, troubles cognitifs…) plus de quatre semaines après les premiers symptômes du Covid-19. Il a comparé leur TEP-scan à celui de 21 enfants témoins et 35 adultes touchés par le Covid long, et 44 sujets sains. « Ces études en neuro-imagerie réalisées cinq mois plus tard ont montré des anomalies cérébrales similaires à celles des adultes avec Covid longs », explique le professeur Guedj. « Ces résultats fournissent des arguments en faveur d’un possible Covid long chez les enfants », est-il souligné dans l’étude publiée en août dans l’European Journal of Nuclear Medicine and Molecular Imaging.

      « Au regard de ce que nous voyons à travers les urgences, les hospitalisations et les consultations hospitalières, nous avons très peu de cas », estime cependant la professeure Christèle Gras-Le Guen, pédiatre et chef des urgences pédiatriques et du service de pédiatrie générale du CHU de Nantes. « Ce qui nous inquiète, ce n’est pas le Covid long, que je ne nie pas, c’est l’explosion de demandes en santé mentale liée aux effets de la crise sanitaire », poursuit la pédiatre. Même constat pour le professeur François Angoulvant, président du Groupe francophone de réanimation et d’urgences pédiatriques (Gfrup) et pédiatre à l’hôpital Robert-Debré : « Nous avons peu d’enfants qui viennent consulter à l’hôpital pour un Covid long. »

      « Il est fréquent de voir des enfants douloureux, fatigués, il est difficile de savoir si ces symptômes sont directement liés ou non au virus ou si ce sont des enfants déprimés, ou autre chose », poursuit François Angoulvant. Il n’est pas toujours simple de faire le diagnostic différentiel avec la dépression. Pour y voir plus clair, il coordonne une étude, à partir de la cohorte #Pandor, qui suit des enfants hospitalisés pour Covid, afin de voir quels sont les symptômes persistant six mois à un an après. « La plupart des enfants souffrant de Covid long pédiatrique n’ont pas connu de forme grave de la maladie nécessitant une hospitalisation d’urgence ou un passage en réanimation », souligne toutefois l’association #ApresJ20.

      Par ailleurs, les pédiatres distinguent les Covid longs des #PIMS, ces syndromes inflammatoires multisystémiques pédiatriques décrits pour la première fois en avril 2020, qui surviennent à distance de l’infection, environ quatre à cinq semaines plus tard. Entre le 1er mars 2020 et le 22 août 2021, 640 cas ont été signalés chez des enfants, selon les données de surveillance de Santé publique France, avec un âge médian de 7 ans.

      La réalité du Covid long reste controversée au sein du corps médical. « C’était difficile d’en parler jusqu’à il y a trois ou quatre mois », constate Mélanie Heard, responsable du pôle santé de Terra Nova et membre du COSV, qui évoque le déni de certains pour qui « c’est psychosomatique, ce n’est pas une réalité ». Mélanie Heard y voit « un échec cuisant de la démocratie sanitaire qui ne permet finalement toujours pas que la parole des patients soit entendue ».

      « Trop de familles sont confrontées au déni de la maladie et se voient proposer une prise en charge uniquement psychologique, sous prétexte de troubles psychosomatiques », déplore Cristina, mère d’Antoine, âgé de 13 ans et qui souffre de Covid long depuis mars 2020 – il utilise un fauteuil roulant pour aller trois heures par semaine au collège. « Des familles décrivent des parcours du combattant », poursuit Cristina, qui gère le groupe Facebook Covid long enfants/adolescents, créé en octobre 2020, qui compte 1 550 membres.

      « Nous demandons que le Covid long de l’enfant soit inclus dans les recommandations de la HAS, souligne Cristina, afin que les médecins soient informés et que les enfants et adolescents puissent être pris en charge et adressés dans des centres spécialisés, qui n’existent aujourd’hui que pour les adultes. »

      On se souvient que jusqu’à preuve du contraire (arrivée de nouveaux variants), la vaccination diminue le risque de covid long, et qu’elle réduit aussi pour partie la gravité des covid longs.

      On vérifie que les pathologies psychosomatiques font rigoler les toubibs. La somatisation les confronte à leur impuissance à prodiguer des soins ("va donc verbaliser, ailleurs !"). Ils y pigent que dalle, c’est pas de leur ressort, une perte de temps, un gaspillage d’examens divers (quasiment de l’escroquerie). Et pourtant, elle existe. C’est vu comme aussi secondaire que ce fut le cas de la douleur. On renvoie au mieux vers des psys et des pédo-psys, introuvables.

      #covid-19 #covid_long #covid_long_pédiatrique #enfants #somatisation #vaccination

    • Selon cet article d’octobre, la vaccination diminuerait de moitié les Covid longs (c’est bien, mais c’est pas non plus monstrueux : la vaccination diminue d’un facteur 10 à 20 les entrées en réa et les décès) :
      https://seenthis.net/messages/943938
      Alors qu’on atteint de niveaux de contamination dans ces classes d’âge absolument jamais vus.

      Et les moins de 11 ans, eux, ne sont carrément pas vaccinés (j’aimerais bien parvenir à faire vacciner les miens avant qu’ils chopent cette merde, mais le ministre est visiblement très opposé à cette idée).

  • #Covid-19 et #enfants : que sait-on deux ans après le début de la pandémie ?
    https://www.rfi.fr/fr/science/20220112-covid-19-et-enfants-que-sait-on-deux-ans-apr%C3%A8s-le-d%C3%A9but-de-la

    Empêcher l’épidémie de circuler activement chez les enfants aurait pourtant un double intérêt. Leur protection tout d’abord, mais cela constituerait également un frein à la diffusion du virus.

    Contrairement à ce que l’on pensait il y a deux ans, les plus jeunes jouent en effet un rôle non négligeable dans la dynamique épidémique : « Les enfants se contaminent en masse dans les milieux scolaires à grande promiscuité pas très bien ventilés, dans les environnements où ils passent des heures avec peu de gestes barrière », avance Antoine Flahault. « Quand ils reviennent à la maison, ils contaminent alors leurs parents et parfois leurs grands-parents.

    On voit aujourd’hui qu’ils jouent un rôle moteur dans l’épidémie, comme dans toutes les infections virales respiratoires ». Ainsi, pour la grippe par exemple, même si l’essentiel de ses victimes sont des personnes âgées, la moitié des contaminations a lieu chez les moins de 20 ans.

    Il existe donc un fort intérêt à protéger au maximum les enfants de l’infection et à ne pas laisser courir l’épidémie dans cette classe d’âge comme on l’entend parfois.

    Malheureusement, on en est très loin aujourd’hui en France : le taux d’incidence est proche de 2 000 cas pour 100 000 enfants en maternelle. Il est supérieur à 3 000 pour les plus grands et avoisine même 5 000 chez les lycéens.

  • #Tournai (Belgique) : Actuellement, le nombre de patients diminue chaque semaine au CHwapi.
    https://www.notele.be/it18-media108457-covid-le-chwapi-s-attend-a-une-hausse-des-hospitalisations-d

    Avec 16 patients Covid, le CHwapi a repris ses activités normales. Néanmoins, l’arrivée d’Omicron laisse les médecins perplexes quant à la capacité du centre hospitalier d’avoir suffisamment de personnel. En effet, depuis la 4ème vague, il a été observé que le taux d’absentéisme s’élève à 15% chez le personnel soignant. Ce taux s’explique par l’enchainement des vagues Covid depuis bientôt 2 ans, forçant le personnel à travailler sans relâche.


    Pourtant, avec la 5ème vague qui approche, l’hôpital s’organise et anticipe avec la création d’une unité Covid en pédiatrie. « Omicron diffère des autres variants à bien des égards. La nouveauté est qu’il touche tout le monde. Les personnes âgées ne sont plus les seules à être impactées, bon nombre d’enfants comme de femmes enceintes le sont également. De plus, sa durée d’incubation passe à 3 jours contre 5 auparavant », explique Mélanie Delvallée, infectiologue.

    Suivant les inquiétudes que cette nouvelle vague procure, la dose booster est fortement conseillée. Il a été observé qu’elle diminuerait les chances d’hospitalisation et permettrait une guérison plus rapide.
    Caroline Colard

    #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #santé #soignants #enfants

  • « Ils pleurent, se débattent, hurlent » : le cri du cœur d’une préparatrice en pharmacie, obligée de tester des dizaines d’enfants Jules Fresard
    https://www.bfmtv.com/amp/sante/ils-pleurent-se-debattent-hurlent-le-cri-du-coeur-d-une-preparatrice-en-pharm

    Sur Instagram, Lara a tenu à alerter le gouvernement sur les difficultés qu’entraîne le nouveau protocole sanitaire à l’école pour les centres de dépistage contre le Covid-19.

    « On ne peut pas tester une classe entière à 19h car il y a un cas positif ». Dans une lettre ouverte https://www.instagram.com/p/CYgxLi4jFNL publiée sur Instagram dimanche, Lara est venue en quelques lignes décrire les difficultés et la pression que vivent au quotidien les centres de dépistage au Covid-19 depuis la mise en œuvre du nouveau protocole sanitaire en vigueur à l’école. « Aujourd’hui, rien ne va plus », met en garde la jeune femme, préparatrice en pharmacie et réalisant des tests de dépistage.

    Ce nouveau protocole, applicable dans les établissements scolaires depuis le retour des vacances de Noël, prévoit de garder les écoles ouvertes. Mais à chaque cas positif au Covid-19 détecté dans une classe, tous les élèves doivent se faire tester à J+0 avec un test PCR ou antigénique, puis à J+2 et J+4 avec un autotest.

    Une exigence nécessaire au retour en classe, mais qui fait peser une forte pression sur les centres de dépistage, en pleine flambée épidémique. Plus de 296.000 nouveaux cas ont été recensés dimanche. Et entre le 31 décembre et le 6 janvier, 9,5 millions de tests ont été réalisés en France.

    Des enfants qui « hurlent à la mort »
    Dans sa lettre ouverte, accompagnée d’une photo où elle se montre écouvillon en main, coiffée d’une visière, d’un masque, d’une charlotte et d’une blouse, c’est les difficultés connues face à ce nouveau protocole que Lara évoque. Et notamment celle de tester de jeunes enfants.

    « Je suis devenue celle qui fait pleurer les enfants pour les tester coûte que coûte. Les enfants pleurent, se débattent, hurlent à la mort, sont maintenus de force par leur parent, eux aussi, à bout », écrit la jeune femme.

    Chez les parents, la volonté de faire tester à tout prix les enfants s’explique par l’incapacité pour certains de les faire garder en cas de test positif. « Parfois, je refuse de tester un enfant dans ces conditions, et c’est alors que le parent me supplie en pleurant de tester et d’infliger cette souffrance à son enfant sinon il ne pourra pas retourner à l’école et le parent doit travailler, donc l’enfant doit aller à l’école le lendemain », détaille Lara.

    Les plus jeunes touchés de plein fouet par cette cinquième vague
    Relativement épargnés par la pandémie jusque-là, les enfants, en pleine cinquième vague les contaminant plus qu’avant, sont touchés de plein fouet par ses effets délétères. Lara évoque notamment des enfants dont le résultat revient positif, soumis aux reproches de leur parent, estimant qu’ils n’ont pas assez fait attention à l’école.

    « Et parfois, les parents me disent : elle va être enfermée dans sa chambre pendant une semaine, les repas seront servis sur un plateau qu’on posera devant sa porte, pas de câlin, pas de bisou jusqu’à qu’elle puisse sortir de l’isolement. Non mais ! », s’insurge la jeune femme.

    Hausse des violences
    Ce témoignage est également une plongée dans la violence verbale à laquelle est soumis le personnel des centres de dépistage. En août déjà, face aux violences, verbales comme physiques, connues par de nombreux professionnels de santé, Olivier Véran, leur ministre de tutelle, leur avait adressé une lettre.

    « Ces dernières semaines, alors qu’une nouvelle fois ils répondent présents pour vacciner la population et pour augmenter notre capacité de tests de manière à freiner l’épidémie, plusieurs de nos professionnels ont été lâchement agressés parce qu’ils faisaient leur métier. Je n’accepterai aucune violence, aucune intimidation, aucune atteinte à leur intégrité physique ou à leur outil professionnel », écrivait à l’époque Olivier Véran.

    Une situation qui n’a pas évolué pour le mieux, si l’on en croit le témoignage de Lara. La jeune femme écrit : « Parfois je me fais assaillir, insulter des tous les noms, l’impression d’être jetée en pâture aux loups, parce que je dis non. Les patients ne comprennent pas ce non, ben oui partout les politiques disent d’aller en pharmacie se faire tester... ».

    Face à cette situation, Lara « pleure » quand elle sort du travail. En attendant, elle s’en remet désespérément à l’exécutif. « Allo le gouvernement ????? » écrit-elle à la fin de sa publication, qui en moins de 24h a déjà récolté près de 90.000 « j’aime »

    #violence sur #enfants #tests #dépistage #crise_sanitaire #sante #santé #coronavirus #sars-cov-2 #variant #covid #pandémie #vaccins #santé

    • Emmerder les parents, avec en prime la violence envers les enfants.
      Il faut à tout prix des tests afin d’augmenter le nombre de #cas.
      Curieux que les parents ne réagissent pas.
      Bientôt 2 contons tiges dans les trous de nez, en sortant de chez soi.

  • #Covid-19 : « Nos #enfants méritent bien mieux que la négligence de la gestion sanitaire actuelle », Ecole et familles oubliées et d’autres

    Elisa Zeno, membre du collectif Ecole et familles oubliées, ainsi qu’un certain nombre d’associations, de médecins et de parents d’élève s’alarment, dans une tribune au « Monde », de la situation des enfants en pleine rentrée scolaire, compte tenu de la propagation fulgurante de l’épidémie de Covid-19.

    Tribune. L’école reste ouverte, mais les classes se vident : faute de mesures robustes de prévention et d’anticipation, les établissements connaissent une forte désorganisation et, à quatre jours de la rentrée, ont été déclarés 47 453 cas confirmés d’élèves et 5 631 de personnels. Au 1er janvier, le taux d’incidence des 15-17 ans avait dépassé 3 000 pour 100 000, dans déjà deux régions ; la rentrée au niveau deux (sur quatre) du protocole pour ce groupe d’âge, avec le brassage dans les établissements, a permis de propager très efficacement les contaminations.

    Le nouveau protocole, présenté à la veille de la rentrée, n’aura tenu que trois jours jusqu’à ce que, à la suite de la rupture de stocks d’autotests, au nombre vertigineux de contaminations et aux fermetures de classe, un nouvel allègement, bien paradoxal, intervienne.

    Des activités à haut risque sans masque, comme les activités sportives ou nautiques au collège, sont toujours autorisées. La pratique sportive à la piscine, lorsqu’elle est maintenue, reste obligatoire et soumise à sanctions pour les élèves dont les parents veulent éviter l’exposition, sans protection, à un agent biologique pathogène de niveau trois, sur quatre.

    Nouveau record d’hospitalisations

    La doctrine l’emporte sur la raison : les classes doivent rester ouvertes, même sans enseignants. Pour faire face aux absences de personnels, malades ou isolés, l’Académie de Paris se fixe l’objectif d’atteindre 100 à 120 recrutements, parmi des étudiants « qui se projettent dans ce métier, avec au minimum une licence », mais « aussi des parents d’élèves, au niveau master ».

    Au même moment, chaque jour un nouveau record d’#hospitalisations d’enfants et d’adolescents est battu, comme le ministre de la santé l’a annoncé à l’Assemblée nationale : au 7 janvier, selon Santé publique France, 335 enfants de moins de 10 ans et 229 entre 10 ans et 19 ans étaient hospitalisés (respectivement, une augmentation de 40 % et 90 % en dix jours). Au total, 91 étaient en soins critiques. Des hôpitaux pédiatriques, dont Necker, annoncent devoir déprogrammer des interventions non urgentes, mais dont les annulations répétées finissent par avoir des répercussions sur la santé des patients enfants.

    Force est de constater que l’#école n’est plus en mesure de garantir ni l’éducation ni la protection de la santé. Dans ces conditions, peut-on continuer à dire que l’école est « bonne » pour les enfants ?

    L’école est restée ouverte au virus, de ce fait elle a fermé ses portes à de très nombreux enfants, de manière intempestive et désorganisée. En 2021, si l’éducation nationale avait déployé les moyens nécessaires, technologiques et humains, un enseignement en distanciel d’une ou deux semaines, le temps de mettre en œuvre les mesures nécessaires, accompagné d’une politique sociale pour les enfants défavorisés, aurait été sûrement moins impactant, sur le plan psychologique et pédagogique, que le chaos actuel.

    « Roulette russe »

    A l’heure où le pays se clive entre vaccinés et non-vaccinés et débat des choix linguistiques et politiques de son président, tout le monde semble oublier que les enfants sont toujours en première ligne sans protection. Ni celle du vaccin, difficile à obtenir même pour les élèves éligibles de moins de 12 ans, ni celle de la sécurisation des endroits qu’ils fréquentent, en premier lieu l’école.

    Tous les jours, nous envoyons nos enfants dans des salles de classe et des cantines bondées et mal ou non aérées, pour jouer à la « roulette russe » avec le variant du moment, en espérant qu’ils échapperont à une forme grave ou à un Covid long pédiatrique, avec des séquelles parfois très graves. Tous les jours, nous subissons des choix irresponsables, estampillés unilatéralement « dans l’intérêt des enfants », déniant ainsi la possibilité de tout questionnement légitime.

    Nous demandons encore une fois au gouvernement d’agir réellement dans l’intérêt des enfants : investir massivement dans l’aération des écoles et de lieux publics, organiser le dépistage itératif en ayant recours aux techniques qui permettent de tester tous les élèves et personnels, fonder le #protocole_sanitaire sur des données scientifiques et des seuils connus et anticipés pour passer d’un niveau à l’autre, interdire et adapter les activités à très haut risque.

    Nos enfants méritent bien mieux que la négligence de la gestion sanitaire actuelle. Le gouvernement a le devoir de tout mettre en œuvre pour respecter leurs droits les plus fondamentaux : le droit à l’éducation et le droit à la santé.

    https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/01/09/covid-19-nos-enfants-meritent-bien-mieux-que-la-negligence-de-la-gestion-san

    Les signataires : Jérôme Barrière, oncologue médical, parent d’élève ; Fabienne Blum, docteure en pharmacie, présidente de l’association Citizen4Science ; Céline Bon, parent d’élève ; Sylvain Bouchon, avocat ; Céline Castera, infirmière ; Matthieu Chauveau, professeur certifié et parent d’élève ; Audrey Coulon, parent et assistante maternelle ; Gisèle Daste, pédagogue ; Stéphane Dedieu, professeur des universités, université Reims-Champagne-Ardenne ; Vanessa Ezerzer, psychologue ; Anne Fougeret, parent d’élève ; Yannick Freymann, médecin généraliste ; Claude-Alexandre Gustave, biologiste médical ; Alain Homsi, réalisateur et parent d’élève ; Christophe Lamarre, médecin généraliste à Roubaix ; Christian Lehmann, médecin généraliste, membre du collectif Du côté de la science ; Solenn Lesven, parent d’élève ; Agnès Limbert, infographiste, parent d’élève ; Andreea-Cristina Mas, collectif Covid long pédiatrique ; Arnaud Mercier, professeur en communication, université Paris-II-Assas ; Philippe Moreau-Chevrolet, communicant, parent d’élève ; Virginie Oliviero, parent d’élève ; Cécile Philippe, Institut économique Molinari et parent d’élèves ; Nathalie Piat, parent d’élève ; Corinne Plante, parent d’élève, commerçante ; Audrey Quehen, parent d’élève ; Michaël Rochoy, médecin généraliste ; Anne Rolland, neuropédiatre ; Muriel Rouyer, professeure de science politique, université de Nantes, représentante élue de parents FCPE ; Nicolas Russier, parent d’élève ; Meryl Sebbane Welp, microbiologiste ; Barbara Serrano, consultante indépendante, maîtresse de conférences associée à l’université Paris-Saclay, membre du collectif Du côté de la science ; David Simard, docteur en philosophie, membre du collectif Du côté de la science ; Laure Soule, parent d’élève ; Marie Valdes, présidente de l’association nationale Familles des enfants victimes du PIMS Covid ; Armelle Vautrot, psychanalyste et psychopédagogue, parent d’élève ; Elisa Zeno, ingénieure de recherche, PhD, collectif Ecole et familles oubliées ; Laurent Zimmermann, maître de conférences, Université de Paris ; Mahmoud Zureik, professeur d’épidémiologie et de santé publique à l’Université de Versailles Saint-Quentin, membre du collectif Du Côté de la Science.

    Covid-19 : des hospitalisations pédiatriques en hausse, en lien avec l’augmentation du nombre de cas

    https://www.lemonde.fr/planete/article/2022/01/05/covid-19-pas-d-envolee-d-hospitalisations-en-pediatrie_6108271_3244.html

    Les formes graves restent très rares chez les enfants, confrontés eux aussi à la vague Omicron.

    Inédite par son ampleur – plus de 270 000 nouveaux cas détectés le 4 janvier –, la vague portée par les variants Delta et Omicron n’épargne par les enfants. Au moins 180 000 d’entre eux ont été diagnostiqués positifs au SARS-CoV-2 la dernière semaine de décembre. Selon les statistiques de Santé publique France (SPF), à la veille de la rentrée, on dénombrait 48 500 lycéens (15-17 ans), 56 000 collégiens (11-14 ans), 60 000 écoliers (6-10 ans) et 15 500 élèves de maternelle (3-5 ans) diagnostiqués positifs. Plus épargnés lors des précédentes vagues, les petits Français apparaissent désormais en première ligne face au virus, alors que la vaccination pour les 5-11 n’a été ouverte que le 22 décembre 2021.

    « Pour moi, un enfant à l’hôpital, c’est déjà beaucoup, 60 enfants en réanimation pour une maladie infectieuse, c’est déjà énorme, a lancé le ministre de la santé, Olivier Véran, aux députés, mardi, dans le cadre des discussions sur l’instauration du passe vaccinal. La dynamique épidémique, même si elle est moins impressionnante dans les chiffres que s’agissant des adultes, poursuit son augmentation. Les risques pour un enfant de présenter une forme grave sont très faibles, mais il y en a », a-t-il ajouté.

    Plus de 800 PIMS en France

    Les cas graves restent rares chez les enfants, mais, avec l’envolée du nombre de cas, les hospitalisations se multiplient. Au 4 janvier, 284 enfants de moins de 10 ans, ainsi que 180 enfants et adolescents entre 10 ans et 19 ans étaient hospitalisés avec un diagnostic Covid-19. Ils étaient respectivement 78 et 54 un mois plus tôt, avec une accélération depuis les derniers jours de décembre 2021. « Certains sont hospitalisés pour d’autres causes que le Covid-19 et le diagnostic est fortuit », relativise François Angoulvant, pédiatre à l’hôpital Robert-Debré, à Paris, qui estime à environ 20 % ces cas incidents. « Les hospitalisations pour Covid sont bien moins nombreuses que pour la grippe ou la bronchiolite », ajoute-t-il, en précisant que ces maladies hivernales sont à l’origine de plusieurs milliers d’hospitalisations chaque année.

    Les cas graves, qui requièrent parfois une prise en charge en réanimation, sont le plus liés à une complication baptisée « syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique » ou #PIMS : plus de 800 ont été recensés en France depuis le début de l’épidémie. « Omicron reste une grande inconnue. On ne sait pas trop ce que cela va donner, car on n’a pas encore assez de recul et de données concernant les PIMS chez les enfants », observe François Angoulvant.

    Le pédiatre se dit favorable à la vaccination des enfants de 5 ans à 11 ans, compte tenu de l’absence de signal inquiétant, alors que 9 millions d’enfants ont déjà reçu au moins une dose aux Etats-Unis. « Si on ne vaccine pas les 5-11 ans [5,7 millions de personnes, selon l’Insee], on accepte qu’un jour ou l’autre ils attrapent le Covid et que plus d’un millier d’entre eux fassent un PIMS », souligne le pédiatre, en précisant qu’on estime à 75 % la part des enfants qui n’ont jamais eu le Covid-19, et qu’il y a un cas de PIMS toutes les 4 000 infections. Une étude portant sur un peu plus de 30 adolescents suggère que le vaccin réduit de façon très importante le risque de survenue de PIMS, et le même effet est attendu chez les enfants.

    Peu d’enfants vaccinés

    « Avec Delta et Omicron, il est probable qu’on ait une augmentation importante de PIMS en soins critiques pédiatriques en janvier et en février », prévoit Etienne Javouhey, chef du service d’urgences et de réanimation pédiatriques du centre hospitalier universitaire (CHU) de Lyon, en précisant que les symptômes surviennent quatre à cinq semaines après la contamination. « C’est plus lié à l’augmentation du nombre de cas qu’à une sévérité particulière de ces variants », ajoute le pédiatre. Le pourcentage des 5-11 ans vaccinés est très faible – moins de 0,5 %, fin décembre –, trop pour constater un impact sur la vague épidémique de ce début d’année. L’incidence des PIMS étant la plus élevée dans cette classe d’âge, les réanimateurs se préparent à l’arrivée de nombreux cas.

    « Les réanimations étaient jusqu’à présent saturées par les bronchiolites. Là, on respire un peu, car le nombre de cas a baissé, mais la grippe et le Covid vont vite suivre », pressent le réanimateur, qui a aussi déjà recensé quelques cas d’hospitalisation pour un syndrome de détresse respiratoire aigu (SDRA). « Nous avions eu quelques rares cas avant, mais chez des adolescents avec des comorbidités », précise-t-il. La survenue de Covid longs est difficile à estimer. « Cela existe aussi chez l’enfant, mais, comme chez l’adulte, les symptômes sont difficiles à dissocier des conséquences physiques et psychologiques du Covid et de l’hospitalisation », avance Etienne Javouhey.